Benjamin Jean a écrit 54 commentaires

  • [^] # Re: a propos des juristes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal « Option Libre » : compatibilité entre contrats. Évalué à 2.

    Ce n'est absolument pas une critique, mais je trouve l'amalgame un peu réducteur. D'une part, je me dis que certaines Lois seraient assurément mieux votées si elles étaient rédigées par des juristes (j'ai distingué la rédaction du vote, chacun son travail), car quand on en voit qui ne durent parfois qu'une journée ou qu'une semaine, on se dit qu'il y a un manque de cohérence ou de recule... Quant à confier la rédaction des Lois à Sarko, c'est d'actualité ;)

    Sinon, pour en revenir aux licences, qui ne sont que des contrats, si vraiment les juristes sont "des gens qui font que ça va bien", et bien alors j'achète ! Parceque s'ils ne sont pas capables de faire des contrats, je ne vois plus ce qu'on peut leur concéder...

    Je ne sais pas tellement comment tu envisages la notion de juriste, je tiens juste à préciser qu'il désigne pour moi une personne qui maîtrise les mécanismes du droit, en étant plus ou moins spécialisée. Après, je suppose qu'il y a des techniciens et des moins techniciens :)
  • [^] # Re: Victimes de leur succès

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal « Option Libre » : compatibilité entre contrats. Évalué à 2.

    Perso, je suis plutôt pour les arguments BSD et c'est clair que pour elles seules une étude n'était pas nécessaire.

    Par contre, quoi qu'on en dise, pour les autres licences, les solutions sont bien plus complexes. Je n’invente pas, j'ai déjà vu passer un bon paquet d'affaires, en cabinet ou non. Les difficultés, je peux t'assurer qu'elles arrivent déjà créées de toutes pièces. Ayant bossé dans des organismes publics de recherche, la difficulté se rencontre à tout étage...
    Pour la GPL — licence assurément historique et formidable —, elle me semble — et je peux même dire : elle est — insuffisamment comprise même si beaucoup utilisée.
    La licence LGPL — qui va incessamment disparaître au vu de sa draft — est tout aussi peu comprise, et là on ne parle c'est vrai que des licences les plus utilisées. Le problème, c'est qu'avec un seul bout de code d'une autre licence, même s'il ne représente que 1/100 du logiciel en son entier, des problèmes se posent.

    Sur ce, après vous avoir tendu le bâton pour me faire battre, je pense que votre avis est suffisamment arrêté pour que je n'aie pas à essayer de vous convaincre :)
  • [^] # Re: mais euh

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ce qui rend la licence Apache incompatible avec la GNU GPL. Évalué à 1.

    These requirements apply to the modified work as a whole. If identifiable sections of that work are not derived from the Program, and can be reasonably considered independent and separate works in themselves, then this License, and its terms, do not apply to those sections when you distribute them as separate works. But when you distribute the same sections as part of a whole which is a work based on the Program, the distribution of the whole must be on the terms of this License, whose permissions for other licensees extend to the entire whole, and thus to each and every part regardless of who wrote it.


    Au terme de la GPL, pour moi, la solution est bien que, même si indépendant et séparé, mais faisant parti d'un tout final, la GPL s'applique.

    These requirements apply to the modified work as a whole. If identifiable sections of that work, added by you, are not derived from the Program, and can be reasonably considered independent and separate works in themselves, then this License, and its terms, do not apply to those sections when you distribute them as separate works for use not in combination with the Program. But when you distribute the same sections for use in combination with covered works, no matter in what form such combination occurs, the whole of the combination must be licensed under this License, whose permissions for other licensees extend to the entire whole, and thus to every part of the whole. Your sections may carry other terms as part of this combination in limited ways, described in section 7.


    AMHA, c'est encore plus clair dans le draft.

    Je pense qu'il vaut mieux pour un tel Soft de donner l'url de tikiwiki à l'utilisateur, qui se sert lui même. Ou alors, s'arranger pour le distribuer, mais pas de telle façon qu'il puisse être vu comme le composant d'un logiciel plus grand...

