Michaël a écrit 2929 commentaires

  • # Expérience avec le système de traitement des infractions constatées

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La liberté s'amenuise pour les écoliers. Évalué à 10.

    Quand on voit comment est utiliser le Système de traitement des infractions constatées qui, au dire de la presse est d'une part truffé d'erreurs avec une une proportion hallucinante (peut-être 5% de mémoire) de victimes inscrites dans ce fichier où elle n'ont rien à faire et le laxisme honteux dont semblent faire l'objet les procédures de consultation et de mise-à-jour, on ne peut pas vraiment se réjouir de la multiplication des fichiers.

    La création d'un fichier pose de nombreux problèmes pratiques sur l'exactitude, l'accès et la confidentialité des données, a-t-on la moindre raison d'espérer que l'Éducation Nationale démontre plus de compétence dans leur résolution que la Police, elle aussi Nationale?

  • # Synecdoque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage comment doit-on appeler les systèmes d'exploitation basés sur un noyau Linux ?. Évalué à 10.

    Parler de Linux pour désigner le système en son entier est une synecdoque, une figure de style aussi banale en français que son nom est savant.

    Dans les documents techniques on choisira souvent une terminologie plus précise, en considérant le message que l'on veut faire passer!

  • [^] # Re: trop drole

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Vos Commandes super cool !. Évalué à 2.

    Probablement une forme jeunissante du langage de programmation shakespierien.

  • [^] # Re: Bifrost

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Charlie] robot war. Évalué à 4. Dernière modification le 10 août 2015 à 18:22.

    Pour les choses plus complexes, comme les avis sur les discussions philosophique, je pense que c'est le résultat de choses complexes dans le cerveau, trop complexe pour être lue aujourd'hui, mais ça reste un état physique.

    C'est un point de vue qui – en plus d'être infalsifiable – ne semble avoir aucun intérêt pratique. Pour illustrer cela, en tant qu'être humain, je suis le sujet (ou l'objet…) d'émotions complexes et de sentiments. Si je suis confronté à des amours, des désirs ou des peurs, à quoi peut-il bien servir de croire que ces sentiments ne sont “que” une somme d'états physiques.

    • Jeannette, pourquoi es-tu si triste?
    • Je pleure parceque Jeannot m'a quittée
    • Ne pleure pas Jeannette, ton émotion n'est qu'une superposition de signaux électriques!

    Cet exemple semble un peu bébête, prenons en autre – qui est en réalité exactement le même – quels problèmes d'architecture résout on avec des théories de physique quantique? Autant que je sache aucun. Certes les matériaux qui constituent une maison, ne sont au final qu'un tas de particules élémentaires, mais on ne peut voir là qu'une facette supplémentaire du problème plutôt que l'essence du problème.

    Ce qui se cache sous cette remarque, c'est que notre langage et ses concepts ne servent jamais à décrire une réalité totale, seulement une facette d'une certaine réalité et à exprimer les relations qui peuvent y être observées. Dans le premier exemple. Jeannette pose un problème dont les ingrédients sont des être humains et des sentiments, or la réponse que lui propose son confident sort complètement de ce monde – et, gageons le, ne rendra pas le sourire à Jeannette. Dans le second, c'est idem, l'architecte, s'il a un ami physicien peut transporter son problème d'architecture dans le monde des particules élémentaires, mais c'est sans espoir de faire marche arrière: les découvertes de la physique quantique ne vont pas pouvoir être traduite dans les termes du problème initial.

    Dans le des comportements humains, on peut croire qu'ils sont décrits complètement par un état physique, mais si on est incapable d'identifier des états physiques précis et d'expliquer leurs relations aux comportements, alors on se retrouve exactement dans la situation des exemples que je cite où on ajoute une facette supplémentaire à un problème sans explique de relations entre cette facette et le monde du problème initial. Si on n'a pas ces ponts, c'est la même chose que de croire que les comportements humains sont complètement décrits par une superposition de barbarins fouchus: on n'est pas plus avancé.

