Sur ce dernier point, ça ne signifie pas forcément grand chose, même si bien sûr les politiques d’embauche peuvent différer.
Il se trouve que j’ai eu très précisément l’expérience inverse. Je ne pense pas qu’on puisse conclure sur ce point. Quelqu’un plus haut disait avoir dû changer de conseiller. En fin de compte, c’est une question d’individualité humaine, plus que d’entreprise…
L’année dernière, j’ai pris rendez-vous avec un conseiller (après >15 ans sans avoir besoin… et aucun autre depuis).
J’ai eu un conseiller efficace, qui a tout compris, et m’a proposé exactement ce qu’il fallait, et que je n’aurais jamais trouvé seul. Il a même « détourné » un produit prévu pour le long terme pour mon besoin à court terme, parce qu’il a eu l’intuition que ce serait intéressant, et quelques calculs le lui ont confirmé.
On a les mêmes souvenirs, en fait. Et oui, l’accueil épuré de Google était un attrait. Mais je comparais à maintenant. J’ai essayé il y a peu de naviguer sans la protection intégrée de Firefox et sans extension anti-pub. C’est non seulement effarant comme on est envahi de pub (bien plus qu’avant), mais pire que cela : ça en devient inutilisable :
de nombreux sites où l’endroit que tu veux lire ou cliquer n’est plus accessible car masqué par un truc qui ne veut pas bouger, ou suit ton scroll ;
et même des sites où tu perds la maîtrise de ton interaction car ça bouge de partout, ça surgit sous ton pointeur de souris (tout ceci en fonction évidemment de la vitesse de la connexion Internet et celle du PC…). Bref, une énorme régression par rapport au « web 1.0 ».
Cela dit, ma précédente réponse sort un peu des clous du web, j’en ai conscience, mais il est difficile de comparer le web d’avant et celui de maintenant car ce dernier a « tué » bon nombre d’usages non-web (en partie à cause d’adminsys trop zélés qui laissaient juste passer HTTP·S). Avant, SMTP était moins spammé et plus vivant, mais il y avait aussi NNTP, davantage de partage FTP, et plein de protocoles ad-hoc qu’on pouvait souvent mettre en œuvre avec la quasi-certitude que ça « passerait » puisqu’il y avait moins de pare-feu.
Euh… non. Le « web 1.0 », si on suppose qu’il s’agit là du début du web, est un web dé-centralisé, favorisant l’autonomie des acteurs, où chacun peut être producteur comme consommateur (bon, certes, on était moins nombreux à ce moment-là…), avec peu de publicité et beaucoup d’alternatives (Yahoo, Altavista, Lycos… Google le petit dernier à surveiller…).
Bref, finalement, le web 1.0 a permis une intégration entre les objets (imprimantes, webcam, scanners, pointeurs…) et environnements numériques et réels, ainsi qu'une amélioration des interactions entre l'homme et les machines (dans les labos, on jouait avec des meetings 3D au look de jeu 3D AtariST, des tableaux blancs partagés…) :-p
Au tout début d’/e/, quand sur mon Fairphone, j’ai voulu essayer, j’ai été déçu.
Le bon côté était que ça correspondait exactement à ce que ça prétendait être, et ça, c’est déjà bien.
Mais, sans doute dans le but de mettre en avant le cloud /e/, ils avaient patché / adapté quelques applis bien connues de F-Droid pour rendre l’expérience homogène et sans douleur ; on ne peut pas le leur reprocher.
Le problème, c’est qu’ils avaient gardé les mêmes ID d’appli (si je comprends bien ; je ne suis pas expert d’Android…) ; or je ne retrouvais plus certains réglages pour utiliser mon propre cloud, et pire, la fonctionnalité de backup/restore de l’appli SMS (QKSMS ? je ne sais plus…) avait été désactivée. Et F-Droit refusait d’écraser la version /e/ avec la version « vanilla » (conflit d’ID ? pb de signature ? Je ne sais plus…).
Bref, je me suis alors orienté vers LineageOS+microg, et je n’ai plus changé depuis.
