briaeros007 a écrit 9441 commentaires

  • [^] # Re: Amalgame : téléchargeur = Pirate = criminelle = prison ?

    Posté par  . En réponse au journal Posez vos questions à Christine Albanel. Évalué à 2.

    il faut FORTEMENT relativiser le piratage issu de la somalie avec les corsaires et autres flibustier (les pirates "historiques").

    Les pirates somalien ne tuent pas les otages*, et les respectent un minimum (leur but c'est d'avoir une rançon, et les gens sont plus aptes à donner une rançon quand ils sont persuadé de retrouver les gens vivant plutot que mort).
    Les pirates historique prenaient les trésor sur les bateaux, ainsi l'équipage n'avait guère de valeur, et il n'était pas rare qu'il finisse au fil du sabre.


    *Bon sauf quand il y a des forces d'intervention qui se croient plus malin que tout le monde...
  • [^] # Re: Sécurisation et arguments dangereux...

    Posté par  . En réponse au journal Posez vos questions à Christine Albanel. Évalué à 2.

    ils ne servent qu'à l'archivage de donnée
    Essaie de lire des dvd vieux de 2/3 ans qu'on s'amuse un peu :P
    tu risque d'avoir quelques secteur défectueux (pas forcément un grand nombre, mais murphy toussa).
  • [^] # Re: Sécurisation et arguments dangereux...

    Posté par  . En réponse au journal Posez vos questions à Christine Albanel. Évalué à 2.

    dépend des délais de prescriptions, on peut peut être joué dessus :P
  • [^] # Re: Poster les questions

    Posté par  . En réponse au journal Posez vos questions à Christine Albanel. Évalué à 2.

    "Il n'est pas du ressort de la loi de s'immiscer dans la relation contractuel qui lie l'auteur avec son producteur/distributeur"
    Elle est belle quand même celle là, on devrait l'encadrer.

    Je vas faire un contrat où dès que quelqu'un fait une toute petite connerie, il me doit 150 000 000 000 000 €(y'a assez de zero ?) :]. Ah ben oui la relation contractuelle entre deux personnes n'est pas du ressort de la loi, moi je suis ce que dis notre ministre.
  • [^] # Re: NON

    Posté par  . En réponse au journal Pour ceux qui croient encore que la France est une démocratie. Évalué à 1.

    il y en a pas du tout un point c'est tout.
    Pas en le répetant plus de fois que ça deviendras plus vrai.

    Evidemment que les enfants venant de classes sociales s'en sortent bien et on va pas le leur reprocher (enfin j'espère!).
    Le problème n'est pas qu'ils s'en sortent, c'est qu'ils soient plus poussé à faire des études sups par leurs parents.

    Oui des personnes de famille modeste peuvent faire des grandes études, mais le climat familial n'est pas du tout le même (surtout quand tu as un père qui te dis "moi à 16 ans je travaillais déjà" ou encore que tu veux subvenir aux besoins de ta famille parce qu'elle a du mal à joindre les deux bouts!)

    Et tu peux essayer d'affirmer que ce n'est pas le cas, les stats montre bien qu'il y a ce problème : pour des raisons X ou Y , les personnes issus des CSP pré cités font plus d'études que les personnes issues de CSP plus défavorisées.
    Non pas qu'ils ne peuvent pas le faire (d'un point de physique ou mentale), mais que de multiples considérations entre en jeux (parents qui peuvent pas t'aider scolairement et/ou financièrement, devoir travailler pour se payer la chambre ou autre, pas forcément soutenu par leurs parents pour faire des études longues, etc...)

    Ce qui fait que les gens qui font des "longues" études en étant dans une CSP défavorisé n'ont que plus de mérites!

    Ton commentaire n'a aucun n'intérêt dans une discussion où vous défendez que "Et les banques ne prêtent qu'aux favorisés. CQFD. ". Point barre.
    "Vous" ... J'ai défendu ça ?
    Avant de monter sur tes grands chevaux, je te prie de BIEN lire mon commentaire, je répondais à UNE et UNE SEULE affirmation de pbpg :
    Quelle belle connerie. Maintenant faut etre fils de bonne famille pour faire de bonnes etudes ?


