On pensait que ces engins allaient causer des accidents mortels, effrayer les chevaux cyclistes, bloquer les voies étroites, et perturber la tranquillité nocturne.
Hé ben, ils étaient visionnaires.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
Je n'ai pas dit que l'un était mieux que l'autre ou non, j'ai juste dit que Debian demande moins de configuration qu'Arch, et la preuve est là, avoir un mysql qui tourne sous Debian ça se fait en une commande, et beaucoup plus sous Arch.
D'ailleurs, c'est pour ça, en tant que netadmin, que lorsque qu'un sysadmin m'appelle pour me demander d'ouvrir un port sur son serveur mysql/debian, je lui demande si, par hasard, son biniou n'écouterait-il pas que sur la 127.0.0.1 ?
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Ben quand tu as un peering qui sature, faire de la QoS ça devient presque obligatoire, surtout si ça dure. Sinon, t'a tout le trafic qui passe par le peering en question qui prend, pas seulement les applications qui consomme trop de BP. Maintenant, même si y a pas de QoS, c'est que ça passe par un autre peering que celui qui sature, si le traffic se reporte sur ce peering là, y a plus qu'a attendre qu'il sature lui aussi :). Ou alors, avec un peu de chance, ça s'équilibrera en dessous de la capacité des deux.
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Si il font de la QoS, il ne sont pas obligé de faire ça sur le peering, mais plus en amont sur leur réseau, par exemple, au niveau de la collecte ADSL. De plus, même si il font de la QoS sur le peering, il peut y avoir des classes différentes en fonction des réseaux sources chez eux.
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Note que dès que le trafic augmentera sur les autres ips, free mettra surement à jour sa QoS et ça recommencera. Le plus sur, c'est de passer ailleurs via un vpn, mais ça oblige souvent à payer un autre provider (par exemple si tu passe par un dédié). Sinon, changer de FAI après tout, c'est le plus logique, un fournisseur qui ne fournis pas … (quelque soit la raison d'ailleurs, c'est pas ton problème quand tu es le client qui paye).
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Ça me fait penser au livre de Bruce Sterling : The Hacker Crackdown. L'as-tu lu ? Le rapprochement pourrait être assez intéressant.
Il est aussi disponible librement en version électronique, par contre, à ma connaissance, il n'a jamais été ni traduit ni édité en France.
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Le bitcoin ne pourrait-il pas avoir une valeur intrinsèque lié à sa cryptographie ? Enfin, j'y comprend pas grand chose, je pose la question, mais la crypto du bitcoin exige du travail et fourni un service.
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Je ne crois pas que ça soit dans le code,mais ça fait normalement parti de la formation, en moto, il est fortement déconseillé de rouler à deux de front (façon motard américain). En groupe, la formation c'est sur 2 files, mais en quinconce. De l'expérience que j'ai du vélo, je serais enclin à recommander la même chose, quand ça commence à aller vite. au moindre problème inattendu sur la chaussée, ou nids de poule, etc, c'est soit la collision avec le pote lors de la manœuvre d'évitement, soit tu te prend le truc qui traine sur le bitume.
Et il y a une différence entre doubler et rouler de façon ininterrompue à deux de front. Surtout qu'en meule, tu fais généralement en sorte que celui que tu doubles soit au courant. (croisement de regard dans le rétro avec le cligno mis, réponse du futur doublé par un petit signe). Enfin pour ceux qui font pas n'importe quoi sur la route, en tout cas.
Bon en même temps, en moto, t'es pas tenté de causer avec le voisin.
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Si j'ai bien compris, leur bot est monté à 420 mille machines, et avec ils ont scanné avec succès, 450 millions d'ip. ça fait un peu moins de 0,1% des habitants d'internet qui laisserais leur porte grande ouverte, si je ne m'abuse. Enfin, une ip, c'est pas une machine, mais ça donne quand même un ordre de grandeur.
Bon, l'idée dans le cas présenté dans le journal, c'est plus de rétablir une connectivité ip de bout de en bout dans un contexte sécurisé pour éviter de se prendre trop la tête avec le forwarding de port.
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A sur ce point, je te rejoins un peu. J'ai en ce moment un dilemme de ce type en étant le geek de service d'un club de moto (nul n'est parfait). Et c'est clair que si tu commence à avoir des utilisateurs qui compte sur les services que tu fourni, il faut quand même éviter d'être trop enthousiaste. Expérimenté c'est une chose, produire en ai une autre. Surtout qu'il faut penser que si un jour tu ne peux plus être disponible, pour tout un tas de raison, surtout quand tu pratique la moto, il faut ça puisse continuer à vivre. Mais, là, c'est plus mes 20 ans d'expérience que je met au service du club pour leur info, que mes compétences.
M'enfin, ça m’empêche pas d'auto-hébergé certains choses, quand je juge que ça peut-l'être sans trop de risque sur la continuité de service.
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Sur l'auto-hébergement geek (non-michu-compliant), je vais te donner mon point de vue. Ce qui me gêne dans le discours contre cette pratique, c'est pas tant que les arguments qu'on y oppose soit pas dénué de pertinence. Perso, j'ai 40 piges, 20 d'expérience dans le métier, et, c'est vrai que bidouiller mes propres machines à la maison pour y monter des services autrement disponible ailleurs, de façon fiable et universelle me procure plus le même enthousiasme qu'il y a 20 ans.
Mais j'ai commencé dans ce métier comme tekos chez Transpac, (X25, le minitel, etc …) et m'auto-héberger m'a permis de sauter le pas technologique lors de l’émergence d'internet. Cela a été, pour moi, une formidable occasion d'apprendre et d'une certaine manière, ça m'aide toujours à raccrocher les wagons, l'occasion d'apprendre dans l'entreprise est loin d'être toujours évidente. Et je considère que c'est toujours un moyen très puissant , pour quelqu'un qui débute dans le métier de sysadmin ou de netadmin, d'expérimenter et de se former.
Il n'y a pas beaucoup de métier dans l'ingénierie en général où tu a une telle possibilité d’expérimenter à titre personnel des technos utilisées dans le monde industriel. L'auto-hebergement geek-compliant est en une grâce essentiellement aux logiciels libres, et c'est vraiment dommage de chercher systématiquement à décourager ceux qui y serait tenter dés que l'on aborde le sujet, même si les arguments qu'on y oppose ne sont pas dénué de fondement.
