Christophe HENRY a écrit 263 commentaires

  • [^] # Re: Bon

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'angoisse du programmeur. Évalué à 3.

    Subversion pour travailler localement, ça marche mais c'est moyen.

    Premier souci : il faut utiliser des chemins absolus. Donc, pas possible de bouger le référentiel sans devoir déranger aussi la copie de travail.

    Deuxième souci : les informations sont dispersées en deux endroits différents. Ou alors, il faut s'astreindre à laisser la copie de travail à côté du référentiel. Mais du coup, les deux ne peuvent pas bouger. Enfin si, voir point suivant.

    Troisième souci : si on veut/doit vraiment déplacer le référentiel, on peut toujours faire repointer la copie de travail vers le nouvel emplacement, mais c'est long.

    Travailler avec SVN en local est possible. Si on est sur une tâche sur le long terme, on va bien prendre le temps de mettre ça en place. Mais pour un petit test à la noix, c'est lourd. Par exemple, je vais faire des essais avec la configuration du serveur web. J'initialise Mercurial (Git est similaire) avec hg init et je commence, tout de suite, à faire les manips. Quand j'ai fini, je peux me débarrasser du référentiel avec rm -r .hg.

    On peut aussi reproduire le schéma que tu décris avec SVN. Mettre en place deux référentiels Mercurial. L'un étant désigné repository et l'autre working copy. Et le travail serait similaire. Sauf que Mercurial gère les chemins relatifs ! Si seulement Subversion était plus souple, ça serait super.

  • [^] # Re: Bon

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'angoisse du programmeur. Évalué à 4.

    La dernière version de Subversion ne place plus qu'un seul .svn à la racine. Voir un blog pris au hasard et la note de parution officielle.

    Les points forts de Subversion restent la possibilité de récupérer un sous-répertoire au lieu du référentiel complet et la relative petitesse du répertoire vu qu'il stocke plus ou moins deux fois les fichiers, la copie de travail et la copie vierge. Par contre, c'est difficile d'obtenir une copie de sauvegarde complète du référentiel alors que sur Mercurial (et Git) c'est fait d'office.

  • [^] # Re: Je profite de ce troll

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Microsoft passe à git. Évalué à 2.

    Dans Mercurial, on peut inférer l'ancêtre commun avec divers opérateurs :

    hg update 'ancestor(book1,book2)'
    
    

    Depuis la version 1.8, le track.current est à True par défaut et il n'y a rien à changer.

  • [^] # Re: Je profite de ce troll

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Microsoft passe à git. Évalué à 2.

    Je reprends la partie sur les branches. Mercurial autorise plusieurs types de branchements :

    Le clonage

    Tout comme git, on peut cloner le dépôt localement. Avec l'utilisation des liens durs, ça ne prend quasiment pas plus de place.

    La branche anonyme

    Les deux le font. Il suffit d'aller à une changset donné et d'y faire un commit.

    La branche nommée

    Seul mercurial le fait. Cela fonctionne comme un tag, une métadonnée dans les changeset mais qui se propage au fil des commits. Je trouve dommage que git ne l'implémente pas, car cela fait toujours un moyen de plus pour gérer les développements.

    La branche git / Le signet mercurial

    La fonctionnalité de git est implémentée par le bookmark chez mercurial. Ça fonctionne de la même façon : le truc avance au fur et à mesure des commits mais n'est pas dans les métadonnées. Je ne sais pas où ça en est chez git, mais chez mercurial le bookmark peut être soit local (ne survit pas au push, seul la branche anonyme voyage) soit être public. Un bookmark public doit être volontairement chargé (_pull_) pour être visible localement.

    Du coup, merci de corriger sinon, mercurial permet de bosser à la git et avec les branches nommées en plus.

  • [^] # Re: Autorisations

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ice cream sandwich, je ne mange pas de ce pain-là. Évalué à 2.

    Franchement, je pense que c'est complètement parano

    Carrément. Mais ce n'est pas parce que je suis parano que personne m'en veut.

    le nombre de permissions doit être limité, justement pour que l'utilisateur puisse comprendre à quoi l'application a accès

    Bien d'accord, et ça n'est pas en contradiction avec ce que j'ai avancé.

    Comment veux-tu expliquer en deux lignes "Cette application peut savoir si le téléphone est actif, mais ne peut pas connaitre le numéro appelé, à moins qu'il soit référencé dans le carnet d'adresse"?

