Je pense que la motivation de tout utilisateur GNU/Linux est avant tout la maîtrise de son système et de son matériel.
Mais tout tourne autour des notions de "maîtrise" et de motivations diverses. Qu'est-ce que découvrir GNU/Linux ? Pour certains cette découverte se fera en introduisant simplement un liveCD Mandriva ou Ubuntu dans son lecteur et en rebootant la machine. Il vera qu'il y a des belles fenêtres et une organisation ergonimique de l'environnement et cela suffira à le convaincre.
Pour d'autres cette découverte est motivée par l'envis d'aller plus loin, de découvrir le fonctionnement du système, d'utiliser des outils différents ou de produire quelque chose.
Au final, je pense que les catégories d'utilisateurs sont plus diverses. Ce que l'on nomme "utilisateur final" est plus vaste qu'on imagine. Il y a ceux qui veulent que ca marche point, d'autres veulent personnaliser le système et l'adapter à leur image, d'autres veulent de l'Unix, du vrai...
Je ne parle pas de ceux qui se qualifient de hackers parce qu'il savent utiliser un hub (vécu). Ceux-là sont, je pense, hors catégories.
Idem pour "utilisateur confirmé". Qui est-il ? Celui qui sait installer une Mandriva du premier coup ou celui qui maîtrise cron et at ? Dans quelle catégorie classer l'utilisateur qui fait usage d'ImageMagick ou qui écrit des scripts shell ? Dans la même catégorie "utilisateur confirmé" que celui qui se penche sur LFS ? Je n'en suis pas sûr.
Idem enfin (plus étrangement) pour la catégorie "développeurs". Qui n'a jamais entendu quelqu'un dire qu'il programmait en HTML avec dreamweaver ? Un développeur C est-il vraiment le même utilisateur que celui qui se rend la vie plus facile avec un rien de PHP sur sa page perso de son FAI ?
C'est une question de motivations et de centres d'intérêt. Pour reprendre l'exemple du cahier Web. Je pense qu'il conviendra parfaitement à un utilisateur qui veut créer son site mais qui n'a pas le temps ou l'envis de se pencher sur Apache et sa configuration. Certes, il conviendra aussi à l'utilisateur furieux d'une Gentoo qui touche pour la première fois à un site Web... et après ?
Il faut de la diversité à un magazine pour qu'il plaise au plus grand nombre. Certains veulent "se mettre au HTML", d'autres veulent savoir ce qu'est /proc, d'autres encore veulent qu'on leur explique l'usage d'une application donnée et enfin d'autres veulent simplement qu'on leur conseil des applications à essayer.
C'est aussi la diversité qui fait la force de GNU/Linux. Même un utilisateur "de base" de GNU/Linux est en droit qu'on lui montre qu'il n'y a pas que thunderbird ou Evolution pour ses mails. Tout comme tout utilisateur d'un outil informatique à le droit de savoir qu'il n'y a pas que Windows et IE...
Précisons directement que les articles sur Squeak/smalltalk ne représentent pas une ligne directrice pour LP. Il nous a semblé plus judicieux de traiter ce sujet dans LP car Squeak lui-même poursuit un but très précis en termes d'éducation. Il n'y a absolument aucune intention de la part des deux rédactions de faire de LP un LM des premières heures. Il n'y aura pas d'articles "mes premier pas en C" dans LP. Ceci n'entre tout simplement pas dans la ligne rédactionnelle.
Mais le problème soulevé ici est toutefois très intéressant. Les "séries" d'articles d'il y a quelques années avaient une réputation très mitigée.
Enfin, il faut bien avouer que GNU/Linux a également bien changé. Fut un temps un article du type "installer un scanner" ou "utiliser un lecteur Zip" avaient un sens. Aujourd'hui beaucoups de choses se sont grandement simplifiées. Un matériel ou un applicatif "marche tout seul" la plupart du temps après un apt-get ou un urpmi. Il m'arrive souvent de me dire "tiens je vais faire un articles sur tel sujet" et après quelques premières expériences, il s'avère que l'installation est si simple qu'elle ne mérite pas un article.
Prenons le cas de munin par exemple. L'installation et la description du grapheur est tellement basique qu'elle n'a d'intérêt qu'en guise d'introduction dans un article décrivant la création d'un plugin/sonde. Cela finira forcément en un article pointu sur "la réalisation d'un plugins munin".
Précédement, on se serait heurté à un problème de compilation, de dépendance et de configuration. Cela aurait mérité des explications détaillées sous la forme d'un retour d'expérience. A présent les distributions prennent tout cela en charge et simplifient la configuration. Que reste-t-il a explorer si ce n'est l'utilisation avancée ou l'adaptation à des besoins spécifiques ?
Ceci dit, l'information de base reste présente. Les articles de Yann Guidon peuvent sembler pointus, par exemple, mais ils intègrent souvent des éléments réutilisables sans aller aussi loin que l'auteur.
Dans un autre registre, l'exemple le plus frappant à mon goût est celui de l'article "Allez au-delà de L.A.M.P" du LM72. Il décrit un cas concret et relativement spécifique de déploiement d'une solution Web. Cela semble "pro" ou pointu au première regard. Pourtant, à la lecture de l'article, on trouve tout un tas d'astuces, d'informations et de préceptes utilisables par un grand nombre d'utilisateurs.
C'est tout cet ensemble de choses qui donne un aspect "pointu" au rédactionnel de LM. Je pense pourtant que LM reste accessible à l'utilisateur avancé d'un système GNU/Linux, tout comme c'était le cas par le passé.
Dans tous les cas, nous ne travaillons pas en cercle fermé et les idées ou sujets d'articles (tout comme les articles eux-mêmes) sont les bienvenues. Peut-être passons-nous à coté de quelque chose, un exemple m'éclairerai certainement.