  • [^] # Re: trop drole

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Vos Commandes super cool !. Évalué à 5.

    C'est un classique, analysons le ensemble: :(){ :|:& };: peut-être réécrit comme

    :()
    {
      :|:&
    }
    :
    

    (Un point-virgule, devenu inutile à cause du retour à la ligne, a été supprimé.)

    Le : est un identificateur pour une fonction, que l'on définit. Le corps de la fonction est un appel non-bloquant (&) à :|: qui lance deux sous-shells executant la fonction : et les connecte par un pipe |. Chacun des sous-shells va lui aussi exécuter un apple à un sous-shell et on va donc épuiser très rapidement les ressources du système: c'est une fork-bomb (très classique).

  • [^] # Re: Désolé mais il manque une partie à ce journal...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Exemple: SIG et pollution sonore. Évalué à 3. Dernière modification le 10 août 2015 à 12:29.

    Ce n'est pas trop mon domaine de compétence technique mais je vais essayer de répondre. Le premier problème est la sensibilité du capteur, je suppose que sur un smartphone il est adapté aux fréquences de la voix humaine et qu'il est mono-directionnel, donc on a déjà deux facteurs limitants assez importants qui créent une erreur de mesure non-aléatoire qui ne va pas être lissée par le nombre. Le troisième est l'autonomie des bébêtes et le fait qu'on a parfois envie d'utiliser sont téléphone au lieu de le laisser posé quelque part pendant 24h.

  • [^] # Re: eh bien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Exemple: SIG et pollution sonore. Évalué à 2.

    Et bien disons qu'il y a sonomètre et sonomètre… :) Le matériel de mesure utilisé par les professionnels répond à des critères très exigeants: normes, stabilité de la calibration, stabilité de la mesure à divers degré d'humidité ou de température. Voilà à quoi ressemble le matériel pro:

    http://messtechnik-stratenschulte.de/service/shop.html

    Il y a un kit complet à 2800 € HT et un beau dodécaèdre à 1000€ HT, pour faire une fois un relevé du bruit chez soi, cela me paraît effectivement un investissement disproportionné — d'autant que faire une mesure correcte demande une compétence technique.

  • [^] # Re: moufles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Affaire Netzpolitik. Évalué à 3.

    J'ai juste posé une question ;-)

    Trop gros, passera pas! :D

  • [^] # Re: moufles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Affaire Netzpolitik. Évalué à 2. Dernière modification le 09 août 2015 à 13:40.

    Mais est-ce que cela aurait été différent ?

    Qui peut le dire?

    PS : J'ai exagéré les mots pas pour agresser (je ne traite personne de connard) mais pour montrer l'absurdité de dire : « c'est juste une question ». Je pousse le trait, je fais une caricature

    Je vois bien que tu ne traites personne de “connard” mais pour moi le simple fait de voir le mot dans un message rend le message lui-même très agressif — sans aucune comparaison avec ce qui a suivi, mais quand même, c'est toi qui introduit de façon très explicite une dimension violente dans le discours.

    Un point qui me pose problème dans ta rhétorique, est qu'à la fois tu penses très bien comprendre ce que disent les autres puisque tu caricatures une question posée pour l'interpréter d'une façon que tu choisis, cependant que tu confisques cette liberté d'interprétation aux autres en disant «moi j'ai juste écrit cela; tu ne connais pas mon ton; etc.». Pour schématiser tu prends le droit de juger ou évaluer les écrits des autres, mais refuse qu'on applique ce droit à juger ou évaluer à ton propre discours. Pour te citer

    Mais s'il y a une chose que ce genre de fil fait ressortir c'est un manque d'empathie total,

    Le point que je souligne me semble contribuer à cette absence d'empathie et à la construction d'un dialogue de sourds.

  • [^] # Re: eh bien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Exemple: SIG et pollution sonore. Évalué à 1.