    Différencier les autorisations sensibles : état du téléphone, numéro du téléphone.

    (…) accéder à la mémoire, accéder au micro, accéder aux hauts-parleurs, accéder à l'écran tactile

    la mémoire, l'écran tactile et les hauts-parleurs sont bien moins sensibles, et appétissants, que le micro. Certaines des applications dédiées à la vie privées faisaient très bien la différence. Pourquoi pas Android ?

  • [^] # Re: Autorisations

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ice cream sandwich, je ne mange pas de ce pain-là. Évalué à 2.

    Tu confirmes, si besoin était, le problème inhérent à Android qui révèle en fait un pan de son modèle économique. D'un côté on a les utilisateurs, globalement insouciants, et de l'autre les développeurs connaissant leurs besoins précis.

    Scénario normal : les droits sont bien définis, les droits du type connaître le numéro de téléphone, l'identifiant de l'appareil, etc. sont dissociés des droits du type détecter l'arrivée d'un appel. Dans ce cas, les applications loyales veulent X et demandent X. Les applications indiscrètes demandant le numéro de téléphone, parce qu'elles veulent le numéro de téléphone. Ça se voit et ça se sait. Oups :-/.

    Scénario actuel : les droits sont astucieusement intriqués. Pour demander un truc commun, comme détecter un appel entrant, il faut demander la lune. Les applications indiscrètes se noient dans la masse, du fait qu'il faut demander les mêmes droits pour deux choses pourtant bien distinctes. Impossible de trier les applications selon les autorisations. C'est balot :-o.

  • # Autorisations

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal ice cream sandwich, je ne mange pas de ce pain-là. Évalué à 10.

    Le truc qui m'a vraiment gonflé, ce sont les autorisations. Rien que l'application conseillée dans le journal, orientcontrol, demande à lire l'état et l'identité du téléphone, c'est-à-dire le numéro de téléphone au minimum. Je n'ai jamais trouvé comment faire une recherche d'application en fonction des autorisations. Je me suis laissé penser que c'était fait exprès.

    Par exemple, je n'ai trouvé aucun jeu qui ne demande pas des permissions ahurissantes. Une question de modèle économique. Évidemment, en se branchant sur d'autres sources, en installation un pare-feu applicatif on peut restreindre les autorisations. Mais ce n'est pas satisfaisant car la majorité des gens s'en fout, la situation perdurera. De plus, on n'est jamais à l'abri d'une fausse manipulation ou d'un défaut dudit pare-feu.

  • # NodeJS <=> Php ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Node.js passe en version 0.6.0 et arrive sous Windows. Évalué à 1.

    NodeJS est son propre serveur. Il a ainsi droit à son propre port et il a le devoir de gérer lui-même les connexions clients.

    Peut-on utiliser NodeJS comme Php ? Apache (ou autre serveur web) traite toutes les connexions comme avec Php. NodeJs ne ferait que s'exécuter.

  • [^] # Re: Je peux vous en parler pour l'avoir testé

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Est‐il démocratique, adapté et rentable que l’anglais soit la langue internationale ?. Évalué à 1.

    D'ailleurs il n'y a pas "d'accent" en espéranto ? Tous les locuteurs prononcent de la même façon ?

    Le seul accent est sur l'avant-dernière syllabe. Par contre, les locuteurs de l'espéranto ont leur propre accent comme pour les autres langues. L'espéranto étant pourvu d'un nombre raisonnable de sonorités, en pratique on corrige mentalement très vite l'accent. Si quelqu'un prononce la lettre e comme le è français, on s'étonne les deux premières secondes mais ensuite cette particularité est assimilée puisque la mettre lettre se prononce toujours de la même façon avec ou sans accent particulier.

  • [^] # Re: oui & non

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Est‐il démocratique, adapté et rentable que l’anglais soit la langue internationale ?. Évalué à 0.

    Pourquoi ils n'ont pas différencié les 2èmes personnes du singulier et du pluriel, Vi ?

    Le même problème se pose pour ili signifiant "ils" ou "elles". Moins de pronoms personnels à apprendre au prix d'un contexte à préciser ?

    En plus, il existe le pronom ci qui signifie aussi "tu" mais qui est d'un emploi familier. C'est vrai que la langue aurait gagné à pouvoir être plus précise quitte à permettre de faire plus flou.

