j'avais un souci avec le drivers ieee1394 pour la reconnaissance de disque pour une version de linux
2.4.24 mais qui fonctionnais très bien avec la version ieee1394 du 2.4.18. Je compilais donc le 2.4.24 avec le drivers du 2.4.18, je remplaçais juste le répertoire du drivers. Cela fonctionnais à la perfection.
Solution 0: mettre en blacklist le module USB dans le fichier /etc/modprobe.d/blacklist.conf
Solution 1 :
compiler le noyau 2.6.37 avec le drivers FTDI 2.6.32 si le probleme proviens du drivers du 2.6.37. un petit diff avant pour contrôler si il y a une evolution.
rien n’empêche ce mauvais contact sur 80% de ses cartes surtout si il y en a quelques unes de bonnes. Branché le disque sur un vulgaire PC, le défaut réapparaît quand même ?
t as essayé de tapoter sur le processeur avec le dos d'un tounevis ? faiblement et de plus en plus fort, mais sans casser la carte :). ou de changer de carte si tu en as d'autre ? ca ressemble a un faux contact voir une soudure seche.
Ceux qui considèrent que c'est la résistance à la rupture de CDI qui génèrent de la précarité pour tous, en décourageant les patrons à embaucher.
Ceux qui considèrent que c'est la situation de l'emploi précaire actuelle réclamée par les patrons et le monde de la finance qui fait que les gens s'accrochent à leur CDI et refusent d'être licenciés pour échapper à la précarité.
Dans les deux cas, c'est le serpent qui se mord la queue, et jusqu'à présent, la précarisation de l'emploi telle que réclamée par l'OCDE, le MEDEF et la finance ne s'est fait qu'à l'unique bénéfice du monde de la finance et au détriment des salariés.
On persiste dans cette voie pour trancher ce nœud gordien, ou on décide d'y aller par un autre chemin moins impraticable ?
Posté par Anonyme .
En réponse au journal Le CDI doit disparaître.
Évalué à 2.
Dernière modification le 07 janvier 2013 à 14:18.
On y arrive enfin, salauds de patrons, théorie du complot, injustice, copinage et pression sociale.
Les méchants patrons qui acceptent de gagner moins d'argent pour pouvoir broyer encore plus de l'employé.
Au risque de briser ton élan révolutionnaire camarade, ce n'est pas du tout ce qui se passe.
Sauf que les boites (comprendre les actionnaires) ne veulent pas embaucher. Et du coup on ne prend pas des employés, on se fait asister par des prestataires dans le cadre d'une mission. Et en cas de soucis/crise/évolution des besoins etc. on fout tous les prestas à la porte et on repart sur autre chose. Autre chose que l'on peut faire avec les prestas : négocier le cout à la baisse.
Tu confirmes exactement ce que j'en ai dit : cette précarisation est volontaire, et sert les intérêts de certains. Le coup de demander à des employés internes de passer indépendants, je l'ai vécu aussi, c'était tout bénéf pour l'entreprise, faisant croire au salarié que ça allait être le nirvana pour lui, qu'il allait être son propre patron surpayé… Bref…
Bref et contrairement à ce que tu as l'air de penser au final le prestataire coute moins cher que l'employé. Il coute beaucoup plus cher quand tout va bien (mais on s'en fout puisque tout va bien) et il coute nettement moins cher (jusqu'à 0) quand ca tourne mal.
Ce qui était déjà le cas avant, quand il était en CDI. Quand ça allait mal, on procédait à des licenciements, et les gens trouvaient un travail ailleurs. Et comme cette main d'œuvre revenait moins cher, ben il y avait bien moins de raisons pour que tout aille mal.
Depuis que tout cela a été précarisé, externalisé, délocalisé, les entreprises se brident elle-même (main d'œuvre externe plus onéreuse, moins efficace, moins intéressée), voire se tuent à petit feu, et ne vont même pas mieux. Il va falloir combien de temps pour que le système admette que cette dérive favorisant la précarité est un désastre ? On peut logiquement supposer qu'elle va perdurer jusqu'à ce que les dinosaures de la finance y perdent des plumes comparativement à avant, sauf si d'ici-là, des politiques courageux et non soumis changent enfin les choses.
