Voici un nouveau domaine ou les logiques de partage et d'ouverture des connaissances pourraient porter leurs fruits (sans mauvais jeux de mots). La génomique pourrait connaître une révolution semblable à celle qu'a connu l'informatique ? C'est en tout cas ce que laisse entendre Jeremy Rifkin, économiste et président de la Foundation on Economic Trends à Washington DC dans un article sur Libération.
A travers ce papier, M. Rifkin nous présente une méthode de manipulation génétique relativement nouvelle qui évite de toucher directement à l'ADN de la plante. Ce qui est plus intéressant pour nous (en tout cas pour moi) c'est qu'il présente aussi un nouveau mouvement dans le domaine de la génétique : le partage de connaissances sur des parties du « code » de certaines plantes qui produisent des marqueurs identifiables. Nous assistons déjà à des problèmes liés à l'utilisation des OGM. En effet, comment savoir si un OGM est néfaste pour l'environnement ou pour notre santé si son « code » est cadenassé par un brevet ?
Il semble que l'ouverture des connaissances sur le génome pourrait présenter des avantages de transparence certains...
Allons-nous bientôt voir sur des emballages d'aliments la mention « produits issus de l'agriculture libre » ?
Devra-t-on créer une licence « Genomic Public Licence » ?
En tout cas, l'idée est bonne.