MMmmm, pas seulement pour les vues matérialisées, non. Les vues simples (sans jointures) permettent de mettre à jour un sous-ensemble de champs d'une table plus grande, par exemple. A partir de là tu peux mettre un trigger pour remplir d'autres champs (non accessibles directement à l'utilisateur) à la volée.
Le plus sympa c'est le client qui a fait un peu d'info sur le tas et qui, à la place de specs fonctionnelles, te donne un bout de pseudo-code décrivant comment il verrait son traitement sous MS Excel.
Pour répondre à son besoin, il ne te reste plus qu'à faire de l'ingénierie inverse sur son pseudo-code MS Excel pour en déduire les vrais besoins, et lui demander confirmation derrière pour pouvoir commencer à bosser. Le bonheur.
Excellent site, très bon niveau des discussions (le sujet est passionnant, il faut dire). Ca fait plus de six mois que je le fréquente, et je le recommande vivement à toutes les personnes intéressées par le sujet.
Pour comprendre à fond le sujet, je vous conseille les bouquins suivants : (il n'en existe que deux en français à l'heure actuelle) :
Yves Cochet (député Vert de Paris) : "Pétrole apocalypse" chez Fayard "La vie après le pétrole : De la pénurie aux énergies nouvelles" de Jean-Luc Wingert
Pour ceux qui pensent encore que l'on a le temps de mettre en place des énergies alternatives, sachez qu'il ne reste plus que 1 à 2 ans avant le grand crash :
Si vous ne comprenez pas ce qu'un baril à 80$ veut dire, sachez qu'en dollars fixes de l'an 2000, le baril avait atteint un plus haut de 70$ en 1979, provoquant la crise économique que l'on sait. Autrement dit, dans moins de deux ans, le baril aura atteint pour toujours un prix supérieur au plus haut cours que la société industrielle ait jamais connue. En 1979, la hausse des quotas de production de l'OPEP et l'entrée en jeu du Vénézuela avaient fini par calmer le jeu. Aujourd'hui il n'y a plus rien à espérer pour renverser la tendance.
C'est pas pour être pessimiste, mais dans 3 ou 4 ans, 90% des informaticiens risquent de se retrouver au chômage (les prestations d'informatique sont parmi les premières à sauter en cas de crise).
Attachez vos ceintures, dans 6 mois les premières PME font faillites (celles qui sont fortement dépendantes de l'extérieur), et le reste de l'économie va suivre d'ici deux ou trois ans max.
"Pour l'année 2001, la facture énergétique est de 23,07 milliards d'euros dont 19,06 milliards au titre du pétrole (82,6%)."
En 1973, la crise a multiplié par 4 les prix de l'essence aux USA en quelques mois, alors que les USA n'étaient à l'époque pas aussi dépendants de l'extérieur que maintenant pour leur fourniture de pétrole. La crise économique qui s'en est suivie a été maîtrisée après accord avec l'Arabie Saoudite et le Vénézuéla pour refaire baisser les prix et mettre fin à l'embargo sur le pétrole. Autrement dit, une petite baisse des approvisionnements (en proportion) a provoqué une flambée des prix et une grave crise économique, heureusement passagère. Le fait qu'il y ait plein de cow-boys avec plein de chevaux n'a rien changé à cela.
En ce qui concerne les énergies renouvelables, diesters et autres, je te renvoie aux liens que j'ai donnés précédemment :
Et tu n'as probablement pas vu "2013 : la fin du pétrole ?" sur Canal Plus le 15 février, où ni François Hollande, ni Hervé Gaymard, à l'époque toujours ministre de l'économie, n'ont démenti la plausibilité du "scénario catastrophe" présenté par Ruth Elkrief.
Disons que je trouve intéressant le fait qu'un certain nombre de géologues, scientifiques, économistes, hommes politiques soutiennent la thèse de l'écroulement de notre société d'ici quinze ou vingt ans. Et que tous les chiffres semblent aller dans ce sens, où que l'on cherche.
Dans une telle perspective qu'est-ce qui apparaît plus utile :
- se mettre à l'extreme programming
- apprendre Mono et GTK#
- python a plus d'avenir, j'y suis j'y reste
- réapprendre à cultiver la terre, à se soigner, à se défendre sans produits chimiques, sans tracteurs, sans minerais facilement extractables, etc... sachant qu'il n'y aura plus d'informatique dans 20 ans ou trente ans ?