Posté par Anonyme .
En réponse au journal Le CDI doit disparaître.
Évalué à 4.
Dernière modification le 07 janvier 2013 à 14:05.
Justement.
Auparavant, les entreprises embauchaient directement, en CDI si le besoin le justifiait, en CDD si c'était ponctuel. Et puis lorsque la situation l'exigeait, elles licenciaient. La main d'œuvre était qualifiée, formée aux besoins de l'entreprise, et profitait de ses bons résultats.
Aujourd'hui, elles exploitent de la main d'œuvre mise à disposition à prix d'or par les SSII, main d'œuvre pas forcément très qualifiée (le coup de mettre quelqu'un en expert alors qu'une semaine avant il n'a aucune connaissance particulière d'un sujet pointu), peu formée aux besoins, et qui n'est pas intéressée aux bons résultats de l'entreprise.
Alors certes, elle peut s'en débarrasser du jour au lendemain si ça lui chante ou si la situation le lui impose, mais où est la logique à hypothéquer son avenir en obérant sa productivité en surtaxant une main d'œuvre moins en adéquation avec les besoins et moins intéressée aux résultats ? En gros, la logique est de se foutre assurément en l'air à petit feu pour ne pas risquer de se foutre peut-être en l'air d'un coup au cas où les choses tourneraient mal ? Pourquoi ne pas considérer qu'elles vont majoritairement bien se passer, comme auparavant ?
Et puis, n'est-ce pas justement depuis que les entreprises ont décidé de précariser toujours plus l'emploi qu'il est devenu aussi difficile de mettre un terme à un CDI sans avoir à menacer, faire pression ou passer par les Prud'hommes, les salariés craignant la précarité et cherchant naturellement à l'éviter ?
Je me souviens personnellement d'il y a 15~20 ans, et bien que la situation soit déjà plus mauvaise qu'il y a 30 ou 40 ans, on trouvait encore facilement du travail et on ne faisait pas tout un flan d'une rupture de contrat parce que la facilité qu'on avait à retrouver un emploi faisait qu'on ne craignait pas une précarité bien moins existante à l'époque. Les entreprises payaient mieux, on ne faisait bien moins pression sur les salariés, on demandait moins de rendement, et on ne ne produisait pas moins pour autant.
L'engrenage de la précarité n'a-t-il justement pas été mis en route par ces entreprises, ces patrons et ces politiques, qui ont voulu soumettre la main d'œuvre à tout prix, en réduire le coût, la mettre en concurrence quitte à en faire venir toujours plus, de sorte à forcer le taux de chômage pour qu'il réponde au NAIRU édicté par l'OCDE à l'unique détriment des salariés ?
Ne serait-il pas temps d'arrêter cette course à la précarisation injustifiée ? Ce qui n'empêche pas d'assouplir le CDI pour permettre une rupture plus simple et justement rémunérée, mais avant cela, il faut déjà faire en sorte de régler le problème de précarisation, de sorte qu'une rupture de CDI ne conduise pas – comme c'est quasi-systématiquement le cas aujourd'hui – à une précarisation excessive et pour certains insurmontable, et que certains intérêts jugent « utile ».
Je donnais juste quelques explication pour justifier que ce qui est facturé est bien plus que le salaire que reçoi l'employé. (Et j'ai oublié le salaire en inter-contrat)
Il ne faut pas rêver, tout cela est financé par le travail de l'employé de SSII facturé à l'entreprise cliente : son salaire, les frais professionnels, son salaire inter-contrat, les salaires du personnel de la SSII, les frais de fonctionnement de la SSII, les marges de la SSII. Si l'employé ne ramène pas assez d'argent pour financer sa quote-part et plus, il sera remercié rapidement.
Si j'ai bien compris, tu penses que sans les SSII, il serait plus facile pour les indépendants de trouver des clients car ils n'auraient plus la concurrence des SSII. C'est un argument valide. Mais sans SSII, il y aurais peut être aussi plus d'indépendants en compétition aussi.
