Ce qui ne manquera pas d'arriver – si ce n'est pas déjà fait – c'est qu'ils couplent cette technologie à celle de contre-artillerie (dont le Phalanx), basée sur une détection radar ou sonique⁽*⁾ qui procède par triangulation pour repérer un coup de feu ou un tir de mortier⁽**⁾ (potentiellement choquant) et en calculer précisément le point d'origine, la trajectoire et la vitesse, pour répliquer quasi-instantanément et abattre la cible automatiquement.
⁽*⁾ Technologie militaire qui équipe déjà de nombreuses voitures de polices et aussi des hélicoptères aux États-Unis pour repérer précisément la position de coups de feu.
⁽**⁾ Il faut 2 à 3 tirs de mortier pour trianguler précisément l'origine du tir, le tir suivant n'ayant généralement pas le temps d'être effectué.
je ne me vois pas me lancer dans une embauche CDI actuel vu que je ne connais pas le budget dans 3 mois, et que donc je n'ai pas le loisir de prévoir 1 an de salaire en avance au cas où je me prend un procès au cul […]
Je peux tenir un an, pas de soucis, je te parle du principe général.
Il faut que tu commences à balayer devant ta porte. Sérieusement, tu parlais d’un cas général ? Je vos plein de « je » dans ta première phrase.
Les SSII sont la plus belle preuve que le CDI fait du mal a l'informatique en france.
Pourquoi? Justement parce que tu peux embaucher et virer facilement, t'es pas tente de gruger le systeme en passant par une ssii.
Zenitram faisait la même réflexion dans un autre commentaire : « on permet de licencier plus facilement = pas de SSII ». Sauf que du coup, qu’est-ce qui a changer dans votre système ? Strictement rien.
Regardez bien, vous avez juste remplacé les SSII par des embauches en CDD. La précarité reste la même : tu ne sais pas ce que tu ferra à l’échéance du contrat.
Apres je dit pas qu'il faut pas embaucher les jeunes, au contraire, mais si tu crois que tu peux remplacer un employe avec 10+annees de bouteille par un ptit jeune, tu vas avoir de gros problemes le jour ou tu vas monter ta boite.
Rappelle-moi déjà quel a été le sort des programmeurs Cobol ou Fortran dans la plupart des banques et compagnies d'assurances ?
Certes, beaucoup ont eu de gros problèmes des années après pour adapter leurs logiciels au passage de l'an 2000, de l'€ et autres…
Tu comprends l’importance d’utiliser de vrais arguments et d’expliquer concrètement ce dont tu parles (presque tout tes commentaires sur ce journal ne font que 1 ou 2 lignes) ?
Je me demande si tu vas continuer à balancer des phrases comme ça encore longtemps où si tu vas te mettre à citer des sources et à donner des arguments.
Posté par Anonyme .
En réponse au journal Le CDI doit disparaître.
Évalué à 8.
Dernière modification le 05 janvier 2013 à 13:20.
La SSII paye les gens qui vont trouver les client pour toi.
Avant, il y avait les petites annonces, et surtout le bouche-à-oreille (80% des emplois pourvus). Désormais, quasiment toutes les petites annonces renvoient à des SSII. Elles ont phagocyté le marché de l'emploi à leur unique bénéfice.
Elle paye ton ordinateur portable et sa maintenance.
Faux, elle fournit le poste de travail, outil indispensable à son activité, comme n'importe quelle entreprise le ferait. Tu signes une charte d'utilisation, tu dois rendre l'ordinateur quand tu quittes l'entreprise, et le rendre en parfait état avec tout ce qui a été fourni avec. L'ordinateur n'est pas à toi. Idem pour le téléphone portable et le véhicule professionnel.
Elle paye aussi tes frais de déplacement quand le travail est chez le client,
Wow, alors non seulement, c'est la moindre des choses, faut pas déconner, mais en plus, je ne compte plus le nombre de boîtes qui m'ont enflé sur les frais professionnels. C'est un sport !
Maintenant, on va parler de la mode de ces SSII qui s'adonnent au « temps partagé », où l'employé se retrouve avec plusieurs entreprises clientes en même temps, passant une journée chez l'une, une demi-journée chez une autre, 2h encore chez une autre, 2 jours chez encore une autre, etc. sur la semaine. Tout ça bien évidemment réparti dans une zone géographique plus ou moins vaste qui peut facilement s'étendre sur le quart voire la moitié de la France.