    Faut dire que le titre prête à confusion: SGI, pour moi, c'est une marque célèbre de stations de travail. SIG est peut-être le terme le plus approprié (ou GIS)…

    J'ai cédé à la mode des moufles au mois d'août! ☺ Désolé pour la faute et merci de la correction!

  • [^] # Re: moufles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Affaire Netzpolitik. Évalué à 2.

    Tu ne connais pas du tout mon ton.

    L'écrit transmet aussi une tonalité. Lorsque tu écris ton commentaire, chacun va le lire et le comprendre d'une façon légèrement différente, qui forcément ne reflète pas toujours ton intention ou le ton que tu as employé. C'est inévitable. Si je lis de la réprobation dans tes mots, je suis certain que beaucoup d'autres le personnes le feront aussi. Si tu avais choisi d'adopter un ton léger et plaisantin comme le message auquel tu réponds initialement, je n'aurais probablement pas vu de réprobation dans ton commentaire.

    Mais à voir la déferlante qui a suivi, le message global sur linuxfr : « l'othographe, c'est de ta faute », « on veut rester entre nous dans notre milieu social et culturel ». Ça c'est très clair. Et cela, je ne peux l'accepter. C'est au-delà de mon niveau de tolérance.

    Ce n'est pas acceptable, mais au moment où tu écris tes deux premiers commentaires, ces pensées n'ont pas été exprimées, je ne vois donc pas ce qu'elle vienne faire dans la discussion qui porte ici sur le premier commentaire.

  • [^] # Re: moufles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Affaire Netzpolitik. Évalué à 2.

    autant c'est absolument incomparable avec l'utilisation répétée de mots comme « analphabète » ou « faune »

    Je suis d'accord, c'est absolument incomparable; je dis juste que si on fait du pied à la poignée d'excités qui manipule les mots que tu cites, on peut difficilement s'indigner de les voir à l'œuvre. Avant de regarder le contenu des échanges, on trouve une série de réactions disproportionnées.

  • [^] # Re: sympa, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Exemple: SIG et pollution sonore. Évalué à 4.

    Ca, ça me semble soigner les conséquences, sans s'attaquer aux causes. Est-ce que ça sert vraiment?

    Le but recherché est de maîtriser le niveau de bruit horaire (bruit moyen par heure), je ne connais pas du tout les aspect médicaux en détail je cite le plan d'action pour le bruit de la ville de Berlin:

    http://www.stadtentwicklung.berlin.de/umwelt/laerm/laermminderungsplanung/download/laermaktionsplan/laermaktionsplan2013_2018.pdf

    Das Umweltbundesamt hat 61 internationale Lärmwirkungsstudien ausgewertet 1 . Diese zei-
    gen, dass durch Straßenverkehrslärm mit Mittelungspegeln oberhalb 65 dB(A) tagsüber die
    Beanspruchung des Herz-Kreislauf-Systems deutlich ansteigt. Damit steigt das Risiko an
    Bluthochdruck oder Durchblutungsstörungen des Herzens zu erkranken oder einen Herzin-
    farkt zu erleiden. Das Umweltbundesamt schätzt, dass in Deutschland jährlich 4.000 Herzin-
    farkte allein auf Straßenverkehrslärm zurückzuführen sind.

    (Voir le texte original pour plus d'informations et des références.) Soit en français:

    Le ministère de l'environnement a considéré 61 études sur les effets du bruit. Celles-ci montrent que lorsque l'exposition au bruit du trafic routier dépasse un niveau moyen journalier de 65 dB(A) alors la sollicitation du système cardio-vasculaire s'accroît significativement. Ceci s'accompagne d'un accroissement des risques d'hypertension, de troubles de la circulation ou d'infarctus. Le ministère de l'environnement que chaque année en Allemagne, 4000 infarctus sont directement imputables au bruit du trafic routier.

    Si on suit ce paragraphe, le niveau moyen de bruit est un bon indicateur de l'accroissement des risques pour la santé.