Pourquoi penser « indépendants » ? Je pense « employés » personnellement. Avant que les SSII ne phagocytent le marché, les grosses entreprises embauchaient du personnel informatique en interne, en passant des offres d'emploi, tout simplement.
Qu'est-ce qui est illégal au juste dans l'activité des SSII ?
Posté par Anonyme .
En réponse au journal Le CDI doit disparaître.
Évalué à 3.
Dernière modification le 07 janvier 2013 à 12:58.
Comment ont dont bien pu faire la plupart des banques et assurances que j'ai pu avoir comme clientes dans les 10~15 dernières années (voire 20 à en croire les collègues que j'ai pu avoir) lorsqu'elles ont transféré leur main d'œuvre interne vers des SSII qui ensuite leur sous-traitaient les mêmes prestations avec le même personnel ?
Ces employés transférés, ils ont bien été embauchés à l'origine par l'entreprise elle-même sans recours à une SSII, non ? Et quels sont les intérêts de les virertransférer vers une SSII si c'est pour que ce soit toujours les mêmes personnes qui soit en charge de l'informatique (du moins, jusqu'à ce que par la suite, le contrat avec la SSII soit rompu) et ce pour un coût désormais plus élevé ?
Et puis pourquoi les boîtes feraient appel à du consulting ? Désolé, celles que j'ai connu, il y avait un(e) DRH, et ça faisait partie de son boulot – conjointement avec le directeur informatique – que de recruter du personnel compétent en adéquation avec les besoins de la boîte. Quel est l'intérêt de passer par une société de consulting à qui il va falloir expliquer l'activité de l'entreprise et les besoins en plus de la rémunérer fort cher ? Le DRH et le DI ont une activité tellement lucrative qu'il est plus rentable pour l'entreprise de déléguer leurs tâches à des sociétés externes qui vont facturer le service ?
À moins que… Et si toutes ces manipulations onéreuses faisaient en réalité partie d'un ensemble qui ne vise qu'à diminuer sa charge salariale, faire pression sur les employés, les soustraire aux usages, conventions et avantages propres aux salariés de la boîte – arrachés de longues luttes –, tout en faisant du copinage en passant par les sociétés de potes et en procédant à des petits arrangements comptables, de manière à (sur)facturer inutilement certains services histoire d'influer sur le bénéfice imposable ou autre, tout en payant au final moins cher des employés davantage soumis ? Ça et/ou autre chose, évidemment.
Non, les SSII sont un produit du système politique néolibéral qui les tolère.
D'ailleurs, vous ne proposez pas de virer les SSII, vous proposez de les remplacer par quelque chose d'identique avec un nom différent mais inscrit dans le marbre de la loi.
Est-ce qu'il existe un seul cas de missile intercepté par ce genre de système ?
Un missile antinavire j'en doute fort, c'est le genre d'engin qui depuis très longtemps maintenant sont capables de passer outre une défense aussi primaire.
Sinon, pour les autres missiles il y a de grandes chances que cela ait une certaine efficacité. Des systèmes de protection type Trophy qui ont un fonctionnement similaire (détection, ciblage, calcul et destruction) protègent activement contre les diverses menaces dont les missiles et roquettes antichars.
Pour l'antipersonnel, la France (veut) utilise(r) des tourelles 30 mm piloté, je crois que c'est ce qui équipe les navires de commandement (Mistral) (pour remplacer les 12.7 mm manuel).
Mon inquiétude à la base concernait surtout le fait que tout est là pour produire des bots autonomes d'interdiction de périmètre (comme dans Alien :P). Ce qui veut dire qu'un jour peut-être pas si lointain, à la place des rangées de barbelés autour du parlement européen, on verrait ce genre d'engins sans aucun sentiment qui assureraient qu'aucune personne au comportement suspect – ou sans comportement particulier dans le cas d'un régime totalitaire violent confronté à une insurrection – ne pourrait approcher…
Tu prends le cas le pire, et même dans ce cas, que vaut-il mieux, être sûr de se manger le missile ou avoir une probabilité non nulle de le détruire avant, quitte à peut-être se manger quelques débris bien moins destructeurs ? Et puis il reste les cas les plus courants tels que d'avions en approche, de bombes larguées, d'obus divers, de roquettes, de missiles subsoniques ou ne disposant pas de moyen d'opérer des translations de trajectoire, etc.
