Renault a écrit 7475 commentaires

  • [^] # Re: Qu'est-ce que la vie privée?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 7.

    La seule différence, c'est que tu n'est pas un vrai client de Google. Mais sur le fond, ça fait des décennies que des entreprises ont des données sur ta vie privée, et qu'il faut juste espérer qu'elles respectent la loi, qu'elles stockent bien ces données de manière à ce qu'un tiers ne puisse pas y accéder, etc.

    Cette différence est selon moi non seulement vitale, mais tu en oublis une autre. Mon FAI et ma banque sont normalement liés au droit français, droit français qui est décidé notamment en partie par moi.
    Google dépend du droit américain sur lequel je n'ai aucune véritable influence car n'étant pas citoyen américain je n'ai aucun moyen de faire entendre ma voix là bas réellement (je ne peux pas me présenter dans leur processus législatif alors qu'en France je peux le faire). Et quand tu vois que l'État américain est un des États avec des dispositifs puissants pour collecter et analyser les données librement, oui c'est important.

    Je sais que l'État français n'a pas autant de pouvoir ce qui rend ce type d'actions non légitimes. Sans compter que théoriquement je peux influer l'État français sur la question.

    Et que mon FAI et ma banque aient des données, c'est normal, je suis client et j'utilise leur service. Si demain je ne suis pas content je vais voir ailleurs et ma vie privée sera associée à une autre entreprise (ou personne, si je vais dans un FAI associatif et que je me passe de la banque…). Alors que Google étant présent partout, même sans être client chez eux je suis pisté. la seule solution étant soit de filtrer les pages avec Google (d'où les extensions), soit éviter ces sites (ce qui est je pense une solution anormale). Disons que dans un cas je choisis de donner mes données, dans l'autre pas. Et personnellement je fais plus confiance à ma banque concernant mes données personnelles où légalement il ne peut pas en faire grand chose et qui gagne son argent autrement que Google qui a besoin de ces données et de les vendre pour vivre.

  • [^] # Re: Qu'est-ce que la vie privée?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 7.

    Au pire du pire, la seule info qu'ils ont est la requête de téléchargement de leur logo associée à l'adresse IP et aux infos transmises par le navigateur. C'est pas grand chose quand même, et en particulier, je ne vois pas comment ils peuvent connaitre mon nom si je ne suis pas inscrit chez eux.

    Ils n'auront pas ton nom. Mais ils seront que l'adresse IP X.Y.W.Z est allé voir des articles sur Le Figaro portant exclusivement sur des mouvements syndicalistes, qu'il est allé régulièrement sur un forum de syndicalistes, qu'il va en même temps voir des vidéos pornographiques sur Youporn portant souvent les tags homosexuels, etc.
    Bref, ils n'auront pas forcément ton nom, mais ils pourront en gros tout savoir des visites du Web d'une adresse IP. Cette information étant potentiellement revendue à des FAI, gouvernements et autres qui eux pourront recouper avec ton nom.

    Bref, là tu as une vision un peu naïve je pense. Si ces entreprises ne basaient pas leur business model sur le profilage d'utilisateur je partagerais sans doute ton point de vue.

    Par exemple, Google affirme que les cookies de Google Analytics sont site-spécifique, qu'ils sont randomisés, et que les données sont donc impossibles à croiser entre les sites visités.

    Faut-il les croire quand derrière le PDG dit que la vie privée est un concept inexistant et que sa recommandation est "si vous n'avez rien à vous le reprochez, ne le chercher pas sur le Web ?".
    Le but de Google est de rassurer ses utilisateurs mais on ignore exactement les mécanismes mises en place et on a aucun moyen de le vérifier. D'autant qu'ils répondent à des demandes de gouvernements sur lesquels nous n'avons aucun contrôle.

