arnaudus a écrit 4674 commentaires

  • [^] # Re: ni de la gauche ni de la droite

    Posté par  . En réponse au journal Le parti pirate sur France Inter. Évalué à 1.

    Je n'ai jamais dit qu'une règlementation implique une planification. Actuellement, on vit dans une société ultra-règlementée, mais pas du tout planifiée (on navigue à vue).

    Par contre, le développement durable implique nécessairement une planification, et je ne vois pas comment on peut planifier quoi que ce soit sans règlementer. En gros, il faut poser des contraintes au monde économique pour imposer des comportements bénéfiques à la collectivité. Ces comportements bénéfiques sont nécessairement délétères au niveau de l'entreprise ou de l'individu (autrement, ils les auraient déja adoptés). Par conséquent, toute planification écologique repose sur un État fort qui impose des normes, des contraintes, et des règlements, et qui les fait appliquer par les acteurs économiques. Je ne vois pas comment ça peut s'inscrire dans une doctrine libérale.

    De toutes manières, je ne comprends pas les bases de la doctrine libérale, car il faut forcément imposer une limite au delà de laquelle l'idéologie libérale ne peut plus s'appliquer, car trop opposée à des principes moraux universels. Par exemple, un médecin (profession "libérale", ah ah), dans un monde libéral, choisit les patients qu'il soigne ; il gère son activité comme une entreprise familiale, et comme toute entreprise dans un système libéral, cherche à maximiser le profit. Cette idéologie se heurte sans cesse au serment d'Hypocrate, aux lois sur la non-assistance à personne en péril, et plus généralement au sens moral : personne n'accepterait qu'un médecin refuse de soigner un patient en urgence car ce dernier n'aurait pas les moyens de rémunérer le praticien. Il faut donc mettre une limite légale au libéralisme dans le domaine médical. On a exactement la même chose pour la production de médicaments, de produits alimentaires, pour les transports, pour la culture, pour le sport, pour l'éducation, etc., bref, on ne peut prôner qu'une sorte de semi-libéralisme complètement bridé par la morale. De mon point de vue, même si le libéralisme économique apporte de la croissance et tout ce qu'on veut pour maintenir une économie florissante, ses bases idéologiques sont bien trop faiblardes pour permettre de consruire un projet de société.

  • [^] # Re: ni de la gauche ni de la droite

    Posté par  . En réponse au journal Le parti pirate sur France Inter. Évalué à 3.

    Mouais, les SDF, la main du marché s'en contrefout aussi… tout comme l'éducation, la recherche publique, la police, l'armée, etc. En plus, l'écologie est profondément ancrée dans les problèmes de production agricole et de développement énergétique durable. Je ne comprends pas où mettre une limite logique entre une partie de l'économie qu'il serait souhaitable de planifier, et une autre partie qu'il serait souhaitable de déréguler… Tout ça ne me semble basé que sur une sorte de réflexion superficielle, mais s'il n'y a aps de principe idéologique sous-jacent, le placement sur de nouvelles questions devra se faire au hasard… Ça ne donne pas vraiment envie.

  • [^] # Re: ni de la gauche ni de la droite

    Posté par  . En réponse au journal Le parti pirate sur France Inter. Évalué à 1.

    Je pense que je suis d'accord. La plupart des partis prétendant s'inspirer à la fois de la droite et de la gauche reposent souvent sur une idéologie bancale, voire absurde. Il n'y a aucune logique à être libéral et égalitariste, par exemple : si on est libéral, on pense que la redistribution des richesses doit être extrêmement limitée. Idem, le libéralisme et l'écologie sont antinomiques, le développement durable s'inscrit nécessairement dans une planification et une règlementation forte. Il y a une sorte de direction majeure gauche-droite, on peut s'en écarter légèrement (par exemple sur les problèmes de sociétés, comme le mariage homosexuel—mais dans les faits, ce n'est pas ce qui est observé). Au final, je pense même que le critère "je prétends ne pas m'inscrire dans le clivage gauche-droite" est un bon proxy pour juger de la cohérence du programme d'un parti : tout parti de gouvernement s'inscrit nécessairement dans un axe gauche-droite (y compris éventuellement au milieu, pour les partis centristes dans les pays où les coalitions sont indispensables).

