Journal Écrire avec des styles LO

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oct.
2021

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Il semble qu'il y a un consensus sur linuxfr autour du fait que le plus grand atout de LibreOffice (LO) Writer réside dans les styles.
Je me propose de donner ici quelques aperçus de l'exploitation, particulièrement dans mon domaine d'usage ; l'enseignement.

Pour rappel, le raccourci F11 permet d'afficher/cacher le panneau latéral des styles.

la tenue des styles LO

Après beaucoup de tâtonnements, je pense qu'il faut autant que possible réutiliser les styles prédéfinis de LO, en particulier les styles de titres, car cela simplifie :

  • la création de table des matières,
  • la numérotation des chapitres,
  • et surtout l'usage des raccourcis clavier, à savoir ctrl+1 à ctrl+5 ‑ du pavé numérique ‑ pour les titres 1 à 5, la touche entrée formatant automatiquement la ligne suivante en corps de texte (dont le raccourci clavier est donc logiquement ctrl+0).

Ce sont donc plutôt ces styles préexistants qu'il vous faut modifier dans un nouveau modèle.

À ce sujet, comme dans les CSS, les styles LO héritent des propriétés de leurs parents : pour définir une police à l'ensemble de son document, mieux vaut donc agir sur le style parent ultime : le style de paragraphe par défaut (et de même si nécessaire, un de ses enfants, le style titre, est parent de tous les titres). Pour visualiser cette hiérarchie, il faut sélectionner le bon mode dans le menu déroulant en bas du panneau latéral des styles.

Bien choisir ses styles LO

Personnellement je travaille avec trois modèles différents correspondant aux trois types de documents que je produis : Cours, activité et exercices.

Dans le modèle exercices le style titre 2 est utilisé pour le titre des exercices : il est modifié (dans la numérotation des chapitres - menu outils) pour ajouter "Exercice" avant le numéro du titre : cela permet alors de ne pas se soucier de la numérotation des exercices si on en change l'ordre (le plus simple étant sûrement avec le navigateur - raccourci F5)

De façon générale, chacun de ces documents peux être publié (export PDF) en deux formats : un prof (plus complet, avec des réponses, par exemple) et un élève qui me permet de créer des lignes pointillées avec un espacement suffisant pour permettre aux élèves de noter leurs réponses1. Pour cela, j'ai deux styles particuliers que j'ai associé à des raccourcis claviers.

Le point intéressant étant en effet qu'il est possible de cacher tous les paragraphes ayant un style donné en allant dans l'onglet "Effets de caractère" de ce style, et d'y cocher la case "Masqué".

Le point plus intéressant étant qu'il est possible d'utiliser une macro pour effectuer ce switch :

Sub SwitchProf
    pFamilies = ThisComponent.StyleFamilies.getByName("ParagraphStyles")
    pStyle = pFamilies.getByName("Prof")
   If pStyle.CharHidden = True Then
        pStyle.CharHidden = 0
    Else
        pStyle.CharHidden = 1
    End If
End Sub

Alors, on peut créer un bouton ou affecter un raccourci clavier à cette macro.

Bien ranger ses styles LO

Enfin, j'enregistre aussi mes modèles sous forme de simples documents.odt vierges dans le dossier ~/Modèles, pour pouvoir créer directement le document qui va bien d'un clic droit dans Nautilus.

Mieux, quand je m'attaque à un nouveau chapitre, je créée un nouveau dossier dans Nautilus avec le nom de ce chapitre, et un clic droit dessus me permets de sélectionner un script bash (sauvé dans ~/.local/share/nautilus/scripts) qui me génère tous les documents qui vont bien dedans :

#!/bin/bash

base=`echo $NAUTILUS_SCRIPT_CURRENT_URI | cut -d'/' -f3-`
base_stripped=`echo $base | sed s/%20/' '/g -`
selection="$1"
selection_stripped=`echo $selection | sed s/%20/' '/g -`

if [ -z "$NAUTILUS_SCRIPT_SELECTED_FILE_PATHS" ]; then
     dir="$base_stripped"
else 
     while [ ! -z "$1" -a ! -d "$base/$selection_stripped" ]; do shift; done
     dir="$base_stripped/$selection_stripped"
fi

titre=`echo "$NAUTILUS_SCRIPT_SELECTED_FILE_PATHS" | rev | cut -d'/' -f 1 | rev`

cd $NAUTILUS_SCRIPT_CURRENT_URI
cd "$titre"
   mkdir Sources
   mkdir 'Sources/SRC DS'
   mkdir 'Sources/SRC Activités'
   cp '~/Modèles/Cours.odt' Cours" $titre".odt
   cp '~/Modèles/Exercices.odt' TD" $titre".odt
   cp '~/Modèles/Base.odt' Polycop" $titre".odt
   cp '~/Modèles/Vidéop Writer.odt' Vidéop" $titre".odt

