Renault a écrit 7188 commentaires

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 10.

    Alors certes, un labo s'en met plein les fouilles avec "juste du sucre", mais je préfère quelqu'un qui se gave de sucre que quelqu'un qui se gave de produits avec des risques d'effets secondaires. La France étant - hélas - ultra-médicamentée, l'homéopathie est un moindre mal, et c'est préférable à des entrées aux urgences pour surmédicamentation…

    Cet argument me paraît douteux.

    Déjà l'homéopathie a peu de lien avec les urgences, les gens qui vont aux urgences pour des choses bénignes n'y vont pas parce qu'ils n'ont pas eu d'homéopathie par leur généraliste : c'est parfois pour des raisons financières, parfois par manque de connaissance du parcours de soin adapté à leur cas, par manque de disponibilité de leur médecin (en particulier la nuit et le weekend, ou en cas d'un problème sérieux qui ne peut pas attendre le prochain rendez-vous), etc.

    Ensuite, je pense que l'homéopathie justement renforce le côté j'ai un problème, je prends un cachet. Heureusement l'homéopathie ne fait rien biologiquement, Mais il entretien le réflexe de sortir d'une consultation pour un problème bénin avec la prescription d'un médicament. Alors qu'il faudrait plutôt considérer l'inverse comme normal : tu as un petit problème sans traitement potable ? Sors avec rien du tout.

    Restent quelques produits dont les effets me semble concrets ; l'Arnica (avec des dosages le permettant, c'est à dire moins de 10 CH) a donné de bons résultats chez moi sur mes enfants, notamment pour les poussées dentaires. Là, c'est peut-être l'excipient plus que la molécule soi-disant active, mais est-ce vraiment important ?

    L'arnica est aussi efficace que le reste de l'homéopathie. Cela fonctionne ainsi chez toi, tant mieux, mais tu es dans l'effet placebo.

    Par contre ça me pose problème éthiquement qu'on vende un traitement sur base d'un mensonge. L'homéopathie ne fonctionne pas, il doit être vendu comme tel. Entretenir le doute et le flou pour l'effet placebo me semble être un bien mauvais choix.

  • [^] # Re: salaires aux États-Unis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Appel à une professionnalisation des mainteneurs. Évalué à 10. Dernière modification le 12 décembre 2021 à 18:17.

    Puis bon, si les salaires américains font parfois rêver, sans même considérer le contexte sur le fait que comparer des salaires entre pays c'est un exercice difficile (surtout avec les USA où il y a beaucoup à charge de chacun : santé, éducation des enfants, etc.), il faut aussi être décent.

    Un ingénieur en informatique en Europe est bien payé, pas aussi bien qu'aux USA mais ce serait je pense insultant de se considérer comme mal payé pour ce qu'on fait. On est au delà du salaire médian dans bien des cas, en travaillant dans des bureaux avec air conditionné, en CDI, avec des conditions de travail favorables et un risque de chômage faible par rapport à d'autres secteurs. Et avec possibilité de télétravail ce qui maintient les revenus même en cas de COVID.

    SI je n'ai rien contre avoir plus d'argent encore, je ne me permettrais pas de me considérer comme mal payé. Ce serait je pense insultant pour pas mal de gens dans notre pays.

    Notons qu'aux USA, notamment en Californie, les hauts salaires des ingénieurs en informatique de la région mettent une pression sur le coût de la vie qui rend le quotidien des habitants d'autres secteurs d'activité plutôt difficile.

    Perso je suis content de payer plein d'impôts, qui me servent mais servent à d'autres moins bien lotis aussi. Le manque de redistribution aux USA est à mes yeux un gros problème. Je ne le vois aps comme un modèle même si pour notre métier c'est plutôt un eldorado.

  • [^] # Re: Qu'à moitié étonné

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 4.

    L'argument pourri de la résilience et des pics de charges pour justifier le choix d'aller chez l'oncle SAM… Rien ne les empêche d'avoir des hébergement chez plusieurs cloud européens comme OVH, Hetzner ou Scaleway pour avoir de la résilience. Des loadbalanceurs, ça se met bien en place par chez nous aussi.

    Je répondais à l'argument d'avoir tout en interne sous contrôle, je n'ai pas dit que Amazon était un meilleur choix que OVH, mais que Amazon était probablement un meilleur choix que de tout internaliser. Ce n'est pas pareil.

    Je ne connais pas bien les acteurs pour me prononcer au delà de ce que j'ai dit.

  • [^] # Re: Qu'à moitié étonné

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 4.

    L'article ne parle pas de la SNCF mais de sa filiale, oui.sncf, qui est une agence de voyages, SAS filiale de la SNCF.
    Du coup, sa valeur ajoutée et son cœur de métier, c'est la fourniture de «services de réservation et activités connexes». Donc la vente de billets en lignes. Donc c'est une entreprise d'informatique.

    La valeur ajoutée est le site web et l'applicatif, pas l'hébergement de ce service dans un datacenter qui est une autre compétence.

    Le coût n'est pas un critère. La colonne dans laquelle ranger le coût est bien plus importante. Au lieu d'avoir des immobilisations matérielles pour X€ et des salaires pour Y€, on préfère payer Z€ en frais de prestation de services, quitte à ce que Z soit largement supérieur à X + Y (ou alors oui.sncf est une exception) … Parce que la logique comptable, la logique de dirigeants d'entreprises privées, n'est pas basée sur un coût mais sur sa classification.

    Il faut déjà démontrer que Z > X + Y, ce n'est pas si simple.
    Oui Amazon marge, mais on le sait bien que ce secteur d'activité fonctionne avec des pics et des creux. Il y a des périodes où oui.scnf reçoit beaucoup de requêtes (en journée en France et à l'approche des vacances) et d'autres où c'est le néant comme la nuit en France.