Après, tu peux faire de la redondance (comme ici par exemple) pour augmenter les chances de destruction, en mettre plusieurs pour gérer plusieurs cibles à la fois, coupler ce système avec d'autres systèmes mieux adaptés à certaines menaces (missiles anti-missiles, missiles anti-aériens,… ), etc. le but étant que le système de protection dans son ensemble soit efficace et fonctionne à plusieurs niveaux.
Mais j'imagine que tu as de solides arguments à faire valoir face à ceux des stratèges de la plupart des armées du monde qui ont trouvé judicieux de faire développer de tels systèmes de protection ? :p
En quoi est-ce contradictoire ? La technologie est terriblement efficace dans ses limites d'exploitation, elle ne couvre cependant pas au mieux tout le spectre des menaces potentielles, notamment en comparaison de solutions plus polyvalentes (mais pas forcément moins cher).
La technologie CIWS a beaucoup évolué depuis ses débuts (il y a eu d'autres incidents, dont des friendly fire), aujourd'hui elle est terriblement efficace, mais souffre encore de défauts/limitations : portée de seulement 4500m max en 20mm, portée efficace réelle de seulement 500m (ce qui la rend inefficace contre des missiles supersoniques), faible probabilité de destruction, débris, monocible, inutilisable contre des missiles à trajectoire erratique, etc.
Cela explique pourquoi la France n'en a pas équipé ses navires et a privilégié la traditionnelle et éprouvée tourelle de 100mm (78 cpm) couplée à un SADRAL ou équivalent, qui en fait un ensemble bien plus polyvalent et efficace. D'ailleurs, l'armée US s'en est rendue compte et est en train de virer les Phalanx pour les remplacer par des RAM (ou les coupler pour les plus gros navires).
N'empêche que du 100mm et des missiles pour de l'antipersonnel ciblé, c'est « un peu » overpowered. Alors qu'un CIWS couplé à une « détection de comportements », c'est la juste dose pour te retirer toute envie d'aller un jour faire la révolution contre un système qui en ferait usage pour défendre les bâtiments de ses institutions…
De quoi on discute en fait ? J’ai toujours pas compris. Vous n’êtes pas foutu d’expliquer quoi que ce soit concrètement, sans balancer des phrases comme si c’était des faits que tout le monde est censé observer.
Vous n’êtes pas meilleurs que nous, ce que vous dites ne devient pas vrai juste parce que vous le dites. Rentrez dans le débat correctement, osez confronter vos arguments aux notre et là on pourra discuter.
Le reste des explications se trouve sur la page, certes un peu éparpillées.
C’est peut-être justement ça le problème. On dirait des théoriciens du complot : pas moyen d’avoir des arguments, juste des choses dispersées à droite et à gauche.
[^] # Re: Comme quoi y'a pas que RMS
Posté par Anonyme . En réponse au journal Linus pas content. Évalué à 0.
Courriels.
« Mél. » c'est comme pour « Tel. », c'est un diminutif (à utiliser sur les cartes de visites ou dans les formulaires par exemple).
# pas vraiment une solution mais
Posté par Anonyme . En réponse au message Règles UDEV. Évalué à 2.
j'avais un souci avec le drivers ieee1394 pour la reconnaissance de disque pour une version de linux
2.4.24 mais qui fonctionnais très bien avec la version ieee1394 du 2.4.18. Je compilais donc le 2.4.24 avec le drivers du 2.4.18, je remplaçais juste le répertoire du drivers. Cela fonctionnais à la perfection.
Solution 0: mettre en blacklist le module USB dans le fichier /etc/modprobe.d/blacklist.conf
Solution 1 :
compiler le noyau 2.6.37 avec le drivers FTDI 2.6.32 si le probleme proviens du drivers du 2.6.37. un petit diff avant pour contrôler si il y a une evolution.