Étant « employé » par l'entreprise cliente, l'heure d'embauche se fait donc à l'arrivée chez cette entreprise cliente, quand bien même elle serait à 300 bornes. Le temps de trajet domicile-lieu d'embauche ne fait pas partie du temps de travail ! Et si le lendemain, l'autre entreprise est à l'autre bout de la France, ben prends sur ton temps personnel pour y être à l'heure d'embauche ! Pire, faire une demi-journée un matin à 200 bornes, et devoir se taper des heures à 80~100 bornes de là chez un autre client dès 14h. Paye ta pause déjeuner dans le cul !
Et bien évidemment, l'entreprise te fournit gracieusement un véhicule professionnel de location pour lequel elle t'autorise un usage personnel à condition de payer l'essence et de la rendre en parfait état. Ce qu'elle oublie de te dire, c'est qu'elle a souscrit un contrat de location à 30.000 km par an, que tout dépassement te sera répercuté et facturé personnellement à toi une fortune au km (cf. contrat avec la compagnie de location), et que les déplacements professionnels qu'elle t'impose pour te rendre chez tes différents clients font que tu te tape 4000 à 5000 km par mois.
Ah, j'oubliais… Le temps perdu à trouver une place pour te garer à chaque fois que tu te rends chez une entreprise cliente est bien évidemment pris sur ton temps personnel (comme les déplacements), et la SSII ne rembourse que 7,5€ max par repas qu'elle te force pourtant à prendre loin de chez toi et forcément dans un restaurant quelconque.
Tout ça, pour un salaire magnifique de l'ordre de 24000 € bruts par an, parce que faut pas déconner, la SSII a beau être parisienne, les bouseux de province n'ont pas besoin des mêmes salaires que les parisiens (dit texto par le patron à l'embauche), à passer 2 nuits par semaine à l'hôtel à l'autre bout de la France, et à travailler seulement 1 jour sur 5 à moins de 100km de chez toi.
Et je le répète, temps de trajets pour aller chez les clients ou rentrer chez toi déduits de ton temps personnel et non rémunérés, et bien évidemment heures supplémentaires éventuelles non rémunérées puisque non demandées.
ou la location de bureaux
Bureaux où seul le personnel permanent de la SSII vit. T'en as d'autres ? Sans la SSII, nul besoin de financer ces charges.
et le chauffage
Idem, l'employé n'étant pas dans les locaux de la SSII, il n'en profite pas. De plus, il s'agit là d'une obligation légale. Si la température dans les bureaux n'est pas propice à effectuer un travail de manière confortable, tu es en droit de refuser d'aller travailler.
Et finalement, c'est la SSII qui paye les taxes sur le travail.
Grâce à l'argent surfacturé à l'entreprise cliente et prélevé sur le salaire plus important que tu aurais du normalement toucher si les SSII n'existaient pas.
Si tu veux te passer de SSII, libre à toi. (C'est ce que je fais). Trouver des clients n'est pas tellement difficile tout compte fait. Mais bon, c'est tout de même plus risqué. C'est à toi de voire.
C'est ce que je fais aussi, mais comme dit plus haut, elles ont phagocyté le marché du travail, la plupart des offres redirigent vers des SSII. Reste quasiment plus que le bouche-à-oreille. Ça ne m'empêche pas de dénoncer ces parasites qui sont parvenues à précariser l'emploi et sinistrer tout un secteur pourtant prometteur, et qui sont les seules à tirer leurs billes du jeu.
De plus, l'activité des SSII est illégale, et ce fait a été dénoncé de longue date sans que cela ne fasse broncher un seul politicard. Je te laisse retrouver dans ce fil le commentaire qui pointe l'illégalité.
Heu… Le cerveau de ce point de vue là est très déficient.
Il y a un gouffre entre tout ce que le cerveau perçoit via l'œil et ce dont on a conscience. >Une simple exposition à un logo suffit à modifier la perception que l'on a d'une marque, même si nous n'avons pas eu conscience d'y avoir été exposé.
J'imagine bien que cela jouer un rôle subliminal, mais je m'interroge tout de même. Car à moins de ne pas être un cas commun, j'arrive à faire abstraction de pas mal de choses.
Par exemple, pour m'endormir, je fais le vide complet dans ma tête en ne pensant plus à rien, et je m'endors ainsi en une dizaine de secondes (j'en ai connu pas mal qui étaient jalouses). De même, j'arrive à faire abstraction du bordel autour, comme par exemple deux connards de chats qui miaulent en sautant partout dans la chambre pour rejoindre une chatte en chaleur dehors. Ils pourront faire le bronx qu'ils veulent, ils ne m'empêcheront pas de m'endormir, ni ne me réveilleront de la nuit (étrangement, les jalouses n'y arrivaient pas, elles).