    Donc pour gérer ces pics de charge, oui.sncf doit surdimensionner son infra. Ou renoncer à servir convenablement les clients durant ces pics (c'est un choix mais coûteux aussi). De plus il a besoin d'une armée d'admin sys capables de gérer une telle infra dans les règles de l'art, ce n'est pas si facile à trouver.

    Amazon (ou un autre prestataire du genre) peut mutualiser les machines entre différents clients pour gérer les pics des différents clients sans trop surdimensionner l'ensemble. Donc on réduit les coûts en matériel, en énergie et en espace. De plus, de part leur métier avec AWS, ils ont les compétences en interne pour maintenir cette infra. C'est leur boulot et le feront probablement mieux que n'importe quelle équipe constituée par oui.sncf de manière adhoc.

    Donc oui, j'insiste : chacun son métier, l'intégration verticale ça peut fonctionner mais ce n'est pas un absolu.

  • [^] # Re: Qu'à moitié étonné

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 7. Dernière modification le 10 décembre 2021 à 12:23.

    L'informatique, c'est comme l'immobilier : il vaut mieux un petit chez soi qu'un grand chez les autres ;-)

    Bah, non, dans les deux cas ça dépend des situations et besoins de chacun. Être locataire de son logement pour le particulier ou de ses locaux pour une entreprise ça a aussi du sens et des avantages.

    La SNCF n'est pas une entreprise d'informatique, sa valeur ajoutée et son cœur de métier est dans les liaisons ferroviaires. L'informatique est un moyen de réaliser son travail, mais tout comme la SNCF ne crée pas ses propres trains dont elle dépend, il n'y a pas de raison qu'elle maitrise tout son parc informatique.

    Sinon les fournisseurs n'existeraient pas, car il faudrait maitriser toute sa chaine de production à chaque fois ce qui pose aussi des problèmes.

    Construire une grosse infra pour un site comme celui-là ne s'improvise pas et ce n'est pas le métier de la SNCF de le faire. Or comme il y a des fournisseurs qui le font bien à un tarif acceptable, aller ailleurs fait sens. Le faire en interne n'est pas tellement justifié ici, la SNCF n'a pas des besoins qu'un hébergeur comme Amazon ne sait pas prendre en charge.

  • [^] # Re: Oui et non...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Manutan, cyberattaque et Windows/Linux . Évalué à 10.

    Cette méthode ne fonctionne que pour certains correctifs du noyau (pas tout) et l'objectif n'est pas d'atteindre l'uptime de 100% sur l'année.

    Un exemple de cas d'utilisation, tu gères l'infra du NASDAQ, tu as besoin d'un uptime de 100% sur la journée le temps des opérations. La moindre coupure du serveur coûte cher et prend du temps (plusieurs dizaines de minutes au moins), les maintenances sont planifiées quand c'est fermé. Mais tu as besoin d'une sécurité à toute épreuve quand c'est ouvert, car tu es une cible privilégiée. Tu utilises kpatch pour corriger une faille critique pour tenir le temps de la prochaine maintenance où tu pourras te permettre de mettre à jour le système en entier proprement avec les redémarrages et tests nécessaires.

    Utiliser kpatch pour se dispenser de redémarrer me semble être une mauvaise idée car c'est pas mal de boulot en plus pour suivre les correctifs (il est plus simple de mettre à jour le noyau) et tous les patchs du noyau ne sont pas compatibles à cause de la méthode employée. Donc à la fin tu es obligé de mettre à jour le noyau en entier quand même.

    Notons qu'en plus du noyau, si tu mets à jour la glibc par exemple, tu es bon pour relancer tous les logiciels ou presque qui tournent sur ta machine, redémarrer est finalement nécessaire si tu veux que cela soit vraiment appliqué partout.

  • [^] # Re: Oui et non...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Manutan, cyberattaque et Windows/Linux . Évalué à 8.

    Puis même sous Linux il est recommandé de faire les mises à jour à froid, c'est-à-dire avec le système en mode minimal pour mettre à jour comme Windows.

    Déjà car comme tu le mentionnes, la mise à jour d'une application n'est vraiment effective que si on relance les applications. Les composants systèmes (noyau, systemd / autres systèmes d'init, X11, les environnements de bureaux) ne sont pas relancés à chaud en général en dehors du redémarrage du système donc le redémarrage reste requis.

    Ensuite car une mise à jour est un processus malgré tout fragile, qui consomme des ressources, des services sont relancés et ça peut foirer car en conflit avec ce qui est fait sur le machine. On a eu un tel exemple chez Fedora qui était d'ailleurs générique : https://forums.fedora-fr.org/viewtopic.php?id=65807 mais parfois c'est plus subtile.

    Enfin, admettons que tu mettes à jour Firefox et sa dépendance NSS lors de la même procédure de mise à jour. Exemple fictif, tu lances Firefox quand NSS a été mis à jour mais pas Firefox, tu as potentiellement une dépendance dans une version incompatible avec ta version de Firefox qui est chargée ce qui peut donner des bogues étranges difficiles à reproduire.

    La mise à jour par paquet n'étant pas une opération atomique, l'état du système est mouvant pendant une longue période de temps où pas mal de scénarios peuvent se produire.

  • [^] # Re: Alternatives

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien QWERTY-fr (une disposition qwerty avec un accès facile aux symboles français). Évalué à 4.

    Par contre, je n'avais pas suivi pour le cyrillique (je suis largué depuis que ça a dépassé la douzaine) : c'est quels pays ? en langue officielle ?

    La Bulgarie a pour langue officielle le bulgare qui emploie cet alphabet.
    Comme pour l'alphabet grec, cela ne concerne à ce jour qu'une langue pour l'UE.

  • [^] # Re: Une transition loin d'être suffisante en France

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Transition vers IPV6. Évalué à 5.

    C'est vrai, mais d'un point de vue technique, c'est quoi la différence ?