(la première partie de ce script qui me permet de récupérer le nom de mon dossier a été récupéré dans les admirables scripts pour nautilus de yeKcim)

(Les documents Polycop et Vidéop n'utilisent pas de styles, j'y copie/colle ce que je distribuerai aux élèves /vidéoprojeterai à partir du mon document cours)

Pour aller plus loin :

outre Ysabeau qui vient immédiatement à l'esprit d'un lecteur régulier de linuxfr en ce qui concerne LibreOffice, je conseille la lecture du livre de Bruce Byfield, "Designing with LibreOffice" qui date de 2016, mais est toujours (très) pertinent. Il a été traduit/adapté en français en 2018 (lien framabook), mais je ne connais pas cette traduction.

licence de ce texte :

WTFPL


  1. En particulier pour le style élève, j'ai créé une tabulation à 19 cm (la fin de ma largeur utile de page), de type "À droite" avec les caractères de remplissage ….. Alors quand je suis en style "élève", un appui sur la touche tabulation me permet de remplir la fin de ligne avec des pointillés. 

  • # Moi aussi j'écris avec des styLO

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

    Perso j'utilise surtout le bleu et le noir, le rouge c'est pour les profs et le vert pour corriger.

    Titre de l'image

    ps: j'ai vraiment cru à un jeux de mots volontaire en lisant le titre ;)

    ->[]

    J'ai plus qu'une balle

    • [^] # Re: Moi aussi j'écris avec des styLO

      Posté par  . Évalué à 10.

      Je pense vraiment que le jeu de mots est volontaire.
      Je venais d'ailleurs encrer mon opinion laudative et souligner mon intérêt pour le reste du sujet.

      Bref, +1 au journal, rien que pour le titre.

    • [^] # Re: Moi aussi j'écris avec des styLO

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

      Alors au-delà de la blague, j'avoue que les BIC cristal… bin j'ai du mal à aller voir ailleurs tellement c'est le top. Ma seule infidélité c'est le BIC 4 couleurs, mais en version sans le vert et avec un critérium à la place (c'est vraiment mon stylo du quotidien)

      Je n'ai pas spécialement de fétichisme sur la marque, mais j'avoue que c'est tellement pas cher et tellement efficace…

      En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

      • [^] # Re: Moi aussi j'écris avec des styLO

        Posté par  . Évalué à 4.

        Tu oses faire la promotion de stylos jetables alors qu'on a déjà un continent de plastique à la dérive dans l'océan?

        Toi, tu vas avoir des problèmes. De gros problèmes!

        • [^] # Re: Moi aussi j'écris avec des styLO

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

          Je ne voyais pas ça comme ça. Mais à y réfléchir je ne trouve pas vraiment de solution «sans plastique» pour les stylos.
          Parce que même les stylos à encre utilisent des cartouches plastique. Cartouches qui répandent des tas de petites billes plastique dans la nature d'ailleurs.

          J'ai plus qu'une balle

          • [^] # Re: Moi aussi j'écris avec des styLO

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 31 octobre 2021 à 09:39.

            Je pense que tous les stylos utilisaient de l'encre, mais tu as aussi des stylos avec un réservoir que tu peux remplir grâce à de l'encre dans une bouteille en verre.

            • [^] # Re: Moi aussi j'écris avec des styLO

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Stylos plumes, mines trace ligne ("rotring").
              Par contre, je ne sais pas s'il y a des billes à un tarif abordable qui soient rechargeables. En plus… en changeant soit le stylo complet, soit le machin qui s'insère dedans, tu changes une partie d'usure du stylo: la bille.

              Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

    • [^] # Re: Moi aussi j'écris avec des styLO

      Posté par  . Évalué à 8.

      Tu peux rester, c'était bien volontaire.
      Ma première idée était effectivement de l'écrire comme toi, mais je craignais que le titre ne soit alors pas assez explicite pour les décideurs pressés.
      (je pensais que le running gag sur le titre des parties lèverait l'ambiguïté)

      • [^] # Re: Moi aussi j'écris avec des styLO

        Posté par  . Évalué à 3.