    Pour la clause PHP, je pense que ce qui la motive, c'est les frais de dépôt de marque à l'echelle planétaire. Un pays pour un produit, c'est cher, mais si tu multiplie...
  • [^] # Re: mais euh

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ce qui rend la licence Apache incompatible avec la GNU GPL. Évalué à 1.

    Bonjour,

    Le message aurait été plus court, je n'aurai pas répondu, mais là, je me dis qu'il le mérite. Même si sur le fond, je ne le trouve pas très utile.

    C'est drôle, on a l'impression que tu t'emportes et que tu t'énerves. J'espère que ce n'est pas le cas.

    Ce que tu dis est vrai. Forcement, tu me dis ce qui s’est passé. Je suis donc d'accord.
    Maintenant, dire : 1) ça c'est passé, donc ça marche ; 2) ça marche, donc il ne faut pas changer. Je trouve que c'est limité comme raisonnement.

    Tu parles de *BSD* et de la *GNU GPL*, je crois que le cas est différent de *Apache* et de cette même *GNU GPL*. Dans le second cas, il ne peut y avoir aucun échange, dans les deux sens.

    Tu vas sûrement me répondre que ça marche très bien ainsi, je te répondrai que, heureusement, d'autre pense différemment et tente de pondre une nouvelle version de la GPL qui permettra de faire le lien (il y a eu des pressions chez Apache aussi, mais sans concession).

    Si pour toi, parler d'un problème qui existe (et je suis sûr que tu en connais d'autres), c'est MAL. Et bien heureusement que tout le monde n'est pas comme toi.

    Cordialement,
    BEn
  • [^] # Re: mais euh

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ce qui rend la licence Apache incompatible avec la GNU GPL. Évalué à 2.

    Disons que la plupart du temps, ce qu'on me donne, c'est plusieurs logiciels, distinct ou non — ça reste souvent à vérifier, mais pas juste des composants qui peuvent revêtir plusieurs licences suivant la version que l'on utilise...

    - tikiwiki c'est http://tikiwiki.org un wiki pourri de fonctionnalités (je n'ai pas retrouvé la licence immédiatement, tu auras plus de chance que moi)
    GNU GPL

    apache
    On va considérer la licence 2 puisque c'est celle qui nous intéresse (incompatible GPL)

    mod_php exécute index.php
    Je fais simple, disons PHP license dans sa dernière version (3.01) (incompatible GPL)

    MySQL ou PostgreSQL pour la base

    MySQL : GPL ac exception FLOSS (donc copyleft faible vis-à-vis de toutes les autres licences présentes)
    PostgreSQL : BSD

    pear / ADOdb / smarty

    Pear semble être ss PHP, on va dire la dernière (incompatible GPL)
    ADOdb semble être BSD/LGPL (double licence totalement inutile)
    smarty semble être ss LGPL

    Puisque tous les logiciels ne font que s'ajouter, il faut regarder du côté des copylefts forts. En l'occurrence, le seul qui peut poser problème, c'est ton cher wiki.

    installation indépendante des modules : je suppose que la licence de chacun est ainsi respectée

    Toutes les licences sont respectées puisque logiciels indépendants et séparés, et non distribués comme un tout

    la distribution d'un tout en tar.gz qui permettrait de le faire fonctionner (ce qui n'est pas fait actuellement mais peut exister avec d'autres projets)

    Dur de dire la même chose, si tu distribues le tout, je pense que tu peux facilement tomber dans la seconde partie liée à la distribution disant que lorsque l'on distribue des modules séparés et indépendants avec le logiciel sous GPL, comme un tout, alors la licence s'applique.
    Puisqu'il y a problème pour que la GPL couvre le code sous PHP (clause supplémentaire liée au nom PHP) et Apache (Brevet resiliation), ça bloque.


    * la couche tcp/ip du serveur, parce que ce n'est pas Apache qui va écrire directement sur la carte réseau,
    * la quincaillerie qui a permis de transformer le nom du site en adresse ip, une partie peut se trouver sur cette machine.