    Plusieurs hypothèses :

    • Le logiciel interne de la box n'a pas cette fonction pleinement supportée encore ;
    • Le logiciel le gère bien, mais les labos de tests n'ont pas l'équipement ou les ressources pour tester l'IPv6 dans cette configuration à fond ;
    • Trop peu de clients qui ont ce type d'abonnements pour justifier un effort important sur ce sujet pour l'instant ;
    • La liaison antenne-relais / box est bonne et testée, mais l'infra derrière (les abonnements de 4G fixes diffèrent sur mobile : donc probable que le réseau derrière soit un peu différent) n'est pas adapté encore.

    Il y a du taf, mais bon SFR traine vraiment des pieds de manière difficilement justifiable. La fusion avec Numéricable et le renouvellement de la direction a fait du mal, car SFR était plutôt dans le peloton de tête sur la question de l'IPv6 à l'époque.

  • [^] # Re: Bon courage !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Merci Linuxfr, aujourd'hui je fais mes valises. Évalué à 6.

    Pourquoi parler de contresens, selon wikipedia : "Un virus est un agent infectieux nécessitant un hôte, souvent une cellule, dont les constituants et le métabolisme déclenchent la réplication."
    Donc, le vaccin utilise bien la voie virale pour se propager, ce n'est pas le cas de tout les vaccins. C'est bien ton corps qui est l'usine à protéine spike, c'est la première fois que ça a été fait de manière massive.

    Sauf que la protéine spike produite ne permet pas la réplication dans le corps. Contrairement au virus.

    Le cycle de vie simplifié du virus est : intrusion dans la cellule -> insertion de l'ARN dans le métabolisme cellulaire -> production de nouveaux virus -> circulation dans le corps -> intrusion dans une autre cellule -> etc. Jusqu'à que le corps meurt ou que le système immunitaire y mette fin.

    Le cycle de vie du vaccin à ARN est : intrusion dans la cellule du bout d'ARN -> production de protéines spike -> circulation dans le corps
    Et c'est tout, la protéine spike n'a pas les mécanismes permettant d'être répliqué à nouveau, contrairement au virus. Donc la production de protéine spike s'arrête quand l'ARN du vaccin est dégradé soit en quelques jours. Le virus peut potentiellement se reproduire à l'infini.

    C'est très différent, il ne suffit pas d'utiliser la machinerie cellulaire avec un peu d'ARN pour définir un virus, sinon notre corps entier est un virus aussi…

    S'il s'avère que c'est aussi sûr que les autres méthodes, lorsque l'on aura le recul, alors pas de pb. Les retours de l'agence du médicament américaine, remontent plus d'effets secondaires sur les seuls vaccins anti-covid en moins de deux ans que l'ensemble des vaccins en 10 ans !

    Je ne dis que ces chiffres sont faux, mais perso je me demande si le fait que le vaccin soit nouveau et qu'il y ait des inquiétudes autour ne produit pas une méfiance telle qu'on rapporte n'importe quel effet secondaire attribuable au vaccin (comme un mal de tête) alors que pour les autres tout le monde s'en fiche car c'est connu et on ne remonte rien ?

    De plus ces données sont brutes, sans vérification de leur véracité. Méfiance donc.

  • [^] # Re: Ô que je te comprend

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Merci Linuxfr, aujourd'hui je fais mes valises. Évalué à 8.

    Ce n'est pas comme si on n'avait pas vécu le LancetGate.

    Il faut arrêter avec cette histoire, le processus a été suivi et l'article retiré. C'est exactement ce qui est attendu de la démarche scientifique en ce sens.

    Personne dans les ministères n'a remis en cause ses analyses, ils ont même fait une précision sur les chiffres qu'ils avaient manipulés pour faire dire ce qu'ils voulaient.

    Le soucis n'est pas la justesse des chiffres dans nombre d'analyses statistiques, c'est leur interprétation.
    Par exemple anaseto m'avait ressorti l'analyse du gars de France Soir sur les hospitalisations moyennes plus basse en 2020 par rapport à 2019 par exemple. Ce qui démontrerait l'absence de saturation hospitalière.

    En quoi le gars se goure malgré ces chiffres justes ?

    Déjà car la surcharge hospitalière a été par vague et non toute l'année, donc quelques semaines sur l'année seulement. Avec une moyenne annuelle, tu ne le vois pas forcément.

    De plus, un patient aux soins intensifs ça demande plus de temps, de personnel et de matériel qu'un hospitalisé lambda. Si demain je vais me faire une opération de la cloison nasale, le lendemain je peux sortir de l'hôpital. Si je suis en soins intensifs pour le COVID, c'est plusieurs semaines après. Donc là où avec des opérations classiques tu pouvais enchainer les patients pour un lit sur plusieurs semaines, avec un patient COVID grave tu n'en as qu'un pour le même lit sur la même durée.

    Résultat, avec moins d'hospitalisés sur l'année, avec le COVID tu peux avoir une surcharge hospitalière ! C'est contre intuitif de prime abord. Mais le gars conclu quand même sans réfléchir ou sans poser la question au personnel du terrain.

    L'analyse statistique du gars est donc complètement hors sol et déconnecté de la réalité du terrain et commet de fait des erreurs d'interprétations grossières malgré des chiffres exactes. Donc son travail n'a aucune valeur. Donc si, pour faire des analyses statistiques sur la médecine, il faut quand même impliquer des médecins dans le processus, pas pour le calcul, mais donner du contexte aux chiffres et les interpréter.

  • [^] # Re: Ciao

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Merci Linuxfr, aujourd'hui je fais mes valises. Évalué à 10. Dernière modification le 30 novembre 2021 à 21:17.

    Mais ne jamais se demander si la réaction n'est pas dû au fait (et c'est un fait) de raconter bêtise sur bêtise, avec des sources des plus pourries. Jamais.