Solution 2 :
prendre un Linux 3.7.1
bon courage
[^] # Re: L'élection est incompatible avec la démocratie
Posté par Anonyme . En réponse au journal Discours de Nasser en 1953.. Évalué à 3.
Depuis quand les Enfants ne sont plus des citoyens ?
[^] # Re: Your system may be unstable
Posté par Anonyme . En réponse au message reboutage brutal du système sans message d'erreur. Évalué à 1.
rien n’empêche ce mauvais contact sur 80% de ses cartes surtout si il y en a quelques unes de bonnes. Branché le disque sur un vulgaire PC, le défaut réapparaît quand même ?
[^] # Re: Your system may be unstable
Posté par Anonyme . En réponse au message reboutage brutal du système sans message d'erreur. Évalué à 1.
t as essayé de tapoter sur le processeur avec le dos d'un tounevis ? faiblement et de plus en plus fort, mais sans casser la carte :). ou de changer de carte si tu en as d'autre ? ca ressemble a un faux contact voir une soudure seche.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 3.
En réalité, il y a deux visions du problèmes :
Ceux qui considèrent que c'est la résistance à la rupture de CDI qui génèrent de la précarité pour tous, en décourageant les patrons à embaucher.
Ceux qui considèrent que c'est la situation de l'emploi précaire actuelle réclamée par les patrons et le monde de la finance qui fait que les gens s'accrochent à leur CDI et refusent d'être licenciés pour échapper à la précarité.
Dans les deux cas, c'est le serpent qui se mord la queue, et jusqu'à présent, la précarisation de l'emploi telle que réclamée par l'OCDE, le MEDEF et la finance ne s'est fait qu'à l'unique bénéfice du monde de la finance et au détriment des salariés.
On persiste dans cette voie pour trancher ce nœud gordien, ou on décide d'y aller par un autre chemin moins impraticable ?
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 2. Dernière modification le 07 janvier 2013 à 14:18.
Au risque de te surprendre, ce n'est pas du tout ma vision des choses, et je n'ai pas hésité à prendre cher pour exprimer mon point de vue à l'égard de la chose.
Tu confirmes exactement ce que j'en ai dit : cette précarisation est volontaire, et sert les intérêts de certains. Le coup de demander à des employés internes de passer indépendants, je l'ai vécu aussi, c'était tout bénéf pour l'entreprise, faisant croire au salarié que ça allait être le nirvana pour lui, qu'il allait être son propre patron surpayé… Bref…
Ce qui était déjà le cas avant, quand il était en CDI. Quand ça allait mal, on procédait à des licenciements, et les gens trouvaient un travail ailleurs. Et comme cette main d'œuvre revenait moins cher, ben il y avait bien moins de raisons pour que tout aille mal.
Depuis que tout cela a été précarisé, externalisé, délocalisé, les entreprises se brident elle-même (main d'œuvre externe plus onéreuse, moins efficace, moins intéressée), voire se tuent à petit feu, et ne vont même pas mieux. Il va falloir combien de temps pour que le système admette que cette dérive favorisant la précarité est un désastre ? On peut logiquement supposer qu'elle va perdurer jusqu'à ce que les dinosaures de la finance y perdent des plumes comparativement à avant, sauf si d'ici-là, des politiques courageux et non soumis changent enfin les choses.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 4. Dernière modification le 07 janvier 2013 à 14:05.
Justement.
Auparavant, les entreprises embauchaient directement, en CDI si le besoin le justifiait, en CDD si c'était ponctuel. Et puis lorsque la situation l'exigeait, elles licenciaient. La main d'œuvre était qualifiée, formée aux besoins de l'entreprise, et profitait de ses bons résultats.
Aujourd'hui, elles exploitent de la main d'œuvre mise à disposition à prix d'or par les SSII, main d'œuvre pas forcément très qualifiée (le coup de mettre quelqu'un en expert alors qu'une semaine avant il n'a aucune connaissance particulière d'un sujet pointu), peu formée aux besoins, et qui n'est pas intéressée aux bons résultats de l'entreprise.
