Pour finir, il faut savoir ce qu’on veut mesurer :
Entièrement d'accord. La plupart de ces rôles sont très difficiles voire impossible à représenter et à mesurer avec des méthodes scientifiques réductionnistes conventionnelles.
Donc, tout ce que l'on risque d'obtenir avec le recours systématiques à ces méthodes c'est une école fondée sur la transmission verticale de savoirs (la réussite à un QCM, c'est facile à mesurer ; l'engagement dans un projet de groupe ou l'épanouissement, c'est tout de suite une autre paire de manches) et coupée du monde extérieur et une infantilisation des différents publics concernés (apprenants, enseignants, formateurs, chercheurs…): "vous devez faire comme ça parce que c'est fondé sur la méthode scientifique!", là où ce qui fonctionne est par essence holistique et vise la montée en compétence des acteurs plutôt que le contrôle.
Mais qui seraient ces charlatans en éducation? Les personnes qui pratiquent une activité en rapport avec l'éducation (enseignants, formateurs, chercheurs…) sans se conformer à la méthode scientifique?
Tout est-il mesurable en éducation? Peut-on tirer des généralités d'observations nécessairement plongées dans un certain contexte? Et d'ailleurs, qu'est-ce que l'éducation?
Merci pour ces éclaircissements. Je serai curieux de recueillir ton ressenti sur la partie concernant la machine de Turing mais il me semble que c'est du même acabit.
Cependant, l'auteur n'est pas informaticien ni mathématicien (il me semble que le travail sur ce genre d'objets ne concerne qu'une petite part des informaticiens) mais théoricien en design.
Cette partie semble là pour cerner le numérique depuis ces débuts et ne constitue pas le cœur du travail de l'auteur, qui se déploie dans les parties suivantes où il analyse les manifestations plus récentes et palpables de la chose numérique.
Cette thèse est un travail de six ans et 550 pages (!). Je pense que la réduire à trois citations et en profiter pour tirer une généralité ouvertement provocatrice sur son contenu n'est pas très honnête, mais ce n'est que mon avis.
Les mouvements du Libre et de l'open source y sont mentionnés à de multiples reprises. Tout défenseur de ces mouvements questionne naturellement les artefacts logiciels sous un angle qui va bien souvent au-delà de la technique. De nombreuses références mentionnées relèvent des études logicielles, champ disciplinaire dont une des caractéristiques est justement celles d'interroger les artefacts logiciels de l'extérieur.
Cette posture me semble peu encouragée dans les formations portant sur le numérique en France et mériterait d'être développée; et ce texte fournit des piste pour tendre vers ce but.
Je pense que la présentation que tu fais est bien adaptée.
Ce "recul" quant à l'utilisation d'un traitement de texte n'est hélas pas partagé par tous les collègues.
Combien vois-je de collègues qui écrivent leurs supports sans utiliser les styles et en faisant les alignement à la barre d'espace?
Loin de moi l'idée de leur jeter la pierre. Je pense simplement que la formation au "numérique" dans l'EN concerne trop souvent des applications de "haut niveau" (au sens informatique) là où le retour sur les "bases" serait nécessaire. Et forcément, ça se transmet aux élèves.
Lorsque je fais du travail sur suite bureautique, je propose au choix les deux alternatives, tout en sachant que la quasi-totalité des élèves iront sous MS. Je suis dans le privé, MSO est installé sur tous les postes. En collège, les élèves travaillent presque systématiquement au CDI dans le cadre des projets nécessitant une rédaction sur PC et les professeurs documentalistes sont férus MS…
Posté par MdC .
En réponse au journal Écrire avec des styles LO.
Évalué à 7.
Dernière modification le 30 octobre 2021 à 16:55.
Bonjour hugotrip et merci beaucoup pour ce journal.
Ce sont des informations très intéressantes.
J'utilise des styles personnalisés dans LO mais je ne vais pas aussi loin, notamment concernant les macros.
Il faudra que je me penche sérieusement sur l'histoire de production automatisée des versions élève et prof.