    Notons d'ailleurs qu'anaseto a été assez crescendo sur le sujet. En 2020 le soucis était le gouvernement qui confinait et avait des mesures incohérentes plutôt que d'imposer de ventiler. Puis après le virus n'est pas si grave et il y a des traitements alternatifs qu'on n'utilise pas. Puis ensuite les vaccins sont dangereux, plus que la maladie. Puis il faudrait n'imposer aucune mesure (on oublie la ventilation de départ). Pas plus tard que la semaine dernière il allait jusqu'à nier la saturation hospitalière (et probablement de fait la mortalité de la maladie elle même).

    Je pense que le mois prochain il allait annoncer que le virus n'existait pas, que c'est une invention de l'OMS qui a des conflits d'intérêt en ce sens, chiffres à l'appui basé sur ses recherches fructueuses.

  • [^] # Re: dates et adresses

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des concepteurs qui ont éteint trop tôt leur cerveau. Évalué à 7.

    Euh, je ne comprends pas trop pourquoi tu écris que onze -> 1 + 10. De mon côté, onze (et douze… seize) ne me semble pas être un nombre composé de deux morphèmes, mais simplement d'une seule unité (je ne parle pas de la reconstruction étymologique du terme, mais de la compréhension qu'on en a intuitivement). C'est-à-dire que "on" ne signifie pas 'un', et "ze" ne signifie pas 'dix'.

    Alors oui, aujourd'hui je pense que la plupart des personnes en français ne savent pas que le "ze" fait référence à 10. C'est un héritage historique lointain qui est totalement oublié. Comme tellement de choses dans notre langue (et pareil en anglais, etc.).

    Mais la réalité historique est là, ça a ce sens là, et malgré tout on a eu un changement de logique à partir du nombre 17. Phénomène qu'on retrouve en anglais aussi même si le nombre de bascule est 20 dans leur cas. Cela montre plusieurs choses, que pas mal de constructions bizarres dans notre langue viennent d'évolutions longues et lentes, à des époques d'ailleurs où les communications entre régions et habitants étaient plus rares qu'aujourd'hui.

    Le fait d'ailleurs que ces basculent aient eu lieu à des nombres assez bas est sans doute un signe (mais je ne suis aps expert) que pendant très longtemps la population manipulait rarement des nombres plus élevés.

    Et pour le néerlandais, ça aurait été plus cohérent si ça avait été :

    Bien sûr, mais je voulais dire qu'au moins le boutisme de la dizaine est constante partout dans cette langue, ce qui n'est pas le cas du français, ni de l'anglais.
    Je le mentionne car en cours de néerlandais beaucoup de gens trouvent cet aspect du néerlandais bizarre et difficile, alors qu'en réalité la langue maternelle qu'ils manipulent a aussi ce genre de défauts !

  • [^] # Re: dates et adresses

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des concepteurs qui ont éteint trop tôt leur cerveau. Évalué à 5.

    Le truc que j'ai toujours trouvé complètement illogique par contre, c'est les dates format É-U : mois/jour/année . Si quelqu'un a une explication rationnelle à ça, je suis preneur.

    De ce que j'avais lu comme explication, c'était une habitude où le classement par année n'était pas encore courante, donc on classait par mois puis jour pour voir un ordre correct. Puis quand l'année a commencé à s'imposer ça a été ajouté à la fin pour ne pas trop perturber l'habitude.

    Après niveau illogisme, l'anglais et le français sont pas mauvais. Regardons littéralement:

    fifteen -> 5 + 10
    twenty five -> 20 + 5 (c'est inversé par rapport aux dizaines).
    Et ainsi de suite.

    En français c'est pareil :

    onze -> 1 + 10

    seize -> 6 + 10
    dix-sept -> 10 + 7

    Le néerlandais au moins c'est boutisme du milieu de bout en bout :

    dertien -> 3 + 10

    drie­ën­twintig -> 3 + 20

    La dizaine est toujours à la fin.

    Du coup tu as:

    honderddrie­ën­twintig -> 100 + 3 + 20

    C'est cohérent mais perturbant. :D

  • [^] # Re: tests pcr

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le résultat ne correspond pas à ta théorie fumeuse? Ben facile, change juste la façon de mesurer.. Évalué à 7.

    Donc non, je n'« occulte » rien du tout, c'est toi qui continues à parler d'une surcharge qui, selon les données officielles, n'a jamais existé. Tu pourras continuer à dire que sans le confinement ça aurait été terrible et que la surcharge aurait alors existé, mais ça restera des paroles en l'air dans le domaine de l'hypothèse qu'il faudrait, au minimum, que tu illustres avec les données officielles d'un autre pays comparable mais qui n'aurait pas mis en place de confinement.

    Es-tu allé dans un hôpital par hasard ? Moi oui, régulièrement. Tu connais des gens qui ont bossé dans les hôpitaux lors des vagues et qui témoignent du problème ? Moi oui.

    Sais-tu comment c'est organisé ? Manifestement pas.

    Un patient en soin intensif ça prend plus de soins qu'un patient classique. Car il faut plus de surveillance, donc plus d'infirmiers, plus de médecins. Donc ça veut dire que si ton hôpital sature, tu peux avoir moins de patients qu'en temps normal qui sont admis. Tu as aussi des tas de gens qui vont en urgences pour finalement une consultation de routine genre mon enfant à le nez qui coule, qu'est-ce qu'il faut faire ?, lors des vagues ils sont refoulés et d'ailleurs viennent moins car ils ont peur de choper le COVID.

    Bref, comme d'hab, tu prends des chiffres sans tenir compte du contexte, de la réalité du terrain. Pour quelqu'un qui justement se plaît à vouloir confronter les idées à la réalité du terrain, tu fais tout l'inverse.