Évidemment, pour les panneaux publicitaires en ville, cela fait des années que je fais une abstraction, et à moins de le vouloir et donc me forcer à les regarder, je ne peux pas leur porter une quelconque attention puisque je ne les vois même pas. Après, à savoir s'ils agissent sur mon inconscient, je n'en sais rien, mais vu le peu de produits de marque que je consomme, et mes critères de sélection, j'en doute.
De ce que j'ai discuté, depuis le licenciement amiable, c'est moins le cas. Parce qu'enfin on pense au salarié et ses droits au chômage!
En fait, même avec un licenciement avec faute, on a droit au chômage. Ce qui change en fonction de la gravité de la faute, ce sont les indemnités de licenciement, préavis et congés éventuels.
Une autre raison des licenciements pour faute, c'est de pouvoir réembaucher quelqu'un derrière dans la foulée, ce qui n'est pas toujours possible autrement. Je me souviens d'une boîte qui avait viré pour faute un CNE au bout d'un an juste pour pouvoir le remplacer par un autre CNE, sans quoi elle n'aurait pas pu reprendre un employé sous ce type de contrat (pourri et heureusement disparu depuis).
Je suis d'accord à partir du moment où la perte de « sécurité » (précarisation) entraînée par cette fin de contrat est justement rémunérée.
Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises cherchent à se débarrasser des employés en leur collant des fautes sur le dos. De leurs côté des employés (souvent mauvais) vont derrière traîner leur ancienne boîte aux Prud'hommes pour des raisons fallacieuses. Ces deux comportements – lorsqu'ils sont injustifiés – sont aussi pourris l'un que l'autre.
Que l'on assouplisse les règles de fin de contrat en rémunérant cette souplesse à l'employé serait largement bénéfique en effet. Cela ne retire rien au fait que je suis complètement opposé aux SSII qui depuis le début sont dans une illégalité tolérée abjecte.
Donc je suis pour un marché sans SSII, avec des CDI assouplis et plus rémunérateurs en cas de rupture.
Non, un indéterminé encadré par des règles de bonne conduite me convient parfaitement. Que le contrat soit sécurisant, et que s'il doit prendre fin, que cela se passe dans le respect de l'être humain qu'est l'employé.
Posté par Anonyme .
En réponse au journal Le CDI doit disparaître.
Évalué à 2.
Dernière modification le 04 janvier 2013 à 23:37.
Ben si, tu l'as démontré juste avant. que ça te plaise où non, c'est un service.
Et quel est donc ce service ? La précarisation d'un emploi qui sans la SSII existerait quand même, mais non précarisé.
« Tu connais la techno [machin] ? – Non, mais je dois pouvoir m'informer dessus avec quelques bouquins. – Ok, la semaine prochaine je te place en tant qu'expert [machin] chez un client ! – … »
L'emploi n'est pas créé du tout car ça craint trop. Gain = un emploi en moins. Super les gars, vous êtes forts!
Parce que avant que les SSII n'investissent le marché, les emplois n'existaient pas peut-être ?
Posté par Anonyme .
En réponse au journal Le CDI doit disparaître.
Évalué à 0.
Dernière modification le 04 janvier 2013 à 23:25.
Raisonnement :
Plutôt que de rémunérer un employé en interne à un salaire S, et à éventuellement devoir assumer les coûts d'un licenciement L, une entreprise préfère passer par une entreprise tierce, qui lui facture l'employé S' = n⋅S+L, avec n>>1 (pour ne pas dire très supérieur à 1), tandis que l'employé est rémunéré S" = S-p, avec p la quote-part restante des coûts de fonctionnement de l'entreprise tierce qui embauche l'employé en son nom.
Dans tous les cas, S" < S < S', et donc bien que revenant plus cher à l'entreprise cliente, l'employé est moins bien rémunéré.
La SSII justifie son prélèvement p+(n−1)⋅S+L au motif qu'elle rendrait service à l'entreprise cliente en lui offrant la flexibilité, et à l'employé, en lui trouvant des contrats de mission et en assurant la flexi-sécurité.