Il y a deux mois, je n'aurais jamais écrit un post comme celui-là, et en le lisant j'aurais pris son auteur au mieux pour un rêveur, au pire pour un gros lourd. Mais c'est le genre de question auxquelles je pense sérieusement maintenant.
Avec quoi tu les feras tourner tes usines ? Avec quoi tu extrairas le minerai nécessaire à la fabrication de nouveaux outils ? Avec quoi le transporteras-tu ? Avec de l'électricité ? Comme dit plus haut, pour remplacer le pétrole il faudrait construire des milliers de centrales nucléaires. Il n'y aurait de toute façon pas assez d'uranium pour les faire tourner plus de quelques années.
Aucune des technologies alternatives existant aujourd'hui ou même à l'état de projet n'a une densité énergétique équivalente à celle du pétrole et une telle facilité de transport. Autrement dit, elles sont toutes **beaucoup** plus encombrantes et difficiles à mettre en oeuvre. De plus pour fabriquer n'importe quel équipement électrique (panneaux solaires, piles à combustibles) il faut du cuivre, de l'argent, voire du platine, et ces éléments sont tous dépendants du pétrole pour leur extraction, leur transport, leur transformation, leur assemblage.
En parlant des centrales électriques, pour remplacer le pétrole il en faudrait 10 000 de grande puissance sur toute la planète. Il faut dix ans pour construire une centrale, et beaucoup de pétrole pour la construire ET l'entretenir. Sans parler de l'eau nécessaire à son refroidissement. 40% de l'eau des USA est utilisée dans le refroidissement des centrales il me semble. Or nous sommes également à l'aube d'une pénurie d'eau douce (merci l'agriculture intensive et l'électronique).
Il faudra recouvrir plusieurs fois la france de colza pour faire rouler tous les véhicules. Et oui, il faut du pétrole pour faire pousser du colza : comme dit dans le journal, nos terres cultivables sont mortes car surexploitées, et on est obligé de rajouter des engrais pour que quelque chose puisse y pousser. Hors le principal mode de fabrication des engrais, qui demandent de très hautres pressions pour effectuer leur synthèse, dépend entièrement du pétrole.
Le baril est à 52 $ à Londres aujourd'hui : record historique ! Les économistes estiment que des que le baril atteindra 80-100 $, l'économie mondiale entrera en récession. Après ce sera l'escalade... Sur 10 ans peut-être, mais en tout cas pas sur assez de temps pour mettre en place des solutions alternatives de toute façon.
Les carburants bio il faut les faire pousser, et sans pétrole, pas d'engrais ni de pesticides, et donc plus assez à manger pour tout le monde. Si en plus il faut garder des champs pour le colza...
" Bien des objecteurs de la déplétion du pétrole clament que, le pétrole devenant plus cher, plus de réserves deviendront disponibles parce qu'elles seront alors financièrement rentables. Par exemple, si le prix du pétrole sur le marché mondial est de 25$ le baril et qu'il en coûte 30$ pour l'extraire d'un champ donné, ce champ ne sera par rentable et donc ne sera pas classé en tant que « ressource récupérable » (voir jargon). Si le prix du pétrole grimpe à 35$, alors ce pétrole devient viable. L'argument est ainsi formulé que avec la chute de la production, le prix augmente et plus de pétrole devient disponible.
Cela est vrai jusqu'à un certain point (bien qu'il n'y aura pas tant que ça de pétrole supplémentaire disponible). Ce qu'ils ignorent c'est que ce nouveau pétrole ne sera pas bon marché. Les prix resteront élevés et continueront à grimper, et tour le reste augmentera en parallèle – électricité, carburant, plastiques, nourritures. Suivront les récessions, le chômage, l'effondrement du système financier. Comme cela est souvent indiqué (et souvent ignoré) le problème qui nous attend n'est pas la fin du pétrole, mais la fin du pétrole bon marché et la fin de notre société basée sur d'énergie bon marché."
Pas les pays de l'OPEP en tout cas, à qui les quotas sont attribués en fonction des réserves déclarées, et qui ont tous gonflés leurs chiffres dans les années 80, et maintenus ces nouveaux chiffres jusqu'à aujourd'hui.
[^] # Re: SGBD
Posté par Papey . En réponse à la dépêche Ruby on rails 1.0 est sorti. Évalué à 10.
[^] # Re: Oh oui !
Posté par Papey . En réponse à la dépêche MySQL 5.0 est sorti. Évalué à 1.
Ouais quoique.
[^] # Re: Oh oui !