    Ça nécessiterait quand même de violer beaucoup de lois dans beaucoup de pays

    Je ne sais pas si tu as vu, mais Google se fait poursuivre en justice dans de nombreux États pour violation de vie privée, conservation de données, etc. Bref, cela tend à montrer que Google ne respecte pas la loi à ce sujet et qu'ils continuent sans doute encore à le faire.

    et de mentir effrontément dans leurs conditions générales.

    Pas forcément, les option pour ne pas être tracer dans Google, ou en tout cas pas trop, existent conformément aux conditions générales. Mais c'est planqué dans des recoins bien perdus et tu dois souvent le faire plusieurs fois suivant les services utilisés.

    Ça ferait des péta-octets de données à traiter par jour (disons, 1 Mo / personne et 1 milliard d'internautes? quelque chose comme 3% du traffic internet total rien que pour les données personnelles à rapatrier chez Google). Il faut ensuite traiter ça, croiser, stocker.

    Avec beaucoup moins de budgets et de personnels, la NSA arrive à analyser près de 1% du trafic mondial. En tout cas des méta-données. D'autant qu'ils ne peuvent le faire que pour les requêtes s'adressant à des serveurs américains. Google est bien plus étendu que ça a et a les ressources pour le faire. Il n'y a pas de raisons qu'ils ne puissent pas.

  • [^] # Re: Qu'est-ce que la vie privée?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 10. Dernière modification le 18 mars 2014 à 15:22.

    Tu négliges un truc énorme. Certains acteurs peuvent voir ce que tu fais sur pratiquement tous les sites web.
    Un nombre important d'entre eux ont Google Analytics, Google+, Facebook ou Twitter comme informations sur leur page. Donc ces 3 acteurs peuvent, même sans t'y inscrire sur leur service, savoir ce que tu fais, lis, tape, cherche, etc. sur à peu près tout le web. Ils ont une capacité de recoupement de taré. Et pour peu que tu sois inscrit sur un des services cité plus haut, ils peuvent associer le tag pédophile, syndicaliste, juif, nazi de gauche à ton nom. C'est beau le progrès hein ? ;)

    Si les sites n'avaient que les informations qu'ils collectent sur leur propre sites, en soit le problème de la vie privée serait assez limité. Le soucis est que certains acteurs sont suffisamment partout pour te suivre partout. Même si tu n'utilises pas leur service habituellement !

    D'ailleurs tu noteras que les extensions présentées ici luttent souvent pour la collecte de données externes (c'est à dire empêcher que Google s'incruste dans ma visite d'un site quelconque), pas que le site quelconque que je visite collecte des données.

  • [^] # Re: Problème de modèle économique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 8.

    La diminution du ciblage (car pour la suppression totale, on peut rêver) n'arrivera que quand on aura trouvé un moyen de rémunérer correctement les producteurs de contenu sur le Net. Ça passe aussi bien par un modèle économique viable qu'une méthode de paiement adaptée à des faibles montants, anonymes et virtuels. Et ça n'est pas une mince affaire.

    Pour moi c'est surtout que les gens veulent tout avoir : le beurre et l'argent du beurre. Le producteur de contenu anonyme veut passer du temps à écrire son contenu mais uniquement s'il a de quoi le rémunérer. Ce n'est pourtant ni une obligation (des tas de gens ont des passent temps et y perdent de l'argent et pourtant ils produisent des écrits, de la musique et autres le tout avec une qualité loin d'être ridicule).
    Si le producteur de contenu est persuadé que ses productions sont assez bien pour être rémunérés, il peut faire payer la consultation. La publicité n'est pas obligatoire et ne l'a jamais été. Ni le fait d'être rémunéré par ailleurs.
    Ça ressemble à un faux chantage dit comme ça, et personnellement je n'y suis pas favorable. La publicité a un coût mais invisible, car tu paies avec quelque chose de non papable qui est ta vie privée. Et ce coût peut être dans certains cas assez terrible.