Cela dit, le support AZERTY d’Android étant minable, je reste pour l’instant en Qwerty sur ce clavier Bluetooth, bien qu’il soit « imprimé » en Azerty. (et ne parlons même pas d’espérer BÉPO…)
Clavier : AnySoftKeyboard, avec son super mode « glisser de doigt » (tous les mots ne passent pas, cependant…)
Calculatrice : Arity, simple et malgré tout capable d’afficher des courbes mathématiques
Lecture de codes-barre / QR-codes : Barcode Scanner
EMail : K9Mail
TTS (guidage vocal avec OSMAnd+) : eSpeak
Navigateur web : Fennec (qui a l’avantage contrairement à Firefox d’être dans FDroid)
Communication Gnome-Android : KDE Connect (non, ce n’est pas une erreur)
Mots de passe : KeePassDX
Lecteur de PDF : MuPDF mini
SMS/MMS : QKSMS
Streaming écran (en HTTP, pour démo ou autre) : Screen Stream
Environnement « Linux-like » : Termux
Et aussi, je programme sur mon téléphone. Au niveau édition de code, j’ai trouvé mon « bonheur » avec Acode. Malheureusement, la gestion des droits dans Android rend infernale la communication entre Firefox, Nextcloud, Termux et Acode ☹.
Du coup, changement d’approche :
Dans Termux, je lance Fluxbox dans un Xvnc au sein duquel j’utilise Geany.
Côté Android, j’utilise AVNC en plein écran, avec souris et clavier Bluetooth.
Quant aux cartes, sur mon vieux Fairphone2, OSMAnd+ est largement plus (trop) lourd que Organic Maps, mais reste mon préféré car la recherche est plus fine, et que la reconnaissance de mon GPS est meilleure (en réalité, je soupçonne que mon GPS est buggé — il pointe souvent à 180° — et qu’OSMAnd+ est capable de rectifier en considérant le mouvement véritable, et que Organic Maps ne fait pas encore ça).
La raison est simple : .NET est arrivé après, longtemps après.
À ce stade, Ant était déjà largement du passé (mais encore une fois, nous sommes libres, n’est-ce pas, donc il y a quelques utilisateurs résiduels…), et Maven, après 2 itérations majeures d’améliorations, s’est stabilisé sur une 3ème itération. Mais on n’arrête pas le progrès et des propositions tentent de le détrôner. Normal.
Je m’insurge ! La prochaine étape vers le Nirvana devrait être:
Nirvana Editor, dit NEdit, qui m’a accompagné depuis mes débuts, avec le Window Manager TWM en XDMCP sur SUN…
Puis je l’ai souvent réutilisé (environnement de secours sur clef USB par exemple) parce qu’il est orienté programmation (coloration syntaxique…), multi-documents et très léger.
J’ai apprécié les 3 articles, avec les explications et les démonstrations, et pas seulement le résultat final.
Merci pour tout !
Comme tu le dis toi-même : rien de surprenant. Mais quel temps gagné pour nous ! Comme toi, je n’ai pas accroché à Firejail, qui reste cependant un précurseur méritant :-)
Et oui, on parvient à faire des distributions Linux qui ne dupliquent pas les dépendances, mais grâce à des mainteneurs dévoués qui s'occupent de trouver des versions compatibles entre elles pour toute la distribution. PyPI a un modèle social complètement différent, n'importe qui peut y publier, donc ce n'est tout simplement pas possible.
C’est vite dit… et faux, à mon avis.
Sur Linux, on trouve par exemple libssl.so.3 et libssl.so.1.1, et ce n’est pas pour rien : les distributions Linux se bâtissent sur une collection de programmes open-source elles aussi, et ces programmes ne sont pas tous d’accord sur quelle version de telle ou telle lib utiliser.
Autre exemple : avec Nix (mentionné plus haut), chaque paquet est installé dans un répertoire portant un nom technique ± unique (un hash, je crois), permettant ainsi une cohabitation quasi-infinie.
Soit dit en passant, je crois que Nix est multi-plateformes, contrairement à Guix.
Avec Python, un mécanisme similaire pourrait être retenu, permettant d’installer autant de versions que l’on veut sans provoquer de conflits, quitte à étendre quelques syntaxes pour aider à désambiguïser.