Posté par Papey . En réponse à la dépêche MySQL 5.0 est sorti. Évalué à 0.
[^] # Re: Que de temps pour les vues ...
Posté par Papey . En réponse à la dépêche MySQL 5.0 est sorti. Évalué à 1.
[^] # Re: urpmi $(cat liste_rpm.txt)
Posté par Papey . En réponse au journal Compte rendu de migration Mandriva Linux 2005 LE vers 2006 (cooker). Évalué à 1.
# urpmi $(cat liste_rpm.txt)
Posté par Papey . En réponse au journal Compte rendu de migration Mandriva Linux 2005 LE vers 2006 (cooker). Évalué à 2.
urpmi $(cat liste_rpm.txt)
Et je me disais qu'il y avait plus simple (enfin il me semble) :
urpmi < liste_rpm.txt
Mais il se peut que je rate quelque chose.
[^] # Re: y a pas que "l'energie"
Posté par Papey . En réponse au journal Quelles alternatives au pétrole ?. Évalué à 1.
Perso je préfère avoir de quoi bouffer (ce qui n'est pas gagné).
[^] # Re: intéressant
Posté par Papey . En réponse au journal Comment résoudre la "crise du logiciel" ?. Évalué à 3.
Pour répondre à son besoin, il ne te reste plus qu'à faire de l'ingénierie inverse sur son pseudo-code MS Excel pour en déduire les vrais besoins, et lui demander confirmation derrière pour pouvoir commencer à bosser. Le bonheur.
[^] # Re: ====>Moment Révélations<====
Posté par Papey . En réponse au journal Quelles alternatives au pétrole ?. Évalué à 4.
[^] # Re: forum dédié au Pic de Production Pétrolière ( Peak Oil )
Posté par Papey . En réponse au journal Quelles alternatives au pétrole ?. Évalué à 4.
Pour comprendre à fond le sujet, je vous conseille les bouquins suivants : (il n'en existe que deux en français à l'heure actuelle) :
Yves Cochet (député Vert de Paris) : "Pétrole apocalypse" chez Fayard
"La vie après le pétrole : De la pénurie aux énergies nouvelles" de Jean-Luc Wingert
[^] # Re: Architecture du produit ?
Posté par Papey . En réponse à la dépêche Sortie officielle de Tiny ERP 3.0. Évalué à 1.
[^] # Re: Pas d'autre proposition
Posté par Papey . En réponse au journal Brevets logiciels rejetés. Évalué à 3.
# Seems like its not the right place to post in English
Posté par Papey . En réponse au message Idea for GAIM add-on (maybe a Summer of Code Project). Évalué à 2.
Maybe you'll have a better chance on an English speaking forum instead of a French speaking one :o)
Or maybe you want your message translated ?
[^] # Re: editeur à la place de l'IDE
Posté par Papey . En réponse au journal De la difficulté de contribuer à des gros projets. Évalué à 5.
# La fête commence...
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 1.
http://www.reuters.com/newsArticle.jhtml;jsessionid=FGF5DB4A5UC54CR(...)
Si vous ne comprenez pas ce qu'un baril à 80$ veut dire, sachez qu'en dollars fixes de l'an 2000, le baril avait atteint un plus haut de 70$ en 1979, provoquant la crise économique que l'on sait. Autrement dit, dans moins de deux ans, le baril aura atteint pour toujours un prix supérieur au plus haut cours que la société industrielle ait jamais connue. En 1979, la hausse des quotas de production de l'OPEP et l'entrée en jeu du Vénézuela avaient fini par calmer le jeu. Aujourd'hui il n'y a plus rien à espérer pour renverser la tendance.
C'est pas pour être pessimiste, mais dans 3 ou 4 ans, 90% des informaticiens risquent de se retrouver au chômage (les prestations d'informatique sont parmi les premières à sauter en cas de crise).
Attachez vos ceintures, dans 6 mois les premières PME font faillites (celles qui sont fortement dépendantes de l'extérieur), et le reste de l'économie va suivre d'ici deux ou trois ans max.
[^] # Re: FUD
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 2.
http://www.industrie.gouv.fr/energie/comprendre/q-r-pet-eco.htm(...)
"Pour l'année 2001, la facture énergétique est de 23,07 milliards d'euros dont 19,06 milliards au titre du pétrole (82,6%)."