    Les méthodes pour contrôler le bruit sont utilisées dans des contextes variés:

    • Construction nouvelle: le bruit est considéré dès le départ dans le projet. Pour une installation industrielle par exemple, le choix des matériaux d'isolement bien-sûr, mais aussi le positionnement et la fréquence d'utilisation des machines, les trajets des véhicules fréquentant l'installation et les horaires de leurs visites, l'orientation des portes de service, etc. sont autant de variables permettant l'ajustement de l'émission de bruit. Des équipements comme des murs anti-bruits peuvent faire l'appoint (ils sont peu coûteux et efficaces, le but n'étant souvent pas de fournir une isolation totale mais d'atténuer l'émission).

    • Aménagement de construction ancienne: ici on a moins de liberté car il s'agit d'aménager une structure existante, si en théorie les recettes précédentes s'appliquent, on a en pratique beaucoup moins de degré de liberté. Dans l'aménagement il y a aussi le cas où une parcelle change de fonction, comme un commerce qui deviendrait une école, c'est en pratique un cas compliqué à gérer, parceque les contraintes changent de façon très brusque!

    Les murs anti-bruits sont efficaces, leur principal défaut est… qu'ils sont moches et souvent la cible des grapheurs (pas toujours très talentueux☺) Réduire les émissions de bruit à la source n'est pas toujours possible: par exemple pour le trafic routier ou ferroviaire, on peut exiger que les nouvelles constructions soient à la pointe en la matière de fonctionnement silencieux¹, mais il ne semble pas possible d’accélérer le renouvellement du parc! On travaille donc ici sur du très long terme! Les régulations de vitesse et de fréquentation des voies ont un effet immédiat.

    Ce qui rend le sujet difficile et peut-être légèrement contre-intuitif, c'est que le niveau moyen d'exposition au bruit est retenu comme indicateur de risque, alors que dans l'expérience personnelle ce sont plutôt les bruits soudains et importants (train qui passe, etc.) qui occasionnent une gêne. Cependant on doit analyser cette situation en considérant que:

    • Des études ont montré que le niveau moyen est effectivement un bon indicateur — on peut supposer que le niveau moyen indique aussi la probabilité des bruits soudains et importants.
    • L'indicateur de risque n'a d'utilité pratique que si on peut le calculer relativement facilement et que ce calcul est peu sensible aux erreurs et aux approximations.

    On est dans le cas typique de la modélisation des risques qui cherche un compromis entre la précision de l'information et la facilité d'obtention de l'information!

    --
    ¹ La voiture étant un objet dangereux qui doit être remarqué par les piétons, n'est il pas souhaitable qu'elle conserve un niveau de bruit minimal?

  • [^] # Re: moufles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Affaire Netzpolitik. Évalué à 4.

    C'est justement cela que je veux mettre en avant par mon commentaire : accorder le bénéfice du doute.

    Je trouve que la tonalité de ton message est inappropriée et dessert ton intention. Au message humoristique

    On est en été pas besoin de moufles (à moins que tu ne sois dans l'autre hémisphère) :-D

    qui se veut léger et drôle (il y a un petit smiley qui dit “je plaisante, ne me prenez pas au sérieux!”) tu réponds:

    Avant de dire qu'il a des moufles, as-tu une seule seconde envisagé que sa langue maternelle n'est peut-être pas le français ?

    Tu passes tout de suite dans un registre hyper-sérieux et réprobateur, alors que

    Peut-être que sa langue maternelle n'est pas le français? :)

    s'inscrirait mieux dans le ton de la discussion et introduirait le doute de façon positive (sans réprobation).

    Je trouve que le ton que tu emploies n'est pas adéquat à la situation.

  • [^] # Re: moufles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Affaire Netzpolitik. Évalué à 4. Dernière modification le 09 août 2015 à 04:53.