    Ceci dit, ça ne veut pas dire que la ligne de clivage gauche droite est intangible. Elle a quand même pas mal bougé ces dernières décennies, par exemple sur le sujet du nationalisme. Au cours d'une grande partie du XXe siècle, le nationalisme (et la préférence nationale) n'était pas bien définie sur l'axe gauche-droite, et de nombreux partis de gauche (y compris le PCF) s'étaient emparés de cette thématique. La situation s'est normalisée avec l'apparition de partis d'extrême droite "fréquentables". Toutefois, quand la ligne gauche-droite semble bouger, j'ai l'impression qu'il s'agit plus d'une normalisation (les idées se groupent de manière rationnelle pour rétablir une situation historique paradoxale).

  • [^] # Re: Pour les juristes

    Posté par  . En réponse au journal Suppression des droits d'auteurs. Évalué à 2.

    Je suis d'accord avec les commentaires ci-dessus. Le texte est réellement anti-auteur : présomption d'agrément de l'auteur sur la réédition (c'est totalement contraire à l'esprit du code de la propriété intellectuelle, qui prévoit que l'auteur a l'entière liberté de choisir qui, quand et comment son œuvre est distribuée), et on remplace cette atteinte au droit moral par du pognon (prends tes billets et tais-toi). Par exemple, on peut imaginer une situation où un auteur a une affinité particulière avec un éditeur. Si cet éditeur arrête d'imprimer un de ses livres, l'auteur ne pourra pas empêcher sa réédition par un concurrent (une grande boîte capitaliste, par exemple). Par ailleurs, cette loi est totalement incompatible avec les licences libres.

    Pro-œuvres oubliées: j'en doute franchement ; étant donné la lourdeur du processus, il est probable qu'il n'y aura pas énormément de diversité parmi les œuvres republiées, et qu'elles ne le seront que sur des bases purement commerciales (contrairement aux premières éditions, où l'éditeur prend toujours un risque en publiant ce qu'il a aimé, et pas ce qui a déja marché).

    Anti-monopole ; certainement pas. Les auteurs sont obligés par la loi de s'affilier à cette SACEM2 nébuleuse dirigée par les grosses pointures de l'édition. Avec toutes les dérives qu'on connait à la SACEM, c'est une très très mauvaise idée de recommencer ça.

    Ma vision de cette loi, c'est une tentative archaïque et désespérée de refaire du fric sur des œuvres mortes, centrée sur les gros éditeurs. L'évidence aurait été de faire passer automatiquement ces œuvres dans le domaine public, sans toucher aux droits moraux des auteurs (et même de manière plus saine, de réformer le CPI pour diminuer ces délais ridiculement longs avant l'arrêt des droits patrimoniaux). Une œuvre dans le DP aurait pu être publiée dans ces petits bouquins en PQ à 1 ou 2€, très pratiques quand on voyage, et très pratiques pour les scolaires.

  • [^] # Re: ni de la gauche ni de la droite

    Posté par  . En réponse au journal Le parti pirate sur France Inter. Évalué à 2. Dernière modification le 04 avril 2012 à 18:20.

    C'est bien ça l'idée : on peut définir quelques axes de réflexion, a priori orthogonaux : libéralisme / socialisme, répression / prévention, conservatisme / progressisme, etc. Or, on s'aperçoit qu'il y a de très fortes corrélations entre les idées ; quelqu'un qui est libéral a tendance à être conservateur et en faveur de la répression : il est "de droite", ces valeurs viennent en bloc.

    Être centriste, c'est de se placer à peu près au milieu pour tout. On voit bien que ça n'est souvent pas viable : personne ne se sent au milieu. Ça ne fonctionne que dans les cas où la constitution impose des alliances, puisqu'un parti centriste va bénéficier de sa position pour sceller des alliances des deux côtés. Mais dans un pays comme la France, les centristes ne représentent pas grand chose (ce qui veut bien dire que les gens se sentent "de droite" ou "de gauche").

    Du coup, "ni de droite, ni de gauche", ça ne veut pas dire grand chose. Pour le coup, il me semble évident qu'un parti "pirate" n'est pas légaliste, ni capitaliste, ni conservateur, je ne vois pas comment il peut être de droite. Une telle formulation est probablement électoraliste ("Vous êtes de droite mais aimez bien télécharger des DVD gratos, venez chez nous"), mais je doute qu'elle ne soit vraiment justifiée. Au mieux, ils pourraient avoir décidé en interne de ne pas se placer sur d'autres sujets de sociétés, ce qui les décrédibiliserait en tant que parti.