        J'ai longtemps cherché à inclure les bookmarks dans les styles, afin d'avoir des styles LO à ancre, mais j'ai fini pas abandonner (par manque de caractère, sans doute).

        Merci pour ton journal, très intéressant. Je ne savais pas qu'on pouvait masquer des styles, ça correspond très exactement à un besoin (plein de "todo" dans un doc, auxquels j'ai justement attribué un style "todo", si je le masque ça me donne le doc dans son état actuel. Avant ton journal, j'avais pensé à le mettre (avant relecture) en gris très clair sur blanc).

        Tes macros donnent également une bonne piste pour personnaliser l'interface pour un doc à produire en série.

    • [^] # Re: Moi aussi j'écris avec des styLO

      Posté par  . Évalué à 5.

      Et il va les ranger/publier dans TRUTH ?

      -> []

  • # Tradaptation du livre sur Framabook

    Posté par  . Évalué à 3.

    Ce n'est pas le même contenu :

    Cette adaptation de l’ouvrage est à la fois une traduction et une libre modification de la version originale de Bruce Byfield. […] La version originale traite de l’utilisation des principales compo­santes de LibreOffice : Writer, Calc, Draw et Impress. [Cette adaptation est axée] uniquement sur Writer et le bon usage des styles, sans intégrer les chapitres 12 à 15. […] Certains passages ont été sévèrement abrégés. […]

    Par contre il est également dit que la tradaptation est actualisée.

  • # Styles et appropriation

    Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 30 octobre 2021 à 16:55.

    Bonjour hugotrip et merci beaucoup pour ce journal.

    Ce sont des informations très intéressantes.
    J'utilise des styles personnalisés dans LO mais je ne vais pas aussi loin, notamment concernant les macros.
    Il faudra que je me penche sérieusement sur l'histoire de production automatisée des versions élève et prof.
    Merci pour les références, et notamment l'ouvrage en anglais.

    Au fil du temps, j'ai observé que les personnes qui portent de l'intérêt à ces automatisations "avancées" se plongent plutôt dans LaTeX alors que LibreOffice offre souvent des fonctionnalités comparables.

    Et puis, à côté de cela, il y a ceux qui s'en fichent et utilisent LO (ou autre outil) comme une machine à écrire. En fait, je pense que c'est dû au processus d'appropriation des softs qui se fait souvent par essais-erreurs au lieu de chercher à comprendre, de plonger dans la doc et dans des sources de qualité, ou de se former auprès de personnes compétentes.
    Je rencontre ce problème quotidiennement quand je demande un rendu numérique aux élèves, j'ai souvent droit à des aberrations.

    Est-ce que PIX, valeureux successeur des feux B2i et C2i, va corriger cela? J'en doute fort, mais on verra bien.

    MdC

    • [^] # Re: Styles et appropriation

      Posté par  . Évalué à 7.

      Pour rebondir sur tes commentaires, c'est la lecture du livre de Bruce Byfield qui m'a fait découvrir la possibilité d'utiliser la propriété "masqué" des styles pour obtenir des versions différentes d'un même document (il proposait deux autres approches, via des sections ou des champs).
      Ce n'est que quelque temps après que j'ai cherché comment gagner du temps pour effectuer les switchs (la macro est très simple, mais j'ai eu du mal à trouver les variables préexistant dans LibreOffice).

      Concernant la question du processus d'appropriation des logiciels, j'aurai tendance à te dire que mon expérience est plutôt proche de celle de tes élèves : j'ai progressé par essais-erreurs au commencement, et c'est l'utilisation prolongée qui m'a poussé à creuser le sujet.

      J'ai publié ce journal afin de diffuser les résultats de mes essais, avec une licence très permissive justement pour que si quelqu'un pense à un meilleur endroit pour eux, il les y mettent sans se poser plus de questions.

