gouttegd a écrit 1805 commentaires

  • [^] # Re: Il faut prévenir le prof... à chaque fois

    Posté par  . En réponse au journal Doctoshotgun pris d'assaut par le variant étudiant. Évalué à 10.

    Franchement je suis pas pour le public shaming mais je conseillerais de la contacter d'abord (ce que tu as fait), et si elle ne comprends pas (apparemment c'est le cas), de contacter son supérieur (comme conseillé par G.bleu) pour lui demander de raisonner un peu ce prof. Pas de la virer, rien de déshonorant, mais lui faire comprendre qu'elle est censé avoir une éthique en tant qu'universitaire pour ses futurs cours/recherches.

    Cela suppose que son supérieur comprenne mieux le problème qu’elle. On peut toujours essayer mais ça me semble optimiste.

    J’imagine le point de vue du responsable de département : « Voyons, d’un côté j’ai un illustre inconnu qui me parle d’un problème avec des “poules requests” sur son “projet libre”, de l’autre j’ai un de mes chercheurs qui vient de décrocher un financement de deux millions de dollars qui me dit qu’elle ne voit pas de problème et que ce doit juste être un chieur de service. Hum, qui croire ? »

  • [^] # Re: Dovecot et Postfix OK ?

    Posté par  . En réponse au lien Why TLS is better without STARTTLS A Security Analysis of STARTTLS in the Email Context. Évalué à 5.

    Et pourtant j'ai bien l'impression que les gros acteurs comme gmail n'utilisent ni DANE ni DNSSEC.

    Pour Google, tout ce qui utilise de près ou de loin DNSSEC, c’est le Mal™. Ils ne l’utiliseront jamais.

    À la place, ils utilisent STS-MTA (RFC 8461), qui a « l’avantage » de nécessiter l’ajout d’un serveur web dans la boucle (tout plutôt que de devoir utiliser DNSSEC) et de forcer l’utilisation d’un certificat émis par le cartel des CA.

  • [^] # Re: Dovecot et Postfix OK ?

    Posté par  . En réponse au lien Why TLS is better without STARTTLS A Security Analysis of STARTTLS in the Email Context. Évalué à 6.

    Mais, si c'est possible, c'est encore mieux de ne plus l'utiliser au profit du TLS implicite

    Pour information, c’est ce qui est recommandé par l’IETF depuis le RFC 8314 (2018).

  • [^] # Re: signature de mail

    Posté par  . En réponse à la dépêche La fin de la vie privée pour la correspondance numérique. Évalué à 9.

    Werner Koch (le développeur principal de GnuPG) fait toujours un truc similaire. Les séparateurs de parts MIME de ses messages sont construits à partir d’une liste de mots-clefs.

    Ça donne des trucs comme ça :

    Content-Type: multipart/signed; boundary="=GEODSS_Defcon_RUOP_Reflection_government_CIDA_Masuda_Ft._Bragg_Sears";
      micalg=pgp-sha256; protocol="application/pgp-signature"
    
    --=GEODSS_Defcon_RUOP_Reflection_government_CIDA_Masuda_Ft._Bragg_Sears
    Content-Type: text/plain
    
    [Le message]
    
    --=GEODSS_Defcon_RUOP_Reflection_government_CIDA_Masuda_Ft._Bragg_Sears
    Content-Type: application/pgp-signature; name="signature.asc"
    
    [La signature correspondante]
    
    --=GEODSS_Defcon_RUOP_Reflection_government_CIDA_Masuda_Ft._Bragg_Sears--
    

    C’est invisible pour l’utilisateur (à moins d’afficher l’e-mail en version « brute »), mais c’est là. Après est-ce que ça a un quelconque effet, c’est une autre question.

  • [^] # Re: A mon avis on s'égare

    Posté par  . En réponse au lien Acheter LightRoom ?. Évalué à 7.

    qu'il se fiche que le logiciel soit vendu tout en rappelant cependant qu'il n'y pas de raison objective de le payer sauf si un service additionnel est fourni

    Sur ce point, il faut tout de même remarquer que l’auteur se fourvoie sur ce que permet ou non la GPLv3. Il dit :

    La licence GPL 3 n’interdit pas la revente du logiciel, sous plusieurs conditions :
    […]
    que le vendeur fournisse un service additionnel (en plus du code source, qu’il n’a pas créé) qui justifie le paiement.