J'ai tendance à considérer que si ça fait tourner (GNU/)Linux, c'est trop puissant pour être comparable à une évolution des micros des années 80 ;-)
Et pourquoi donc ? Pour autant que je sache (je n’ai pas essayé, ayant à cette époque trouvé mon bonheur avec Mint-pas-Linux), il était possible de faire tourner Linux sur Atari STE.
Je voulais un OS (GNU-)Linux, capable de se mettre à jour sans intervention de l’utilisateur, sécurisant (on peut rattraper une erreur de configuration), et avec support du chiffrage complet du disque au niveau de l’installeur. Mon choix s’est porté sur NixOS.
Et, j’avoue, j’avais bien envie de tenter l’expérience de l’« OS fonctionnel ».
Finalement, malgré ma longue expérience de la programmation et de Linux, y compris en tant qu’admin de serveurs Debian, Ubuntu, Arch…, j’ai trouvé que NixOS est un peu pénible à l’usage.
Comme ce PC n’était pas pour moi (d’où l’importance de son auto-mise-à-jour), je ne manipule en fait NixOS qu’occasionnellement, et chaque fois, il est difficile de se rappeler les commandes complexes pour chercher un package, l’installer (conf dans /etc), etc.
Si, au moins, les commandes données dans la documentation fonctionnaient, ce serait bien. Mais chaque fois, ça me dit que telle ou telle fonctionnalité expérimentale n’est pas active et qu’il faut que j’ajoute 2 ou 3 paramètres à ma commande, sans bien expliciter avec quelle syntaxe précisément.
Quant aux logiciels, je suis relativement confiant sur le fait que pour un serveur (conf plus simple), ça fait le job. Mais pour un bureau utilisateur, on sent les limites de l’approche fonctionnelle. Il suffit de voir les logs de démarrage de Gnome pour se rendre compte que tout ça fonctionne avec des « bouts de scotch » qui maintiennent l’illusion tant bien que mal… Et il y a des écarts avec le fonctionnement nominal, comme des extensions qui refusent de rester activées d’une session à la suivante…
Notez que ce n’est pas un reproche envers la distribution et ses auteurs ! Je comprends très bien les raisons de ce que j’observe, et je félicite les auteurs pour avoir réussi à atteindre ce niveau. Il est probable que progressivement, via les retours des distributions audacieuses comme celle-ci, ou comme peut l’être RancherOS, ou comme a pu l’être il y a quelques années GoboLinux, peu à peu les logiciels s’appuient moins sur les a-priori qui peuvent s’avérer faux, bref : deviennent plus fonctionnels au lieu de s’appuyer sur des effets de bord.
En attendant, je regrette parfois d’avoir choisi NixOS, et je me demande en lisant cet article si j’aurais eu une meilleure expérience avec Guix.
[EDIT] Et à part ça, j’ai hâte de lire la suite. C’était très agréable à lire !
En effet. Étant parfois en situation de devoir consulter le web en mode texte (OS type Archlinux en cours d’installation, ou connexion SSH à un serveur distant…), je constate la même chose. C’est dommage car la plupart des sites pourraient fonctionner.
La dernière fois que j’ai lancé elinks, même la recherche Google n’était plus possible. Mais heureusement de bons moteurs de recherche alternatifs existent.
Dans le même ordre d’idée, quand on voit la lourdeur des pages « modernes », je me demande parfois comment se débrouillent les rares personnes qui vivent dans des coins reculés du monde, où Internet passe par des transmissions radio, ou encore par un fil téléphonique à l’ancienne sans VDSL.
Bonjour, tu m’intéresse avec ta solution de synchro des fichiers, contacts et calendriers sans PHP.
Je suis actuellement sur Nextcloud, et je le trouve de plus en plus lourd et lent.
Quels logiciels utilises-tu côté serveur pour ces synchronisations ?
Comment gères-tu l’authentification ? Chaque logiciel de son côté, ou bien unifié par LDAP ? Avec SSO, ou bien ré-authentification sur chaque outil ?
Je ne saurais pas répondre. Par contre, pour info, Framasoft avait expérimenté PrettyNoemieCMS, et pour l’avoir essayé il y a 3 ou 4 ans, je peux dire que c’était pas mal du tout.