Merci pour les références, et notamment l'ouvrage en anglais.
Au fil du temps, j'ai observé que les personnes qui portent de l'intérêt à ces automatisations "avancées" se plongent plutôt dans LaTeX alors que LibreOffice offre souvent des fonctionnalités comparables.
Et puis, à côté de cela, il y a ceux qui s'en fichent et utilisent LO (ou autre outil) comme une machine à écrire. En fait, je pense que c'est dû au processus d'appropriation des softs qui se fait souvent par essais-erreurs au lieu de chercher à comprendre, de plonger dans la doc et dans des sources de qualité, ou de se former auprès de personnes compétentes.
Je rencontre ce problème quotidiennement quand je demande un rendu numérique aux élèves, j'ai souvent droit à des aberrations.
Est-ce que PIX, valeureux successeur des feux B2i et C2i, va corriger cela? J'en doute fort, mais on verra bien.
Pour moi, les extraits du courrier adressé aux parents révèlent une incompréhension de ce que devrait être l'éducation au numérique à l'école.
A ce niveau, il faut à tout prix éviter la dépendance à un outil particulier. Au contraire, explorer plusieurs outils, relever leurs similarités, leurs différences, devrait être une activité proposée aux élèves.
Ce qu'on devrait leur apprendre, c'est les principes du traitement de texte (séparation fond/forme, styles, champs, etc.) et de la production de documents numériques, et non l'utilisation de Word. Mais bon, je ne me fais pas d'illusion. En France, cela fait 20 ans qu'on doit pouvoir mobiliser les outils numériques (y compris le langage Python) sans avoir appris aux élèves leurs fondements de manière décontextualisée (c'est-à-dire lors d'une activité spécifiquement dédiée à cet outil).
Quand aux fonctionnalités manquantes, je pense que cela concerne pour l'essentiel les fonctionnalités de collaboration sur un même document. Ne serait-ce pas mieux d'organiser les sessions de brainstorming/idéation sur un outil léger comme une instance d'Etherpad, puis de confier la rédaction sur traitement de texte à certains membres du groupe classe, pendant que d'autres travaillent sur d'autres aspects?
… car ce n'est pas un livre, mais pour la "mise en pratique", ce simulateur permet de "voir ce qui se passe dans la machine" lorsqu'on exécute un programme assembleur (simplifié). https://www.peterhigginson.co.uk/AQA/
Sinon, monter une tour avec lui peut être une bonne idée pour voir les composants "en vrai"…
Merci pour ces précisions.
Je n'ai pas de licence ni d'ISO Windows pour mettre en place une VM…
Si je crée un nouvel utilisateur sur la seule install Windows récente que je possède et que je fais le build là-dessus, y a-t-il des options pour restreindre l'installation des différents modules à cet utilisateur?
Oui, je sais bien que c'est linuxfr ici, mais les compétences des gens ici dépassent largement celles du geek windowsien moyen que l'on retrouve sur les forums habituels. Je ne pense pas que beaucoup de windowsiens aient d'expérience dans la compilation d'une app depuis les sources.
MdC
Merci à tous les participants pour ces retours d'expérience.
Je ne pensais pas tant à l'aspect jeux, mais vos messages me rappellent qu'ils représentent une part importante du temps passé sur PC pour la plupart des enfants/ados et pour bon nombre d'adultes :)
Je m'interrogeais plutôt sur les bienfaits et limites de Linux concernant l'apprentissage du numérique et une éventuelle "mise en concurrence" avec l'environnement proposé à l'école (très majoritairement sous Windows)
Posté par MdC .
En réponse au message Choix PC portable.
Évalué à 2.
Dernière modification le 12 février 2021 à 23:51.
Bonjour,
Merci pour ton message.
Hors budget effectivement.
Je me fiche un peu du "design", je souhaite un truc transportable qui dure dans le temps.
Et j'avais déjà jeté un œil à KDE Neon et pensé à migrer, oui.