    Quant aux banques, pas besoin de me prendre là tête sur les études à répondre à ça, je connais très bien un banquier (il était dans le "réseau" (commercial et chef d'agence), et maintenant il fut muté au siège), et donc je sais assez bien à qui ils prêtent ou pas, même si il était plutôt spécialisé dans les société.

    Le fait que tu sois, ou non, de bonne famille n'est pas ce qui importe pour un banquier
    -> ta capacité à rembourser (salaire, type de contrat, ...)
    -> la caution que tu peux avoir (quelqu'un qui paiera à ta place si tu ne peux pas.

    Et forcément quand tu es étudiant (entrée aléatoire et pas importante), et que tes parents ne peuvent se prêter caution (déjà des prêts en cours, ...) la banquier est beaucoup moins enclin à prêter.

    donc ensuite y'a à pondérer suivant toute une foule de donnée, dont les évolutions possibles dans ta carrière (tu as vraiment un projet, et il est réalisable, ou c'est "juste comme ça"), le ressenti du banquier (plutôt dans le sens "j'accepte pas", si il sens qu'il y a un truc vraiment pas net, en tout cas pour les sociétés. Les banquiers sont responsables pénalement en cas de blanchiment par ex), etc...
  • [^] # Re: Ton labo

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 3.

    Je ne comprend pas comment on peut faire des heures sup sans contre-partie. Il faut être clair dès le début, c'est tout.
    Facile à dire quand tu as un peu de "bidoche". Quant c'est ton premier emploi et que ton patron t'embobine sur le fait que c'est normal, que c'est une petite structure, toussa...
  • [^] # Re: Ton labo

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 2.

    Pourrais-tu m'expliquer stp pourquoi tu n'es pas allé t'installer dans ton labo tranquillement à faire du travail correspondant à ton sujet, à faire un petit workshop en Italie après avoir porté l'affaire au prud'hommes et SANS DÉMISSIONNER. Sans déconner tu es masochiste ou quoi. Tu as subi un harcèlement un traitement incompatible avec ton statut et en plus tu donnes le bâton pour te faire battre en démissionnant. Je t'avais conseillé de te rapprocher de ton labo, as tu tenté cette approche ?

    Parce que mon directeur de thèse et mon patron se connaissent bien, et que mon directeur de thèse est au petit soin avec mon patron (cf réunion dans son bureau pour m'expliquer qu'il faut que je continue à faire les deux facettes et thèse et avant vente etc...)

    Directeur de thèse qui n'hésitait pas à dévaloriser les autres thésards quand ça l'amusait. (et quand je l'ai dis à ce thésard, il m'a répondu "non mais je le sais, il le fait avec tout le monde. T'inquiète pas il le feras aussi avec toi".)

    Quant à la démission : au départ je ne souhaitais pas démissionner tant que j'avais pas trouver d'autre contrat. Mais désolé, à la fin je ne pouvais tout simplement PAS SUPPORTER de me faire insulter et engeuler sur des choses qui n'était pas de mon ressort, ou alors complètement de la faute de mon patron. Problème de caractère, de psychologie, ou autre, je ne sais pas, mais voilà quoi.

    Et je ne regrette absolument pas d'avoir démissionner.


    PS : tu as travailler sans compter je ne comprends pas pourquoi tu n'aspires pas à des indemnités méritées ?
    Parce que je n'ai pas envie de me prendre la tête sur "ce que j'ai le droit, ce que je peux demander", sans compter que si je demande des indemnité ca peut aussi etre compris comme "il a démissionner, mais il c'est rendu compte qu'il aurait pas du donc maintenant il demande des sous".
  • [^] # Re: Précision

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 2.

    ahlala vénalité quand tu nous tiens ;)

    Celui qui "encombre" les tribunaux, c'est mon employeur qui a pas respecté le code du travail. Ce qui m'étonne (enfin plus vraiment), c'est que tout le monde s'en foute comme de l'an quarante, tant que tu veux pas avoir "ta part du gateau".
  • [^] # Re: moé

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 1.

    tout à fait ce que tu as dis /o\
  • [^] # Re: La justice est comme ça

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 3.

    mode un peu mauvaise foi ;)
    C'est normal que le perdant paye pour les frais d'avocat du gagnant.
    Sinon, ca veut dire que la justice n'est rendue qu'a ceux qui peuvent se la payer.

