vida18 a écrit 362 commentaires

  • [^] # Re: La question est...

    Posté par  . En réponse au journal La « démocratie » représentative, illusion désirée par les notables. Évalué à 4.

    En France oui mais en Suisse ça dépend.
    Exemple, la votation (référendum) sur l'adhésion à l'Espace Economique Européen en 1992 semblait gagné gagné d'avance pourtant le résultat s'est fini par un non avec une différence infime entre les partisans du oui et du non (50,3% de non). Résultat, plusieurs centaines de millions de francs suisses perdus le temps de négocier des accords bilatéraux qui ont pris 9 ans. Idem pour les deux référendum sur l'adhésion de la Norvège à la CEE et à l'UE. Le gouvernement norvégien avait très bien réussi à négocier son adhésion mais le peuple norvégien a voté deux fois non. Pourquoi ? Parce que dans la tête de certains si le oui l'emportait des bateaux venus des pays de la CEE viendraient chez eux piller leurs côtes et voler leurs ressources naturelles.

  • [^] # Re: La question est...

    Posté par  . En réponse au journal La « démocratie » représentative, illusion désirée par les notables. Évalué à 1.

    Le mieux serait peut-être le vote alternatif ou le vote de valeur. On en a déjà discuté il y a quelques semaines.

  • [^] # Re: La question est...

    Posté par  . En réponse au journal La « démocratie » représentative, illusion désirée par les notables. Évalué à 1.

    Avec le scrutin majoritaire, on a un système à peu près bipartite comme dans les pays anglo-saxon (USA, GB, Canada…). Ça permet d'avoir un majorité franche pour gouverner et faire passer des réformes qui sont parfois nécessaires.

    Avec le scrutin à la proportionnelle intégrale ou renforcée (Belgique, Allemagne, Grèce, Suisse…). Ça permet d'avoir des consensus et des alliances. Problème si ce système marche quand tout va bien (économiquement et politiquement), au moindre problème on se retrouve avec des querelles de partis (voire la Grèce et la Belgique).

  • [^] # Re: Zone euro: fédération ou éclatement

    Posté par  . En réponse au journal Crise grecque ? Crise européenne !. Évalué à 1.

    En NRW 43% des plus de 70 ans ont vote SPD. Dixit Infratest Dimap.

  • [^] # Re: Zone euro: fédération ou éclatement

    Posté par  . En réponse au journal Crise grecque ? Crise européenne !. Évalué à 2. Dernière modification le 28 mai 2012 à 20:18.

    Le premier problème (en volume financier) n'est pas le commerce avec la Chine mais le commerce au sein de l'UE. L’Allemagne nous vend plus que nous ne lui vendons. La Chine est accessoire dans ce débat. Je ne peux que vous encouragez à lire le dernier rapport factuel du Mckinsey Global Institute qui fait litière de six mythes constitutifs du "pop internationalism" (Krugman).

  • [^] # Re: Zone euro: fédération ou éclatement

    Posté par  . En réponse au journal Crise grecque ? Crise européenne !. Évalué à 2.

    Il y a beaucoup de vrai dans l'analyse mais, en opposant les deux modèles sociaux, ils affirment implicitement (et même explicitement à trois reprises), que le modèle allemand les ferait ressembler au Texas et que celui des Français n'a produit que du bonheur. Dire que l'Allemagne a "un service minimum universel et un filet de protection pour les plus pauvres" oublient un peu vite que les services publics allemands sont plus efficaces que les nôtres et pour un coût moindre. Ils oublient que l'éducation nationale en Allemagne forme des jeunes et ne se contente pas de les "sélectionner". Ils oublient aussi que l"Allemagne a fait des concessions majeures depuis 2008 (la crédibilité du FESF et du MES repose presque exclusivement sur la garantie des contribuables allemands, et on parle de sommes colossales).

    Ceci dit, il a raison de dire que les Français veulent imposer "le social" par le haut, donc depuis Paris ou Bruxelles, sans voir que leur modèle jacobin n'a jamais été vraiment efficace contre la misère, tandis que les Allemands pensent que les luttes sociales se mènent avant tout sur le terrain. Entre une négociation menée par le syndicat allemand de la métallurgie en face du patronat et un cinéma français autours d'une table à Grenelle en face du ministre, je ne suis pas certain que les Français soient plus sociaux que les Allemands.

    Mais vous avez raison : les Allemands appellent fédéralisme un choix raisonné de ce qui doit être décidé respectivement à Stuttgart, à Berlin et à Bruxelles tandis que les Français qui se disent fédéralistes voudraient que tout soit décidé à Bruxelles.

  • [^] # Re: Zone euro: fédération ou éclatement

    Posté par  . En réponse au journal Crise grecque ? Crise européenne !. Évalué à 4.

    Le problème est que seul quelques pays (Allemagne, Pays-Bas et le Luxembourg) peuvent se permettre d'avoir un euro fort. Pour les autres, la monnaie est (fortement) surévaluée par rapport à leurs économies.