    Oui, non là je pense qu'il ne faut pas pousser la GPL trop loin non plus, j'ai du mal à y voir un logiciel comme un tout... De plus, niveau lien dynamique, c'est pas ça non puisque s'il y a communication, elle se fait uniquement par renvoi, pas de mémoire partagée et compagnie.


    (je n’ai aucun problème avec les cas concrets, mais autant qu'ils soient un peu plus concrets alors ;) )
  • [^] # Re: mais euh

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ce qui rend la licence Apache incompatible avec la GNU GPL. Évalué à 0.

    Toutes ces appli fonctionnent ensemble (même espace d'adressage, lien dynamique, etc. ?)
  • [^] # Re: Pour ta dernière question, quelques éléments ;)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Deux nouvelles soeurs dans la famille des licences Cecill!. Évalué à 1.

    [...] [...] [...] Je pensais que tu blaguais...

    (Si je dis qu'elle n'est assurément pas légale, je vais passer encore une foi pour un Troll)
    Par contre, je ne suis pas certain que le formalisme légal des licences soit rempli, cf post précédent.
    Mais je crois que je m'en servirai comme exemple :D Merci!
  • [^] # Re: Pour ta dernière question, quelques éléments ;)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Deux nouvelles soeurs dans la famille des licences Cecill!. Évalué à 0.

    Ah bah non, maintenant que tu as la Cecill-B ;)

    Plus sincèrement, le fait qu'une licence soit valide, ce n'est pas tellement pour l'auteur, mais plutôt pour les utilisateurs et les développeurs subséquents.

    Si la licence n'est pas valide, c'est comme si il utilisait un code sans droit, dans ce cas : si l'auteur change d'avis, s'il meurt et que ces enfants sont des vrais troufions, s'il vend son logiciel : il y a vraiment un risque.

    Sinon, j'aime bien la deuxième licence, la version française fait foi?
  • [^] # Re: trop gros

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L' Affero General Public License (AGPL) n'est pas une licence libre. Évalué à 1.

    Je garde la définition en tête ;)
  • [^] # Re: Non

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L' Affero General Public License (AGPL) n'est pas une licence libre. Évalué à -1.

    "2c) If the modified program normally reads commands interactively when run, you must cause it, when started running for such interactive use in the most ordinary way, to print or display an announcement including an appropriate copyright notice and a notice that there is no warranty (or else, saying that you provide a warranty) and that users may redistribute the program under these conditions, and telling the user how to view a copy of this License. (Exception: if the Program itself is interactive but does not normally print such an announcement, your work based on the Program is not required to print an announcement.)"

    Je ne le comprends pas comme ça : si le programme ... (Pas envie de traduire, mais en simplifié: si tu crées un programme qui lit des commandes inactives au démarrage, alors tu dois afficher le copyright) ce n’est pas pareil...
  • [^] # Re: mais euh

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ce qui rend la licence Apache incompatible avec la GNU GPL. Évalué à 2.

    Et sinon, pire que l'incompatibilité entre Apache et GPL, il y a l'incompatibilité GPL dans BSD...


    C'est vrai, mais au moins, les développements BSD peuvent être repris sur GPL, ce n’est pas le cas avec Apache...

    cela dit, les incompatibilités de licences empêchent de reprendre du code, pas de distribuer différents programmes qui s'utilisent conjointement.


    Le problème est que dès qu'une des licences est copyleft, elle peut considérer de manière assez large l'oeuvre dérivée qui est soumise à sa licence... La LGPL permet à un autre programme de l'utiliser, pas la GNU GPL qui exigera que celui-ci soit aussi sous GPL s'il est basé sur le premier ou s'il forme un tout avec celui-ci (not. par le biais de lien dynamique).

    Merci pour les commentaires, je commençais à croire que le site était définitivement fermé aux non-développeurs qui s'intéressent au libre ;)
  • [^] # Re: Moue... 2 de plus...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Deux nouvelles soeurs dans la famille des licences Cecill!. Évalué à 1.

