GTof a écrit 273 commentaires

  • [^] # Re: amusant

    Posté par  . En réponse au journal Les cent-jours. Évalué à 6.

    Ce que j'aime en ~arch, c'est que c'est juste les logiciels qui n'ont pas encore été reconnus stables et pas des logiciels reconnus instables (ceux la sont masqués) ou le système de paquet qui serait lui même instable. Je suis en totalement en ~arch et ca marche très bien.

    J'adore la philosphie Gentoo du "faites ce que vous voulez, nos outils sont juste là pour vous y aider". C'est un plaisir de pouvoir prendre des paquets en stable et unstable, de masquer ou démasquer chaque paquet. En plus c'est super simple,les developpeurs facilitant la vie de ceux qui veulent outrepasser leurs conseils. Genre une simple ligne à mettre dans le fichier /etc/portage/packages.unmask et un pasquet est démasqué. Ca me donne l'impression d'un système à la carte où c'est moi qui decide.

    Je pense qu'il y ont raison de permettre à l'utilisateurs de faire ce qu'il veut même si c'est dangereux, car de toute façon s'il veut vraiment le faire il fera, alors autant l'encadrer pour que ce soit bien fait.
  • [^] # Re: amusant

    Posté par  . En réponse au journal Les cent-jours. Évalué à 8.

    Je confirme que l'optimisation n'est pas si visible que ça, j'ai pus constaté que j'avais gagné quelques fps sur certains jeux, mais au quotidien ça se voit pas.

    La compilation c'est pas si gênant que ca, il faut juste un peu s'organiser. Sur mon centrino 1.8Ghz la plupart des paquets mettent 5 à 10 min à s'installer. Pour les grosses applis, il faut environ une heure ou deux, c'est le cas d'X.org ou KDE (j'ai pas testé avec Gnome), et les super gros mettent au plus une dizaine d'heure comme OpenOffice.org, mais ils existent aussi en paquet binaire (c'est d'ailleurs ce que j'ai fait). En général, pendant que ca compile, je peux continuer à utiliser l'ordi normalement sauf pour les jeux qui demandent beaucoup de ressources. Au pire je lance la compilation pendant que je suis pas la.

    Au final c'est positif de devoir attendre pour que le paquet s'installe, on se demande est ce que j'ai vraiment besoin de cet appli ? On installe moins de paquets inutiles.

    Pour moi le gros avantage de Gentoo, c'est sa flexibilité. Le système est là pour m'aider à faire ce que je veux et pas m'imposer des trucs. Par exemple, enlever un paquet dont dépends certains autres, j'ai le droit à un gros message qui me le déconseille mais il ne m'en empêche pas, parfois c'est nécessaire. En fait ce que j'aime sur ma Gentoo, c'est que c'est moi qui commande et pas ma distrib !
  • # Le chemin continue.

    Posté par  . En réponse au journal Les cent-jours. Évalué à 4.

    Au bout du chemin tu n'est pas jeune padawan. Longue est la route qu'il te reste à parcourir. Gentoo un jour tu découvriras.

    Ta prochaine distribution :
    + la liberté vraiment totale (aucun choix imposé, la possibilité de tout modifier simplement, etc ...) (à quand "aptitude install doom3" ?)
    + le gestionnaire de paquet :
    -> clair et simple à utiliser (si quelqu'un sous debian sait comment enlever le tag hold de tous les paquets simplement je suis preneur)
    -> paramétrable (USE c'est quand même de la balle !)
    -> incassable (j'ai jamais vu portage à genoux, alors qu'il y a souvent des paquets cassé (pendant très peu de temps certes) sous debian sid)
    + la possibilité de tout faire à la main au besoin sans avoir à contourner le système (bonne idée de garder le md5 des fichiers de configuration et de refuser d'y toucher s'ils ont été modifiés, sauf quand on souhaite utiliser dpkg-reconfigure pour remettre une configuration mais qu'il refuse a cause du md5)
    + les fichier de développement des paquets sont inclus dans les paquets, pas besoin de chercher les "lib????-dev" pour qu'une compilation réussisse.
    + Un système de configuration très souple

