Papey a écrit 582 commentaires

  • # Nonobstant

    Posté par  . En réponse à la dépêche Signe de changement dans l’équilibre de la force. Évalué à 4.

    Bravo et merci pour la traduction, pour en avoir fait quelques unes je sais le travail que cela représente, même pour un "simple" article (et celui-là est assez long) !

    Juste une petite remarque pour les prochaines fois :-) :
    "Nonobstant" est un préposition synonyme de "malgré". Dire "Nonobstant" tout seul en début de phrase revient donc à dire "Malgré" tout seul en début de phrase !
    Il vaudrait mieux dire "Cependant", ou "Nonobstant ces écueils".

    Voilou.

  • [^] # Re: Travail collaboratif

    Posté par  . En réponse à la dépêche LibreOffice consolide ses bases avec la 3.4. Évalué à 1.

    Pirate Pad a repris le flambeau.

  • # Suggestion

    Posté par  . En réponse à la dépêche Tomate : une petite applet de productivité pour Linux. Évalué à 1.

    Salut et content que mon commentaire de l'époque sur le bouquin de Koelz ait fait au moins un heureux ! Bravo pour l'idée d'application, dommage que je sois sous Windows au boulot, je l'aurais installée de suite (d'ailleurs si quelqu'un veut faire un portage...).

    Une suggestion (une de plus !) : durant les 10 minutes, et jusqu'à l'action d'un bouton adapté par exemple, il faudrait pouvoir bloquer toutes les distractions possibles venant de l'ordi : alertes mails, messagerie instantanée, notifications diverses... ce qui maximiserait les chances de succès.

    Même si j'ai bien compris que tu n'avais que peu de temps à consacrer à cette appli, peut-être une bonne âme acceptera-t-elle de développer cette évolution ! (qui est dispo dans des applications fermées comme RescueTime notamment).

  • [^] # Re: apperçus de l'interface

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de blender 2.57. Évalué à 1.

    Rien à voir avec la choucroute mais ton avatar m'a donné un coup de vieux !
    Nostalgie...

  • # A propos de la réforme en elle-même

    Posté par  . En réponse au journal wikipedia + simulateur de revolution-fiscal.fr = ?. Évalué à 1.

    Il y a quand même un point sur lequel les auteurs ne répondent pas (du moins sur le site). Les exonérations et déductions fiscales servent d'incitations pour aiguiller l'épargne privée vers des secteurs d'investissement déterminés. Supprimer toutes les "niches" revient donc à supprimer ces sources d'investissement pour ces secteurs. Les auteurs ne disent pas comment ils comptent compenser cette désallocation, ou, dans le cas où ne comptent pas le faire, pourquoi ce ne serait pas nécessaire.

  • [^] # Re: "Pour une révolution fiscale"

    Posté par  . En réponse au journal wikipedia + simulateur de revolution-fiscal.fr = ?. Évalué à 1.

    En fait le taux effectif est effectivement interpolé linéairement entre deux valeurs de références du barème.

    Exemple : le barème indique des taux effectifs de 13% pour un revenu de 5 000 € et de 25% pour un revenu de 10 000 €.

    Entre ces deux bornes de revenu (5 000 et 10 000), le taux effectif appliqué sera :
    taux = (revenu - 5000)/(10000 - 5000) * (25 - 13) + 13

    donc pour un revenu de 8 000 € le taux effectif appliqué sera de 20,2%

    Voilou, pour un simulateur en ligne voir ici :

    http://www.revolution-fiscale.fr/faq#effets_de_seuil

  • [^] # Re: Pareil

    Posté par  . En réponse au journal Sécurisation de l'authentification. Évalué à 7.

    si il est renvoyé, c'est qu'il est stocké en clair.

    ou en rot13 !

  • [^] # Re: doublon

    Posté par  . En réponse à l’entrée du suivi plantage de "Mon tableau de bord". Évalué à 0 (+0/-0).

    Le lien : en cliquant sur "Mon tableau de bord"
    L'heure : j'ai rédigé le rapport d'erreur dans la foulée, donc l'erreur est survenue quelques minutes avant.

  • [^] # Re: Mauvaise définition du capitalisme

    Posté par  . En réponse au journal Esprit du libre = Capitalisme. Évalué à 0.