    La GPLv3 (ainsi que la v2 d’ailleurs) autorise parfaitement la revente du logiciel sans aucunement conditionner ça à la fourniture d’un « service additionnel qui justifie[rait] le paiement » :

    You may charge any price or no price for each copy that you convey, and you may offer support or warranty protection for a fee.

    La seule restriction que la GPL impose en matière de prix est que, si le vendeur ne fournit pas d’office le code source en même temps que la version exécutable, et que le client demande à obtenir le code en question (comme il en a le droit), le vendeur peut faire payer la remise du code source mais pour un montant ne dépassant pas celui des « frais raisonnablement engagés pour procéder à cette remise » (for a price no more than your reasonable cost of physically performing this conveying of source).

    Mais le vendeur peut bien faire payer la somme qu’il veut pour le programme exécutable sans fournir aucun service quelconque… du moment qu’il trouve quelqu’un prêt à payer.

  • [^] # Re: Et

    Posté par  . En réponse au lien Chiffrement dans Thunderbird 78+ : p≡p arrive. Évalué à 7. Dernière modification le 03 juillet 2021 à 23:41.

    Quelle garantie de sécurité peut-on donner à pep ? Si je l'installe dans mon Thunderbird il a ma clé privée non ? Comment lui faire confiance ?

    Tu peux dire la même chose à propos de n’importe quel programme du même genre…

    Pour ce que ça vaut, p≡p n’est pas vraiment un nouveau-venu dans le domaine. L’annonce en lien parle d’une version bêta, mais c’est seulement à cause de la rupture de compatibilité introduite par Thunderbird 78. p≡p était déjà disponible pour Thunderbird depuis plusieurs années grâce à Enigmail, et c’était d’ailleurs le mode par défaut dans les dernières versions.

    Le problème de p≡p, c’est que comme quasiment toutes les autres solutions du même genre visant à populariser le chiffrement en le rendant le plus automatique possible, il le fait de manière subtilement incompatible avec les autres (Autocrypt par exemple) — ce qui est quand même un comble quand toutes ces solutions ont pour point commun d’utiliser le standard OpenPGP…

  • [^] # Re: Double vie

    Posté par  . En réponse au journal Alexandre Astier est un bépoiste convaincu. Évalué à 7.

    c'est que du coup t'as un clavier différent entre chez toi (ou tu apprends patiemment), au boulot (où on t'a refourgué un portable AZERTY et t'es pas encore capable de tout faire sans regarder)
    […]
    Pour ceux qui sont passés à des claviers alternatifs, comment vivez-vous la cohabitation ?

    Je ne suis jamais passé à des dispositions alternatives, mais j’ai été dans le cas que tu mentionnes : pendant un temps, mon PC perso chez moi avait toujours son clavier AZERTY, quand ma machine pro au boulot avait un clavier QWERTY.¹

    Les premiers jours sur le QWERTY ont été un peu raides, mais au bout d’un petit peu de temps je me suis rendu compte que je pouvais passer d’un clavier à un autre sans trop de soucis — mes habitudes sur l’AZERTY ne m’ont pas empêché de prendre mes habitudes sur le QWERTY et prendre de nouvelles habitudes sur le QWERTY ne m’a pas fait perdre celles de l’AZERTY.

    Ce qui est un peu amusant, c’est que ces habitudes étaient « contextuelles » : en fonction de la nature du texte que je tapais, j’avais tendance à spontanément utiliser les réflexes d’une disposition particulière. Typiquement, je faisais de la science (biologie) au boulot et de la « geekerie » (Linux/GnuPG/etc.) à la maison, et quand il m’arrivait de répondre à un mail professionnel (en anglais et portant sur une question de biologie, donc) depuis mon PC perso, ça me prenait toujours un peu plus de temps parce que sans même m’en rendre compte j’essayais de taper comme si j’étais au boulot, donc sur un QWERTY — alors que deux minutes auparavant je n’avais aucune difficulté à saisir un commentaire en français sur DLFP…

    (La même chose aurait pu arriver dans l’autre sens, dans le cas hypothétique où je serais le genre de personne à consulter DLFP et y écrire des commentaires depuis mon lieu de travail.)

    Mais bref, à part un peu de flottement dans les quelques secondes qui suivent ce genre de « changements de contexte », dans mon cas la cohabitation entre deux dispositions n’est pas un soucis. Je présume qu’il en irait de même si l’une des dispositions était Bépo.