    - installer prends un peu plus de temps
    - la configuration est pas toujours simple
  • # Ben quand même

    Posté par  . En réponse au journal Mais pourquoi ils gueulent partout comme ça ?. Évalué à 10.

    c'est la coupe du monde de rugby. Faut saurtir de son igloo :D
  • [^] # Re: Libre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Bal des Innocents : premier long métrage français sous licence CC-By-NC-ND. Évalué à 6.

    Avoir l'accord de l'auteur ca marche avec toutes les licences. Même avec un logiciel en GPL, si tu réussi à avoir l'accord de tous les auteurs du logiciel, tu peux faire ce que tu veux.

    Tu te souviens que quelqu'un avaient proposé d'acheter une version non GPL de linux ? Et bien si tous les auteurs avaient dit oui, il en aurait eu une.

    Il y a des logiciels sous double licence comme Qt, une GPL et l'autre propriétaire, c'est pas dérangeant. Si tu utilise la verson GPL tu dois faire ton prog en GPL (ce n'est pas de la LGPL) et si tu veux faire un soft proprio tu prends la licence proprio.

    Avec l'accord des auteurs, tu peux tout faire.

    Pour ton exemple sur la déformation de propro c'est faux. Si quelqu'un fait une version modifié de tes propos, ce n'est plus ta version, c'est "ta version + SES modifications". Si la personne qui à fait la modification fait croire que c'est ta version originelle, c'est du mensonge.

    C'est comme si je prenais Linux, que je mettais plein de bugs dedans et que je disais "vous voyez Linux c'est buggé !" Evidemment ce qui serait buggé ce serait MA version et non l'originale.
  • [^] # Re: Libre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Bal des Innocents : premier long métrage français sous licence CC-By-NC-ND. Évalué à -5.

    En fait ca ne tu hésite sur "pouvoir vendre l'oeuvre acquise gratuitement" mais tu es contre "pouvoir modifier l'oeuvre" ! Donc si je prends une oeuvre disons une chanson gratuitement, que je veux faire une nouvelle version en rajoutant des instruments ou changeant le tempo tu es contre mais que je la revende tu es pour !

    Je ne comprendrais jamais ceux qui se disent sois disant pro-libre tout en défendant l'impossibilité pour une oeuvre tout travail dérivé. Le libre ce n'est pas seulement du logiciel, il devrait s'appliquer à tout processus créatif.

    Allez y moinsez ! Mais avant regardez l'intitulé de bouton. Il est marqué "inutile" et pas "ce message n'a pas le même avis que moi".
  • [^] # Re: Libre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Bal des Innocents : premier long métrage français sous licence CC-By-NC-ND. Évalué à 8.

    Pour moi le milieu artistique et celui du logiciel, au niveau créatif sont exactement la même chose. Des fois on peut regarder du source et le trouver très beau (ça m'est arrivé, certains programmeurs sont vraiment des artiste ;) ).

    Un développeur ne fait pas que pondre du code, très loin de là ! C'est un processus créatif. Toutes les discussions de développeurs que je suis parlent très souvent de design, qui est une notion artistique et souvent les développeur y mette leur vision des choses, leur personnalité, tout comme une oeuvre artistique. Freenet par exemple. Ian Clarke y a mis sa vision du monde, de la liberté, de la démocratie, etc ... SI tu modifie Freenet pour le rendre plus rapide en affaiblissant l'anonymat, tu nies la vision de l'auteur pour qui la sécurité prime sur la performance. As tu regardé l'architecture de KDE, personnellement je la trouve très esthétique, au plein sens du terme. Et encore une fois si tu altère l'architecture, tu nies la vision des auteurs.