    Donc moi je peux pas prendre d'avocat pour me représenter (coute super cher), mais c'est normal que je doive assumer les _choix_ de l'autre ?

    On t'attaque, tu gagnes, ya pas de raison que tu doives payer pour te defendre, vu que tu etais dans ton bon droit.
    Y'a pas de raison non plus que tu prenne un avocat. L'avocat est pas obligatoire au prud'hommes.

    Tu attaques, tu gagnes, ya pas de raison non plus vu que t'etais dans ton bon droit et que faire respecter tes droits devrait etre gratuit.
    Sauf quand on t'explique qu'il faut prendre quelqu'un parce que vu que tu n'es pas representé par quelqu'un, ben tu ne connais pas la structure et le formalisme demandé (et indiqué nulle part dans la loi).
    (en réalité c'est plus ça qui m'énerve : qu'on soit finalement forcé de prendre un avocat/conseilleur syndical).

    Enfin, c'est vrai pour deux particulier, mais beaucoup moins pour un particulier vs entreprise :
    L'entreprise : qu'elle gagne ou perde, c'est l'entreprise qui paie, pas le gérant.
    Le particulier, qu'il gagne ou perde, c'est de sa poche.
    Le cout et les conséquences pour chaque partie n'est pas du tout le même.


    Bref pour conclure :
    La théorie je la comprend tout a fait et je suis 100% pour.
    Maintenant en pratique (entreprise vs particulier, obligation officieuse de prendre un spécialiste, non obligation de ma part pour qu'il prenne un avocat, non demande de dommage et intérêt (donc cout minimum pour l'entreprise possible, cad moins cher que les RAR qu'ils m'ont envoyés pour me demander de faire des rapports 1 à 2 mois après avoir acté que je ne faisais plus partie de l'entreprise)) fait que c'est moins que "100 % pour" ;) .

    A décharge de la justice, l'article 700 du CPC indique que les frais d'avocats sont statué par le juge suivant (entre autre) un principe d'équité et de la situation économique (ie en théorie un rmiste n'aura pas a acquitter le tarifs du ténors des bareau qu'a pris son entreprise même si il a été reconnu perdant).
    Maintenant faut voir comment c'est goupillé tout ça
  • [^] # Re: Précision

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 1.

    Merci bien pour toutes ces précisions ;)

    Devant les Prud'hommes, on peut se présenter seul, ou se faire assister ou représenter par le conjoint, un avocat, ou un représentant syndical. La plus mauvaise solution est la première : la règle de l'unicité de l'instance -- à moins d'éléments nouveaux on ne peut présenter qu'une demande pour la même relation de travail -- oblige à tout éplucher et c'est une affaire de spécialistes.
    Pas par le père en tout cas /o\ :P

    sinon, ils m'ont effectivement conseiller de me faire "aider".

    Dans le département où j'habite je conseillerais plutôt de s'adresser à la CGT,
    Elle est à perpète les oies de chez moi.
    Remarque ça me fera faire de la moto, mais bon...


    Et les avocats honnêtes ça existe aussi, j'en connais.
    Voui, mais c'est cher, et vu mes inputs en terme de salaire pour l'instant ... Et ensuite faut les connaîtres les honnêtes


    Voilà, il y aurait encore beaucoup à dire sur le sujet et pas mal d'anecdotes, mais avec ça il y a déjà de quoi gaver le public.
    Ca risque pas de me gaver moi :P
  • [^] # Re: Précision

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 2.

    /me prend des notes ;)
  • [^] # Re: Précision

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 2.

    si tu prèfère je demandait la requalification de la démission en licenciement sans cause réelle ni sérieuse, mais sans demander d'indemnitées supplémentaires ;)

    Visiblement ils veulent que je demande des indemnitées. quand y'en a les patrons rales, et quand y'en a pas , leurs avocats ralent...
  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 3.

    Or, ici, le choix semble avoir été mûri, et le harcèlement et la contrainte ne sont pas présents.
    Bon ben alors copier coller d'une partie de ma lettre de démission,

    Et j'ai 2.5 pages qui décrive en pronfondeur les causes de mon départ, des emails pour les journées de plus de 12heures effectués, des emails de client "satisfait" de mon travail (donc pas si incapable que ça), un email où mon directeur de thèse me certifie qu'il est normal que je travaille de 8h du matin à 2h du (lendemain) matin , ...