  • [^] # Re: Coder !

    Posté par  . En réponse au journal De l'éducation numérique.. Évalué à 4.

    Je pense qu'on est là typiquement dans l'ambigüité des objectifs de l'Éducation Nationale qui, depuis quelques décennies, a décidé de considérer que la formation professionnelle était l'un de ses objectifs. Du coup, un cours ne vise plus seulement à éduquer les élèves et à leur transmettre des savoirs, mais aussi (et surtout dans les filières techniques) à les former à l'utilisation d'outils, conformément aux attentes du monde de l'entreprise.

    Dans le détail, autant je comprends la nécessité d'enseigner l'utilisation de traitements de texte, autant je ne comprends pas ce qu'on peut bien faire d'un tableur, outil "couteau Suisse" bancal qui n'est finalement jamais adapté. Un tableur fait mal ce qu'un autre logiciel fait correctement, mais il sait tout faire (mal). Justement, à mon avis, apprendre l'informatique, c'est apprendre à utiliser les bons outils : une base de données, un logiciel de traitement statistique, un langage de script, etc.

    Ceci dit, ça peut aussi bien venir de la qualification du prof. L'EN peine à attirer des gens motivés et compétents, et le gars peut très bien faire de son mieux avec ce qu'il connait.

  • [^] # Re: Contributeurs académiques

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft, un sacré contributeur au noyau Linux !. Évalué à 4.

    Non c'est très simple, je crois que c'est tes contradicteurs qui ne comprennent pas. C'est un problème à la fois administratif et politique.

    Administratif parce que quand on achète une licence, on reçoit une facture, qu'on envoie à l'administration. Quand on fait un don à The Gimp, on n'a pas de facture.

    Politique parce que la principale source de financement des organismes de recherche est de l'argent public, et qu'on ne peut pas disposer de l'argent public comme ça, pouf je le donne ici ou là. Et quelque part, c'est normal. Un fonctionnement plus logique serait que les dons soient fait sur appel d'offre par un organisme compétent dans le soutien du développement du logiciel libre, par exemple. Les crédits donnés à l'INRIA, au CNRS, ou à n'importe quel organisme de recherche devraient donc être consacrés aux activités de l'organisme (malheureusement, y compris à l'achat de licences).

    Ceci dit, je pense qu'il n'est pas tout à fait exact de dire qu'un chercheur ne peut pas apporter du support aux projets libres. Il est tout à fait possible de contribuer en temps, en consacrant une partie de son temps (donc de son salaire) à la maintenance, à l'ajout de nouvelles fonctions, ou à la soumission de rapports de bugs. Les problèmes éventuels e licence sont beaucoup moins présents si les contributions sont mineures et qu'elles sont nécessairement sous licence libres (car incluses dans un code déja libre).

  • [^] # Re: -.-

    Posté par  . En réponse au message [Résolu]Traduction du menu d'une tablette chinoise.. Évalué à 2.

    Euh, moi, ce qui me perturbe, c'est la numérotation des options :-)

  • # Est-ce possible?

    Posté par  . En réponse au message importer des listes de références au format IEEE, Elsevier... pour les transformer en BibTex. Évalué à 2.

    Je me demande si c'est possible, simplement. Je ne suis pas certain que les références mises en forme soient parsables automatiquement. Par exemple, dans la liste de refs du premier article qui me tombe sous la main,

    Christie, B. R., and V. I. Shattuck, 1992 The diallel cross: design, analysis, and use for plant breeders. Plant Breed. Rev. 9: 9-36.

    Je ne vois pas comment ton parseur peut décider où s'arrête le titre et où commence le nom de la revue. À moins de partir du principe étrange qu'un titre ne peut pas contenir de points,

    Title="… for plant breeders."
    Journal="Plant Breed. Rev."

    et

    Title="… for plant breeders. Plant Breed."
    Journal="Rev."

    me semblent deux possibilités équivalentes.

    La seule manière de s'en sortir serait probablement d'avoir une liste de journaux, et de prier pour qu'il n'y ait pas de situation ambigüe (style: "The analysis of a single word. Plant. Breed. Rev.", qui n'est pas parsable par un humain non plus).

