Renault a écrit 7188 commentaires

  • [^] # Re: ARN vs inactivés

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Moins d’un an pour un vaccin, est-ce surprenant ?. Évalué à 9.

    Tu sort des trucs pareils, et après tu demandes pourquoi ton karma tombe en chute libre? C'est facile a dire que c'est "dommage" quand c'est pas toi qui passe l'arme a gauche. Et les comorbidites, ca va 5 minutes. Je suis peut être enrobé aux os lourds, mais c'est pas pour autant que j'ai envie de crever parce qu'un antivax a eu le malheur d'éternuer a cote de moi. Elles ont bon dos les comorbidités. "Monsieur le juge, il est pas mort d'une balle dans la tete, mais de saturnisme!". J'exagere un peu, mais pas tant que ca.

    Notons que la plupart des comorbidités tels que le diabète ou le surpoids sont compatibles avec une vie convenable comme les autres adultes jusqu'à 80-90 ans. Mourir entre 40 et 70 ans n'est donc pas une perte de quelques semaines d'espérances de vie mais de décennies entières !

  • [^] # Re: Encore merci ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Moins d’un an pour un vaccin, est-ce surprenant ?. Évalué à 8.

    La réponse là aussi est simple : parce que le vaccin n'est pas efficace : pourquoi la situation sanitaire est-elle pire que l'année dernière alors que 90% de la population est maintenant vaccinée ? Seulement à cause des 10% qui ne le sont pas ? On rigole ou quoi ?

    Je ne sais pas dans quel monde tu vis pour trouver que l'hiver 2020-2021 était mieux sanitairement parlant que 2021-2022 à ce jour.

    Déjà les hôpitaux semblent moins en difficulté (bien que ce soit tendu), et ce sans confinement strict contrairement à l'année dernière où on en a eu en novembre / décembre.

  • [^] # Re: Manque d’éducation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Moins d’un an pour un vaccin, est-ce surprenant ?. Évalué à 10.

    Les enquêtes Pisa, par exemple ?

    Il faut faire attention avec ce genre d'études ou de classement, mesurer l'efficacité d'un système éducatif est complexe, de même que de comparer entre eux différents pays sur ce point.

    De fait PISA utilise une approche uniforme pour évaluer des compétence en lecture / écriture et mathématiques. Sauf que ces matières peuvent être abordées de manière très différentes ayant dans la vie réelle un résultat similaire mais dans un contexte d'examen des résultats différents.

    Par exemple si en France on aborde les maths avec des exercices type très différents qu'en Finlande, le classement PISA pourrait favoriser la note d'un pays sans que pour autant le niveau réel en maths des élèves soient réellement différents.

    Le risque est qu'un indicateur unique imparfait soit utilisé comme valeur absolue et que toutes les réformes éducatifs aillent dans le sens d'une optimisation de ce classement sans se soucier si ça a vraiment un impact positif dans la vie réelle. Un peu comme le classement de Shanghai pour les universités qui a motivé des réformes de ces institutions sans pour autant que l'amélioration ans ce classement se traduise par un meilleur enseignement ou un meilleur système de recherches.

    Après, la France a sans doute beaucoup de leviers pour améliorer son système éducatif. Je ne dis pas le contraire.

  • [^] # Re: Limiter l'usage pratique de la CI sans avoir honte de rien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Nouvelle carte d'identité bilingue : l'Académie française prête à saisir le Conseil d'Etat. Évalué à 5.

    Je ne crois pas, pas d'exagération, ou je me suis mal exprimé. Mon argument est qu'une langue plus pratique remplace un langue vu comme moins pratique.

    C'est vrai, mais cela ne signifie pas pour autant que des traductions administratives participent de près ou de loin à ce phénomène.
    D'ailleurs je crois que le passeport a déjà cette double traduction depuis bien longtemps.

    Le français a bien remplacé les langues régionales de France.

    Il faut se rappeler comment cela est arrivé aussi. Cela a été fait à coup de dénigrements des langues locales, de l'imposition du français dans la vie de tous les jours et de l'interdiction des autres langues, de l'Éducation Nationale qui n'enseignait que le français, etc. Le tout en 100-200 ans de temps.

    C'est un effort considérable qui a été mené pour que le français soit l'unique langue officielle de la France.

    Ce n'est pas juste en mettant un document d'identité en français et anglais que cela implique la disparition du français.

    Pour que le français ne disparaisse pas, il ne faut pas interdire l'anglais partout, mais préserver le français partout au maximum. Les deux peuvent coexister selon le public. Cela veut dire qu'un formulaire administratif doit toujours être disponible en français, mais potentiellement traduit en anglais ou autre langue. Pareil pour les documents administratifs.

