"Pourquoi l'UE accepterait un texte significativement défavorable ? Ils ne sont pas cons hein…"
Parce que cela ne concerne que les quelques multinationales qui comptent. Ce sont les seuls consultés par les négociateurs. Une fois le texte écrit, il y a une très grosse pression sur les législatifs pour l'accepter d'un bloc. C'était déjà limite pour Acta.
"pourquoi ne pas juste s'attaquer au seul problème vraiment factuel : le manque de transparence quant à sa rédaction ?"
Si ce n'est pas transparent du tout, c'est parce que, la fuite du document d'Acta a permis la mobilisation qui l'a fait échoué. La raison de sa non-transparence semble assez évident.
Comment est-il possible que les eurodéputés doivent se rendre dans l’ambassade américaine, pour consulter le document, et rester sous surveillance, pendant leur lecture, avec interdiction de prise de note ou de copie ?
"tu veux dire, celui où des américains sont contre car ça désavantagerait les USA?"
Le commentateur sur bfm se demandait, qu'ils ne comprenaient pas ce que les pays pouvaient obtenir avec ces traités.
Coté ttip ont connait déjà les tribunaux arbitraux privé, le genre de truc qui permet à une compagnie de porté plainte contre la hausse du smic (il parait que c'est déjà arrivé en Egypte). Il parle aussi de l'obligation du secret des affaires étendues, la fin des lanceurs d'alerte. Il y a une remise en cause d'un paquet de norme pour prendre les américaines, etc…
2) il suffit de regarder le contenu des traités déjà signé en asie (sans la chine d'ailleurs)
3) Parce que les seuls intérêts européens défendus sont celles des quelques multinationales (il suffit de voir qui les négociateurs européens rencontre)
Est-ce qu'il existe un système de cache crypté ? Un des meilleurs moyens d'avoir un CDN neutre, est qu'il puisse stocker une grosse partie des fichiers de façon crypté et sans avoir la clef.
Je ne sais pas si http2 permet ce genre de chose, mais cela serait très pratique.
Une autre question sur caliopen, comment stockez-vous les identifiants de
connexion ? Sur le serveur ? Quel garanti de sécurité pouvez vous offrir
sur ses login/mot de passe ? Doit-on obligatoirement faire confiance aux
administrateurs de la caliopen ?
"Ça fait plusieurs questions :)
Comme souvent avec Caliopen, la réponse dépend du PI que l'utilisateur
aura décidé d'atteindre (et toute l'UX est prévue pour le pousser à le
faire évoluer le plus loin possible).
Même s'il ne s'agit que d'un document préparatoire, déjà daté (2 ans),
et loin d'être définitif, on prévoit dans le calcul du PI imaginé sur
le pad dédie (https://pad.caliopen.org/p/confidentialit%C3%A9) que le
PI de l'utilisateur va dépendre de son choix d'authentification, qui
bien sûr au début sera sans doute de type login/password stocké sur le
serveur, mais qui pourra ensuite évoluer jusqu'à l'utilisation d'un
certificat client auto-signé, en passant par de la double-auth.
Ensuite la question de la confiance: oui, dans une certaine mesure, il
faudra faire confiance dans celui qui gère l'instance Caliopen qu'on a
choisi d'utiliser. Elle-même (comme tout, dans Caliopen), aura un PI
affiché sur le site de la future association (dépendant surtout de sa
législation nationale), et aura signé, pour adhérer, la charte publique
de Caliopen (qui reste à écrire).
C'est un choix, motivé par le fait que Caliopen entend s'adresser à un
public le plus large possible, très au delà des technophiles capables
de se protéger au mieux, pourquoi pas en gérant eux-même leur propre
système de messagerie (voir en installant eux-mêmes leur instance de
Caliopen). Ce public là n'a pas les mêmes attentes que vous et moi,
mais c'est à lui qu'il faut s'adresser si nous voulons que la sécurité
globale des correspondances privées augmente significativement.
Pour autant, il y aura toujours moyen, y compris dans une instance de
Caliopen gérée par un tiers, d'atteindre un PI qui ne nécessitera pas
de confiance envers l'hébergeur. Mais ça aura un coût, en terme de
facilité d'usage, que le grand public n'est pas du tout prêt à payer
et dont je ne m'attends pas à ce qu'il soit atteint par beaucoup de
monde."
C'est la commission qui a fait le safe harbor. La commission est totalement pilotée par la France et l'Allemagne. C'est le contraire pour la justice ou le parlement.
