L’informatique sans écran

36
21
avr.
2024
Technologie

Lors d’un Noël de ma tendre jeunesse pré-adolescente est arrivé un « ordinateur » dans le foyer. Ce PC (Intel 386) a été installé dans le bureau et a vite dégénéré en console de jeux. Puis les années passant c’est devenu une formidable source d’expérimentation informatique pour un geek en devenir. À cette époque on sensibilisait la jeunesse à ne pas passer trop de temps devant la télévision et la console de jeux, puis devant l’ordinateur et les jeux vidéo violents. Mais on ne parlait pas vraiment de l’écran.

Aujourd’hui les messages de sensibilisation se résument aux écrans :

  • « pas d’écran avant trois ans »
  • « nos jeunes passent leurs temps sur leurs écrans » (comme si les « vieux » n’y étaient pas non plus)
  • « attention les écrans fabriquent une génération de crétins »
  • « les écrans, les écrans, les écrans…»

Il est vrai qu’aujourd’hui l’informatique ne se résume presque plus qu’à un écran. De l’ordinateur avec clavier+souris+écran, voire crayon optique, on est passé aux tablettes et ordiphones qui n’ont plus que l’écran (tactile quand même).

Pour prendre le contre-pied de cette obsession des écrans, je me demandais donc s’il existait encore une informatique « sans écran ». La formidable multiplicité des activités que l’on peut avoir sur un ordinateur pourrait-elle se faire sans écran ? Dans quelle mesure peut-on coder, surfer sur le web, lire/envoyer des mails sans écran ? Cette informatique fantasmée par notre ex-ministre de l’éducation est elle une réalité ?

La Société Informatique de France

Posté par  (site web personnel) . Édité par Benoît Sibaud, dourouc05, Florent Zara et Ysabeau 🧶 🧦. Modéré par Ysabeau 🧶 🧦. Licence CC By‑SA.
22
8
jan.
2023
Science

La Société Informatique de France (SIF) a fêté ses dix ans en mai 2022, quatre ans après avoir été reconnue d’utilité publique (Journal officiel du 4 septembre 2018). Cette société savante vise à rassembler toutes celles et ceux dont l’informatique est le métier ou la passion pour promouvoir l’informatique au niveau de l’enseignement, de la recherche et de la culture des citoyens et citoyennes, s’intéresser à la formation et l’emploi des informaticiens et informaticiennes, participer aux débats de société, etc.