C'est à la page numéro 18 de la récente édition d'un magazine édité par l'Education Nationale que l'on apprend que, je cite "plus de 60% des licences logicielles utilisées sur les serveurs de l'éducation nationale sont issues (NDLR : ... ) du monde libre".
On y apprend également qu'environ 15.000 serveurs linux seraient d'ores et déjà installés dans les collèges et les lycées.
L'article contient par ailleurs de nombreuses informations et un certain nombre d'affirmations susceptibles d'intéresser ceux désireux de comprendre la position du Ministère de l'Education Nationale vis à vis de Linux. Il est notamment intéressant de constater que l'intérêt pour un service destiné à l'ensemble des citoyens de disposer des libertés garanties par le logiciel libre n'est pas mentionné, de même que l'indépendance par rapport aux acteurs du secteur concurrentiel est à peine effleurée. Par contre, le levier de négociation offert sur ces mêmes acteurs est souligné à plusieurs reprises, ainsi que l'enjeu que représente l'appropriation effective des logiciels libres utilisées par les équipes informatiques elles-mêmes !
L'ADULLACT prend position sur les brevets logiciels en Europe
À quinze jour à peine du vote décisif du Parlement Européen sur la "directive C2I" (introduction des brevets logiciels en droit européen), l'ADULLACT (Association des Utilisateurs de Logiciels Libres dans les Administrations et les Collectivités Territoriales) vient de rendre publique une lettre à ses adhérents dans laquelle elle exprime ses plus vives inquiétudes pour l'avenir de de l'administration électronique en Europe dans le contexte présenté par la position commune de la Commission Européenne et du Conseil.
On peut en effet légitimement se demander s'il est simplement raisonnable du point de vue de l'intérêt public d'encourager la création de services en ligne à destination des citoyens au vu des incertitudes juridiques qu'introduirait l'adoption du texte actuellement soumis au vote du Parlement en seconde et dernière lecture avant adoption définitive par l'Union Européenne, puisque cela reviendrait à exposer le principe même de communication de documents publics à des revendications pécuniaires devenant légitimes de la part d'acteurs internationaux du secteur concurrentiel.
On peut en effet légitimement se demander s'il est simplement raisonnable du point de vue de l'intérêt public d'encourager la création de services en ligne à destination des citoyens au vu des incertitudes juridiques qu'introduirait l'adoption du texte actuellement soumis au vote du Parlement en seconde et dernière lecture avant adoption définitive par l'Union Européenne, puisque cela reviendrait à exposer le principe même de communication de documents publics à des revendications pécuniaires devenant légitimes de la part d'acteurs internationaux du secteur concurrentiel.
Les publications néerlandaises sont rendues librement accessibles en ligne
Selon un article récent de "The Register", l'expérience DARE, visant à publier en ligne les travaux de recherche réalisés par l'ensemble des universités néerlandaises, initialement ouverte à titre expérimental pour un an, est désormais définitivement ouverte au public.
À ce jour, cette initiative semble être la plus audacieuse menée à l'échelle d'une nation, et témoigne du fort engagement des chercheurs néerlandais dans les idéaux de partage de la connaissance et de l'extension du savoir humain qui sont aussi, souvent, ceux des partisans du logiciel libre.
À l'heure où l'on débat, parfois depuis deux ans en France et en Europe de la place de la recherche, souhaitons que cet exemple suscite quelques vocations.
À ce jour, cette initiative semble être la plus audacieuse menée à l'échelle d'une nation, et témoigne du fort engagement des chercheurs néerlandais dans les idéaux de partage de la connaissance et de l'extension du savoir humain qui sont aussi, souvent, ceux des partisans du logiciel libre.
À l'heure où l'on débat, parfois depuis deux ans en France et en Europe de la place de la recherche, souhaitons que cet exemple suscite quelques vocations.
Journal Brevets: le ministre Verwilghen répond au Parlement belge
Selon le texte :
http://www.lachambre.be/doc/CCRI/pdf%5C51%5Cic538.pdf(...)
(page 18 et surtout 19)
Le Ministre déclare ici que l'article 3.8 du règlement intérieur du conseil a été respecté, mais sans pour autant se prononcer sur la nature exacte des évènements qui ont eu lieu.
Il précise cependant que "ni le Président, ni les pays qui voulaient une discussion sur le point B" n'ont souhaité que le sujet soit reporté à une autre date, comme l'imposait selon lui une règle dont il n'a pas (…)
http://www.lachambre.be/doc/CCRI/pdf%5C51%5Cic538.pdf(...)
(page 18 et surtout 19)
Le Ministre déclare ici que l'article 3.8 du règlement intérieur du conseil a été respecté, mais sans pour autant se prononcer sur la nature exacte des évènements qui ont eu lieu.
Il précise cependant que "ni le Président, ni les pays qui voulaient une discussion sur le point B" n'ont souhaité que le sujet soit reporté à une autre date, comme l'imposait selon lui une règle dont il n'a pas (…)
Journal Brevets: lettre de la FFII au Conseil de l'Europe
La FFII s'interroge ( http://wiki.ffii.org/LtrFfiiCons050308Fr(...) ) au sujet du respect ou du non-respect des règles de droit régissant le fonctionnement du Conseil de l'Europe lors de la séance du "Conseil Concurrence" du 7 mars 2005.
C'est en effet au cours de cette séance réputée publique, rassemblant les représentants des états membres de l'Union Européenne, qu'a été adoptée la position commune de l'Europe légalisant de fait les pratiques de l'Office Européen des Brevets.
Certains commentateurs, parmi le Professeur Lawrence Lessig ( (…)
C'est en effet au cours de cette séance réputée publique, rassemblant les représentants des états membres de l'Union Européenne, qu'a été adoptée la position commune de l'Europe légalisant de fait les pratiques de l'Office Européen des Brevets.
Certains commentateurs, parmi le Professeur Lawrence Lessig ( (…)
Sortie sous Creative Commons Share-Alike de Linux Device Drivers 3ème édition
O'Reilly annonce la sortie de la 3ème édition de son ouvrage de référence pour la programmation de pilotes de périphérique pour Linux, Linux Device Drivers. Cet ouvrage est édité sous licence Creative Commons Attribution & Share-Alike. Elle permet la reproduction et la redistribution de tout ou partie de l'ouvrage et de versions modifiées de celui-ci, sous réserve de mention explicite de l'origine du texte reproduit, et que la création qui en résulte soit elle-même sous cette licence.