Sauf que voilà, en réalité la SSII n'apporte strictement rien, elle s'est insérée dans la relation contractuelle, l'a précarisée et en prélève une somme non négligeable pour pouvoir fonctionner. La flexisécurité qu'elle apporterait à l'employé n'est que la conséquence nécessaire à la précarisation apportée par la flexibilité qu'elle offre à l'entreprise cliente.
Si l'on retire la SSII du jeu, le coût de l'emploi diminue des frais de fonctionnement de la SSI, et l'emploi n'est plus précarisé.
Ben non, d'où les bidouilles.
Il faudrait que le CDI redevienne ce qu'il dit : indéterminé, et non pas infini, c'est bien la critique!
Les protections autour du CDI sont la contrepartie de son terme indéterminé justement. Sans elles, les entreprises n'auraient alors plus qu'à remplacer les employés régulièrement par de la main d'œuvre plus jeune, mieux formée aux nouveautés car sortant d'école, et moins revendicatrice. Ce qu'elles font déjà, à moindre échelle grâce à ces protections.
Posté par Anonyme .
En réponse au journal Le CDI doit disparaître.
Évalué à 2.
Dernière modification le 04 janvier 2013 à 22:52.
C'est sûr que l'exploitation de la chose nécessite une certaine forme de perversité. Les différents cas que j'ai pu constaté :
Bon employé en CDD 1 mois renouvelé, la boîte souhaite donc l'employer et lui propose un CDI. C'est du gagnant-gagnant pour la boîte. Soit il accepte, et elle a donc son employé (et pas de prime de précarité), soit il refuse, et il perd sa prime de précarité.
Mauvais employé en CDD 1 mois renouvelé (ou pas), la boîte veut payer le moins possible pour lui, elle lui propose un CDI, période d'essai de 3 mois (dont il faut déduire les 1 ou 2 mois de CDD). C'est du gagnant-gagnant pour la boîte. Soit il refuse et perd sa prime de précarité, soit il accepte, et la boîte le vire peu après pendant la période d'essai du CDI, sans prime de précarité puisque CDI.
Et pour l'anecdote, très bon employé en CDD qui ne veut pas du CDI que la boîte entend lui proposer comme à d'autres, et qui négocie avec elle pour ne pas que cela lui soit proposé, afin de toucher la prime de précarité. Et la boîte accepte pour récompenser son bon travail.
Évidemment, ça ne veut pas dire que toutes les boîtes qui emploient des CDD et proposent des CDI le font dans cette optique, ni que c'est un cas très répandu.
Le fait est que cela montre bien la précarité de ces contrats, et souligne le fait que le coût de la flexibilité est supporté essentiellement par les employés, puisque ça revient moins cher de payer un intermédiaire + employé que de payer un employé + prime de licenciement si besoin était.
Car je rappelle qu'un CDI, c'est un contrat à durée indéterminée, et non pas infinie, c'est à dire qu'il peut prendre fin au bon vouloir de l'employeur. Contrairement au CDD qui oblige l'employeur à s'engager sur des dates de manière ferme et à en rémunérer l'intégralité.
La par contre, je ne suis pas d'accord : ça m'est arrivé, et à d'autres de mon entourage, d'avoir des offres de CDI suite à des petits contrats. Pas toujours acceptés par le salarié! Le truc c'est qu'un CDI, ben oui, ça ne se demande pas lors de l'entretien pour un CDD… Qui est un CDD, il faut que l'employeur ai envie aussi d'offrir ce CDI!
La raison pour laquelle certains employeurs proposent un CDI à la fin du CDD, c'est pour s'épargner le versement de la prime de précarité liée au contrat. En effet, si un employé en CDD se voit proposer un CDI et qu'il le refuse, il perd la prime de précarité puisque se voyant offert un CDI, il ne se trouve plus en situation de précarité d'emploi.
La SSII existe parce que les clients finaux ne veulent pas embaucher d'interne. Il y a plusieurs raisons à cela. Ils ne veulent pas s'encombrer de spécialiste dont ils ne seront pas quoi faire une fois le projet fini. Ils ne veulent pas embaucher un CDI pour absorber un arrêt, une surcharge.
Une amie expert comptable m'expliquait que c'était pour des raisons essentiellement comptables, tout comme pour le recours à l'intérim même en longue durée, car malgré le surcoût non négligeable de la main d'œuvre, cela faisait paraître le bilan bien meilleur d'une part, et que d'autre part cela permettait de s'épargner toute la gestion d'un contrat en interne (législation du travail, charges diverses, nombre d'employés, etc.) et ce jusqu'à la « fin de mission » du jour au lendemain.
