peau chat a écrit 577 commentaires

  • [^] # Re: Frileux...

    Posté par  . En réponse à la dépêche KDE/GNOME: bientôt le jeu des 7 erreurs?. Évalué à 2.

    ... et maintenant, si quand tu choisis l'environnement GNOME sur une mandrake le navigateur par défaut est Konqueror, le mailer KMail, le terminal KTerminal, et l'éditeur kate, tu vas dire quoi ?
  • [^] # Re: Et?

    Posté par  . En réponse à la dépêche KDE/GNOME: bientôt le jeu des 7 erreurs?. Évalué à 5.

    - Ne pas avoir intégré KDE à leur distribe (comme Debian!) au début pour des problèmes de license avec QT. Ce chois a poussé Trolltech à changer la licence de QT. C'est doublement faux. Le choix de TT de modifier sa licence n'a rien à voir avec l'attitude de RH. RH soutenant et développant GNOME, et étant inexistant dans KDE ou tout autre développement QT, ils n'avaient aucune influence sur TT. Ensuite quand tu dis : Ne pas avoir intégré KDE à leur distribe (comme Debian!) au début pour des problèmes de license avec QT C'est encore faux. Ce qui a poussé RH à inclure KDE dans sa distrib, ce n'est pas le changement de licence, mais le fait que Mandrake leur bouffait de plus en plus de part de marché, y compris aux états-unis. La preuve ? Quand il a été annoncé que QT-2 serait QPL, RedHat a sauté sur l'occasion en incluant KDE dans sa distro tout en sauvant la face (le discours officiel était "puisqu'on a gagné et que grace à nous QT est libre, nous restons fidèle à nos principe et incluons KDE dans la nouvelle RH 6.0". C'est joli, et apparemment l'opération de communication a bien marché puisqu'aujourd'hui encore, bcp sont persuadés que RedHat est le sauveur et blablabla. Mais il y a un GROS BUG qui est passé totalement inaperçu. Lors de la sortie de cette RedHat 6.0, QT 2.0 était encore en phase de bêta, et KDE 2 aussi. Du coup Red Hat a mis dans sa distribution (sur le CD1) KDE 1 avec QT-1.44 qui n'était NI QPL, NI GPL (cf le communiqué de presse de RH http://www.redhat.com/about/presscenter/1999/press_60.html ) Comme quoi, redhat est toujours prêt à s'asseoir sur ses beaux principes affichés au nom des parts de marché. RH nous a servi du pipeau, et bcp dansent encore.
  • [^] # Re: KDE pas GPL ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Gaël Duval, co-fondateur de MandrakeSoft. Évalué à -1.

    Dans cette histoire, le problème était surtout RMS.

    Parce que d'après la GPL, tu peux linker librement un soft GPL avec un lib propriétaire si elle fait partie de "l'environnement standard du système d'exploitation". C'est pour ça que tu peux linker du GIMP avec le GDI.EXE de microsoft par exemple.

    Donc, théoriquement, d'après ce qui est écrit dans la GPL, puisque les Mandrake, suse et autres Caldera livraient en standard la libQT1, KDE était légal sur ces distributions, mais par contre KDE devenait illégal sur RedHat qui ne livrait pas en standard la libQt.

    C'est avec cet (et d'autres) arguments qui beaucoup ont fini par convaincre RMS de passer l'éponge.

    Par contre, ce qui est dommage, c'est que les vicissitudes de cette clauses de la GPL restent et demeurent un tabou.
  • [^] # Re: pour une utilisation generalisee...

    Posté par  . En réponse à la dépêche DebianEdu : un nouveau sous-projet Debian. Évalué à 10.

    Ensuite, beaucoup de logiciels utilises sont des logiciels qui coutent cher, par exemple autocad. Et qui tournent sous windows. Il existe Microstation ( http://microstation.bentley.com/ ) qui est aussi répandu que autocad et qui tourne sous les Unix (d'ailleurs à la base c'est un produit UNIX pour la NASA). Il n'y a qu'en france que Autocad à cet espece de monopole. En angleterre c'est 50-50 Autocad/Microstation. Ensuite, en "free", il y a QCAd ( http://www.qcad.org ), qui est un pseudo-clone libre de Autocad.
  • [^] # Re: ca me rappelle

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à 10.