    Ceci dit, de tels algorithmes doivent exister, puisqu'ils sont utilisés pour les bases de données biblio (typiquement, Google scholar ou ISI). Je ne suis pas certain qu'ils ne requierent pas d'intervention humaine de temps en temps, et surtout qu'ils ne reposent pas sur des bases de données déja existantes. Je doute cependant qu'ils soient aussi distribués librement.

  • [^] # Re: Promo Samsung cashback

    Posté par  . En réponse au journal Vente liée jugée déloyale. Évalué à 1.

    Euh oui bon, je pense que tes 500€ ont déja été investis dans les frais d'avocat…

  • [^] # Re: Le logiciel est libre mais les données le sont-elles ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche KPhotoAlbum 4.2 est disponible. Évalué à 3.

    Cool, on se retrouve donc avec un fichier au format Kimdaba et on croise les doigts pour arriver à l'importer dans le logiciel vers lequel on veut migrer.

    Beuh, les données sont dans un format libre, si tu veux les importer dans un autre logiciel libre, tu peux le faire. Le principe du logiciel libre c'est de te laisser la liberté d'implémenter tes propres solutions, mais ça ne dit rien du tout sur les choix techniques que fait le développeur.

    Comparer ça au logiciel privateur me semble carrément hors sujet.

  • # Contributeurs académiques

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft, un sacré contributeur au noyau Linux !. Évalué à 10.

    Il y a quelque chose qui me déprime profondément dans ces rapports, c'est la très faible représentation des contributeurs académiques. La catégorie "Academia" est à peine dans le top 10, et c'est déja très gentil de les avoir graoupés (il n'y a pas de raison, finalement; on n'a pas de cat "corporate" pour les entreprises). Dans un monde idéal, le développement du noyau devrait bien entendu intéresser les entreprises (pour tout ce qui est drivers et support matériel), mais encore plus la recherche académique, notamment pour les améliorations générales du système, l'implémentation de nouveaux algorithmes, ou l'ajout d'options spécifiques pour du matériel ou des calculs dans des domaines très précis (parallélisation massive, etc). J'imagine qu'une partie des contributeurs anonymes ou sans attache sont aussi des académiques bossant sur leur temps libre ou qui souhaitent éviter les problèmes de licence avec leur administration incompétente, mais quand même. Tout ceci illustre bien le manque d'investissement dans la R&D de la part des partenaires publics.

  • [^] # Re: Cheminade et les jeux vidéos

    Posté par  . En réponse au journal Les médias, la France et l'élection : sommes-nous un pays anti-progressiste ?. Évalué à 4.

    Inversement, il me semble tout à fait possible qu'il puisse dire par hasard de temps en temps quelque chose qui semble intelligent, noyé dans un monticule de c***nneries.

    Je pense qu'il est tout à fait normal pour que toutes les opinions, mêmes minoritaires ou visiblement incongrues, aient droit de cité dans une démocratie. On aurait pu dire il y a 20 ou 30 ans que sans accès aux médias, un penseur mal-aimé était condamné. Ce n'est plus vrai aujourd'hui ; n'importe qui peut créer un site internet et attirer des millions de visiteurs par simple bouche à oreille.

    Autant je pense que des gens comme Cheminade devraient avoir un accès aux médias, autant, à mon avis, leur présence "pollue" la campagne présidentielle (fadasse et ennuyeuse à souhait). En coupe de France de foot, les petites équipes ont une chance si elles sont particulièrement performantes et chanceuses, mais elles commencent la compétition largement avant les grandes, de manière à maintenir l'intérêt des matches. Le fait qu'il y ait quasiment autant de "petits" candidats que de "gros" démontre qu'il y a un problème avec le mode de désignation des candidats.

  • [^] # Re: Méga coup de chatte ?

    Posté par  . En réponse au journal Un bug de uClibc bloque le passage à l’heure d’été des box ADSL de Free et Orange. Évalué à 4. Dernière modification le 26 mars 2012 à 17:26.

    La seule possibilité que je vois c'est un test en grandeur réel, tous les 6 mois, du prochain changement d'heure. Je ne sais pas qui a soumis le patch (ironiquement, il a une adresse en free.fr :-) ), mais il semblerait logique que de nombreuses entreprises fassent quand même ce genre de tests.