Alors certes, elle peut s'en débarrasser du jour au lendemain si ça lui chante ou si la situation le lui impose, mais où est la logique à hypothéquer son avenir en obérant sa productivité en surtaxant une main d'œuvre moins en adéquation avec les besoins et moins intéressée aux résultats ? En gros, la logique est de se foutre assurément en l'air à petit feu pour ne pas risquer de se foutre peut-être en l'air d'un coup au cas où les choses tourneraient mal ? Pourquoi ne pas considérer qu'elles vont majoritairement bien se passer, comme auparavant ?
Et puis, n'est-ce pas justement depuis que les entreprises ont décidé de précariser toujours plus l'emploi qu'il est devenu aussi difficile de mettre un terme à un CDI sans avoir à menacer, faire pression ou passer par les Prud'hommes, les salariés craignant la précarité et cherchant naturellement à l'éviter ?
Je me souviens personnellement d'il y a 15~20 ans, et bien que la situation soit déjà plus mauvaise qu'il y a 30 ou 40 ans, on trouvait encore facilement du travail et on ne faisait pas tout un flan d'une rupture de contrat parce que la facilité qu'on avait à retrouver un emploi faisait qu'on ne craignait pas une précarité bien moins existante à l'époque. Les entreprises payaient mieux, on ne faisait bien moins pression sur les salariés, on demandait moins de rendement, et on ne ne produisait pas moins pour autant.
L'engrenage de la précarité n'a-t-il justement pas été mis en route par ces entreprises, ces patrons et ces politiques, qui ont voulu soumettre la main d'œuvre à tout prix, en réduire le coût, la mettre en concurrence quitte à en faire venir toujours plus, de sorte à forcer le taux de chômage pour qu'il réponde au NAIRU édicté par l'OCDE à l'unique détriment des salariés ?
Ne serait-il pas temps d'arrêter cette course à la précarisation injustifiée ? Ce qui n'empêche pas d'assouplir le CDI pour permettre une rupture plus simple et justement rémunérée, mais avant cela, il faut déjà faire en sorte de régler le problème de précarisation, de sorte qu'une rupture de CDI ne conduise pas – comme c'est quasi-systématiquement le cas aujourd'hui – à une précarisation excessive et pour certains insurmontable, et que certains intérêts jugent « utile ».
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 3.
Il ne faut pas rêver, tout cela est financé par le travail de l'employé de SSII facturé à l'entreprise cliente : son salaire, les frais professionnels, son salaire inter-contrat, les salaires du personnel de la SSII, les frais de fonctionnement de la SSII, les marges de la SSII. Si l'employé ne ramène pas assez d'argent pour financer sa quote-part et plus, il sera remercié rapidement.
Pourquoi penser « indépendants » ? Je pense « employés » personnellement. Avant que les SSII ne phagocytent le marché, les grosses entreprises embauchaient du personnel informatique en interne, en passant des offres d'emploi, tout simplement.
L'article L8241-1 du code du travail dit : « Toute opération à but lucratif ayant pour objet exclusif le prêt de main-d'oeuvre est interdite. ».
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 3. Dernière modification le 07 janvier 2013 à 12:58.
Comment ont dont bien pu faire la plupart des banques et assurances que j'ai pu avoir comme clientes dans les 10~15 dernières années (voire 20 à en croire les collègues que j'ai pu avoir) lorsqu'elles ont transféré leur main d'œuvre interne vers des SSII qui ensuite leur sous-traitaient les mêmes prestations avec le même personnel ?
Ces employés transférés, ils ont bien été embauchés à l'origine par l'entreprise elle-même sans recours à une SSII, non ? Et quels sont les intérêts de les
virertransférer vers une SSII si c'est pour que ce soit toujours les mêmes personnes qui soit en charge de l'informatique (du moins, jusqu'à ce que par la suite, le contrat avec la SSII soit rompu) et ce pour un coût désormais plus élevé ?Et puis pourquoi les boîtes feraient appel à du consulting ? Désolé, celles que j'ai connu, il y avait un(e) DRH, et ça faisait partie de son boulot – conjointement avec le directeur informatique – que de recruter du personnel compétent en adéquation avec les besoins de la boîte. Quel est l'intérêt de passer par une société de consulting à qui il va falloir expliquer l'activité de l'entreprise et les besoins en plus de la rémunérer fort cher ? Le DRH et le DI ont une activité tellement lucrative qu'il est plus rentable pour l'entreprise de déléguer leurs tâches à des sociétés externes qui vont facturer le service ?