    Cela veut dire aussi défendre les efforts de traductions des livres ou le doublage au cinéma et à la TV en français sans pour autant interdire une VO en anglais ou allemand, etc. Cela veut dire maintenir l'enseignement obligatoire du français dans le cursus scolaire.

    Le français est loin d'être une langue menacée de près ou de loin à ce jour. Il y a trop de locuteurs, trop de pays où c'est une langue officielle, voire unique langue officielle, son usage est trop dynamique et même en augmentation. On bouffera des réformes d'orthographe bien avant sa disparition.

    ET ce n'est pas l'usage de certains mots en anglais, ou la diffusion d'un film en VO au cinéma ou la présence conjointe de l'anglais sur la carte d'identité que le français se retrouverait menacé.

  • [^] # Re: On est sur RussiaLinuxSoirNews ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Vaccination Covid-19 : les effets indésirables graves augmentent de manière exponentielle. Évalué à 7.

    Il est évident que si on est tous vaccinés… un variant insensible peut apparaître et se répandre.

    Mais est-ce que tous se vacciner n'a donc aucun intérêt ou est délétère ? Pas vraiment. Se vacciner permet de limiter les vagues actuelles (tout variant futur n'est qu'hypothétique) et diminue justement le risque d'apparition d'un variant de manière absolue car les contaminations et réplications sont plus faibles que si le virus circule normalement.

    Et surtout quelle est l'autre stratégie possible en dehors du vaccin ? Avant le vaccin il n'y avait que deux stratégies possibles : le laisser faire ou le confinement avec des effets négatifs bien connus. On ne peut donc pas dire qu'on ait beaucoup d'options devant nous à la place.

    Pour limiter l'effet que tu présentes, il faudrait des vaccins variés pour s'assurer d'une immunité maximale. Au lieu de ne viser que la protéine spike (pour Pfizer et Moderna), viser d'autres protéines stables. Mais il semble que celle-ci soit particulièrement stable, accessible et est au coeur des transmissions -> si ça mute la probabilité que ce soit pour moins contagieux est assez élevé. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui la vaccination fonctionne actuellement sur tous les variants avec une bonne efficacité.

  • [^] # Re: Brevets

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Tenir bon. Évalué à 7.

    Là ça fait plus d'un an qu'on traîne les pieds, ça n'avance pas, le taux de vaccination mondial est toujours pitoyable et aujourd'hui tu vas dire "oui mais lancer une ligne de prod ne se fait pas en un jour"?

    J'ai un peu tiqué sur cette phrase, j'ai voulu voir ce qu'il en était réellement. D'après ce site il y a eu plus de 9 milliards de doses injectées, et en dehors de l'Afrique où c'est le néant presque partout, les autres pays ont entre 1 et 2 doses par habitant en moyenne (ce qui prend en compte aussi les enfants en bas âges qui ne peuvent mas être vaccinés en ce moment).

    Alors on pourrait peut être faire mieux pour l'Afrique, même si une partie du problème est comme souvent politique (localement), religieuse, et économique (faut des infras), mais pour le reste on ne peut pas dire qu'on soit nul part au niveau mondial. Pourtant ces vaccins n'ont qu'un an, après des débuts très laborieux.

  • [^] # Re: Remarque sur la forme

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Carte de la «presse pas pareille» (médias libres, indépendants, alternatifs…). Évalué à 10.

    Je ne suis pas d'accord, c'est ta vision d'un media sain (et globalement, je penche aussi pour cette idée). Mais, déjà, il faut définir la publicité. Si tu reçois du matos/logiciel pour en faire une critique objective, est-ce que c'est de la publicité ? Ce n'est qu'un exemple, je pense qu'il y en a d'autres et avoir une petite marge de manœuvre de zone grise permet d'éviter de lister personne.

    Je trouve un peu simpliste l'idée 0 pub (et subventions publiques) = média sain ou de qualité.

    Si tu dépends du financements par ton lectorat uniquement, tu peux pondre des articles populistes à la chaine qui va dans le sens de leur opinion en publiant 0 enquête et en racontant des conneries à longueur de journée. Le lectorat est content et continue de payer et le journal n'a aucun besoin de changer de méthodes.

    Ce problème n'est pas l'apanage des médias avec publicité, et avoir de la publicité ne s'en protège pas.

    D'autant que faire des enquêtes de qualité ça demande du personnel, du temps et du matériel. Bref, beaucoup d'argent, un média tout pourri au contraire ne coûte pas forcément grand chose ce qui le rend plus facile à financer uniquement avec son lectorat.

    La variété dans le financement permet je pense d'éviter certains problèmes. Il n'est en effet pas souhaitable que la presse soit détenue par les mêmes personnes, qu'ils dépendent tous de subventions d'État ou uniquement de leur lectorat pour vivre.

  • [^] # Re: L'arbre qui cache la forêt ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Tenir bon. Évalué à 10.

