Big Pete a écrit 1267 commentaires

  • [^] # Re: Et les batteries ?

    Posté par  . En réponse au journal Tesla Motors VS the rest of the world. Évalué à 3.

    En cas d'axe secondaire avec beaucoup de vélos ça n'aurait aucun sens de faire rouler les VL à 15..30km/h.

    Ben pourtant c'est ce qu'il se passe quand l'axe secondaire est plein de voiture. Mais là c'est normal, c'est un bouchon de voiture. Un bouchon de vélo, par contre, c'est une anomalie, ils ont rien à faire là. Ouais, je suis volontairement provocateur, mais ces raisonnements illustrent bien qu'on refuse de faire de la place au vélo sur la route, par ce que la route est une ressource mise en compétition entre différents acteurs et qu'en cas de pénurie de cette ressource, les plus fort virent les plus faibles. C'est trop injuste ! :)

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Et les batteries ?

    Posté par  . En réponse au journal Tesla Motors VS the rest of the world. Évalué à 6.

    Ben tu fais comment sur le réseau secondaire pour faire du vélo avec ton raisonnement ? Faut doubler le réseau avec des pistes cyclables partout et interdire le vélo sur la route ? Ben merci, c'est sympa pour les cyclistes. Dans mon coin, le vélo de route à de moins en moins de succès, les gens font du VTT, et une des raisons invoqués quand on pose la question, c'est que la route, c'est trop dangereux, à cause des voitures. Ben moi, ça m'agace ça. C'est pas normal, on devrait pouvoir faire du vélo sur la route et s'y sentir en sécurité.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Et les batteries ?

    Posté par  . En réponse au journal Tesla Motors VS the rest of the world. Évalué à 7.

    Ouais, justement, c'est pas normal que l'on pense qu'il faille des pistes cyclables pour faire du vélo. On peut faire du vélo sur le réseau routier, il n'est pas réservé uniquement aux bagnoles. Et plus on sera nombreux à faire du vélo sur la route, moins certains conducteurs se sentiront obligé de nous frôler avec leurs tas de ferrailles pour nous faire comprendre qu'on les emmerdent et qu'on a qu'aller pédaler ailleurs.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Les futurs

    Posté par  . En réponse au journal Tesla Motors VS the rest of the world. Évalué à 2.

    Quel est votre futur ?

    Haha, et la moto électrique hein ? J'avais écrit une nouvelle de SF pour le mag de mon club de moto Voxan sur ce thème justement : La Centième

    Bon, c'est pas trop politiquement correct par contre, si tu es allergique au Joe Bar Team, ce texte est à éviter, je voudrais pas être responsable d'un ulcère :) J'ai écrit ça il y a un peu plus de 2 ans, à l'occasion du buzz que faisait la nouvelle voxan électrique au salon de la moto. Je fais parti de ceux qui sont un peu sceptique sur le succès futur des machines électrique à batteries. Et franchement, mon point de vue n'a pas vraiment évolué. Il ya quelque temps, j'avais suivi de loin l'aventure de HKER. L'idée derrière cette meule est très bonne, elle visait essentiellement le sport motocycliste sur piste. En effet, dans ce cadre, les histoire d'autonomie et de recharge ne pose pas de problème. De plus cela permet de régler le problème du bruit, très pénalisant pour le développement ce sport.

    Mais à priori, Hker n'a pas pu passer à la phase d'industrialisation. Le problème ce trouverait (d'après ce que j'ai compris) du coté des fournisseurs de batteries, qui ne pouvait pas s'engager sur des couts et des volumes production compatibles avec le développement souhaité.

    Même si l'histoire de HKER n'est pas forcement généralisable, ça fait parti des problèmes qui me rende sceptique pour le futur sur ce thème, je pense si la propulsion électrique sur batterie marche, et marche bien, cette techno a et aura un mal fou pour passer à l'échelle.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Pourquoi ajouter "écolo bobo"?

    Posté par  . En réponse au journal I had a dream : des pingouins verts !. Évalué à 9.

    Disons, que si on étudie le bobo parisien dans son milieu naturel, (je parle du bobo parisien, car c'est l’espèce que je connais) on s’aperçoit que le vrai problème du parisien (et donc du bobo parisien), c'est pas l'écologie (enfin pas directement) mais la bagnole. Enfin, pour être plus précis et plus juste, la saturation de la la voirie et des transports.

    Le bobo parisien à la faculté de se soustraire d'une certaine manière à ce problème, d'une part il a les moyen d'avoir un appartement, voir un garage dans Paris, a proximité de son lieu de travail. Il peut donc adapter ses déplacements, prendre un deux roues, car il peut amener ses gosses (si il en a) à l'école à pied. Il fait moins de trajet, sa position est plus centrale et plus proche des gros nœuds du réseau.