    Je reviens, pour expliquer une chose qui n'a pas été comprise semble-t-il.

    Tu peux trouver dans le droit de n'importe quel pays des référence à "la propriété intellectuelle".

    Mais quand en France, on parle de propriété intellectuelle, on parle d'un truc qui n'existe nulle part ailleurs.

    Si tu es propriétaire d'un immeuble, tu peux le louer (tu fais un bail qui confère des droits au signataire pour une durée déterminée). Si tu es propriétaire d'une oeuvre de l'esprit, tu peux la louer aussi (faire un contrat en autorisant l'exploitation pour une durée déterminée).

    Si tu es propriétaire d'une oeuvre de l'esprit, tu peux la "louer", c'est à dire permettre à quelqu'un d'en tirer profit, pour une période déterminée (et moyennant finances en général ;-) ).

    Par contre LA GROSSE DIFFERENCE, c'est que ton appartement, tu peux le vendre, mais EN FRANCE ton oeuvre de l'esprit est inaliénable, tu ne peux pas la vendre comme partout ailleurs, ou comme tu vendrait un logement.

    MAIS (pour expliquer pourquoi tout le monde parle quand même de "propriété intellectuelle"), quand tu la loues (ton oeuvre), tu confère des droits, tout comme ton locataire est "chez lui", bien que cela demeure ta propriété. En France, ta propriété intellectuelle, tu peux la louer, le locataire est chez lui, mais tu en demeures toujours propriétaire.

    C'est réellement une GROSSE EXCEPTION.

    Cela explique (par exemple), pourquoi Walt Disney a dû attendre la fin des droits des héritiers de Victor Hugo pour tourner le "bossu de notre-dame". Et que quasiment en même temps il y a eu la comédie musicale, et un éditeur qui a publié une suite aux "misérables"

    Aux USA, les choses se seraient passées différemment. Une boite de prod aurait racheté les droits depuis 20 ans, et après aurait fait 1 dessin animé, 2 films, 4 bouquins racontant comment cosette à élevé ses enfants, 1 série TV en 200 épisodes, fabriqué 2 000 000 de figurines avec "jean valjean","tous les personnages", "les gardiens du bagne de JV" etc.

    Bref, il faut bien comprendre que les choses sont complètement différentes.

    Et le danger, avec le DMCA et autres, c'est que actuellement les USA sont en train d'essayer de balayer d'un revers de main le traité de paris. L'enjeu qui est sous-jascent c'est la fameuse "extra-territorialité" des lois américaines. CAD si tu es citoyen francais, et que tu viole en france la loi américaine, tu es passible de la Loi américaine. ET non, même si on s'en approche, l'affaire dimitri n'est pas (encore) de l'extra-territorialité de la loi américaine, puisque la victime est une entreprise américaine... Tout comme un dictateur sud-américain peut etre arrêté en europe si (et seulement si) il a fait "disparaitre" des européens.

    Bon, voilà, j'espère que c'est un peu plus clair pour quelques uns. Si c'est le cas, je n'aurait pas perdu mon temps, et j'aurais fait un peu avancer les choses.
  • [^] # Ooops la couture..

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à 10.

    J'ai bien parlé des brevets, mais pas de ta référence à la couture. Si le design de la couture appartient à l'employeur, c'est aussi parce que c'est de la propriété industrielle et non pas artistique :

    «Sont réputées industries saisonnières de l'habillement et de la parure les industries qui, en raison des exigences de la mode, renouvellent fréquemment la forme de leurs produits, et notamment la couture, la fourrure, la lingerie, la broderie, la mode, la chaussure, la ganterie, la maroquinerie, la fabrique de tissus de haute nouveauté ou spéciaux à la haute couture, les productions des paruriers et des bottiers et les fabriques de tissus d'ameublement. »

    Le côté exceptionnel du logiciel que je mentionnait, c'est que le Logiciel est concidéré comme oeuvre artistique. Mais c'est la seule oeuvre artistique qui appartient à l'employeur quand elle est faite par l'employé.