Les problématiques d'une doubles versions ne se limitent pas à la diffusion en kiosque. Qui dit deux versions dit deux productions distinctes. Il y a des coûts fixes par production. Plus il y a de productions plus il y a multiplication de ces coûts. Ceci est valable aussi bien pour des magazines que tout autre produit qui se décline en "versions". Ce n'est pas si simple.
Ceci dit, c'est vrai, l'avenir compte plus que le passé.
20 Méga c'est grandiose, 8 c'est super, 2 c'est agréable mais 512K ce n'est pas trainer la patte. Sinon que dire des 56K ?
La popularisation de GNU/Linux n'a rien à voir avec l'ADSL haut débit à bas prix. Ce système a gagné ces lettres de noblesse alors que 160K via le câble était du luxe.
La gueguerre de celui qui à la plus grosse (offre avec un rapport prix/débit minuscule) est, avant tout, un jeu marketing entre FAI. Mieux vaut ne pas s'y lancer car d'ici quelques années (mois ?) on finira par lire que 40 Méga c'est trainer la patte...
Un support CD présente un intérêt évident pour un utilisateur avec une connexion analogique. Pour quelqu'un qui à de l'ADSL 512 c'est une facilité, pas un besoin.
Comme beaucoups j'ai également du haut débit, cependant un CD pressé présente quelques avantages (autres que pour compenser une connexion 56K) :
- il est plus résistant qu'un CDR et donc très adapté aux "choses qui se gardent" comme un rescue CD ou une distribution (cygwin par exemple).
- Il s'emporte facilement. Et oui, ADSL/Câble c'est super, mais ce n'est pas disponible partout (chez un client, dans le train, chez un amis, etc).
L'abandon de la double version en kiosque puis de la double version tout court était une réponse à une demande (nous avions simplement suivit les ventes en kiosques et les souscriptions d'abonnement). Aujourd'hui la demande est différente car la situation est différente. Je l'ai dit précédement, nous préparons une solution adaptée.
Nous avons parfaitement conscience du problème et travaillons sur une solution qui devrait prendre forme d'ici peu et qui devrait satisfaire le plus grand nombre. Je n'en dis pas plus, un certain nombre de détails restent à affiner.
En ce qui concerne des "powerpacks" MISC, je remonte l'information au service commercial.
j'ai l'impression que LM est devenu encore plus hardcore qu'il n'était
Je ne pense pas que le magazine soit devenu plus hard. Le numéro 1 fin 98 parlait déjà de bidouiller un minitel en guise de terminal ou de clustering avec PVM. Quant aux microcontrôleurs, je pense plutôt que c'est leur apparition, leur utilisation et leur programmation qui c'est généralisé. Et ce également sous GNU/Linux.
LM a toujours été un magazine contenant des articles qui prennent du temps aux lecteurs. C'est le but avoué depuis des années. Seulement voilà, les choses qui prennent du temps changent avec l'évolution du système et des distributions.
Enfin, le terme "geek" est maintenant utilisé pour désigner tout et n'importe quoi. Je ne pense pas, pour ma part, qu'un utilisateur GNU/Linux souhaitant faire tout ce qu'il ferait avec un OS X ou un Windows, puisse être qualifié de geek. Pas davantage si celui-ci s'intéresse au minimum un fonctionnement du système (/proc).
La lecture de LM n'interdit en rien celle de LP. Personnellement j'adore les présentations de logiciels et les informations pratiques qu'on y trouve. Ce n'est pas une affaire de niveau technique mais plus de motivation. Bien entendu, je ne "consomme" pas LP dans son ensemble, je ne le fais pas non plus avec "Science et Vie" ou "Electronique Pratique".
Ca, à mon avis c'est une affaire de gestion, de nombre l'employés, de charges pour l'entreprise, de nombre de magazines, etc...
Je ne suis pas un gestionnaire, ce n'est pas mon travail (et heureusement) mais cela me semble normal. Toute la presse spécialisée en arrive à ces tarifs. J'ai acheté un numéro spécial Ete d'Elektor à 9.60 Euros... et m'en suis voulu de le pas l'avoir feuilleté davantage en kiosque.
Par exemple le linux mag HS sur le C était un exemple brillant de bon magazine, on y trouver les anciens articles revu et corrigé même améliorés.
Le numéro sur le C n'était pas un HS mais un titre à part délibérément appelé "Les dossiers" afin d'éviter toute ambiguïté.
Il est arrivé que des articles déjà utilisés dans LM arrivent dans un HS après avoir été révisés, étendus, réduits, mis à jour, etc... Refaire un article à partir de zéro sur un sujet qui se doit d'être dans un HS donné n'est pas très malin. Si le sujet doit être traité, car indispensable, mieux vaut que l'auteur reprenne la base existante et l'améliore.
D'où tiens-tu ces informations ? Les mensuels s'en sortent globalement bien ? Tu veux parler des magazines de déco d'intérieur, de tourisme et de cuisine... les seuls secteurs ou la baisse n'est pas présente.
La presse se porte mal et la fréquentation en kiosque baisse. Les grand groupe de presse ont licencié une partie de leur rédaction il n'y a pas si longtemps, d'autres se sont fait racheter.
Bien sûr que la presse va mal. La situation est moins grave pour les magazines mensuels que pour la presse quotidienne mais elle l'est tout de même. Nous, presse ultra-spécialiséz, allons moins mal que d'autres. Les généralistes informatiques eux, ont prit une "grosse claque" en raison de la crise mais aussi de la concurrence directe de sites Web souvent plus objectifs dans les tests de matériels.