    Le problème se pose quand il commence à donner des leçons de morale en évoquant la sainte écologie a son beau frère banlieusard, qui a moins de moyen mais qui a préférer choisir de vivre en pavillon, et donc n'a pas trop le choix, doit prendre la voiture ou le RER et souffrir (tout en y contribuant) de la saturation des dits transport. Le bobo culpabilise donc le pabopabo, qui du coup à tendance a réagir assez négativement.

    Si la saturation des transports ne peut pas être directement vu comme un problème écologique (c'est plutôt un problème qui a des conséquences écologiques) il y ressemble d'une certaine manière. On a une ressource (la voirie) et des espèces (bobo,pabopabo, bopabo(*)) en compétition pour l'utilisation d'une ressource vitale, le réseau de transport.

    Le bobo veux que la voiture quitte la voirie pour laisser la place au vélo.
    Le pabopabo veux des routes moins encombrés et des transports qui marchent.
    Le bopabo est plutôt pour que ceux qui utilise la voirie la paye en fonction de sa rareté préféra donc que l'on la privatise que l'on institue des péages.

    Comment alors réconcilier tout ce beau monde ?

    Les bouchons illustrent bien le problème des effet de seuil lié à la sur-utilisation d'une ressource. Le réseau fonctionne correctement jusqu’à un seuil ou tout s'écroule et plus personne ne bouge. Cet effet de seuil d'utilisation des ressources est aussi souvent au cœur des problèmes écologiques et c'est ce qui les rend si difficile à réguler.

    Dans les réseaux informatiques, en particulier avec TCP, on mitige ce problème grâce à un mécanisme assez intelligent de gestion de fenêtre de transmission. Lorsque le réseau sature, le trafic lié à TCP à la capacité de réduire le débit, en détectant les pertes de paquets lié a la saturation de la mémoire tampons des routeurs sur le parcours. ça marche assez bien, mais ce n'est pas parfait, en effet, les pertes de paquet et le remplissage des buffers induisent quand même de la latence, ce qui peut être problématique pour certaines applications.

    Avec le cloud dans les datacenter, on commence a rencontrer le problème, car l'usage intensif de systèmes virtualisés et distribués utilisent énormément le réseau et d'une façon différente. Avec la scalabilité horizontale, les trafics entre machines (interne ou est-ouest suivant la littérature) explosent alors que traditionnellement on avait plutôt du trafic nord-sud vers des gros routeurs, firewalls et load-balancers puis l’extérieur.

    La solution à ce problème telle qu'elle se profile actuellement, c'est de virtualisé aussi certaines fonction du réseau, c'est à dire déporté au niveau de chaque hyperviseur, les fonction de routage, de filtrage et de load-balancing. Un controleur central, une sorte de méta-hyperviseur, jouant les chefs d’orchestre et optimisant les ressources. C'est au cœur du SDN, le buzzword cloudesque du moment dans le métier. Je sais que c'est proprio, mais pour ceux que ça intéresse, la documentation de NSX, le NFV de VMWARE est très bien foutue. Mais ce sont les même concepts que l'on retrouve sur les solutions open-source. Personnellement, j'ai encore qu'une vision très littéraire de tout ça, car je n'ai jamais vraiment eu l'occasion d'expérimenter (c'est bien dommage), mais bon, ça viendra.

    Mais vous allez me dire en quoi ça nous avance pour notre problème de (pas)bo(pas)bo parisiens et de saturation de transport ?

    Ben c'est assez simple et en même temps compliqué, d'une certaine manière, il faudrait déporter certaines fonctions, qui nécessitent l'utilisation du réseau de transport à coté des parisiens et des banlieusards, c'est à dire, tout ou partie de son travail, du commerce, des loisirs, etc … Par exemple, on peut adapter le télé-travail quand c'est possible, avoir des commerces de proximité capable de concurrencer les grandes surface peut-être en mariant intelligemment le commerce on-line avec le local, idem pour les services-public, etc …

    Pour en finir, une dernière remarque. Il y a une tendance naturelle chez les ingénieurs a focalisé sur un problème à l'exclusion du reste. Mais si on enlève ses oeilléres d'experts, on s’aperçoit quand s'inspirant de ce qui se passe à coté, on comprend mieux ses propres problèmes. J'ai pas mal compris de chose sur les problème de congestion réseau en allant bosser tout les jours le matin dans les bouchons et en observant comment ça se passe. Manque de pot pour les types dans les bouchons qui me lirait sur leur smartphone au lieu de regarder la route et faire attention aux motards, c'est plus facile de tirer des fibres que construire des routes … et franchement, j'aimerais pas être à la place du type a qui on demanderais de décongestionner le réseau routier d'île de france.