En 1973, la crise a multiplié par 4 les prix de l'essence aux USA en quelques mois, alors que les USA n'étaient à l'époque pas aussi dépendants de l'extérieur que maintenant pour leur fourniture de pétrole. La crise économique qui s'en est suivie a été maîtrisée après accord avec l'Arabie Saoudite et le Vénézuéla pour refaire baisser les prix et mettre fin à l'embargo sur le pétrole. Autrement dit, une petite baisse des approvisionnements (en proportion) a provoqué une flambée des prix et une grave crise économique, heureusement passagère. Le fait qu'il y ait plein de cow-boys avec plein de chevaux n'a rien changé à cela.
En ce qui concerne les énergies renouvelables, diesters et autres, je te renvoie aux liens que j'ai donnés précédemment :
http://www.lifeaftertheoilcrash.net(...) (il faut scroller pour arriver à la section sur les substituts envisageables)
http://www.manicore.com/documentation/renouvelables.html(...)
"En 1973 on disait qu'il n'y en aurait plus en l'an 2000.
Moi j'attend l'an 2000 pour voir ;)"
tu t'y connais sûrement mieux que le centre de recherche économique de la Deutsche Bank à ce sujet :
http://www.peakoil.net/DB.html(...)
ou que la Australian Financial Review : http://www.energybulletin.net/4044.html(...)
Et tu n'as probablement pas vu "2013 : la fin du pétrole ?" sur Canal Plus le 15 février, où ni François Hollande, ni Hervé Gaymard, à l'époque toujours ministre de l'économie, n'ont démenti la plausibilité du "scénario catastrophe" présenté par Ruth Elkrief.
# Le site référence en anglais
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 2.
http://www.lifeaftertheoilcrash.net/(...)
[^] # Re: Le pétrole et LinuxFr
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 3.
Dans une telle perspective qu'est-ce qui apparaît plus utile :
- se mettre à l'extreme programming
- apprendre Mono et GTK#
- python a plus d'avenir, j'y suis j'y reste
- réapprendre à cultiver la terre, à se soigner, à se défendre sans produits chimiques, sans tracteurs, sans minerais facilement extractables, etc... sachant qu'il n'y aura plus d'informatique dans 20 ans ou trente ans ?
Il y a deux mois, je n'aurais jamais écrit un post comme celui-là, et en le lisant j'aurais pris son auteur au mieux pour un rêveur, au pire pour un gros lourd. Mais c'est le genre de question auxquelles je pense sérieusement maintenant.
[^] # Re: Un retour en arrière ?
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 1.
[^] # Re: D'une façon générale
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 2.
En parlant des centrales électriques, pour remplacer le pétrole il en faudrait 10 000 de grande puissance sur toute la planète. Il faut dix ans pour construire une centrale, et beaucoup de pétrole pour la construire ET l'entretenir. Sans parler de l'eau nécessaire à son refroidissement. 40% de l'eau des USA est utilisée dans le refroidissement des centrales il me semble. Or nous sommes également à l'aube d'une pénurie d'eau douce (merci l'agriculture intensive et l'électronique).
[^] # Re: D'une façon générale
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 2.
[^] # Re: D'une façon générale
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 2.
[^] # Re: D'une façon générale
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 4.
[^] # Re: On n'en sait rien
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 6.
" Bien des objecteurs de la déplétion du pétrole clament que, le pétrole devenant plus cher, plus de réserves deviendront disponibles parce qu'elles seront alors financièrement rentables. Par exemple, si le prix du pétrole sur le marché mondial est de 25$ le baril et qu'il en coûte 30$ pour l'extraire d'un champ donné, ce champ ne sera par rentable et donc ne sera pas classé en tant que « ressource récupérable » (voir jargon). Si le prix du pétrole grimpe à 35$, alors ce pétrole devient viable. L'argument est ainsi formulé que avec la chute de la production, le prix augmente et plus de pétrole devient disponible.
Cela est vrai jusqu'à un certain point (bien qu'il n'y aura pas tant que ça de pétrole supplémentaire disponible). Ce qu'ils ignorent c'est que ce nouveau pétrole ne sera pas bon marché. Les prix resteront élevés et continueront à grimper, et tour le reste augmentera en parallèle – électricité, carburant, plastiques, nourritures. Suivront les récessions, le chômage, l'effondrement du système financier. Comme cela est souvent indiqué (et souvent ignoré) le problème qui nous attend n'est pas la fin du pétrole, mais la fin du pétrole bon marché et la fin de notre société basée sur d'énergie bon marché."
[^] # Re: relativisons
Posté par Papey . En réponse au journal Ca vous fera un peu de lecture... :o). Évalué à 4.