Bonne nouvelle, la réponse est oui.
J’utilise LineageOS avec le clavier AnySoftKeybord (version 1.11.7137) et son extension French for AnySoftKeybord (version 4.0.1396), trouvés sur F-Droid.
Lorsque le clavier français (variante « AZERTY - accents ») est affiché, un appui long sur le « . » (à droite de l’espace), puis (dans la barre qui s’ouvre) sur le point médian (situé entre « … » et « _ ») te donne un vrai point médian. J’ai vérifié en me l’envoyant par mail pour le rechercher ensuite dans gucharmap ;-)
[^] # Re: Mon critère pour une banque
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Où je me cherche une banque. Évalué à 1. Dernière modification le 27 février 2025 à 15:38.
Sur ce dernier point, ça ne signifie pas forcément grand chose, même si bien sûr les politiques d’embauche peuvent différer.
Il se trouve que j’ai eu très précisément l’expérience inverse. Je ne pense pas qu’on puisse conclure sur ce point. Quelqu’un plus haut disait avoir dû changer de conseiller. En fin de compte, c’est une question d’individualité humaine, plus que d’entreprise…
[^] # Re: banques en ligne, sans applis, c'était hier?
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Où je me cherche une banque. Évalué à 1.
Un brin caricatural 😉
L’année dernière, j’ai pris rendez-vous avec un conseiller (après >15 ans sans avoir besoin… et aucun autre depuis).
J’ai eu un conseiller efficace, qui a tout compris, et m’a proposé exactement ce qu’il fallait, et que je n’aurais jamais trouvé seul. Il a même « détourné » un produit prévu pour le long terme pour mon besoin à court terme, parce qu’il a eu l’intuition que ce serait intéressant, et quelques calculs le lui ont confirmé.
[^] # Re: Et les protocoles?
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Web 4.0 : L'union européenne et les mondes virtuels. Évalué à 2.
On a les mêmes souvenirs, en fait. Et oui, l’accueil épuré de Google était un attrait. Mais je comparais à maintenant. J’ai essayé il y a peu de naviguer sans la protection intégrée de Firefox et sans extension anti-pub. C’est non seulement effarant comme on est envahi de pub (bien plus qu’avant), mais pire que cela : ça en devient inutilisable :
Cela dit, ma précédente réponse sort un peu des clous du web, j’en ai conscience, mais il est difficile de comparer le web d’avant et celui de maintenant car ce dernier a « tué » bon nombre d’usages non-web (en partie à cause d’adminsys trop zélés qui laissaient juste passer HTTP·S). Avant, SMTP était moins spammé et plus vivant, mais il y avait aussi NNTP, davantage de partage FTP, et plein de protocoles ad-hoc qu’on pouvait souvent mettre en œuvre avec la quasi-certitude que ça « passerait » puisqu’il y avait moins de pare-feu.
[^] # Re: Et les protocoles?
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Web 4.0 : L'union européenne et les mondes virtuels. Évalué à 2. Dernière modification le 07 mars 2024 à 11:29.
Euh… non. Le « web 1.0 », si on suppose qu’il s’agit là du début du web, est un web dé-centralisé, favorisant l’autonomie des acteurs, où chacun peut être producteur comme consommateur (bon, certes, on était moins nombreux à ce moment-là…), avec peu de publicité et beaucoup d’alternatives (Yahoo, Altavista, Lycos… Google le petit dernier à surveiller…).
Bref, finalement, le web 1.0 a permis une intégration entre les objets (imprimantes, webcam, scanners, pointeurs…) et environnements numériques et réels, ainsi qu'une amélioration des interactions entre l'homme et les machines (dans les labos, on jouait avec des meetings 3D au look de jeu 3D AtariST, des tableaux blancs partagés…) :-p
# J’ai essayé, j’ai abandonné
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse à la dépêche Projets libres ! Episode 15 : /e/OS, un OS android dégoogelisé. Évalué à 2.
Au tout début d’/e/, quand sur mon Fairphone, j’ai voulu essayer, j’ai été déçu.
Le bon côté était que ça correspondait exactement à ce que ça prétendait être, et ça, c’est déjà bien.