    (*) Le bourgeois pas bohème est une autre espèce de beau frère parisien. il a généralement plus de moyens que le beau frère bobo, un 4x4 BMW et un grand garage, lit le figaro, vote à droite, à une grande maison en Normandie où il chasse à l'occasion et il méprise aussi le beau frère écolo bobo.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Amazon, Azure, Google, ...

    Posté par  . En réponse au journal I had a dream : des pingouins verts !. Évalué à 4.

    Tout est dans le pourquoi on fait, pas dans le comment on fait.

    Justement si. Toi tu parle de créer une révolution de meurs qui rendraient les actions écolo pendant ce temps, il y a des gens qui bossent depuis 20 pour réduire notre impact sur la planète. A minima ces gens là ont permis de ne pas faire exploser notre impact.

    Ouais, bon, là, j'ai un peu abusé, je le reconnais, cette phrase est beaucoup trop dans le tout ou rien. Au temps pour moi.

    Mais le problème c'est que les entreprises ne fonctionnent pas comme ça. Elle travaillent à baisser leur coûts de productions avant tout (sinon, elles meurent), qui ne prend pas en compte ou mal le cout écologique non pas parce qu'elle sont immorale, mais simplement, parce qu’il est très complexe a intégrer et que l'on est dans une économie de marché. Le vert qu'elles vendent, c'est avant tout du marketing.

    (Et puis j'ai horreur des révolutions et je ne prétend pas faire la morale aux autres, juste partager et éclaircir mon point de vue personnel sur la question).

    Je ne suis pas d'accord, ça a du sens et c'est pour ça qu'on le fait. Ce n'est pas parce qu'une discussion a plus grande échelle est nécessaire que les actions "locales" (pas forcément géographiquement, mais par exemple technique) n'ont pas de sens. Elles ont juste moins d'impact. Il faut juste à minima étudier ces actions sur l'ensemble de leur cycle de vie.

    Mais, c'est ce que je pense aussi ! Je pense que l'écologie se pense et s'applique globalement, mais que l'action est locale. Parlons d'économie d'énergie, mais découplons ça de l'écologie. Pourquoi économiser de l'énergie serait systématiquement montrer comme écologique si cette énergie est utilisé pour détruire un écosystéme ? Tu vois bien que le pourquoi on agit est à la base du problème, non ?

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Amazon, Azure, Google, ...

    Posté par  . En réponse au journal I had a dream : des pingouins verts !. Évalué à 7.

    La scalabilité horizontale et les architectures élastiques (c'est ça aussi le cloud actuel) c'est quand même assez formidable pour améliorer la consommation.

    Mais je ne dit pas le contraire. Bon, je vais essayer de développer ce que je pense sur le fond du problème : l'écologie. Car la discussion porte aussi sur cet aspect du problème. Le problème écologique, il faut le penser comme économique et global, même si on n'agit vraiment qu'au niveau technique et local. C'est pour ça qu'en tant qu'ingénieur, on redoute souvent ce genre de discussion (faire des plans sur la queue de la comète comme on dit)

    Bon, en bref, on peut produire plus à un moindre coût énergétique, certes, au final, on fera donc plus pour le même impact écologique (du moins, du point de vue de notre consommation d'énergie). Mais si cela abouti à une augmentation de la consommation du fait de la chute des coûts de production (ce qui dans notre économie est symbolisé par la sainte croissance), au final, l'impact écologique augmentera et les écosystèmes s'épuiseront quand-même avec les conséquences que l'on connait.

    La notion de durabilité des écosystèmes (et pas forcément de leur conservation) est le fondement de la pensée écologiste moderne. Elle suppose que l'on arrive à internaliser la restauration et la préservation de ces écosystèmes dans l'économie réelle, ce qui dans le modèle ci-dessus modérerait la chute du coût de production (par exemple, plus on pompe sur une ressource, plus son cout augmente et ceci de façon non-linéaire) Ceci provoquerai, aussi une modération de la croissance en fonction de l'utilisation de la ressource. Mais ce n'est pas le cas, car ce coût est malheureusement ignoré et reporté dans le temps, sur les générations futures. Et au lieu d'avoir une côte dont le pourcentage augmenterait au fur à mesure qu'on la monte, on à une pente plus ou moins douce qui se termine dans un mur. (Faire du vélo permet de comprendre pas mal de chose sur l'écologie, mine de rien).

