Avis à la population: une pre-release de la dernière version d'Enlightenment vient d'être mise en ligne.
Certes, ce n'est "qu'une" DR16.7, et non pas la tant attendue DR17, mais cette version apporte une certain nombre de nouveautés:
- Support de la transparence pour les thèmes ;
- Passage aux bibliothèques Imlib2 et FreeType2 ;
- Modularisation en différents paquets.
Il y a eu de plus un important nettoyage au niveau bugs et leaks (dont le nombre est précisément évalué à "des tonnes" au niveau de l'annonce...).
Tout ceci montre que l'équipe de E est loin d'être morte. Si E17 tarde à sortir (mais les bibliothèques qui sont construites autour progressent joliment), E16 reste un excellent WM qui n'a rien -- ou pas grand chose, je concède l'absence de tab -- à envier aux autres tout en apportant une foule de fonctionnalités extrêmement intéressantes (dont une possibilité de configuration hors du commun).
Bref, testez et bug-reportez !
Utilisation des logiciels libres dans l'enseignement
J'ai récemment eu l'occasion de faire une présentation portant sur l'utilisation de logiciels libres dans l'enseignement devant l'ensemble des moniteurs de l'académie de Montpellier (thésards assurant une charge d'enseignement en DEUG), toutes sections confondus. Ceci a permis de faire connaitre :
- l'existence des logiciels libres (avec un bref historique et quelques définitions)
- quelques exemples (non exhaustifs) de logiciels utilisables dans ce cadre
- la possibilité de mise en place de solutions libres a differents niveaux (serveurs pour écoles, salles de classes, etc)
Ce sujet ayant apparement intéressé un certain nombre de personnes, j'ai décidé, de placer cet exposé (LaTeX+pdfscreen) sous licence FDL, afin que chacun puisse s'en resservir, l'enrichir ou piocher dedans, afin de diffuser la "bonne parole", et de le rendre accessible du Web... alors n'hésitez pas a vous en servir, c'est fait pour :-)
- l'existence des logiciels libres (avec un bref historique et quelques définitions)
- quelques exemples (non exhaustifs) de logiciels utilisables dans ce cadre
- la possibilité de mise en place de solutions libres a differents niveaux (serveurs pour écoles, salles de classes, etc)
Ce sujet ayant apparement intéressé un certain nombre de personnes, j'ai décidé, de placer cet exposé (LaTeX+pdfscreen) sous licence FDL, afin que chacun puisse s'en resservir, l'enrichir ou piocher dedans, afin de diffuser la "bonne parole", et de le rendre accessible du Web... alors n'hésitez pas a vous en servir, c'est fait pour :-)
Avalon
Comment cela ! Un film causant cyber, et non des moindres, est sorti depuis plus d'une semaine, et il n'y a toujours point de trace ici (hors tribune) ? Mais c'est un crime irréparable que je me vois forcé de chatier en vous infligeant ma prose (ndm: et tes fautes d'orthographe :| )
Vous en avez probablement tous entendu parler, Avalon est l'OFNI de cette année (quoique déjà diffusé l'année passée à Cannes, hors categorie). Mais Avalon, qu'est-ce ?
Entendant le sujet, on pourrait craindre du rechauffé : dans un monde relativement post-apocalyptique une frange de la population s'adonne à fond à un jeu de réalité virtuelle, interdit car plusieurs y sont restés le cerveau cramé. Mouais, me diriez vous, où est l'originalité ?
Et pourtant ce film est entièrement et totalement original, et si, en sortant, on ne peut s'empêcher de le comparer à quelques autres films (Le très cliché "Matrix" ou le décevant "Existenz"), ce n'est que pour constater en quoi ceux-ci n'en sont que de pâles succédanés.
Ce qui ressort en tout premier lieu est l'ambiance du film. Il y a d'un côté cette ambiance kolkhozienne, avec les acteurs et la langue polonaise, les décors dépouillés, le tout en monochromie glauque, et d'un autre côté l'image japonaise, car ce film reste avant tout extrêmement japonais, avec un très grand travail au niveau de l'esthétique des images, des cassements de rythme entre les scènes très lentes et les scènes de combat. Et bizarrement, le resultat donne une ambiance comparable à un Eraserhead plutôt qu'à un Tetsuo.