    Est-ce que quelqu'un a quelque chose à y redire, ou la lutte contre les non-vaccinés dirigée par le gouvernement eclipse t-elle toute mise en balance des choses ?

    Perso un gars qui ne met pas (ou mal son masque), n'utilise pas le gel en entrée d'un lieu public, qui fait des fêtes chaque semaine à 30 sans distanciation sociale, etc. ça m’agace aussi. Vacciné ou pas, triple dose ou pas.

    Je suis vacciné, je mets le masque dans les lieux publics, je me lave les mains régulièrement, je télétravaille presque exclusivement, j'ai vu relativement peu de monde de mon entourage depuis le début de la pandémie, en cas de cas contact je me suis isolé 14 jours (c'était avant les auto tests ou tests PCR très généralisés) et je pense que c'est ce que tout le monde doit faire au maximum de ses possibilités. Qu'on soit vacciné, ou pas.

    Mais il faut reconnaître que les non vaccinés sont aussi un gros problème. Ils sont relativement peu nombreux mais engorgent beaucoup trop les services hospitaliers à eux seuls. Non pas que le vaccin règlerait tous les problèmes tout seul, mais si plus ou moins tout le monde était vacciné, on serait dans une situation plus confortable que ce soit dans les hôpitaux, dans nos relations sociale ou dans les restrictions de libertés.

    Et surtout l'argumentation contre la vaccination repose majoritairement sur des raisonnements fallacieux, des arguments largement contredits par les faits depuis le temps et facilement vérifiables. Les quelques rares interrogations légitimes sont largement noyés dans cette masse.

  • [^] # Re: Que les non-vaccinés restent chez eux s'ils tombent malades

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Tenir bon. Évalué à 10.

    Il y a un moyen simple de résoudre la crise à court terme et long terme, c'est de redonné les moyens au hopitaux.

    Cet argument est très simpliste, on l'entend souvent mais c'est un leurre.
    Non pas qu'il ne faut pas le faire, mais ça ne résoudrait rien à court terme, et même si cela avait été fait ça aurait été mieux mais n'aurait probablement rien changé.

    Le soucis des hôpitaux c'est surtout avoir du personnel soignant qualifié à disposition. En particulier des infirmiers et médecins. Des formations entre 5 et 13 ans suivant les spécialités. Et si on veut changer l'effectif de manière massif et rapide il faudrait changer la structure d'enseignement pour ces cursus ce qui prend aussi du temps.

    Bref, donner des sous n'aura un impact probablement marginal pendant 5 à 10 ans minimum. Ce n'est pas ce que j'appelle une solution de court terme.

    Ensuite, même en admettant que les hôpitaux ont des effectifs de rêve, est-ce que la crise du COVID aurait pu être géré sans gestes barrières ou confinements ? Probablement pas, sauf si on vise des effectifs intenables à financer.

    Car les ordres de grandeur de cette épidémie sont juste affolantes. Lors de la première vague, avec deux fois plus d'effectifs (ce qui est déjà énorme) on aurait tenu le rythme juste… une semaine ou deux de plus avant de saturer. Et globalement à chaque vague en mode on laisse faire la blague aurait été la même.

    Aucun pays au monde n'a pu géré efficacement la situation du COVID sans restrictions. Aucun système hospitalier ne peut gérer ça sans, même les pays ayant pourtant plus de ressources par têtes et plus de personnels hospitaliers par habitants qu'en France.

    La seule solution pour limiter les dégâts c'est donc ces restrictions et les vaccins qui ont un effet indispensable pour régler la situation.

    Après ce n'est pas une raison pour ne rien faire évidemment, il faut améliorer les hôpitaux, les filières l'enseignement de ces métiers, augmenter les effectifs, avoir une stratégie de soin et de prévention qui réduit les comorbidités et les soins lourds (moins d'alcool, de tabac et de mal bouffe), etc. Mais ça n'aurait pas suffit à gérer la crise.

  • [^] # Re: Si tous êtes fragiles ou côtoyez de telles pensonnes, vaccinez-vous contre la grippe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Tenir bon. Évalué à 10.

    Notons que la grippe tue beaucoup moins, cause moins de dégâts aux poumons, tue vraiment très peu les personnes de moins de 65 ans (bien moins que le COVID), a besoin très rarement d'assistance respiratoire sur une longue durée ou une hospitalisation longue, n'engorge donc pas les hôpitaux de manière régulière, etc.

  • [^] # Re: D'autres témoignages, donc pas moins pertinents que celui-ci

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Tenir bon. Évalué à 10.

    C'est pourtant limpide le message qu'il veut faire communiquer, mais peut être qu'un réveillon trop arrosé rend la compréhension plus difficile. :D

    La ceinture de sécurité provoquait des débats qui font largement échos à ce qu'on a pu entendre pour le COVID que ce soit vis à vis du COVID lui même ou des vaccins.