    ¹ Je suppose que j’aurais pu changer la disposition sur l’une ou l’autre des machines pour avoir la même partout — je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas fait…

  • [^] # Re: Rien de nouveau, hélas

    Posté par  . En réponse au journal SFR rejettent les mails de Framaliste. Évalué à 9.

    c'est de plus en plus aléatoire. J'envoie des mails à des gens qui passent sans problème, la semaine suivante, je suis dans les spams. Plus tard, ça repasse.

    Oui, c’est exactement ce qui se passe pour moi aussi, sauf que ça semble (heureusement) limité aux adresses Microsoft. Gmail, Yahoo, etc., ça passe sans soucis ; mais quand j’envoie un message vers Hotmail, je ne sais jamais s’il va passer ou pas.

  • # Rien de nouveau, hélas

    Posté par  . En réponse au journal SFR rejettent les mails de Framaliste. Évalué à 10.

    J'ose espérer que LinuxFR aura des infos sur le sujet et pourra m'éclairer :)

    Bah c’est pas vraiment nouveau, ça fait des années que le postmaster de Framalistes se bat contre les fournisseurs de service de messagerie qui font de la merde… Il a donné quelques exemples des déboires rencontrés ici et .

    SFR n’est que le dernier en date, même si apparemment c’est le pire de tous (cocorico ! … I guess?).

    Gérer un serveur de mail, c’est pas si compliqué (la preuve, je le fais).

    Gérer un serveur de mail dont les messages sont bien délivrés chez tout le monde, c’est déjà plus chaud même si ça reste faisable (perso j’y arrive presque, il n’y a que Hotmail/Live.com qui persiste à refuser silencieusement des messages).

    Mais alors gérer un serveur de liste de discussions (donc forcément à plus fort trafic qu’un serveur perso) et dont les messages sont bien délivrés chez tout le monde… « fuyez, pauvres fous ! »

  • [^] # Re: Immunologie

    Posté par  . En réponse au lien Linus vs un antivax. Évalué à 7.

    Donc la crainte des antivax n'est pas aussi infondée que ça,

    Étant donné que ni la transcriptase inverse (nécessaire pour produire de l’ADN à partir de l’ARN), ni l’intégrase (nécessaire pour insérer l’ADN viral dans l’ADN génomique), ne sont présentes naturellement dans les cellules humaines (ni amenées par le vaccin), et que l’ARNm du vaccin ne contient aucune des séquences flanquantes nécessaires à ces enzymes (si jamais elles étaient présentes) pour le reconnaître et procéder à la rétrotranscription et l’intégration… ben si, la crainte des antivax est infondée.

  • [^] # Re: Immunologie

    Posté par  . En réponse au lien Linus vs un antivax. Évalué à 10.

    Pour ce que ça vaut : je suis biologiste, et l'explication de Linus est factuellement correcte.

  • [^] # Re: "panne mondiale"

    Posté par  . En réponse au journal Gitlab, Github & Stackoverflow sont inaccessibles simultanément. Évalué à 8.

    Personne ne demande au quidam moyen d'héberger son instance Gitlab pour son unique micro-projet libre sur lequel il travaille les weekends. 😛

    Ah bah bravo, on pouvait pas me dire ça avant ?! Je fais quoi moi maintenant avec ma forge perso ? :D

    Il est où l'avantage exactement? Le fait que tout le monde connaît et est dessus, en quoi est-ce un avantage?

    Un avantage potentiel à mon avis, tout de même, c'est qu'un projet hébergé sur GitHub a sans doute immédiatement plus de visibilité qu'un projet hébergé sur une forge isolée. Sans aller jusqu'à dire qu'un tel projet attirera automatiquement des contributeurs potentiels, je pense qu'au minimum il attirera plus facilement des rapports de bug ou des feature requests.

    Quand je vois des petits projets sur GitHub, guère plus ambitieux que les miens et à des stades pas plus avancés de leur développement — voire moins — avoir déjà une dizaine de tickets ouverts (et donc des utilisateurs), je dois avouer que c'est tentant…

    (Après, peut-être que mes projets sont inintéressants de toute façon et n'attireraient personne quelle que soit la forge où ils sont hébergés. :p )

  • [^] # Re: .gov.uk aussi

    Posté par  . En réponse au journal Gitlab, Github & Stackoverflow sont inaccessibles simultanément. Évalué à 8.