De plus, les plus grandes réussites dans le domaine, google et facebook entre-autres, ça a commencé aussi avec des geek dans des garages. Cette époque est peut-être révolue, je ne sais pas, mais en tout cas, si cette pratique disparait, ce sera effectivement le cas, et c'est bien dommage.
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Intuitivement, je serais plutôt parti sur de l'openvpn lancé au démarrage des clients vers le serveur, et un peu d'iptables sur les clients pour que les connexions entrantes en ssh ou autres ne soient possible que depuis le vpn. Suffit ensuite d'avoir soi-même un vpn vers le serveur, un peu de config dns et quelques routes, et hop, y a plus qu'a faire ssh geek@pctata.michu.corp depuis le portable à la terrasse du café de la plage en sirotant un long-island.
J'avais un setup un peu similaire fut un temps pour me connecter à une box planquée derrière du nat en passant par un dédié.
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On pourrais éventuellement imaginer s'auto-hebergé en multi-site. 2 machines, une à la maison, et une chez le meilleur pote geek en qui on a confiance et qui peut faire office de service de proximité au cas où. Un vpn, un peu de gamberge pour automatisé les bascules et pas trop sollicité le pote en cas de bins, et roule ma poule, les mails à bora-bora même si la maison brule dans un incendie. Et vu que le pote geek à le même problème, tu lui sert de site backup. Note que le principe est extensible à autant de site/potes geek de confiance.
J'avais un temps monté un vpn avec un copain pour faire du backup croisé, mais je suis jamais allé jusqu'à faire du multi-site par contre.
M'enfin, je suis assez d'accord quand même avec l'idée que l'astreinte 24/7/365 pour ses mails, c'est un poil penible, mais la liberté n'a pas de prix !
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Juste un point, je cite l'article a titre d'exemple de ce que j'estime une démarche légitime de critique sous un angle déterminé, ici le sexisme, d'un élément fort d'une culture (ou sous-culture) en l’occurrence la SF ou plus généralement, ce que l'on regroupe le nom de littérature de l'imaginaire, et cela sans qu'il y ai la moindre trace d'une quelque forme de stigmatisation d'une pseudo-communauté de fan. L'article n'est pas le mien, et j'avoue n'être pas assez spécialiste de Dune et d'Herbert pour avoir un avis fiable sur le sexisme dans son œuvre, je trouve juste qu'il a une certaine pertinence dans le propos.
Mais généralement, ce genre d'étude critique est largement plus fournie, en particulier, tu retrouve une mise en perspective de l’œuvre vis à vis de la biographie de l'auteur, et surtout des éléments la remplaçant son contexte. Par exemple, cette critique de Conan le Barbare sous cet angle est plus argumentée. Sur Tolkien, on trouve carrément des thèses documentées et argumentées comme par exemple : Le rôle des personnages féminins dans le Seigneur des Anneaux. C'est important d'avoir un regard critique plus ou moins orienté sur une œuvre, et forcément ce regard est sujet à discussion, la critique pouvant difficilement ne pas être subjective, même si on y peut trouver des éléments objectifs. La dérive dangereuse serait une volonté de censure des œuvres, ou une réécriture sous une forme "politiquement" correcte. C'est le danger que peut présenter des formes plus politisée de revendication, que soit au sujet du féminisme que de l'anti-faschisme en voulant influencer une culture, sous-culture, ou genre avec leurs idées. La culture est le reflet de la société, la censurée ou la lisser au non du "politiquement correct" ne fait que masquer le problème. Ayons la force de nous regarder dans le miroir qu'elles nous tend, sans complaisance, ce que l'on en ressortira nous aidera à changer.
Comme je souligne avec le livre de Spinrad, "Rêve de fer" ou justement, en parodiant une littérature supposé nazie, (ce faisant par la-même interdire en Allemagne), il procède à un acte particulièrement réussi de dénonciation, il est quand même possible d'influencer le genre en dénonçant certaines de ses dérives, mais ça demande quand même du talent, et pas qu'un peu.
Et oui, la SF, est une littérature qui dénonce grave, c'est pour ça qu'on l'aime ;).
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Faut dire qu'avec Alien, c'est mettre le pied sur une mine à mon avis. Je considére le premier comme un véritable chef d'oeuvre, d'une force et d'une noirceur rarement égalé au cinéma. En comparaison, toute la suite n'est qu'une tentative assez pathétique de prolonger le premier, essentiellement à des fins commerciale.
Maintenant, une interprétation feministe ou même psychologique d'un film ou les hommes se font violer par la bouche pour enfanter dans la douleur des monstres, directement inspiré des névroses de Lovecraft et de HR Giger, ça risque de pas être triste, effectivement. Je ne m'y risquerais pas, perso. J'ai le souvenir d'une discussion ou je défendais le point de vue qu'Alien était un film volontairement xénophobe, dans sa représentation de l'"étranger", ça avait fait fumer le clavier. Surtout va t'en expliquer que tu trouve le film à la fois génial tout en le trouvant xénophobe, tout en étant pas toi-même xénophobe. Au bout d'un moment, je me suis même demander si je ne l'était pas au final, un coup a finir à l'asile.
Ha le rapport entre la morale et l'art, ça n'a pas fini de remplir les disques dur. cela dit, cela peut-être intéressant. Tiens d'ailleurs, sur ce, je m'en vais réflechir sur le feminisme en écoutant un peu de Gainsbourg.
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Arf, j'étais sur que ça ferais réagir. C'était un exemple. Forcément une telle critique est contestable, mais la démarche en elle-même ne choque pas. Il s'agit d'une interprétation sous un certain angle de l'oeuvre. De là a dire que l'auteur est sexiste, il y a effectivement tout un monde. J'aurais du prendre Tolkien comme exemple, y a des sujets de théses complet sur la question :). Et dans la littérature "blanche" je t'en parle même pas. Le procés d'intention n'est pas pertinent dans la critique en question, son auteur intérprete justement le sexisme qu'il trouve dans l'oeuvre de F.Herbert comme, je le cite dans un commentaire plus bas :
La société de Dune est profondément sexiste, sans que cela ne soit source de questionnements. Ce n'est donc pas volontaire. L'auteur n'est pas forcément un sale macho de base ; il a simplement reproduit dans son œuvre les rapports humains qu'il a pu observer dans la vraie vie, sans leur opposer de filtre critique.