MdC
Les blocs permettent de simplifier des tâches a priori plus complexes à mettre en place dans un langage "classique". Mais c'est un peu leur mentir sur ce qu'est l'informatique et la programmation, en effet.
En France, l'apprentissage des rudiments d'un langage textuel (Python) ne commence pas avant le lycée. C'est aussi là où l'on découvre quelques concepts fondamentaux tels que "comment fonctionne internet?", "que sont les données et comment les traiter" (avec un tableur p. ex.)
Je suis d'accord que certains enfants pourraient réaliser ces apprentissages beaucoup plus tôt mais, pour l'élève moyen, je doute. Les collégiens ont beaucoup de mal avec les variables en maths. Donc les pointeurs ou autres notions, je ne pense pas que ce soit à la portée de tous…
Sujet très intéressant où j'ai découvert plein d'outils passionnants.
Les propositions sont très variées. En effet, il me semble que la réponse dépend de l'âge des gamins ou plus exactement de leur degré d'abstraction et de leur maîtrise des outils numériques. Après on peut trouver des disparités importantes pour une même tranche d'âge.
Je me permets de faire de propositions qui, semble-t-il, n'ont pas été faites.
Ce sont selon moi des solutions adaptées à un public assez large, du débutant au relativement aguerri. WoofJS Une librairie JavaScript qui permet (promet?) de faire la transition entre les langages par blocs (comme Scratch) et les langages textuels (ici proche du JavaScript). Tout peut se faire en ligne. AppInventor qui permet de fabriquer des applications pour Android à l'aide d'un langage de programmation par blocs. Ce n'est pas spécialisé dans les jeux, mais ça peut se faire et il est possible d'exploiter les divers capteurs du smartphone et de développer une application "sociale". Ça vient des labos du MIT comme Scratch.
S'ils veulent compiler pour iTruc, il y a l'alternative Thunkable mais il me semble que ce n'est pas libre.
Merci pour ce message.
J'ai jeté un coup d’œil et j'avoue être quelque peu désarçonné pour l'instant (c'est plutôt du déclaratif/événementiel avec lequel j'ai moins l'habitude de travailler) mais avec le temps, ça pourrait le faire… Je vais apprendre ces technologies à petits pas…
Bonne continuation
Bonjour,
Je me joins aux autres membres pour dire un grand Bravo à toute l'équipe derrière ce projet.
Je le suis depuis plusieurs années et je suis d'ailleurs intéressé pour créer de nouvelles activités, si mes modestes compétences en développement sont suffisantes pour me le permettre. Ce ne sera malheureusement pas pour tout de suite mais je serais très heureux de passer du temps et d'apprendre de nouvelles technologies tout en étant utile à ce projet.
Bonne continuation,
MdC
Merci à toi pour toutes ces précisions.
Je pense que je vais faire la démarche sur le site de toile-libre.org.
Comment sont utilisées l'adresse et la ville de résidence?
J'ai bien compris le principe du prix-libre :)
Je vais voir l'impact qu'aurait la création de ce site auprès de mes élèves et je ferai un don (probablement par virement bancaire) si l'expérience est concluante.
Bonjour,
Je suis moi aussi enseignant attaché au développement du logiciel libre dans l'éducation par et au numérique.
Félicitations à Laurent pour son engagement et merci a LinuxFr pour cet interview.
Qu'en est-il concernant l'éducation au numérique? Que mets-tu en place?
Je suis persuadé que le logiciel libre permet à l'élève de prendre plus de recul:
* Mettre les mains dans le cambouis et manipuler de "vrais" logiciels de bureau (et non pas des "apps" limitées) donc expérimenter plus de notions (des notions informatiques générales mais aussi des notions "métiers", par exemple pouvoir acquérir des notions de production musicale si on en a envie)
* Développer des capacités en algorithmique et programmation, comme le partage et la collaboration sur un projet commun. Mais là il me semble que presque toutes les solutions sont libres.
Je suis toujours curieux de découvrir de nouvelles solutions.
[^] # Re: traduction : prudence
Posté par MdC . En réponse au lien Introduction à la systémique. Évalué à -2.