    Je pense donc que le problème écologique n'a pas de solution purement technique. Que prétendre à de telles solutions est utopique. Attention, je ne dit pas pour autant que le progrès ne sert à rien, bien au contraire, je dis juste que ça justification morale "écologiste" du progrès technique est un trompe l'oeil. De mon point de vue, pour être écolo, il faut avant tout se poser la question de l'impact global de nos actes (le coût réel, celui que l'économie à tant de mal à trouver) et le mettre en rapport avec l’utilité de l'acte (ce qu'il nous rapporte). Finalement, dans la balance, on s’aperçoit vite que les aspects techniques sont certes important mais secondaire. Il viennent dans un deuxième temps, si ça en vaut la peine.

    En conclusion, je pense que parler d'écologie n'a de sens que si tu prend le problème globalement, et c'est pour ça que l'on ne s'en sort pas. Certes optimiser les ressources peut paraître vertueux du point de vue écologique, mais sorti de son contexte global, cet arguments est juste un attrape nigaud utilisé à des fins publicitaire. Tout est dans le pourquoi on fait, pas dans le comment on fait.

    Il y a un très bon dessin de Geluck montrant le chat avec une tronçonneuse et qui dit :
    - C'est pas trop tôt.
    - Les types qui déboisent la forêt amazonienne acceptent enfin de faire un geste pour l'environnement.
    - Ils vont mettre de l'essence sans plomb dans leur tronçonneuse.

    J’espère que c'est plus clair comme ça. Note bien que sur le fond, je ne contredit absolument pas ce que tu dis sur les vertus en terme d'économie d'énergie des infrastructures de type cloud, hein, c'est juste pas plus écolo pour autant, tout dépend de ce que l'on en fait, ce dont on ne parle pas. Alors si on n'en parle pas autant ne pas évoquer l'écologie et laisser les pingouins verts tranquille, non ?

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Amazon, Azure, Google, ...

    Posté par  . En réponse au journal I had a dream : des pingouins verts !. Évalué à 9. Dernière modification le 31 décembre 2014 à 11:07.

    Oui, ben justement, le problème de l'impact environnemental (qui est au delà du simple problème énergétique) est global. L'idée que la simple pression du coût économique peut régler le problème est utopique. La raison à cela, c'est que le système économique ne prend pas en compte à sa juste valeur cet impact, pour des tas de raisons. C'est ce que les économistes appelle des externalités négatives. Bref, certes, il vaut mieux avoir un hardware optimisé que le contraire, mais si c'est pour l'utiliser cent fois plus que nécessaire parce que ça coute moins cher, c'est retour à la case départ. Mon propos, c'est qu'avec la notion de cloud actuel, il y a aussi cet élément de disponibilité et de scalabilité a bas prix dont les vertus écologiques sont discutables.

    Pour faire une analogie, c'est comme avoir une voiture électrique et l'utiliser à tout bout de champs parce qu'elle est soit-disant écologique. Par exemple, le dernier datacenter de Facebook est une tuerie : https://www.facebook.com/AltoonaDataCenter (je rêve de bosser au réseau chez eux, sniff …), mais pourquoi faire tout ça ? (En fait j'en sais rien, hein, j'ai pas de facebook perso, mais je veux bien qu'on m'explique)

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # Le retour du bon sens paysan

    Posté par  . En réponse au journal I had a dream : des pingouins verts !. Évalué à 10.

    • j'ai vu une banque décider de chauffer une tour avec 3000 personnes dedans en récupérant la chaleur des machines des data-center en sous-sol : en hiver, refroidir en bas et chauffer en haut ? gaspillage !

    Au contraire, c'est assez bien vu, c'est le principe du free cooling. Tu prend l'air frais du dehors, tu le réchauffe en refroidissant les machines et tu le refroidi en réchauffant la ressource humaine. Bon, le problème c'est que ça marche pas dans l'autre sens, si il fait trop chaud, tu peux pas refroidir les machines et les bonhommes. Le corolaire de tout ça, c'est qu'il faut mettre le tout dans un endroit où il fait toujours froid. Pas cool pour le mec qui s'imaginait sysadmin au soleil. Bon on est pas obligé de mettre des types au dessus des datacenter, on peut utilisé l’énergie récupérée par le refroidissement pour chauffer des serres.

    Dans le temps, les anciens dormaient au dessus de leur vaches, ça sentait pas très bon, mais ça faisait des économies de chauffage. Là, c'est le même principe, mais avec un nom qui se la pète et des vaches multicores.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Amazon, Azure, Google, ...

    Posté par  . En réponse au journal I had a dream : des pingouins verts !. Évalué à 10.