Note que tu peux avoir une démarche critique sur une oeuvre à propos de son prétendu sexisme, tout en adhérant pas forcément au feminisme en tant que doctrine politique, non plus. Tu peux prendre aussi du recul, l'oeuvre s'inscrit dans une époque, quel était la place des femmes à l'époque et dans la société de l'auteur. Tu peux aussi intérprété une oeuvre sous l'angle de son influence culturelle. Telle ou telle oeuvre, par son influence, à changé de façon durable et visible la représentation de la femme dans l'art.
Ah si tout était aussi simple.
Dans ce domaine, le plus balèze que j'ai jamais vu, c'est Norman Spinrad. Pour dénoncer la tendance faschiste d'un pan de la SF, il a carrément écrit un livre faschiste, "Rêve de Fer", dans lequel il présente une oeuvre "Le Seigneur du Svastika" signé Adolf Hitler en prétextant un contexte uchronique dans lequel Adolf Hitler a raté sa vocation politique et à émigrer aux USA pour devenir écrivain de SF. Dans le livre il octroit le prix Hugo à Adolf, envoyant par là un missile dans ce qui est une communauté clairement identifié pour le coup.
Bon pour le coup, il a quand même ramassé un prix, pas le Hugo, mais l'Apollo.
Ça c'est du grand art.
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Non, je ne suis toujours pas convaincu. Quand tu parle de culture, ou de sous-culture, tu désigne un ensemble de représentations culturelle pouvant être commune à un certains nombre d'individu. Mais l'individu tout en étant influencé par cette culture, peut-être trés bien ne pas adhéré, ni aimé certaines représentations. Si je prend la science-fiction, y a des bouquins que j'aime, d'autres absolument pas, des sous-genres qui m'intéresse, d'autres non. Je connais l'existence de communautés de fan de science-fiction même si je ne fais parti d'aucune, ces communautés sont organisé autour d'associations, de conventions, de forums, etc, ces communautés partage un intérêt commun pour une culture, pourtant elles ont tout une individualité propre. On peut faire le choix d'y adhérer ou pas et on peut critiquer ou encenser leur actions ou inaction publiques. Mais il n'existe pas UNE communauté de fans de SF, qui aurait une quelconque représentativité. La culture SF existe par contre, ces contours sont plus clairement défini que celle des geek, (quoique…) et on peut trés bien parler du sexisme dans cette culture, c'est trés pertinent, et ça a fait couler déjà beaucoup d'encre, par exemple, voici une critique sous cet angle d'une des oeuves majeurs du genre : Dune. A partir de ça, est-ce que je peux montrer du doigt la communauté de fans de SF et les traiter de sexistes ? C'est complétement déconnant, pourtant, le discours sur le sexisme dans l'oeuvre de Frank Herbert a du sens, comme le peut-être toute critique sous cet angle de n'importe quelle oeuvre.
Je dirais même plus, tu peux être fan de Dune, tout en étant conscient des représentations sexiste dans l'oeuvre, et ne pas y adhéré dans ton quotidien. Après tout c'est de la fiction. Est-ce tu comprend alors toute la dérive qu'il y a passer d'une oeuvre, a la rendre représentative d'une culture et dans la foulée assimilé cette culture à une communauté ?
C'est le probléme de fond. Ce qui trahi les discours communautaires en général, c'est la volonté de réduire un ensemble d'individu à des traits culturel, religieux, ou autres commun en les désignant sous le nom de communauté. C'est une dérive assez grave, à mon avis, de la société, un piége dans lequel pas mal de monde se précipite sans réfléchir.
Voila, une tartine de plus :)
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Ok, donc je fais parti de la communauté des barbus, c'est ça ? C'est bien, on a une notion claire de ce que peut-être une communauté. Super. Parlons de la réprésentation de la femme au sein de la communauté des barbus, je sens qu'on va pas s'ennuyer. Interpellons la communauté des barbus.
Puis tant que tu y est, poste la définition complète :
A.- [Concerne des biens matériels, des notions abstr.] État, caractère de ce qui est commun à plusieurs personnes. Communauté d'intérêts, de sentiments, de vues :
B.− [Concerne les pers.] Ensemble de personnes vivant en collectivité ou formant une association d'ordre politique, économique ou culturel :
Tu perçois pas comme un problème avec la notion de communauté des barbus ?
Et tu devrais me remercier d'offrir de si belle tartines au pt'déj. Avec un peu de chances, tu pourra rejoindre la communauté des gros. Je t'y attend, section gros barbus, 3eme bureau à droite en entrant.
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Alors, là, tu y vas un peu fort. Si je lis bien ce que tu dis, il faudrait que l'on accepte l'existence d'une communauté geek, tout en étant incapable de définir ce qui est commun à tout les geek, et qui donc, pourrait être le commencement d'une définition du geek.
Je pense que si on du mal à se comprendre, c'est du fait que ce l'on recoupe sous l'idée de culture et sous l'idée de communauté. Pour moi, la culture est une propriété de l'individu qu'il partage avec un ensemble d'individus. La communauté est un groupe d'invidus ayant "choisi" d'y appartenir ou en revendiquant l'appartenance d'où sa dimension politique et donc, la nécéssité d'une forme de représentation et tout le problème que ça pose. Qui peut parler au nom de la communauté ? Qui est en représentatif ? Si tu ne peut pas définir clairement la communauté geek, en tant qu'entité politique et donc lui adresser un message, politique, comme celui au sujet de sa vision de la femme, c'est que tu n'a pas a faire a une communauté, mais une culture, ou une sous-culture. De ce fait, et c'est en cela que c'est important, tu peux porter une critique au sujet de la représentation de la femme dans la culture geek, a partir d'exemple, ce que fait l'article en question dans le journal, mais tu ne peux pas mettre devant ses responsabilités une communauté geek qui n'existe pas, de facto, ce serait trop facile.
