Big Pete a écrit 1267 commentaires

  • [^] # Re: Les motards

    Posté par  . En réponse au journal Exemple: SIG et pollution sonore. Évalué à 1.

    On pourrait imaginer de complexifier la chose, ou que ça se voit (plombage, historique dans l'électronique…) lors du… contrôle technique.

    D'habitude, j'ai tendance a apprécier les gens qui ont de l'imagination, mais là, j'avoue que j'ai un peu de mal. Tu serais pas entrain de me dire que je n'aurais plus le droit de bricoler mes motos là quand même ? Quand je vois comment les "concessionnaires" traitent mes machines, y compris pour un simple changement de pneu, ça m'embêterais vraiment d'être obliger de passer par ces arpettes pour l'entretien. De toute façon, je leur fait pas confiance, je suis pas fou et quand je suis obliger d'y passer, je re-controle tout derrière. Donc avec ton système, je vais être contraint de payer pour en plus devoir repasser dessus.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: sympa, mais...

    Posté par  . En réponse au journal Exemple: SIG et pollution sonore. Évalué à 3.

    La voiture étant un objet dangereux qui doit être remarqué par les piétons, n'est il pas souhaitable qu'elle conserve un niveau de bruit minimal?

    Je suis assez dubitatif sur ce point. Non pas que ça soit dénué de bon sens, mais ça pose quand même quelque questions. Baser la sécurité la-dessus, cela suppose que le piéton soit toujours en capacité d'entendre, hors cela pose problème. Il y a des piétons sourds déjà. Et puis il y a ceux qui ont un casque audio. De plus l'environnement lui-même peut couvrir le bruit du véhicule dangereux (si il y a club de biker ou une ambulance qui passe par exemple, ou des travaux, ou d'autres véhicule). Adepte du vélo, je sais très bien que c'est à moi de me signaler aux piétons et faire attention a eux lorsque j'en croise. Je peux chanter la marseillaise en roulant pour qu'on m'entende, mais je vais vite ramasser des tomates. Bon après, un niveau de bruit minimal, pourquoi pas. J'ai une appli vélo sur mon smartphone ou tu peux configurer un bruit (comme le bout de carton dans les rayons des minots) quand tu roule. Ça m'a gonfler en moins d'une minute. C'est bon le silence quand on roule.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: sympa, mais...

    Posté par  . En réponse au journal Exemple: SIG et pollution sonore. Évalué à -2.

    Déjà, il faudrait un contrôle technique pour les motos afin de démotiver les changements, mais "bizarrement" les motards français sont contre (cf année dernière la tentative du gouvernement, qui a vite retiré le projet, pfff…)

    Je suis contre, c'est une tracasserie administrative inutile qui ne fera que créer une nouvelle rente pour des organismes privés de contrôle. Et pour le bruit, démonter et remonter un silencieux (ou un simple db-killer), ça prend moins de 10 minutes. Suffit de remettre l'origine pour passer le contrôle. Résultat, la seule mesure un peu efficace, c'est le contrôle routier avec une amende salée. Ce qui existe déjà. De nos jours, en plus, la plupart des changements sont "logiciel". C'est encore plus rapide pour changer une carto sur un bolide moderne, suffit d'un PC, du bon câble et du logiciel adapté. Sur cette photo, tu vois des motards "sportifs" entrain d'optimiser leur machine en vue d'une session de piste. Au premier plan le style old-scool (ruban adhésif, cutter) sur une voxan et la nouvelle école (laptop) sur un Zx-10r.

    Le contrôle technique, ça a un peu de sens en matière de sécurité sur les automobiles car les utilisateurs de ces véhicules sont plutôt du type a ne pas s'intéresser du tout au fonctionnement et à l'état de leur machines. Si tu as la même attitude en moto, tu finiras pas vieux, de toute façon, contrôle ou pas. Un pneu, ça peux ne durer que 5000 km, Une chaine ça se vérifie tout les 500km, les freins ça se purge au moins une fois par an, etc … Si il faut faire un contrôle technique efficace, pour un usage quotidien, ce serait au minimum, une fois par mois. Merci, mais bon, non.