Oh, un commercial qui se propose de travailler pour moi gratos! Vient la, je t'aime, les autres (les "parasites") font payer.
Je ne vois pas en quoi le fait de retirer l'intermédiaire – qui s'apparente à une société d'intérim – va empêcher un employé d'être rémunéré pour son travail. Ça se passait très bien avant les SSII, et ça se passe très bien dans d'autres secteurs où il n'y a pas d'équivalent aux SSII.
Les SSII ne sont pas indispensables, elles n'apportent d'ailleurs rien que de la flexibilité pour les entreprises clients, et de la flexi-précarité pour les employés. Le bilan de leur présence est forcément négatif pour les employés, puisque les SSII ingurgitent forcément de l'argent issu du travail des employés pour vivre, et que les entreprises-clientes qui payent plus cher y trouvent leur compte, elles (sur leur bilan financier). Reste donc l'employé, qui sans les SSII aurait une situation globalement plus stable, et bien mieux rémunérée.
[^] # Re: Petit coup de gueule/provocation…
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 2.
Donc le but pour éviter ça c’est de permettre des licenciement sans justification ? Sérieusement, arrêtez la mauvaise foi.
# (+)
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le logiciel qui prédit les délits. Évalué à 3. Dernière modification le 06 janvier 2013 à 11:58.
Ce qui ne manquera pas d'arriver – si ce n'est pas déjà fait – c'est qu'ils couplent cette technologie à celle de contre-artillerie (dont le Phalanx), basée sur une détection radar ou sonique⁽*⁾ qui procède par triangulation pour repérer un coup de feu ou un tir de mortier⁽**⁾ (potentiellement choquant) et en calculer précisément le point d'origine, la trajectoire et la vitesse, pour répliquer quasi-instantanément et abattre la cible automatiquement.
⁽*⁾ Technologie militaire qui équipe déjà de nombreuses voitures de polices et aussi des hélicoptères aux États-Unis pour repérer précisément la position de coups de feu.
⁽**⁾ Il faut 2 à 3 tirs de mortier pour trianguler précisément l'origine du tir, le tir suivant n'ayant généralement pas le temps d'être effectué.
[^] # Re: Le CDI n'est pas en cause
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 0.
Il faut que tu commences à balayer devant ta porte. Sérieusement, tu parlais d’un cas général ? Je vos plein de « je » dans ta première phrase.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 2.
Zenitram faisait la même réflexion dans un autre commentaire : « on permet de licencier plus facilement = pas de SSII ». Sauf que du coup, qu’est-ce qui a changer dans votre système ? Strictement rien.
Regardez bien, vous avez juste remplacé les SSII par des embauches en CDD. La précarité reste la même : tu ne sais pas ce que tu ferra à l’échéance du contrat.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 1.
Rappelle-moi déjà quel a été le sort des programmeurs Cobol ou Fortran dans la plupart des banques et compagnies d'assurances ?
Certes, beaucoup ont eu de gros problèmes des années après pour adapter leurs logiciels au passage de l'an 2000, de l'€ et autres…
[^] # Re: Oups…
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 2.
Tu comprends l’importance d’utiliser de vrais arguments et d’expliquer concrètement ce dont tu parles (presque tout tes commentaires sur ce journal ne font que 1 ou 2 lignes) ?
[^] # Re: Le CDI n'est pas en cause
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 4.
C’est pas toi qui dit que le mec au RSA il peut épargner s’il en a la volonté ?
Pourquoi ce qui est vrai pour quelqu’un qui gagne 475 € ne pourrait pas être vrai pour une entreprise qui en gagne plusieurs millier.
[^] # Re: Jusqu'à quel âge ?
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 1.
Je me demande si tu vas continuer à balancer des phrases comme ça encore longtemps où si tu vas te mettre à citer des sources et à donner des arguments.
[^] # Re: Et le spam, faudrait pas qu'il soit filtre par defaut non plus ?
Posté par Anonyme . En réponse au journal Free 1 - Google 0 - Neutralité du Net -> -∞. Évalué à 4.
Ouvre un mail et regarde les entêtes :
C’est aussi de la « modification de la correspondance de la part des operateurs » selon toi ?
[^] # Re: vive le CDD !
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 1.
C’est pas parce que tu ne veux pas profiter de tes droits que tu dois empêcher les autres de le faire.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 8. Dernière modification le 05 janvier 2013 à 13:20.