Note que j'ai mis "choisi" entre guillemet au sujet de l'appartenance une communauté, car je considére que si tu n'a pas le choix d'appartenir a une communauté, c'est une forme de totalitarisme. Mais je pense faire ici un abus de language. Le totalitarisme va beaucoup plus loin. Néanmoins, je pense que c'est une forme extreme de la réduction d'un individu à sa simple appartenance culturelle, raciale, ou religieuse en le désignant comme membre d'une communauté et donc, le rendant de facto, responsable des représentations et agissements associés à cette culture, au delà de toute considération individuelle. L'individu, une fois complétement dissous dans le groupe, est à la base des représentations politiques totalitaires, à mon avis.
En bref, oui, je pense que l'on peut parler de culture ou sous-culture geek, mais pas de communauté geek. Et je pense que c'est important de savoir faire la différence entre les deux, n'en déplaise à ceux qui nous mettent le mot communauté à toutes les sauces.
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Je veux bien qu'une communauté ai en commun une culture, (j'évacue le terme sous-culture, j'y reviendrais aprés). Mais ce point commun, ne peux suffire à définir cette communauté, c'est là tout le problème. Cela équivaut à dire à partir du moment ou tu a en commun une culture avec quelqu'un, ou un groupe, tu deviens de facto, membre de de cette communauté. Hors, tu peux trés bien ne pas adhérer à tout les éléments constitutif d'une communauté, et t'en exclure, par un choix individuel. Hors, tu ne peux pas t'exclure de tes influences culturelles. Dans le schema que tu décrit, la communauté devient, par son expression essentiellement culturelle, une forme de totalitarisme, car elle ne permet pas l'expression de l'invidualité tout en préservant la notion de culture. Que des communautés se revendiquent d'une appartenance culturelle, ne me géne absolument pas, à condition qu'elles ne revendiquent pas d'être représentative de la culture en question, mais juste d'elles-même. Mais que l'on désige comme communauté tout appartenance culturelle me gene beaucoup plus.
Mon propos n'a rien de sémantique. Une communauté a une réprésentation politique, associative, pas une culture. On peut s'addresser directement à une communauté, en lui demandant de prendre ses responsabilités par exemple, par rapport a une problématique. Par rapport à une culture, c'est différent. Tu peux parler de la représentation de la femme dans la culture geek, mais comment peut-tu demander à la culture geek de changer sa représentation de la femme, ça n'a pas de sens. Tu peux par contre, travailler à influencer cette culture pour qu'elle change, mais t'addresser a une pseudo-communauté geek est une erreur, elle n'existe pas.
Pour en revenir au terme de sous-culture, je l'emploi au sujet de la culture geek, car je pense qu'elle existe au sein de la culture occidentale moderne, mais je la vois difficillement exportable dans d'autres cultures, en tant que telle, même si l'on considére que la culture occidentale à tendance à avoir une influence considérable sur les autres cultures. (Note que l'influence d'autres cultures que celle de l'occident dans la culture geek a une grande importance, ce qui rend d'autant plus complexe, voir impossible une représentation unique de cette culture).
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C'est quoi cette histoire de "communauté" geek ? Qui a dit qu'il y avait une "communauté" geek ? ça commence à bien faire ces conneries avec les "communautés". La "communauté" geek n'existe que dans l'imaginaire de certains. On peut dire qu'il existe un genre de sous-culture geek, bien que multi-forme, mais de la à en faire une soi-disante communauté, il y a un monde. Je veux bien que l'on parle de communauté autour d'un logiciel libre, d'une distribution, voir d'un site, car, il y a des éléments concrets pouvant attester de son existence communautaire, meeting, mailing-liste, forums, etc … Mais ça s'arrête là. Au dessus de ça, c'est une espéce de sous-culture, rien de plus.
Le besoin d'identifier une sous-culture à une communauté trahi, à mon avis, la volonté de récupéré cette sous-culture à des fins politiques. Je n'aime pas ça du tout perso.
En tout cas, si je peux m'identifier à une sorte de geek, j'emmerde profondément toute espéce de commencement de début d'erstatz de pseudo communauté geek qui se présenterait comme représentative de mes idées et opinions et avec, je jette au feu, toute forme de critiques ou pression politiques, au sujet de la dite communauté. ça n'a pas de sens, cette communauté n'existe pas, point.
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[^] # Re: le disque va tuer le spectacle vivant.
Posté par Big Pete . En réponse au journal Nous prépare t on aux DRM généralisés pour les imprimantes 3D?. Évalué à 10.
Dixit Wikipedia :
Hé ben, ils étaient visionnaires.
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[^] # Re: Web 1.0
Posté par Big Pete . En réponse au journal Le web à 20 ans. Évalué à 5.
[ Le webmaster est dans l'escalier ]
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[^] # Re: Ce que j'en pense
Posté par Big Pete . En réponse au journal SystemD et Arch autosuggestion. Évalué à 4.
D'ailleurs, c'est pour ça, en tant que netadmin, que lorsque qu'un sysadmin m'appelle pour me demander d'ouvrir un port sur son serveur mysql/debian, je lui demande si, par hasard, son biniou n'écouterait-il pas que sur la 127.0.0.1 ?
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[^] # Re: Avec IPTABLES c'est plus simple et sûr !
Posté par Big Pete . En réponse au journal youfree enfin un bon tube. Évalué à 3.
Ben quand tu as un peering qui sature, faire de la QoS ça devient presque obligatoire, surtout si ça dure. Sinon, t'a tout le trafic qui passe par le peering en question qui prend, pas seulement les applications qui consomme trop de BP. Maintenant, même si y a pas de QoS, c'est que ça passe par un autre peering que celui qui sature, si le traffic se reporte sur ce peering là, y a plus qu'a attendre qu'il sature lui aussi :). Ou alors, avec un peu de chance, ça s'équilibrera en dessous de la capacité des deux.
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[^] # Re: Bizarre
Posté par Big Pete . En réponse au journal youfree enfin un bon tube. Évalué à 3. Dernière modification le 18 avril 2013 à 13:36.