    Cette constatation ça me fait un peu penser à tous ces gens qui critiquent le journalisme aujourd'hui : tous les journaux sont « pourris », l'information est complètement orientée, etc. Mais qui paye encore son information quotidienne aujourd'hui ? Bah forcément, quand on ne la finance plus, il ne nous parvient que de la merde.

    Pourtant l'information est payée aujourd'hui encore. Publicité, ventes de numéros, abonnements, subventions étatiques, etc.
    Le problème est que la publicité entraîne une non neutralité du contenu : est-ce qu'un journaliste va faire un article peu élogieuse contre son principal sponsor même s'il le mérite ? Peu probable sinon il risque son poste, son salaire, …
    Tu noteras que les journaux français sans publicités ont une meilleur image de qualité que les autres : Mediapart et le Canard Enchaîné et sont sans doute plus proche du véritable journalisme que les autres (bah oui, le journalisme d'investigation véritable est assez absent dans la concurrence où les dépêches AFP sont la base de leur travail).

    Pour moi il y a un problème oui, et le problème vient directement du choix de rémunération et la publicité n'est pas garante de qualité…

  • [^] # Re: Problème de modèle économique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment réduire les attaques à notre vie privée sur le web. Évalué à 10.

    Selon moi il vaudrait mieux chercher et combattre les utilisations illégales plutôt que de crier au loup dès qu'un site met un cookie sur votre ordinateur. A force de crier au "viol" à chaque fois, il va arriver que la plupart des gens ne feront plus la différence. Au même titre que bittorrent est associé à l'illégalité dans la tête de la plupart des gens.

    Sauf que, une BDD obtenue à des fins "licites" peut tomber dans les mains pour un usage illicite et sans avoir la possibilité de l'éviter. Le patriot act des USA permet à la NSA de collecter des données licites à des fins douteuses.

    Des exemples moins complotistes existent. Napoléon a fait un recensement ethnique de la population française. 150 ans plus tard environ, Vichy et l'Allemagne utilisèrent ces données avec une autre finalité d'exploitation.

    C'est tout le problème de ces données, une fois collectée il est difficile de les supprimer totalement et d'éviter un mauvais usage de celles-ci.

  • [^] # Re: Ca ne m'étonne pas

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message ionice et nice. Évalué à 3.

    C'est normal, si tu fais un transfert assez coûteux en IO, la quantité d'interruptions sera élevé et le processeur les traitera assez prioritairement au détriment du reste du système.
    Sans compter que les bus de transferts peuvent être sur les bus d'autres périphériques où le système réside comme le disque dur ce qui affecte la réactivité du reste du système.

  • [^] # Re: D'autres voies

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Messagerie sécurisée, attention à votre carnet de contact !. Évalué à 9.

    Le spam va tuer ce concept en noyant le flot d'informations utiles.

  • [^] # Re: euh ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un autre son de cloche sur le droit d'auteur par un avocat non libriste. Évalué à 3.

    C'est le problème pour tous les LL où le code n'est pas reversé à une entité en fait comme le noyau Linux ce qui rend le changement de licence global très difficile (contacter tous les auteurs et pour les refus ou abonnés absents réécrire leurs portions de code).

  • [^] # Re: Revenez aux fondamentaux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Porte dérobée sur Samsung Galaxy - Projet Replicant. Évalué à 4.

    Pour moi c'est au constructeur de prouvé que parce que tu as changé l'OS (en entier ou partiellement) qui a causé cette défaillance que la garantie doit être annulé.

    Là des constructeurs sous prétextes que l'appareil est rooté ou avec un autre système n'utilise pas la garantie sur un problème purement matériel et dont le lien de cause à effet n'est clairement pas établi.

    La charge de la preuve doit être du côté du constructeur, pas du côté du client qui devrait prouver sa bonne foi.

  • [^] # Re: Re : euh ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un autre son de cloche sur le droit d'auteur par un avocat non libriste. Évalué à 7.