      Pour mes élèves, quand je leur demande un rendu via traitement de textes, je leur laisse le choix de l'outil, mais leur fait une présentation rapide d'un workflow sous LibreOffice :

      • écriture du contenu au km
        • sans aucune mise en forme
        • sauf les titres de partie avec les raccourcis clavier
      • réorganisation du contenu si nécessaire (déplacement des parties au besoin, avec le navigateur)
        • génération automatique de la table des matières
      • mise en forme (seulement à la fin, selon le temps restant)

      Pour cela je leur distribue une fiche résumant cela, et je pars en vidéoprojection d'un document de base (dont les styles sont les défauts de LO) ne contenant que le texte de cette fiche : devant leurs yeux, j'affecte au clavier le style de titre des parties, je déplace une partie pour leur montrer aussi cet aspect, je montre vite fait comment modifier le style d'un paragraphe, puis je sélectionne tout le texte et le copie/colle dans un autre document dont le modèle est celui du polycopié distribué : l'aspect automagique du formatage est assez radical. Globalement, les élèves qui ne sont pas plus sensibles que ça aux marques (Microsoft™, Word™…) donnent sa chance à LibreOffice, pour pouvoir essayer ce workflow.

      Par contre, je ne connais pas assez Pix, mais de ce que j'en vois c'est une certification avant d'être une formation : je reste aussi assez circonspects sur ses effets.

      • [^] # Re: Styles et appropriation

        Posté par  . Évalué à 2.

        Merci pour ton retour très instructif.

        Je pense que la présentation que tu fais est bien adaptée.
        Ce "recul" quant à l'utilisation d'un traitement de texte n'est hélas pas partagé par tous les collègues.
        Combien vois-je de collègues qui écrivent leurs supports sans utiliser les styles et en faisant les alignement à la barre d'espace?
        Loin de moi l'idée de leur jeter la pierre. Je pense simplement que la formation au "numérique" dans l'EN concerne trop souvent des applications de "haut niveau" (au sens informatique) là où le retour sur les "bases" serait nécessaire. Et forcément, ça se transmet aux élèves.

        Lorsque je fais du travail sur suite bureautique, je propose au choix les deux alternatives, tout en sachant que la quasi-totalité des élèves iront sous MS. Je suis dans le privé, MSO est installé sur tous les postes. En collège, les élèves travaillent presque systématiquement au CDI dans le cadre des projets nécessitant une rédaction sur PC et les professeurs documentalistes sont férus MS…

        MdC

        • [^] # Re: Styles et appropriation

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

          Ce n’est pas qu’ils sont férus, c’est que tout ce beau monde ne connait que ça. Et, pour le reste, c’est surtout une très grande ignorance de ce qu’est l’écriture numérique, donc on bidouille et on se sent super compétent.

          Et, comme la bureautique est censée être facile, et que ce n’est pas, disons le mot, noble, ben pas de formations prévues ou même demandées. J’ai vu ça aussi dans des associations qui s’occupent de logiciels libres, on m’a même répondu « pourquoi je perdrais du temps à apprendre à utiliser LibreOffice ? » (et ce n’était pas pour utiliser un autre logiciel à la place). Quand tu vois certains programmes de formation, tu comprends l’entièreté du problème.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

        • [^] # Survivre en milieu "hostile"

          Posté par  . Évalué à 3.

          Pour répondre sur le fait que MSO est installé sur tous les postes dans ton collège privé, c'est bien souvent aussi le cas dans le public aussi. En particulier, ma région a un contrat avec MS pour l'équipement des lycées.

          Néanmoins, pour toi, je pense que tu sais déjà qu'il est possible d'installer LO en mode portable sur une clé USB.

          J'ai même poussé le raffinement jusqu'à me créer une clé bootable pour travailler sur Linux sur les postes de mon établissement (avec le développement de l'USB3 le temps de boot est équivalent entre mon Linux portable et le Windows préinstallé sur les postes), en ayant marre de pousser ma souris dans le coin supérieur gauche de l'écran pour rien sous Windows ;)

  • # Quelques critiques des styles de LibreOffice

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 02 novembre 2021 à 10:12.

    Aucun doute sur le fait que les styles, c'est bien. J'émets tout de même quelques critiques sur la façon dont ceux-ci sont gérés dans LibreOffice :

    1. Les styles par défauts sont horribles : paragraphes dans une fonte à empattements et titres dans une autre fonte, sans empattements, sérieusement ‽ Et qui a décidé d'utiliser les polices Liberation par défaut, aussi ?
    2. Lorsqu'un style précise un changement, par exemple pour définir une police différente de celle du style parent (notamment donc, les styles de titre), pas moyen de les modifier pour retirer ce changement et rétablir l'héritage du style parent !

    Voilà, c'est tout, à part ça, les styles, c'est bon, mangez-en. Au fait, pour faire des listes, c'est pareil, on peut utiliser des styles de listes plutôt que des listes simples sans utilisation de style.

    • [^] # Re: Quelques critiques des styles de LibreOffice

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6. Dernière modification le 02 novembre 2021 à 10:58.