  • [^] # Re: oui & non

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Est‐il démocratique, adapté et rentable que l’anglais soit la langue internationale ?. Évalué à 2.

    A vrai dire, ce qui m'effraie le plus, c'est de devoir prononcer le "brv" dans librvendejo...

    On peut aussi dire librovendejo. Il est aussi possible de marquer une légère pose entre libr et vendejo.

  • [^] # Re: Je peux vous en parler pour l'avoir testé

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Est‐il démocratique, adapté et rentable que l’anglais soit la langue internationale ?. Évalué à 1.

    Merci pour les liens !

    Ta traduction est optimiste. La akcidento ankoraŭ nun estas okazanta me fait penser que ça se déroule encore maintenant.

  • [^] # Re: Esperanto…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Est‐il démocratique, adapté et rentable que l’anglais soit la langue internationale ?. Évalué à -1.

    C'est pareil en Espéranto

    À ma connaissance il n'y a pas de générateur/traducteur de pages automatiques en langage python.

    En cliquant sur le lien Hazarda paĝo de la page de Wikipedia en espéranto, on voit quand même des pages normales avec du vrai contenu dedans.

  • [^] # Re: Sombres âneries

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Est‐il démocratique, adapté et rentable que l’anglais soit la langue internationale ?. Évalué à 3.

    Enfin, une langue artificielle n'évolue pas. Adieu poésie, adieu jeux de mots qui sont tout de même essentiels lors du maniement d'une langue.

    Une langue construite n'évolue pas ? Il y a pourtant des mots adaptés aux technologies modernes. Sinon, ça serait assez compliqué de converser via le net avec l'espéranto.

    Pas de poésie ? J'en ai pourtant vu un petit paquet. D'autant qu'il est facile de déformer la structure de la langue pour en jouer.

    Pas de jeu de mots ? Le mot vortludo existe pourtant, avec des surprises cachées derrière.

  • [^] # Re: Je peux vous en parler pour l'avoir testé

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Est‐il démocratique, adapté et rentable que l’anglais soit la langue internationale ?. Évalué à 2.

    Pour l'anecdote, le japonais que j'avais connu rédige un compte-rendu journalier sur la catastrophe de Fukushima en Espéranto.
    Si vous parlez anglais, faites confiance à CNN ;)

    Peux-tu me fournir un lien sur ces compte-rendus ? Merci d'avance !

  • [^] # Re: Anglais ou autre, une réelle différence?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Est‐il démocratique, adapté et rentable que l’anglais soit la langue internationale ?. Évalué à -4.

    Toujours cette réponse universelle que l'Esperanto est la solution à tout, et personne n'est convaincu depuis 1 siècle...

    Pour être exact, tu n'est pas convaincu depuis moins d'un siècle.

  • [^] # Re: Faux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Est‐il démocratique, adapté et rentable que l’anglais soit la langue internationale ?. Évalué à 3.

    L'espéranto est une langue construite. Est-elle la meilleure des les langues construites ? Peut-on affirmer que la structure d'une langue construite est nécessairement moins complexe que la plupart des langues nationales ?

    Sur des hypothèses positives, on peut se poser alors ces questions.

    1/ Afin de disposer d'une langue de communication auxiliaire, faut-il renoncer à l'anglais (il y a 100 ans, au français) pour une langue construite ?

    2/ En tant que langue auxiliaire, faut-il opter pour une langue nationale ou une langue construite ?

    2/ S'il faut une langue construite, faut-il opter pour l'espéranto ?

    Ce sont deux questions bien séparées. Rejeter l'espéranto parce que c'est moche n'est pas forcément rejeter l'idée de langue construite. Rejeter une langue construite comme langue auxiliaire n'est pas rejeter l'espéranto : on peut trouver à son goût cette langue sans pour autant s'y fier en tant que langue auxiliaire.

    Pour vous faire une idée de la langue, et de tas d'autres : http://tatoeba.org/eng/sentences/show/508382

  • [^] # Re: Esperanto…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Est‐il démocratique, adapté et rentable que l’anglais soit la langue internationale ?. Évalué à 1.

    Le Volapük a beaucoup de pages en quantité mais pas en qualité. De très nombreuses pages sont en fait des articles géographiques, selon Wikipédia_en_volapük. Pour vous en faire une idée, il suffit d'aller sur la Wikipedia en volapük puis de cliquer plusieurs fois sur Pad fädik, "Article au hasard".