    Heu, travaillant un peu dans ce milieu, c'est une vision très optimiste que tu développe. Je vois passer des choses développées sur des usines à gaz java/tomcat/whatelse par des prestataires qui ont juste le temps de livrer le truc avant de faire faillite qui sont pas du tout optimisé. Certes, ça tourne sur des clouds IaaS dans des datacenter en Free Cooling, mais vu comment c'est foutu, faut bien plus de ressources que nécessaire pour faire tourner le bazar. Le problème, comme tu le dit, c'est que c'est optimisé pour des raisons essentiellement monétaires, y compris au niveau du développement des projets. Et cela peut avoir des effet pervers. Étant donné que le coût de déploiement d'une nouvelle plateforme dans un environnement fortement automatisé et hautement disponible est plus bas, il y a aussi une tendance à régler les problèmes de capacité en rajoutant du hardware, plutôt qu'à coup de matière grise.

    Certes, il y a une pression plus forte sur la ressource énergétique qu'il y a quelques dizaines d'années, et d'une certaine façon, ça va dans le bon sens, mais si on creuse, on est encore loin du compte.

    De tout façon, c'est un problème a prendre de façon globale, et si l'utilisateur, comme dans le cas de l'auteur du journal, a déjà conscience du problème de son impact sur l'environnement sans se réfugier derrière l'idée que son fournisseur de services gère cela sûrement mieux que lui et qu'il n'a pas se casser la tête avec ça, c'est déjà très bien, car c'est une pression de plus, et pas des moindres sur les dits fournisseurs, car au final, c'est lui qui les paye, les services.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: The wild troll

    Posté par  . En réponse au journal Comment réfuter. Évalué à 2.

    DH-0 : Je ne peux pas te laisser dire ça, tu manques manifestement de connaissances sur la psychologie humaine,

    Tu as raison, j'y connais rien (sérieusement, hein, j'y connais vraiment rien) Mais bon, je demande qu'a comprendre.

    DH-1 : c'est une chose malheureusement courante chez les personnes techniques en général, et les ingénieurs informaticiens en particulier

    Je suis fait comme un rat, si en plus je te dit que j'ai coté biker, je pense que je suis foutu.

    DH-2 : Donc non, la perversité n'est pas l’intérêt à la méchanceté

    Oui mais la méchanceté peut-être la conséquence de la perversité, non ?

    DH-3 : La perversité ne se limite pas au plaisir d'être méchant, et la méchanceté n'est que rarement présente là ou se trouve la perversité

    Ouais, ça discute, une telle affirmation, je pense.

    DH-5 : Pervers viens de per virtutes qui signifie littéralement "en dehors de la droiture". La perversion s'entend comme étant une déviance par rapport à ce qui est communément admis et accepté par tous. Ça va des préférences sexuelles à la façon d'assaisonner sa cuisine.

    Bon ok, tu joue sur les mots, mais tu a raison de le faire. Je ne prenais pas le sens de pervers dans ce sens là, plus général, qui semble être le bon, mais comme le fait de prendre du plaisir à la souffrance de l'autre, comme un genre de contraire à l'empathie si tu veux, ce qui correspondrait à un sens dérivé de mon propre sens moral. Je suis donc perverti par mon propre sens moral et mon incompétence en psychologie humaine. Pour être franc, ça ne m'étonne pas, me connaissant.

    DH-6 : …

    Je trouve ton analyse "sociale" de ce chef d’œuvre très intéressante et particulièrement pertinente. Le seul point sur lequel j’achoppe, c'est quand tu dit :

    Les combattants jouent le rôle des fourmis, les civils sont les scorpions

    ça ne colle pas. La symbolique associé aux scorpions ne peut pas coller avec l'innocence supposée des civils. Je pense qu'il s'agit bien des membres du gang, dont l'existence et le mode de vie libre et sauvage est condamné par l'arrivée de la civilisation dans l'ouest sauvage (les fourmis). (Ici tu peux me balancer un DH-1 sur mon coté biker, amha).

    J'aime beaucoup ta conclusion, beaucoup plus optimiste que la mienne.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: The wild troll

    Posté par  . En réponse au journal Comment réfuter. Évalué à 2.

    Bon, je vais quand même me lancer.

    Ha merci ! Faut pas être timide comme ça, je suis pas méchant, hein :).

    Sur la nature humaine, disons que c'est une manière de parler de la façon d'être assez particulière dans le règne animal de l'homme. Disons que même si l'idée n'est pas très claire, on voit a peu prés de quoi il retourne.

    La notion de code moral est encore moins claire que le concept de nature humaine, si tu veux mon avis sur la question. La vision universelle d'un tel code et la possibilité que le fait d'être méchant viendrait d'une absence de son enseignement et, à mon avis, hautement spéculative. L'histoire contient de nombreuses références à des actes ignobles commis au nom d'un sois-disant code moral.

    En plus de ça, je pense qu'un code moral, si il existe, n'est pas universel, mais personnel. Ce qu'il faut enseigner, c'est donc pas le code moral, c'est les outils pour s'en créer un (ce qu'on appelle la culture, par exemple). Pour ce qui est du bien et du mal, ma fois, c'est encore plus flou comme concept, amha.