Si il font de la QoS, il ne sont pas obligé de faire ça sur le peering, mais plus en amont sur leur réseau, par exemple, au niveau de la collecte ADSL. De plus, même si il font de la QoS sur le peering, il peut y avoir des classes différentes en fonction des réseaux sources chez eux.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Avec IPTABLES c'est plus simple et sûr !
Posté par Big Pete . En réponse au journal youfree enfin un bon tube. Évalué à 2. Dernière modification le 18 avril 2013 à 13:31.
C’est un morceau de google : http://whois.net/ip-address-lookup/173.194.52.0. Sinon, c'est expliqué là : https://korben.info/free-youtube-probleme-solution.html
Note que dès que le trafic augmentera sur les autres ips, free mettra surement à jour sa QoS et ça recommencera. Le plus sur, c'est de passer ailleurs via un vpn, mais ça oblige souvent à payer un autre provider (par exemple si tu passe par un dédié). Sinon, changer de FAI après tout, c'est le plus logique, un fournisseur qui ne fournis pas … (quelque soit la raison d'ailleurs, c'est pas ton problème quand tu es le client qui paye).
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# Ça a l'air pas mal
Posté par Big Pete . En réponse au journal Critique de Underground (Assange, Dreyfus). Évalué à 1.
Ça me fait penser au livre de Bruce Sterling : The Hacker Crackdown. L'as-tu lu ? Le rapprochement pourrait être assez intéressant.
Il est aussi disponible librement en version électronique, par contre, à ma connaissance, il n'a jamais été ni traduit ni édité en France.
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[^] # Re: «Une fois, j'en ai même attrapé un gros comme ça !»
Posté par Big Pete . En réponse au journal Comment les gens perçoivent la gratuité dans l'informatique ?. Évalué à 10.
Si c'était un prof de l'enseignement public et gratuit, je sais ce que je lui aurait répondu ;).
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[^] # Re: S'agit-il encore d'une bulle ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Le Bitcoin est à 100€. Évalué à 6.
Le bitcoin ne pourrait-il pas avoir une valeur intrinsèque lié à sa cryptographie ? Enfin, j'y comprend pas grand chose, je pose la question, mais la crypto du bitcoin exige du travail et fourni un service.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Double bonne nouvelle
Posté par Big Pete . En réponse au journal Je m'en fous, je n'ai rien à me reprocher. Évalué à 4.
Je ne crois pas que ça soit dans le code,mais ça fait normalement parti de la formation, en moto, il est fortement déconseillé de rouler à deux de front (façon motard américain). En groupe, la formation c'est sur 2 files, mais en quinconce. De l'expérience que j'ai du vélo, je serais enclin à recommander la même chose, quand ça commence à aller vite. au moindre problème inattendu sur la chaussée, ou nids de poule, etc, c'est soit la collision avec le pote lors de la manœuvre d'évitement, soit tu te prend le truc qui traine sur le bitume.
Et il y a une différence entre doubler et rouler de façon ininterrompue à deux de front. Surtout qu'en meule, tu fais généralement en sorte que celui que tu doubles soit au courant. (croisement de regard dans le rétro avec le cligno mis, réponse du futur doublé par un petit signe). Enfin pour ceux qui font pas n'importe quoi sur la route, en tout cas.
Bon en même temps, en moto, t'es pas tenté de causer avec le voisin.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
# Relativisons.
Posté par Big Pete . En réponse au journal un nmap d'un fort beau gabarit.. Évalué à 4.
Si j'ai bien compris, leur bot est monté à 420 mille machines, et avec ils ont scanné avec succès, 450 millions d'ip. ça fait un peu moins de 0,1% des habitants d'internet qui laisserais leur porte grande ouverte, si je ne m'abuse. Enfin, une ip, c'est pas une machine, mais ça donne quand même un ordre de grandeur.
Leur résultats cartographiques sont assez fantastique, je trouve cette animation de l'internet sur une journée vraiment fascinante.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: Pourquoi faire simple lorsqu'il est possible de faire compliqué
Posté par Big Pete . En réponse au journal Tunnel automatisé ssh plusieurs machines Passe Passe le NAT. Évalué à 1.
Tu peux aussi faire du vpn avec openssh. Sous debian par exemple.
Bon, l'idée dans le cas présenté dans le journal, c'est plus de rétablir une connectivité ip de bout de en bout dans un contexte sécurisé pour éviter de se prendre trop la tête avec le forwarding de port.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: une distribution quoi
Posté par Big Pete . En réponse au journal Rendre l'auto-hébergement facile et sans douleur ?. Évalué à 2.
A sur ce point, je te rejoins un peu. J'ai en ce moment un dilemme de ce type en étant le geek de service d'un club de moto (nul n'est parfait). Et c'est clair que si tu commence à avoir des utilisateurs qui compte sur les services que tu fourni, il faut quand même éviter d'être trop enthousiaste. Expérimenté c'est une chose, produire en ai une autre. Surtout qu'il faut penser que si un jour tu ne peux plus être disponible, pour tout un tas de raison, surtout quand tu pratique la moto, il faut ça puisse continuer à vivre. Mais, là, c'est plus mes 20 ans d'expérience que je met au service du club pour leur info, que mes compétences.
M'enfin, ça m’empêche pas d'auto-hébergé certains choses, quand je juge que ça peut-l'être sans trop de risque sur la continuité de service.
Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.
[^] # Re: une distribution quoi
Posté par Big Pete . En réponse au journal Rendre l'auto-hébergement facile et sans douleur ?. Évalué à 10.
Sur l'auto-hébergement geek (non-michu-compliant), je vais te donner mon point de vue. Ce qui me gêne dans le discours contre cette pratique, c'est pas tant que les arguments qu'on y oppose soit pas dénué de pertinence. Perso, j'ai 40 piges, 20 d'expérience dans le métier, et, c'est vrai que bidouiller mes propres machines à la maison pour y monter des services autrement disponible ailleurs, de façon fiable et universelle me procure plus le même enthousiasme qu'il y a 20 ans.