    • La ceinture de sécurité ne sauve pas tout le monde de tous les accidents -> les confinements n'empêchent pas les contaminations / hospitalisations / morts à 100%, les vaccins non plus
    • La ceinture de sécurité dans certains cas peut tuer alors que sans le gars aurait survécu -> le vaccin ou le confinement ont tué des gens qui ne seraient pas morts autrement
    • La technologie n'est pas parfaite -> le vaccin n'est pas parfait
    • On devrait laisser les gens décider pour eux même d'attacher ou non la ceinture -> on devrait laisser les gens vivre normalement sans vaccin s'ils le désirent, les autres se vaccinent ou se confinent s'ils ont peur
    • La ceinture obligatoire réduit les libertés -> le vaccin et les confinements sont des atteintes à la liberté
    • Le risque 0 n'existe pas

    Pourtant la ceinture de sécurité, comme le vaccin ont une balance bénéfice / risque largement favorable à leur emploi.

    À l'époque la ceinture de sécurité n'était pas totalement obligatoire et encore moins sur tous les sièges. Maintenant elle est partout, obligatoire et à part quelques individus je pense que pas grand monde ne rouspète vraiment contre ce dispositif et que tout le monde l'attache mécaniquement sans même y penser. Je doute que les forces de l'ordre mettent beaucoup de PV sur ce motif aujourd'hui en proportion du reste.

  • [^] # Re: L'opensource et maven fonctionne très bien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal log4shell : Et après ?. Évalué à 6.

    C'est surtout que la pertinence de déployer en permanence ne fait pas beaucoup de sens suivant le milieu.

    Par exemple si tu codes un site web ou une plateforme interne d'une entreprise, déployer signifie mettre à jour un serveur voire plusieurs serveurs éventuellement sans contraintes e ressources tout en étant transparents pour l'utilisateur.

    Si à chaque commit il y a une mise à jour d'une application Android ou iOS, cela veut dire que sur la semaine l'utilisateur aura plein de MaJ automatique. C'est de la data (pas infinie) qui est consommée et des notifications régulières ce qui emmerde l'utilisateur.

    Dans mon travail dans l'embarqué, certains appareils sont connectés derrière des routeurs 4G où chaque Mo est compté (et une MaJ c'est 30 Mio), et si l'interruption de service tombe au mauvais moment c'est 1-2 minutes de pertes de données précieuses pour le client.

    Donc déployer à chaque commit, hors de questions. Cela serait trop cher et contraignant pour le client.

  • # C'est quoi "nocif" ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Écran pour enfants 4 ans. Évalué à 6.

    surtout d’une technologie lumineuse du coup mais la moins nocive possible pour les yeux des enfants.

    Que veux-tu dire par nocif ?

    Les écrans du commerce quelque soit leur technologie ne semblent pas être dangereux pour les yeux, que ce soit adultes ou enfants.
    Le soucis est qu'ils fatiguent les yeux à cause de la proximité entre l'oeil et l'écran (mais on a aussi ce genre de soucis avec les livres) ou parce que devant un écran on cligne moins souvent les yeux ce qui irrite un peu et accentue la fatigue.

    Donc peu importe ce que tu choisiras, à priori pas de dangers sérieux pour tes enfants, il faut juste prévenir la fatigue oculaire en évitant les sessions trop longues.

  • [^] # Re: Achetez des disques qui ne planteront pas pendant la reconstruction du RAID

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Testez vos sauvegardes !. Évalué à 5. Dernière modification le 18 décembre 2021 à 15:16.

    Après en lisant ton article de l'époque, tes calculs sont fondés sur le fait que le RAID est reconstruit quand l'un des deux disques par exemple flanche. Ok.

    Mais dans le cadre d'une sauvegarde avec un NAS en RAID 1, en théorie tu as une copie supplémentaire que le RAID. À savoir la copie originale, admettons ton ordinateur.

    Donc si un disque dur du RAID du NAS flanche, tu peux reconstruire l'ensemble à partir du disque dur du RAID, mais tu as quand même une copie en plus. Donc même si la reconstruction du RAID échoue, rien n'est fichu pour autant tant que la copie d'origine tient.

    La probabilité qu'un problème grave (inondation, incendie, vol ou panne) arrive pendant que ton NAS est en convalescence reste peu élevé car c'est probablement une semaine de vulnérabilité sur 5-10 ans. Cela réduit considérablement selon moi le risque sans nécessiter d'avoir trop de disques juste au cas où qu'un pépin grave sur ton RAID survient.
    Cela n'est valable que dans le cas où le NAS n'est qu'une copie de données provenant d'autres machines, et non un lieu de stockage centralisé pour la maison.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 3.