    Dans l'absolu, le plaisir, peu importe la source, n'est qu'un chemin vers un état sympathique au niveau personnel. Je ne suis pas convaincu que l'approche personnelle, égoïste et mauvaise soit celle qui gagne dans un groupe de milliers de personnes (pensons aux dictateurs).

    Ouais, moi aussi j'évite d'aller dans les stades de foot. <-- ça, tu vois, c'est un exemple de méchanceté gratuite de nature "trollesque" qui me procure du plaisir. C'est mon coté pervers, mais je me soigne.

    Bref, ce n'est pas vraiment important, puisque ce cela ne remet pas en cause l'échelle proposé, mais juste les conclusions de l'auteur lui-même.

    Bien sur que non, ce n'est pas important et l'échelle que l'auteur propose est très bien, mais que veux-tu il fait un temps pourri par chez moi, faut bien passer le temps ;).

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: The wild troll

    Posté par  . En réponse au journal Comment réfuter. Évalué à 5. Dernière modification le 14 décembre 2014 à 18:54.

    Ha oui, j'avais zappé en cours de lecture que tu n'était pas l'auteur. C'est bien dommage, du coup, j'argumente avec qui moi ?

    Non, sinon, je pense le contraire, la perversité (c'est à dire le fait de prendre du plaisir à être méchant) fait parti de la nature humaine. La preuve (illustrée par Peckinpah) c'est que les enfants l’expérimente très tôt et que les adultes peuvent la retrouver à l'occasion d'un spectacle au cinéma. Et que, du coup, c'est cette prise de conscience de notre nature intrinsèquement méchante qui nous permet de la dépasser. Penser qu'on est majoritairement gentils et que l'enfer c'est les autres, c'est le début des emmerdements, à mon humble avis.

    Si tu préfère, il y a George Lucas sur ce thème avec son coté obscur de la force et ses Jedi. Mais je préfère Peckinpah, il tourne pas deux plombes autour du pot, te renvoi le tout dans la gueule à la fin et il ne vend pas des figurines en plastoc à la tonne.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # The wild troll

    Posté par  . En réponse au journal Comment réfuter. Évalué à 5.

    Si augmenter le niveau rend les gens moins méchants, cela les rendra plus heureux. La plupart d'entre eux n'aiment pas spécialement être méchants ; ils le font car ils n'y peuvent rien.

    Mouais, mouais, mouais… Cette partie de ton commentaire m'a immédiatement fait penser à l'ouverture du film "The Wild Bunch" de Sam Peckinpah. On y voit la bande à William Holden, déguisés en soldats, s’apprêtant à commettre une attaque de banque dans une ville de l'ouest, et qui passent devant un groupe d'enfants qui jouent à torturer des scorpions en les jetant à des fourmis rouges.

    Extrait visible sur Daily Motion

    Cette scène introductive prend toute sa force lors de la scène finale, où le spectateur averti prend subitement conscience qu'il est à la place des gamins du début en assistant au massacre.

    Extrait visible sur Youtube

    Je réfute donc cette partie de ton argumentation en évoquant Sam Peckinpah (reconnu comme un maître sur le thème de la violence au cinéma) et en affirmant : La plupart des gens n'aiment pas être méchants, certes, mais ils peuvent le devenir car cela leur procure du plaisir, et ça n'a rien avoir avec une question de niveau, on peut être intelligent, maitriser parfaitement l'art de l'argumentation et aussi être pervers. C'est peut-être ce que tu entend par le fait qu'ils n'y peuvent rien, c'est à dire que c'est dans leur nature. Mais je réfute aussi ce point. Ils y peuvent quelque chose, par le fait qu'il semble aussi dans la nature de l'homme de pouvoir s'élever au delà d'elle.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Oui mais non

    Posté par  . En réponse au journal Méritocratie et topocratie sont dans un bateau.... Évalué à 10. Dernière modification le 08 décembre 2014 à 17:38.

    Moi j'ai pas compris ni les articles, ni le commentaire. Je dois être un nœud-nœud des réseaux sociaux.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Personne pour lancer le troll?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joker, un logiciel pour doubler des films sous licence GPL. Évalué à 3.

    Trop tard pour éditer. J'ai retrouvé le nom de ce genre de film : c'est le Chanbara L'article de wikipedia, explique son origine et son influence sur le cinéma de genre.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Personne pour lancer le troll?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Joker, un logiciel pour doubler des films sous licence GPL. Évalué à 3. Dernière modification le 01 décembre 2014 à 23:29.