      Le choix de la police par défaut des styles est affaire de goût mais aussi, d'une part, d'autre suites bureautiques ne proposent pas forcément, d'autre part, les polices Liberation ont les mêmes chasses que les polices standard de la norme pdf.

      On peut tout à fait Rétablir au parent un style enfant, il y a un bouton pour ça et le rétablissement se fait par onglet (donc par type d'attribut) ce qui permet de choisir ce qu'on veut ou pas rétablir.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: Quelques critiques des styles de LibreOffice

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Le choix de la police par défaut des styles est affaire de goût mais aussi, d'une part, d'autre suites bureautiques ne proposent pas forcément, d'autre part, les polices Liberation ont les mêmes chasses que les polices standard de la norme pdf.

        Ah non, pas du tout. Elles ont la même métrique que des polices fournies sous Windows et très utilisées : Arial, Times New Roman et Courrier New, je crois. Ce ne sont pas des polices standard PostScript ou PDF.

      • [^] # Re: Quelques critiques des styles de LibreOffice

        Posté par  . Évalué à 2.

        On peut tout à fait Rétablir au parent un style enfant, il y a un bouton pour ça et le rétablissement se fait par onglet (donc par type d'attribut) ce qui permet de choisir ce qu'on veut ou pas rétablir.

        Merci pour l'info, je n'avais pas noté que c'était désormais possible. C'était vraiment un truc bien chiant qui demandait presque de repartir de zéro en cas d'erreur ou de modification.

        Par curiosité, tu sais de quelle version ça date ? Je ne l'avais pas vu passer.

        • [^] # Re: Quelques critiques des styles de LibreOffice

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

          Avant il y avait un bouton qui s’appelait « Standard » et qui faisait le même boulot pour autant qu’il m’en souvienne. Mais ce nouveau nom plus explicite date de la 7.

          Autre truc bon à savoir, à toutes fins utiles :-), dans le Volet latéral, au niveau du panneau des styles, on peut charger les styles d’un autre modèle ou document sur celui sur lequel on travaille en cliquant en haut à droite sur la flèche de l’icône qui figure un A. En cochant la case Écraser les styles, ils remplacent ceux du document actuels (et c’est pas récent, version 5 il me semble).

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

          • [^] # Re: Quelques critiques des styles de LibreOffice

            Posté par  . Évalué à 1.

            Ah d'accord, j'avais alors dû mal tester le bouton Standard : j'avais eu l'impression qu'il retirait toutes les personnalisations du styles, et pas juste celle de l'onglet en cours.

            pour le coup de charger les styles d'un autre modèle ou document, je connaissais déjà, et je confirme c'est effectivement "un truc bon à savoir, à toutes fins utiles :-)".

            • [^] # Re: Quelques critiques des styles de LibreOffice

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

              En fait je l'ai rappelé parce qu'une question s'était posée sur le forum de Mageialinux-online. Du coup, au cas où :-)

              Honnêtement (il faudrait regarder dans les notes de version), mais il me semble que le bouton Standard a évolué au fil des versions. De toute façon, on en est à la 7, donc :-)

              « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Quelques critiques des styles de LibreOffice

      Posté par  . Évalué à 5.

      Les styles par défauts sont horribles : paragraphes dans une fonte à empattements et titres dans une autre fonte, sans empattements, sérieusement ‽

      Ça n'a rien d'horrible. C'est en fait une des premières règles qu'on apprend en mise en page "print", c'est une question de lisibilité. D'ailleurs j'ai ouvert 4 bouquins au pif dans ma bibliothèque pour vérifier, et tous l'ont respectée.

      • [^] # Re: Quelques critiques des styles de LibreOffice

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

        Ça n’est pas une règle à franchement parler, et même pas une règle du tout. Cela fait partie des choses qui peuvent être faites, mais pas qui doivent être faites.

        Avoir une police non empattée pour la titraille et une police empattée pour le reste, permet effectivement de bien mettre en relief la titraille et d’éviter d’avoir deux polices à empattement qui jurent entre elles. Mais ce n’est pas une nécessité. Et, d’ailleurs j’ai des tas de livres dont des « beaux » livres (pas toujours très bons d’ailleurs), dont certains sur le design, qui ont la même police (empattée ou non) pour le texte et la titraille. J’en ai qui ont la même police pour tout, mais en majuscules italiques par exemple pour la titraille.