    Ces développeur aurait put dire que c'était leur vision personnelle et pour protéger cette vision contre ceux qui pourrait l'altérer aurait pu interdire la modification. Pourtant ils ont choisis une licence libre, permettant à chacun d'y mettre sa propre vison/personnalité. Un copain développeur m'a dit un jour quand il s'est renseigné sur les licences libre : "Mais si quelqu'un modifie mon logiciel d'une manière que je ne veux pas, comment puis je le contrôler ?" . La question est "Pourquoi contrôler ?".

    Les oeuvre artistique tout comme les logiciels sont des oeuvres intellectuelles. Si quelqu'un prends une tel oeuvre et la modifie il n'altère pas l'originale, il crée une nouvelle oeuvre. En réalité la question n'est pas de modifier l'oeuvre car l'original ne sera jamais altérée mais de créer de nouvelles oeuvre qui s'appuie sur l'originale.

    Il est louable que l'auteur ne veuille pas que son oeuvre original soient altérée. Si je crée un texte/chanson/tableau X qui exprime mon opinion de quelque chose. Imaginons que quelqu'un prenne mon texte et en en fasse une version modifié Y. Ce n'est plus le texte X, c'est le texte Y. Je ne veux pas qu'il fasse passer la version modifier pour l'originale (ce qui est de l'usurpation) mais si il présente Y comme étant une autre oeuvre, ça ne me dérange pas, puisque X est toujours là.

    Pour faire la parallèle j'ai évoqué que les logiciels libres, mais le parallèle s'applique aussi au logiciel propriétaire. Des logiciels propriétaires que je connaît, le but de leurs fabriquant est de produire en série. Cela n'est pas de l'art ! Les chansons commerciales produites en séries tel la star ac ne sont pas non plus de l'art !

    Trop de gens ne voient un logiciel que comme un truc qui fait ce qu'il doit faire, mais le logiciel à une esthétique en lui même, au niveau de son design, de son code, etc ... Pour ma part je sais apprécier l'art d'un logiciel en revanche je suis incapable de reconnaître l'art dans l'art moderne ou abstrait. Je pense à certains tableaux ou je n'y vois qu'un arrangement aléatoire de couleurs, c'est sans doute que j'ai appris à reconnaître l'art dans du code et pas dans un tableau d'art abstrait.

    Bref, art et logiciel c'est la même chose.
  • [^] # Re: Trop complexe pour être résumé si vite

    Posté par  . En réponse au journal L'effet boomerang de la GPL. Évalué à 3.

    Concernant la gratuité des logiciels sous GPL. La GPL ne repose pas sur le même principe économique que les licences propriétaires. La comparaison qui me vient en tête est la différence entre un artiste et un salarié. Un artiste dans le principe (qui n'est plus du tout vrai je vous l'accorde) n'est pas payé pour faire un travail (son oeuvre), une fois son oeuvre achevé il en détient les droits (dans le principe) tandis qu'un salarié est payé pour effectué un travail et par conséquent son oeuvre ne lui appartient pas.

    Concernant un développeur en GPL professionnel, je le vois comme quelqu'un qui dit "si vous voulez un logiciel, payez moi pour le développer" Ainsi il est payé non pas pour accorder un droit d'utilisation sur son oeuvre mais pour effectuer le travail tout comme le salarié. Une fois le travail/logiciel achevé il appartient à tous.

    Le parallèle peut aller plus loin. Les vendeurs de biens matériels sont eux aussi payés pour un travail et une fois payé celui ci ne leur appartient plus. Quand vous avez acheté un bien matériel vous en détenez les droits, vous pouvez le modifier, etc ... Mais on peut imaginer que les vendeurs de voiture ou de chaises, etc ... ne vendent plus le bien mais uniquement une licence d'utilisation du bien. Avec bien sur l'interdiction de modifier le bien, de le prêter, de le céder, de le vendre, tout comme dans les licences propriétaires.