    Tu as de la chance si c'est le cas dans ton coin. Ici les consultations sont entre 5 et 15 minutes, indépendamment des 4 médecins généralistes disponibles dans un rayon de 1h de route.

    Il semble donc que tu sois dans un désert médical (4 généralistes pour 1h de route à la ronde, c'est très peu), ce qui est évidemment navrant et ne devrait pas exister.
    Mais clairement ces médecins sont de fait débordés en général.

    Dans le sud de la France comme en Belgique, dans des endroits avec pas mal de médecins, mes rdv se passaient bien avec généralistes comme spécialistes. On prend le temps nécessaire, il y a de l'écoute, des conseils. Il y a eu quelques cas de mauvais médecins qui ne prenaient pas le temps ou n'écoutaient pas, mais c'était clairement une minorité dans mon cas.

    Et j'en ai vu pas mal.

    Ils sont tous très bien, mais non, ils n'ont pas le temps d'écouter les malades. Lorsqu'on sort du tryptique grippe-cancer-hypocondrie, trouver le diagnostic peut être long voir fatal.

    Après le généraliste n'est pas là pour poser tous les diagnostics de la terre. En dehors des cas courant qu'ils rencontrent fréquemment comme certains cancers, les soucis thyroïdiens ou le diabète, ou les cas plus bénins comme les maladies hivernales, etc. ils sont vite à court d'idée. Et c'est normal, ils ne peuvent pas tout savoir, ni tout gérer.

    Par contre ils doivent être capable de te diriger vers un spécialiste adapté pour creuser quand ils ne savent pas quoi faire. Ce que mes médecins ont toujours su faire jusqu'ici.

    • Certaines régions manquent vraiment de médecins, ces derniers sont surchargés et ne peuvent prendre le temps de bavarder avec leurs patients ; ce qui est malheureusement nécessaire pour comprendre un tableau complexe.

    C'est un vrai problème, je le conçois tout à fait, mais cela est indépendant de la pratique médicale : s'il manque de médecins quelque part, la solution est politique.

    • Les médecins ne sont pas formés à l'écoute. Certains décident de le faire, ou ont des capacités naturelles dans le domaine, mais cela ne fait pas vraiment partie de leur cursus de base.

    De ce que j'ai compris les médecins sont mieux formés sur ces questions qu'avant. Je n'ai pas le détail de leur formation mais mon entourage qui baigne dans le milieu m'a témoigné de certains changements dans le cursus à ce sujet justement.

    Mais c'est peut être très récent, et même pour les plus âgés beaucoup restent attentionnés pour leurs patients. De mon expérience.

    • La médecine homéopathique, par sa méthode, est là pour faire causer le patient. Donc, oui, un homéopathe en principe prends plus de temps pour ça. Et ça reste un médecin, donc quelqu'un capable de savoir quand il va être nécessaire de se passer d'homéopathie pour une médecine plus concrète. Après on trouve de tout chez ces praticiens, les allumés qui font des trucs sans rapport avec la science et des vrais médecins qui utilisent le placebo et l'écoute quand ça suffit pour guérir les patients, et qui donnent des vrais traitements quand il y a besoin. Mais j'ai le même constat chez les généralistes classiques, on y trouve aussi des allumés, des gens plein de croyances bizarres (y compris des antivax, ce que je ne comprends pas), et des gens géniaux.

    Évidemment qu'il peut y avoir de bons médecins homéopathes et de mauvais médecins qui ne pratiquent pas l'homéopathie. Il y a de tout.

    Mais, de mon expérience et de ce qui semble sortir malgré tout dans les médias : les homéopathes sont très souvent convaincus malgré l'évidence de l'efficacité des pilules qui donnent, au delà du placebo. Donc si pour un sujet aussi étudié ils ne font pas confiance aux études du domaine, cela ne donne pas confiance pour le reste.

    Beaucoup de médecins homéopathes baignent dans le milieu des médecines alternatives aux effets non démontrés scientifiquement. Ce qui est évidemment un problème, cela mène des patients dans un cercle fermé de mauvaises pratiques médicales.

    Le fait que l'homéopathie soit toujours reconnue aux yeux de l'État légitime ces pratique et donne de mauvaises croyances aux patients qui gobent du coup le discours contre Big pharma et sont convaincus de l'efficacité réelle de traitements qui n'ont pourtant aucun effet au delà d'un placebo. Cela renforce aussi la méfiance de ces patients envers le reste de la médecine et des traitements qu'elle propose.

    Non pas que la médecine traditionnelle et l'industrie pharmaceutique sont parfaits, sans reproches ou ce qu'on veut. Mais il est dangereux malgré tout de croire qu'ils sont au contraire diaboliques et néfastes.

    L'homéopathie n'est pas la source de tous els maux dans la Santé publique en France, mais il n'y a aucune raison réelle de soutenir cette pratique.