    Ne parlons pas de la ligne 14 à Paris qui est un super exemple de nuisance sonore pour les usagers, alors qu'elle n'est pas si vieille, et c'est une machine qui l'utilise.

    Perso, je suis effaré par l'acoustique de la gare Bibliothèque, pourtant récente. C'est quasi impossible de se parler la-dedans. Pour commander un café dans le snack, il faut gueuler. Je plains vraiment les gens qui bossent toute la journée la dedans.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: sympa, mais...

    Posté par  . En réponse au journal Exemple: SIG et pollution sonore. Évalué à 7. Dernière modification le 09 août 2015 à 11:59.

    LES MOTARDS, ILS HURLENT PARCE QU'ON NE LES ENTEND PAS AVEC LE BRUIT QUE FAIT LEUR MEULE.

    Concernant, l'achat de ta prochaine meule, elle respectera sûrement les normes et donc, elle n'est pas sensé faire plus de bruit qu'une voiture. Néanmoins, certaines motos sportives sont équipées (d'origine) de valves à échappement qui permettent de le libérer (et donc de faire plus de bruit) à partir d'un certain régime. (en l’occurrence, bizarrement, c'est réglé pour s'ouvrir après le régime de mesure légal du bruit). Donc, si tu évite ce type de brèle, et que tu reste dans des régimes moteurs raisonnable quand tu traverses une agglomération, que ta passion du libre ne s'applique pas aux échappements et que tu n'est pas biker, il y a de forte chance que tu soit aussi discret que possible même en moto.

    Encore une fois, à ce sujet, le problème n'est pas a chercher du coté du véhicule, mais de celui qu'il l'utilise. On peut chercher à interdire et à réprimer la connerie, mais c'est comme essayer vider l'océan avec une cuillère. Perso, j'ai le malheur de croire que l'éducation est de nature a améliorer les choses dans ce domaine, mais j'avoue que c'est désespérant. Beaucoup de jeunes motards sont encore persuadé qu'il sont plus en sécurité quand ils fond du bruit, et considèrent comme flatteur les sonorités de leur machine. Note qu'a partir d'un certain age et d'une certaine expérience, pour les motards qui survivent (à la route et aux obligations familiales), ça fini par passer. Surtout que rouler des heures sur une machine bruyante, c'est pénible, très pénible.

    Sinon, de manière générale, tu remarquera que, de nos jours, c'est le bruit de roulement qui est problématique la plus part du temps, du moins sur les axes rapides comme les autoroutes. Ce bruit de roulement et lié a la nature du revêtement et aux pneumatiques. Les moteurs actuels sont particulièrement silencieux au point que, quelque fois, on se demande même si il est en marche. Mais il existe des solutions (revêtement silencieux, pneumatiques adaptés, etc …). Il y a un dossier très complet sur ce thème sur le site de l'union routière de France, je t'invite à en prendre connaissance, je pense qu'il répond a pas mal de tes interrogations à ce sujet.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Bifrost

    Posté par  . En réponse au journal [Charlie] robot war. Évalué à 4.

    Attention, je crois bien que tu viens de marcher sur 2000 ans de controverse philosophique sur le libre arbitre, là.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Bifrost

    Posté par  . En réponse au journal [Charlie] robot war. Évalué à 4.

    A ben justement, dans cette nouvelle là, il fait un peu des des deux, et c'est très amusant, d'ailleurs. Note qu'elle n'est pas nouvelle, elle date de 2008, c'est sa traduction en français qui est récente.

    Sinon, je suis assez d'accord avec toi sur la conclusion. Et surtout, ce robot tueur n'a aucune raison d'être un robot intelligent. La manie des militaires, depuis la naissance du concept même d'armée, c'est de donner et d’obéir aux ordres. Finalement, un soldat humain n'a qu'une autonomie de décision limitée par rapport à son commandement. Du coup, les militaires sont bien plus intéressé par des drones connectés que par des bidules autonome qui pourraient se mettre à faire n'importe quoi comme par exemple se retourner contre leur propre camp. Et je crois que l'on peut faire confiance aux militaires au moins sur ce point, c'est bien qu'ils fassent toujours en sorte que leur soldats ne soient pas trop intelligents …

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Mines et sous-munitions

    Posté par  . En réponse au journal [Charlie] robot war. Évalué à 4. Dernière modification le 07 août 2015 à 14:00.