Je ne m'exprimerai pas sur Login: qui était, quelque part un concurrent. Mais cela fait toujours quelque chose de voir qu'un acteur de la presse indépendante et du monde du Libre se retrouve dans cette situation. C'est tout à fait regrettable et je tiens à exprimer mon soutien au personnel de Posse Press et aux différents intervenant de leurs magazines.
Je ne vais pas répondre à la place de Romain mais tous les magazines on augmentés (bon par Marie-Claire, Closer, Match, etc).
Le prix du papier ces deux dernières années n'a cessé d'augmenter et un certain nombre de restrictions au niveau de la distribution des magazines ont fait leur apparition.
Mais le prix des magazines (y compris ceux que j'achète moi) a augmenté de la même manière que le reste... Il y a 3 ou 4 ans, lorsque je sortais de kiosque avec trois magazines sous le bras, je ne venais pas de me délester de 20 Euros. Et lorsque je sortais de l'ATAC ou du Leclerc le vendredi soir avec les courses du weekend je n'avais pas non plus déboursé quelques 60 ou 70 Euros...
Quels magazines aujourd'hui peuvent encore se vendre entre 2 et 5 Euros ? Les magazines grand public bourrés de pub et ceux de 16 ou 32 pages.
Je vais ici apporter une petite précision qui peut paraître logique à première vue mais qui semble nécessaire ici :
Un Hors Série n'a pas de périodicité. Il s'agit d'une publication en dehors de la série que représente le magazine "normal". C'est valable pour LM comme pour tout autre magazine existant.
En ce qui concerne les abonnements, on paie pour un nombre de magazines et non pour une période même s'il est possible de faire le rapprochement si la fréquence est constante.
En l'occurence un abo LM c'est 11 numéros et un LMHS 6. Il n'y a pas de HS non livrés, même si parfois quatre mois ou plus séparent deux numéros. Mais c'est normal non ? Ce sont des hors série.
Les histoires de remboursement concernent des magazines qui s'arrêtent définitivement. Dans ce cas, un certain nombre de numéros "restent à servir" aux abonnés. Là, on rembourse et/ou on propose une solution aux lecteurs comme basculer sur une autre publication.
Il n'y a pas vraiment d'obligation au sens stricte du terme. QuarkExpress ou InDesign sont des standards de fait dans l'édition, même si le produit fini est souvent un PDF dit "certifié" envoyé à l'imprimeur.
Ce dernier est souvent réticent lorqu'on lui annonce que les PDF sont générés avec autre chose que ces logiciels. Il n'est pas impossible de faire un magazine avec Scribus ou LaTeX, si on est pret à se passer des garanties habituellement données par l'imprimeur sur la base de ce qu'il connaît... les standards de fait que sont les deux logiciels propriétaires les plus utilisés.
Ceci dit, je crois que la remarque précédente portait sur des typos dans la news et non dans un magazine.
La technique idéale serait de parser le fichier de l'auteur et d'utiliser les données syntaxique (mettons de Vim) pour spécifier un style par type d'éléments dans le code.
En gros on définit des styles code.commentaire, code.string, code.macro, etc... L'analyseur syntaxique ajoute les styles dans l'article qui ensuite peut être importé dans la PAO avec les même bénéfices que ceux qu'on trouve actuellement pour les styles déjà utilisés (titre, signature, chapeau, code, url, légende, normal, etc). Et il faut pouvoir le faire pour les différents langages présent (au moins pour l'instant) dans le mag, c'est à dire C, Ada, Perl, Lisp, etc...
Le plus simple moyen d'y arriver est d'explorer la voie Vim puisqu'il existe déjà un script 2html.vim capable de générer un HTML utilisant CSS (à condition d'un :let html_use_css = 1 puis un coup de :runtime syntax/2html.vim). Il faut arriver à le faire fonctionner que sur une partie du HTML (le code entre pre ou en mode visuel). Il faut obligatoirement que les articles arrivent en HTML (on a aussi du OOo, du LaTeX et même tantôt du doc). Et pour finir il faut arriver à dégager une feuille de style couvrant tout et l'intégrer dans les styles InDesign.... chaud chaud chaud...
Pour rendre le truc plus light on pourrait aussi réécrire 2html.vim de manière à gérer la colorisation pour moins d'éléments (commentaires et strings uniquement). C'est plus accessible mais ca ne règle pas le problème du format des articles qui devraient, de toutes façons, passer à la moulinette. Hors de question (même si c'est tentant) d'obliger les auteurs à utiliser Vim et le HTML propre (pas d'export depuis OOo par exemple). Certains aiment OOo où la feuille de style actuelle existe aussi. On est éditeur pas tyran.
Dernière solution, exiger que les articles arrivent avec des sources dont les commentaires et les strings (pour se limiter à cela) soient déjà dans les styles qui vont bien. Là encore c'est très restrictif pour les auteurs.
On à creuser le truc avant de baisser les bras devant la charge de travail bien trop importante pour la cadence/périodicité des magazines.
Comme l'indique le PDF dont tu donnes le lien, InDesign sait gérer les styles. Heureusement d'ailleurs, le contraire serait gravissime. Et il est même capable d'importer un texte avec une feuille de style donnée. Ainsi, ce qui est en code, italique, légende, url dans le sxw ou le HTML de l'auteur est automatiquement en code, italique, légende, url dans la PAO. C'est déjà ainsi que nous travaillons.
Là, on parle de colorisation syntaxique. Je ne vois pas bien le rapport, à moins de définir des styles "string", "fonction", "macro", etc... Bonjour le boulot pour celui qui applique les styles (l'auteur ou le correcteur). Autant faire une sortie couleur du code colorisé et demander à l'infographiste de le faire manuellement.
Je n'ai pas dit qu'on ne pouvait pas importer de code colorisé dans InDesign, j'ai dit qu'il faudrait coloriser le code et l'intégrer à part dans des blocs de texte et ce, à grand coup de copier/coller avec ce qu'on imagine comme possibilités d'erreurs. C'est non seulement un boulot bourin au possible mais ca prendrait surtout trop de temps.