    C'est un peu délicat d'attendre que ça rentre dans la langue française parce que le passage dans la langue risque d'attendre que ça soit rentré dans les mœurs.

    Soyons honnêtes, si la langue choisit d'utiliser une différence masculin/féminin, il faut bien que l'un des deux "l'emportent". Pourquoi ? On ressort toujours le cas du 99 femmes vs 1 homme est injuste car blablabla. Oui, mais il y a de nombreux cas où le nombre est flou, trop grand ou difficilement quantifiable pour qu'on puisse décider quel est le genre "dominant". Et dans le cas du 50/50, on fait comment ?

    Bref, je trouve que le fait qu'un genre domine l'autre dans ce cadre là est bien car il simplifie la langue et la construction des phrases.

    Les artifices que montrent ton article sont particulièrement lourdes et non souhaitables. Sérieusement, dès que je vois des mots comme employéE ou employé(e) ou employé-e- je souffre intérieurement. La syntaxe est lourde, pénible, casse la lecture pour rien, n'ajoute pas d'information véritablement utile. Dans certains documents tous les deux ou trois mots tu devrais avoir ce type d'artifice : trop pénible.

    La féminisation des métiers ou de certains termes est je trouve la seule solution pertinente proposée dans l'article. Ou alors on supprime le concept de féminin/masculin de notre langue mais ce changement justifie à lui seul le changement du nom de la langue. En soit je ne suis pas contre, ça me semble plus cohérent et joli que ces artifices barbares.

  • [^] # Re: stack overflow

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal suite du journal "code spaghetti : Toyota" et prise en compte des remarque des lecteurs. Évalué à 3.

    le problème est que quand la voiture est bloquée en accélération, il n'y a aucun moyen de l'arrêter : les freins sont insuffisants,

    Pourtant les constructeurs disent qu'il est obligatoire que les freins puissent dissiper plus d'énergie que le moteur ne peut en dégager pour qu'un freinage puissante puisse en toute circonstance arrêter la voiture.
    Donc à moins que les freins ne soient usés, une voiture bloquée en accélération n'empêche pas son arrêt total.

  • [^] # Re: et les 4 libertés? oubliées?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [journal marque page] quelques nouvelles intéressantes pour le jeu linux. Évalué à 6.

    produit que je qualifie au passage d'excellent

    Le problème du jeu non libre se voit d'ailleurs dans ce type de jeu. AoE est un très bon jeu pour son époque et reste jouable aujourd'hui tellement il est bien. Mais ce jeu étant non libre il ne bénéficie pas de mises à jour pour éviter son vieillissement : résolution pourrie, pas d'évolutions dans les unités ou l'IA ou encore des graphismes. Certes il y a une nouvelle version Steam relancée et pas à jour mais uniquement pour la version II sans son extension…
    Sans compter le mode jeu en ligne ne fonctionne plus je crois, ou encore l'apparition de bogues notamment sur les couleurs quand explorer.exe est lancé sous Windows 7 ou 8 (oui il faut tuer explorer.exe avant de lancer le jeu pour éviter d'avoir une herbe violette texturée bizarrement).

    Du coup AoE est parfait pour une LAN et peut fonctionner sans soucis sur nos machines surpuissantes mais sa disparition sera inéluctable et son manque d'évolution à cause de son caractère non libre empêche son évolution.

  • [^] # Re: Encore la théorie du genre...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les femmes dans l'informatique. Évalué à 5. Dernière modification le 12 mars 2014 à 08:55.

    Fondamentalement l'homme préhistorique est comme l'homme d'aujourd'hui, la seule différence entre les deux est la quantité de connaissances qu'ils ont à disposition mais physiquement, génétiquement et mentalement ils étaient semblables ou avec les mêmes capacités. Cela signifie que l'homme préhistorique pouvait apprendre à écrire, compter, comprendre la physique quantique ou l'informatique mais tout cela n'existait pas encore…

    Le pire, c'est que peut être qu'ils étaient tout aussi heureux de leur situation que nous de la nôtre.