Mais j'ai commencé dans ce métier comme tekos chez Transpac, (X25, le minitel, etc …) et m'auto-héberger m'a permis de sauter le pas technologique lors de l’émergence d'internet. Cela a été, pour moi, une formidable occasion d'apprendre et d'une certaine manière, ça m'aide toujours à raccrocher les wagons, l'occasion d'apprendre dans l'entreprise est loin d'être toujours évidente. Et je considère que c'est toujours un moyen très puissant , pour quelqu'un qui débute dans le métier de sysadmin ou de netadmin, d'expérimenter et de se former.
Il n'y a pas beaucoup de métier dans l'ingénierie en général où tu a une telle possibilité d’expérimenter à titre personnel des technos utilisées dans le monde industriel. L'auto-hebergement geek-compliant est en une grâce essentiellement aux logiciels libres, et c'est vraiment dommage de chercher systématiquement à décourager ceux qui y serait tenter dés que l'on aborde le sujet, même si les arguments qu'on y oppose ne sont pas dénué de fondement.
De plus, les plus grandes réussites dans le domaine, google et facebook entre-autres, ça a commencé aussi avec des geek dans des garages. Cette époque est peut-être révolue, je ne sais pas, mais en tout cas, si cette pratique disparait, ce sera effectivement le cas, et c'est bien dommage.
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# openvpn ?
Posté par Big Pete . En réponse au journal Tunnel automatisé ssh plusieurs machines Passe Passe le NAT. Évalué à 6.
Intuitivement, je serais plutôt parti sur de l'openvpn lancé au démarrage des clients vers le serveur, et un peu d'iptables sur les clients pour que les connexions entrantes en ssh ou autres ne soient possible que depuis le vpn. Suffit ensuite d'avoir soi-même un vpn vers le serveur, un peu de config dns et quelques routes, et hop, y a plus qu'a faire ssh geek@pctata.michu.corp depuis le portable à la terrasse du café de la plage en sirotant un long-island.
J'avais un setup un peu similaire fut un temps pour me connecter à une box planquée derrière du nat en passant par un dédié.
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[^] # Re: une distribution quoi
Posté par Big Pete . En réponse au journal Rendre l'auto-hébergement facile et sans douleur ?. Évalué à 4.
Ha : -1 pour avoir citer Mme Michu. L'auteur du journal était très clair sur ce point.
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[^] # You're not alone.
Posté par Big Pete . En réponse au journal Rendre l'auto-hébergement facile et sans douleur ?. Évalué à 3.
On pourrais éventuellement imaginer s'auto-hebergé en multi-site. 2 machines, une à la maison, et une chez le meilleur pote geek en qui on a confiance et qui peut faire office de service de proximité au cas où. Un vpn, un peu de gamberge pour automatisé les bascules et pas trop sollicité le pote en cas de bins, et roule ma poule, les mails à bora-bora même si la maison brule dans un incendie. Et vu que le pote geek à le même problème, tu lui sert de site backup. Note que le principe est extensible à autant de site/potes geek de confiance.
J'avais un temps monté un vpn avec un copain pour faire du backup croisé, mais je suis jamais allé jusqu'à faire du multi-site par contre.
M'enfin, je suis assez d'accord quand même avec l'idée que l'astreinte 24/7/365 pour ses mails, c'est un poil penible, mais la liberté n'a pas de prix !
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[^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...
Posté par Big Pete . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 2. Dernière modification le 19 mars 2013 à 12:37.
Juste un point, je cite l'article a titre d'exemple de ce que j'estime une démarche légitime de critique sous un angle déterminé, ici le sexisme, d'un élément fort d'une culture (ou sous-culture) en l’occurrence la SF ou plus généralement, ce que l'on regroupe le nom de littérature de l'imaginaire, et cela sans qu'il y ai la moindre trace d'une quelque forme de stigmatisation d'une pseudo-communauté de fan. L'article n'est pas le mien, et j'avoue n'être pas assez spécialiste de Dune et d'Herbert pour avoir un avis fiable sur le sexisme dans son œuvre, je trouve juste qu'il a une certaine pertinence dans le propos.
Mais généralement, ce genre d'étude critique est largement plus fournie, en particulier, tu retrouve une mise en perspective de l’œuvre vis à vis de la biographie de l'auteur, et surtout des éléments la remplaçant son contexte. Par exemple, cette critique de Conan le Barbare sous cet angle est plus argumentée. Sur Tolkien, on trouve carrément des thèses documentées et argumentées comme par exemple : Le rôle des personnages féminins dans le Seigneur des Anneaux. C'est important d'avoir un regard critique plus ou moins orienté sur une œuvre, et forcément ce regard est sujet à discussion, la critique pouvant difficilement ne pas être subjective, même si on y peut trouver des éléments objectifs. La dérive dangereuse serait une volonté de censure des œuvres, ou une réécriture sous une forme "politiquement" correcte. C'est le danger que peut présenter des formes plus politisée de revendication, que soit au sujet du féminisme que de l'anti-faschisme en voulant influencer une culture, sous-culture, ou genre avec leurs idées. La culture est le reflet de la société, la censurée ou la lisser au non du "politiquement correct" ne fait que masquer le problème. Ayons la force de nous regarder dans le miroir qu'elles nous tend, sans complaisance, ce que l'on en ressortira nous aidera à changer.
Comme je souligne avec le livre de Spinrad, "Rêve de fer" ou justement, en parodiant une littérature supposé nazie, (ce faisant par la-même interdire en Allemagne), il procède à un acte particulièrement réussi de dénonciation, il est quand même possible d'influencer le genre en dénonçant certaines de ses dérives, mais ça demande quand même du talent, et pas qu'un peu.
Et oui, la SF, est une littérature qui dénonce grave, c'est pour ça qu'on l'aime ;).
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[^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...
Posté par Big Pete . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 3. Dernière modification le 18 mars 2013 à 18:20.
Faut dire qu'avec Alien, c'est mettre le pied sur une mine à mon avis. Je considére le premier comme un véritable chef d'oeuvre, d'une force et d'une noirceur rarement égalé au cinéma. En comparaison, toute la suite n'est qu'une tentative assez pathétique de prolonger le premier, essentiellement à des fins commerciale.