Oui, cela améliorerait sans doute la lisibilité du code. Je n'irai pas jusqu'à dire "considérablement".
Par contre, les articles de GLMF ne peuvent pas vraiment être adapté à des sytèmes en prod existant.
Le but de la quasi totalité des articles de GLMF est de fournir une connaissance dans un domaine et non de décrire une technique à suivre dans un environnement de production.
Si je prend l'exemple de l'article des mongueurs de Perl de ce mois, en effet, ce n'est pas directement utilisable en production. Il faut assimiler l'article et adapter ces connaissances à la situation. Dès lors on devient capable de développer une solution de production utilisant l'article comme base.
Donc, ce n'est à l'article de pouvoir s'adapter au contexte de prod mais au lecteur (que je suis aussi) d'adapter ce qu'il vient d'apprendre en fonction des besoins.
Enfin, je pense que pour traiter de Nagios ou autre en long en large et en travers, ce n'est pas un magazine qu'il faut, mais un livre.
Bien sûr qu'il existe des solutions Libres pour coloriser du code (ne serait-ce que Vim et ces très très nombreux fichiers de syntaxe). Bien sûr aussi qu'on peut obtenir un format standard en sortie (genre HTML).
Là où cela devient moins drôle c'est l'intégration dans le logiciel de mise en page (à savoir, InDesign). Les articles utilisent une feuille de style directement récupérée dans à la PAO. L'intégration de code colorisé serait donc une étape indépendante revenant à sortir le code de l'article, le coloriser, intégrer le code HTML colorisé à la PAO et faire une grosse partie de puzzle pour remettre tout cela dans le bon ordre.
Techniquement c'est faisable (dans l'absolut, techniquement, tout est faisable). Humainement le temps à notre disposition pour cela n'est pas suffisant et cela serait une source trop importante d'erreurs de mise en page (et c'est terriblement bricolo en plus).
Certes, c'est tordu comme phrase. Je fais souvent des phrases tordues...
LinuxMag est une publication tournant autour du code. Ce code se retrouve partout dans GNU/Linux et pour cause c'est la base du truc. Le code est partout tout le temps.
Qu'est ce qui fait la différence entre un code et un autre ? Le domaine dans lequel il s'intègre certes (réseau, sécurité, système, etc)... mais pas seulement. La motivation de l'auteur est la plus importante et celle du lecteur aussi.
Voilà pourquoi on retrouve l'optimisation de code de YG avec les Perles de mongueurs dans "Hack/Code" et pas dans "Développement". Parce que les Perles et le code de YG ont le même "gouts" à la lecture. Autant dire que les articles futurs concernant SOS seront aussi dans "Hack/Code". Idem pour les futurs articles concernant des montages électroniques...
Du coup c'est le ton de l'article qui place l'article dans telle ou telle rubrique et non plus simplement le sujet traité. Un article sur une grosse bidouille en shell script ou autre ira dans "Unix User" parce que le shell scripting c'est un comportement normal d'utilisateur Unix/Linux. Pareil pour les articles PyBlender.
Je tente d'être le plus clair possible mais ce n'est sans doute pas évident. Le mag parle sans doute plus de lui-même.
Diamond édition ne dispose pas de "copyright sur les articles écrits par les contributeurs". L'éditeur achète un droit d'utiliser l'article. La notion de "copyright" ne doit pas être confondu avec notre cher droit d'auteur qu'il nous faut impérativement défendre contre ceux qui souhaitent tant le "réviser". Et auteur je le suis aussi.
Et quand je dis "achète", je parle de rémunérations et en aucun cas de contribution volontaire et gratuite. Ceci n'existe pas dans le monde de l'édition, en tout cas dans celui de Diamond Editions.
Le droit patrimonial achété par l'éditeur ne l'autorise pas à mettre en ligne les articles. Certains quotidiens en ont fait l'expérience.
De plus, le droit moral (qu'on peut vaguement comparer à la notion de copyright) ne peut être acheté, c'est pas moi qui le dit c'est la loi. Et la loi, notre CPI, est des plus clair sur ce que l'auteur et l'éditeur peuvent faire et ne pas faire. Pourquoi ne pas nous avoir contacté pour demander ?
Enfin, pour finir, je n'ai pas l'intention de jeter la pierre mais préciserai tout de même que Diamond Editions a toujours fait, fait et fera son travail dans le respect du droits d'auteur et des auteurs eux-même mais que ce n'est pas forcément le cas de tout le monde.
PS (moi aussi je fait des PS) : Les auteurs, bien que montrant parfois quelques difficultés avec notre belle langue (et moi le premier), aiment, tout de même, les apostrophes et les accents ;)
Ca ne provient pas d'IBM mais l'auteur connait très bien les technologies de "gros bleu". Il n'allait donc pas écrire sur quelque chose qui ne maîtrise pas. Ceci dit, quite à me répéter, je maintient que l'article présente très précisément ce qu'est le Grid : un recyclage de technologies diverses utilisées depuis longtemps, destiné à des infrastructure très volumineuses et ce dans un seul but, utiliser l'idle des machines dans un soucis financier. Philippe Prados le précise clairement dans l'article et ne laisse aucun doute planer.
J'ai décidé de publier cet article justement parce qu'on avait trop tendance à parler de Grid dans tous les sens et pour dire n'importe quoi. Le Grid n'est pas une technologie et encore moins celle qui sauvera le monde. C'est simplement une politique de très grosse entreprise grapillant à une échelle très importante du temps CPU à gauche et à droite.
C'est ce que dit, entre autres choses, l'article. Ce n'est pas l'article qui est du marketing et de la décision de gestion, c'est le Grid computing lui même.