    C'est supposé être utilisé principalement pour trois occasions :

    • pour entrer au Royaume-Uni ;
    • pour louer un appartement (louer un bien à une personne qui n'a pas de statut légal pour résider au RU est pénalement répréhensible,¹ donc les propriétaires doivent s'assurer du statut légal de tout locataire potentiel — avant le Brexit, la simple présentation d'un passeport européen suffisait, maintenant les propriétaires doivent passer par le service de vérification du Settled Status) ;
    • pour être embauché (même principe : l'employeur est pénalement responsable s'il embauche une personne non-autorisée à travailler au RU, d'où la nécessité de vérifier le statut de tout employé potentiel).

    ¹ Ça fait partie de la politique dite de « l'environnement hostile » chère à la droite britannique — en gros, faire chier les immigrés autant que possible, et en déléguant une partie de la sale besogne aux citoyens britanniques (puisque concrètement tout propriétaire ou employeur doit agir comme un agent des services de l'immigration).

  • # .gov.uk aussi

    Posté par  . En réponse au journal Gitlab, Github & Stackoverflow sont inaccessibles simultanément. Évalué à 10. Dernière modification le 09 juin 2021 à 00:05.

    Les sites du gouvernement britannique, sous .gov.uk, ont aussi été affectés.

    Ça inclue entre autres le site utilisé pour enregistrer les tests Covid-19 ou celui permettant aux citoyens européens résidents au Royaume-Uni de vérifier et prouver leur Settled Status.

    Ce dernier cas me hérisse particulièrement le poil, sachant que le service de vérification en ligne du Settled Status constitue le seul moyen pour les citoyens européens sous ce statut de prouver qu’ils ont bel et bien ce statut et sont de fait autorisés à entrer/vivre/travailler au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique s’est obstiné à refuser la délivrance de toute forme de document physique qui permettrait aux citoyens européens de démontrer leur Settled Status sans avoir à dépendre d’un service web.

    « Mais non, il n’y a pas de problème, pourquoi diable auriez-vous besoin d’un document physique ? Le service en ligne sera toujours accessible, on a une infrastructure world-beating. »

    Pignoufs.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 4.

    Parce qu'il me semble qu'aux US la loi permet justement ce genre de réutilisation

    Je sais que la loi américaine sur le copyright a le concept de fair use, et ça couvre sans doute le cas de l’internaute lambda qui poste un mème sur un forum, mais je doute fort que vendre des posters et des t-shirts à l’effigie d’un personnage sur lequel tu n’as pas les droits rentre dans le cadre du fair use. Ça n’a pas empêché Alex Jones de le faire.

    Quant à l’utilisation de musiques dans des meetings politiques, c’est certes possibles mais à condition de payer les droits d’auteurs, comme toute diffusion publique — je n’ai pas connaissance d’une quelconque exception pour les diffusions publiques à motif politique. Et là encore, on trouve des organisateurs de meetings politiques qui s’assoient allègrement sur les droits d’auteurs, diffusant de la musique pour laquelle ils ont malencontreusement « oublié » de s’acquitter des droits…

    Bref, penser qu’on va pouvoir utiliser les droits d’auteur (en France) ou le copyright (aux US) pour contrôler l’utilisation qui est faite de son œuvre, c’est illusoire. Ce que tu peux espérer de « mieux » c’est une victoire en justice a posteriori, si tu as les moyens d’aller en justice.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 7.

    Certainement, mais si la version modifiée est loeuvre qu'une personne voit en premier, le risque d'amalgame est important.

    Mais le risque sera le même que tu autorises ou non les versions modifiées. En fait, le risque est le même aussi bien avec une œuvre pas du tout libre qu’avec une œuvre complètement libre.

    Prends l’exemple de Pepe the Frog : le créateur de ce personnage n’a jamais autorisé sa ré-utilisation par d’autres que lui, ça n’a pas empêché pour autant les membres de l’alt-right américaine d’en faire un de leurs symboles.

    Que du fasses du libre ou pas, ceux qui ne veulent pas respecter ton œuvre ne la respecteront pas de tout façon, et tu ne peux pas faire grand’chose contre ça.

  • [^] # Re: Assez en phase avec l'analyse que j'avais faite .....

    Posté par  . En réponse au journal Les différences entre la littérature et le code pour les licences libres. Évalué à 4.