    Puisque tu évoque Robocop, j'ai trouvé assez amusant que dans Chappie, les rôles soit inversés. Dans Robocop, le robocop n'est pas un robot, malgré son nom, mais un cyborg. C'est son adversaire, ED-209 qui est un robot, et c'est lui qui joue le salopard. Hors, dans Chappie, le réalisateur a pris le contrepied de cette thèse, puisque que le salopard est toujours joué par une machine ressemblant à un ED-209 mais qui est commandé à distance par l'esprit dérangé de son concepteur. C'est un drone, ce qui est plus proche du cyborg (*) que du robot. Dans le film, c'est le robot au contraire qui acquiert une conscience et se retrouve confronté aux notions humaine de bien, de mal et de morale. Un robot qui rappelle d'ailleurs immédiatement Johnny 5, le héros de Short Circuit. Bref, j'ai trouvé que c'était un bon divertissement en forme d'hommage aux classique du genre et qui semble montrer que notre vision de ces concepts continue d'évoluer, ou du moins, sa représentation dans la culture populaire.

    (*) A ce sujet, je pense que la différence fondamentale entre un cyborg et un drone, c'est que dans le cas du drone, l'humain ne partage pas le sort de la machine qu'il commande, mais sinon, c'est kif-kif. (Enfin, ce qui fait la différence est quand même assez fort, mais pas autant qu'entre un robot qui serait réellement autonome et un cyborg).

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # Bifrost

    Posté par  . En réponse au journal [Charlie] robot war. Évalué à 3.

    Il y a une nouvelle très sympa sur l'IA de Greg Egan dans le dernier Bifrost

    Bon le thème a été battu, rebattu depuis longtemps, mais quand un des meilleurs écrivain du genre s'y attaque, ça reste excellent. Dans sa nouvelle, un inventeur à la Steve Jobs utilise un processeur extrêmement rapide dont il à l'usage exclusif pour développer une IA via une simulation d'évolution "naturelle" accélérée. Je vous raconte pas la suite, ce serait dommage.

    C'est pas la seule nouvelle intéressante de la revue, les autres sont aussi excellente, en particulier les Légions du temps de Michael Swanwick, entre totalitarisme et voyages temporels qui m'a mis une bonne claque, et au passage, permet de se consoler de cette thématique allégrement massacrée par le dernier Terminator.

    Sinon, je suis assez d'accord avec la conclusion de Biard, surtout en cette époque de commémoration d'Hiroshima.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Toujours Free

    Posté par  . En réponse au journal Free Mobile: C'est quoi leur projet?. Évalué à 3.

    Ça doit être des champs électromagnétiques.

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  • [^] # Re: Online Travel Agency

    Posté par  . En réponse au journal Chroniques de l'automatisation : L'hotellerie. Évalué à 2.

    Tu as raison, y a beaucoup de franchise chez Accor et ça relativise la porté de mon propos. Mais c'est pas si simple. Même pour le franchisé, y a un effet groupe indirect. D'une part les franchisés Accor, c'est pas seulement des hôtels de type affaire de famille avec une enseigne du groupe, mais des investisseurs. Par exemple, l'association des franchisés Accor regroupe 339 propriétaires de 920 hôtels (réf) Le responsable de l'asso possède lui-même 6 hôtels (il est peut-être élu suite à un tournoi de monopoly …) D'autre part, quand il va voir son banquier, le fait d'être franchisé aide pas mal.

    Le groupe Accor qui semble d’ailleurs dans une stratégie de franchise à tout va, dans le but justement de peser plus lourd face aux agences de réservation en ligne. Car en plus au milieu de tout, ça il y a aussi les AirBnb et consorts (l’équivalent d'Uber et de ses VTC mais dans les offres d'hébergement) qui vient mettre son grain de sel.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Online Travel Agency

    Posté par  . En réponse au journal Chroniques de l'automatisation : L'hotellerie. Évalué à 8.