Mais, sans doute dans le but de mettre en avant le cloud /e/, ils avaient patché / adapté quelques applis bien connues de F-Droid pour rendre l’expérience homogène et sans douleur ; on ne peut pas le leur reprocher.
Le problème, c’est qu’ils avaient gardé les mêmes ID d’appli (si je comprends bien ; je ne suis pas expert d’Android…) ; or je ne retrouvais plus certains réglages pour utiliser mon propre cloud, et pire, la fonctionnalité de backup/restore de l’appli SMS (QKSMS ? je ne sais plus…) avait été désactivée. Et F-Droit refusait d’écraser la version /e/ avec la version « vanilla » (conflit d’ID ? pb de signature ? Je ne sais plus…).
Bref, je me suis alors orienté vers LineageOS+microg, et je n’ai plus changé depuis.
Ce type de problème est-il encore présent ?
[^] # Re: Mes usages (et donc choix) diffèrent un peu
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Apps open-source pour Android 2024. Évalué à 1.
Lorsque je connecte mon clavier Bluetooth, j’ai la possibilité de sélectionner AZERTY pour le « clavier physique ». Mais seules les lettres sont en AZERTY, toutes les autres touches suivant la disposition QWERTY ; je préfère rester en QWERTY dans ces conditions.
# Intéressant, mais vraiment open-source ?
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Utilisation de l’IA en pratique : découverte de Cody. Évalué à 1.
Intéressant, et bravo pour la démarche !
Mais… en quoi Cody est-il open-source, si ce n’est qu’un wrapper autour de l’IA OpenAI (non open-source à ma connaissance) ?
[^] # Re: Mes usages (et donc choix) diffèrent un peu
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Apps open-source pour Android 2024. Évalué à 2.
Non 😅
Cela dit, le support AZERTY d’Android étant minable, je reste pour l’instant en Qwerty sur ce clavier Bluetooth, bien qu’il soit « imprimé » en Azerty. (et ne parlons même pas d’espérer BÉPO…)
# Mes usages (et donc choix) diffèrent un peu
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Apps open-source pour Android 2024. Évalué à 4.
Et aussi, je programme sur mon téléphone. Au niveau édition de code, j’ai trouvé mon « bonheur » avec Acode. Malheureusement, la gestion des droits dans Android rend infernale la communication entre Firefox, Nextcloud, Termux et Acode ☹.
Du coup, changement d’approche :
Quant aux cartes, sur mon vieux Fairphone2, OSMAnd+ est largement plus (trop) lourd que Organic Maps, mais reste mon préféré car la recherche est plus fine, et que la reconnaissance de mon GPS est meilleure (en réalité, je soupçonne que mon GPS est buggé — il pointe souvent à 180° — et qu’OSMAnd+ est capable de rectifier en considérant le mouvement véritable, et que Organic Maps ne fait pas encore ça).
[^] # Re: Compliquai
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'installation et la distribution de paquets Python (2/4). Évalué à 3.
La raison est simple : .NET est arrivé après, longtemps après.
À ce stade, Ant était déjà largement du passé (mais encore une fois, nous sommes libres, n’est-ce pas, donc il y a quelques utilisateurs résiduels…), et Maven, après 2 itérations majeures d’améliorations, s’est stabilisé sur une 3ème itération. Mais on n’arrête pas le progrès et des propositions tentent de le détrôner. Normal.
[^] # Re: Tu as franchi une première étape vers le Nirvana
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Emacs, le dinosaure fait de la résistance. Évalué à 3.
Je m’insurge ! La prochaine étape vers le Nirvana devrait être:
Nirvana Editor, dit NEdit, qui m’a accompagné depuis mes débuts, avec le Window Manager TWM en XDMCP sur SUN…
Puis je l’ai souvent réutilisé (environnement de secours sur clef USB par exemple) parce qu’il est orienté programmation (coloration syntaxique…), multi-documents et très léger.
# Excellents articles
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Sandboxer des applications avec bubblewrap (3/3) : Script de gestion. Évalué à 1.
J’ai apprécié les 3 articles, avec les explications et les démonstrations, et pas seulement le résultat final.
Merci pour tout !