À moins que… Et si toutes ces manipulations onéreuses faisaient en réalité partie d'un ensemble qui ne vise qu'à diminuer sa charge salariale, faire pression sur les employés, les soustraire aux usages, conventions et avantages propres aux salariés de la boîte – arrachés de longues luttes –, tout en faisant du copinage en passant par les sociétés de potes et en procédant à des petits arrangements comptables, de manière à (sur)facturer inutilement certains services histoire d'influer sur le bénéfice imposable ou autre, tout en payant au final moins cher des employés davantage soumis ? Ça et/ou autre chose, évidemment.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 0.
Non, les SSII sont un produit du système politique néolibéral qui les tolère.
D'ailleurs, vous ne proposez pas de virer les SSII, vous proposez de les remplacer par quelque chose d'identique avec un nom différent mais inscrit dans le marbre de la loi.
[^] # Re: Petit coup de gueule/provocation…
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 1.
En effet, la Suisse est en situation de plein emploi de longue date, avec un taux de chômage de 3,1% en novembre 2012 contre 2,9% en octobre (taux qui navigue entre 2,5% et 4,5% depuis 2000, ce qui en fait le plus faible du monde), et les entreprises n'arrivent pas à trouver des employés, au grand bonheur de ces derniers, puisque du coup les salaires suivent.
[^] # Re: (+)
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le logiciel qui prédit les délits. Évalué à 2. Dernière modification le 06 janvier 2013 à 21:05.
Ah ben il y a déjà le Super aEgis II (vidéo), qui aligne une cible de la taille d'un homme à 3 km par tout temps…
[^] # Re: (+)
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le logiciel qui prédit les délits. Évalué à 2.
Un missile antinavire j'en doute fort, c'est le genre d'engin qui depuis très longtemps maintenant sont capables de passer outre une défense aussi primaire.
Sinon, pour les autres missiles il y a de grandes chances que cela ait une certaine efficacité. Des systèmes de protection type Trophy qui ont un fonctionnement similaire (détection, ciblage, calcul et destruction) protègent activement contre les diverses menaces dont les missiles et roquettes antichars.
Mon inquiétude à la base concernait surtout le fait que tout est là pour produire des bots autonomes d'interdiction de périmètre (comme dans Alien :P). Ce qui veut dire qu'un jour peut-être pas si lointain, à la place des rangées de barbelés autour du parlement européen, on verrait ce genre d'engins sans aucun sentiment qui assureraient qu'aucune personne au comportement suspect – ou sans comportement particulier dans le cas d'un régime totalitaire violent confronté à une insurrection – ne pourrait approcher…
[^] # Re: (+)
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le logiciel qui prédit les délits. Évalué à 1. Dernière modification le 06 janvier 2013 à 17:50.
Tu prends le cas le pire, et même dans ce cas, que vaut-il mieux, être sûr de se manger le missile ou avoir une probabilité non nulle de le détruire avant, quitte à peut-être se manger quelques débris bien moins destructeurs ? Et puis il reste les cas les plus courants tels que d'avions en approche, de bombes larguées, d'obus divers, de roquettes, de missiles subsoniques ou ne disposant pas de moyen d'opérer des translations de trajectoire, etc.
Après, tu peux faire de la redondance (comme ici par exemple) pour augmenter les chances de destruction, en mettre plusieurs pour gérer plusieurs cibles à la fois, coupler ce système avec d'autres systèmes mieux adaptés à certaines menaces (missiles anti-missiles, missiles anti-aériens,… ), etc. le but étant que le système de protection dans son ensemble soit efficace et fonctionne à plusieurs niveaux.
