Journal TVA réduite uniquement sur les livres numériques vendus dans des formats ouverts ?

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38
14
nov.
2013

Les députés écologistes ont déposé un amendement au projet de loi de financement 2014 visant à ne pas appliquer la TVA réduite de 5,5% sur les livres numériques « comport[a]nt des mesures techniques de protection […] ou s'il ne sont pas dans un format de données ouvert[…]. ».

Vous allez me dire que cet amendement a juste le mérite d'exister, mais se fera bouler en moins de 2. Et bien figurez-vous que… il vient de passer ! Et ce, malgré l'avis défavorable du (…)

Journal L'ouverture des (appareils) photos

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18
31
mai
2012

Dans ce journal, je ne vais pas parler de la liberté de prendre des clichés, ni de la liberté de les exploiter et encore moins de l'ouverture numérique d'un objectif.

Je veux parler ici de quelque chose de plus simple : de l'ouverture des formats des images photos utilisés nativement par les appareils.

J'aime prendre des photos et j'aime aussi la philosophie libriste des logiciels que j'utilise. Mais voilà, libertés et photos entretiennent des relations complexes.

Back to the Future (…)

Journal Didacticiels DITA XML et DITA Open Toolkit

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3
5
mar.
2012

Le format de rédaction structurée DITA XML (cousin de DocBook) destiné à la création de documents techniques a de quoi séduire :

  • standard OASIS,
  • single-sourcing,
  • spécialisation et héritage,
  • sémantique poussée (concepts, tâches, références)
  • architecture modulaire…

La chaîne de publication libre DITA Open Toolkit est malheureusement peu documentée.

Je propose dans ce journal de répertorier les didacticiels disponibles ou d’en créer de nouveaux. Et pour commencer :

Didacticiel DITA XML : publier son 1er PDF en 5 minutes avec DITA Open Toolkit

Journal Transmissions bancaires : toujours pas dans un format ouvert, et encore plus cher !

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15
4
juil.
2011

Une nouvelle norme européenne impose aux entreprises de chiffrer les échanges bancaires entre les entreprises et les banques. Les entreprises ont jusqu'à septembre pour s'équiper et la facture va être salée.

Le marché est très juteux pour les banques et les éditeurs d'ERP et de logiciels de transmission d'ordres bancaires. IBM vient par exemple de racheter Sterling Commerce. A partir d'une certaine (…)

XMPP au printemps, le grand rafraîchissement

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112
30
mar.
2011
XMPP

C’est en 1999 que Jeremie Miller crée Jabberd, serveur open source de messagerie instantanée et de présence. Il appelle le protocole (de fait) sous-jacent « Jabber », terme traduisible directement de l’anglais au français comme un « bavardage ». Puis, le petit protocole au nom sans prétention commença à en avoir. Voulant jouer dans la cour des grands, il fut en effet proposé comme standard auprès de l’IETF avec l’objectif de fournir une véritable interopérabilité dans le monde de la communication instantanée, encore jeune, mais déjà quasi-entièrement sous le contrôle de divers réseaux privés, propriétaires et sans aucune transparence de fonctionnement.

Mais l’Internet est sans pitié pour les jeunes présomptueux, et il fallut plusieurs groupes de travail IETF, brouillons, stabilisation du protocole, la création d’une fondation (Jabber Software Foundation)… pour que finalement, début 2004, 5 ans après la création du protocole, ce dernier soit enfin un standard reconnu. On lui accorda des numéros pour faire le fier comme James Bond : RFC 3920 (le cœur) et RFC 3921 (Messagerie Instantanée et Présence). Petit protocole devenu grand décida alors de changer de nom pour paraître plus sérieux lors d’entretiens d’embauche. Il se fit donc appeler XMPP, pour e*Xtensible **Messaging and **Presence **P*rotocol.

À partir de là, la JSF prit plus d’importance, s’organisa davantage et changea à son tour son nom en 2007 pour XSF, XMPP Standards Foundation. Notons l’évolution sémantique : on est passé d’une entité de code (Software) à une autre gérant désormais clairement des Standards. Les rôles sont répartis entre l’IETF et la XSF. L’IETF s’occupe essentiellement du centre névralgique du protocole, ce qui en fait un protocole Internet interopérable. De son côté, la XSF gère en plus les extensions : les XEP (XMPP Extension Protocols). En effet, XMPP a été créé comme un protocole extensible. Par design, il est un triple protocole — comme son nom l’indique : un protocole de Présence (qui de ses contacts est présent ?), un protocole de Messagerie (non forcément lié à la présence : on peut envoyer des messages à des entités dont nous ne connaissons pas la présence, comme pour les e-mails), et enfin, un protocole e*X*tensible, qui permet donc de créer des sous-protocoles de communication, pour tout usage. XMPP fut défini comme un protocole applicatif extrêmement générique, non limité à la messagerie instantanée.
La XSF s’occupe donc en particulier de cette dernière caractéristique (extensibilité), et travaille en collaboration avec l’IETF sur les deux autres.

Néanmoins, cela fait maintenant 7 années que le cœur de notre petit protocole n’avait pas été soigné, bien que souvent ausculté puisqu’il se faisait vieux. C’est pourquoi, après toutes ces années de traitement, le voilà comme un nouveau né avec ses nouveaux numéros d’identité.
En effet, pour fêter le printemps, le 21 mars 2011 est à noter comme le jour où les RFC de XMPP seront mises à jour : les RFC 3920 et 3921 sont désormais obsolètes et remplacées respectivement par les RFC 6120 et 6121. Enfin, une troisième RFC voit le jour, standardisant séparément le format des adresses XMPP (ce qui était auparavant intégré à la RFC 3920) : la RFC 6122.