    Pour être honnête, le premier commentaire qui part dans le décor est celui où on lit “connard?” http://linuxfr.org/users/modr123/journaux/affaire-netzpolitik#comment-1617098 C'est le premier commentaire du fil qui est violent, et dans les mots qu'il choisit, et dans les intentions qu'il attribue à l'auteur du commentaire qu'il relève. Et comme on le sait, qui sème le vent, …

  • [^] # Re: moufles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Affaire Netzpolitik. Évalué à 3.

    Si personne n'intervient jamais, ce genre de comportements devient « la norme ». Je suis d'accord que c'est lourd, mais à mon avis nécessaire. Mais la prochaine fois je ne serai peut-être pas de la partie, c'est lassant.

    Je comprends ton point de vue, mais si les interventions relevant le genre de comportement dont on parle ne sont pas faites avec un minimum de discernement, en regardant de loin on ne voit que deux sources de contributions pénibles au lieu d'une. Pour aujourd'hui le message initial avec les corrections (utiles, rappelons le!) et la petite blague, me paraissent sympathiques et potaches plutôt que mortifiants pour l'auteur des fautes, mais chacun a sa propre sensibilité (c'est «du charriage bienveillant» avec un clin d'œil et un petit sourire). Si on veut changer la norme on peut aussi donner l'exemple, tout simplement!

  • [^] # Re: moufles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Affaire Netzpolitik. Évalué à 5. Dernière modification le 08 août 2015 à 19:02.

    Le problème c'est que certains ont une focalisation frôlant l'obsession vis-à-vis des fautes d'orthographe, qui les pousse incroyablement à une ou plusieurs conclusions erronées […]

    Si je regarde ce que j'ai sous les yeux, je vois quelqu'un qui se donne la peine de relever et corriger les fautes d'orthographes et accompagne son message d'une petite blague: il fait quelque chose d'utile (il produit journal plus facile à lire, et donne l'occasion pour l'auteur des fautes de s'améliorer) et essaie de le faire dans la bonne humeur. Réaction du collègue: pas un merci pour le travail fait et remarque hyper-sérieuse et un chouïa moralisateur sur un contenu à prendre à la légère (il y a écrit :-D). Si la discussion démontre une focalisation obsessionnelle, elle n'a rien à voir avec l'orthographe.

  • [^] # Re: Réponses

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Testez votre intuition. Évalué à 2.

    En dépit du moinssage, c'est une réponse techniquement correcte et qui met le doigt sur une confusion importante dans la modélisation!

  • [^] # Re: moufles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Affaire Netzpolitik. Évalué à 1.

    Si c'est le cas, je n'apprécie pas du tout tes dires. La conversation s'arrête là pour moi. C'est ma limite.

    J'ai utilisé “kapo” comme abréviation du mot caporal sans faire le lien que tu cites, j'aurais du écrire “caporal” ou “adjudant”, je suis désolé.

    Cet éclaircissement fait, je pense effectivement à ton commentaire d'aujourd'hui mais aussi à beaucoup d'autres (je ne tiens ni liste des commentaires ni des auteurs, c'est un sentiment général) qui contribuent à créer un climat que je trouve très pénible.

    Dans le cas qui nous occupe aujourd'hui, si modr123 était blessé par la vanne il serait le mieux placé pour en parler, consulter la liste de ses contributions montre qu'il est un membre ancien de notre communauté, et pas spécialement timide ou introverti. Je suppose que tu pars d'une bonne intention, le seul effet que je vois dans ton intervention d'aujourd'hui est cependant une mise en épingle importune et agaçante d'un commentaire un peu railleur mais léger.

  • [^] # Re: moufles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Affaire Netzpolitik. Évalué à 3.

    Il ne faut pas toujours tout regarder de façon complètement figée. Les remarques sur l'orthographe ou la grammaire font partie de l'échange: le groupe est légitime pour décider qu'une bonne tenue de l'orthographe et de la grammaire sont souhaitées dans les échanges. Ce qui est important est que cette bonne tenue est souhaitée car elle aide à la communication, et que les gens qui ne la respectent pas puissent être aidés à corriger leurs fautes s'ils manifestent de la bonne volonté ou sont manifestement empêchés par un handicap comme la dyslexie.