    Monsieur,
    Vu que vous m'avez indiqué de vive voix le 26/11/2008 dans votre bureau que "vous supportiez très 
    mal que l'on vous rappelle la loi parce que vous la connaissez", je n'aurais donc pas l'outrecuidance 
    de vous indiquer la correspondance de chaque article cité.
    Vu la définition d'objectifs avec des délais physiquement impossible à tenir (cf les objectifs de Mr 
    ****** définis le lundi 24/11/2008 pour réalisation le 27/11/2008),
    Vu l'assignation de la responsabilité d'objectifs non atteint sur ma personne alors que vous avez 
    volontairement restreint les moyens en temps et en matériel, et malgré des remarques/demandes sur 
    ces points de ma part (cf la « plateforme type enthrone » à mettre en place, et votre intervention sur 
    ma responsabilité, effectué le 26/11/2008 , d'abord devant Mr ****** et Mr *****, puis dans votre bureau, cf les demandes de matériel (machines type PC) , de logiciel 
    (PEVQ), ou de respect d'un planning déjà convenu (projet de test de charge sur ****** alors que 
    je vous avais transmis mon planning d'article pour ma thèse) ),
    Vu la mise en doute répété et sans raison valable de mes compétences professionnelles, et sans 
    mettre ces mises en doute par écrit, mais en modifiant, suite à ces remarques, et de façon 
    significative, la façon de travailler, (cf réunion devant Mr ****** et Mr *****, puis dans votre 
    bureau le 26/11/2008 et la réunion dans le bureau de Mr ******* le 27/11/2008, où vous 
    m'indiquiez entre autre que j'étais incapable de gérer un projet, et que dorénavant vous demandiez 
    d'être mis au courant de toutes les informations (Et quand je vous ais indiqué, devant Mr *****
    et Mr *******  que vous risquiez d'avoir un nombre important d'e­mail, vous m'aviez indiqué que 
    c'est a moi de savoir quel(s) information(s) vous envoyer) etc...)
    Vu le non respect manifeste des articles L3121­7, L3121­8 et L3121­10  du Code du Travail français 
    (cf les astreintes à domicile le 7/11/2008 et le 10/11/2008, effectué sur votre demande orale express 
    le 14/11/2008),
    Vu le non respect manifeste et répété, malgré rappel à la loi, des articles L3121­34, D3131­1 et 
    suivant du Code du Travail français (cf le travail effectué le 3 et 4/11/2008, le 6 et 7/11/2008 et le 12 
    et 13/11/2008, ainsi que votre remarque, devant Mr ******* le 5/11/2008 sur le fait que 
    je ne « t 'avais pas prévenu que je ne revenais pas »[dans l'après midi] le 4/11/2008),
    Vu la difficulté à appliquer l'article L3121­25 du Code du Travail français (cf la discussion avec 
    ****** le 14/11/2008),
    Vu l'impossibilité à appliquer l'article L3121­10.
    Vu la mauvaise foi quant à la négociation salariale, et la mission à réaliser, entre vous, l'ANR , et 
    moi (cf le fait que j'ai appris seulement récemment l'obligation d'avoir un salaire minimum de 23484 
    € lors d'une bourse CIFRE, alors que vous m'aviez annoncé que l'ajout de 1500€ sur un salaire initial 
    (sans réel négociation) de 22000€ provenait de mon « bon travail lors du stage », cf (entre autre)
    • la réunion de photobox où vous m'avez affirmé, devant Mr ******, que l'entreprise 
    pouvait réallouer à sa guise le temps de son employé pour son usage propre
    • la discussion avec Mr ***** du 24/11/2008
    • la discussion avec vous dans votre bureau du 26/11/2008
    • la réunion avec Mr ******* et vous même le 27/11/2008)
    Vu que cette mauvaise foi me fait soupçonner un non respect manifeste envers l'ANR de l'article 
    314­1 du Code Pénal français,
    (tel que l'interprète la Cour de cassation, Chambre criminelle, 9 janvier 2008 ; n° de pourvoi 07­
    83425)
    J'ai le regret, monsieur, de vous remettre ma démission.
    Cette démission, remise par courrier recommandé avec accusé réception et confirmant ma volonté 
    de démissionner est valide légalement à compter du jour de la première présentation.
    Cette démission, suite au contrat de travail signé, et à la convention afférente, sera effective au bout 
    de un(1) mois de préavis à compter de la date de première présentation, c'est à dire normalement le 
    02/01/2009 au soir (si la lettre à été présentée le 03/12/2008).
    Je vous remercie de mettre à ma disposition, au plus tard au dernier jour ouvré avant cette date, les 
    documents de fin de contrat à savoir le dernier bulletin de paie, le certificat de travail, l'attestation 
    Assedic ainsi que le solde de tout compte. 
    Je reste à votre disposition pour discuter les modalités de mon départ.
  • [^] # Re: La demande chiffrée