    Le salariat et la vente de biens matériels tuent ils l'économie ? Il est évident que non. Je dirais même qu'il est plus juste d'être payé pour effectuer un travail (donc actif) que de céder sans effort une licence d'utilisation sur un travail déjà effectué (donc passif).
  • [^] # Re: JIT

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 2.6.17. Évalué à 1.

    Ca demande combien de temps pour que quelque chose d'intéressant émerge ça ? Un binaire comme du code source est quelque chose de pas stable du tout, changer aléatoirement une ligne assembleur ou du source produit généralement soit un gros plantage soit un comportement totalement différent. Il n'est pas du tout évident que le système converge. De plus dans la nature il n'y a pas que la mutation, il y a surtout le croisement,or dans le cas de programmes, j'ai du mal à conceptualiser la reproduction.

    Biensur la programmation génétique existe mais ce n'est pas juste modifier le binaire/source aléatoirement, c'est définir précisément ce qu'est le code génétique pour une classe précise d'algorithmes avec un phénotype bien définit et des règles de mutation, croisement, sélections adaptées. Moralité je crois qu'il y à peu de chance que Linux évolue un jour en skynet.
  • [^] # Re: Libre concurrence... tout ca...

    Posté par  . En réponse au journal net neutrality. Évalué à 2.

    Le jour ou TOUS les FAI se mettront a filtrer pour bloquer les sites concurrants des partenaires (et encore j'y crois pas trop), y'aura qu'a lancer son propre FAI :)


    On peut aller loin comme ca. Le jour où tous les les industriels de la culture utiliseront des DRM, y'aura qu'a lancer sa propre boîte de musique, cinéma, .... Le jour où toutes les boîtes de GPU ne fourniront pas leurs spec, y'aura qu'a lancer sa propre boîte de GPU. On me souffle dans l'oreillette que c'est déjà le cas mais que le projet OpenGraphics n'a pas encore réussi à concurrencer ATI, nVidia, ... pourtant y' avais qu'a ! Etc, etc, ...
  • [^] # Re: automount

    Posté par  . En réponse au journal (dé)montage automatique de partitions sur périphérique amovible. Évalué à 3.


    l'inconvénient, c'est que si tu branches plusieurs usb mass storage, c'est le dernier branché qui pointe sur /dev/usbms, donc c'est celui que tu verras en te déplacant dans /media/usbms


    Tu peux demander a udev de donner un lien différent pour chaque périphérique usb en les reconnaissant par leur numéro de série, la marque du fabriquant, ....
  • [^] # Re: Quel est le problème

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel Libre c'est fait par qui ?. Évalué à 1.


    S'il se vautre c'est peut-etre parce que le mainteneur n'as pas testé assez son paquet non ? comme on dit chez nous l'erreur est humaine.


    C'est pas la faute du mainteneur, c'est normal qu'il ai pas le code parfait du premier coup. Ce qui est pas normal c'est de ne pas simplement pouvoir revenir en arrière en disant a aptitude de remmettre la version que j'avais avant et qui s'installait bien. C'est ce que je fais sous gentoo, un paquet foire pour x ou y raisons, hop je remet celui d'avant d'une seule ligne de commande sans rien chercher. Avec aptitude, même après avoir cherché, à moins de trouver le paquet sur un ftp et d'utiliser dpkg directement, je ne vois pas comment faire. Mais si un outils est puissant du fait qu'on peut faire des choses bien en le contournant, alors oui aptitude est puissant.

    Tant que j'y suis quelqu'un sait sous aptitude comment enlever le hold à tous les paquets. Après une install aptitude voulait me retirer les 3/4 de mes paquets, en mettant a la main un hold sur tous les paquets qu'il voulait enlever il ne rouspétait plus mais maintenant je voudrais enlever ce hold pour mettre a jour, sauf que j'ai pas envie de tout parcourir a la main la liste des paquet en appuyant sur + a chaque fois qu'un est marqué hold. Je voudrais un truc simple du genre "selectionnner par critères" puis mettre en critère hold, un "selectionner tous" et appliquer l'oppération sur tous en même temps. Est ce possible ?