    Sur la liste de questions@freebsd.org il y a quelqu'un qui a la même maladie que Stephen Hawkins et qui écrit donc tous ces messages avec un doigt ou un assistant de dictée, même si général une forme relativement soignée est souhaitée dans les échanges, le groupe sait s'ajuster pour faire de la place à tout le monde.

    Cela dit, les remarques accompagnant automatiquement chaque message légèrement rigolard sur la qualité de l'orthographe de quelqu'un m'exaspèrent autant que les messages insultants, si quelqu'un est offensé par la réponse de quelqu'un il n'a pas besoin que son papa et sa maman lui tiennent la main et l'accompagnent sur le forum Internet pour le protéger des méchants qui lui demandent si ils portent des moufles: dans les cas qui le méritent c'est bien que le groupe intervienne pour dire que quelqu'un a été trop loin, mais je me passerais bien de ceux qui jouent les kapos de la bonne pensée, leur travail est aussi asphyxiant que les comportements qu'ils dénoncent.

  • [^] # Re: eh bien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Exemple: SIG et pollution sonore. Évalué à 4.

    Je ne comprends pas tes questions avec les OSM et les POI.

    Je note néanmoins une utilisation (abusive) du .doc et .docx, LibreOffice n'était pas disponible sur site en Teutonnie ?

    Ils utilisent effectivement Microsoft Office. TÜV Rheinland est une entreprise d'environ 20.000 salariés, le simple fait de changer de mettre à jour MS-Office est une opération nécessitant des semaines voire des mois de préparation, avec des groupes de test, des formations, des migrations de données etc. Changer de suite aurait un coût nettement plus important qu'une mise à jour avec une plus-value discutable.

    Les documents écrits ne sont (pour la plupart) pas diffusé sous une licence d'utilisation et sont soumis au droit d'auteur, cependant la consultation du rapport est libre.

    Bravo pour ce travail,

    C'était en 2011 :) ce journal est juste un gros commentaire pour accompagner la dépêche sur la sortie de QGIS ­— qui n'a pas été utilisé pour l'étude — et illustrer l'utilisation des données géographiques dans un exemple concret, dépassant les traveaux de nomenclature.

    quel types de capteurs sont nécessaires pour les mesures sur le terrain ?

    Je ne connais pas les outils, il s'agit de matériel professionnel extrêmement coûteux et nécessitant un entretien et un soin régulier. Pour une utilisation unique il me semble qu'il vaut mieux demander à un cabinet de réaliser une expertise chez toi — par exemple en laissant à ton domicile un capteur enregistrer le niveau des émissions sonores pendant une semaine. À la louche, sans exploitation des données, je pense que tu es dans l'ordre du millier d'euros pour la prestation. Comme je ne me suis jamais occupé des facturations et du matériel et que je travaille ailleurs aujourd'hui je ne peux pas te répondre des façon très précise, mais tu peux contacter un bureau d'études qui pourra mieux te renseigner. Ils travaillent parfois avec des particuliers, essentiellement dans le cadre de litiges, le gros de leurs dossiers étant les études environnementales prévues par la réglementation (par exemple pour les permis de construire).

    Si tu habites dans une ville assez grande, la commune est obligée de mener régulièrement ce genre d'études (c'est obligatoire depuis plus de dix ans partout en Europe) que tu pourrais donc consulter. En pratique beaucoup de communes sont en retard, en raison du coût important des relevés nécessaires à la première études — on peut ensuite mettre à jour ces données.

  • [^] # Re: Désolé mais il manque une partie à ce journal...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Exemple: SIG et pollution sonore. Évalué à 5.

    j'ai l'impression qu'il manque la partie principale du journal.