    Ca "semble" plus précis que les prévisions de Météo France. La critique que je reprends à mon compte est d'ordre épistémologique, et rejoint cette remarque sur les modèles DSGE :

    Willem Buiter has argued that DSGE models rely excessively on an assumption of complete markets, and are unable to describe the highly nonlinear dynamics of economic fluctuations, making training in 'state of the art' macroeconomic modeling "a privately and socially costly waste of time and resources".

    Il ne s'agit pas de "jeter à la poubelle l'héritage de milliers de gens très intelligents qui ont voué leurs vies à l'étude de l'économie durant des décennies", juste de constater les limites qu'ont fixé à leur réflexion les outils qu'ils ont choisi d'utiliser.

    Les champions d'échecs sont aussi des milliers à être très intelligents et à avoir voué leur vie à l'étude des échecs durant des décennies, certains ont élaboré des variantes très intelligentes du jeu d'échec. Cet argument ne suffit pas à valider les règles du jeu d'échec comme modèle adapté pour prédire l'évolution des sociétés humaines.

    Il en est de même des dérivés de la théorie économique classique fondée exclusivement sur une épistémologie aristotélicienne/cartésienne. Des milliers de gens peuvent étudier dans ce cadre limité pendant des siècles et dirent des choses très compliqués, très intelligentes, mais qui ne seront jamais à même de saisir la complexité des sociétés humaines et de l'économie réelle.

    Pour mieux comprendre le fond de mon propos, tu peux (re?)lire le chapitre 1 du livre de Le Moigne "La théorie du système général" disponible en ligne ici :

    http://www.mcxapc.org/inserts/ouvrages/0609tsgtm.pdf

  • [^] # Re: Mauvaise définition du capitalisme

    Posté par  . En réponse au journal Esprit du libre = Capitalisme. Évalué à 3.

    Merci nicolas c'est en effet ainsi qu'il faut comprendre mon intervention. Je critique la vision « mécaniste » de l'économie héritée du 19ème siècle, pas l'utilisation des mathématiques ou même de la physique pour modéliser les comportements des agents.
    Au cours du 20ème siècle ont été popularisées des approches qui se prêtent mieux à ce type de modélisation. Paradoxalement, la science de l'automatique et des systèmes, dont le nom même paraît s'opposer aux buts visés, permet de mieux modéliser les systèmes complexes comme les systèmes écologiques, climatiques ou humains donc les différents éléments ont un nombre d'interactions très élevé.

    L'approche classique consiste à décomposer un problème en briques simples dont les comportements et réponses sont étudiés isolément les uns des autres en leur appliquant une validation statistique. Une fois ces modèles individuels jugés satisfaisants, on les remet ensemble pour simuler le système complet (individualisme méthodologique en économie) en faisant à nouveau un agrégat statistique, souvent de type gaussien, mais ce n'est pas le coeur du problème. Le problème c'est que durant la phase d'étude des « atomes » du modèle, on perd de vue les relations, et en particulier les rétroactions possibles entre ces atomes.

    On perd ainsi de vue les possibilités de type "emballement" quasi-chaotique ou chaotique dues à des boucles de rétroactions qui, à partir d'un stimulus unique prenant une valeur improbable, peuvent renverser les principales grandeurs caractéristiques du modèle. Tout ceci est très mal voire pas du tout pris en compte dans les modèles classiques.

    Les méfaits de ces approches trop réductionnistes ont d'ailleurs été soulignés pour la finance lors de la crise des subprimes. Le fait de considérer tout risque comme tendant vers une loi normale en se basant sur la loi des grands nombres a amené une sur-simplification des modèles qui sont devenus décorrélés de la réalité et aveugles aux phénomènes quasi-chaotiques ou chaotiques.

    C'est donc pareil pour le modèle dit « classique » en économie, qu'il est temps de remettre au rang qui doit être le sien : au mieux un outil didactique pour étudiants de premières années d'économie, en insistant sur le lourd handicap que font peser sur lui ses racines épistémologiques, qui lui interdisent de pouvoir prétendre modéliser correctement un système économique complexe.

  • [^] # Re: Mauvaise définition du capitalisme

    Posté par  . En réponse au journal Esprit du libre = Capitalisme. Évalué à 4.