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 4.

    N'es-tu pas d'accord que s'il y avait un problème, tu aurais du faire intervenir les prud'hommes alors que tu étais déjà employé ?
    Es tu d'accord pour rester dans une entreprise où le patron d'engueule, te traite d'incapable, ait des propos agressif à ton encontre, et ce que ce soit par mail ou devant des collègues.
    Maintenant tu me dis "il faut que tu attende ~ 1 ans que ton affaire soit jugé dans un climat délétère, en train de faire un boulot que tu ne veux pas, en étant largement sous payés".

    Je te répondrais : désolé ma santé psychique et physique (oui j'avais du mal à dormir, marrant hein, je devais faire des astreintes non payés aussi, etc...) vaut bien plus qu'attendre que les prud'hommes prennent le temps de statuer sur le fond.
  • [^] # Re: La demande chiffrée

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 2.

    et comme dit dans les autres posts, les prud'hommes ne sont pas la pour decider à ta place, mais pour "arbitrer"...
    Je leur demandais pas de décider à ma place, je pensais que si je ne demandais pas de dommages et intérêts, c'était parce que je n'en voulais pas, pas que j'en souhaitais.
  • [^] # Re: La demande chiffrée

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 4.

    La ça fait un peu le gusse qui se barre, se rend compte que quand il démissionne il n'a pas droit au chômage et du coup tente par une pirouette artistico-judiciaire d'obtenir un licenciement pour avoir une indémnité.
    C'est pour ça que j'ai pas voulu demandé de dommages et intérêts ;)

    Sinon c'est possible ça s'appelle une "prise d'acte de rupture".
  • [^] # Re: Avant d'aller plus loin

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 2.

    Tu dis que tu ne fais pas çà pour l'argent soit, mais ta démarche elle va couter de l'argent aux défendants et à l'Etat. Donc si tu fais juste ca pour avoir un papier qui dit "le 12 février 2010 il a été prouvé que c'était Briaeros007 qui avait raison !" tu vas pas être déçu du voyage.


    - Pourquoi je fais ça, peut être pour une histoire d'égo (oui j'aime pas qu'on puisse me traiter comme de la merde, sorry) ,
    - Peut être aussi pour indiquer à la CIFRE que cette société ne devrais pas recevoir d'autres thésard et quelqu'un ne se retrouve pas dans la même panade que moi,
    - Peut être aussi parce que cette entreprise ne RESPECTE PAS le droit du travail, et que je trouve impressionnant qu'on s'en tape comme de l'an quarante ?

    Dans la société actuelle, il faut forcément être vénal pour faire quelque chose ? Je comprend pourquoi je l'aime pas cette société :P

    Que ça coute à l'état de l'argent ? Mais où était l'état pour faire respecter le droit du travail ? sous prétexte que ca coute de l'argent à l'état il ne faut surtout pas dénoncer les atteintes aux droits ?

    Que ça coute à l'entreprise de l'argent ? Mais où elle était pour me payer mes heures sups et embaucher quelqu'un d'autre quand il était légalement impossible de travailler (plus de 10h d'affilés sans repos quotidien, etc..).