    Bah oui, c'est le problème, Etap Hotel, c'est le groupe Accor. C'est du standard industriel du coup as une sorte de garantie sur la qualité. Ce sera ni mieux ni moins bien qu'un autre Etap Hotel. L'auberge du cheval blanc présente uniquement à Blouzenec-sur-Bouillon, c'est pas la même. L'an dernier, le propriétaire a recruté un personnel qui faisait boulette sur boulette, le temps de le virer et de le remplacer par un autre meilleur, c'était trop tard, une palanquée de commentaire négatif sur VoyageConseil à fait fuir la clientèle qui osait encore prendre des risques en le choisissant. La réserve de cash est partie, le banquier n'a pas voulu prendre de risque et blam, faillite. Le groupe Accor n'a fait de proposition pour racheter l'affaire. Il a été scindé en plusieurs lots et maintenant on peut manger un kebab au cheval blanc. Pour dormir, il y a le Formule 1 dans la zone commerciale, il est entre le MacDo et le SuperU, on peut pas le louper. Et en plus, y a un parking avec une clôture. Le gérant c'est l'ancien proprio du Cheval Blanc. Il s'est mis à boire depuis que son couple est parti en vrille après la faillite, il tire un peu la gueule, mais il est très serviable, pas de problème, surtout pas, c'est qu'il y tiens à son boulot.

    Une erreur tout les 6 mois, y en a, ça leur suffit largement pour mettre la clé sous la porte.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Online Travel Agency

    Posté par  . En réponse au journal Chroniques de l'automatisation : L'hotellerie. Évalué à 9. Dernière modification le 21 juillet 2015 à 12:35.

    Tout métier évolue et chaque praticien doit être prêt à subir des changements et s'y préparer du mieux que possible. Pour moi, ce qu'il décrit plus haut c'est plus une résistance au changement voire une certaine incompétence.

    C'est plus compliqué que ça. Je peux t'assurer qu'il n'y ni incompétence, ni résistance au changement (enfin sauf si on considère que le refus de vendre l'affaire à un grand groupe et changer de métier c'est de la résistance). Le plus fou dans cette affaire, c'est qu'il y a la clientèle. L’hôtel marche assez bien en moyenne mais avec une variabilité plus importante, et surtout le problème c'est que le marché est devenu hautement imprévisible, en volume et en prix. Il y a toujours eu plus ou moins ce phénomène dans le tourisme, en général, à cause de la météo, des modes, et encore, les gens n'annulait pas forcement. Aujourd'hui, si. Les clients choisissent et/ou annule au dernier moment. Un groupe va pouvoir compenser ses pertes en cas de coup dur car cette variabilité n'est pas uniforme, pas les petits commerces. Ou alors, les très petits, pour qui l’hébergement est une activité parmi d'autres, comme les chambres d'hôtes. Tout le monde trouve ça très bien de pouvoir choisir et/ou annuler au dernier moment, mais le résultat, c’est que ça risque de tuer les affaires familiale de ce type. Ou alors, il faut que les banquiers acceptent de financer les risques. Il le font, mais surtout quand le client s'appelle Accord, quand c'est une famille lambda …

    Pour moi, c'est du même ordre que les problèmes écologique. Je suis pas contre le changement par principe, bien au contraire. Mais si on veut qu'il se passe bien, il faut en mesurer l'impact et agir en conséquence et ça, chacun a son niveau : états, financiers, industries et consommateurs. Hors ce n'est pas le cas, ça réagit, mais toujours avec trop de retard. Alors soit le changement est trop rapide, soit c'est nous qui sommes trop lent, mais on arrive pas à limiter la casse, le chômage ne baisse pas ou se transforme en précarité, l’environnement en prend plein la gueule, les gens en ont globalement marre et sont de plus en plus en colère. Et puis franchement, les "c'était mieux avant" ou les "ça a toujours été comme ça", relisez vos bouquins d'Histoire les mecs. Le 20e siècle et la révolution industrielle, ça a été une boucherie entre crises et guerres mondiales et on est quand même passé à un cheveu de la guerre nucléaire totale. Merci, mais remettre le couvert façon révolution cybernétique sur un air de nostalgie ou de fatalisme, ça m’intéresse moyennement, perso.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Online Travel Agency

    Posté par  . En réponse au journal Chroniques de l'automatisation : L'hotellerie. Évalué à 4.