Avant, il y avait les petites annonces, et surtout le bouche-à-oreille (80% des emplois pourvus). Désormais, quasiment toutes les petites annonces renvoient à des SSII. Elles ont phagocyté le marché de l'emploi à leur unique bénéfice.
Faux, elle fournit le poste de travail, outil indispensable à son activité, comme n'importe quelle entreprise le ferait. Tu signes une charte d'utilisation, tu dois rendre l'ordinateur quand tu quittes l'entreprise, et le rendre en parfait état avec tout ce qui a été fourni avec. L'ordinateur n'est pas à toi. Idem pour le téléphone portable et le véhicule professionnel.
Wow, alors non seulement, c'est la moindre des choses, faut pas déconner, mais en plus, je ne compte plus le nombre de boîtes qui m'ont enflé sur les frais professionnels. C'est un sport !
Maintenant, on va parler de la mode de ces SSII qui s'adonnent au « temps partagé », où l'employé se retrouve avec plusieurs entreprises clientes en même temps, passant une journée chez l'une, une demi-journée chez une autre, 2h encore chez une autre, 2 jours chez encore une autre, etc. sur la semaine. Tout ça bien évidemment réparti dans une zone géographique plus ou moins vaste qui peut facilement s'étendre sur le quart voire la moitié de la France.
Étant « employé » par l'entreprise cliente, l'heure d'embauche se fait donc à l'arrivée chez cette entreprise cliente, quand bien même elle serait à 300 bornes. Le temps de trajet domicile-lieu d'embauche ne fait pas partie du temps de travail ! Et si le lendemain, l'autre entreprise est à l'autre bout de la France, ben prends sur ton temps personnel pour y être à l'heure d'embauche ! Pire, faire une demi-journée un matin à 200 bornes, et devoir se taper des heures à 80~100 bornes de là chez un autre client dès 14h. Paye ta pause déjeuner dans le cul !
Et bien évidemment, l'entreprise te fournit gracieusement un véhicule professionnel de location pour lequel elle t'autorise un usage personnel à condition de payer l'essence et de la rendre en parfait état. Ce qu'elle oublie de te dire, c'est qu'elle a souscrit un contrat de location à 30.000 km par an, que tout dépassement te sera répercuté et facturé personnellement à toi une fortune au km (cf. contrat avec la compagnie de location), et que les déplacements professionnels qu'elle t'impose pour te rendre chez tes différents clients font que tu te tape 4000 à 5000 km par mois.
Ah, j'oubliais… Le temps perdu à trouver une place pour te garer à chaque fois que tu te rends chez une entreprise cliente est bien évidemment pris sur ton temps personnel (comme les déplacements), et la SSII ne rembourse que 7,5€ max par repas qu'elle te force pourtant à prendre loin de chez toi et forcément dans un restaurant quelconque.
Tout ça, pour un salaire magnifique de l'ordre de 24000 € bruts par an, parce que faut pas déconner, la SSII a beau être parisienne, les bouseux de province n'ont pas besoin des mêmes salaires que les parisiens (dit texto par le patron à l'embauche), à passer 2 nuits par semaine à l'hôtel à l'autre bout de la France, et à travailler seulement 1 jour sur 5 à moins de 100km de chez toi.
Et je le répète, temps de trajets pour aller chez les clients ou rentrer chez toi déduits de ton temps personnel et non rémunérés, et bien évidemment heures supplémentaires éventuelles non rémunérées puisque non demandées.
Bureaux où seul le personnel permanent de la SSII vit. T'en as d'autres ? Sans la SSII, nul besoin de financer ces charges.
Idem, l'employé n'étant pas dans les locaux de la SSII, il n'en profite pas. De plus, il s'agit là d'une obligation légale. Si la température dans les bureaux n'est pas propice à effectuer un travail de manière confortable, tu es en droit de refuser d'aller travailler.
Grâce à l'argent surfacturé à l'entreprise cliente et prélevé sur le salaire plus important que tu aurais du normalement toucher si les SSII n'existaient pas.
C'est ce que je fais aussi, mais comme dit plus haut, elles ont phagocyté le marché du travail, la plupart des offres redirigent vers des SSII. Reste quasiment plus que le bouche-à-oreille. Ça ne m'empêche pas de dénoncer ces parasites qui sont parvenues à précariser l'emploi et sinistrer tout un secteur pourtant prometteur, et qui sont les seules à tirer leurs billes du jeu.