  • [^] # Re: Critiques

    Posté par  . En réponse au journal Dotsies : remplacer l'alphabet !. Évalué à 6.

    Pr le g1 2 plc,tu px tjrs éCyé le langaj SMS, C top lol!

  • [^] # Re: Je ne sais pas si c’est plausible, mais…

    Posté par  . En réponse au journal Mélenchon à 14% d'intentions de vote.... Évalué à 2. Dernière modification le 23 mars 2012 à 14:32.

    Bah, de toutes manières, la plupart des instituts basent leurs prédictions sur la méthode des quotas, qui est plus facile à mettre en place que l'échantillonnage aléatoire, et dont les marges d'erreur ne sont pas vraiment calculables (bien que probablement inférieures à la méthode aléatoire). On ne peut donc pas donner une marge d'erreur.

    Pour avoir une idée de la marge d'erreur réelle, je pense qu'il vaut mieux regarder les scores des candidats selon les instituts de sondage, et de prendre ce min-max là. Ça a aussi le mérite d'inclure également les erreurs potentielles dues au redressement des chiffres par les instituts.

  • # Dans la vallée...

    Posté par  . En réponse au journal A moto, pour l'égalité il est encore trop tôt. Évalué à 10.

    Mon rève : qu'on fasse dans la vallée de Chevreuse un jour spécial "mortards et chasseurs". Le même jour, et sans éthylotest. Histoire, tous les ans, de réguler la population de nuisibles, pour que les 364 jours qui restent, les gens sains d'esprit puissent profiter du calme de la nature…

  • [^] # Re: Ça m'étonnerait..

    Posté par  . En réponse au journal Est-ce le téléchargement illégal ou internet qui est visé?. Évalué à 1.

    Certes, mais il faut être idéologue et passéiste pour mettre à disposition ses vidéos en P2P. Rien que pour des raisons techniques, c'est inimaginable : le débit de Youtube, le streaming, et la possibilité de télécharger et visualiser la vidéo dans un navigateur sont des avantages techniques indéniables. On ne compare pas Microsoft Office et OpenOffice là, on compare Adobe illustrator et MS Paint…

  • # Rasoir d'Hanlon

    Posté par  . En réponse au journal Est-ce le téléchargement illégal ou internet qui est visé?. Évalué à 10.

    « Ne jamais attribuer à la malignité ce que la stupidité suffit à expliquer. »

    Je pense qu'il ne faut pas être trop parano non plus. La lutte contre les échanges illégaux en P2P a le mérite d'être possible et productive. À comparer, la fermeture d'unsite comme Megaupload est beaucoup plus couteuse et beaucoup plus compliquée. Je pense donc que c'est quelque chose de tout à fait pragmatique, le but n'est pas d'être efficace mais de communiquer autour d'une action symbolique.

  • [^] # Re: Mhhh, qui a écrit la FAQ?

    Posté par  . En réponse au journal 14 mars, jour de la mouche.. Évalué à 5.

    une évidence pour un connaisseur, mais un étonnement, de prime abord pour un lecteur…

    Euh, je suis biologiste, et je peux te confirmer que le concept d'une "larve adulte" de mouche est totalement stupide. Par définition, l'adulte est la forme finale et fertile d'un organisme. Un adulte est un reproducteur, une larve est une forme juvénile et stérile. Il ne peut donc pas exister de larves adultes.

  • [^] # Re: Aucun...

    Posté par  . En réponse au sondage Mon système de composition de documents préféré est :. Évalué à 2.

    Langage wiki ? BEURK. Pour un truc vite fait comme des commentaires su LinuxFR, c'est bon, mais pour des trucs plus long, c'est insupportable. Si l'outil permet dechoisir entre "mode wiki" et "mode Latex Natif", pourquoi pas (chacun fait ce qu'il veut et ce qu'il préfère), Par contre tout ce qui favorise le travail collaboratif est bienvenu. Tu écris un cahier des charges ? Ton idée m'intéresse … :D

    J'ai cette idée depuis longtemps, mais ni le temps ni les compétences pour les mettre en place.