    Le fait que ce soit une oeuvre artistique est fondamental pour nous, puisque cela justifie en droit français l'utilisation de licences du type de la GPL : l'oeuvre de l'esprit est utilisée/modifiée conformément à la volonté de son auteur.
  • [^] # Re: ca me rappelle

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à 10.

    Je te suggères tout simplement de lire le code de la propriété intellectuelle, cela t'évitera de dire des conneries(*).

    La seule exception prévue dans le code de la propriété intellectuelle français concerne le logiciel

    Absolument pas, un chercheur qui pose un brevet (autre application de la PI) il apartient à la boite.

    Ben si t'as tout faux :

    code de la propriété intellectuelle, Article L113-9 (Loi n° 94-361 du 10 mai 1994 art. 2 Journal Officiel du 11 mai 1994) :

    «Sauf dispositions statutaires ou stipulations contraires, les droits patrimoniaux sur les logiciels et leur documentation créés par un ou plusieurs employés dans l'exercice de leurs fonctions ou d'après les instructions de leur employeur sont dévolus à l'employeur qui est seul habilité à les exercer.»

    et c'est la seule exception que tu peux trouver en ce qui concerne la propriété artistique.

    Absolument pas, un chercheur qui pose un brevet (autre application de la PI) il apartient à la boite.

    Non, là tu confonds la propriété industrielle et la propriété artistique. La propriété industrielle dépend de l'INPI, cela n'a strictement rien à voir avec les logiciels qui dépendent de la propriété littéraire et artistique.

    CPI, article L112-2 :
    Sont considérés notamment comme oeuvres de l'esprit au sens du présent code :
    (...)
    13° Les logiciels, y compris le matériel de conception préparatoire ;
    (...)

    or il se trouve que "L112-2" se décode de la manière suivante :
    L = Loi (D=Décret, R=Règlement)
    1 = Livre 1
    1 = partie 1
    2 = Chapitre 2
    - 2 = article 2

    Et je lis dans le même code :

    «Première partie : La propriété littéraire et artistique»

    Par contre, la propriété industrielle (qui est le cas de brevets), ça concerne le Livre 4.

    -----

    (*) Bon, je sais, ça peut paraître insultant. Mais ça m'énnerve de voir le peu "d'éducation juridique" qu'on reçoit à l'école. Sans ça, comment comprendre pourquoi des journalistes on fait grève lorsque des journaux ont publiés leurs articles sur le site Intenet du journal, comment comprendre les enjeux derriere les taxes sur les CD relativement aux droits sur la copie privée et... comment comprendre que bien souvent on nous baise la gueule tout simplement parce que 90% des citoyens pensent que la Loi française est la même que celle qui est dans les films américains ?
  • [^] # Re: Ce genre de chose ne peut pas arriver en France

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à 10.

    Ils s'arrêtent où ils veulent, mais ils ne peuvent entrer en France.

    Si vont altérer un film fait par un auteur Français, ils peuvent être poursuivis en justice pour altération de l'oeuvre sans accord de l'auteur.

    Tout comme je vous rappelle (ça peut toujours servir) que les "pseudos-inspecteurs" du BSA n'ont aucun droit d'entrer chez vous ou dans votre entreprise pour vérifier si vous avez bien les licences des logiciels qui sont installés sur vos ordinateurs.

    Ces gens là, laissez-les sur le pallier en demandant bêtement et répététivement "où est le juge d'instruction ? Où est la commission rogatoire ? où est l'officier de police judiciaire ?".

    Parce que, en France, le seuls droit qu'ils ont c'est le même que le tien : saisir le procureur de la république en espérant qu'un juge d'instruction soit nommé et en espérant que ce juge décide de faire une perquisition en respectant le code de procédure pénale.