    Franchement debian il font du bon boulot mais si on ne passait pas dix fois plus de temps a chercher comment contourner le système qu'a le faire simplement à la main (genre modifier un fichier de conf a la main) ce serait bien quand même. Je me souviens d'une install ou pour configiurer le seveur X pour prendre les drivers propriétaires de la carte j'ai du modifier le fichier de config. Le driver n'a pas marché et j'ai lancé "dpkg-reconfigure xserver-xfree" pour reconfigurer avec les drivers libres, mais dpkg ne voulait pas sous pretexte que le md5 du fichier de conf avait changé. J'ai réinstallé le paquet mais ca n'a rien changé, même en purgeant le paquet et le réinstallant il voulait pas ! J'ai du modifier a la main la base de données des md5 pour y remplacer l'ancien md5 par le nouveau. Une option a la "emerge --digest" aurait été très bien ! Je trouve que debian cherche beaucoup trop a forcer les choix de l'utilisateur en le forcant a faire ce qui est prévu, de la part de gens qui se disent tellement pour la liberté (cf debian et la GNU FDL) c'est grotesque.
  • [^] # Re: Environnements de bureau

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel Libre c'est fait par qui ?. Évalué à 5.

    L'approche de KDE est vraiment exemplaire. En terme de lignes de code quelqu'un qui développe durant son temps libre est beaucoup moins productif que quelqu'un qui bosse 8h par jour dessus. Et en lisant http://fr.wikipedia.org/wiki/KDE on apprends que le projet KDE dans son ensemble fait 4.5 millions de lignes de code alors que OpenOffice.org en fait a lui seul un peu plus. J'aime beaucoup cette approche de gagner en productivité grâce a une architecture innovante bien pensée. Et quand on voit certains aspect de KDE comme KParts ou DCOP, c'est vraiment bluffant.

    Je pense que la communauté ne pourra jamais battre l'industrie en nombre de lignes de code, mais en terme d'innovation et de collaboration, la communauté à un potentiel plus fort.
  • [^] # Re: Quel est le problème

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel Libre c'est fait par qui ?. Évalué à 1.

    Voila un truc qui m'a toujours irrité sous Debian, apt propose propose une version d'un paquet dont les dépendaces sont pas satisfaites et ne propose plus la version précédente qui elle avait ses dépendance valides. Pourqui ne pas garder la précédente version en même temps que la nouvelle ? Au moins comme ca tant que les dépendances de la nouvelles ne sont pas satifaites, apt propose quand même une version instalable du logiciel.

    Depuis je suis passé a Gentoo et la différence est très nette, emerge me propose la version la plus récente installable et garde les anciennes un certains temps. Et puis comme ca quand l'installation d'une version plante on peut en essayer une autre. Et qu'on ne me disent pas que sous Debian il n'y a pas de problèmes d'installation des paquets du fait qu'ils sont pré-compilés, j'ai vu de trop nombreuses fois le script de postinstall de thunderbird se vautrer sous Debian pour affrmer le contraire.

    Apt était une grande innovation ! Mais l'age de pierre est dépassé ...
  • [^] # Re: Lancer de troll /o/ ------------- *

    Posté par  . En réponse au journal La vengeance de Tanenbaum. Évalué à 6.

    Les IPC ne rajoutent pas une complexité non négligeable. Au niveau de la programmation, en ce qui concerne les mécanismes d'IPC, lit la documentation de l4, il m'a semblé que ce n'était pas si complexe, en ce qui concerne les logiciels, le portage de debian sous Hurd montre bien qu'il n'y a pas besoin de les réécrire. C'est au niveau performance que le bas blesse, Mach est réputé pour être lent mais depuis les choses ont bien progresser et les micro noyaux de secondes génération sont plus rapides (encore une fois l4 est ton ami).