"Je maintiens la position que j'avais à l'époque; réclamer l'unanimité pour ces décisions sont des points de blocage inacceptable, et il aurait fallu les supprimer avant de vouloir continuer à s'embourber. Tout ajout d'état est désormais un risque supplémentaire de verrouiller l'UE. "
Tu es pile dans l'exemple de Zenitram, à vouloir être jusqu'au boutiste. La règle d'avant, c'était tout à l'unanimité. Le TCE proposait une grosse part de majorité. Mais les états (dont la France !) ont voulu avoir un pouvoir de blocage sur les sujets sensibles (gestion de budget, fiscalité, etc…).
Ton alternative n'était pas crédible car les 28 pays voulaient tous des dérogations mais pas forcément au même endroit. Donc, le choix était entre un truc imparfait, et rester à l'ancien système ou tout se fait à l’unanimité.
Dans ce que tu dénonces, les gouvernements sont bien plus frileux que l’Europe sur le sujet. Par exemple, des parlementaires européens ont proposé Snowden pour le Prix Sakharov, ils ont repoussé ACTA, négocié par les grands gouvernements européens. La cour de justice européenne condamne régulièrement la France, quand le conseil d'état ou le conseil constitutionnel se couche.
Il reste la commission qui reste à la botte des grands gouvernements. Donc, quand elle parle, il faut voir la position de l'Allemagne et de la France, principalement.
Il suffit de voir le comportement de la commission aux ordres des grands états sur l'affaire du Safe harbor. Idem sur la loi rance, qui rend légal des choses illégales même au US (en France, l'écoute est sans juge, au US, la cours de justice est secrète).
Une personne produit entre 80 et 400k€/an de chiffre d'affaire, tout chiffre supérieur est très suspect.
Le problème est que l'ocde ne va pas assez loin. Le décompte par pays n'est pas public, seulement à disposition des copains du ministères de finance.
Le rôle des patent box et autre marque, voir service généraux bidon n'est pas réglé non plus : le principe est toujours de surfacturer à la filial française un truc (brevet, marque, service quelconque) vers une autre filial dans un paradis fiscal. Et le tour est joué.
Tant que ces services ne seront pas borné, le détournement pourra continuer.
Le seul cas ou cela pourrait être faux, c'est si le traitement est memory bound, ce qui fait que les cpu se tournent les pouces.
J'avais lu qu'une des optimisations de consommation possible était la modulation de la vitesse de l'interface DRAM selon la charge. Dans le cas, CPU bound, il pouvait baisser la vitesse de l'interface de 20% et gagner en consommation.
Non, rien à voir. L'énergie cinétique est en m*v², donc l'énergie est proportionnel au carré de la vitesse.
Avant le 0.18µm, les puce avaient une consommation surtout dynamique en c*f*v², donc consommation proportionnel à la fréquence. Or la tension nécessaire dépend aussi de la fréquence, donc en baissant les 2, on baissait l'énergie par cycle d'horloge. Aujourd'hui, la consommation est surtout statique (fuite).
"Il me semble que d'après leurs tests, il vaut mieux avoir 2 cores à 50% que 1 à 100%."
J'imagine que cela dépend de la plateforme. Il y a plusieurs choses contradictoires :
- une très grosse portion de la consommation est statique. Donc, 50% ou 100% de la clocks ne fait pas une grosse différence (inclus la réduction de la tension), sur la puissance instantanée, mais propose une consommation d'énergie par instructions plus élevées.
- Les caches et les bus internes n'ont souvent que 2 points de fonctionnement (on ou off), donc 25 ou 100% de la vitesse, ils consomment la même chose.
- Un cpu est optimisé à sa synthèse pour fonctionner à sa vitesse nominal (ex:2hz). Si le but est de le faire fonctionner à 50%, il sera bien plus petit, si on le synthétise pour qu'il tourne à 1Ghz. Allez vite implique plus de pipeline, ce qui prend de la place, aussi.
J'imagine donc que l'optimal doit être 100% à 2 cpus avec des plages ou tout est coupé (genre 50 ms allumé, 50 ms éteint), avec une baisse de la fréquence/tension sur la DRAM si la charge est cpu bound.
Si l'auteur du logiciel est européen, cela m'étonnerait beaucoup que cela soit légal.
Si il vend en Europe, je ne pense pas non plus que cela soit légal de vendre dans un pays et pas un autre (sauf exception comme les droits d'auteur, mais les logiciels ont toujours été un peu à part).
2 proc identiques vs un seul qui tourne 2 fois plus longtemps revienne presque au même. La différence sera sur les périphériques. Typiquement, l'interface DRAM utilisera 2 fois plus d'énergie dans le 2ième cas, idem pour une mémoire cache partagé (L3). Donc, le deuxième cas est le plus consommateur d'énergie.
