Rendez-vous vendredi 1er mai 2009 à 14h00, Paris, métro Port-Royal, angle Denfert Rochereau
Au prétexte de protéger la création musicale et cinématographique, on annihile les libertés fondamentales des internautes, on fragilise la diffusion des labels indépendant et des artistes autorisant la libre diffusion de leurs oeuvres.
La loi Internet et Création, alliance des industries culturelles et de M. Sarkozy vise à instaurer l’existence unique des catalogues d’artistes des majors tout en favorisant le contrôle des citoyens via l’installation de logiciels espions, la création de police privée, la délégation de pouvoirs de police à des entreprises privés.
Non content de bafouer les droits des citoyens, le gouvernement a profité de son coup de force sur le texte pour faire voter par une poignée de députés godillots des amendements contraires à ce qui se négocie en ce moment même aux états généraux de la presse.
Cette loi adoptée dans l’indifférence feutrée du Sénat, par quelques politiques soucieux de s’attirer les bonnes grâces de l’industrie du divertissement et de M. Sarkozy a finalement été rejetée à l’Assemblée.
M. Sarkozy et les majors de l’industrie du divertissement, imposent à nouveau un passage en force, auquel il est de notre devoir de nous opposer, pour préserver nos libertés et favoriser une juste diffusion et rémunération des artistes.
CONTRE :
- La délégation à une Haute Autorité des pouvoirs du juge. Une police déléguée aux entreprise privée.
- La coupure d’Internet, essentiel à la liberté d’expression.
- L’application de sanction avant jugement (inversement de la charge de la preuve)
- Une vision de l’Art uniquement commercial.
- La labellisation et le surréférencement de catalogue d’œuvres de l’industrie du divertissement, mettant en danger la diffusion des artistes et auteurs indépendants, et la neutralité du net.
POUR :
- L’abandon du Projet de loi Internet et Création.
- Favoriser l’émergence de modèles économiques alternatifs aux grands conglomérats assurant une juste rémunération des artistes.
- Intégrer plus largement les producteurs et labels indépendants, acteurs de la culture libre dans toutes les discussions, réflexions et prise de décision concernant les filières culturelles.
- La défense de la neutralité du réseau et de la liberté d’expression.