En ce qui concerne la neutralité des exemples fournis, l'auteur ne pouvait tout simplement pas traiter dans le détail des solutions qu'il ne connaît pas à fond. C'est bien normal vu tous les aspects techniques de la chose et l'échelle à laquelle tout cela s'applique. On notera d'ailleurs que des solutions autres qu'IBM sont sitées et absolument pas décrédilisées. On est loin du publi-rédactionnel "notre produit est le meilleur"... très loin...
Et bien moi je dirai tout simplement que cet article présentait parfaitement et le plus clairement du mode ce qu'est le grid à la fois techniquement que commercialement avec, en bonus une description très précise de qui pouvait avoir besoin d'une telle technologie et qui pouvait l'utiliser. A sa lecture on comprend sans l'ombre d'un doute de quoi il s'agit. C'était le but poursuivit par l'édition de ce papier, et il a été atteint.
[^] # Re: Déçu par Linux Pratique
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - Novembre 2005. Évalué à 9.
Mais tout tourne autour des notions de "maîtrise" et de motivations diverses. Qu'est-ce que découvrir GNU/Linux ? Pour certains cette découverte se fera en introduisant simplement un liveCD Mandriva ou Ubuntu dans son lecteur et en rebootant la machine. Il vera qu'il y a des belles fenêtres et une organisation ergonimique de l'environnement et cela suffira à le convaincre.
Pour d'autres cette découverte est motivée par l'envis d'aller plus loin, de découvrir le fonctionnement du système, d'utiliser des outils différents ou de produire quelque chose.
Au final, je pense que les catégories d'utilisateurs sont plus diverses. Ce que l'on nomme "utilisateur final" est plus vaste qu'on imagine. Il y a ceux qui veulent que ca marche point, d'autres veulent personnaliser le système et l'adapter à leur image, d'autres veulent de l'Unix, du vrai...
Je ne parle pas de ceux qui se qualifient de hackers parce qu'il savent utiliser un hub (vécu). Ceux-là sont, je pense, hors catégories.
Idem pour "utilisateur confirmé". Qui est-il ? Celui qui sait installer une Mandriva du premier coup ou celui qui maîtrise cron et at ? Dans quelle catégorie classer l'utilisateur qui fait usage d'ImageMagick ou qui écrit des scripts shell ? Dans la même catégorie "utilisateur confirmé" que celui qui se penche sur LFS ? Je n'en suis pas sûr.
Idem enfin (plus étrangement) pour la catégorie "développeurs". Qui n'a jamais entendu quelqu'un dire qu'il programmait en HTML avec dreamweaver ? Un développeur C est-il vraiment le même utilisateur que celui qui se rend la vie plus facile avec un rien de PHP sur sa page perso de son FAI ?
C'est une question de motivations et de centres d'intérêt. Pour reprendre l'exemple du cahier Web. Je pense qu'il conviendra parfaitement à un utilisateur qui veut créer son site mais qui n'a pas le temps ou l'envis de se pencher sur Apache et sa configuration. Certes, il conviendra aussi à l'utilisateur furieux d'une Gentoo qui touche pour la première fois à un site Web... et après ?
Il faut de la diversité à un magazine pour qu'il plaise au plus grand nombre. Certains veulent "se mettre au HTML", d'autres veulent savoir ce qu'est /proc, d'autres encore veulent qu'on leur explique l'usage d'une application donnée et enfin d'autres veulent simplement qu'on leur conseil des applications à essayer.
C'est aussi la diversité qui fait la force de GNU/Linux. Même un utilisateur "de base" de GNU/Linux est en droit qu'on lui montre qu'il n'y a pas que thunderbird ou Evolution pour ses mails. Tout comme tout utilisateur d'un outil informatique à le droit de savoir qu'il n'y a pas que Windows et IE...
[^] # Re: Déçu par Linux Pratique
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - Novembre 2005. Évalué à 5.
Mais le problème soulevé ici est toutefois très intéressant. Les "séries" d'articles d'il y a quelques années avaient une réputation très mitigée.
Enfin, il faut bien avouer que GNU/Linux a également bien changé. Fut un temps un article du type "installer un scanner" ou "utiliser un lecteur Zip" avaient un sens. Aujourd'hui beaucoups de choses se sont grandement simplifiées. Un matériel ou un applicatif "marche tout seul" la plupart du temps après un apt-get ou un urpmi. Il m'arrive souvent de me dire "tiens je vais faire un articles sur tel sujet" et après quelques premières expériences, il s'avère que l'installation est si simple qu'elle ne mérite pas un article.
Prenons le cas de munin par exemple. L'installation et la description du grapheur est tellement basique qu'elle n'a d'intérêt qu'en guise d'introduction dans un article décrivant la création d'un plugin/sonde. Cela finira forcément en un article pointu sur "la réalisation d'un plugins munin".
Précédement, on se serait heurté à un problème de compilation, de dépendance et de configuration. Cela aurait mérité des explications détaillées sous la forme d'un retour d'expérience. A présent les distributions prennent tout cela en charge et simplifient la configuration. Que reste-t-il a explorer si ce n'est l'utilisation avancée ou l'adaptation à des besoins spécifiques ?
Ceci dit, l'information de base reste présente. Les articles de Yann Guidon peuvent sembler pointus, par exemple, mais ils intègrent souvent des éléments réutilisables sans aller aussi loin que l'auteur.
Dans un autre registre, l'exemple le plus frappant à mon goût est celui de l'article "Allez au-delà de L.A.M.P" du LM72. Il décrit un cas concret et relativement spécifique de déploiement d'une solution Web. Cela semble "pro" ou pointu au première regard. Pourtant, à la lecture de l'article, on trouve tout un tas d'astuces, d'informations et de préceptes utilisables par un grand nombre d'utilisateurs.