    C'est un peu le problème en fait, soit tu t'adapte soit tu crève. Certes, c'est une des loi fondamentale de la nature. Et au fond, on ne peut pas y échapper (aux lois de la nature), par contre, l'idée, ce serait, plus ou moins, d'en amortir la violence.

    Pour passer en mode philosophie de comptoir, dans l'absolu, il faudrait, du moins durant cette phase, que l'on l'on arrive à sortir temporairement de notre mode d'évolution actuel. Elle permet, en cultivant l'insatisfaction du présent et la vision d'un avenir idyllique ou d'un passé souvent fantasmé de créer d'importantes forces d'évolutions progressiste ou réactionnaire qui ont pour effet de changer profondément la société, par cycles et crises. Paradoxalement, ces forces qui nous poussent à évoluer aussi rapidement et de façon aussi radicale, sont aussi les mêmes qui nous empêche de nous adapter aux changements que l'on crée.

    Je m'explique : Il y a une contradiction fondamentale entre la philosophie de l’adaptation à la nature qui est par nature radicalement différente d'une philosophie de la transformation de la nature. Et c'est ce qui oppose profondément l'homme moderne aux peuples primitifs. Soit tu adapte le monde à toi, soit tu t'adapte au monde. Faire les deux en même temps, c'est un peu le défi qu'on est en train de se donner.

    Ce défi n'est pas forcément insurmontable, si on en comprend la nature. Mais, c'est ce qui m’inquiète. ça va trop vite pour qu'on le comprenne. Une génération d'êtres humain c'est 30 ans. C'est grosso modo l'age d'Internet qui est passé du stade de quelque machines connectées par quelques geeks géniaux, au truc que tout le monde, (vraiment tout le monde) a dans la poche. Cette histoire, ça risque clairement de finir avec un "ça passait c'était beau" comme on dit.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # Online Travel Agency

    Posté par  . En réponse au journal Chroniques de l'automatisation : L'hotellerie. Évalué à 7.

    Il y a en France, une certaine tradition d’hôtellerie dite familiale ou indépendante qui à du mal à s'adapter à l'arrivée des grosses centrales de réservation du web (genre Trip Advisor).

    Les grande chaînes type Accord se sont adaptées et en profite largement pour gagner des parts de marché sur cette hôtellerie traditionnelle. Je n'ai pas énormément de billes sur le sujet, personnellement. J'ai juste un ami qui a un hôtel type relais logis dans le centre de la France, une affaire tenue de père en fils et qui m'a raconté à quel point ça devient compliqué pour eux. Eux, s'en sorte pour le moment, mais ils sont contraint à une variabilité importante sur leurs tarifs et donc leurs marges. Ils n'arrivent pas non plus à remplir leur hôtel à l'avance, tout se rempli au dernier moment (avec donc une marge très variable). Ça complique énormément leur rentrées d'argent et leur capacités à amortir leur investissements (et la relation avec leur banquier, forcément). En gros, ils risquent la faillite pratiquement chaque saison.

    Tout le monde s'accorde à trouver particulièrement pratique ces agences de réservation en ligne, ce n'est pas le problème. Le problème, c'est les dégâts que peuvent causer la radicalité du changement sur des acteurs économiques qui ne sont pas forcément ni préparés, ni accompagné. Alors, on peut dire que ceux qui ne s'adaptent pas à la modernité vont disparaître, que c'est comme ça, qu'on y peut rien, etc … Mais on ne réalise pas forcément qu'il s'agit potentiellement de vies entières qui peuvent être brisées au passage.