    De plus ta volonté de ne pas dire ce que tu veux a totalement bloqué la conciliation :
    C'est pas comme si l'avocate m'avait une proposition non plus. elle a dis "Je ne comprend pas, la demande est pas chiffrée", pas "on pourrait partir sur une base X, et un accord que l'affaire s'arrête là".

    tu arrives en disant aux prud'hommes "je ne veux rien qu'un papier", l'avocat se demande immédiatement ce que tu vas en faire. Elle étudie alors le pire scénario, à savoir qu'une fois ce papier obtenu tu vas intenter un procès, en pénal cette fois, pour harcèlement psychologique. Donc elle demande un chiffre (qui doit forcément être motivé et donc lui permettre de savoir ce que tu cherches à avoir "en vrai").
    Dans ce cas elle ferait mieux de me le demander directement plutôt que d'avoir des pensées aussi détournée.
    (je sais je suis trop technique)
    Si je voulais vraiment les attaquer au pénal, je me serais fait arrêté (j'avais toutes les autres conditions remplis, au moins un mail agressif, un comportement aggressif en face d'un collègue, des horaires de mails montrant que je travaillais de nuit sans rémunération supplémentaires, ...)
    Il me manquait plus que l'arrêt de travail (et d'un point de vue psychologique je le méritais tout à fait amha
    Tu sais ce que j'ai dis dans le métro quand j'ai enfin quitté l'entreprise, et après avoir déposé une main courante parce que mon patron m'avait une fois de plus engeulé sans raison "Le cauchemar est enfin terminé".
    Je pense que ça résume assez bien la situation psychologique dans laquelle j'étais ;)
    ).


    Mon conseil est de mettre un maximum d'ordre dans tes souhaits, et de les mettre par écrit. Ensuite prend un avocat et recontacte à travers lui l'avocat de ton entreprise pour une conciliation hors du cycle prudhommial (normalement vu tes demandes il y a 90% de chances pour que ca passe). Après si tu t'engages à ne pas trop casser les pieds (ie tu ne vas pas au procès en penal) ils devraient prendre sans problèmes à leur charge les frais d'avocats et de courrier (ca va faire 2000€ à tout casser, ce qui est lourd pour un particulier, mais pas grand chose pour une entreprise)

    Pas con, pas con. Faut juste être prêt à payer un avocat, et ca reste cher.
    Mais pas con du tout comme idée.
  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 6.

    sauf que dans un bugzilla,(d'habitude) les contraintes sont édictées de façon clair et simple, et demandent pas 4 ans d'études pour les connaître /o\
  • [^] # Re: La justice est comme ça

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 3.

    Article 700 du code civil : c'est le perdant qui paie les frais d'avocat.
    Note que briaeros devrait vraiment prendre un avocat : si il n'obtient pas gain de cause, il risque devoir payer également l'avocat de son ex-employeur !

    Voui c'est ce que je suis en train de voir /o\.

    L'ennui c'est que prendre un avocat : quel intérêt de dépenser 2k€ si c'est pour perdre 6k€ :P

    Si je prend un avocat et que le juge ne statue pas en ma faveur -> c'est pour ma pomme (et c'est cher). Et visiblement y'a un certain nombre d'avocat qui défendent mal lorsqu'on regarde sur le net /o\.

    Si je prend un avocat, et que le juge statue en ma faveur -> il fera sans doute appel, donc re frais d'avocat, etc...

    Ce que je trouve impressionnant avec l'article 700, c'est que le perdant doit payer pour les choix du gagnant.
    Vu que dans le combat employeur vs employé, l'employeur fait passer ça en frais pro et n'a même pas à sortir les sous de sa poche, ça me semble légèrement biaisé dès le départ.
  • [^] # Re: .

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 6.

    C'est peut être toi qui est incapable de comprendre que ce que tu demandes n'a pas de sens du point de vue juridique : tu as démissionné, c'est un fait. Par contre tu peux faire établir que le climat de travail était très mauvais. Et une façon d'établir cette vérité, c'est de demander des dommages.
    Rends toi service, consulte un spécialiste : tu causeras de la morale sur linuxfr et lui s'occupera du droit.


    Je me suis un peu renseigné quand même ;)
    Cette procédure s'appelle 'prise d'acte de rupture' et elle a visiblement un fondement juridique :
    http://www.netpme.fr/travail-entreprise/297-prise-d-acte-de-(...)

    Ensuite comme tu dis, c'est un problème de spécialiste, et c'est bien ce que je trouve regrettable : le droit est devenu tellement compliqué que l'on est obligé de se remettre à un spécialiste pour faire valoir ses droits. C'est un peu comme si chaque fois que je lancais OOo, je devais demander à un ingénieur système de le faire (et de le payer en conséquence) /o\
  • [^] # Re: Un conseil (gratuit)

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 2.