        D’une manière générale, de toute façon, il est extrêmement conseillé d’éviter de multiplier les polices dans un document. Et, si on doit avoir une police ou une fonte à un moment donné, cela doit avoir une raison : mettre en valeur le texte, indiquer qu’il s’agit d’une citation, d’un bout de code, etc.

        « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

  • # traduction en français de la licence WTFPL: LPRAB

    Posté par  . Évalué à 4.

    Pour information, il y a une traduction en français de la licence WTFPL :

    http://sam.zoy.org/lprab/

  • # Super

    Posté par  . Évalué à 1.

    Par expérience car je travaille aussi dans l'enseignement. Arriver à un niveau de maîtrise d'une suite bureautique correspondant à l'usage des styles, c'est déjà beaucoup ! Enfin d'après ce que je vois à la photocopieuse de la salle des profs.

    Je suis surpris par le nombre de copier/coller non numérique.

    Des fois je me demande si ça aurait un intérêt de créer une "fil" ?

    • [^] # Re: Super

      Posté par  . Évalué à 2.

      C'est quoi une "fil" ?

    • [^] # Re: Super

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

      Arriver à un niveau de maîtrise d'une suite bureautique correspondant à l'usage des styles, c'est déjà beaucoup !

      C'est pourtant pas compliqué et par là qu'on devrait commencer.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: Super

        Posté par  . Évalué à 2.

        C'est une bonne remarque ou tout cas une bonne question !

        Par quoi devrait-on commencer l'apprentissage d'un traitement de texte, je n'en sais rien.

        Mais rapidement, des fonctionnalités comme les styles et les patrons/modèles de documents devraient être abordées. Tout autant que la gestion des tabulations et d'autres fonctionnalités auxquelles je ne pense pas à cet instant.

        D'autres compétences comme des bases en typographie et mise en page des documents sont aussi importantes, parce que savoir créer des styles personnalisés, c'est bien. Mais créer des styles qui permettent d'obtenir des documents plus homogènes, aérés, faciles et agréables à lire, c'est mieux !

        Alors on peut se reposer la question, doit-on commencer par la création des styles ou par expliquer quelles sont les règles de bases que doivent respecter les styles ?

        • [^] # Re: Super

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

          Pour avoir été formatrice en bureautique, c'est vraiment de mon point de vue par là comme on a appris à tenir un stylo à l'école.

          Si on commence par apprendre à mettre des textes en formes en bidouillant avec les icônes, c'est foutu. Si on commence par les styles, on aborde toutes les notions de mise en page, paragraphes, listes, titres etc. dans la foulée. Et c'est tellement facile. Enfin, c'est facile quand, soi-même, on les utilise.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

          • [^] # Re: Super

            Posté par  . Évalué à 2.

            Je suis d'accord, et pour moi, ce problème fait vraiment partie de la question de la littératie numérique.
            Et malheureusement, pour les profs comme pour les élèves, il n'y a pas de temps dédié à ça.
            ce qui me donne envie d'exprimer 2 points :

            • Tout d'abord, lorsqu'elles existent pour les enseignants, les formations au traitement de texte visent plutôt Word, qui du point de vue de la structuration du texte est très mauvais me semble-t-il - je ne connais pas les dernières versions, justement à cause de sa faiblesse sur les styles, et pourtant effectivement, c'est bien par là qu'on dépasse l'usage bloc-note avec mise-en-forme d'un traitement de texte.

            • Ensuite l'absence de formation réellement dédiée pour les élèves (c-à-d pas quand un prof peut y passer un peu de temps dans une autre matière, en saupoudrage) me pose actuellement un problème concret : ma région offre un portable à tous les élèves de lycée (la raison principale étant le passage au tout numérique pour les manuels). En conséquence, quelques élèves me demandent à pouvoir prendre le cours avec leur ordinateur. La règle que j'ai mise en place face à ça est qu'il m'envoie leur cours en début d'année, pour que je puisse vérifier la qualité de leur prise de notes, et leur demander de retourner au papier si nécessaire : et là je pleure : quasiment aucun n'est capable d'utiliser exposants et indices, donc encore moins utilisent les styles de titre et, pour les formules mathématiques, au mieux c'est sous forme de code python correct… Bref, j'en renvoie la plupart au papier, et ne laisse qu'aux plus à l'aise avec la matière le droit d'utiliser le traitement de textes, de façon donc imparfaite, mais sachant qu'ils arriveront quand même à se retrouver parmi leur cours…

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