    Bon, je réponds tout de même vu que je suis à la source du journal :

    http://www.cecill.info/objectifs.fr.html
    La démarche du CEA, du CNRS et de l'INRIA est d'élaborer un ensemble de licences adaptées au droit français et compatibles avec les principales licences libres anglo-saxonnes dont elles reprennent les principes. Deux critères président à leur élaboration :

    * Le respect des principes de diffusion du logiciel libre. Il s'agit d'un programme informatique diffusé largement, à titre gratuit ou parfois onéreux, sous les termes d'une licence qui en autorise l'utilisation, la copie, la distribution et la modification, en vue de l'adapter, de l'améliorer, de le faire évoluer, aux bénéfices de son auteur et de l'ensemble de la communauté. L'exercice de ces libertés est assorti de certains devoirs à la charge des utilisateurs afin de préserver le caractère libre du logiciel, au cours des redistributions ultérieures.
    * Leur conformité au droit français sous deux aspects, responsabilité civile d'une part et propriété intellectuelle d'autre part. Au regard du droit de la responsabilité civile, l'accessibilité au code source et les droits de copie, de modification et de redistribution qui découlent d'une telle licence ont pour contrepartie de n'offrir aux utilisateurs qu'une garantie limitée et de ne faire peser sur l'auteur du logiciel, le titulaire des droits patrimoniaux et les concédants successifs, qu'une responsabilité restreinte. Au regard du droit de la propriété intellectuelle français elle offre, d'autre part, une meilleure protection aux auteurs et titulaires des droits sur un logiciel.


    La GNU GPL est traduite en français, notamment par l'APRIL et Mélanie Clément Fontaine (spécialiste française des LL). Mais la FSF refuse toute valeur légale aux traductions. Donc, pour des administrations contraintes de contracter en français (L Toubon)...

    http://www.cecill.info/faq.fr.html#pourquoi-cecill
    La GNU GPL comporte des stipulations problématiques au regard du droit français :

    * non respect des mentions obligatoires prévues à l'article L.131-3 du Code de la propriété intellectuelle (CPI) qui imposent notamment que le domaine d'exploitation des droits cédés soit délimité ;
    * présence de clauses d'exonération totale de responsabilité et de garantie à l'égard de tout licencié, non valides au regard de :
    o l'article L.132-1 du Code de la consommation qui déclare nulles ces clauses lorsque le licencié est un utilisateur "consommateur" ou non professionnel,
    o l'article 1386-15 du Code civil qui interdit ces clauses en cas de dommages causés par la défectuosité d'un logiciel à un consommateur ou non professionnel.

    De plus, la GNU GPL, en faisant le choix de ne pas citer le droit auquel elle se réfère, introduit un élément important d'insécurité juridique. Le jugement d'un tribunal de Munich en 2004 a ainsi dû l'interpréter au regard de la loi allemande et n'a pas pu déterminer exactement si certaines clauses étaient valides ou non. CeCILL, par la mention du droit français et le respect des directives et règlements européens, est, de ce point de vue, juridiquement beaucoup plus robuste.

    D'un point de vue technique, la définition de Module Interne dans CeCILL apporte une plus grande précision dans les limites de la contamination que dans le cas de la GNU GPL.


    Mais après tout le monde peut avoir son avis sur la question... Des lois imposent un certain formalisme en France (rmq : pour protéger les auteurs), ça me semble normal de les appliquer. Même si on pense "tiens, là, ça serait mieux de ne pas les appliquer"...
  • [^] # Re: mais euh

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ce qui rend la licence Apache incompatible avec la GNU GPL. Évalué à 3.

    Ce n'est pas grave que deux grosses communautés libres fassent bande à part sans pouvoir combiner leur force ?
    Les codes de l'une de peuvent ni être repris, ni combiner avec ceux de l'autre, c'est tout de même dommage, non ?

    Bon, désolé, j'ai dû me tromper de site, je considère tout de même le sujet comme vraiment important, ça ne sert à rien que le libre s'étende si tout ce qui est développé dans une communauté doit l'être de nouveau dans une autre...

    http://www.gnu.org/licenses/license-list.fr.html
    http://mail-archives.apache.org/mod_mbox/incubator-harmony-d(...)


