souvent c’est un vœu pieux, et/ou la visée d’une externalisation du développement dans un pays où le développement coute beaucoup moins cher.
Je suis moi-même indépendant et n'ai quasiment jamais travaillé sur un projet où il n'y avait pas un dev freelance non-francophone bien que les projets soient franco-français. C'est tellement facile, rapide et pas cher de trouver un chinois, indien, péruvien, polonais, ukrainien, sud-africain, camerounais, marocain (et oui je sais que les 2 derniers sont francophones mais ils ont l'habitude eux aussi de travailler en anglais donc c'est plus naturel pour eux dans le code). Bref ça peut arriver très vite cette externalisation, même sur des petits projets.
Sinon, je suis d'accord avec tout le reste, en particulier :
le code n’est pas perçu comme « de l’anglais » mais « du code », avec sa structure, sa grammaire et son vocabulaire propre. Pour le dire autrement : lire du code, ça n’est pas lire des phrases. Que ce code soit partiellement en « anglais » (en « code » donc, le langage de programmation) et partiellement en français ne me pose pas de problème.
Je code en anglais. Je suis une bille en anglais même si je progresse, mais je travaille dans une entreprise où mon équipe a des polonais (en freelance ils ne sont pas payés moins que moi), anglais, américains, suédois,… sur du logiciel libre.
Ma perception est que le problème est moins l’anglais que notre capacité à nous moquer les uns des autres sur la qualité de notre anglais et même de notre français.
La majorité des problèmes que tu décrit seraient tout à fait vivable si on arrêtait de faire les coqs à jouer à l’académicien.
# _« Freelance Offshore »_ ou « Prestataire indépendant à l’international »
Posté par Faya . Évalué à 2 (+0/-0).
Je suis moi-même indépendant et n'ai quasiment jamais travaillé sur un projet où il n'y avait pas un dev freelance non-francophone bien que les projets soient franco-français. C'est tellement facile, rapide et pas cher de trouver un chinois, indien, péruvien, polonais, ukrainien, sud-africain, camerounais, marocain (et oui je sais que les 2 derniers sont francophones mais ils ont l'habitude eux aussi de travailler en anglais donc c'est plus naturel pour eux dans le code). Bref ça peut arriver très vite cette externalisation, même sur des petits projets.
Sinon, je suis d'accord avec tout le reste, en particulier :
Le mélange des genres ne va pas me gêner.
# commentaire en français
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 6 (+3/-0).
J'avoue que je code en anglais, mais la doc et les commentaires sont en français : c'est plus concis, plus précis et plus rapide pour tout le monde.
"La première sécurité est la liberté"
# bof
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 1 (+0/-1).
Je code en anglais. Je suis une bille en anglais même si je progresse, mais je travaille dans une entreprise où mon équipe a des polonais (en freelance ils ne sont pas payés moins que moi), anglais, américains, suédois,… sur du logiciel libre.
Ma perception est que le problème est moins l’anglais que notre capacité à nous moquer les uns des autres sur la qualité de notre anglais et même de notre français.
La majorité des problèmes que tu décrit seraient tout à fait vivable si on arrêtait de faire les coqs à jouer à l’académicien.
Après le DDD conseil d’utiliser la langue locale.
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
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