C'est tout cet ensemble de choses qui donne un aspect "pointu" au rédactionnel de LM. Je pense pourtant que LM reste accessible à l'utilisateur avancé d'un système GNU/Linux, tout comme c'était le cas par le passé.
Dans tous les cas, nous ne travaillons pas en cercle fermé et les idées ou sujets d'articles (tout comme les articles eux-mêmes) sont les bienvenues. Peut-être passons-nous à coté de quelque chose, un exemple m'éclairerai certainement.
[^] # Re: Linux mag & CD
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - Novembre 2005. Évalué à 2.
Ceci dit, c'est vrai, l'avenir compte plus que le passé.
[^] # Re: Linux mag & CD
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - Novembre 2005. Évalué à 3.
20 Méga c'est grandiose, 8 c'est super, 2 c'est agréable mais 512K ce n'est pas trainer la patte. Sinon que dire des 56K ?
La popularisation de GNU/Linux n'a rien à voir avec l'ADSL haut débit à bas prix. Ce système a gagné ces lettres de noblesse alors que 160K via le câble était du luxe.
La gueguerre de celui qui à la plus grosse (offre avec un rapport prix/débit minuscule) est, avant tout, un jeu marketing entre FAI. Mieux vaut ne pas s'y lancer car d'ici quelques années (mois ?) on finira par lire que 40 Méga c'est trainer la patte...
Un support CD présente un intérêt évident pour un utilisateur avec une connexion analogique. Pour quelqu'un qui à de l'ADSL 512 c'est une facilité, pas un besoin.
[^] # Re: Linux mag & CD
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - Novembre 2005. Évalué à 4.
- il est plus résistant qu'un CDR et donc très adapté aux "choses qui se gardent" comme un rescue CD ou une distribution (cygwin par exemple).
- Il s'emporte facilement. Et oui, ADSL/Câble c'est super, mais ce n'est pas disponible partout (chez un client, dans le train, chez un amis, etc).
L'abandon de la double version en kiosque puis de la double version tout court était une réponse à une demande (nous avions simplement suivit les ventes en kiosques et les souscriptions d'abonnement). Aujourd'hui la demande est différente car la situation est différente. Je l'ai dit précédement, nous préparons une solution adaptée.
[^] # Re: Linux mag & CD
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - Novembre 2005. Évalué à 4.
En ce qui concerne des "powerpacks" MISC, je remonte l'information au service commercial.
[^] # Re: Déçu par Linux Pratique
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - Novembre 2005. Évalué à 5.
Je ne pense pas que le magazine soit devenu plus hard. Le numéro 1 fin 98 parlait déjà de bidouiller un minitel en guise de terminal ou de clustering avec PVM. Quant aux microcontrôleurs, je pense plutôt que c'est leur apparition, leur utilisation et leur programmation qui c'est généralisé. Et ce également sous GNU/Linux.
LM a toujours été un magazine contenant des articles qui prennent du temps aux lecteurs. C'est le but avoué depuis des années. Seulement voilà, les choses qui prennent du temps changent avec l'évolution du système et des distributions.
Enfin, le terme "geek" est maintenant utilisé pour désigner tout et n'importe quoi. Je ne pense pas, pour ma part, qu'un utilisateur GNU/Linux souhaitant faire tout ce qu'il ferait avec un OS X ou un Windows, puisse être qualifié de geek. Pas davantage si celui-ci s'intéresse au minimum un fonctionnement du système (/proc).
La lecture de LM n'interdit en rien celle de LP. Personnellement j'adore les présentations de logiciels et les informations pratiques qu'on y trouve. Ce n'est pas une affaire de niveau technique mais plus de motivation. Bien entendu, je ne "consomme" pas LP dans son ensemble, je ne le fais pas non plus avec "Science et Vie" ou "Electronique Pratique".
[^] # Re: Pour l'histoire
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nokia 770 Internet Tablet sous Linux. Évalué à 1.
[^] # Re: Probleme du prix ?
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Posse Press en difficulté. Évalué à 2.
Je ne suis pas un gestionnaire, ce n'est pas mon travail (et heureusement) mais cela me semble normal. Toute la presse spécialisée en arrive à ces tarifs. J'ai acheté un numéro spécial Ete d'Elektor à 9.60 Euros... et m'en suis voulu de le pas l'avoir feuilleté davantage en kiosque.
[^] # Re: Je leur interdit de fermer boutique
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Posse Press en difficulté. Évalué à 3.
Le numéro sur le C n'était pas un HS mais un titre à part délibérément appelé "Les dossiers" afin d'éviter toute ambiguïté.
Il est arrivé que des articles déjà utilisés dans LM arrivent dans un HS après avoir été révisés, étendus, réduits, mis à jour, etc... Refaire un article à partir de zéro sur un sujet qui se doit d'être dans un HS donné n'est pas très malin. Si le sujet doit être traité, car indispensable, mieux vaut que l'auteur reprenne la base existante et l'améliore.
[^] # Re: Mauvaise excuse
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Posse Press en difficulté. Évalué à 6.
La presse se porte mal et la fréquentation en kiosque baisse. Les grand groupe de presse ont licencié une partie de leur rédaction il n'y a pas si longtemps, d'autres se sont fait racheter.
Bien sûr que la presse va mal. La situation est moins grave pour les magazines mensuels que pour la presse quotidienne mais elle l'est tout de même. Nous, presse ultra-spécialiséz, allons moins mal que d'autres. Les généralistes informatiques eux, ont prit une "grosse claque" en raison de la crise mais aussi de la concurrence directe de sites Web souvent plus objectifs dans les tests de matériels.