    Le reste n'existe pas. Microsoft ou la Warner Bros n'ont pas été mandatés par l'assemblée nationale pour réécrire la Loi qui s'applique sur le territoire Français.
  • [^] # bug

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à 10.

    au lieu de :

    Donc une oeuvre publiée aux états-unis bénéficie de la protection du code de la propriété intellectuelle française.

    Il faut lire :

    Donc une oeuvre FRANÇAISE publiée aux états-unis bénéficie de la protection du code de la propriété intellectuelle française.
  • [^] # Re: ca me rappelle

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à 10.

    Non, copyright = droits. Ce n'est pas la propriété intellectuelle.

    La PI n'existe qu'en France.

    Cela explique qu'en France tu n'as pas de films en "version producteur" ou "version réalisateur". Tu as éventuellement du "version longue". Mais en Fr. c'est le réalisateur qui est le propriétaire inaliénable de son oeuvre. Il est le seul a avoir le droit de couper une scène.

    La seule exception prévue dans le code de la propriété intellectuelle français concerne le logiciel : l'employeur d'un informaticien détient la propriété intellectuelle sur le logiciel produit. Ce n'est pas le cas pour l'employeur d'un photographe ou d'un journaliste par exemple.

    aegir.
  • [^] # Re: ca me rappelle

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à 10.

    Cela n'a strictement rien à voir.

    L'OMPI est né suite au congrès de paris (1952 si ma mémoire est bonne). Le traité signé lors de ce congrès par tous les pays de la planète ou presque (sauf chine et URSS) disait grosso-modo qu'une oeuvre est protégée par la Loi de son pays d'origine dans tous les pays signataires. Donc une oeuvre publiée aux états-unis bénéficie de la protection du code de la propriété intellectuelle française.

    Le côté franco-français de la PI et qui n'existe à ma connaissance nulle part ailleurs (en tout cas certainement pas aux USA !) se résument en 2 phrases du code (français) de la propriété intellectuelle :

    Art. L111-1: L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous... L'existence ou la conclusion d'un contrat de louage d'ouvrage ou de service par l'auteur d'une oeuvre de l'esprit n'emporte aucune dérogation à la jouissance du droit reconnu par l'alinéa 1er.

    Ca veut dire que si tu écrits un bouquin par exemple, et que ton éditeur te propose un milliard d'euros, et que sur le contrat il y a écrit en caractères gars soulignés en rouge que du coup l'éditeur devient propriétaire de ton oeuvre, et bien tu peux signer les yeux fermés, tu touches ton milliard, et après tu dis "désolé, cette clause est réputée non écrite, le CPI stipule que ma propriété intellectuelle est inaliénable vous n'etes donc propriétaire de rien du tout".

    Par exemple : les beatles n'étaient pas français. Du coup Mickael Jackson a racheté les droits sur les albums des beatles, et (à moins que le contrat de rachat de droits ne stipulent le contraire), MJ peut sortir à tout moment un album des beatles en remix techno-dance. Si les beatles avaient été français, MJ ne pôurraient pas le faire sans l'accord expicite des auteurs (ou de leurs héritiers).

    Et puisqu'on parle des héritiers, il faut savoir que cette propriété intellectuelle est inaliénable jusqu'à la mort de l'auteur, et ensuite appartient pendant 70 ans aux héritiers. C'est comme cela qu'on a des délires, par exemple cette fontaine à paris qui n'a jamais marché, qui se dégrade parce que mal conçue, et qui coûte au contribuable des millions en entretient parce que les héritiers du créateurs (décédé peu de temps après avoir achevé son "oeuvre") refusent que ladite oeuvre soit détruite.

    Essayes d'expliquer cette notion de la propriété intellectuelle à un anglo-saxon, il te prendra pour un extra-terrestre. Chez eux, si tu écrits un bouquin et qu'un studio signe avec toi l'achat des droits pour l'adaptation au sinéma, tu n'as plus qu'à fermer ta gueule. EN france, si tu penses que le film trahit l'esprit de ton oeuvre, tu peu dire "non, je vous interdit de le diffuser". Quelles que soient les clauses du contrat de cession des droits.
  • # Ce genre de chose ne peut pas arriver en France

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à 10.