    Le genre, c'est plutôt le film de sabre, qui est un genre à part au japon, équivalent du western, mais à la sauce médiévale japonaise. Il y a d’ailleurs une influence commune des deux genres, a l'origine, il parait que le film de sabre japonais aurait inspiré les western, puis les western ont inspiré les film de sabre, tout ça en passant par le manga, la bd, etc … Tarentino a très bien utilisé ce méli-mélo culturel dans Kill Bill. Mais le film de sabre japonais, ça se regarde en VO, avec les sous-titres. Comme un scotch se boit sans glace, ou ne se boit pas. Bon y a pas énormément de dialogue non plus, mais c'est du concentré et y pas grand chose à lire. Mais en VF, ce serait un massacre. Par exemple :

    http://www.premiere.fr/Bandes-annonces/Video/Baby-cart-le-sabre-de-la-vengeance-VOST

    Après, on aime, ou on aime pas, hein.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Pas qu'un peu

    Posté par  . En réponse au journal Pour Gérard Berry, le logiciel libre c'est compliqué à cause d'Intel. Évalué à 3.

    Bwalors, Gérard Berry qui buggue, c'est le comble !

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Pas qu'un peu

    Posté par  . En réponse au journal Pour Gérard Berry, le logiciel libre c'est compliqué à cause d'Intel. Évalué à 3. Dernière modification le 18 novembre 2014 à 15:33.

    D'accord avec ça, ce n'est pas du logiciel libre en général dont il parle, néanmoins, il élude quand même la question. Je me rappelle avoir écouté cette émission, et, si je rappelle bien, dans un premier temps, il répond carrément à coté en expliquant l'origine du nom Esterel au point que le présentateur de l'émission, perdu, ce sent obligé de le remettre sur les rails. Ensuite, il zig-zag en expliquant les problèmes lié aux matériel, en l’occurrence, Intel et le besoin de trouver des financements, du secteur industriel, etc …. Bref, le modèle open-source ne semblait pas coller avec le développement d'Esterel, ce qui peut se comprendre, mais la façon dont il essaye d'éviter le sujet est effectivement amusante.

    Marrant, aussi, je me suis dit, à ce moment là, que c'était un coup à finir en journal sur linuxfr, ça a pas loupé.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: But de l'exploration spatiale

    Posté par  . En réponse au journal L'astronomie à la portée de tous : Philae. Évalué à 7. Dernière modification le 13 novembre 2014 à 21:45.

    Le mec qui a peint la grotte de Lascaux, je suis sûr qu'il a dû se défendre face à des guignols de sa tribu, qui trouvaient qu'il ferait mieux de chasser le mammouth. Mais quand on regarde en arrière, les guignols, on n'a plus aucune trace de leur misérable existance : ils sont nés, ils ont consommé, ils sont morts. Ils n'auraient pas existé, ça n'aurait rien changé.

    Bah non, du coup, vu que c'est eux, les guignols entrain de chasser le mammouth, qui sont sur les peintures. (Remarque, si ça se trouve, si il avait osé peindre un monolithe noir, il l'aurait finit en cassoulet avec les mammouths). C'est que, de tout temps, c'est compliqué la vie d'artiste.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Autre solution

    Posté par  . En réponse au journal Coup de gueule : il devrait être obligatoire d'avoir une boîte aux lettres. Évalué à 0.

    et vous, vous avez encore des choses importantes (bref, pas de la pub) dans vos boites aux lettres physiques?

    Grave, par exemple mon magazine anglais de motocyclette préféré : Sideburn

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # Coup de gueule !

    Posté par  . En réponse au journal Coup de gueule : il devrait être obligatoire d'avoir une boîte aux lettres. Évalué à 10.

    Je suis d'accord avec toi, moi aussi je fais du vélo, enfin, depuis pas longtemps. C'est surtout que mes motos sont usées en ce moment et que ma caisse qui pourrissait dans un parking borgne a dépassé sa date de contrôle technique, faut dire que je ne m'en sert pas. C'est comme le lait, à chaque fois il dépasse sa date de péremption dans le frigo, alors que ça n'arrive jamais avec la bière.

    Enfin, je m'égare, moi aussi je veux pousser un coup de gueule, alors je m'incruste dans le tiens, vu que ça y cause aussi un peu vélo. Donc, voila, je prend le vélo pour aller taffer en ce moment, et comme ça fait looooongtemps que j'ai pas fait de vélo, je me traine un peu. Faut dire qu'avec 110 kg d'informaticien sédentaire, c'est du boulot pour monter les côtes.