    • Je préfère que ça reste des médecins, et que les gens n'aillent pas voir uniquement des "guérisseurs" sans aucune formation médicale réelle, parce que dans les vraies maladies, il reste une chance que ce soit détecté et traité avec de vrais traitements.

    Par exemple ma mère qui raffolait de l’hémopathie et allait voir des médecins homéopathes est allée aussi voir des guérisseur, magnétiseurs en tout genre. L'homéopathie mène souvent à ces dérives en distillant une méfiance à l'égard de la médecine et pensant qu'il y a une autre voie qui fonctionne.

    Bref, je ne pense pas que l'homéopathie soit un rempart contre les charlatants, au contraire même.

    • Oui, l'homéopathie et autres placebos restent utiles face aux hypocondriaques de tout poil qui ont besoin de "prendre quelque chose" ; je préférerais que les placebos en question soit faits en collaboration avec les pharmaciens locaux, mais en attendant, il existe divers placebos vendus par les labo (dont l'homéopathie) qui ont ce mérite de rassurer des gens sans les surmédicamenter de façon inutile.

    Qu'on vende du placebo ne me choque pas : mais il ne doit pas être remboursé par la Sécurité sociale (ce qui est enfin le cas), et vendu comme telle ce qui n'est pas le cas. Les médecins homéopathes vendent ça comme un vrai traitement ce qui est malhonnête.

  • [^] # Re: Défaut de ton raisonnement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 10.

    Pour résumer : les chiffres revus à la baisse sont en somme les patients morts du COVID sans aucune comorbidité connue avant l'infection. Donc en gros ayant tué des sujets bien portant.

    Petit rappel, dans notre monde complexe, pas mal de gens sont malades. Par exemple en France une personne sur dix a un diabète (connu ou non). Il faut ajouter à cela les cancers plus ou moins graves, l'hypertension, les troubles cardiaques ou respiratoires, etc. Ces gens là peuvent vivre longtemps mais parfois le facteur virus par exemple peuvent les faire basculer de la vie à la mort car leur corps est moins résistant.

    Sans le virus, ils vivraient, avec le virus et sans la maladie ils vivraient, mais la conjonction des deux est fatale. Ils ont le droit à la vie et aux soins aussi. Et on ne peut pas réduire leur mortalité uniquement à une maladie sous-jacente qui sans le virus n'empêcherait pas une vie bien plus longue. Par exemple un diabétique peut avoir une espérance de vie normale s'il est bien géré.

    Puis comme d'habitude, on revient sur la mortalité du virus qui n'est qu'un des problèmes. Il ne faut pas oublier qu'entre les asymptomatiques et les morts il y a des malades qui vont survivre mais mettre des semaines à récupérer, parfois avec des séquelles à vie. Et que pendant qu'ils sont hospitalisés, et s'il y a trop de malades comme eux, on ne peut plus soigner les autres maladies ou accidents de la vie ce qui entraine de nombreux morts indirectement. D'ailleurs si les hôpitaux sont saturés, il y aura beaucoup plus de morts liés au COVID qu'en ce moment, faute de lits, de personnels ou de matériel nécessaire à la prise en charge adéquate.

    Bref, quand on cumul tout ça et qu'on regarde les effets des vaccins de l'autre côté, il faut être clairement aveuglé pour croire que le vaccin pose plus de problèmes qu'il n'en résout.

  • [^] # Re: Et une vidéo qui dénonce le silence des médias

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Julian Assange a eu une attaque cérébrale à la prison de Belmarsh. Évalué à 5.

    Snowden est parti se faire voir ailleurs, donc le problème est réglé.

    Ils pourraient quand même le décrédibiliser.

    Ce n'est pas très cohérent, la grande presse a relayé les travaux de Wikileaks, et de Snowden. Ils ont travaillé avec eux et sont d'accord sur l'importance des révélations. Mais ils critiqueraient Assange pour quoi alors ? Ce n'est pas cohérent de vouloir défendre les politiques en critiquant Assange tout en diffusant et soulignant l'importance des révélations. Cela ne fait pas sens. Autant ne rien dire, ne rien diffuser, voire même critiquer ces révélations en tant que telles.

    Cela montre bien que le problème est le personnage et l'organisation de Wikileaks et non les révélations qu'ils ont permis de faire. Ce sont deux choses distinctes.

  • [^] # Re: Et une vidéo qui dénonce le silence des médias

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Julian Assange a eu une attaque cérébrale à la prison de Belmarsh. Évalué à 6.

    Le cas de Chelsea Manning est plus intéressant : comme Snowden c'est une lanceuse d'alerte américaine venue du sérail et tiens tiens c'est elle qui a fourni Assange en documents. Ça interroge, non ? Pourquoi Manning est bien vue, et Assange non ?