    Evidemmennt les micro noyaux ne sont pas LA solution pour éradiquer tous les bugs, si ton programme est foireux, il est foireux, la séparation va seulement limiter l'impact des bugs. Je donnais l'exemple de fglrx qui parfois fait tout planter. Lors de démonstration de Hurd, le conférencier avait killer le prog en charge de sa partition home, le système n'a pas bronché et a redémarrer le prog, les services qui n'utilisaient pas la partition home n'ont pas été affecté. Sur un serveur, il serait dommage qu'un plantage du driver de la webcam qui sert a la vidéo surveillance fasse planter tout le système et par conséquent le serveur ssh qui aurait permis de réparer le problème.

    Je pense que l'architecture micro noyaux n'est pas une fin en soit mais un moyen de dépasser les limites actuelles. Sous linux les modules sont en espace noyaux, il est donc nécessaire pour la sécurité que n'importe qui ne puisse pas en charger. Pourtant si veut monter un système de fichier sur une machine sous linux où on est pas root, on y était bien obligé. Depuis il y a FUSE, et si on regarde les projets de systèmes de fichiers implémenté avec FUSE, certains sont bien rodés (sshfs est une merveille) et serait peut être intégrés dans le noyaux sans trop de résistance, d'autres sont encore instables et jamais il n'aurait été mis dans le noyaux, et même s'ils était disponibles en module séparés, aucun admin sérieux ne les chargerait.

    D'autre part, avoir des drivers en tant que simple programme en espace utilisateur permet de choisir son langage de programmation, je suis d'accord que c'est aussi faisable dans le noyaux, mais des programmes en O'Caml, C++, Java,... demanderaient qu'une run-time soient codé dans le noyau, personnellement je ne croient pas que ce soit ajouté un jour. La capacité de développer des drivers dans des langages de haut niveau elle aussi limite les bugs, prennons le cas de O'Caml, la gestion de la mémoire, le typage static fort, ... évite de nombreux bugs (mauvais ordre des paramètres, mauvais calcul de pointeur, etc ...) et tous ceux qui font l'amalgame entre langages de haut liveau et lenteur iront se référer aux performance du compilateur d'O'Caml.

    Quoi qu'on en disent et même si on s'appelle Linus, l'approche micro noyau s'imposera, non pas pour faire plaisir a Tanenbaum ou pour éradiquer les bugs (sinon personne ne serait plus sous windows) mais pace que on veut de la flexibilité et de la simplicité (je considre qu'il est plus simple de programmer son fs en fuse, que de l'intégrer au noyau). C'est pas pour rien que Linux est passé a un système modulaire et lorgne de plus en plus sur le userspace (udev, fuse, ...).
  • # Tuer le troll

    Posté par  . En réponse au journal La vengeance de Tanenbaum. Évalué à 4.

    Mais quel mauvais joueur cet Andy ! Il abuse sur certains points comme celui du nombre de bugs dans Linux et surtout quand il suppose que Linux et le noyau NT ont le même ratio de bugs par millier lignes de code. Linux est quand même très bien fait et j'ai rarement vu une version stable planter (tandis que j'ai encore l'écran bleu imprimé dans la rétine). Mais sur le fond il a raison, c'est toujours chiant de voir sa machine entière planter à cause de fglrx.

    Le débat entre micro noyaux et noyaux monolithiques n'a plus aucun sens, car les micro noyaux tout comme les noyaux monolithiques sont obsolète ! L'avenir appartient aux systèmes sans noyaux. Comme dirait Andy :


    This is a giant step back into the 1990s. That is like taking an existing, working ML program and rewriting it in C. To me, writing a kernel based system in 2006 is a truly poor idea.