    Si j'ai bien compris tu veux que l'on te rende justice...tu vas beaucoup souffrir.
    Je sais que j'ai pris la bonne décision pour moi quand j'ai quitté la boite.
    Ensuite si la justice ne souhaite pas reconnaître ce (que j'estime) qu'a fait mon entreprise, c'est son problème. Disons que je ne me prendrais pas la tête. Je n'attends pas grand chose d'elle.
    elle juge ok. Cool
    Elle juge pas ok. Pas grave, j'aurais essayé.


    Je vais effectivement essayer de me rapprocher de gens qui s'y connaissent un peu mieux que moi dans le droit - pas très dur- et voir après ;)
  • [^] # Re: La justice est comme ça

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 1.

    Des fois, chacun accepte de faire un effort, on signe une transaction et tout le monde repart sans se battre. Visiblement ça n'a pas été le cas avec toi.
    en même temps faire un effort sur une demande unique qui est forcément "booléenne", je suis pas sur que ça ait beaucoup d'effet /o\.

    Tu aurais dû établir un dossier de quelques pages seulement avec un bref exposé de la situation telle que tu l'appréhendes, et ce que tu réclames.
    Dans le dossier que j'ai envoyé il y a une lettre indiquant ma demande (page simple).
    Un exposé de pourquoi je demande ça (2,5 pages).

    Puis ensuite le dossier proprement dits avec les pièces itou.

    Et AVANT LA CONCILIATION contacter l'autre partie pour leur résumer un peu tout ça et voir s'il y avait moyen d'arriver à un accord.
    Ils m'ont dit qu'il pouvait y avoir conciliation (presque) jusqu'au jour du jugement. Donc quand je leur enverrai le dossier, si l'avocate souhaite faire une autre conciliation, je reste ouvert ;)

    elle n'est là que pour constater la présence ou l'absence d'un accord amiable.
    Oki, donc il faut arriver avant un accord à l'amiable. Merci.

    Là, il n'y a pas de question à se poser, tu as besoin d'un avocat. La justice est très formaliste et un dossier présenté par un non juriste n'a aucune chance, même quand le bon droit est pourtant de son côté (et dans ton cas c'est pas évident) : mal présentées et argumentées, les pièces ne seront tout simplement pas prises en compte. Tu as peut-être droit à une aide juridique dans le cadre d'une assurance dont tu es titulaire, renseigne-toi. Ou bien paye toi un vrai avocat en droit social, si tu gagnes le coût sera supporté par ton employeur (article 700 toussa)
    Et si je perds je devrais sortir 2k€ alors que je demande aucun dommage et intérêts. Un peu beaucoup très con la "justice". Justice ... du moment que tu peux payer. Faut qu'on m'explique la justice dans ce cas, c'est encore pire que ce que je pensais.

    Surtout si ta lettre de démission ne dit explicitement que tu démisionnes "à contre-coeur", "contraint et forcé vu les circonstances" du fait "que les relations actuelles rendent impossible la poursuite du travail", et ce genre de formules.
    T'inquiète pas pour ma lettre de démission, elle est très précise (sourire sadique).

    Si tu veux, je pourrais te l'envoyer une fois caviardé (mais la flemme de le faire).


    Pour ma part, cela fait 3 ans que je me bats avec un ex-employeur qui m'a licencié, je suis passé par la commission de conciliation, le tribunal des prud'hommes, la cour d'appel, la cour de cassation, et dans quelques moi je lui déchirerai l'anus une bonne fois pour toutes au renvoi en appel :-) Heureusement j'ai un bon avocat, je me rends compte que je n'aurais jamais eu une chance sans lui.
    Ouch, je n'aurais pas ta patience (en même temps j'ai pas eu ton cas). Bonne chance.
  • [^] # Re: La demande chiffrée

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 1.

    de base je ne veux pas de sous sous.
    Je veux juste qu'ils convertissent demission->licenciement, mais pas de sous, et je l'ai dis lors de la conciliation.
    C'est pour ça que je comprend pas trop pourquoi ils tiennent tellement à ce que je demande de sous.
    Je verrais ça avec quelqu'un de plus compétent que moi sur ce domaine .
  • [^] # Re: Facile

    Posté par  . En réponse au journal Prudh'ommes => conciliation. Évalué à 1.

    bonne idée !