    En Espagne les confinements et états d'urgence ont tous été prouvés anti-constitutionnels… avec un an de retard. En France, on ne peut pas savoir, et ce d'autant plus que le conseil constitutionnel n'est pas constitué uniquement de juristes de métier mais aussi de politiciens avec de forts conflits d'intérêt.

    L'État de droit ne signifie pas que le droit est appliqué à 100% en tout temps. Sinon les tribunaux seraient vides, il n'y aurait plus de meurtres, de vols, etc.
    Cela signifie qu'il y a une hiérarchie dans le droit, et qu'il est opposable en toute circonstance. Donc en l’occurrence pouvoir faire lever des mesures non conforme au droit. Mais sur une période de temps une loi invalide peut être d'application.

    Mais bon, tout citoyen peut juger de l'esprit de la constitution

    On peut, mais bon devenir avocat ne nécessite pas des années d'étude pour rien par exemple. Le droit constitutionnel est d'ailleurs souvent une matière peu appréciée et plus délicate qu'elle n'y paraît. Le droit de manière générale paraît intuitif mais cela ne l'est pas. Le vocabulaire est trompeur, il y a des contradictions dans le droit, le contexte historique des lois est souvent mal connu, le fonctionnement des institutions rarement bien comprise. Ce n'est pas dire que le citoyen est idiot, mais le droit c'est une matière complexe et il faut être formé pour bien comprendre les textes.

    qui est qu'un état d'exception portant atteinte aux libertés fondamentales de tous se justifie lorsque l'État de droit est en danger (et encore, en faisant attention à ne pas nuire aux enfants), pas lorsqu'un virus circule (s'il est vraiment dangereux, les gens resteraient chez eux volontairement et il faudrait, au contraire,

    Le gouvernement est aussi responsable de la population, de sa santé, etc. La vie est aussi un droit fondamental, peut être plus important car la mort est un processus irréversible. Ne rien faire peut aussi les condamner justement.

    Ce n'est pas pour rien que de plus en plus de gens mènent des combats juridiques devant l'inaction des gouvernements pour les questions climatiques. Leur responsabilité peut être engagée.

  • [^] # Re: tests pcr

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le résultat ne correspond pas à ta théorie fumeuse? Ben facile, change juste la façon de mesurer.. Évalué à 4.

    Heu, il me semble qu'un gouvernement ne peut pas considérer un problème indépendamment du reste et qu'il n'y a pas de raison qu'on fasse cela nous-mêmes. C'est très limite d'accepter de perdre des droits fondamentaux sans aucune justification que, globalement, c'est positif.

    Dans ton raisonnement tu oublies que si les hôpitaux sont surchargés, le traitement des maladies classiques en pâtissent aussi (comme lors des confinements, le problème n'est pas la méthode, le problème est que les patients COVID bouffent du temps, du personnel et du matériel). Donc si tu laisses faire, tu auras aussi des soucis pour traiter les maladies cardiovasculaires, les cancers, les diabètes, les chirurgies d'urgence, etc. Pire, des maladies qui d'habitude se soignent plutôt bien (comme le COVID d'ailleurs) vont voir leur mortalité augmenter faute de mieux.

    Bizarrement dans ton raisonnement tu occultes cet aspect bien volontiers pour mettre en avant les effets collatéraux des confinements (qui existent, je ne le nie pas).

    Note en passant que, l'esprit de la constitution, c'est qu'une violation de l'état droit n'est possible que lorsque celui-ci est en danger (ce qui normalement n'arrive qu'en cas de guerre, pas avec un virus),

    Ce n'est pas parce qu'on a des pouvoirs d'exceptions qu'il n'y a plus d'État de droit. Justement, s'ils sont utilisés de manière conforme à la Constitution (et juridiquement tout a été respecté jusqu'ici il semble) alors l'État de droit est préservé. L'État de droit signifie justement qu'on respecte la hiérarchie des normes dont la Constitution, ce qui implique par exemple qu'on peut contester des mesures par voie judiciaire pour les invalider. Cela ne signifie pas que els pouvoirs d'exception ne peuvent pas exister.

  • [^] # Re: Developers: Let distros do their job

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien "Si vous maintenez une distribution Linux, je vous en supplie, n'utilisez pas Flatpak et Snap". Évalué à 3. Dernière modification le 25 novembre 2021 à 14:56.

    Elle a ses avantages et ses inconvénients.

    Si tu supprimes les paquets pour la faire à la macOS ou Windows, ça va certes améliorer cet aspect significativement, mais ça va râler dans les chaumières.
    Notons que par exemple Fedora Silverblue comme d'autres tentent une approche nouvelle, qui n'est pas parfaite mais a son intérêt.

  • [^] # Re: Developers: Let distros do their job

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien "Si vous maintenez une distribution Linux, je vous en supplie, n'utilisez pas Flatpak et Snap". Évalué à 5.

    se mettre d'accord sur un système de paquets commun

    Même si toutes les distributions utiliseraient RPM, le problème ne serait pas résolu. Ce serait un progrès mais insuffisant.
    Déjà car chaque distribution nomme ses paquets de manière différentes. Si c'est souvent le même, parfois c'est très différent. Pensons à kernel chez Red-Hat pour linux côté Debian. Ou Apache pour Debian, httpd pour Red Hat. Du coup pour les dépendances d'un paquet ça pose problème.

    Ensuite les options de compilation et le découpage des paquets (et de fait les dépendances) sont différentes. Certaines distributions peuvent faire un gros paquet Libreoffice qui fournit tout, quand d'autres vont avoir un paquet par logiciel fourni par Libreoffice. L'un est plus simple, l'autre permet d'être plus modulaire (et donc potentiellement n'installer que ce qui est vraiment nécessaire). Il n'y a pas de choix parfaits à ce sujet.

    s'assurer d'avoir des API / ABI stables

    Cela dépend moins des distributions que de la chaine de compilation et des bibliothèques employées par les logiciels fournis. Ce n'est pas de la faute de Fedora ou Debian si GNOME migre vers GTK4 qui n'est pas compatible avec GTK+3 par exemple.