Peut-être un abus des (débuts) de la traduction automatique qui n'a pas sauté aux yeux de la traductrice, non informaticienne?
[^] # Re: Problème de méthodologie
Posté par MdC . En réponse au lien Éducation : voici pourquoi les "données probantes" ne disent pas tout. Évalué à 1. Dernière modification le 26 août 2023 à 22:26.
Entièrement d'accord. La plupart de ces rôles sont très difficiles voire impossible à représenter et à mesurer avec des méthodes scientifiques réductionnistes conventionnelles.
Donc, tout ce que l'on risque d'obtenir avec le recours systématiques à ces méthodes c'est une école fondée sur la transmission verticale de savoirs (la réussite à un QCM, c'est facile à mesurer ; l'engagement dans un projet de groupe ou l'épanouissement, c'est tout de suite une autre paire de manches) et coupée du monde extérieur et une infantilisation des différents publics concernés (apprenants, enseignants, formateurs, chercheurs…): "vous devez faire comme ça parce que c'est fondé sur la méthode scientifique!", là où ce qui fonctionne est par essence holistique et vise la montée en compétence des acteurs plutôt que le contrôle.
[^] # Re: Problème de méthodologie
Posté par MdC . En réponse au lien Éducation : voici pourquoi les "données probantes" ne disent pas tout. Évalué à 4.
Mais qui seraient ces charlatans en éducation? Les personnes qui pratiquent une activité en rapport avec l'éducation (enseignants, formateurs, chercheurs…) sans se conformer à la méthode scientifique?
Tout est-il mesurable en éducation? Peut-on tirer des généralités d'observations nécessairement plongées dans un certain contexte? Et d'ailleurs, qu'est-ce que l'éducation?
[^] # Re: Problème de méthodologie
Posté par MdC . En réponse au lien Éducation : voici pourquoi les "données probantes" ne disent pas tout. Évalué à 1.
C'est plus que cela, c'est que le recours systématique et exclusif à des méthodes quantitatives pose de nombreux problèmes, cf cet article apparenté
[^] # Re: Bullshit Bingo !
Posté par MdC . En réponse au lien Le design des programmes - Des façons de faire du numérique. Évalué à 1.
Merci pour ces éclaircissements. Je serai curieux de recueillir ton ressenti sur la partie concernant la machine de Turing mais il me semble que c'est du même acabit.
Cependant, l'auteur n'est pas informaticien ni mathématicien (il me semble que le travail sur ce genre d'objets ne concerne qu'une petite part des informaticiens) mais théoricien en design.
Cette partie semble là pour cerner le numérique depuis ces débuts et ne constitue pas le cœur du travail de l'auteur, qui se déploie dans les parties suivantes où il analyse les manifestations plus récentes et palpables de la chose numérique.
[^] # Re: Bullshit Bingo !
Posté par MdC . En réponse au lien Le design des programmes - Des façons de faire du numérique. Évalué à 0. Dernière modification le 26 juillet 2023 à 17:48.
Cette thèse est un travail de six ans et 550 pages (!). Je pense que la réduire à trois citations et en profiter pour tirer une généralité ouvertement provocatrice sur son contenu n'est pas très honnête, mais ce n'est que mon avis.
Les mouvements du Libre et de l'open source y sont mentionnés à de multiples reprises. Tout défenseur de ces mouvements questionne naturellement les artefacts logiciels sous un angle qui va bien souvent au-delà de la technique. De nombreuses références mentionnées relèvent des études logicielles, champ disciplinaire dont une des caractéristiques est justement celles d'interroger les artefacts logiciels de l'extérieur.
Cette posture me semble peu encouragée dans les formations portant sur le numérique en France et mériterait d'être développée; et ce texte fournit des piste pour tendre vers ce but.
[^] # Re: exemples
Posté par MdC . En réponse au message Sociologie des logiciels libres. Évalué à 2.
Merci beaucoup pour toutes ces ressources.