    Il me semble que ta critique de l'utilitarisme et de l'efficience des marchés porte surtout sur leurs caractères invraisemblables, du moins peu réalistes. Si c'est bien cela, je suis tout à fait d'accord avec toi.

    C'est bien cela.

    Il n'en reste pas moins que ces éléments de la littérature académique sont très utiles à la modélisation, ce sont de bons points de départ, ils ont fait leurs preuves.

    C'est là que nos points de vue divergent. Je ne considère pas que ces modèles ont fait leurs preuves. Ils ont été postulés en transposant directement les lois de la mécanique physique à l'économie, sans partir de l'expérience de terrain. Depuis, beaucoup de gens se sont donné beaucoup de mal pour faire coller la réalité à ces modèles (et un peu l'inverse, en adaptant ou complétant à la marge ces modèles, mais pas les hypothèses fondamentales). Cela pour des raisons diverses :

    • par scientisme et narcissisme intellectuel. Il est plaisant de se dire qu'on peut mettre le monde en équations. Ainsi on peut (idéalement) tout prédire, tout gérer, éliminer le risque. La base mathématique de ces théories économiques leur donne un aspect scientifique attrayant, d'autant qu'elles prennent la forme et adoptent le vocabulaire de théories physiques éprouvées.

    • par intérêt idéologique. Si les humains sont responsables individuellement de leur destin et les marchés efficients, la régulation étatique n'a pas lieu d'être. Les courants de pensée opposés à l'Etat vont donc soutenir les théories conduisant à un affaiblissement de celui-ci, donc les théories économiques mécanistes.

    • l'essor de la société de consommation, la mondialisation, l'automatisation et l'énergie bon marché (autre aberration auxquels les mécanismes de fixation des prix type marchés nous ont conduits), ont permis une hausse temporaire des niveaux de vie qui a semblé légitimer, au moins en partie, ces modèles

    Au final, ces modèles sont complètement inadaptés à la description de la réalité humaine qu'ils se sont donnée pour mission de mettre en équations. Les sociétés humaines ne réagissent pas comme la matière (équilibre des marchés inspiré de la mécanique des fluides), ni comme des automates (utilitarisme), point final. Il faut donc partir de postulats différents, prenant en compte ce qui est spécifique au vivant : les émotions, les sentiments qui font notamment que quand on assigne de l'extérieur son destin à un homme, il fera tout pour en changer, pour se forger un destin qui lui soit propre et avoir l'impression d'être maître de sa vie. Même si l'optimum de sa fonction d'utilité doit en pâtir. On peut multiplier les exemples démontrant l'importance des émotions pour l'homme, contre la "raison" mathématique, à l'envi.

    Je sais que certains travaux ajoutent une dimension "humaine" aux théories "mécanistes". Cela ne suffit pas, c'est tout le paradigme mécaniste en économie qu'il faut changer.

  • [^] # Re: Mauvaise définition du capitalisme

    Posté par  . En réponse au journal Esprit du libre = Capitalisme. Évalué à 4.

    Tout d'abord merci de ton commentaire.

    Je me méfie des gens qui critiquent l'efficience des marchés ou l'utilitarisme. Je les soupçonne la plupart du temps d'être en fait allergiques aux modèles et plus largement de refuser en bloc la méthode scientifique. On peut tout à fait pointer du doigt les défaillances du système actuel en utilisant ce corpus académique que tu fustige. En vérité, c'est ce que font la plupart des économistes.

    Le propre d'une théorie scientifique est d'être réfutable. Le fait que tu te méfies des gens qui critiquent l'efficience des marchés ou l'utilitarisme montre que tu considères ces théories comme non réfutables et donc comme des théories non scientifiques.

    Tu soupçonnes ensuite les critiques de ces théories de "refuser en bloc la méthode scientifique". Deux problèmes dans ce soupçon :

    1. il est exagéré. Tu ne laisses pas la possibilité à ces personnes de ne refuser qu'en partie ou qu'un aspect de la méthode scientifique (ce que fait pourtant toute personne, y compris scientifique, s'étant un tant soit peu intéressé à l'épistémologie)
    2. tu assimiles la méthode scientifique à l'utilitarisme et à l'efficience des marchés, après l'avoir disqualifiée comme moyen de les critiquer

    Tout cela me paraît pour le moins confus.