    EDIT : donc si l'homme préhistorique était un animal, nous aussi. L'homme est juste un animal politique avec une structure sociétale plus complexe mais de nombreux animaux ont une organisation de société.

  • [^] # Re: Dommage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Premiers Linux Magazine à donner sur Toulouse. Évalué à 2.

    Si tu veux je peux t'acheter le numéro 1 (uniquement lui) et réceptionner par voie postale.
    Si c'est possible bien entendu.

  • [^] # Re: Mouais

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les femmes dans l'informatique. Évalué à 6.

    Si elles étaient majoritaires à une époque et pas aujourd'hui, à l'époque c'était donc un métier considéré comme mixte voire féminin. Et avec 50% de filles ou plus, l'ambiance était - sans doute - moins macho du moins pas pire que les autres branches où les filles restent en grande quantité (médecine, droit par exemple).

    Dire du coup que la faute incombe aux hommes me parait un raccourcis bien rapide. Mais cela n'est pas impossible pour autant…

    Personnellement je trouve que ça progresse récemment dans les écoles d'ingénieurs, c'est une bonne chose.

  • [^] # Re: Encore la théorie du genre...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les femmes dans l'informatique. Évalué à 0.

    De même qu’on a pas de preuve que les astres et l’astrologie n’influencent pas le cerveau. Si on n’a pas de preuve d’un phénomène cela veut dire que ce phénomène est — jusqu’à preuve du contraire — faux scientifiquement.

    Mettre en évidence la pression sociale est plus simple que l'influence biologique ce qui explique selon moi qu'il y a bien plus d'éléments dans un sens que dans l'autre.

    On a beaucoup de chiffres qui montre en effet que la position sociale aide à développer certaines facultés. D'où le fait qu'on ne peut pas revenir dessus.

    Mais si on veut démontrer rigoureusement l'influence génétique, il faudrait faire une étude impossible à réaliser :

    • Il faudrait que des groupes d'enfants filles et garçons reçoivent le même vécu, ce qui implique dès la naissance de les mettre dans un environnement contrôlé, est-ce possible de kidnapper/sacrifier des enfants dans ce but ? Car il semble évident que si les parents s'en mêlent le protocole sera dès le départ fichu.
    • Le coût d'une recherche pareille serait élevée, des centaines d'enfants à nourrir et s'en occuper à temps plein et essayant de les confronter aux mêmes choses.
    • Puis ce serait long, pour avoir des résultats sans ambiguïté il faudrait idéalement que ça dure une vingtaine d'années.. pour que l'adolescence de chaque individu soit terminé…

    Sans une telle expérience, ça me semble difficile de mettre en avant l'influence biologique car toute autre expérience ou chiffre qui pourrait le mettre en avant pourrait être considéré comme une preuve de la pression sociale car celle-ci ne saurait être éliminée dans d'autres protocoles…

    Bref, pour moi ça explique bien le fait qu'on a pas et on aura jamais de prueve formel en faveur de l'argument biologique, cela ne le rend pas pour autant vrai, ni faux.

  • [^] # Re: Quelle est l'utilité de faire un « gros » programme pour freiner ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Encore un exemple de code spaghetti : Toyota. Évalué à 2.

    Oui mais ça permet de sauver des vies car tu n'as plus besoin de te muscler les jambes pour freiner ta voiture même pour piler.

    Ça arrive souvent que la voiture n'ait plus ces assistances ? Est-ce que c'est plus élevé que le nombre d'accidents évités ou plus légers grâce à cette technologie ?

    Les morts actuels sont de mémoire dus à l'être humain qui s'est mal comporté (alcool, drogue, endormi, trop rapide) que par une défaillance mécanique qui est en dessous de 5% des cas. C'est en France donc un peu plus de 150 personnes par an ce qui est je pense bien plus acceptable que la quantité observée par le passé en l'absence d'assistance.