    Le but du journal est juste de montrer un exemple un peu avancé de bases de données géographiques dans un cadre d'utilisation réel qui ne se borne pas à une nomenclature. Donc je présente un peu le contexte — nouveau pour presque tout le monde — pour qu'on se représente comment les données sont relevées.

    Pour information, ce genre d'études est également obligatoire pour les collectivités publiques (assistées des services de l'État) françaises avant une certaine date (m'en souviens plus, je ne suis pas un spécialiste métier). Il s'agit sans doute d'un cadre européen contre le bruit des infrastructures.

    Exactement cf. la directive 2002/49/CE. La France et l'Allemagne ont joué un rôle très important dans l'élaboration des normes et des modèles de bruit, travail qui a servi de base aux directives européennes correspondantes. La mise en œuvre du programme se heurte à deux problèmes principaux, tout d'abord le relevé de données — qui est très coûteux — et tout bêtement le traitement, car il y a un manque d'offre de service (les cabinets sont saturés, si bien que des appelles d'offres arrivent au TÜV dont ce n'est pas la fonction principale).

    Même si ce n'est pas mon but je donne des réponses rapides à tes questions:

    Comment a été conduite l'étude ?

    Avec diligence et exactitude! ☺

    Quels sont les logiciels qui ont été utilisés (surtout si ces derniers sont libres) ?

    Pour l'étude, des logiciels biens propriétaires ont été utilisés — ArcGIS et SoundPlan. J'ai écrit des scripts Python pour tirer parti d'une biblothèque GIS existant à l'époque. La bibliothèque s'est avérée être de très mauvaise qualité (très fragile) et j'aurais mieux fait d'écrire une bibliothèque en OCaml en une semaine (attention bitrot!), comme je l'ai fait pour la suite.

    Quels sont les grandes lignes des traitements ou les requêtes SQL géographiques qui ont été employés ?

    Le journal le mentionne: consolidation des données inexactes et consultation. Il n'y a que peu de requêtes relationnelle.

    Quels ont été les trucs bien et les trucs qui ont posé problème ?

    C'est un peu vague comme question! Ce qui a posé problème c'est que Python et la bilbiothèque choisie s'est avéré être un très mauvais choix pour le développement: les calculs sont très longs, et les erreurs ne sont détectées qu'à l’exécution (pas d'analyse statique des types comme en OCaml qui détecte les erreurs les plus grossières). La bibliothèque utilisée comportait pas mal d'erreurs aussi ou bien sa documentation était trop floue.

    C'est quoi la suite (impact sur la collectivité publique) ?

    C'est mentionné dans le journal.

    Est-ce-qu'il existe des cartes en lignes consultables par le grand public ?

    L'étude est publique et en lien dans le journal.

    Est-ce-que les données de l'étude ont été publiées en opendata ?

    Les données de base non, je suppose qu'elles sont la propriété de l'administration et sont sûrement consultables mais pas accessible par le net.

  • [^] # Re: Vous êtes qui ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment mon expérience Linux est en train de tourner au fiasco. Évalué à 4.

    Et je développe aussi… deux applis qui ont quelque audience

    Lesquelles?

  • # SGI et pollution sonore

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de QGIS 2.10 « Pisa ». Évalué à 4.

    J'ai travaillé sur un projet de cartographie sonore pour la ville de Neuss¹, une petite ville d'à peine² 150 000 habitants, collée à Düsseldorf en Allemagne, et j'aimerais en parler pour indiquer un exemple avancé d'utilisation de bases de données géographiques.

    La suite est un journal: https://linuxfr.org/users/chat_de_sorciere/journaux/exemple-sgi-et-pollution-sonore

  • [^] # Re: Que c'est vrai ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Que répondre quand on vous dit que Bitcoin n’est pas une vraie monnaie ?. Évalué à 2.

    Les instruments financiers sont des outils de financement, et des outils avec des maturités, échéances ou maturités de 50 ans ne sont pas rares, par exemple sur la dette souveraine ou les swaps.