    J'ai trouvé un article qui à l'air pas trop mal et qui fait le bilan sur ce sujet (les causes sont multiples) :

    http://www.comitemodernisation.org/le-sort-funeste-de-la-petite-hotellerie-dans-lindifference-generale

    Sur ce thème, les changements qu'induisent dans la société les nouvelles technologies, on a un sérieux problème pour faire évoluer notre économie rapidement sans provoquer trop de casse. (On me dira que c'est pas nouveau, y a qu'a demander aux petits fermiers, aux mineurs, aux ouvriers de la sidérurgie ou aux dockers ce qu'ils en pensent…) Mais bon, tout ça pour dire que le problème n'est pas l'arrivée dans le futur d'hypothétiques robots chauffeur de taxi ou femmes de ménage. C'est l'arbre qui cache la forêt tout ça… Le problème c'est que le changement c'est maintenant, comme dirait l'autre.

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  • [^] # Re: Michel Volle

    Posté par  . En réponse au journal Les avocats à la poubelle. Évalué à 1.

    Certes, je dirais alors que ce qui serait radicalement nouveau dans l'histoire c'est que les automates en question sont globalement interconnectés entre eux au point que l'on pourrait les voir comme un automate unique présent partout en même temps. Ce que Michel Volle explique dans ce passage :

    Arrêtons-nous sur le mot « automate ». Les premiers d'entre eux – accessoires liturgiques de l'antiquité, canard digérateur de Vaucanson (1774), métier à tisser de Jacquard (1801) – étaient destinés chacun à une fin particulière. Il a fallu un étonnant effort d'abstraction pour concevoir un automate programmable dépourvu de finalité particulière mais fait pour effectuer, à travers des équipements périphériques (écran et clavier, ailerons des avions en pilotage automatique, bras des robots, etc.), tout ce qu'il est a priori possible de programmer.

    La ressource informatique constituée par l'ensemble des processeurs et des mémoires, ainsi que par les documents et programmes inscrits dans ces mémoires, est condensée par l'Internet en un automate programmable ubiquitaire (APU) unique, disponible depuis n'importe où et pour n'importe quelle personne sous la seule réserve de ses droits d'accès. L'APU entoure le monde de sa représentation documentaire associée à des programmes qui permettent de la construire, la modifier et l'utiliser

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # Michel Volle

    Posté par  . En réponse au journal Les avocats à la poubelle. Évalué à 1.

    A l'occasion de cette discussion, j'ai retrouvé deux textes de cet économiste (Michel Volle).

    Le premier, Introduction à la concurrence monopolistique expose un modèle qui selon l'auteur, s'adapte assez bien aux transformations actuelles de notre économie. Après une phase de transition, selon lui, il y deux état stables possibles, une société de classe moyenne centrée sur une économie de la compétence, c'est à dire où la rémunération du travail n'aurait plus comme assiette sa durée. Le deuxième état possible, serait une économie du risque maximum où dominerait la prédation. Cela se traduirais par un retour à la féodalité dans une version hi-tech. (Que l'on retrouve, d'ailleurs, chez un certain nombre d'auteur de science-fiction Cyberpunk)

    Le deuxième texte, Pour une philosophie de l'informatisation Il s'agit d'un exposé des concepts qu'il utilise pour penser l'informatisation de la société. Personnellement, c'est surtout son concept d'alliage entre le cerveau d’œuvre (concept construit en miroir à celui de main d’œuvre) et l'Automate Programmable Ubiquitaire unique (ce concept désigne l'ensemble des machines informatique mise en réseau a travers Internet) que je trouve particulièrement intéressant. Surtout que, comme la féodalité hi-tech, c'est encore un concept que l'on retrouve dans la SF Cyberpunk. Et surtout ce concept renverse le discours qui consiste à opposer en permanence l'homme et la machine puisque qu'il montre que l'humain associé aux machines connectées forme un alliage bien supérieur et radicalement nouveau. Le problème ne serait pas celui de la machine qui pourrait remplacer l'homme, mais l'association (pour ne pas dire la connexion) durable voire définitive des humains à l'ensemble des machines interconnectées.