Je ne m'exprimerai pas sur Login: qui était, quelque part un concurrent. Mais cela fait toujours quelque chose de voir qu'un acteur de la presse indépendante et du monde du Libre se retrouve dans cette situation. C'est tout à fait regrettable et je tiens à exprimer mon soutien au personnel de Posse Press et aux différents intervenant de leurs magazines.
[^] # Re: Probleme du prix ?
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Posse Press en difficulté. Évalué à 2.
Le prix du papier ces deux dernières années n'a cessé d'augmenter et un certain nombre de restrictions au niveau de la distribution des magazines ont fait leur apparition.
Mais le prix des magazines (y compris ceux que j'achète moi) a augmenté de la même manière que le reste... Il y a 3 ou 4 ans, lorsque je sortais de kiosque avec trois magazines sous le bras, je ne venais pas de me délester de 20 Euros. Et lorsque je sortais de l'ATAC ou du Leclerc le vendredi soir avec les courses du weekend je n'avais pas non plus déboursé quelques 60 ou 70 Euros...
Quels magazines aujourd'hui peuvent encore se vendre entre 2 et 5 Euros ? Les magazines grand public bourrés de pub et ceux de 16 ou 32 pages.
[^] # Re: Mauvaise excuse
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Posse Press en difficulté. Évalué à 2.
Un Hors Série n'a pas de périodicité. Il s'agit d'une publication en dehors de la série que représente le magazine "normal". C'est valable pour LM comme pour tout autre magazine existant.
En ce qui concerne les abonnements, on paie pour un nombre de magazines et non pour une période même s'il est possible de faire le rapprochement si la fréquence est constante.
En l'occurence un abo LM c'est 11 numéros et un LMHS 6. Il n'y a pas de HS non livrés, même si parfois quatre mois ou plus séparent deux numéros. Mais c'est normal non ? Ce sont des hors série.
Les histoires de remboursement concernent des magazines qui s'arrêtent définitivement. Dans ce cas, un certain nombre de numéros "restent à servir" aux abonnés. Là, on rembourse et/ou on propose une solution aux lecteurs comme basculer sur une autre publication.
[^] # Re: beta ou rc ?
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - Octobre 2005. Évalué à 2.
Ce dernier est souvent réticent lorqu'on lui annonce que les PDF sont générés avec autre chose que ces logiciels. Il n'est pas impossible de faire un magazine avec Scribus ou LaTeX, si on est pret à se passer des garanties habituellement données par l'imprimeur sur la base de ce qu'il connaît... les standards de fait que sont les deux logiciels propriétaires les plus utilisés.
Ceci dit, je crois que la remarque précédente portait sur des typos dans la news et non dans un magazine.
[^] # Re: Économies...
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - septembre 2005. Évalué à 1.
[^] # Re: Nouvelle mise en page de Linux Magazine
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - septembre 2005. Évalué à 2.
En gros on définit des styles code.commentaire, code.string, code.macro, etc... L'analyseur syntaxique ajoute les styles dans l'article qui ensuite peut être importé dans la PAO avec les même bénéfices que ceux qu'on trouve actuellement pour les styles déjà utilisés (titre, signature, chapeau, code, url, légende, normal, etc). Et il faut pouvoir le faire pour les différents langages présent (au moins pour l'instant) dans le mag, c'est à dire C, Ada, Perl, Lisp, etc...
Le plus simple moyen d'y arriver est d'explorer la voie Vim puisqu'il existe déjà un script 2html.vim capable de générer un HTML utilisant CSS (à condition d'un :let html_use_css = 1 puis un coup de :runtime syntax/2html.vim). Il faut arriver à le faire fonctionner que sur une partie du HTML (le code entre pre ou en mode visuel). Il faut obligatoirement que les articles arrivent en HTML (on a aussi du OOo, du LaTeX et même tantôt du doc). Et pour finir il faut arriver à dégager une feuille de style couvrant tout et l'intégrer dans les styles InDesign.... chaud chaud chaud...
Pour rendre le truc plus light on pourrait aussi réécrire 2html.vim de manière à gérer la colorisation pour moins d'éléments (commentaires et strings uniquement). C'est plus accessible mais ca ne règle pas le problème du format des articles qui devraient, de toutes façons, passer à la moulinette. Hors de question (même si c'est tentant) d'obliger les auteurs à utiliser Vim et le HTML propre (pas d'export depuis OOo par exemple). Certains aiment OOo où la feuille de style actuelle existe aussi. On est éditeur pas tyran.
Dernière solution, exiger que les articles arrivent avec des sources dont les commentaires et les strings (pour se limiter à cela) soient déjà dans les styles qui vont bien. Là encore c'est très restrictif pour les auteurs.
On à creuser le truc avant de baisser les bras devant la charge de travail bien trop importante pour la cadence/périodicité des magazines.
[^] # Re: Nouvelle mise en page de Linux Magazine
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - septembre 2005. Évalué à 1.
Là, on parle de colorisation syntaxique. Je ne vois pas bien le rapport, à moins de définir des styles "string", "fonction", "macro", etc... Bonjour le boulot pour celui qui applique les styles (l'auteur ou le correcteur). Autant faire une sortie couleur du code colorisé et demander à l'infographiste de le faire manuellement.
Je n'ai pas dit qu'on ne pouvait pas importer de code colorisé dans InDesign, j'ai dit qu'il faudrait coloriser le code et l'intégrer à part dans des blocs de texte et ce, à grand coup de copier/coller avec ce qu'on imagine comme possibilités d'erreurs. C'est non seulement un boulot bourin au possible mais ca prendrait surtout trop de temps.
Oui, cela améliorerait sans doute la lisibilité du code. Je n'irai pas jusqu'à dire "considérablement".
[^] # Re: Économies...
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - septembre 2005. Évalué à 2.