    Car peut être que tu ne lis pas ce qui est critiqué à Assange ? Et que ces critiques ne s'applique pas à Manning ?

    Manning est une source de Assange, c'est Assange qui trie et publie. Or il semble déjà ne pas publier tout ce qu'il reçoit (donc en étant sélectif il a une cible de prédilection). En plus il publie de manière trop brute pour un journaliste, en ne caviardant pas des noms ou adresses pourtant non essentielles à ses révélations mais qui peuvent avoir un impact négatif.

    Manning n'a rien à voir avec ça, ce n'est pas son boulot de le faire. Mais Assange devrait le faire.

    Pour te reprendre, si on suit la logique du Monde Diplomatique c'est normal que Snowden ou Manning soient bien traités dans la presse puisqu'ils ne la conccurrencent pas (mais j'en sais rien, c'est juste une idée).

    Ou alors que peut être si on lit les critiques contre Assange on voit que ce dernier a des torts qu'il ne partage pas avec Snowden et Manning ? Et que ces critiques sont justifiés ?

    Notons que le travail de Wikileaks a été largement repris dans les médias plusieurs fois, donc croire qu'ils veulent détruire Wikileaks car il les concurrence me semble absurde. S'ils le voulaient vraiment, il n'en parlerait pas. Par ailleurs les grands médias ont été nécessaires à Wikileaks, je ne connais personne qui a lu les rapports de Wikileaks, par contre j'en connais pas mal qui ont lu les articles de la presse générale à ce sujet. Wikileaks n'est pas une menace pour la presse et ils le savent bien.

    Je ne crois pas que l'existence de Wikileaks ait fait chuté les revenus de n'importe quel groupe de presse.

  • [^] # Re: Et une vidéo qui dénonce le silence des médias

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Julian Assange a eu une attaque cérébrale à la prison de Belmarsh. Évalué à 9.

    Je trouve que cet angle peut être mis à mal par l'exemple de Snowden.

    Il a quand même dénoncé des choses graves au niveau américain, a fuit son pays par peur de représailles. La presse a bien relayé son travail, et je n'ai pas lu beaucoup de critiques à son encontre contrairement à Assange. Et même aujourd'hui on parle peu de lui, et encore moins en mal. Du moins de mon impression.

    Il a même eu le droit à un biopic plutôt positif à son égard.

    Si on suit la logique du Monde diplomatique, Snowden devrait se faire descendre en flèches, on critiquerait ses positions, on peindrait son côté sombre, etc. Comme ce n'est pas le cas de ce que j'en ai lu, j'en conclus que leur comparaison Assange / Navalny n'est pas si révélateur que ça en fait.

    À titre personnel, certains aspects chez Assange et Wikileaks me pose problème, chose que je n'ai pas à l'encontre de Snowden. Leurs révélations sont utiles et bienvenus en soit, mais leur but est soupçonneux, le culte de la personnalité d'Assange me semble aussi problématique, et le fait qu'il dévoile des documents sans traitements malgré les risques que cela fait peser me semble irresponsable. Après ce n'est pas pour autant que je souhaite sa mort ou sa condamnation, mais qu'on ne lui dresse pas un portrait élogieux ne me semble pas choquant.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 5.

    Et tu sais qu'un médecin non homéopathe et compétent fait ça aussi ?

    Car certains semblent le découvrir mais des généralistes et spécialistes qui prennent le temps nécessaire et font des soins personnalisés bah en fait c'est plutôt courant, c'est même ce qui est attendu d'un médecin aujourd'hui.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 7.

    Ce n'est pas le sang, mais le fais qu'il lui dit que c'est tant mieux qu'il ne soit pas à sa portée qui me paraît être une menace.

    Relis la phrase d'avant, il parle du fait que le commentaire de papap est caché (car sévèrement moinsé) et donc invisible. Pas du fait que papap est caché derrière son écran à l'abri de menaces physiques.

    Son but est de combattre le propos antivax car il est dangereux, pas de frapper ses messagers.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 5.

    pour rappel — le paracétamol est dangereux à partir de 3 g / 24h voire létal au dessus de 4 g / jour

    Pour un individu en bonne santé, 4-5 g dans la journée n'est pas létal si la prise est de courte durée (genre un ou deux jours).

    Le soucis du paracétamol à des doses thérapeutiques (donc 3-5 g) :

    • C'est pour une durée longue (douleur chronique sur plusieurs semaines) ;
    • Si ton foie n'est pas en bon état temporairement (alcool) ou durablement (faiblesse hépatique) ;
    • Si tu es un enfant évidemment.

    Sinon il faut monter à plus de 10 g par jour pour avoir un effet toxique fort avec des séquelles après en une prise. D'où le fait qu'en France le paracétamol est vendu par boîte de 8 g pour limiter le risque que cela arrive.