Comme tu le dis toi-même : rien de surprenant. Mais quel temps gagné pour nous ! Comme toi, je n’ai pas accroché à Firejail, qui reste cependant un précurseur méritant :-)
[^] # Re: Excellent article
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse à la dépêche L'installation et la distribution de paquets Python (2/4). Évalué à 2.
C’est vite dit… et faux, à mon avis.
Sur Linux, on trouve par exemple
libssl.so.3
etlibssl.so.1.1
, et ce n’est pas pour rien : les distributions Linux se bâtissent sur une collection de programmes open-source elles aussi, et ces programmes ne sont pas tous d’accord sur quelle version de telle ou telle lib utiliser.Autre exemple : avec Nix (mentionné plus haut), chaque paquet est installé dans un répertoire portant un nom technique ± unique (un hash, je crois), permettant ainsi une cohabitation quasi-infinie.
Soit dit en passant, je crois que Nix est multi-plateformes, contrairement à Guix.
Avec Python, un mécanisme similaire pourrait être retenu, permettant d’installer autant de versions que l’on veut sans provoquer de conflits, quitte à étendre quelques syntaxes pour aider à désambiguïser.
[^] # Re: Merci pour le journal
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal La distribution buildroot (pt 1). Évalué à 2.
Pour PC ? Quel usage ? Peux-tu en dire plus ?
[^] # Re: Années 80 avec 64 Mio de RAM ?
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Je construis un micro-ordinateur. Évalué à 1.
Et pourquoi donc ? Pour autant que je sache (je n’ai pas essayé, ayant à cette époque trouvé mon bonheur avec Mint-pas-Linux), il était possible de faire tourner Linux sur Atari STE.
[^] # Re: Argument pour ce choix ?
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal De l'installation de Guix System. Évalué à 4. Dernière modification le 06 septembre 2023 à 14:44.
Petit retour d’expérience sur NixOS…
Je voulais un OS (GNU-)Linux, capable de se mettre à jour sans intervention de l’utilisateur, sécurisant (on peut rattraper une erreur de configuration), et avec support du chiffrage complet du disque au niveau de l’installeur. Mon choix s’est porté sur NixOS.
Et, j’avoue, j’avais bien envie de tenter l’expérience de l’« OS fonctionnel ».
Finalement, malgré ma longue expérience de la programmation et de Linux, y compris en tant qu’admin de serveurs Debian, Ubuntu, Arch…, j’ai trouvé que NixOS est un peu pénible à l’usage.
Comme ce PC n’était pas pour moi (d’où l’importance de son auto-mise-à-jour), je ne manipule en fait NixOS qu’occasionnellement, et chaque fois, il est difficile de se rappeler les commandes complexes pour chercher un package, l’installer (conf dans /etc), etc.
Si, au moins, les commandes données dans la documentation fonctionnaient, ce serait bien. Mais chaque fois, ça me dit que telle ou telle fonctionnalité expérimentale n’est pas active et qu’il faut que j’ajoute 2 ou 3 paramètres à ma commande, sans bien expliciter avec quelle syntaxe précisément.
Quant aux logiciels, je suis relativement confiant sur le fait que pour un serveur (conf plus simple), ça fait le job. Mais pour un bureau utilisateur, on sent les limites de l’approche fonctionnelle. Il suffit de voir les logs de démarrage de Gnome pour se rendre compte que tout ça fonctionne avec des « bouts de scotch » qui maintiennent l’illusion tant bien que mal… Et il y a des écarts avec le fonctionnement nominal, comme des extensions qui refusent de rester activées d’une session à la suivante…
Notez que ce n’est pas un reproche envers la distribution et ses auteurs ! Je comprends très bien les raisons de ce que j’observe, et je félicite les auteurs pour avoir réussi à atteindre ce niveau. Il est probable que progressivement, via les retours des distributions audacieuses comme celle-ci, ou comme peut l’être RancherOS, ou comme a pu l’être il y a quelques années GoboLinux, peu à peu les logiciels s’appuient moins sur les a-priori qui peuvent s’avérer faux, bref : deviennent plus fonctionnels au lieu de s’appuyer sur des effets de bord.
En attendant, je regrette parfois d’avoir choisi NixOS, et je me demande en lisant cet article si j’aurais eu une meilleure expérience avec Guix.