    Parmi les systèmes sans noyau, il y a TUNES ( http://tunes.org/wiki ) qui pour l'instant n'a pas encore produit de code mais qui a de la documentation très riche et intéressante. Unununium ( http://unununium.org/ ) qui lui a du code mais très peu de documentation. Pour Unununium le site n'a pas été mis a jour depuis un an mais la mailling liste est active et biensur IsaacOS ( http://isaacos.loria.fr/ ) qui est bien connu ici.

    Quand à l'approche radicale pour enfants de Singularity, laissez moi rire. Voici le descriptif du projet TUNES (tiré de http://tunes.org/tunes.html ) :


    Pour résumer les principales fonctionalités en termes techniques, TUNES est un un projet pour remplacer les systèmes d'exploitations existants, les langages, et les interfaces utilisateurs par un Système de Calcul (Computing System) complètement repensé, basé sur une architecture complètement récursive avec le support standard pour l'unification des systèmes d'abstractions, la sécurité basé sur des preuves formelles à partir d'axiomes explicites négociés, des fonctions d'ordre supérieur, une syntaxe auto extensible, composition a petit grain, fonctionnement réseau distribué, stockage orthogonal persistant, calcul résistant aux erreurs, identification par version, communication décentralisé (sans noyau), génèration dynamique de code, modèles d'encapsulation de haut niveau, échange de code indépendant du matériel, acteurs migrants, et (éventuellement) un ensemble hautement performant d'outils de compilation dynamique (phew).


    CA c'est du radical ! Quel petit joueur cet Andy ... ;)
  • [^] # Re: deja pris

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pilotes binaires dans Linux: quel est le problème ?. Évalué à 5.


    "Linux" ne devrait pas s'appeler "Linux" mais "Gnu".


    1 - Le système "Gnu" existe déjà et utilise le Hurd
    2 - Linux à débuté indépendemment du projet GNU et n'est pas un projet GNU.
  • [^] # Re: hum...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mobilisation anti-DADVSI : rencontres à l'occasion du prochain First Jeudi. Évalué à 3.

    C'est vrai mais les dates des First Jeudi tout le monde les connâit et le rappeler le jour même, au moins ca laisse pas le temps d'oublier.
  • [^] # Re: Protection par l'obscurantisme

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lisaac 0.84 est sorti. Évalué à 3.

    Et la je pense à un truc. Je pense qu'une grande force de la GPL c'est de contraindre ce qui est fait avec du libre à rester dans le libre et par conséquent à y contribuer. Ce qui serait bien c'est que ca s'applique aussi aux idées. Un genre de "si une idée libre est utilisée dans un programme, alors le programme est libre ainsi que toutes les idées qu'ils contient".
  • [^] # Re: Bah

    Posté par  . En réponse au journal Après Mandriva.... Évalué à 1.

    Sauf si tu veux les drivers propriétaires, qui de plus écrasent libGL.so ce qui ennuie apt à chaque upgrade de xorg.
  • [^] # Re: Système de fichier...

    Posté par  . En réponse au journal un concept de lecteur de mails particulier. Évalué à 4.

    Et pourquoi pas un imapfs, popfs, etc ... grace a fuse. L'avantage c'est l'intégration au VFS d'où la possibilité d'utiliser les outils classiques comme find ou de pouvoir faire n'importe quel script de traitement sur les mails comme si c'était des fichiers locaux.
  • [^] # Re: C'est n'imp

    Posté par  . En réponse à la dépêche DMCA français : lettre à Dominique de Villepin. Évalué à 7.

    Le monde du libre c'est quand même génial, quand l'architecture du logiciel ne permet plus d'avancer, on peut le repenser et faire une version 2.0 ou si on est en désacord avec les chefs du projet on peut faire un fork, que ce serait bien si la démocratie était libre ...
  • [^] # Re: Mouahahahahahaha

    Posté par  . En réponse au journal Web OS. Évalué à 3.