    Bon par contre, si je trouve ses thèses très intéressantes, j'ai toujours eu un peu de mal avec le style "Polytechnicien".

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Frankenstein

    Posté par  . En réponse au journal Les avocats à la poubelle. Évalué à 3.

    Bah je dirais que non seulement tu as parfaitement le droit de critiquer le progrès, mais je dirais même plus, c'est absolument nécessaire. Il n'y a pas de progrès sans critique du progrès. C'est une vision purement idéologique que celle du progrès universel nous menant tout droit vers une société idéale.

    La réalité, c'est qu'il n'y a pas d'humanité sans progrès. On est tombé dedans depuis qu'on a pris un ossement comme arme pour chasser et accessoirement pour défoncer la tronche du cousin pénible qui venait nous piquer notre bouffe.

    Justement, penser le changement comme positif ou négatif et une erreur ou une stratégie de communication (ce qui est la même chose, la deuxième étant volontaire). Un changement est positif et négatif, c'est une évolution d'un équilibre vers un autre, du mouvement. Faut s'adapter en permanence. Aller contre, par principe, vend debout ou foncer aveuglement, grand largue, toutes voiles dehors sont deux stratégies ne pouvant nous mener avec certitude que dans les récifs acérés qui parsèment l'océan de notre destin.

    Quand à savoir où on va, au final, on en sait fichtrement rien, de toute façon. (Ceux qui te disent qu'ils savent, c'est sûrement une stratégie de communication).

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Taxer les robots !

    Posté par  . En réponse au journal Les avocats à la poubelle. Évalué à 5.

    Toutafé. Et du coup grâce à l'élévation de notre niveau de vie, on peut désormais s'acheter des délicieuses tomates bio hors de prix, cultivées à la main, amoureusement.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Frankenstein

    Posté par  . En réponse au journal Les avocats à la poubelle. Évalué à 3.

    Cette réflexion me fait penser que ce n'est pas l'informatique en elle-même qui constitue le progrès , mais l'informatique mise en réseau. L'homme n'est pas exclu de cette transformation, il en est l'un des constituant. Mais là où pouvait avoir besoin d'un grand nombre de personnes car on ne pouvait déléguer à des machines de responsabilités, le fait de les mettre en réseau de façon rapide et efficace peut réduire considérablement le nombre de personnes nécessaire à cette prise de responsabilité.

    Si on regarde ce qui se passe dans le monde militaire, on envoi des drones combattre, mais il reste toujours quelqu'un au bout. Ces gens peuvent travailler en 3x8 a coté de chez eux quelque soit le théâtre des opérations, contrairement à un pilote classique qui ne peut-être utilisé sur son lieu d'affectation.

    De la même manière, un avocat qui aurait la capacité d'automatiser un grand nombres de ses taches et se consacrer uniquement à de la validation et du pilotage pourrait en traiter beaucoup plus. Et donc, in fine, à quantité de travail équivalent, on a besoin de moins d'avocats. Mais ce n'est pas comme cela que ça passe. Ce qui ce passe, c'est que le coût de reviens d'une consultation d'avocat pourra baisser et que l'on sera susceptible d'y faire appel là où avant on aurait éviter car cela n'aurait pas été rentable. (Avec ce que cela induit comme impact sur la société, qui ne sont pas forcément toujours positifs)

    En bref, le progrès induit des déséquilibres dans l'économie et par delà dans la société, qui retrouvera, quitte à passer par un certain nombre de crises un nouvel équilibre jusqu'au progrès suivant. Après bien malin est celui qui sait quand ça va s'arrêter ou se calmer cette histoire.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: autre exemple

    Posté par  . En réponse au journal Voilà comment inciter 25% des internautes à chiffrer leurs mails. Évalué à 4.

    Oui, plus généralement, en HTTPS, tu n'authentifie pas l'utilisateur. L'authentification du type se fait généralement par un système de login/mot de passe sur le site.

    ça rend la gestion des clés et de son identité numérique plus simple coté client. (mais bon, la sécurité des mots de passe, comment dire …) Bon, maintenant, si il faut authentifier aussi en SSL le client (Two Way ou Mutual SSL dans le jargon), c'est beaucoup moins simple, faut que le client gére ses certificats, ses clés, ben comme en PGP quoi …

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Usage ?