Mais surtout, la description de la réalité virtuelle est en elle même très intéressante : il y a bien la réalité du jeu d'un côté, et le monde réel de l'autre. Et ce monde du jeu (Avalon, donc) reste un univers de jeu, le but du personnage principal étant de rechercher un mythique 'niveau secret', qui y aurait été caché par les codeurs. Tout, dans cet univers, fait référence aux jeux informatiques existant actuellement, il est limité (de nombreux élèments y apparaissent par exemple en 2 dimensions, lorsque vous avez buté le gros méchant, il y a un 'Mission Accomplished' qui apparait...). Et ce qui est amusant, ceci ne gêne pas pour développer un questionnement très Dickien sur la notion de réalité, mais en prenant cette fois-ci le problème à l'envers : ce n'est plus la réalité du jeu qui devient aussi (voir plus) réelle que la réalité, mais la réalité qui deviens moins réelle que le jeu (utilisation de personnages 'pantins' ayant moins de réalité que les chiens, par exemple). Quand ça ne part pas en live plus en avant dans le film...
En conclusion de cette (courte) analyse (difficile de parler d'un film en essayant d'en dévoiler le moins possible), c'est que c'est un film qui surprend, et qui sort des clichés du domaine, sans forcément développer une intrigue particulièrement complexe ou confuse. LE film à voir de l'année ?
Vous en avez probablement tous entendu parler, Avalon est l'OFNI de cette année (quoique déjà diffusé l'année passée à Cannes, hors categorie). Mais Avalon, qu'est-ce ?
Entendant le sujet, on pourrait craindre du rechauffé : dans un monde relativement post-apocalyptique une frange de la population s'adonne à fond à un jeu de réalité virtuelle, interdit car plusieurs y sont restés le cerveau cramé. Mouais, me diriez vous, où est l'originalité ?
Et pourtant ce film est entièrement et totalement original, et si, en sortant, on ne peut s'empêcher de le comparer à quelques autres films (Le très cliché "Matrix" ou le décevant "Existenz"), ce n'est que pour constater en quoi ceux-ci n'en sont que de pâles succédanés.
Ce qui ressort en tout premier lieu est l'ambiance du film. Il y a d'un côté cette ambiance kolkhozienne, avec les acteurs et la langue polonaise, les décors dépouillés, le tout en monochromie glauque, et d'un autre côté l'image japonaise, car ce film reste avant tout extrêmement japonais, avec un très grand travail au niveau de l'esthétique des images, des cassements de rythme entre les scènes très lentes et les scènes de combat. Et bizarrement, le resultat donne une ambiance comparable à un Eraserhead plutôt qu'à un Tetsuo.
Mais surtout, la description de la réalité virtuelle est en elle même très intéressante : il y a bien la réalité du jeu d'un côté, et le monde réel de l'autre. Et ce monde du jeu (Avalon, donc) reste un univers de jeu, le but du personnage principal étant de rechercher un mythique 'niveau secret', qui y aurait été caché par les codeurs. Tout, dans cet univers, fait référence aux jeux informatiques existant actuellement, il est limité (de nombreux élèments y apparaissent par exemple en 2 dimensions, lorsque vous avez buté le gros méchant, il y a un 'Mission Accomplished' qui apparait...). Et ce qui est amusant, ceci ne gêne pas pour développer un questionnement très Dickien sur la notion de réalité, mais en prenant cette fois-ci le problème à l'envers : ce n'est plus la réalité du jeu qui devient aussi (voir plus) réelle que la réalité, mais la réalité qui deviens moins réelle que le jeu (utilisation de personnages 'pantins' ayant moins de réalité que les chiens, par exemple). Quand ça ne part pas en live plus en avant dans le film...
En conclusion de cette (courte) analyse (difficile de parler d'un film en essayant d'en dévoiler le moins possible), c'est que c'est un film qui surprend, et qui sort des clichés du domaine, sans forcément développer une intrigue particulièrement complexe ou confuse. LE film à voir de l'année ?