    Nous avons le code de la propriété intellectuelle qui stipule que l'oeuvre est la propriété de son auteur. Certe, la major productrice peut exploiter les droits de l'oeuvre, mais l'oeuvre reste la propriété inaliénable de son auteur.

    C'est ce qui explique pourquoi dans le cinéma américain on a des versions "producteur" et "réalistaeur". Aux USA, le producteur est le propriétaire, donc si une scène ne lui plait pas, ou bien s'il considère que le film fait 5mn de trop et du coup ça pose des problèmes aux réseaux de distribution, il coupe. Il possède le "final cut".

    En France, du fait de la notion de propriété intellectuelle c'est impossible.

    Donc, concrètement, si une oeuvre française est dispo en téléchargement sur un réseau p2p ils n'ont pas le droit de modifier le contenu du fichier, car ce serait une altération de l'oeuvre sans l'accord de l'auteur.

    Il n'en reste pas moins qu'ils ont le droit de porter plainte, car la reproduction non autorisée est illégale en France.
  • [^] # Re: ca me rappelle

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les majors à l'assaut des réseaux P2P. Évalué à -7.

    La propriété intellectuelle est un concept franco-français qui n'existe pas du tout aux USA

    aegir
  • [^] # Re: Les alternatives ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apres GIF, le JPEG. Évalué à 8.

    formats à risque ? pas besoin de chercher très loin : postScript ou PDF par exemple.

    aegir@linuxfrench.net
  • [^] # Re: aucun intéret cet article

    Posté par  . En réponse à la dépêche Comparaison Linux - MS - Unix. Évalué à -2.

    Au lieu de dire que les articles des autres n'ont aucun intérêt, vous devriez écrire des articles qui en ont (de l'intérêt).

    Parce que écrire une brève pour dire que macinchouette ou biduletruc a sortit un article sans intérêt, et confirmer dans les commentaires que les articles de biduletruc sont toujuors sans intérêt, c'est plutôt facile.

    aegir (qui n'a rien à voir avec The Register, et d'ailleurs qui doir le lire qu'une fois ou 2 par an).
  • [^] # Re: Langage typé !?! Trop Typé !?!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apache/PHP et IIS/ASP : pas si bons ?. Évalué à 1.

    C'est globalement exact.

    Arianespace a voulu faire l'économie d'un de ces boitiers électroniques (qui doit faire 1 ou 2 millions d'euros l'unité).

    Les tests de qualification «normaux» prévoyaient de «consommer» 3 de ces boitiers.

    2 ont biens été utilisés lors des tests prévus, mais le troisième n'a pas été utilisé, sous le prétexte que "cette partie là est la même qu'Ariane 4".

    Lors de réunion, certains ingénieurs on fait la remarque que ce n'éait pas conforme au plan qualité (mais rien de plus qu'une remarque puisqu'ils n'étaient pas responsables de cette partie là).

    Pour être plus précis, je ne crois pas qu'il s'agisse d'un problème de "G" (accélération) mais d'un problème de "poussée" et le programme original ne prévoyait pas qu'une poussée puisse être aussi élevée.

    (Sur un engin plus lourd, il faut une poussée supérieure pour obtenir une accélération équivalente).

    Dans le même domaine, on a un historique de bugs autant comiques qu'édifiants :

    La trentative précédent juste la première réussite de satellite américain (qui a permis de découvrir les ceintures de van hallen) à fait une magnifique explosion sur le pas de tir. Raison : un pupitreur à confondu "moins" et "tiret". Ceci dit, cet échec a été particulièrement instructif, cela à permis à la NASA de tester la télémétrie (ils ont pu suivre la trajectoire du satellite projeté par l'explosion à travers le pas de tir).

    Une des premières sondes VENUS (NASA encore) est passée à 2 000 000 km de vénus au lieu de 2 000. Cause : un programme faisait la confusion entre le point décimal et le séparateur des milliers (Arf' DECIMAL POINT IS COMMA).

    Plus récemment, une sonde de la NASA vers mars s'est écrasée sur la planète rouge comme une bouse. Cause : des programmes calculaient en yards, et d'autres en mètres.