    L'idée du langage wiki, c'est qu'on peut très facilement faire une correpondance avec les commandes Latex pour la plupart des cas : == Titre 1 == pour \section{Titre 1}, etc. On édite dans une interface web, on choisit un style de document, et on génère à la volée du HTML, du PDF, etc. On pourrait avoir les mêmes avantages que pour le wiki habituel : édition collaborative, gestion des conflits, édition par section. Un truc basé sur mediawiki pourrait même bénéficier du boulot de la Wikimedia fundation sur l'édition WYMIWYG.

    Ce qui serait idéal pour moi (édition d'articles scientifiques), ça serait un format indépendant du journal. On invite ses collaborateurs, qui se connectent avec un login/password, et qui ont accès à une série d'articles en cours de rédaction. Ils éditent l'article de manière concurrente (un peu à la manière de Google documents), mais avec des spécificités propres aux aritres scientifiques : des champs prédéfinis (auteurs, affiliations, remerciments, running title, …), un système de citations avec une recherche intuitive (peut-être simplement taper "Truc et al 2011" et obtenir une liste de références possibles, avec une base de données bibtex derrière). On uploade les figures en format vectoriel, on les insère dans les articles, etc. Et quand on a fini, on choisit le nom de la revue, et automatiquement, l'article est formatté comme il faut, biblio, texte, etc. On pourrait même choisir le format, soumission (interligne double, etc) ou publication (pour calculer le nombre de pages ou juste rêver d'avoir un papier dans Nature). On demande au logiciel de produire un article à soumettre, idéalement en Latex, mais pourquoi pas en rtf ou en doc pour les revues débiles qui n'acceptent pas le Latex. Dès qu'on est jeté, on peut reformatter automatiquement dans un autre style pour resoumettre.

  • [^] # Re: Ouch

    Posté par  . En réponse au message CJS - Offre d'emploi. Évalué à 3.

    Bah, je n'ai rien contre les accusations péremptoires, pour autant qu'elles soient justes :-)

  • # Mhhh, qui a écrit la FAQ?

    Posté par  . En réponse au journal 14 mars, jour de la mouche.. Évalué à 7.

    Sur le site en question, dans la FAQ:

    Si on permet aux larves adultes de migrer vers la peau saine autour d’une plaie…

    Tiens donc, des larves adultes? Elle a l'air sérieuse et bien relue, cette FAQ…

  • [^] # Re: Aucun...

    Posté par  . En réponse au sondage Mon système de composition de documents préféré est :. Évalué à 6.

    Certains journaux scientifiques acceptent Latex, d'autres non, ce qui requiert de jongler entre les formats. Mëme quand Latex est accepté, c'est plutôt un pseudo-Latex, avec des macro maisons (\begin{abstract_journal}, etc).

    Justement, c'est comme ça qu'il faut faire! Pour une fois que des gens (les éditeurs) font quelque chose comme il faut, on ne va pas se plaindre non? :)

    Alors là, je tombe de haut. J'ai justement l'impression que ce n'est absolument pas comme ça qu'il faut faire! La distinction forme/fond nécessite une syntaxe standardisée dans le document \begin{abstract} … \end{abstract}, et l'application d'un style qui spécifie comment l'abstract doit être présenté. Idéalement, on doit pouvoir changer la classe sans changer le document! Autrement, il n'y a aucun intérêt à séparer le fond de la forme.

    Comment vas-tu faire pour réaliser un truc un peu complexe? Avec un langage de marquage, tu l'as de toute façons dans le baba!

    Justement, dans un texte, je ne vois pas ce qu'on peut faire "d'un peu complexe" qui ne soit pas prévu dans la classe de document. Si tu es amené à balancer du tex dans ton document pour aligner un truc à droite ou à gauche avec des interlignes irréguliers, c'est qu'il te manque un environnement dans ta classe qui ferait ça pour toi.

    Au pire, il reste la solution mixte, qui consiste à accepter du Latex ou du HTML dans un langage wiki quand la fonction souhaitée n'existe dans dans le langage.

  • [^] # Re: Latex/Beamer

    Posté par  . En réponse au sondage Mon système de composition de documents préféré est :. Évalué à 7.

    Je pense même que c'est une bonne intro à LibreOffice, pour aller vers l'utilisation systématique des styles.

    À moins d'avoir du caca dans les yeux, il me semble malhonnête de comparer la qualité du rendu des documents produits avec Latex ou avec LibreOffice.