    Cordialement,

    (désolé pour le gras, je ne le referai pas)
  • [^] # Re: L'affaire launchpad

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L' Affero General Public License (AGPL) n'est pas une licence libre. Évalué à 1.

    Je suis allé faire un tour son mon ami Google ;)

    À en croire :
    http://www.livresanspage.net/blog/index.php/2006/06/01/133-l(...)
    Launchpad n'est tout simplement pas open source, c'est un logiciel proprio.
    Mais ce qui est aussi vrai, c'est qu'il pourrait être sous GNU GPL, il ne serait pas distribué par sa simple utilisation web (encore qu'il faille sûrement examiner comment le logiciel interagit avec les utilisateurs).

    C'est vraiment un problème et c'est pour ça que l'Affero GPL n'a pas attendu la GPL 3 pour créer sa propre licence avec l'aide de la FSF, c'était l'unique solution pour permettre le développement de tels logiciels.
  • [^] # Re: trop gros

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L' Affero General Public License (AGPL) n'est pas une licence libre. Évalué à 5.

    Désolé, ce n'était pas le but.

    Plus logiquement, je ne me serai pas amusé à rédiger plusieurs (4 en fait) articles différents de A à Z si je n'y avais pas trouvé un Intérêt. Pour moine ils sont tous différents de par la spécificité de chaque licence.

    Bien sûr, s'il faut considérer que les licences FLOSS ne méritent pas plusieurs journaux, qu'il suffit de mettre un gros post et que tout est dit... Dans ce cas, j'irai continuer d'en parler ailleurs. À ce compte-là, autant ne faire qu'un seul journal Linux et un autre BSD.

    Personnellement, c'est des sujets que je n'ai pas trouvés sur LinuxFr, qui sont très peu traités en France en général, mais qui méritent à mon avis d'être connu (si la GPL v3 se penche sur la question, ce n'est pas un hasard). Les journaux me permettaient de les soulever de telle façon qu'il faille recherche un tel sujet pour le trouver...

    En séparant ces journaux, qui traitent tous de journaux, mais sont bien différents, je voulais juste éviter que les commentaires embrouillent le tout et qu'il n'y ait personnellement aucune réflexion sur la question.

    Sinon, pour moi un troll, c'est aussi un individu déplaisant qui post des messages inutiles et déplaisants, à bon entendeur.

    Cordialement,
  • [^] # Re: Productif, n'est-il pas ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Deux nouvelles soeurs dans la famille des licences Cecill!. Évalué à 1.

    ;)

    Effectivement, je me suis dit aussi que s'il y avait des commentaires, ce serait plus simple de ne pas trop s'écarter si le journal était moins dense...
    Sinon, je n'avais jamais posté de journal, j'ai eu l'idée du résumé, puis je me suis dit qu'il y avait des sujets que je n'avais pas vus passé dans LinuxFr, donc...
  • [^] # Re: La licence Cecill-B

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Deux nouvelles soeurs dans la famille des licences Cecill!. Évalué à 2.

    Hello,

    Pour moi, le problème se situé plutôt au niveau de l'obligation de citation du logiciel (5.3.4 CITATIONS). Elle est vaste et ne pourrait sûrement pas être considéré comme égale à celle de la GPL par exemple, du coup serait incompatible.

    Pour la question que tu poses sur le remplacement des contributions, je ne sais pas si dans ce cas-là, on ne peut pas considérer que le contributeur de licence n'a plus aucun droit (puisque contributions remplacées), et que du coup sa désignation peut être écartée sans problème. À mon avis, ça se tient, puisqu'il est le seul qui pourrait normalement s'y opposer, et il ne le peut que s'il a encore des droits d'auteur.

    Par contre, cela vaut autant pour l'auteur initial que les contributeurs successifs (d'où le terme générique de Concédant).
  • [^] # Re: Pour ta dernière question, quelques éléments ;)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Deux nouvelles soeurs dans la famille des licences Cecill!. Évalué à 2.

    Hello,

    Là je dirai oui et non.
    En France, le domaine public, c'est à l'issu de la déchéance d'un droit (70 ans post mortem en général), mais on ne peut pas non même choisir de « déclarer domaine public » une oeuvre.