De plus, l'activité des SSII est illégale, et ce fait a été dénoncé de longue date sans que cela ne fasse broncher un seul politicard. Je te laisse retrouver dans ce fil le commentaire qui pointe l'illégalité.
# Transition NCP → TCP/IP
Posté par Anonyme . En réponse au journal 30 de TCP/IP (pour le meilleur ou pour le pire ?). Évalué à 5.
Bortzmeyer a écrit une petite rétrospective de cette transition.
[^] # Re: Sources
Posté par Anonyme . En réponse au journal Free 1 - Google 0 - Neutralité du Net -> -∞. Évalué à 2. Dernière modification le 05 janvier 2013 à 01:10.
J'imagine bien que cela jouer un rôle subliminal, mais je m'interroge tout de même. Car à moins de ne pas être un cas commun, j'arrive à faire abstraction de pas mal de choses.
Par exemple, pour m'endormir, je fais le vide complet dans ma tête en ne pensant plus à rien, et je m'endors ainsi en une dizaine de secondes (j'en ai connu pas mal qui étaient jalouses). De même, j'arrive à faire abstraction du bordel autour, comme par exemple deux connards de chats qui miaulent en sautant partout dans la chambre pour rejoindre une chatte en chaleur dehors. Ils pourront faire le bronx qu'ils veulent, ils ne m'empêcheront pas de m'endormir, ni ne me réveilleront de la nuit (étrangement, les jalouses n'y arrivaient pas, elles).
Évidemment, pour les panneaux publicitaires en ville, cela fait des années que je fais une abstraction, et à moins de le vouloir et donc me forcer à les regarder, je ne peux pas leur porter une quelconque attention puisque je ne les vois même pas. Après, à savoir s'ils agissent sur mon inconscient, je n'en sais rien, mais vu le peu de produits de marque que je consomme, et mes critères de sélection, j'en doute.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 1.
En fait, même avec un licenciement avec faute, on a droit au chômage. Ce qui change en fonction de la gravité de la faute, ce sont les indemnités de licenciement, préavis et congés éventuels.
Une autre raison des licenciements pour faute, c'est de pouvoir réembaucher quelqu'un derrière dans la foulée, ce qui n'est pas toujours possible autrement. Je me souviens d'une boîte qui avait viré pour faute un CNE au bout d'un an juste pour pouvoir le remplacer par un autre CNE, sans quoi elle n'aurait pas pu reprendre un employé sous ce type de contrat (pourri et heureusement disparu depuis).
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 2.
Je suis d'accord à partir du moment où la perte de « sécurité » (précarisation) entraînée par cette fin de contrat est justement rémunérée.
Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises cherchent à se débarrasser des employés en leur collant des fautes sur le dos. De leurs côté des employés (souvent mauvais) vont derrière traîner leur ancienne boîte aux Prud'hommes pour des raisons fallacieuses. Ces deux comportements – lorsqu'ils sont injustifiés – sont aussi pourris l'un que l'autre.
Que l'on assouplisse les règles de fin de contrat en rémunérant cette souplesse à l'employé serait largement bénéfique en effet. Cela ne retire rien au fait que je suis complètement opposé aux SSII qui depuis le début sont dans une illégalité tolérée abjecte.
Donc je suis pour un marché sans SSII, avec des CDI assouplis et plus rémunérateurs en cas de rupture.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 4.
Non, un indéterminé encadré par des règles de bonne conduite me convient parfaitement. Que le contrat soit sécurisant, et que s'il doit prendre fin, que cela se passe dans le respect de l'être humain qu'est l'employé.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 2. Dernière modification le 04 janvier 2013 à 23:37.
Et quel est donc ce service ? La précarisation d'un emploi qui sans la SSII existerait quand même, mais non précarisé.
« Tu connais la techno [machin] ?
– Non, mais je dois pouvoir m'informer dessus avec quelques bouquins.
– Ok, la semaine prochaine je te place en tant qu'expert [machin] chez un client !
– … »
Parce que avant que les SSII n'investissent le marché, les emplois n'existaient pas peut-être ?
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 0. Dernière modification le 04 janvier 2013 à 23:25.
Raisonnement :
Plutôt que de rémunérer un employé en interne à un salaire S, et à éventuellement devoir assumer les coûts d'un licenciement L, une entreprise préfère passer par une entreprise tierce, qui lui facture l'employé S' = n⋅S+L, avec n>>1 (pour ne pas dire très supérieur à 1), tandis que l'employé est rémunéré S" = S-p, avec p la quote-part restante des coûts de fonctionnement de l'entreprise tierce qui embauche l'employé en son nom.