En fait, c'est surtout le coté préampli numérique qui change tout le temps qui devrait être séparé de l'ampli analogique qui n'a pas besoin de changer, et est responsable d'une bonne parti de la qualité audio.
Disons que c'est plus une question du futur concernant les mobiles. Augmenter le nombre de coeur est le moyen le moins couteux en terme de surface de silicium et de consommation électrique.
Le browser sur un téléphone est le truc qui tournent à 100% du cpu pour offrir le maximum de fluidité, il n'a pas un framerate à respecter comme un film, il prend tout. Donc, si il n'est pas possible d'avoir des perfs linéaire avec le nombre de coeur, l'utilité d'avoir plus de 4 coeurs dans un SoC mobile, devient très discutable.
[^] # Re: Ça bouge dans toute l'Europe
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Quand on lit ça, on comprend le pourquoi de la loi renseignement et de la surveillance généralisée. Évalué à 10.
Parce que cela ne concerne que les quelques multinationales qui comptent. Ce sont les seuls consultés par les négociateurs. Une fois le texte écrit, il y a une très grosse pression sur les législatifs pour l'accepter d'un bloc. C'était déjà limite pour Acta.
Si ce n'est pas transparent du tout, c'est parce que, la fuite du document d'Acta a permis la mobilisation qui l'a fait échoué. La raison de sa non-transparence semble assez évident.
Comment est-il possible que les eurodéputés doivent se rendre dans l’ambassade américaine, pour consulter le document, et rester sous surveillance, pendant leur lecture, avec interdiction de prise de note ou de copie ?
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Ça bouge dans toute l'Europe
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Quand on lit ça, on comprend le pourquoi de la loi renseignement et de la surveillance généralisée. Évalué à 7.
"tu veux dire, celui où des américains sont contre car ça désavantagerait les USA?"
Le commentateur sur bfm se demandait, qu'ils ne comprenaient pas ce que les pays pouvaient obtenir avec ces traités.
Coté ttip ont connait déjà les tribunaux arbitraux privé, le genre de truc qui permet à une compagnie de porté plainte contre la hausse du smic (il parait que c'est déjà arrivé en Egypte). Il parle aussi de l'obligation du secret des affaires étendues, la fin des lanceurs d'alerte. Il y a une remise en cause d'un paquet de norme pour prendre les américaines, etc…
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Ça bouge dans toute l'Europe
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Quand on lit ça, on comprend le pourquoi de la loi renseignement et de la surveillance généralisée. Évalué à 10.
2) il suffit de regarder le contenu des traités déjà signé en asie (sans la chine d'ailleurs)
3) Parce que les seuls intérêts européens défendus sont celles des quelques multinationales (il suffit de voir qui les négociateurs européens rencontre)
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Remarque à la c...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Servo fin 2015 : où en est-on ?. Évalué à 2.
Dans le cas IO bound, les cpu peuvent être coupé, donc, niveau énergie, 1 ou 2 cpu ne devrait pas changer grand chose.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Attention
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Caliopen, une messagerie web multi-protocole sécurisante. Évalué à 6.
C'est une démo. Le projet est un logiciel à installer par une personne voulant gérer quelques centaines de personnes.
L'utilisateur n'est pas l'installeur du projet. Celui-ci peut être linuxfr, framasoft, ovh ou autre.
Le public d'un gros logiciel serveur n'est pas le grand publique.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: J'en pense que...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal L'absurdité des tickets restau. Évalué à 8.
à rapprocher de "pour que les salariés mangent correctement"…
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Commission
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal L'absurdité des tickets restau. Évalué à 8.
Le but est d'aller au restaurant, il suffit de voir toutes les restrictions si on veut se faire son repas soi-même.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: J'ai la carte depuis un an
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal L'absurdité des tickets restau. Évalué à 5.
C'est une blague ?
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Commission
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal L'absurdité des tickets restau. Évalué à 8.
Le but était surtout de faire plaisir au petit restaurateur. Cela n'a jamais été un moyen de combler un problème des salariés.
Vu que la carte ticket restau rend sont usage quasi impossible, j'imagine que le système va disparaitre.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: s/cloud/crime/
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal CloudFlare au milieu. Évalué à 2.
Est-ce qu'il existe un système de cache crypté ? Un des meilleurs moyens d'avoir un CDN neutre, est qu'il puisse stocker une grosse partie des fichiers de façon crypté et sans avoir la clef.
Je ne sais pas si http2 permet ce genre de chose, mais cela serait très pratique.