    Que ce soit la BSD, X/MIT , la Cecill-B ou autres, les droits moraux étant inaliénables l'auteur pourra toujours les utiliser. En ce qui concerne le cas du Logiciel, l'art L 121-7 CPI réduit son droit moral a respect et efface celui de retrait ou de repentir.

    Au fait, c'est hors sujet, et un peu « trollistique », mais pour ma part je déconseille la BSD au profit d'autre permissive. Elle ressemble plus à une renonciation de droit qu'a une licence précise. Et ne serait peu être pas valide...
  • # Licences vs licences

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Conflits de license, ou : pladoyer pour le double cursus droit / informatique. Évalué à 1.

    Finallement, la réponse, tu l'as tiens : on fait comment? on fait pas...

    Le problème vient principalement (à mon avis) de la « clause de réciprocité » de la GPL qui impose de licencier les travaux dérivés sous la même licence. Le problème c'est que la GPL a une vision assez, voire très, expansive de la notion de « derivative works», plus large que la notion légale d'oeuvre dérivée.

    Pour la GPL, dès qu'un ensemble de programmes peut être envisagé comme un tout (« whole »), et non pas comme un simple agrégat, il y a application de la licence.

    Le problème c'est qu'en appliquant la GPL aux codes sous apache la GPL, les auteurs de ce code verraient un des droits conférés par leur licence « perdu » puisque la GPL ne reprend la clause de publicité... Et n'importe qui pourrait préférer par la suite la Gpl à la licence Apache.

    Donc, les seules licences compatibles avec la GPL seront celles qui confèrent plus de droits et moins d'obligations... (En sachant que la compatibilité ne s'entend que dans un sens).

    Voii,

    Cordialement,

    Benjamin
  • [^] # Re: non (enfin je croit)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Mysql AB is GPL.... Évalué à 1.

    Pour Linux, tout est lié à un astuce de Linus qui a limité la clause de reciprocité dès le début, non? Notament lors de mélange entre process je crois.
  • [^] # Re: non (enfin je croit)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Mysql AB is GPL.... Évalué à 1.

    Il me semble que c'est différent dans le sens où ici le logiciel est lié à un autre par un lien dynamique (ce qui semble ici être le cas, puisque le logiciel "appel" mysql).
    Il semblerait qu'alors l'idée retenue est que le lien créer une séparation fictive, et que du coup il faut envisager le logiciel comme l'ensemble des deux (derivated work au sens de la GNU GPL) et que du coup le GPL est exigée aussi pour l'autre logiciel.

    (c'est plus des questions que des affirmations...)
  • [^] # Re: BSD

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Liaison dynamique ou non?. Évalué à 1.

    Yes, ça ça m'interresse!

    Le problème en fait n'étant pas tant le BSD mais le GPL et le CPL.
    Avec les 4 licences différentes la meilleur solution était de mettre les codes sous BSD, LGPL et GPL sous une seule licence : GNU GPL, ainsi que chacune le permet.
    Mais ensuite, la question était de lier GPL et CPL, sans que les clauses de reciprocité (effet virale) ne s'enclenche, du côté de la CPL ou de la GPL.
    Donc c'est justement dans ces finesses de programmation que je perds mon latin, puisqu'il semble possible de lier différement deux applications différentes afin que dans un cas il y ait "contamination" et pas dans l'autre...
  • [^] # Re: Fusionner plusieurs Licences Libres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Liaison dynamique ou non?. Évalué à 1.

    Oui, effectivement on y trouve des remarques intéressantes, mais au final c'est "telle licence est compatible car plus permissive, donc transformable en GNU GPL, expressement compatible, par une clause ad hoc dee "soumission" à la GPL".

    Ce que j'aimerai approfondir, c'est, dans le cas de licences non compatibles (genre, deux copyleft ou rien n'est prévu), comment peut on tout de même bénéficier de des codes sous licences?

    la solution que j'ai pointé semble effectivement permettre une telle cohabitation, mais je ne sais pas si elle est effectivement valide, si elle spécifique au cas d'espèce, et s'il en existe d'autres...
  • [^] # Re: .wouch

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Pourrait-on alléger la clause de copyleft pour envers les autres licences libres. Évalué à 1.