Maintenant, une interprétation feministe ou même psychologique d'un film ou les hommes se font violer par la bouche pour enfanter dans la douleur des monstres, directement inspiré des névroses de Lovecraft et de HR Giger, ça risque de pas être triste, effectivement. Je ne m'y risquerais pas, perso. J'ai le souvenir d'une discussion ou je défendais le point de vue qu'Alien était un film volontairement xénophobe, dans sa représentation de l'"étranger", ça avait fait fumer le clavier. Surtout va t'en expliquer que tu trouve le film à la fois génial tout en le trouvant xénophobe, tout en étant pas toi-même xénophobe. Au bout d'un moment, je me suis même demander si je ne l'était pas au final, un coup a finir à l'asile.
Ha le rapport entre la morale et l'art, ça n'a pas fini de remplir les disques dur. cela dit, cela peut-être intéressant. Tiens d'ailleurs, sur ce, je m'en vais réflechir sur le feminisme en écoutant un peu de Gainsbourg.
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[^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...
Posté par Big Pete . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 1. Dernière modification le 18 mars 2013 à 15:59.
Arf, j'étais sur que ça ferais réagir. C'était un exemple. Forcément une telle critique est contestable, mais la démarche en elle-même ne choque pas. Il s'agit d'une interprétation sous un certain angle de l'oeuvre. De là a dire que l'auteur est sexiste, il y a effectivement tout un monde. J'aurais du prendre Tolkien comme exemple, y a des sujets de théses complet sur la question :). Et dans la littérature "blanche" je t'en parle même pas. Le procés d'intention n'est pas pertinent dans la critique en question, son auteur intérprete justement le sexisme qu'il trouve dans l'oeuvre de F.Herbert comme, je le cite dans un commentaire plus bas :
Note que tu peux avoir une démarche critique sur une oeuvre à propos de son prétendu sexisme, tout en adhérant pas forcément au feminisme en tant que doctrine politique, non plus. Tu peux prendre aussi du recul, l'oeuvre s'inscrit dans une époque, quel était la place des femmes à l'époque et dans la société de l'auteur. Tu peux aussi intérprété une oeuvre sous l'angle de son influence culturelle. Telle ou telle oeuvre, par son influence, à changé de façon durable et visible la représentation de la femme dans l'art.
Ah si tout était aussi simple.
Dans ce domaine, le plus balèze que j'ai jamais vu, c'est Norman Spinrad. Pour dénoncer la tendance faschiste d'un pan de la SF, il a carrément écrit un livre faschiste, "Rêve de Fer", dans lequel il présente une oeuvre "Le Seigneur du Svastika" signé Adolf Hitler en prétextant un contexte uchronique dans lequel Adolf Hitler a raté sa vocation politique et à émigrer aux USA pour devenir écrivain de SF. Dans le livre il octroit le prix Hugo à Adolf, envoyant par là un missile dans ce qui est une communauté clairement identifié pour le coup.
Bon pour le coup, il a quand même ramassé un prix, pas le Hugo, mais l'Apollo.
Ça c'est du grand art.
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[^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...
Posté par Big Pete . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 2. Dernière modification le 18 mars 2013 à 14:04.
Non, je ne suis toujours pas convaincu. Quand tu parle de culture, ou de sous-culture, tu désigne un ensemble de représentations culturelle pouvant être commune à un certains nombre d'individu. Mais l'individu tout en étant influencé par cette culture, peut-être trés bien ne pas adhéré, ni aimé certaines représentations. Si je prend la science-fiction, y a des bouquins que j'aime, d'autres absolument pas, des sous-genres qui m'intéresse, d'autres non. Je connais l'existence de communautés de fan de science-fiction même si je ne fais parti d'aucune, ces communautés sont organisé autour d'associations, de conventions, de forums, etc, ces communautés partage un intérêt commun pour une culture, pourtant elles ont tout une individualité propre. On peut faire le choix d'y adhérer ou pas et on peut critiquer ou encenser leur actions ou inaction publiques. Mais il n'existe pas UNE communauté de fans de SF, qui aurait une quelconque représentativité. La culture SF existe par contre, ces contours sont plus clairement défini que celle des geek, (quoique…) et on peut trés bien parler du sexisme dans cette culture, c'est trés pertinent, et ça a fait couler déjà beaucoup d'encre, par exemple, voici une critique sous cet angle d'une des oeuves majeurs du genre : Dune. A partir de ça, est-ce que je peux montrer du doigt la communauté de fans de SF et les traiter de sexistes ? C'est complétement déconnant, pourtant, le discours sur le sexisme dans l'oeuvre de Frank Herbert a du sens, comme le peut-être toute critique sous cet angle de n'importe quelle oeuvre.
Je dirais même plus, tu peux être fan de Dune, tout en étant conscient des représentations sexiste dans l'oeuvre, et ne pas y adhéré dans ton quotidien. Après tout c'est de la fiction. Est-ce tu comprend alors toute la dérive qu'il y a passer d'une oeuvre, a la rendre représentative d'une culture et dans la foulée assimilé cette culture à une communauté ?
C'est le probléme de fond. Ce qui trahi les discours communautaires en général, c'est la volonté de réduire un ensemble d'individu à des traits culturel, religieux, ou autres commun en les désignant sous le nom de communauté. C'est une dérive assez grave, à mon avis, de la société, un piége dans lequel pas mal de monde se précipite sans réfléchir.
Voila, une tartine de plus :)
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[^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...
Posté par Big Pete . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 2.
Ok, donc je fais parti de la communauté des barbus, c'est ça ? C'est bien, on a une notion claire de ce que peut-être une communauté. Super. Parlons de la réprésentation de la femme au sein de la communauté des barbus, je sens qu'on va pas s'ennuyer. Interpellons la communauté des barbus.
Puis tant que tu y est, poste la définition complète :
http://www.cnrtl.fr/definition/communaut%C3%A9
A.- [Concerne des biens matériels, des notions abstr.] État, caractère de ce qui est commun à plusieurs personnes. Communauté d'intérêts, de sentiments, de vues :
B.− [Concerne les pers.] Ensemble de personnes vivant en collectivité ou formant une association d'ordre politique, économique ou culturel :
Tu perçois pas comme un problème avec la notion de communauté des barbus ?