"La première sécurité est la liberté"
# A propos de la sécurité des mots de passe sur le serveur
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Caliopen, une messagerie web multi-protocole sécurisante. Évalué à 5.
"Ça fait plusieurs questions :)
Comme souvent avec Caliopen, la réponse dépend du PI que l'utilisateur
aura décidé d'atteindre (et toute l'UX est prévue pour le pousser à le
faire évoluer le plus loin possible).
Même s'il ne s'agit que d'un document préparatoire, déjà daté (2 ans),
et loin d'être définitif, on prévoit dans le calcul du PI imaginé sur
le pad dédie (https://pad.caliopen.org/p/confidentialit%C3%A9) que le
PI de l'utilisateur va dépendre de son choix d'authentification, qui
bien sûr au début sera sans doute de type login/password stocké sur le
serveur, mais qui pourra ensuite évoluer jusqu'à l'utilisation d'un
certificat client auto-signé, en passant par de la double-auth.
Ensuite la question de la confiance: oui, dans une certaine mesure, il
faudra faire confiance dans celui qui gère l'instance Caliopen qu'on a
choisi d'utiliser. Elle-même (comme tout, dans Caliopen), aura un PI
affiché sur le site de la future association (dépendant surtout de sa
législation nationale), et aura signé, pour adhérer, la charte publique
de Caliopen (qui reste à écrire).
C'est un choix, motivé par le fait que Caliopen entend s'adresser à un
public le plus large possible, très au delà des technophiles capables
de se protéger au mieux, pourquoi pas en gérant eux-même leur propre
système de messagerie (voir en installant eux-mêmes leur instance de
Caliopen). Ce public là n'a pas les mêmes attentes que vous et moi,
mais c'est à lui qu'il faut s'adresser si nous voulons que la sécurité
globale des correspondances privées augmente significativement.
Pour autant, il y aura toujours moyen, y compris dans une instance de
Caliopen gérée par un tiers, d'atteindre un PI qui ne nécessitera pas
de confiance envers l'hébergeur. Mais ça aura un coût, en terme de
facilité d'usage, que le grand public n'est pas du tout prêt à payer
et dont je ne m'attends pas à ce qu'il soit atteint par beaucoup de
monde."
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Un autre rappel important
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Les victoires d'Edward Snowden commenceraient-elles à affleurer ?. Évalué à 4.
C'est la commission qui a fait le safe harbor. La commission est totalement pilotée par la France et l'Allemagne. C'est le contraire pour la justice ou le parlement.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Un autre rappel important
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Les victoires d'Edward Snowden commenceraient-elles à affleurer ?. Évalué à 3.
Tu es pile dans l'exemple de Zenitram, à vouloir être jusqu'au boutiste. La règle d'avant, c'était tout à l'unanimité. Le TCE proposait une grosse part de majorité. Mais les états (dont la France !) ont voulu avoir un pouvoir de blocage sur les sujets sensibles (gestion de budget, fiscalité, etc…).
Ton alternative n'était pas crédible car les 28 pays voulaient tous des dérogations mais pas forcément au même endroit. Donc, le choix était entre un truc imparfait, et rester à l'ancien système ou tout se fait à l’unanimité.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Un autre rappel important
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Les victoires d'Edward Snowden commenceraient-elles à affleurer ?. Évalué à 5.
Dans ce que tu dénonces, les gouvernements sont bien plus frileux que l’Europe sur le sujet. Par exemple, des parlementaires européens ont proposé Snowden pour le Prix Sakharov, ils ont repoussé ACTA, négocié par les grands gouvernements européens. La cour de justice européenne condamne régulièrement la France, quand le conseil d'état ou le conseil constitutionnel se couche.
Il reste la commission qui reste à la botte des grands gouvernements. Donc, quand elle parle, il faut voir la position de l'Allemagne et de la France, principalement.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Un autre rappel important
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Les victoires d'Edward Snowden commenceraient-elles à affleurer ?. Évalué à 9.
Il suffit de voir le comportement de la commission aux ordres des grands états sur l'affaire du Safe harbor. Idem sur la loi rance, qui rend légal des choses illégales même au US (en France, l'écoute est sans juge, au US, la cours de justice est secrète).
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: La cloche n'a pas encore sonné
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Optimisation fiscale, l'OCDE siffle la fin de la récré. Évalué à 7.
Une personne produit entre 80 et 400k€/an de chiffre d'affaire, tout chiffre supérieur est très suspect.
Le problème est que l'ocde ne va pas assez loin. Le décompte par pays n'est pas public, seulement à disposition des copains du ministères de finance.