    Coder son petit programme Hello Word n'est certes pas très compliqué. Mais quand il s'agit d'ajouter une fonctionnalité à des projets massivements utilisés comme OpenOffice.org par exemple, ca devient plus ardu. Et tout le monde n'a pas envie d'apprendre à coder, surtout si à chaque fois qu'on veut apporter quelque chose à un logiciel il faille apprendre le langage dans lequel il est developpé. Un bon compromis est de faire comme c'est déjà le cas dans un certain nombre d'applications : un langage de script très simple (genre qui s'apprends en une heure maxi) pour ajouter des fonctionnalités a l'appli et si l'écriture de scripts peut se faire avec une interface graphique et des assistants automatiques, c'est le pied.
  • [^] # Re: Mouahahahahahaha

    Posté par  . En réponse au journal Web OS. Évalué à 5.

    Ma foi quel idéalisme de penser que n'importe quel crétin va écrire [...] une chanson.


    Ecrire une chanson, ou chanter c'est facile. C'est bien le faire qui demande du talent. Regarde la reconversion de certaines "personnalités" dans la chanson (le bruit) pour t'en persuader.

    Iil à pas dit que chacun allait prodigieusement faire de l'art, mais que ce qui de part une mise en oeuvre technique complexe s'adressait peu de gens (comme prendre une photo il y a 150 ans) se généralise à chacun quand les moyens deviennent simplement accessibles à tous. Même si on ne peut pas dire que les photos de vacances du quelqu'un moyen soit digne d'une gallerie d'art, s'il a un site il peut les y mettre. C'est peut être ça, l'avenir du web : une jungle de contenus sans aucun intérêt ni valeur.

    Ca serait bien de ne pas faire l'amalgame OS = Windows


    Je ne vois aucune référence à windows dans son texte. L'amalgame qu'il fait c'est réduire un système d'exploitation à son interface homme/machine. Il dit juste que les systèmes d'exploitations actuels accordent beaucoup d'importance à ce qui est local à la machine alors qu'il voit un avenir ou le local n'aura plus aucun sens car tout sera distribué (ce qui en soit est un paradoxe car il faut bien qu'une ressource soit localisé quelque part donc traité en local par la machine qui la possède).

    Nous les développeurs ? Nous l'humanité entière ? ou Nous les marmottes qui emballent le chocolat dans du papier alu ?


    Nous les utilisateur. C'est certes une utopie mais c'est certainement pour nous partisant du libre l'idéal vers lequel nous devons tendre. Dans l'idéal, la frontière entre être développeur d'un projet et être utilisateur de ce projet ne devrait pas exister dans le libre, chacun pouvant developper pour le dit projet et apportant sa pierre à l'éfifice. Malheureusement dans l'état actuel des choses c'est impossible. Il a des tâches où chacun peut aider comme les traductions ou la rédaction de documentation qui sont toujours utiles à un projet mais pour ce qui est du code c'est très dur.

    D'une part les langages ne permettent pas à l'utilisateur lamnda d'apporter aisément sa contribution. L'idéal serait un langage où il serait possible d'apporter une fonctionnalité ou mofifier un aspect d'une application sans connaître et sans toucher au code déjà fait, et surtout sans devoir le recompiler et au mieux sans avoir besoin de le relancer.

    Par exemple, dans un client mail, s'il n'y a pas la possiblité de filtrer par le champ que je veux, je cliquerais sur "nouvelle fonctionnalité", puis sur "filtrer" et je choisirais le champs.
  • [^] # Re: Sérieux, vous y croyez?

    Posté par  . En réponse au journal Soyons solidaire de MAcbidouille. Évalué à 1.

    Un programme qui écrit des drivers tout seul ? Si le matos c'est un écran par exemple, il lui faudrait une caméra pour visualiser l'écan. Et il faudrait aussi qu'il écrive le drivers de la caméra. Et pour écrire le driver de la caméra, il faudrait une deuxième caméra pour servir d'étalon, pour laquelle il faurdrait aussi un driver .... (aie ma tête)