  • [^] # Re: Propositions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nom de geek pour une chatte ?. Évalué à 0.

    Sans faire de révélations, il lui arrive la même chose qu'à Sangoku.

  • [^] # Re: Propositions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nom de geek pour une chatte ?. Évalué à 2.

    Un peu plus tard dans Gunnm, Gally est une chatte.

  • [^] # Re: Mon point de vue, pour ce qu'il vaut... ;-)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message SubVersion vs Mercurial vs Git .... Évalué à 0.

    La version que j'utilise :

    svn, version 1.6.17 (r1128011)
    

    Il y a toujours les .svn dans tous les répertoires et si on veut commiter l'ensemble de la copie de travail, il faut remonter tout en haut. Par contre, on peut commiter un seul sous-répertoire ou fichier.

  • [^] # Re: Comprendre un truc

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 10.

    Bonsoir,

    Étant administrateur système et ne travaillant qu'exclusivement sous Linux je me dois de répondre, ou au moins de tempérer vos paroles.

    Il faut comprendre quelque chose. Quand on est administrateur système, on vit de l'administration des systèmes. Il est donc impossible de publier des scripts perl lisibles. Sinon, vous comprendrez bien qu'on travaillerait pour rien (j'ai déjà essayé).
    Lorsqu'on publie nos scripts perl de façon lisible, on se les fait voler de partout. Jetez un coup d'œil à ce site. Je retrouve, par exemple, mes scripts de maintenance dans les revues techniques du monde entier, sur des sites internet, dans des magazines. Et ce malgré le langage affreux qui est utilisé dessus.

    Imaginez que ces scripts soient écris lisiblement. Ça voudrait dire que je travaille plus de 60 heures par semaine pour rien. Là, j'ai au moins la possibilité de réclamer des comptes et de mettre en page le code.

    Le problème du code bien écrit c'est qu'il nous "vole" notre travail. Tout comme Python par exemple qui permet à quiconque d'utiliser un script lisible fait à partir d'une téléphone portable. Non seulement la personne gagne une misère pour un travail qui mérite plus mais en plus, étant amateur il ne fait PAS de documentations (parfois énormes) que peuvent avoir les pros.

    Je ne crois pas que les mongeurs se lèvent contre le code lisible en lui-même (d'ailleurs je doute qu'ils connaissent vraiment les tabulations ou les commentaires) mais contre cette mode qui fait que notre travail part aux mains d'opportunistes, de commerçants ou d'amateurs.

    Que vous en conveniez ou non, faire du code illisible est un vrai travail, il y a des connaissances à avoir, beaucoup de techniques et surtout une façon de pourrir le code, qui se développe au fil de la vie.

  • [^] # Re: Suppression exhaustive

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Effacer proprement ses données. Évalué à 2.

    Avec le Wear_levelling, les secteurs peuvent être mis en repos. Mais si un seul gros fichier occupe tout l'espace, tous les secteurs sont forcément mobilisés à la fin. Cette méthode ne marche pas pour les metadonnées, comme ça a été pointé plus haut, et pour les secteurs jugés défectueux.

    Rien n'empêche de faire ce que j'ai indiqué, puis de refaire un bon dd/shred sur toute la clé. En principe, tous les secteurs sont parcourus, non ?

  • # Suppression exhaustive

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Effacer proprement ses données. Évalué à 2.

    J'écris un gros fichier sur tout le disque, puis un shred dessus.

    rm -rf /media/disk/* /media/disk/.*  # il ne doit pas rester un seul fichier
    dd if=/dev/zerp of=/media/disk/file  # dd sans limite de taille, remplit le disque
    shred /media/disk/file               # toute méthode pour supprimer le contenu d'un fichier
    rm /media/disk/file
    

    De cette manière, et à moins que le disque en garde sous le coude, la totalité des blocs devient atteignable avec un seul gros fichier.

  • # Mix session et cookie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à l’entrée du suivi Plus de CSS par session. Évalué à 1 (+0/-0).

    Avant, si je ne me trompe pas, la feuille de style était configurée dans le cookie. Maintenant, c'est dans le compte utilisateur.

    On peut peut-être définir le style aux deux niveaux, compte et cookie. Si pas connecté, alors on utilie le style spécifié dans le cookie s'il est présent. Si connecté, alors on utilise le style dans le cookie, sinon le style spécifié dans le compte.