Le but de la quasi totalité des articles de GLMF est de fournir une connaissance dans un domaine et non de décrire une technique à suivre dans un environnement de production.
Si je prend l'exemple de l'article des mongueurs de Perl de ce mois, en effet, ce n'est pas directement utilisable en production. Il faut assimiler l'article et adapter ces connaissances à la situation. Dès lors on devient capable de développer une solution de production utilisant l'article comme base.
Donc, ce n'est à l'article de pouvoir s'adapter au contexte de prod mais au lecteur (que je suis aussi) d'adapter ce qu'il vient d'apprendre en fonction des besoins.
Enfin, je pense que pour traiter de Nagios ou autre en long en large et en travers, ce n'est pas un magazine qu'il faut, mais un livre.
[^] # Re: Nouvelle mise en page de Linux Magazine
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - septembre 2005. Évalué à 4.
Là où cela devient moins drôle c'est l'intégration dans le logiciel de mise en page (à savoir, InDesign). Les articles utilisent une feuille de style directement récupérée dans à la PAO. L'intégration de code colorisé serait donc une étape indépendante revenant à sortir le code de l'article, le coloriser, intégrer le code HTML colorisé à la PAO et faire une grosse partie de puzzle pour remettre tout cela dans le bon ordre.
Techniquement c'est faisable (dans l'absolut, techniquement, tout est faisable). Humainement le temps à notre disposition pour cela n'est pas suffisant et cela serait une source trop importante d'erreurs de mise en page (et c'est terriblement bricolo en plus).
[^] # Re: pub
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - septembre 2005. Évalué à 1.
Ca veut dire quoi cette phrase en mode télégramme ?
Le page 51 regroupe les annonces LOLIX. Et ?
[^] # Re: Économies...
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - septembre 2005. Évalué à 4.
[^] # Re: Nouvelle mise en page de Linux Magazine
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - septembre 2005. Évalué à 6.
LinuxMag est une publication tournant autour du code. Ce code se retrouve partout dans GNU/Linux et pour cause c'est la base du truc. Le code est partout tout le temps.
Qu'est ce qui fait la différence entre un code et un autre ? Le domaine dans lequel il s'intègre certes (réseau, sécurité, système, etc)... mais pas seulement. La motivation de l'auteur est la plus importante et celle du lecteur aussi.
Voilà pourquoi on retrouve l'optimisation de code de YG avec les Perles de mongueurs dans "Hack/Code" et pas dans "Développement". Parce que les Perles et le code de YG ont le même "gouts" à la lecture. Autant dire que les articles futurs concernant SOS seront aussi dans "Hack/Code". Idem pour les futurs articles concernant des montages électroniques...
Du coup c'est le ton de l'article qui place l'article dans telle ou telle rubrique et non plus simplement le sujet traité. Un article sur une grosse bidouille en shell script ou autre ira dans "Unix User" parce que le shell scripting c'est un comportement normal d'utilisateur Unix/Linux. Pareil pour les articles PyBlender.
Je tente d'être le plus clair possible mais ce n'est sans doute pas évident. Le mag parle sans doute plus de lui-même.
[^] # Re: A propos de la note
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - été 2005. Évalué à 3.
Diamond édition ne dispose pas de "copyright sur les articles écrits par les contributeurs". L'éditeur achète un droit d'utiliser l'article. La notion de "copyright" ne doit pas être confondu avec notre cher droit d'auteur qu'il nous faut impérativement défendre contre ceux qui souhaitent tant le "réviser". Et auteur je le suis aussi.
Et quand je dis "achète", je parle de rémunérations et en aucun cas de contribution volontaire et gratuite. Ceci n'existe pas dans le monde de l'édition, en tout cas dans celui de Diamond Editions.
Le droit patrimonial achété par l'éditeur ne l'autorise pas à mettre en ligne les articles. Certains quotidiens en ont fait l'expérience.
De plus, le droit moral (qu'on peut vaguement comparer à la notion de copyright) ne peut être acheté, c'est pas moi qui le dit c'est la loi. Et la loi, notre CPI, est des plus clair sur ce que l'auteur et l'éditeur peuvent faire et ne pas faire. Pourquoi ne pas nous avoir contacté pour demander ?
Enfin, pour finir, je n'ai pas l'intention de jeter la pierre mais préciserai tout de même que Diamond Editions a toujours fait, fait et fera son travail dans le respect du droits d'auteur et des auteurs eux-même mais que ce n'est pas forcément le cas de tout le monde.
PS (moi aussi je fait des PS) : Les auteurs, bien que montrant parfois quelques difficultés avec notre belle langue (et moi le premier), aiment, tout de même, les apostrophes et les accents ;)
[^] # Re: Gnu/Linux Mag
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - été 2005. Évalué à 3.
J'ai décidé de publier cet article justement parce qu'on avait trop tendance à parler de Grid dans tous les sens et pour dire n'importe quoi. Le Grid n'est pas une technologie et encore moins celle qui sauvera le monde. C'est simplement une politique de très grosse entreprise grapillant à une échelle très importante du temps CPU à gauche et à droite.
C'est ce que dit, entre autres choses, l'article. Ce n'est pas l'article qui est du marketing et de la décision de gestion, c'est le Grid computing lui même.
En ce qui concerne la neutralité des exemples fournis, l'auteur ne pouvait tout simplement pas traiter dans le détail des solutions qu'il ne connaît pas à fond. C'est bien normal vu tous les aspects techniques de la chose et l'échelle à laquelle tout cela s'applique. On notera d'ailleurs que des solutions autres qu'IBM sont sitées et absolument pas décrédilisées. On est loin du publi-rédactionnel "notre produit est le meilleur"... très loin...
[^] # Re: Gnu/Linux Mag
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de Presse - été 2005. Évalué à 3.