    Dans le même genre de trucs amusants, on peut citer un crash évité de justesse lors d'un vol d'essai du chasseur F-14 : au passage de l'équateur, l'informatique de bord à "cru" que l'avion était sur le dos...
  • [^] # Re: Houuuuuuuuuuuuuuu

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apache/PHP et IIS/ASP : pas si bons ?. Évalué à 3.

    Bravo, vous avez très bien appris le discours commercial de sun ;o)

    Pour vous répondre, je ne connais personne qui se soit risqué à faire de la transaction multi-sgbd de cette manière, parce que justement l'atomicité n'est pas garantie.

    Si sur un SGBDR je fais un :
    BEGIN TRANSACTION
    UPDATE TOTO...
    UPDATE TATA...
    COMMIT

    Je suis certain que si le microprocesseur crame brusquement entre les deux updates, lorsque le SGBDR sera redémarré l'update sur la table TOTO sera annulé.

    Par contre, si je fais depuis une machine tierce A un :
    BEGIN TRANSACTION
    UPDATE MachineB.ORACLE.TOTO...
    UPDATE MachineC.DB2.TATA...
    COMMIT

    La machine tierce A est bien obligée d'envoyer un COMMIT successivement à B et à C. Faudrait pas que le microprocesseur grille entre les deux commit, sinon bonjour le bazar ;-)

    Une solution possible, serait de gérer également un transaction-log au niveau de la machine tierce A, mais dans ce cas là, si la machine A est down, vous ne devez plus utiliser les SGBDR des machines B et C au risque d'un joyeux bazar... Et puis, une des caractéristiques de JAVA est d'etre complètement isolé du système. Alors comment s'assurer qu'une écriture est effectivement effectuée physiquement et ne traine pas dans un buffer de l'O/S ?

    J'ajoute également que les différents SGBDR ont leur propre gestion de concurrence d'accès (certains mettent un verrou exclusif lors d'une eécriture et d'autres non), alors on fait comment si les bases de données sont utilisées par d'autres applis ?

    Le mécanisme de répliquation entre 2 SGBDR du même éditeur, et de même version est déjà extrêmement délicat à mettre en oeuvre par l'éditeur du SGBDR lui-même alors ...

    Quant à l'histoire de la portabilité qui serait un avantage par rapport à des procédures stockées, ça se réfute. C'est vrai qu'une proc stockée n'est pas portable d'un SGBDR à un autre, mais c'est aussi vrai qu'une requête toute bête en SQL n'est pas portable (quid des IsNull() COALESCE() et autres DECODE() ?).

    L'argument des performances se réfute également. On entend dire que les EJB "soulagent" les SGBDR. Il n'en est rien ... ou presque. Les EJB font ce qu'ils veulent, au final c'est bien le SGBDR qui doit gérer les lectures/ecritures de données. L'application serveur peut éventuellement soulager le SGBDR des calculs (on calcule 1+2 au niveau de l'AppServ au lieu du SGBDR) mais :
    - Bien souvent, cela supprime la logique ensembliste, ce pour quoi sont justement optimisés les SGBDR.
    - L'overhead absolument est énorme, surtout en JAVA avec sa machine virtuelmle, sa sandbox etc. Si vous utilisez la (les) machines qui servent à fournir la puissance de calcul nécessaire à vos EJB pour faire tourner une autre instance de votre SGBDR, avec une réplication entre chaque instance du SGBDR, et un load balancer tout simple, vous vous en sortirez bcp mieux et bcp plus simplement.

    EJB c'est un bon modèle, mais c'est pas une panacée. C'est *PARFOIS* utile, tout comme un moniteur transactionnel est *PARFOIS* utile.

    Il faut toujours garder une chose en tête, pour savoir douter :

    - L'intérêt de SUN est de rendre les clients dépendants d'eux (alors qu'avant ils ne l'étaient pas).
    - L'intérêt de SUN est de vendre des machines.
  • [^] # Re: Houuuuuuuuuuuuuuu

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apache/PHP et IIS/ASP : pas si bons ?. Évalué à -2.