Dans tous les cas, S" < S < S', et donc bien que revenant plus cher à l'entreprise cliente, l'employé est moins bien rémunéré.
La SSII justifie son prélèvement p+(n−1)⋅S+L au motif qu'elle rendrait service à l'entreprise cliente en lui offrant la flexibilité, et à l'employé, en lui trouvant des contrats de mission et en assurant la flexi-sécurité.
Sauf que voilà, en réalité la SSII n'apporte strictement rien, elle s'est insérée dans la relation contractuelle, l'a précarisée et en prélève une somme non négligeable pour pouvoir fonctionner. La flexisécurité qu'elle apporterait à l'employé n'est que la conséquence nécessaire à la précarisation apportée par la flexibilité qu'elle offre à l'entreprise cliente.
Si l'on retire la SSII du jeu, le coût de l'emploi diminue des frais de fonctionnement de la SSI, et l'emploi n'est plus précarisé.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 4.
Les protections autour du CDI sont la contrepartie de son terme indéterminé justement. Sans elles, les entreprises n'auraient alors plus qu'à remplacer les employés régulièrement par de la main d'œuvre plus jeune, mieux formée aux nouveautés car sortant d'école, et moins revendicatrice. Ce qu'elles font déjà, à moindre échelle grâce à ces protections.
[^] # Re: vive le CDD !
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 2. Dernière modification le 04 janvier 2013 à 22:52.
C'est sûr que l'exploitation de la chose nécessite une certaine forme de perversité. Les différents cas que j'ai pu constaté :
Évidemment, ça ne veut pas dire que toutes les boîtes qui emploient des CDD et proposent des CDI le font dans cette optique, ni que c'est un cas très répandu.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 1.
J'en suis persuadé.
Le fait est que cela montre bien la précarité de ces contrats, et souligne le fait que le coût de la flexibilité est supporté essentiellement par les employés, puisque ça revient moins cher de payer un intermédiaire + employé que de payer un employé + prime de licenciement si besoin était.
Car je rappelle qu'un CDI, c'est un contrat à durée indéterminée, et non pas infinie, c'est à dire qu'il peut prendre fin au bon vouloir de l'employeur. Contrairement au CDD qui oblige l'employeur à s'engager sur des dates de manière ferme et à en rémunérer l'intégralité.
[^] # Re: vive le CDD !
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 3.
La raison pour laquelle certains employeurs proposent un CDI à la fin du CDD, c'est pour s'épargner le versement de la prime de précarité liée au contrat. En effet, si un employé en CDD se voit proposer un CDI et qu'il le refuse, il perd la prime de précarité puisque se voyant offert un CDI, il ne se trouve plus en situation de précarité d'emploi.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 2.
Une amie expert comptable m'expliquait que c'était pour des raisons essentiellement comptables, tout comme pour le recours à l'intérim même en longue durée, car malgré le surcoût non négligeable de la main d'œuvre, cela faisait paraître le bilan bien meilleur d'une part, et que d'autre part cela permettait de s'épargner toute la gestion d'un contrat en interne (législation du travail, charges diverses, nombre d'employés, etc.) et ce jusqu'à la « fin de mission » du jour au lendemain.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 5.
Je ne vois pas en quoi le fait de retirer l'intermédiaire – qui s'apparente à une société d'intérim – va empêcher un employé d'être rémunéré pour son travail. Ça se passait très bien avant les SSII, et ça se passe très bien dans d'autres secteurs où il n'y a pas d'équivalent aux SSII.
Les SSII ne sont pas indispensables, elles n'apportent d'ailleurs rien que de la flexibilité pour les entreprises clients, et de la flexi-précarité pour les employés. Le bilan de leur présence est forcément négatif pour les employés, puisque les SSII ingurgitent forcément de l'argent issu du travail des employés pour vivre, et que les entreprises-clientes qui payent plus cher y trouvent leur compte, elles (sur leur bilan financier). Reste donc l'employé, qui sans les SSII aurait une situation globalement plus stable, et bien mieux rémunérée.
[^] # Re: Sources
Posté par Anonyme . En réponse au journal Free 1 - Google 0 - Neutralité du Net -> -∞. Évalué à 2.
Ça existe déjà, ça s'appelle le cerveau. :)
Ce dernier a une formidable capacité d'abstraction, ce qui permet par exemple de ne pas voir en permanence les myodésopsies.