J'ignorais que le sujet avait fait l'objet d'articles sur linuxfr…
MdC
[^] # Re: Styles et appropriation
Posté par MdC . En réponse au journal Écrire avec des styles LO. Évalué à 2.
Merci pour ton retour très instructif.
Je pense que la présentation que tu fais est bien adaptée.
Ce "recul" quant à l'utilisation d'un traitement de texte n'est hélas pas partagé par tous les collègues.
Combien vois-je de collègues qui écrivent leurs supports sans utiliser les styles et en faisant les alignement à la barre d'espace?
Loin de moi l'idée de leur jeter la pierre. Je pense simplement que la formation au "numérique" dans l'EN concerne trop souvent des applications de "haut niveau" (au sens informatique) là où le retour sur les "bases" serait nécessaire. Et forcément, ça se transmet aux élèves.
Lorsque je fais du travail sur suite bureautique, je propose au choix les deux alternatives, tout en sachant que la quasi-totalité des élèves iront sous MS. Je suis dans le privé, MSO est installé sur tous les postes. En collège, les élèves travaillent presque systématiquement au CDI dans le cadre des projets nécessitant une rédaction sur PC et les professeurs documentalistes sont férus MS…
MdC
# Styles et appropriation
Posté par MdC . En réponse au journal Écrire avec des styles LO. Évalué à 7. Dernière modification le 30 octobre 2021 à 16:55.
Bonjour hugotrip et merci beaucoup pour ce journal.
Ce sont des informations très intéressantes.
J'utilise des styles personnalisés dans LO mais je ne vais pas aussi loin, notamment concernant les macros.
Il faudra que je me penche sérieusement sur l'histoire de production automatisée des versions élève et prof.
Merci pour les références, et notamment l'ouvrage en anglais.
Au fil du temps, j'ai observé que les personnes qui portent de l'intérêt à ces automatisations "avancées" se plongent plutôt dans LaTeX alors que LibreOffice offre souvent des fonctionnalités comparables.
Et puis, à côté de cela, il y a ceux qui s'en fichent et utilisent LO (ou autre outil) comme une machine à écrire. En fait, je pense que c'est dû au processus d'appropriation des softs qui se fait souvent par essais-erreurs au lieu de chercher à comprendre, de plonger dans la doc et dans des sources de qualité, ou de se former auprès de personnes compétentes.
Je rencontre ce problème quotidiennement quand je demande un rendu numérique aux élèves, j'ai souvent droit à des aberrations.
Est-ce que PIX, valeureux successeur des feux B2i et C2i, va corriger cela? J'en doute fort, mais on verra bien.
MdC
# Outils et éducation au numérique
Posté par MdC . En réponse au journal En Belgique, l’usage de LibreOffice est interdit par les (certaines ?) Écoles !. Évalué à 3. Dernière modification le 18 septembre 2021 à 18:25.
Pour moi, les extraits du courrier adressé aux parents révèlent une incompréhension de ce que devrait être l'éducation au numérique à l'école.
A ce niveau, il faut à tout prix éviter la dépendance à un outil particulier. Au contraire, explorer plusieurs outils, relever leurs similarités, leurs différences, devrait être une activité proposée aux élèves.
Ce qu'on devrait leur apprendre, c'est les principes du traitement de texte (séparation fond/forme, styles, champs, etc.) et de la production de documents numériques, et non l'utilisation de Word. Mais bon, je ne me fais pas d'illusion. En France, cela fait 20 ans qu'on doit pouvoir mobiliser les outils numériques (y compris le langage Python) sans avoir appris aux élèves leurs fondements de manière décontextualisée (c'est-à-dire lors d'une activité spécifiquement dédiée à cet outil).
Quand aux fonctionnalités manquantes, je pense que cela concerne pour l'essentiel les fonctionnalités de collaboration sur un même document. Ne serait-ce pas mieux d'organiser les sessions de brainstorming/idéation sur un outil léger comme une instance d'Etherpad, puis de confier la rédaction sur traitement de texte à certains membres du groupe classe, pendant que d'autres travaillent sur d'autres aspects?