    C'est l'avantage du libre, tu peux composer ce que tu veux selon tes envies et besoin, l'inconvénient c'est qu'il fragmente l'écosystème et rend la tâche plus complexe pour les personnes extérieures. Flatpak est un moyen (comme d'autres) de résoudre ce conflit, mais là encore cette solution a des inconvénients.

    À un moment il faut réaliser qu'il n'y a aucune solution technique parfaite, et que d'aller dans un sens a un impact négatif sur d'autres paramètres.

  • [^] # Re: Premiers signes de l'effondrement / déclassement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien La mortalité infantile augmente en France dans le silence le plus complet. Évalué à 8.

    Je pense qu'il faut aussi analyser les chiffres bruts et le passé avant de tirer une conclusion aussi forte sur le fait que la France va s'effondrer car la mortalité infantile monte.

    On remarque que globalement la mortalité infantile est basse, elle est au niveau de 2004 (période où la France était bien placée et tout le monde trouvait ça bien). Bref, on ne revient pas dans les années 70 non plus. La variation même si elle est haussière elle reste relativement faible.

    Alors bien sûr, il faut analyser pourquoi cette tendance française, comment faire mieux. Mais de là à dire que cet indicateur montre que le pays va s'effondrer demain, il faut être un peu sérieux. Ou alors le pays était en bonne santé qu'entre 2004 et 2010.

  • [^] # Re: Pour les jeux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien "Si vous maintenez une distribution Linux, je vous en supplie, n'utilisez pas Flatpak et Snap". Évalué à 3.

    Flatpak testé et approuvé en LAN pour des tas de jeux libres : 0ad, supertuxkart, etc.

  • [^] # Re: Faites des paquets Debian pour vos applications

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien "Si vous maintenez une distribution Linux, je vous en supplie, n'utilisez pas Flatpak et Snap". Évalué à 3.

    Oui bon, en même temps tu n'as qu'une seule "distribution" Windows contrairement au monde de Linux.

    Oui, et c'est complexe, ils maitrisent aussi globalement toute la chaine et peuvent contraindre les employés à cela. Bon courage pour forcer Linux, glibc, systemd, Firefox, GTK, KDE, Qt, etc de suivre la même politique à ce sujet.

    D'ailleurs parfois la compatibilité casse un peu (mais bon, pas le choix), et ils tentent de s'extirper de Win32 mais migrer cet écosystème ne se fera pas en une journée et pas mal de développeurs sont contre (parfois pour de bonnes raisons, l'API de remplacement reste limité).

    Quid donc d'une "distribution" Linux n'incluant que le noyau, systemd et Flatpak ? (au passage, c'est pas le choix de ElementaryOS ?).

    C'est ce que veut faire Fedora Silverblue aussi. J'ai fait des articles à ce sujet. ;)

  • [^] # Re: Faites des paquets Debian pour vos applications

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien "Si vous maintenez une distribution Linux, je vous en supplie, n'utilisez pas Flatpak et Snap". Évalué à 10.

    Surtout pour moi le principal problème dans le débat aussi c'est qu'en fait : aucune solution n'est parfaite par conception.

    On ne peut pas avoir X distro différentes, avec leur tambouille interne, avec des projets qui ne collaborent pas spécialement pour garantir une compatibilité ascendante parfaite (contrairement à ce qui est dit dans l'article : ces problèmes existent toujours en nombre) avec des dépôts qui permettent de mettre à jour une bibliothèque une fois tout en permettant d'installer la version qu'on veut de chaque application car on veut facilement installer le dernier Firefox même s'il est pas dispo dans ma distro.

    Flatpak, Snap et autres répondent à des besoins et sont complémentaires des dépôts. L'un n'est pas meilleur qu'un autre, ça dépend du contexte, et surtout aucune solution ne permet de répondre convenablement à tous les envies. Et on pourra faire les efforts qu'on veut, la flexibilité de Flatpak et Snap (au détriment des ressources par exemple) ne pourra jamais être atteinte par les dépôts. Mais l'efficience des dépôts ne sera jamais atteint pas Snap et Flatpak par essence non plus.

  • [^] # Re: tests pcr

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le résultat ne correspond pas à ta théorie fumeuse? Ben facile, change juste la façon de mesurer.. Évalué à 7. Dernière modification le 22 novembre 2021 à 16:09.

    Tu réitères plus loin en supposant que le confinement a permis de « diminuer drastiquement » les contaminations. La conclusion est dans les hypothèses à chaque fois. Tu nies l'éventualité d'autres explications possibles (pourtant le sujet de la discussion !), tu affirmes de nouveau « l'efficacité » du confinement, puis tu vas jusqu'à produire une fausse dichotomie surprenante : soit le confinement est efficace, soit il faudrait des « preuves solides » que se laver les mains suffit (je ne sais pas comment tu en es arrivé à une dichotomie aussi originale).

    Tu as un problème de logique fondamental assez impressionnant.

    Si le virus se transmet par voie aérienne, toute réduction du temps passé dans des lieux où le virus provenant d'autres personne reste dans l'air réduit mécaniquement le risque de contamination. Un peu comme l'absence de rapport sexuel réduit significativement le risque de développer une MST. C'est de la logique pourtant élémentaire.

    Après en science rien n'est acquis à 100%, d'où ma demande de preuves solides qui n'étayeraient pas cette possibilité. Comment le virus se transmettrait sinon si le confinement n'a aucun effet ? Par l'opération du St-Esprit ? C'est quand même bizarre si une maladie qui se transmet par voie aérienne serait insensible à une diminution des contacts avec d'autres personnes. Ce qui fonctionne pour toute maladie infectieuse se transmettant ainsi ne fonctionnerait pas ici, vraiment étrange. En terme d'hypothèses nouveaux et étranges ça se pose là quand même.