    Je ne suis pas trop d'accord avec toi, le libre ne me semble pas vraiment compatible avec le capitalisme

    Où ai-je dit cela ?

  • # Mauvaise définition du capitalisme

    Posté par  . En réponse au journal Esprit du libre = Capitalisme. Évalué à 10.

    Oui mais non. Le capitalisme concerne la propriété du capital, pas la formation des prix (rôle des marchés que tu décris).

    Le capitalisme est donc caractérisé uniquement par "la propriété privée des moyens de production". Il est donc en ce sens plus proche du modèle du logiciel propriétaire que du logiciel libre, que tout le monde peut "s'approprier" et qui est donc la propriété de tous.

    La concurrence libre et non faussée, l'information optimale de tous les agents etc... sont donc hors sujet quand on parle de capitalisme uniquement. Si on veut vraiment parler de "l'efficience des marchés", on se rend par ailleurs vite compte du côté chimérique des critères utilisés par la doxa "libérale". L'information est limitée ontologiquement. Le monde physique est fini. Les hommes et les territoires sont différents. Les comportements humains sont en général guidés par les émotions et non par des calculs utilitaristes.

    Tout ce modèle est basé sur une conception mécaniste de l'homme et du monde qui a fait long feu depuis l'essor de l'écologie et des neurosciences (ces dernières démontant clairement l'illusion utilitariste).

  • [^] # Re: Typographie

    Posté par  . En réponse au journal LibreOffice: ça va bouger !. Évalué à 2.

    Il leur reste à lutter contre les MTT : maladies textuellement transmissibles.
  • [^] # Re: Ils ont "tout bon"

    Posté par  . En réponse à la dépêche La CCIA publie une lettre accablante contre HADOPI. Évalué à 2.

    La CCIA est basée à Bruxelles...
  • [^] # Re: Ils ont "tout bon"

    Posté par  . En réponse à la dépêche La CCIA publie une lettre accablante contre HADOPI. Évalué à 10.

    Pour pas avoir à décider entre le français et le flamand ?
  • [^] # Re: En France aussi, depuis 2004

    Posté par  . En réponse au journal vous en reprendrez bien une petite dose. Évalué à 4.

    Ceci dit, en France, la constitution est piétinée à peu près tous les jours.

    Deux extraits symptomatiques :

    "Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité."

    "Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution."
  • [^] # Re: L'ère du tout gratuit ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du respect de la vie privée et secrète du geek en milieu numérique. Évalué à 3.

    Euh... En français ça donne quoi ?
    Il n'y a pas de raison de postuler que la majorité des lecteurs de ton commentaire comprennent l'anglais suffisamment pour te dispenser de traduire !
    Quand bien même la majorité comprendrait, tu continuerait d'exclure une minorité plus ou moins importante en ne le faisant pas.
    Merci !
  • # De concert ??

    Posté par  . En réponse à la dépêche Schrödinger 1.0.9 est sorti. Évalué à -1.

    s/de concert/de conserve/
  • [^] # Re: Toujours pas...

    Posté par  . En réponse au message XSL : filtre sur les petits fils. Évalué à 1.

    De guerre lasse et quitte à faire un truc crado (cf les dizaines de templates envisagés ci-dessus), je pense que je vais virer le namespace dans le fichier source, faire la transfo avec le fichier 2.0 simplifié et le remettre après. Testé à la main, c'est pas propre mais ça marche nickel !

    Merci et A+
  • # Toujours pas...

    Posté par  . En réponse au message XSL : filtre sur les petits fils. Évalué à 1.

    Merci pour ces nouvelles suggestions. En effet en XSL 2.0 on peut grouper les sélecteurs comme tu le suggères. J'ai donc pu simplifier mon fichier comme suit :
    [xsl:stylesheet version="2.0" xmlns:xsl="http://www.w3.org/1999/XSL/Transform"]
    [xsl:output method="xml" indent="yes"/]
    [xsl:strip-space elements="*"/]
    [xsl:template match="/"]
      [xsl:element name="A" namespace="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"]
      [xsl:for-each select="(/A/B1 | /A/B2[C4/D2=0])"]
        [xsl:copy-of select="."/]
      [/xsl:for-each]
      [/xsl:element]
    [/xsl:template]
    [/xsl:stylesheet]
    
    Le problème est que même lorsque je force le ns dans A avec
    namespace="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance"
    je me retrouve avec un ns pour A et des ns sur les B1et les B2. Il semble que le moteur ne teste pas l'égalité entre ces ns :'o( Je vais finir par croire que je n'ai pas d'autre choix que de me taper tous les tags à la main en template (ce sont les copy-of qui introduisent les namespaces).
  • [^] # Re: oups

    Posté par  . En réponse au message XSL : filtre sur les petits fils. Évalué à 1.