My 2 cents,
MdC
# Plutôt HS...
Posté par MdC . En réponse au journal Livre pour expliquer l'architecture informatique aux enfants. Évalué à 2.
… car ce n'est pas un livre, mais pour la "mise en pratique", ce simulateur permet de "voir ce qui se passe dans la machine" lorsqu'on exécute un programme assembleur (simplifié).
https://www.peterhigginson.co.uk/AQA/
Sinon, monter une tour avec lui peut être une bonne idée pour voir les composants "en vrai"…
My 2 cents
MdC
[^] # Re: Déjà disponible !
Posté par MdC . En réponse au message Build d'une version portable d'app Electron. Évalué à 2. Dernière modification le 18 août 2021 à 13:34.
Merci pour ces précisions.
Je n'ai pas de licence ni d'ISO Windows pour mettre en place une VM…
Si je crée un nouvel utilisateur sur la seule install Windows récente que je possède et que je fais le build là-dessus, y a-t-il des options pour restreindre l'installation des différents modules à cet utilisateur?
Oui, je sais bien que c'est linuxfr ici, mais les compétences des gens ici dépassent largement celles du geek windowsien moyen que l'on retrouve sur les forums habituels. Je ne pense pas que beaucoup de windowsiens aient d'expérience dans la compilation d'une app depuis les sources.
MdC
# Merci
Posté par MdC . En réponse au message Linux et les enfants. Évalué à 1.
Merci à tous les participants pour ces retours d'expérience.
Je ne pensais pas tant à l'aspect jeux, mais vos messages me rappellent qu'ils représentent une part importante du temps passé sur PC pour la plupart des enfants/ados et pour bon nombre d'adultes :)
Je m'interrogeais plutôt sur les bienfaits et limites de Linux concernant l'apprentissage du numérique et une éventuelle "mise en concurrence" avec l'environnement proposé à l'école (très majoritairement sous Windows)
MdC
[^] # Re: Dell xps 15
Posté par MdC . En réponse au message Choix PC portable. Évalué à 2. Dernière modification le 12 février 2021 à 23:51.
Bonjour,
Merci pour ton message.
Hors budget effectivement.
Je me fiche un peu du "design", je souhaite un truc transportable qui dure dans le temps.
Et j'avais déjà jeté un œil à KDE Neon et pensé à migrer, oui.
MdC
[^] # Re: Une question d'âge? + propositions
Posté par MdC . En réponse au journal framework de jeu vidéo. Évalué à 0.
Les blocs permettent de simplifier des tâches a priori plus complexes à mettre en place dans un langage "classique". Mais c'est un peu leur mentir sur ce qu'est l'informatique et la programmation, en effet.
En France, l'apprentissage des rudiments d'un langage textuel (Python) ne commence pas avant le lycée. C'est aussi là où l'on découvre quelques concepts fondamentaux tels que "comment fonctionne internet?", "que sont les données et comment les traiter" (avec un tableur p. ex.)
Je suis d'accord que certains enfants pourraient réaliser ces apprentissages beaucoup plus tôt mais, pour l'élève moyen, je doute. Les collégiens ont beaucoup de mal avec les variables en maths. Donc les pointeurs ou autres notions, je ne pense pas que ce soit à la portée de tous…
MdC
# Une question d'âge? + propositions
Posté par MdC . En réponse au journal framework de jeu vidéo. Évalué à 1.
Bonsoir,
Sujet très intéressant où j'ai découvert plein d'outils passionnants.
Les propositions sont très variées. En effet, il me semble que la réponse dépend de l'âge des gamins ou plus exactement de leur degré d'abstraction et de leur maîtrise des outils numériques. Après on peut trouver des disparités importantes pour une même tranche d'âge.
Je me permets de faire de propositions qui, semble-t-il, n'ont pas été faites.
Ce sont selon moi des solutions adaptées à un public assez large, du débutant au relativement aguerri.