Et tu devrais me remercier d'offrir de si belle tartines au pt'déj. Avec un peu de chances, tu pourra rejoindre la communauté des gros. Je t'y attend, section gros barbus, 3eme bureau à droite en entrant.
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[^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...
Posté par Big Pete . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 10.
Alors, là, tu y vas un peu fort. Si je lis bien ce que tu dis, il faudrait que l'on accepte l'existence d'une communauté geek, tout en étant incapable de définir ce qui est commun à tout les geek, et qui donc, pourrait être le commencement d'une définition du geek.
Je pense que si on du mal à se comprendre, c'est du fait que ce l'on recoupe sous l'idée de culture et sous l'idée de communauté. Pour moi, la culture est une propriété de l'individu qu'il partage avec un ensemble d'individus. La communauté est un groupe d'invidus ayant "choisi" d'y appartenir ou en revendiquant l'appartenance d'où sa dimension politique et donc, la nécéssité d'une forme de représentation et tout le problème que ça pose. Qui peut parler au nom de la communauté ? Qui est en représentatif ? Si tu ne peut pas définir clairement la communauté geek, en tant qu'entité politique et donc lui adresser un message, politique, comme celui au sujet de sa vision de la femme, c'est que tu n'a pas a faire a une communauté, mais une culture, ou une sous-culture. De ce fait, et c'est en cela que c'est important, tu peux porter une critique au sujet de la représentation de la femme dans la culture geek, a partir d'exemple, ce que fait l'article en question dans le journal, mais tu ne peux pas mettre devant ses responsabilités une communauté geek qui n'existe pas, de facto, ce serait trop facile.
Note que j'ai mis "choisi" entre guillemet au sujet de l'appartenance une communauté, car je considére que si tu n'a pas le choix d'appartenir a une communauté, c'est une forme de totalitarisme. Mais je pense faire ici un abus de language. Le totalitarisme va beaucoup plus loin. Néanmoins, je pense que c'est une forme extreme de la réduction d'un individu à sa simple appartenance culturelle, raciale, ou religieuse en le désignant comme membre d'une communauté et donc, le rendant de facto, responsable des représentations et agissements associés à cette culture, au delà de toute considération individuelle. L'individu, une fois complétement dissous dans le groupe, est à la base des représentations politiques totalitaires, à mon avis.
En bref, oui, je pense que l'on peut parler de culture ou sous-culture geek, mais pas de communauté geek. Et je pense que c'est important de savoir faire la différence entre les deux, n'en déplaise à ceux qui nous mettent le mot communauté à toutes les sauces.
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[^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...
Posté par Big Pete . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 8. Dernière modification le 17 mars 2013 à 15:14.
Je veux bien qu'une communauté ai en commun une culture, (j'évacue le terme sous-culture, j'y reviendrais aprés). Mais ce point commun, ne peux suffire à définir cette communauté, c'est là tout le problème. Cela équivaut à dire à partir du moment ou tu a en commun une culture avec quelqu'un, ou un groupe, tu deviens de facto, membre de de cette communauté. Hors, tu peux trés bien ne pas adhérer à tout les éléments constitutif d'une communauté, et t'en exclure, par un choix individuel. Hors, tu ne peux pas t'exclure de tes influences culturelles. Dans le schema que tu décrit, la communauté devient, par son expression essentiellement culturelle, une forme de totalitarisme, car elle ne permet pas l'expression de l'invidualité tout en préservant la notion de culture. Que des communautés se revendiquent d'une appartenance culturelle, ne me géne absolument pas, à condition qu'elles ne revendiquent pas d'être représentative de la culture en question, mais juste d'elles-même. Mais que l'on désige comme communauté tout appartenance culturelle me gene beaucoup plus.
Mon propos n'a rien de sémantique. Une communauté a une réprésentation politique, associative, pas une culture. On peut s'addresser directement à une communauté, en lui demandant de prendre ses responsabilités par exemple, par rapport a une problématique. Par rapport à une culture, c'est différent. Tu peux parler de la représentation de la femme dans la culture geek, mais comment peut-tu demander à la culture geek de changer sa représentation de la femme, ça n'a pas de sens. Tu peux par contre, travailler à influencer cette culture pour qu'elle change, mais t'addresser a une pseudo-communauté geek est une erreur, elle n'existe pas.
Pour en revenir au terme de sous-culture, je l'emploi au sujet de la culture geek, car je pense qu'elle existe au sein de la culture occidentale moderne, mais je la vois difficillement exportable dans d'autres cultures, en tant que telle, même si l'on considére que la culture occidentale à tendance à avoir une influence considérable sur les autres cultures. (Note que l'influence d'autres cultures que celle de l'occident dans la culture geek a une grande importance, ce qui rend d'autant plus complexe, voir impossible une représentation unique de cette culture).
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[^] # Re: J'ai pas tout lu mais il y a quand même un truc qui me gène ...
Posté par Big Pete . En réponse au journal [Attention, journal bookmark ET féministe] Tiens, prends ça, tu le mérites !. Évalué à 10.
C'est quoi cette histoire de "communauté" geek ? Qui a dit qu'il y avait une "communauté" geek ? ça commence à bien faire ces conneries avec les "communautés". La "communauté" geek n'existe que dans l'imaginaire de certains. On peut dire qu'il existe un genre de sous-culture geek, bien que multi-forme, mais de la à en faire une soi-disante communauté, il y a un monde. Je veux bien que l'on parle de communauté autour d'un logiciel libre, d'une distribution, voir d'un site, car, il y a des éléments concrets pouvant attester de son existence communautaire, meeting, mailing-liste, forums, etc … Mais ça s'arrête là. Au dessus de ça, c'est une espéce de sous-culture, rien de plus.
Le besoin d'identifier une sous-culture à une communauté trahi, à mon avis, la volonté de récupéré cette sous-culture à des fins politiques. Je n'aime pas ça du tout perso.
En tout cas, si je peux m'identifier à une sorte de geek, j'emmerde profondément toute espéce de commencement de début d'erstatz de pseudo communauté geek qui se présenterait comme représentative de mes idées et opinions et avec, je jette au feu, toute forme de critiques ou pression politiques, au sujet de la dite communauté. ça n'a pas de sens, cette communauté n'existe pas, point.
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