    La seule chose que je demande c'est de distinguer l'oeuvre originale de l'oeuvre dérivée. En effet perso en tant qu'auteur je ne voudrais pas être associé à une oeuvre qui me paraîtrait moins bien, qui dénaturerait les personnages, ou qui pronerait des valeurs que je ne partage pas. Je n'ai pas envie de l'empêcher de le faire, je veux juste qu'on ne puisse pas dire par exemple que je suis raciste si une oeuvre dérivée de mon oeuvre en vient à le promouvoir (il y a d'autres raisons, mais celle-ci peut en être une suffisante). Peut-être qu'ilm existe des licences permettant de le faire, je ne sais pas

    Je comprends ce qui te pose problème, mais chercher une solution dans une licence est une mauvaise idée à mon avis.

    De deux choses l’une : ou bien la personne qui dérive ton œuvre est respectueuse, et dans ce cas il est probable qu’elle fera spontanément apparaître le fait qu’il s’agit d’une œuvre dérivée. Ou bien elle ne l’est pas (voire, elle est mal-intentionnée, et veut te faire dire des choses que tu n’as pas dite), et dans ce cas ce n’est pas une licence restrictive qui va l’arrêter ou qui va la forcer à rendre apparente la dérivation — une licence, ça s’ignore…

    Je pense même qu’une licence libre autorisant les œuvres dérivées peut être bénéfique ici, parce que ça te permettrait de te désolidariser d’avance et par défaut de toute utilisation/dérivation de ton œuvre. Quelqu’un en fait une version raciste ? Et alors ? Tout le monde sait que ton œuvre est librement modifiable par n’importe qui, tu n’es pas responsable des versions modifiées.

  • [^] # Re: pas compris l'exemple

    Posté par  . En réponse au lien Un grep contextuel en Ada. Évalué à 5.

    De ce que je comprends :

    add-dirs D:/dev/calendon/src
    

    Cherche dans le dossier indiqué…

    find-regex ^\s*#\s*if
    

    une ligne contenant « #if » (avec éventuellement des blancs avant/après le « # »), puis…

    find-text clang
    

    dans le « voisinage » (« contexte ») de la ligne précédente, chercher une ligne contenant « clang »…

    exclude-text pop
    

    mais le « voisinage » ne doit pas contenir de ligne contenant « pop ».

    match-contexts
    

    Lancer la recherche pour trouver tous les blocs de texte (tous les « voisinages ») correspondants aux critères précédents, c’est-à-dire contenant « clang » mais pas « pop » à proximité d’un « #if ». La taille d’un « voisinage » étant définie par défaut à 7 lignes.

    En gros, l’idée est plus ou moins la même que

    grep -A 7 '^\s*#\s*if' D:/dev/calendon/src/* | grep clang | grep -v pop
    
  • [^] # Re: Chiffrement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le protocole QUIC désormais normalisé. Évalué à 10.

    Ou bien des certificats SSH : des clefs différentes sur chaque machine mais signées par une même clef de confiance, qui est la seule que le client a besoin d’accepter dans son known_hosts.

  • [^] # Re: "ruisseaux"

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le protocole QUIC désormais normalisé. Évalué à 7.

    Qui utilise le mot "ruisseau" pour traduire "stream"?

    Stéphane Bortzmeyer.

  • [^] # Re: Le problème n'est pas technique/pratique mais moral

    Posté par  . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 2.

    Est-ce que la réunion professionnelle ne pourrait pas être faite en visioconférence ?

    Pour ce que ça vaut, dans le secteur académique je connais pas mal de chercheurs (dont moi) qui envisagent sérieusement de ne plus participer physiquement aux conférences internationales, et qui espèrent que l’option de participer en visioconférence restera offerte même une fois la pandémie terminée.

    Assister à une conférence à Berlin et donner quelques heures plus tard un séminaire à Boston, le tout sans quitter Londres, c’est quand même fichtrement pratique.

    Dans le même ordre d’idée, si on pouvait garder, post-COVID, la participation à distance pour les soutenances de thèse, les concours MCF et autres trucs du genre, ce serait bien aussi.

    (Il y a quelques années, une amie a été obligé de négocier d’arrache-pied avec son école doctorale pour obtenir qu’un des membres de son jury de thèse puisse participer à la soutenance en visioconférence. Initialement l’école doctorale ne voulait rien savoir, « mais vous n’y pensez pas, tous les membres du jury DOIVENT être physiquement présents, c’est le règlement universitaire EPICÉTOU ! » Au final elle a eu gain de cause mais à quoi bon s’opposer à ça ?)

