La redevance pour copie privée : qui paie quoi ?

Posté par  . Édité par Benoît Sibaud, Nÿco, ZeroHeure et claudex. Modéré par ZeroHeure. Licence CC By‑SA.
44
20
mai
2014
Culture

Tout le monde sait que l'on peut, dans quasi tous les pays de l'Union Européenne, copier une œuvre - musique, film, images - pour son usage personnel. Cela s'appelle l'exception pour copie privée. Cette exception a néanmoins un prix. Un prix qui est resté caché des consommateurs depuis 1985, date à laquelle la redevance pour copie privée a été créée. Cette redevance s'applique sur quasiment tous les matériels qui possèdent une capacité de stockage (tablettes, disques durs externes, cartes mémoire, clés USB, smartphone, CD, DVD, télé, settopbox, etc.).

Le gouvernement français a néanmoins sorti un décret qui oblige les revendeurs, depuis le 1er avril 2014, à afficher le montant de cette redevance.

NdM : « les 65,6 millions de Français ont reversé en 2012 en effet près de 174 millions d’euros à Copie France, la société chargée de la collecte de la copie privée » (source NextINpact) ; et avec « 375 805 euros remboursés aux pros depuis 2012 » (source NextINpact), on voit que les professionnels ont du mal à se faire rembourser. Quelques acteurs en présence :

  • les consommateurs, qui paient à la quantité de volume de stockage dont ils disposent, indépendamment de leur usage réel de copie privée, de la présence ou non de menottes numériques, etc. Et qui paient même si les supports sont prévus pour des logiciels (libres ou propriétaires) non concernés par cette redevance. Donc des consommateurs qui paient de plus en plus ;
  • les professionnels utilisant de l'informatique, qui ne se sentent pas concernés par l'exception de copie privée, mais doivent payer la redevance puis tenter de se faire rembourser ;
  • les fabricants d'électronique, qui doivent faire payer ce coût à leurs clients, donc qui y voient un manque à gagner. Voir par exemple la vidéo du SFIB (syndicat de l'industrie des technologies de l'information) citée dans NextINpact, ou l'article de 2012 Tous les industriels quittent la Commission copie privée, sauf la FFT ;
  • les sociétés de perception, qui réclament encore et toujours plus de redevance, et qui voudraient que les autres pays paient autant que la France leader sur ce domaine.

Petite sélection de mémoires publiés après 2010

37
6
jan.
2014
Doc

Petite sélection de mémoires publiés après 2010 et susceptibles de vous intéresser :

Forum général.général Mémoire d'ingénieur

Posté par  .
0
26
nov.
2012

Bonjour à tous,

Je termine un parcours d'ingénieur CNAM en systèmes et réseaux.
Je suis en train d'écrire mon mémoire d'ingénieur sur la migration de parc informatique.
Le terme migration est à prendre au sens large : Je vais présenter des méthodes (organisation) et des techniques (données, logiciels métiers, SBGD, O.S., …) de migration et me baser sur mes expériences pour commenter.

J'ai pas mal avancé sur les techniques de migration des systèmes M$ (bouh!) et Linux, ce que je (…)

Forum Linux.général Mesure incohérente de consommation mémoire

Posté par  .
0
25
avr.
2012

Bonjour,
Je souhaite mesurer la consommation mémoire de l'une de mes applications tournant sur une cible embarquée (un powerpc)

La commande free me ressort le résultat suivant:

free:
total used free shared buffers
Mem: 126208 51864 74344 0 0
-/+ buffers: 51864 74344
Swap: 0 0 0

Or lorsque je récupère la valeur de Vmsize dans /proc/pid/status j’obtiens le résultat suivant:
(avec pid le pid de mon application)

Appli:
VmPeak: 264960 kB
VmSize: 264960 kB

Même résultat avec top qui (…)

IBM lance la mémoire transactionnelle dans le matériel

Posté par  . Modéré par tuiu pol. Licence CC By‑SA.
45
7
sept.
2011
Technologie

Le supercalculateur Sequoia (prévu pour être le plus puissant supercalculateur lors de sa sortie) ne fera pas que battre des records de FLOPS, il utilisera aussi des processeurs BlueGene/Q d’IBM, les premiers processeurs commerciaux à utiliser une mémoire transactionnelle matérielle. Le processeur développé par Sun et annulé avec le rachat par Oracle, aurait également dû le prendre en charge.