  • [^] # Re: tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Encore un exemple de code spaghetti : Toyota. Évalué à 2.

    D'autant que, je n'ai pas le souvenir que l'huile changeait le fonctionnement du moteur. Je suppose que l'huile du moteur et l'huile de récupération mis dans le réservoir à des fins économiques/écologiques ont des propriétés similaires.

  • [^] # Re: Et maintenant?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Encore un exemple de code spaghetti : Toyota. Évalué à 6.

    Oui enfin, cette phrase est ressortie à tout bout de champs et souvent bien au delà de la portée de Orwell.
    Ce livre était une critique du communisme, dont il était partisan, et de son histoire qui a dérapé. Les cochons qui deviennent des hommes en adoptant tout ce qu'ils ont critiqué par le passé fait référence aux dirigeants de l'URSS où ils ont repris tous les privilèges en laissant pour compte la population.

    Je pense que vous le savez déjà.
    Le but de l'assurance maladie n'est pas forcément une égalité absolue, qui est sans doute impossible, mais reste un système bien plus égalitaire que ce qu'il existe ailleurs dans le monde. D'autant que la Sécu de base couvre pas mal de choses, dont les traitements les plus lourds, les maladies les plus longues et coûteuses, les visites préventives… Même un pauvre sera soigné si c'est urgent, alors que dans certains pays on regarde avant s'il a une mutuelle pour le prendre en charge…

    C'est bien évidemment améliorable, mais je pense que cette citation d'Orwell n'était pas nécessaire.

  • [^] # Re: Quelle est l'utilité de faire un « gros » programme pour freiner ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Encore un exemple de code spaghetti : Toyota. Évalué à 2.

    La marche arrière est obligatoire sur les F1.

    J'étais persuadé que non. Pourtant il y a de nombreux cas où ce n'était pas utilisé malgré les circonstances et une voiture fonctionnelle.

    Pour le reste oui ça datait d'avant 1994 qui a été un tournant pour la présence d'électronique en F1, mais si ça avait été autorisé ils seraient allés bien plus loin dans ces techniques qui étaient assez balbutiantes (et quelques constructeurs seulement arrivaient à tenir le rythme d'évolution…).

  • [^] # Re: Quelle est l'utilité de faire un « gros » programme pour freiner ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Encore un exemple de code spaghetti : Toyota. Évalué à 10. Dernière modification le 07 mars 2014 à 14:21.

    S'il n'y en a pas en compétition, il y a sûrement une raison, la fiabilité peut-être ?

    Tu déconnes une voiture de compétition a bien plus d'électronique qu'une voiture de série mais souvent pour faire des choses différentes. Une Formule 1 est typiquement très complexe et paramétrable et l'électronique a été une grande avancée dans la course des performances.
    Puis tu oublies que les pilotes automobiles sont aussi de véritable athlètes, capable de supporter des freinages jusqu'à 5G (dis toi que 1G c'est à peu près la décélération quand tu piles à fond avec ta voiture de série). Ils peuvent donc exercer et supporter des choses qu'en automobile de série est inimaginable car les gens seraient physiquement inaptes.

    Mais une voiture de course a des impératifs différents, typiquement une Formule 1 le moteur doit être allumé par un dispositif externe à la voiture pour économiser du poids (car ça ne sert qu'au départ), l'embrayage ne peut supporter que quelques départs car ça ne sert à rien de mettre du poids pour un truc inutile durant la course. Les pneumatiques ne durent que quelques dizaines-centaines de kilomètres pour des raisons de performance. Il n'y a pas de marche arrière également…
    Bref, comme les besoins sont différents, l'absence de dispositifs chez eux ne signifie pas qu'ils sont inutiles.