    En plus on remarque que 2 semaines après la mise en place de mesures fortes s'accompagne d'une cassure des courbes de contamination et d'hospitalisation, comme par hasard. Il y a donc bien une relation cause à effet manifeste dans les données du terrain.

    Bref, j'ai vraiment l'impression qu'on peut résumer ton point de vue depuis le début à : je vois des pailles dans l’œil des autres, mais je ne vois pas la Tour Eiffel dans mes yeux. Oui à ce stade là la poutre est devenue une Tour Eiffel.

    Tout ça, c'est du factuel. Ensuite, d'un point de vue interprétatif (donc peut-être faux), la cause probable de l'échec des modèles est que la propagation exponentielle échoue en pratique, car les conditions réelles dans la société et le comportement des personnes ne correspondent visiblement pas à leur modélisation idéalisée imaginée à travers une loupe, au point qu'une modélisation simple à base de températures moyennes donne de meilleures corrélations. Je suis totalement ouvert ici à d'autres explications (comme probablement les auteurs des divers articles).

    Tu ne peux pas voir en France dans les données une propagation exponentielle aussi catastrophiques que prédis par les modèles car on a mis des mesures fortes pour réduire les contaminations. C'est là encore logique. Dirais-tu que les freins de la voiture ne servent à rien car une voiture avec les freins bien utilisés ne se crashe pas ? Il faudrait qu'on vérifie sans pour voir ?

    Les modèles sont probablement imparfaits, je n'ai aucun soucis avec ça, mais sortir des chiffres concernant la France en 2020 pour dire qu'ils sont bidons alors qu'on a mis justement en place des mesures efficaces pour empêcher que cela se vérifie sur le terrain (car jouer avec la vie de milliers de citoyens pas terrible) est vraiment de la mauvaise fois. Comme je le dis, c'est vraiment une étude de statisticien dans sa tour d’ivoire qui ne se soucis pas de la réalité du terrain, ni des connaissances de la physique et de la biologie. C'est grossier et du foutage de gueule.

    Je précise que manifestement contrairement à toi, les effets du COVID je les ai vu en vrai dans mon suivi médical. En étant pourtant bien en dessous des chiffres catastrophiques des modèles les effets se faisaient sentir pour tout le monde. C'est ça aussi la réalité préoccupante du terrain.

  • [^] # Re: tests pcr

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le résultat ne correspond pas à ta théorie fumeuse? Ben facile, change juste la façon de mesurer.. Évalué à 9. Dernière modification le 22 novembre 2021 à 11:06.

    Le fait que je trouve certains contenus par certains intervenants intéressants ne signifie pas que j'accorde de l'importance au site en général. Je refuse de m'inscrire dans une quelconque idolâtrie groupale de type sectaire.

    Mon temps (et ma patience) n'étant pas infini, j'ai une heuristique pour trier le contenu comme tout le monde. Et France Soir a dépassé le stade où je pouvais considérer avec sérieux leur contenu par défaut.

    Si tu ne travailles pas dans une structure et que effectues ces recherches en tant que citoyen sur ton temps libre et sans budget, tu publies où tu peux et où tu penses qu'on va te lire.

    C'est quand même dommage de ne pas essayer de valider son travail essentiel par des gens compétents avant quand même.

    C'est à voir comme un effort de communication qu'auraient dû faire l'INSEE ou l'INED. Ta surprise montre ta méconnaissance du sujet.

    Oui enfin quand on sort des études hors sol, autant ne rien publier.

    2020 : 2,3% patients hospitalisés l'ont été pour covid (4.4% des journées), -9.9% d'entrées en hôpital en moins qu'en 2019 (-9.8% en journées). Donc oui, certains hôpitaux à certains endroits ont sans doute été surchargés

    Tu noteras que les pics d'hospitalisation ont été justement assez courtes grâce aux mesures fortes qui ont été prises. Donc forcément sur une année entière, ça ne se voit pas beaucoup. Et que par prévention on a décalé (et certains patients d'eux même) d'autres motifs d'hospitalisation sur la période.

    Il part du principe que l'hypothèse que les mesures sanitaires ont un impact est à démontrer : autrement dit, éviter l'écueil de la tautologie où on mettrait la conclusion dans les hypothèses. Le raisonnement est le suivant : tu expliques un maximum sans faire intervenir des choses difficilement mesurables, car nouvelles (comme l'impact des mesures et du covid), puis tu essaies de voir ce qu'il reste. Évidemment, une réponse catégorique est impossible, mais cela montre au minimum qu'on a laissé un gouvernement nous priver de droits fondamentaux sans grandes raisons de penser que c'était bénéfique (au-delà de raisonnements de comptoir qui essaient d'attribuer au confinement les bénéfices d'autres mesures de distanciation non liberticides éprouvées comme le lavage des mains et pas aller travailler ou voir ses grands-parents quand on a la crève).

    C'est donc une étude statistique hors sol et donc sans grande valeur.

    Des données on en a. On sait plusieurs choses sur ce virus qui permettent de justifier que le confinement ça fonctionne. Tu aurais raison si on était 3 siècles plus tôt où on ignorait bien des choses sur la transmission des maladies, et qu'on était incapable de tester efficacement quoique ce soit.

    On sait que ce virus se transmet par voie aérienne, et manifestement plus que par le contact. Donc le lavage des mains ne suffit pas. On sait que le virus est contagieux avant apparition des symptômes contrairement à de nombreuses maladies ce qui rend les mesures du type reste chez toi si tu es malade utile mais insuffisant.

    Tu disais toi même plein de fois ici que la ventilation devait être encouragée et renforcée, et c'est vrai. Car la contamination se fait par voie aérienne. Mais maintenant il faut dire que on ne sait rien, vraiment ? Tu n'as pas l'impression de te foutre de la gueule du monde ?