    Si l'application-server est libre, cet avantage n'en est plus vraiment un.
  • [^] # Re: Houuuuuuuuuuuuuuu

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apache/PHP et IIS/ASP : pas si bons ?. Évalué à -2.

    Silverstream et netdynamics sont aussi du java
  • [^] # Re: Houuuuuuuuuuuuuuu

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apache/PHP et IIS/ASP : pas si bons ?. Évalué à -3.

    Tout ça SilverSTream le faisait bien avant l'apparition des J2E.

    NetDynamics aussi d'ailleurs (mais Sun a racheté ND et l'a fait mourrir pour qu'il n'y ait pas de concurrence aux J2E).

    Bref, pas besoin de J2E pour faire ça.
  • [^] # Re: Aaahhhhrrrrgggg

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apache/PHP et IIS/ASP : pas si bons ?. Évalué à 7.

    le standard du Pascal moderne qui-fait-tout-bien

    www.iso.ch ou bien www.ansi.org

    (en particulier ISO/IEC 10206 : 1991 )

    Une copie est ici : http://www.pascal-central.com/docs/iso10206.txt(...)

    En ce qui concerne la partie Objet, en voici le Draft :
    http://www.pascal-central.com/OOE-stds.html(...)

    le compilo en logiciel libre multi-plateforme (et performant, tant qu'à faire)

    Gnu-Pascal, Free-pascal ... virtual pascal (celui la je sais pas s'il est libre ou seulement freeware).
  • [^] # Re: Langage typé !?!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apache/PHP et IIS/ASP : pas si bons ?. Évalué à 10.

    Dans l'édition originale de «le Langage C» de K&R, il était écrit dans la préface : « il faut remettre le langage C à sa place, (...) le langage C n'est pas un langage puissant comme le PASCAL», comme quoi...

    De toute façon, on s'en fout, à part delphi plus personne n'utilise le PASCAL.

    aegir
  • [^] # Re: Confusion ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Belgique initie les Wallons aux logiciels libres. Évalué à 0.

    Oui, mais ce "privacy right" est une pièce ajoutée d'on ne sais où.

    Les "4 lois" du logiciel libre (d'après la FSF) :
    http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html(...)

    parle de "La liberté d'améliorer le programme et de publier vos améliorations", mais ne parle jamais de "la liberté de ne pas publier".

    C'est sûr que si on modifie les définition en fonction de la gueule du client, on ne va pas s'en sortir.

    Tout ça me rappelle le débat sur la QPL peu avant la sortie de Qt 2. Nous n'étions ici-même que quelques uns à prétendre que c'était une licence libre. Tout le monde, y compris les grands gourous du coin, affirmaient que cette licence n'était pas libre (à cause de la clause de redistribution sous forme de patches).

    Et puis, finalement, RMS à court d'arguments a fini par admettre à contrecoeur que la QPL était bel et bien "libre".

    Le gourou a parlé, et aujourd'hui, ici-même (cf les autres commentaires), tout le monde affirme la main sur le coeur que la QPL a toujours été libre, mais incompatible avec la GPL, tout comme l'est la Apache Licence.

    comme quoi...
  • [^] # Re: Confusion ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Belgique initie les Wallons aux logiciels libres. Évalué à 1.

    Et bien essayes donc de rédiger une licence conforme OpenSource et qui ne soit pas libre. On en reparlera après.
  • [^] # Re: Confusion ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Belgique initie les Wallons aux logiciels libres. Évalué à 0.

    Tu auras donc mal lu.

    Non, j'ai bien lu. La désinformations consistant à dire "Un logiciel OpenSource n'est pas forcément libre" est basée sur le postulat "l'opensource n'est pas forcément copyleft [au sens FSF]".

    Et justement, il se trouve que Apache est OpenSource, mais pas copyleft [au sens FSF].

    Pour ces intégristes, Apache ne fait donc pas partie des logiciels libres... Mais c'est marrant, dès qu'on parle d'Apache, les intégristes oublient leur bible.