    Bref, il faut faire attention, mais il ne faut pas paniquer quand tu as pris 4 g de paracétamol dans la journée en espaçant les prises de 4 à 6h (selon la posologie conseillée dans la notice).

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 10. Dernière modification le 13 décembre 2021 à 17:10.

    Zenitram et toi n'avez pas d'enfants

    Zenitram a des enfants, et moi aussi par ailleurs et cela ne rend pas ton raisonnement valide pour autant.

    Et bien, un parent normal, ne demandera pas plus d'explication, il ira chercher lui-même les bonnes infos, c'est la vie de son gosse qui est en jeu. Ce n'est pas à Zenitram ou Bruno que je m'adresse, mais à tous les parents.

    Un parent normal doit surtout faire confiance à quelqu'un de compétent en matière de santé avant toute chose. Et cela passe par écouter son médecin et les autorités sanitaires.

    Un parent normal n'est pas capable de lire et interpréter les données des études cliniques ou de la pharmacovigilances : les pièges sont très nombreux et même des scientifiques s'y plantent car ils oublient de prendre en compte les connaissances du domaine où ils ne sont pas experts. Pièges que la presse et ici même on a pu relater manifestement en vain. Genre confusion entre corrélation et causalité (pourtant piège basique), non prise en compte de la mortalité normale ou de certains phénomènes habituels, non prise en compte qu'un lit occupé à l'hôpital par quelqu'un aux soins intensifs n'est pas identique à un lit d'hôpital occupé pour une hospitalisation de jour sur de nombreux indicateurs, etc.

    Se renseigner par soi même, c'est bien, mais il ne faut pas faire une confiance aveugle en sa propre interprétation sinon tu finis dans le mur car nous ne sommes pas des experts en médecine, en biologie et en étude clinique.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 8.

    Mais surtout la surmédication française est un mal connu et bien documenté.

    La France est aussi grande consommatrice d'homéopathie, donc on en conclut quoi ?

    C'est quand même étonnant de croire qu'on règle un problème de surmédication en prescrivant des pilules sans effet. Si on veut que les gens arrêtent de prendre tout et n'importe quoi, il faut surtout les habituer à changer d'attitudes et accepter qu'il n'y a pas besoin de toujours consommer un produit quelconque pour aller mieux.

    En ce sens l'homéopathie est un problème car il maintient ce réflexe problème de santé = médicament même si le médicament est factice. D'ailleurs pour avoir été dans une famille où l'homéopathie était employée dans ma jeunesse, le moindre problème à la con = cachet. Oui même pour une égratignures où il suffisait de désinfecter et attendre. Et j'ai l'impression que ma famille où l'homéopathie circulait n'est pas un cas isolé dans cette dérive.

    Si tu as quelques souvenirs de la campagne "Les antibiotiques, c'est pas automatique", demande-toi pourquoi elle a été nécessaire.

    Il y avait le problème pour beaucoup de patients de croire qu'un antibiotique réglait toute infection et en demandait même pour des pathologies où ça ne servait à rien comme un rhume car d'origine virale. Le soucis n'était pas que la surmédication, c'était aussi qu'on associait l'utilité de l'antibiotique à un champ d'action trop large qui était inefficace, et même nuisible car ça coûte à la Sécu et ça augmente aussi la résistance aux antibiotiques.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 9.

    C'est là que j'ai un doute, car l'effet placebo sur un nouveau né est limité. Cela dit, il peut encore y avoir un effet placébo sur les parents qui les rendent plus sereins, ce qui aurait un effet apaisant pour le bébé…

    L'effet placebo fonctionne sur les animaux, pourquoi pas les bébés ?

    L'effet placebo n'est pas non plus un effet magique du corps qui permet d'activer une méga guérison. C'est d'ailleurs expliqué ici ce qu'il y a derrière l'effet placebo.

    En gros on peut résumer à :

    • Le temps qui passe (les problèmes bénins se règlent tout seul avec le temps pour le corps, on attribue parfois à un traitement efficace ce que le corps met en œuvre tout seul mais qui a besoin de temps) ;
    • L'effet retard d'un traitement précédent, si tu prends un paracétamol et 2h après tu as toujours mal au crâne tu prends autre chose et que rapidement ça disparaît, c'est peut être le paracétamol qui en fait a réglé le problème ;
    • Quand tu es pris en charge, ton stress diminue, ton optique change, etc. ce qui aide à guérir car ton corps ne doit pas gérer en plus du problème initial un stress induit.

    Bref, l'effet placebo fonctionne bien chez les enfants et bébés car une partie de ce qu'il y a derrière cette notion il y a beaucoup de choses qui n'ont rien à voir avec l'introduction d'un quelconque traitement. On lui attribue des effets qu'on devrait attribuer au temps qui passe et au corps qui travaille sans relâche.