    Puis en plus tu as la réglementation qui empêche trop l'électronique (anti-patinage interdit, cartographie moteur assez fixe sur la course, suspensions actives également, les éléments mobiles modifiable par l'électronique, etc.). Dès 1994, une Formule 1 avait des suspensions qui pouvaient reproduire dans le vide les passages dans les courbes et des bosses par les suspensions actives qui permet un grand confort et de meilleure performance mais tu enlèves dans ce cas tout un grand travail du pilote et l'intérêt d'une course automobile (le pilote doit être un acteur important, il ne doit pas être un passager de sa voiture piloté depuis les stands via les ingénieurs).

    D'ailleurs par exemple les ailerons ne sont plus autorisés à être mobile car il y a la possibilité dans ce cas, comme pour la suspension active, de reproduire des configurations pour chaque piste et prendre des virages limite à fond en permanence grâce au freinage aérodynamique uniquement.

    Donc t'inquiète pas, l'électronique est partout en compétition automobile mais souvent limité par la réglementation ou l'absence de besoins pour ce type de voitures…

  • [^] # Re: debrayage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Encore un exemple de code spaghetti : Toyota. Évalué à 5.

    Pour eux c'est pourtant vital. Celui qui fera la meilleure IA de conduite et de contrôle de la voiture aura un avantage compétitif incroyable.

    D'autant que si l'IA est meilleure, elle pourra proposer des options à forte valeur ajoutée pour le confort et l'usage de la voiture et prendra de l'avance sur la concurrence.

    Si tout le monde produit la même IA, ce qui serait en soit une bonne chose, la différence entre les modèles se fera sur les matériaux, le design, le confort et quelques options hauts de gamme. Ce qui est assez faible au regard de la différence entre les voitures aujourd'hui.

  • [^] # Re: debrayage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Encore un exemple de code spaghetti : Toyota. Évalué à 4.

    Et justement, il y a une corrélation entre la prise de contrôles des moyens de transports par les machines et la baisse de la mortalité de ceux-ci. L'être humain est bien plus faillible que la machine, surtout si la machine qui prend le contrôle a été écrit correctement avec des logiciels d'assistances de preuves comme dans les métros ou avions.

  • # Preuve du code pour éviter ces âneries

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Encore un exemple de code spaghetti : Toyota. Évalué à 4.

    Normalement les codes sensibles comme dans l'aérospatial sont prouvés voire même écrits par d'autres programmes pour limiter les effets de bords et bogues qu'un humain pourrait générer.

    Pourquoi est-ce qu'un système de sécurité de la voiture n'en profiterait pas ? Que l'autoradio plante ce n'est pas trop un problème mais le frein c'est plus emmerdant…

  • [^] # Re: 2 poids, 2 mesures

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal <3 goto. Évalué à 6.

    Une grosse boite qui marche, c'est pas une boite qui met N fois plus de monde sur chaque projet, c'est une boite qui fait N fois plus de projets et qui gagne sur les coûts fixes et l'intégration/coopération des unités.

    Bof bof. Regarde Apple, je doute qu'ils économisent beaucoup par la coopération des services. Eux ils ont surtout beaucoup de projets qui sont presque tous très rentables individuellement. Au cumul ça rapporte beaucoup.

    L'avantage d'une grosse boîte est dans l'investissement et le risque. Quand tu as du cash, tu peux prendre le risque de financer un gros projet sur tes fonds propres qui pourrait échouer ou rapporter énormément. Typiquement je doute qu'Apple aurait sorti l'iPhone et l'iPad si les Macs et iPod n'étaient pas populaires et assez rentables. Microsoft aurait peut être abandonné Windows au profit de OS/2 si DOS n'apportait pas les fonds durant le temps de développement qui permettait de maintenir deux équipes en parallèle durant des années. Etc.

    Cet avantage est énorme. Et vu le coût de l'investissement en général, ça explique que les équipes sont rarement monstrueuses.