    Donc, voilà que je rentre chez moi après une dure journée de labeur à expliquer à un chef de projet pourquoi son flux FTP ne marche pas, vu qu'il y a plusieurs serveurs dernières une vip et que le firewall qui est devant son load-balancer ne veux pas entendre parler de ce genre de blagues, et qu'on rigole pas avec un firewall, comme avec la sécurité en général, et que c'est un comique qui a du écrire le protocole FTP, et qu'il ferait mieux de faire du SFTP.

    Me voila, donc, sur mon vélo, récupérant doucement d'une terrible cote à 2% tout en comptant les bouts de poumons qui giclaient par ma bouche, ne voila-t-il pas qu'un automobiliste qui, alors que vraisemblablement, il se trainait dans le petit ralentissement que j'avais innocemment provoqué, ne me dit pas :
    - Hé ! y a des pistes cyclables !
    Entre deux lancers de tissu pulmonaire, et quelque insultes bien choisies, j'ai réussi à lui dire que non, sur cette route, y'en a pas. Il y a un trottoir, et les trottoirs, c'est pour les piétons.

    D'habitude, les pénibles dans leur tas de ferrailles, je met un coup de gaz et je les envoie dans le /dev/null de mon cerveau en même temps que leur insignifiante existence s'éteint dans le rétroviseur de ma meule. Mais en vélo, c'est plus dur.

    Du coup je tenais à rappeler à l'assemblée ainsi réunie autour de ton histoire de boite aux lettres, et qui aurait miraculeusement tenue jusque là, que, hormis sur les voies rapides et les autoroutes, les vélos sont parfaitement autorisé à se trainer sur la route, qui n'est du tout exclusivement réservé aux seuls fauteuils roulants motorisés et que, si les conducteurs des dites boites de conserves s’emmerdent, avachis dans leur canapé a émettre des gaz à effet de serre tout en encombrant la voirie dans d'interminables bouchons, ils n'ont qu'à jouer avec leur smartphone, comme ils font tout le temps, au lieu de se préoccuper de ce qui se passe autour d'eux.

    Sinon, je suis d'accord avec toi pour la boite au lettres, c'est la moindre des politesses. Mais bon, le savoir-vivre, y a pas de loi pour le rende obligatoire.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Asimov...

    Posté par  . En réponse au journal "beauté du code". Évalué à 4. Dernière modification le 30 septembre 2014 à 10:15.

    Alors, de ce que j'en sais,ce n'était pas son unique défaut. La conception des cloisons étanches qui devait assurer la flottabilité du navire même dans le cas d'un percement de la coque sous la ligne de flottaison n'avait pas prévu une ouverture longitudinale de cette ampleur, qui a noyé plusieurs compartiments, provoqué l'enfoncement de la partie avant et du fait du manque de hauteur des cloisons, noyé progressivement, à mesure de l'enfoncement du navire, les compartiments vers l'arrière, jusqu’à l'épuisement de la réserve de flottabilité du navire, ce qui a entrainé rapidement le naufrage.

    Bon après, on peut discuter, parce qu'avec des si … Mais si ce problème de conception avait été mieux pris en compte, on peut espérer qu'il eu tenu plus longtemps à flot, surtout que le temps était calme et que ça aurait permis au secours d'arriver sur zone.

    Sinon, personnellement, j'ai vu un porte-container qui s'en était mangé un (un petit, certes) dans l'atlantique nord et dont le bulbe était complètement détruit et qui flottait encore, il avait même réussi à rejoindre par ses propre moyen Halifax.

    Bon sinon, je vois que personne n'a râlé pour les Ducati :).

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Asimov...

    Posté par  . En réponse au journal "beauté du code". Évalué à 1.

    Détailler, c'est bien grand mot, mais dans le cadre de l'élaboration de sa théorie de relativité générale, Einstein aurait ajouté cette constante pour rendre l'univers stable (ce qui peut être interprété (avec précaution) comme une volonté de sa part de rendre sa théorie plus jolie). Néanmoins, on s'est aperçu ensuite que l'univers était en expansion et il est revenu dessus en la qualifiant de boulette. Bon en même temps des boulettes comme ça, je veux bien en faire tout les jours perso.

    Bon il s’avère que récemment certains pensent que c'était pas forcément une boulette, mais là, moi, j'ai déjà décroché depuis un moment.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • [^] # Re: Asimov...

    Posté par  . En réponse au journal "beauté du code". Évalué à 2.

    Mouais, je suis pas un grand codeur non plus, mais je me méfie comme de la peste de cette impression, personnellement. Je pense que tu peux très bien produire un code très élégant dans lequel peut se planquer un magnifique bug et faire planter superbement un programme.

    Dans le monde de l'industrie ou de la science, y a un tas de truc très élégants et qui semblaient très réussis et qui ce sont vautrés lamentablement. Les plus célèbres sont le Titanic, la constante cosmologique d’Einstein ou les motocyclettes Ducati.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.