WoofJS Une librairie JavaScript qui permet (promet?) de faire la transition entre les langages par blocs (comme Scratch) et les langages textuels (ici proche du JavaScript). Tout peut se faire en ligne.
AppInventor qui permet de fabriquer des applications pour Android à l'aide d'un langage de programmation par blocs. Ce n'est pas spécialisé dans les jeux, mais ça peut se faire et il est possible d'exploiter les divers capteurs du smartphone et de développer une application "sociale". Ça vient des labos du MIT comme Scratch.
S'ils veulent compiler pour iTruc, il y a l'alternative Thunkable mais il me semble que ce n'est pas libre.
Voilà…
MdC
[^] # Re: Un autre Bravo
Posté par MdC . En réponse à la dépêche Sortie de GCompris 1.0 (et joyeux anniversaire !). Évalué à 2.
Merci pour ce message.
J'ai jeté un coup d’œil et j'avoue être quelque peu désarçonné pour l'instant (c'est plutôt du déclaratif/événementiel avec lequel j'ai moins l'habitude de travailler) mais avec le temps, ça pourrait le faire… Je vais apprendre ces technologies à petits pas…
Bonne continuation
# Un autre Bravo
Posté par MdC . En réponse à la dépêche Sortie de GCompris 1.0 (et joyeux anniversaire !). Évalué à 4.
Bonjour,
Je me joins aux autres membres pour dire un grand Bravo à toute l'équipe derrière ce projet.
Je le suis depuis plusieurs années et je suis d'ailleurs intéressé pour créer de nouvelles activités, si mes modestes compétences en développement sont suffisantes pour me le permettre. Ce ne sera malheureusement pas pour tout de suite mais je serais très heureux de passer du temps et d'apprendre de nouvelles technologies tout en étant utile à ce projet.
Bonne continuation,
MdC
[^] # Re: Toujours vivants
Posté par MdC . En réponse au message Hébergeur gratuit: toile-libre?. Évalué à 1.
Bonsoir,
Premiers transferts faits avec succès!
Quelle est l'espace disque dont je dispose?
Je compte envoyer essentiellement des PDF.
Merci encore,
MdC
[^] # Re: Toujours vivants
Posté par MdC . En réponse au message Hébergeur gratuit: toile-libre?. Évalué à 1.
Re,
Je viens de m'inscrire sur toile-libre et de demander la création du projet.
En attente de validation si ça te convient…
Bonne journée.
[^] # Re: Toujours vivants
Posté par MdC . En réponse au message Hébergeur gratuit: toile-libre?. Évalué à 1.
Bonjour kaos,
Merci à toi pour toutes ces précisions.
Je pense que je vais faire la démarche sur le site de toile-libre.org.
Comment sont utilisées l'adresse et la ville de résidence?
J'ai bien compris le principe du prix-libre :)
Je vais voir l'impact qu'aurait la création de ce site auprès de mes élèves et je ferai un don (probablement par virement bancaire) si l'expérience est concluante.
Merci et bon courage.
# Éducation au numérique
Posté par MdC . En réponse à la dépêche Interview de Laurent, instituteur et libriste. Évalué à 1. Dernière modification le 31 août 2020 à 22:40.
Bonjour,
Je suis moi aussi enseignant attaché au développement du logiciel libre dans l'éducation par et au numérique.
Félicitations à Laurent pour son engagement et merci a LinuxFr pour cet interview.
Qu'en est-il concernant l'éducation au numérique? Que mets-tu en place?
Je suis persuadé que le logiciel libre permet à l'élève de prendre plus de recul:
* Mettre les mains dans le cambouis et manipuler de "vrais" logiciels de bureau (et non pas des "apps" limitées) donc expérimenter plus de notions (des notions informatiques générales mais aussi des notions "métiers", par exemple pouvoir acquérir des notions de production musicale si on en a envie)
* Développer des capacités en algorithmique et programmation, comme le partage et la collaboration sur un projet commun. Mais là il me semble que presque toutes les solutions sont libres.
Je suis toujours curieux de découvrir de nouvelles solutions.