    Merci pour ta réponse !

    Ton fichier se comporte comme celui que j'ai indiqué, sauf qu'il ne préserve pas les éléments B1, et que j'ai toujours les namespaces sur B2 au lieu de les avoir sur A ! Peut-être que mon moteur XSLT ne se comporte pas bien (j'utilise Editix) ?
  • [^] # Re: le rapport...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Appel à contribution InMyMind. Évalué à 6.

    C'est vraie ça, on aimerait bien une commentaire en rapport avec la sujette !

    (PS : je viens de te sauver le vie)
  • [^] # Re: La question que je me pose est toute conne...

    Posté par  . En réponse au journal Machines de vote papier à décompte assisté électroniquement pour l'élection présidentielle de 2010 aux Philippines. Évalué à 2.

    En fait le journal du soir annonce le résultat des sondages de sortie d'urnes. Le dépouillement en tant que tel ne peut pas commencer avant la clôture du scrutin. C'est donc en général à partir de 20h, lors du JT et de la soirée électorale qui suit, que les résultats réels (comptage effectif des bulletins) commencent à remonter vers les états-majors politiques et les médias (par palier : résultat après x% des bulletins dépouillés pour chaque bureau). Les résultats définitifs ne sont annoncés que le lendemain par le ministère de l'intérieur.
  • [^] # Re: Mmmh

    Posté par  . En réponse au journal Getting Things Gnome 0.1. Évalué à 2.

    Hello,

    sans rire, je n'ai pas le bouquin sous la main car je l'ai prêté à un ami depuis six semaines, et il n'a toujours pas commencé à le lire ! Ceci dit ça montre bien qu'il en a besoin...

    En gros le bouquin décrit les différents mécanismes de la procrastination. L'analyse produite se base clairement sur les théories comportementales et cognitives (TCC pour les intimes), c'est-à-dire qu'elle est basée sur les théories scientifiques de l'apprentissage des comportements.

    En fait ce qui m'a le plus aidé c'est de comprendre les stratégies que je mettais moi-même en oeuvre pour repousser au lendemain des choses qu'il aurait fallu que je fasse tout de suite. Ces stratégies étant répétées tous les jours ou presque, elles sont devenues automatiques et quasi inconscientes.

    L'exemple typique est le fait de repousser une tâche récurrente et pénible par faible tolérance à la frustration (ex : nettoyage) et le jour où une tâche ponctuelle encore plus frustrante ou stressante ou que sais-je arrive, on se dit : "il faudrait que je fasse ça mais je ne sais pas par quel bout le prendre, et puis d'ailleurs ça fait un bail que je n'ai pas nettoyé chez moi" et hop ! on sort le balai et on fait un grand rangement. On utilise donc une tâche procrastinée précédemment pour se donner bonne conscience en en procrastinant une autre, qui était pourtant plus prioritaire à cet instant !

    Bref, on est très rusé mais à long terme on se trompe soi-même en ne gérant pas correctement les priorités.

    Autre point fréquent chez les procrastinateurs : la mauvaise estimation du temps nécessaire pour effectuer une tâche. Typiquement le procrastinateur se trompe d'un facteur 2 dans cette exercice. Résultat : "c'est bon je regarde la téloche pendant encore 30 minutes et après je prépare mes bagages" alors qu'en fait il faudrait s'y mettre tout de suite.

    Je vais pas refaire tout le bouquin ici, mais je le conseille vivement, et je vous assure que je connais pas l'auteur et ne touche pas de royalties sur les ventes :o).

    Pour ma part il m'arrive encore, comme tout le monde, de procrastiner, mais dans de moins grandes proportions qu'avant, et je sais repérer les fausses excuses ou les "alibis" que je tente de mettre en place pour me donner bonne conscience.

    A+