    Posté par  . En réponse au journal Annuaire d'Expertes. Évalué à 2.

    +1 ! Et, en plus, du coup, y en aurait plein sur linuxfr.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # Merci

    Posté par  . En réponse au journal Codes promo Gandi. Évalué à 1.

    Merci pour les crédit IaaS !

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Le wifi filaire, c'est mieux

    Posté par  . En réponse au sondage Filaire vs sans-fil. Évalué à 2. Dernière modification le 27 mars 2015 à 00:39.

    Héhé, ce qui est amusant, c'est qu'historiquement Ethernet est dérivé d'ALOHAnet qui était utilisé pour faire de la transmission informatique sans fil à Hawaii dans les années 70.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: 'cule un mouton

    Posté par  . En réponse au journal Rions un peu avec apple. Évalué à 10. Dernière modification le 17 mars 2015 à 14:55.

    C'est a cause du linuxien qui rentre dans le magasin apple, c'est un oxymore. Comme un chauve qui va chez le coiffeur, un cycliste qui rentre dans une station service ou un cul de jatte chez un marchand de chaussure.

    Note bien que l'histoire du linuxien chauve qui va chez le coiffeur qui lui demande si il utilise systemd, est quand même plus drôle. Comme celle du cycliste cul de jatte, qui va dans une station service parce qu'il est en panne.

    Les oxymores, par deux, ça va mieux, mais faut pas en abuser. Par exemple, le cycliste linuxien cul de jatte chauve qui rentre dans une station service et croise son coiffeur et lui dit :
    "T'a vu ma nouvelle iwatch ? Elle déchire, il parait même qu'il y a systemd dessus"

    Ben, là, c'est nul, on comprend plus rien, trop d'oxymore.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: WTF ?

    Posté par  . En réponse au journal La révolution autour du poignet . Évalué à 3.

    Ben écoute, je ne suis pas d'accord, c'est une connectique qui a ses faiblesses, certes, mais si on la compare objectivement aux autres, elle est plutôt réussie et le fait qu'elle se soit imposé au niveau de l'industrie ne doit rien au hasard. La languette est une source de problème, mais il y a-t-il un autre connecteur qui soit de taille raisonnable, sans visserie mais qui résiste à l'arrachement et qui ne soit composé que d'un bout de plastique moulé et de 8 contacts sans collage, ni soudure, qui tiens par un sertissage simple et dont l'assemblage est à la portée d'un môme ? Aucun des connecteurs domestiques classique (genre usb ou hdmi) ne tient la route à coté, ils ne résistent pas à l'arrachement, sont plus complexe et plus cher à fabriquer, et ne sont pas montable hors usine. Quand a sa fiabilité, n’exagère pas, il y a des datacenters entiers câblés avec ça, et dans lesquels des types passent la journée à passer des câbles dans des baies et au final, y a pas tant de problèmes que ça. Je te met au défi de mettre au point un connecteur qui tienne le même cahier des charges à coté pour un cout de reviens aussi ridicule. Franchement, c'est un modèle de design ce connecteur, ultra simple, fiable et efficace.

    Dans le temps, on câblait les arrivées de téléphonie avec des outils rigolo, y en avait un, je ne me rappelle plus son nom, ou tu tournicotait chaque brin autour d'un picot. C'était assez joli, mais si tu te plantait, ça tenait rarement un démontage, remontage et y avait pas mal de risque, par exemple si tu ripait avec un tournevis dans le boitier de tête de câble, ça pouvait faire une belle pagaille. Il y avait aussi l’outil a insérer pour les réglettes de type Pouyet. ça c'était une source inépuisable de pannes super chiantes à trouver. ça faisait des armoires de brassages jolies avec des jarretières toute pile-poil à la bonne longueur, mais c'était l'enfer à débugger.

    Non franchement, j'ai beau cherché et je suis preneur d'exemple de connecteurs cuivres mieux foutu, mais je ne trouve pas.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.