Le rôle des patent box et autre marque, voir service généraux bidon n'est pas réglé non plus : le principe est toujours de surfacturer à la filial française un truc (brevet, marque, service quelconque) vers une autre filial dans un paradis fiscal. Et le tour est joué.
Tant que ces services ne seront pas borné, le détournement pourra continuer.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Remarque à la c...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Servo fin 2015 : où en est-on ?. Évalué à 3.
C'est juste une augmentation de la fréquence qui se limite à quelques cœurs pour limiter la puissance total consommée. Ici, la limite est thermique.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Remarque à la c...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Servo fin 2015 : où en est-on ?. Évalué à 4.
Le seul cas ou cela pourrait être faux, c'est si le traitement est memory bound, ce qui fait que les cpu se tournent les pouces.
J'avais lu qu'une des optimisations de consommation possible était la modulation de la vitesse de l'interface DRAM selon la charge. Dans le cas, CPU bound, il pouvait baisser la vitesse de l'interface de 20% et gagner en consommation.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Remarque à la c...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Servo fin 2015 : où en est-on ?. Évalué à 4.
Non, rien à voir. L'énergie cinétique est en m*v², donc l'énergie est proportionnel au carré de la vitesse.
Avant le 0.18µm, les puce avaient une consommation surtout dynamique en c*f*v², donc consommation proportionnel à la fréquence. Or la tension nécessaire dépend aussi de la fréquence, donc en baissant les 2, on baissait l'énergie par cycle d'horloge. Aujourd'hui, la consommation est surtout statique (fuite).
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Remarque à la c...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Servo fin 2015 : où en est-on ?. Évalué à 4.
J'imagine que cela dépend de la plateforme. Il y a plusieurs choses contradictoires :
- une très grosse portion de la consommation est statique. Donc, 50% ou 100% de la clocks ne fait pas une grosse différence (inclus la réduction de la tension), sur la puissance instantanée, mais propose une consommation d'énergie par instructions plus élevées.
- Les caches et les bus internes n'ont souvent que 2 points de fonctionnement (on ou off), donc 25 ou 100% de la vitesse, ils consomment la même chose.
- Un cpu est optimisé à sa synthèse pour fonctionner à sa vitesse nominal (ex:2hz). Si le but est de le faire fonctionner à 50%, il sera bien plus petit, si on le synthétise pour qu'il tourne à 1Ghz. Allez vite implique plus de pipeline, ce qui prend de la place, aussi.
J'imagine donc que l'optimal doit être 100% à 2 cpus avec des plages ou tout est coupé (genre 50 ms allumé, 50 ms éteint), avec une baisse de la fréquence/tension sur la DRAM si la charge est cpu bound.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Tout à fait
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Phylogénie, licence propriétaire et immigration. Évalué à 5.
J'adore aussi la tentative de faire passer leur racisme pour une réaction anti-capitaliste.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Time to fork
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Phylogénie, licence propriétaire et immigration. Évalué à 4.
Si l'auteur du logiciel est européen, cela m'étonnerait beaucoup que cela soit légal.
Si il vend en Europe, je ne pense pas non plus que cela soit légal de vendre dans un pays et pas un autre (sauf exception comme les droits d'auteur, mais les logiciels ont toujours été un peu à part).
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Remarque à la c...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Servo fin 2015 : où en est-on ?. Évalué à 6.
2 proc identiques vs un seul qui tourne 2 fois plus longtemps revienne presque au même. La différence sera sur les périphériques. Typiquement, l'interface DRAM utilisera 2 fois plus d'énergie dans le 2ième cas, idem pour une mémoire cache partagé (L3). Donc, le deuxième cas est le plus consommateur d'énergie.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Test objectif?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Codec War S42E84. Évalué à 3.
En fait, c'est surtout le coté préampli numérique qui change tout le temps qui devrait être séparé de l'ampli analogique qui n'a pas besoin de changer, et est responsable d'une bonne parti de la qualité audio.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Remarque à la c...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Servo fin 2015 : où en est-on ?. Évalué à 3.
Disons que c'est plus une question du futur concernant les mobiles. Augmenter le nombre de coeur est le moyen le moins couteux en terme de surface de silicium et de consommation électrique.
Le browser sur un téléphone est le truc qui tournent à 100% du cpu pour offrir le maximum de fluidité, il n'a pas un framerate à respecter comme un film, il prend tout. Donc, si il n'est pas possible d'avoir des perfs linéaire avec le nombre de coeur, l'utilité d'avoir plus de 4 coeurs dans un SoC mobile, devient très discutable.
"La première sécurité est la liberté"