• # Merci

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Toujours utile de rappeler des cas qui paraissent si emblématiques (J. Assange, E. Snowden…). La contradiction entre le comportement rapporté des grandes puissances et les principes moraux les plus élémentaires est parfois si violente que l’on doute des rapports. Parmi les liens de l’article que vous pointez, cette traduction d’une interview d’un rapporteur spécial des nations unis sur la torture — Nils Melzer — semble accréditer l’hypothèse qu’il serait grand temps de se réveiller : les défenseurs d’Assange seraient parfaitement dans le juste, et les institutions judiciaires internationales dans le paroxysme du tortueux.

    « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

  • # Podcast Affaires sensibles

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Wikileaks : révolution numérique et guerre diplomatique
    https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-16-septembre-2015

    Utile pour trier les faits des accusation non fondées lancées pour salir le personnage et qui ont tourné court

    • [^] # Re: Podcast Affaires sensibles

      Posté par  . Évalué à 4.

      Juan Branco (qui était l'un des avocats d'Assange) vient d'évoquer cette manière de faire dévier le débat en salissant Assange dans son entretien avec Michel Onfray début avril (à trouver sur You Tube). Tout était inventé pour faire oublier la question essentielle : Assange révêlait des crimes de guerre. Aujourd'hui Assange est en prison avec des terroristes.

      • [^] # Re: Podcast Affaires sensibles

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 14 avril 2021 à 22:47.

        J'ai vu le film Révélations hier, de Michael Mann, toute une partie de l'histoire est cela (au sujet d'un autre personnage).

        Et les journalistes reconnaissent aujourd'hui que Wikileaks faisait un travail journalistique… de même nature qu'ils font aujourd'hui. C'était juste des précurseurs (à écouter dans le podcast)

      • [^] # Re: Podcast Affaires sensibles

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Juan Branco en entretien avec Michel Onfray… Il doit falloir avoir le coeur bien accroché pour regarder ça.

        • [^] # Re: Podcast Affaires sensibles

          Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 15 avril 2021 à 10:34.

          Ce sont des bons connaisseurs du fonctionnement des médias, des politiques et de l'administration. À ce titre j'ai trouvé leurs analyses enrichissantes — on peut ne pas les approuver. Fais-toi une idée https://www.youtube.com/watch?v=1H0oMXXLafs

          • [^] # Re: Podcast Affaires sensibles

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            Ce sont des bons connaisseurs du fonctionnement des médias, des politiques et de l'administration.

            Branco peut-être, Onfray pas du tout.

            Sans vouloir manquer de respect à leurs admirateurs, Branco et Onfray me paraissent être, pour l'essentiel, des fumistes.

            Ils ont en commun un ego surdimensionné, ce qu'accompagne une production et une médiatisation frénétiques, au détriment de leur qualité.

            Branco - il se trouve, par hasard, que je l'ai cotoyé il y a quelques années, ayant fait mes études au même endroit et en même temps que lui - joue une fibre "populiste" pour brasser large, et c'est une stratégie au moins en partie assumée. Ce discours sur la faiblesse morale, la décadence des élites me semble être, au mieux, du niveau PMU (ses liens personnels avec Piotr Pavlenski, à l'origine de l' «affaire Griveaux», en sont une illustration). Et il le sait très bien. Mais cela participe, selon moi, à une dépolitisation un peu grotesque des questions qu'il aborde. Il passe sa vie à se mettre en scène, se montrer partout, à personnaliser les questions, et sa personne semble passer loin devant les questions qu'il aborde (pas forcément mal, mais presque toujours avec fausse outrance et moraline).

            Onfray adore avoir un avis sur tout, surtout s'il paraît à contre-courant. Il est prêt à être anarchiste, nationaliste, anti-capitaliste, libéral, peu importe tant que ça fait parler de lui. Ses livres (dont il s'enorgueillit tant d'en avoir écrit beaucoup, comme si c'était un gage de quoi que ce soit) sont le plus souvent tout à fait indigents, mal écrits, brouillons, écrits à la va-vite. A chaque fois qu'il aborde un sujet ou un auteur que je connais bien, je ris au éclats. Ce n'est pas de la pop philosophie, ni de l'éducation populaire (qui sont, au demeurant, des démarches tout à fait louables), mais de la philosophie de caniveau. Il dit tout et son contraire, le tout dans une langue très sûre d'elle et faussement sulfureuse. Ça passe bien à la télé, mais ce n'est pas de la pensée. Il était post-anarchiste hier, fricote avec l'extrême-droite aujourd'hui, tout en s'étendant en assertions faciles, sûres d'elles, et vides.

            Toutes opinions politiques mises à part, tout cela n'est que du bruit narcissique et mégalo.

            • [^] # Re: Podcast Affaires sensibles

              Posté par  . Évalué à 2.

              Ce que tu dis là n'a aucun rapport avec les sujets abordés dans leur entretien.

              Onfray et Branco sont comme la plupart des autres figures politico-médiatiques, les mêmes défauts, le même narcissisme. Je ne vais pas leur en faire grief alors qu'on écoute les ronronnantes analyses des autres avec moins de critiques personnelles.

              • [^] # Re: Podcast Affaires sensibles

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Ce que tu dis là n'a aucun rapport avec les sujets abordés dans leur entretien.

                Non, bien sûr. Je prolongeais mon pied-de-nez concernant le fait de voir les deux discuter. Dieu sait que j'ai été patient et les ai lus ou écoutés à une époque - je ne leur fais pas de procès d'intention.

                Onfray et Branco sont comme la plupart des autres figures politico-médiatiques, les mêmes défauts, le même narcissisme. Je ne vais pas leur en faire grief alors qu'on écoute les ronronnantes analyses des autres avec moins de critiques personnelles.

                Je leur en fais grief parce que j'ai pu me sentir proche de certains des combats qu'ils disent ou ont dit mener (je parle de l'Onfray des débuts, certainement pas celui de Front populaire), mais que la rigueur semble être le cadet de leurs soucis, et parce que justement, la forme est plus importante pour eux que le fond, si bien que la première finit par subsumer le second. Et ce n'est pas un accident, mais une façon, systématique, de fonctionner et de discourir en public. Parce que ça marche.

                Je ne dis pas que quelqu'un qui se trompe se trompe toujours. Mais il se trouve, empiriquement, que je suis déçu à chaque fois. Non pas parce qu'ils sont complètement idiots, mais parce qu'ils ont choisi la voie du format, de l'éclat médiatique. Et que c'est une voie rarement fructueuse. Ce ne sont pas des critiques personnelles que j'émets, mais des critiques de la forme (personnelle et souvent confusionniste) qu'ils ont choisie de mettre en scène.

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