  • [^] # Re: Oublions l’avion, revenons aux bases

    Posté par  . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 4. Dernière modification le 26 mai 2021 à 21:18.

    The Fastest journey from Burdigala to Lugdunum in July takes 22.2 days, covering 819 kilometers.

    À pied. ;) Mais tu peux choisir d’autres modes dans le menu à gauche, allant de « à pied (30 km/jour) » jusqu’à « chevaux en relais (250 km/jour) ».

    Dans mon exemple, j’ai pris « à cheval », parce que la marche, ça va bien cinq minutes, quoi… (Quoique je ne suis pas sûr que 12 jours de chevauchée soient moins fatiguant que 22 jours de marche, en y repensant.)

  • # Oublions l’avion, revenons aux bases

    Posté par  . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 9.

    Quelque peu off-topic (mais pas trop vue la discussion au-dessus), je viens de tomber sur un outil fascinant qui indique la durée des voyages au temps de l’Empire Romain : https://orbis.stanford.edu/

    Douze jours pour faire mon Bordeaux-Lyon, à cheval et avec un bout de trajet en bateau entre Narbonne et Arles… Au moins on évite le passage par Lutèce, c’est toujours ça de gagné !

  • [^] # Re: PAs d'avion en France métropolitaine je veux bien ...

    Posté par  . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 10.

    qu'il me paraît tout bonnement inimaginable de prendre un vol domestique en France, qui est dotée d'un énorme réseau de LGV.

    Si la gare de départ ou la gare d’arrivée est à Paris, je veux bien. Mais de province à province, c’est loin d’être aussi évident…

    Pour aller de la Gironde à la Drôme, même en tenant compte des délais liés aux contrôles de sécurité, à l’embarquement, au débarquement, etc., c’est plus rapide de faire Bordeaux-Lyon (~1 h de vol) puis Lyon-Valence (~1 h de TER), que de faire, au choix :

    • Bordeaux-Montpellier (~5 h d’intercités) puis Montpellier-Valence (~2 h d’intercités), ou
    • Bordeaux-Paris Montparnasse (~2 h de TGV), Paris Montparnasse-Paris Gare de Lyon (20 m en métro), Paris Gare de Lyon-Valence TGV (3 h de TGV) — et le prix de cette option, avec deux TGV, n’en parlons même pas…

    L’absurdité du côté Paris-centrique des LGV : le trajet par le Sud (~500 km) prend deux heures de plus que le trajet par Paris (~1000 km)…

    Et ce n’est pas le seul exemple… Pour ma soutenance de thèse, j’avais du faire venir une rapportrice de Nice à Grenoble : 200 km à vol d’oiseau, presque 8 h en train (!) — ben elle a pris un vol Nice-Lyon puis un car Lyon-Grenoble…

    Je n’ai rien contre la suppression des vols domestiques, mais dans ce cas qu’on développe les lignes en région et surtout qu’on arrête de faire comme si tout le monde partait de ou arrivait à Paris…

  • [^] # Re: Titre

    Posté par  . En réponse au journal Ma découverte de Docker. Évalué à 6.

    Quel jre/jvm? Oracle, corretto, Azul, autre?
    Et quelle version du jre?
    Et le script de lancement, il va ou? (Non, pas la, non)
    Et ça tourne sous quel utilisateur, sous quel port?
    Et comment tu fais pour sandboxer l’accès au disque?

    Pour beaucoup d’applications Java, ces questions seraient pertinentes en effet.

    Mais ici, le programme Java en question est constitué d’un unique JAR et se lance de la façon la plus bête du monde pour un programme Java : java -jar robot.jar args....

    Et ce n’est pas une application serveur, le programme doit tourner sous l’identité de l’utilisateur qui le lance (et qui possède les fichiers que le programme doit traiter), tout simplement.

    et je touche même pas aux problématiques de production, à savoir comment recréer un environment a l’identique rapidement, et autres joyeusetés que les devopseurs se coltinent toute la journée.

    On n’a quand même pas attendu Docker pour écrire des programmes qui, à partir d’un fichier de données en entrée, sont capables de produire les mêmes données de sortie indépendamment de la plate-forme, de la version du JRE ou de la phase de la Lune.

    Je maintiens que l’utilisation de Docker pour l’ODK est overkill.