[EDIT] Et à part ça, j’ai hâte de lire la suite. C’était très agréable à lire !
# Dans le même ordre d’idée…
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Le grand remplacement des navigateurs Web d’avant 2020. Évalué à 3.
En effet. Étant parfois en situation de devoir consulter le web en mode texte (OS type Archlinux en cours d’installation, ou connexion SSH à un serveur distant…), je constate la même chose. C’est dommage car la plupart des sites pourraient fonctionner.
La dernière fois que j’ai lancé elinks, même la recherche Google n’était plus possible. Mais heureusement de bons moteurs de recherche alternatifs existent.
Dans le même ordre d’idée, quand on voit la lourdeur des pages « modernes », je me demande parfois comment se débrouillent les rares personnes qui vivent dans des coins reculés du monde, où Internet passe par des transmissions radio, ou encore par un fil téléphonique à l’ancienne sans VDSL.
[^] # Re: homebox
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Vos services pour mail/calendrier et synchro de dossiers ?. Évalué à 1.
Bonjour, tu m’intéresse avec ta solution de synchro des fichiers, contacts et calendriers sans PHP.
Je suis actuellement sur Nextcloud, et je le trouve de plus en plus lourd et lent.
Quels logiciels utilises-tu côté serveur pour ces synchronisations ?
Comment gères-tu l’authentification ? Chaque logiciel de son côté, ou bien unifié par LDAP ? Avec SSO, ou bien ré-authentification sur chaque outil ?
# Simple et rapide : AsciiDoc slidy
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Outils pour présentations simples : de beamer à ... ?. Évalué à 1.
Il suffit de créer un fichier AsciiDoc :
Puis
asciidoc -b slidy chemin/vers/fichier.adoc
Et si c’est trop moche à ton goût :
~/.asciidoc/themes/mon-theme/mon-theme.css
;[^] # Re: Coquille https://cpu.dascritch.net/post/2023/04/27/Lexique-%3A-Ce-qui-compose-le-web
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal CPU Ex0203 Aux origines du web. Évalué à 1.
Pas sûr que ça ait fonctionné… En validant le commentaire, j’obtiens :
# Coquille https://cpu.dascritch.net/post/2023/04/27/Lexique-%3A-Ce-qui-compose-le-web
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal CPU Ex0203 Aux origines du web. Évalué à 2.
Petite coquille dans l’index :
« notre serveur », non ?
En effet, plus loin, ça dit : « le client envoie aussi un entête ».
[^] # Re: bah bubuntu...
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal REX mise à niveau Ubuntu 20.04 LTS -> 22.04 LTS. Évalué à 5.
Par curiosité, pourquoi Appimage et pas Flatpak, qui semble plus répandu ? Je n’ai personnellement aucun a-priori.
[^] # Re: facilement, ah bon ?
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse à la dépêche Scribouilli, un outil pour créer un petit site web facilement. Évalué à 4.
Je ne saurais pas répondre. Par contre, pour info, Framasoft avait expérimenté PrettyNoemieCMS, et pour l’avoir essayé il y a 3 ou 4 ans, je peux dire que c’était pas mal du tout.
[^] # Point médian sur LineageOS
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal L’écriture inclusive sur linuxfr.org est-elle un crime ?. Évalué à 3.
Bonne nouvelle, la réponse est oui.
J’utilise LineageOS avec le clavier
AnySoftKeybord
(version 1.11.7137) et son extensionFrench for AnySoftKeybord
(version 4.0.1396), trouvés sur F-Droid.Lorsque le clavier français (variante « AZERTY - accents ») est affiché, un appui long sur le « . » (à droite de l’espace), puis (dans la barre qui s’ouvre) sur le point médian (situé entre « … » et « _ ») te donne un vrai point médian. J’ai vérifié en me l’envoyant par mail pour le rechercher ensuite dans gucharmap ;-)
[^] # Re: bisect
Posté par Yves (site web personnel) . En réponse au journal Memento Git avec Capuchine. Évalué à 6. Dernière modification le 21 décembre 2022 à 13:13.
Sur le thème des illustrations de cet article, ça risque d’être sanglant !