Mais j'imagine que tu as de solides arguments à faire valoir face à ceux des stratèges de la plupart des armées du monde qui ont trouvé judicieux de faire développer de tels systèmes de protection ? :p
[^] # Re: (+)
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le logiciel qui prédit les délits. Évalué à 2.
Mince, pas si efficace que ça le CIWS… :D
[^] # Re: (+)
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le logiciel qui prédit les délits. Évalué à 2.
Je dégaine l'arme chimique.
[^] # Re: (+)
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le logiciel qui prédit les délits. Évalué à 2. Dernière modification le 06 janvier 2013 à 15:40.
Tiens, pour t'apprendre à me coller dans la tête cette abomination musicale…
[^] # Re: (+)
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le logiciel qui prédit les délits. Évalué à 4.
En quoi est-ce contradictoire ? La technologie est terriblement efficace dans ses limites d'exploitation, elle ne couvre cependant pas au mieux tout le spectre des menaces potentielles, notamment en comparaison de solutions plus polyvalentes (mais pas forcément moins cher).
[^] # Re: (+)
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le logiciel qui prédit les délits. Évalué à 3. Dernière modification le 06 janvier 2013 à 14:15.
La technologie CIWS a beaucoup évolué depuis ses débuts (il y a eu d'autres incidents, dont des friendly fire), aujourd'hui elle est terriblement efficace, mais souffre encore de défauts/limitations : portée de seulement 4500m max en 20mm, portée efficace réelle de seulement 500m (ce qui la rend inefficace contre des missiles supersoniques), faible probabilité de destruction, débris, monocible, inutilisable contre des missiles à trajectoire erratique, etc.
Cela explique pourquoi la France n'en a pas équipé ses navires et a privilégié la traditionnelle et éprouvée tourelle de 100mm (78 cpm) couplée à un SADRAL ou équivalent, qui en fait un ensemble bien plus polyvalent et efficace. D'ailleurs, l'armée US s'en est rendue compte et est en train de virer les Phalanx pour les remplacer par des RAM (ou les coupler pour les plus gros navires).
N'empêche que du 100mm et des missiles pour de l'antipersonnel ciblé, c'est « un peu » overpowered. Alors qu'un CIWS couplé à une « détection de comportements », c'est la juste dose pour te retirer toute envie d'aller un jour faire la révolution contre un système qui en ferait usage pour défendre les bâtiments de ses institutions…
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 2.
Question : est-ce qu’un argument d’autorité est mieux ou moins bon que pas d’arguments tout court ?
Vous avez 2 heures.
[^] # Re: Flexisécurité et SSII de merde
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 4.
La solution à ça c’est pas de réformer le contrat de travail en rendant l’employeur plus puissant que l’employé. Ça ne fera que renforcer cette idée.
En fait, la vrai solution serait de favoriser la création de SCOP.
[^] # Re: Démonstration ?
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 3.
Merci de me prendre pour un con, mais je suis au SMIC et je mets les deux tiers de ma paye de coté tous les mois.
La différence avec toi c’est que je ne prétends pas que mon cas s’applique à la société entière. Je suis un avantagé, peu d’autre le sont.
[^] # Re: Quelle bonne idée !
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 7.
Un affrontement d’arguments ! Enfin !
Non.
Non.
Non.
Ha, ça change : Si.
De quoi on discute en fait ? J’ai toujours pas compris. Vous n’êtes pas foutu d’expliquer quoi que ce soit concrètement, sans balancer des phrases comme si c’était des faits que tout le monde est censé observer.
Vous n’êtes pas meilleurs que nous, ce que vous dites ne devient pas vrai juste parce que vous le dites. Rentrez dans le débat correctement, osez confronter vos arguments aux notre et là on pourra discuter.
C’est peut-être justement ça le problème. On dirait des théoriciens du complot : pas moyen d’avoir des arguments, juste des choses dispersées à droite et à gauche.
[^] # Re: Démonstration ?
Posté par Anonyme . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 2.
Attention, Zenitram va arriver et t’expliquer à l’aide du cas le plus avantageux possible comment on peut facilement épargner avec un SMIC.