C’est l’occasion d’expliquer ce qu’est la mémoire transactionnelle : une technique peu connue car elle pose des problèmes de performance lorsque plusieurs processus ou fils d’exécution (threads) doivent accéder à une valeur partagée.

N. D. A. : Merci à Nÿco, NeoX et Michel Barret pour leur aide lors de la rédaction de cette dépêche.

Le libre et les mémoires de traduction

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Florent Zara.
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3
mar.
2008
Communauté
Dans le monde de la traduction professionnelle, vous savez, les gens qui vous produisent des notices tellement bien écrites que, si vous avez le choix, vous préférez les lire en anglais, eh bien dans ce monde-là, il existe un outil intéressant (en fait, il y en a plusieurs, mais l'article se concentre sur l'un d'eux) : la mémoire de traduction.

Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, il s'agit bien d'un logiciel. Celui-ci permet aux traducteurs d'enregistrer au format TMX, un format XML standardisé et ouvert, la concordance entre un segment dans une langue source et un segment dans une langue cible.

Décrit ainsi, cela ne semble pas vraiment intéressant ? Vous vous demandez peut-être ce que cela apporte par rapport aux bibliothèques Gettext (NdM : voir les entrées Fuzzy ) ? Vous ne voyez pas en quoi cela aide un traducteur ?

Eh bien, lisez le reste de l'article.

Le système que je propose, Mémoires Libres, est utilisable dès à présent, il n'attend que des contributeurs et c'est le but de cette dépêche que d'en trouver. Bien sûr, je vais aussi contacter les listes de diffusion liées à la traduction de logiciels libres. N'hésitez pas à critiquer le projet, que ce soit au niveau du site Web, de son organisation ou autre chose, ça lui permettra d'avancer.

NdM : KBabel et POedit disposent aussi d'outils de recherche dans des dictionnaires de chaînes traduites. Le projet KAider (devenu Lokalize) ainsi que la présentation ci-dessous montrent ce qu'apportent des mémoires de traduction en plus.

Forum Astuces.divers [Terminal] Mince, j'ai fermé la fenêtre qui contenait xxxx

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21
déc.
2003
Il arrive parfois que l'on ferme une fenêtre (terminal, chat, messager) qui contenait quelque chose d'important, comme une adresse de courriel ou un numéro de téléphone. Avec un peu de chance, on peut récuperer cette information dans la mémoire de la machine, pour peu que l'on se souvienne d'un motif qui figurait dans la (ou les) ligne(s) en question. en tant que "root" : strings /proc/kcore | grep motif Bonne chance !

Enjeux des Brevets Logiciels en Europe

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Pascal Terjan.
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15
sept.
2003
Justice
Je viens de soutenir mon mémoire sur le thème des «Enjeux des "Brevets Logiciels" en Europe (Aspects juridiques, techniques et économiques)» dans le cadre d'un DESS "Audit et Expertise en Informatique". Le but était de rendre cette problématique explicite aussi bien pour des non-juristes que des non-informaticiens ou des non-économistes.

J'espère que son contenu pourra être utile pour dégager des arguments précis ou pour vous aider à étayer vos propres argumentations. Sentez vous libre de le distribuer à quiconque serait de près ou de loin concerné par le sujet, surtout des euro-députés si possible! (la copie Verbatim est autorisée sur tous support.)

Tous commentaires, corrections, suggestions sont les bienvenus!