    Les auteurs de BSD ne refusent pas de restreindre, ils en confient juste l'appréciation au utilisateur, ce droit n'existe pas dans le cadre des licences copyleft.
    C'est donc plutôt du côté du licence copylefté que j'aurai aimé voir s'étendre une clause de compatibilité.

    Une qui s'en rapproche, dans la GPL v3 :

    7. License Compatibility.

    When you release a work based on the Program, you may include your own terms covering added parts for which you have, or can give, appropriate copyright permission, as long as those terms clearly permit all the activities that this License permits, or permit usage or relicensing under this License. Your terms may be written separately or may be this License plus additional written permission. If you so license your own added parts, those parts may be used separately under your terms, but the entire work remains under this License. Those who copy the work, or works based on it, must preserve your terms just as they must preserve this License, as long as any substantial portion of the parts they apply to are present.

    Aside from additional permissions, your terms may add limited kinds of additional requirements on your added parts, as follows:

    * a) They may require the preservation of certain copyright notices, other legal notices, and/or author attributions, and may require that the origin of the parts they cover not be misrepresented, and/or that altered versions of them be marked in the source code, or marked there in specific reasonable ways, as different from the original version.
    * b) They may state a disclaimer of warranty and liability in terms different from those used in this License.
    * c) They may prohibit or limit the use for publicity purposes of specified names of contributors, and they may require that certain specified trademarks be used for publicity purposes only in the ways that are fair use under trademark law except with express permission.
    * d) They may require that the work contain functioning facilities that allow users to immediately obtain copies of its Complete Corresponding Source Code.
    * e) They may impose software patent retaliation, which means permission for use of your added parts terminates or may be terminated, wholly or partially, under stated conditions, for users closely related to any party that has filed a software patent lawsuit (i.e., a lawsuit alleging that some software infringes a patent). The conditions must limit retaliation to a subset of these two cases: 1. Lawsuits that lack the justification of retaliating against other software patent lawsuits that lack such justification. 2. Lawsuits that target part of this work, or other code that was elsewhere released together with the parts you added, the whole being under the terms used here for those parts.

    No other additional conditions are permitted in your terms; therefore, no other conditions can be present on any work that uses this License. This License does not attempt to enforce your terms, or assert that they are valid or enforceable by you; it simply does not prohibit you from employing them.

    When others modify the work, if they modify your parts of it, they may release such parts of their versions under this License without additional permissions, by including notice to that effect, or by deleting the notice that gives specific permissions in addition to this License. Then any broader permissions granted by your terms which are not granted by this License will not apply to their modifications, or to the modified versions of your parts resulting from their modifications. However, the specific requirements of your terms will still apply to whatever was derived from your added parts.

    Unless the work also permits distribution under a previous version of this License, all the other terms included in the work under this section must be listed, together, in a central list in the work.
  • [^] # Re: c'est déjà pas toujours clair ces histoires de licence ....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Pourrait-on alléger la clause de copyleft pour envers les autres licences libres. Évalué à 1.

    Oui, mais alors le problème de la double licence, c'est que le projet sous GPL va pouvoir évoluer en prenant en compte les évolutions du projet BSD, mais pas l'inverse. Sans parler de "juste" ou "injuste" je trouve dommage que le copyleft qui a pour intérêt d'éviter la propriétarisation interdise aussi de se combiner avec d''"autres libres".

    Et au final, ça rejoint, il me semble, l'art 7 du projet de la GNU GPL v3 qui permet cette usage de ligne sous GPL dans d'autres oeuvres sous licence libre (mais celles-ci énumérées). Donc, le problème de la multiplication de licences sera bien là aussi.
    Parceque l'avantage c'est quant même d'éviter une réecriture totale de lignes de code déjà existantes (puis il me semble que ça correspond plus à une "philosophie du libre>" qui est de pouvoir créer un fond commun où piocher!