    Du coup il faut des mesures fortes pour diminuer la circulation du virus dans les endroits publics avec une forte fréquentation. Le masque était une solution mais imparfaite, le confinement a aidé au pic de la crise pour diminuer drastiquement le risque de contaminer un lieu et que d'autres l'y attrapent. De fait le confinement est efficace, ou alors tu as des preuves solides et béton pour dire que le COVID ne se transmet plus dès qu'on se lave les mains.

    En tout cas je suis toujours stupéfaits des matheux qui utilisent des outils statistiques mais omettent volontiers de tenir compte de la réalité physique et biologique pour interpréter les résultats. Sa démarche serait bonne si on ne savait rien, car faute de mieux on se repose sur ce qu'on a. Mais ici c'est une analyse hors sol et donc totalement inutile.

    Pour en être sûrs il faudrait évidemment tenir compte des lits que le gouvernement, soucieux de notre santé, a continué à supprimer tout au long de la crise sanitaire, pour continuer dans sa politique Santé libérale initiée il y a plus de quinze ans, malgré un vieillissement constant de la population et donc un besoin de plus en plus fort en ressources sanitaires qui, surprise, crée maintenant des surcharges presque tous les ans.

    Bizarre, les autres pays européens qui n'ont pas Macron et ne sont pas soumis aux problèmes de la France sont confrontés aux mêmes problèmes vis à vis du COVID. Il faut arrêter de tout ramener au contexte franco-français (qui n'est pas parfait et peut faire objet de critiques) alors que c'est plus large que ça en dépassant les frontières.

    Tu fais dans l'hyperbole

    Hôpital, charité, tout ça. Expression assez pertinente étant donné le sujet en plus.

  • [^] # Re: tests pcr

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le résultat ne correspond pas à ta théorie fumeuse? Ben facile, change juste la façon de mesurer.. Évalué à 10.

    C'est assez facile de prouver que ce modèle tient de la science fiction. Le statisticien Pierre Lecot l'a fait, par exemple (il s'est fait publié sur France Soir, donc ne pas cliquer dessus pour les allergiques à ce site ; je recommande d'ailleurs aussi la deuxième partie, plus spécifiquement dédiée au modèle de propagation exponentielle).

    Le fait que tu accordes autant d'importance à un site qui relaye tellement de la merde à longueur de journée que de définir ce qui est vrai ou faux en devient un exercice qui relève au mieux de la perte du temps est je trouve inquiétant.

    Si le gars disait quelque chose de si bien, comme d'autres avant lui, ce n'est pas dans France Soir qu'il publierait ses travaux.

    Par ailleurs j'ai lu son article et globalement oui on peut jeter son texte à la poubelle, pas parce que les chiffres sont faux (je n'ai pas vérifié en profondeur cet aspect mais ça me semble correct), mais qu'il les interprète comme une merde pour en faire dire ce qu'il en veut.

    En particulier quand il mentionne qu'en gros les pays européens n'ont pas eu de forte mortalité en 2020, c'est vrai, mais quel aurait été le résultat sans les mesures prises pour justement limiter la contagion du virus ? Bizarrement, il n'en parle pas, il part du principe que la mortalité mesuré en 2020 se fait indépendamment des mesures sanitaires prises par l'ensemble des pays : c'est aberrant.

    Sans oublier qu'il s'amuse que le Pas de Calais n'a pas la même courbe de mortalité que le département du Nord en France. Oui, et alors ? L'Italie a par exemple connue sa première vague un peu plus tôt que la France, certaines régions en Italie plus touchée que d'autres. Dans une épidémie cela n'a rien d'anormal en fait comme résultat mais il semble que pour lui si.

    L'excès de sur-mortalité à domicile est corrélé à la diminution d'entrées en hôpital pour AVC et infarctus.

    C'est incroyable, les hôpitaux et médecins sont surchargés, et on s'étonne que des patients malades sont refoulés chez eux et qu'ils sont pris en charge plus tard. C'est surprenant. Ah zut on est en novembre 2021 et plus en mars 2020. Il serait peut être temps de réaliser ce que cela implique d'avoir un système de santé qui est débordé à cause d'une nouvelle maladie particulièrement lourde en quantité de soins.

    Ce n'est pas pour rien que plusieurs fois je te l'ai dit que la mortalité directe du covid n'est pas le point principal dans la crise qui nous intéresse, même si cela reste préoccupant en tant que tel. Son haut taux d'hospitalisations lourdes met une pression mortelle sur les autres patients qui ont besoin de soins.

    Donc oui de fait avec des hôpitaux surchargés on admet les autres patients plus tard voire on les traite moins bien et certains en meurent.

    C'est quand même dingue que presque 2 ans après on en soit encore à discuter de ça, vraiment !

    L'excès de sur-mortalité en hôpital est lié à la prise en charge tardive des malades, en particulier voire même surtout les personnes avec des infections bactériennes non traitées (chute énorme de la prescription d'antibiotiques)

    Et il ne vient à l'idée de personne que le confinement et gestes barrière ont réduit la contagiosité des autres maladies infectieuses et que le besoin en antibiotique relatif à ces maladies a donc baissé ?

    Par exemple la bronchiolite chez l'enfant a significativement baissé lors de l'hiver précédent : https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2021/bronchiolite-bilan-de-la-surveillance-hivernale-2020-2021

    C'est pourtant tellement plus simple comme explication que d'invoquer une volonté étatique de tuer et de surveiller tout le monde.

    Bref, comme d'habitude, tu préfères lire des sources douteuses et trouver des explications compliquées d'un domaine que tu maitrises finalement mal pour justifier tes aprioris contre le gouvernement et les entreprises pharmaceutiques. On est loin d'une démarche scientifique.