  • [^] # Re: en résumé

    Posté par  . En réponse au journal Crise grecque ? Crise européenne !. Évalué à 0.

    Le tsar Nicolas II était un despote autocrate incapable de comprendre les besoins de son peuple, Kadhafi était un enfant de coeur par rapport à lui. De plus, les bolcheviks ont été très bien accueilli au début. Personne ne croyait qu'il irait aussi loin. Si le sort de tsar était inconnu, on pensait qu'il libérerait le reste de la famille royale étant donné que la tsarine était la petite-fille de la reine Victoria (de même qu'Edouard VIII de Grande-Bretagne était le cousin de Nicolas II).

  • [^] # Re: Zone euro: fédération ou éclatement

    Posté par  . En réponse au journal Crise grecque ? Crise européenne !. Évalué à 10.

    Il y a un commentaire très intéressant dans "Les Coulisses de Bruxelles" d'Etienne.

    Oui, c'est effectivement cela qui est le plus dérangeant dans l'agenda ordo-libéral, c'est que les mots sont détournés dans un tel sens qu'il ne signifient plus rien.
    Il s'agit effectivement de faire prendre aux gens des "vessies pour des lanternes", et ceci à grande échelle, ce qui est typique du cauchemar orwellien (2+2=5, la liberté c'est l'esclavage etc..).

    Les cultures politiques et économiques des Français et des Allemands sont extraordinairement différentes, au point où les dirigeants allemands et français emploient les mêmes mots pour désigner des choses radicalement opposées lorsqu'ils s'adressent à leur propre peuple. Autrement dit, les Allemands et les Français ne parlent non seulement pas la même langue, mais ils ne parlent pas le même langage : on ne voit pas dès lors en quoi disposer d'un prof d'allemand à la tête du gouvernement français pourrait bien améliorer quoique ce soit dans l'affaire…
    Et la méconnaissance de la culture économique et politique de l'un par l'autre est quasi totale: la plupart des français pensent que les Allemands aspirent à peu près au même modèle social issu du compromis Rhénan : c'est ce qu'on apprend à l'école.
    La plupart ignorent la cure déflationniste imposée aux salariés allemands depuis plus de 10 ans, ou quand ils la connaissent, il ne la comprennent pas: une telle cure aurait été politiquement inapplicable en France, qu'elle soit mise en oeuvre par la "gauche" ou par la "droite". En France, baissez les salaires réels et vous mettez tout le monde dans la rue. Le MEDEF l'a bien compris depuis 20 ans en réclamant systématiquement des baisses de « charges » et de la déréglementation, jouant sur le fait que les gens ignorent que les cotisations sont de fait une partie du salaire réel.

    Les Allemands de leur côté, ont dans l'ensemble une vision assez méprisante du monde syndical français, symbolisant un peuple arrogant et incapable d'accepter le moindre sacrifice pour s'insérer dans la compétition mondiale. L'absence de culture consensuelle entre les partenaires sociaux en France y est perçue comme une bizarrerie facteur de blocages et de stagnation économique. Le sentiment qui domine est donc une défiance très forte mêlée à un vague mépris. Pour simplifiée qu'elle soit, cette présentation n'est pas aussi caricaturale qu'elle en a l'air : il s'agit bien d'une divergence profonde en matière de culture politique, économique et sociale, qui fonde la base du consensus dans chaque pays, c'est-à-dire ce que l'on est prêt à accepter ou à refuser dans ces domaines.

    En matière monétaire, les Français, qui on connu des dévaluations répétées du franc il y a une trentaine d'années sans que cela ait mis à plat leur économie ni fait exploser leur société, sont peu sensibles à la valeur du change: au contraire la plupart ont vaguement l'intuition qu'un change faible est plutôt favorable aux exportations. Les Allemands en revanche y tiennent comme à la prunelle de leur yeux, la puissance économique et monétaire s'étant symboliquement substituée à la puissance politique et militaire que le sens de l'histoire leur a retiré après 1945.
    Du coup, toute forme de solidarité avec les pays du Sud, qui remettrait en cause la crédibilité d'un euro-Mark, comme la mutualisation des dettes, ne peut être acceptée. Les français n'y comprennent rien, et du coup attribuent cela à l'entêtement de Merkel, à une forme de rigidité psychologique allemande, bref à des facteurs secondaires et conjoncturels, alors qu'il s'agit là-bas d'un consensus politique et culturel profond et ancien, qui dépasse le clivage gauche-droite. On peut trouver cela bizarre voire incompréhensible de ce côté du Rhin, mais ils n'y renonceront pas

    Du coup, le seul "saut fédéral" auquel on assiste réellement est un saut linguistique, c'est-à-dire une nov-langue complètement absconse où les mêmes mots signifient différentes choses, voire leur contraire absolu, selon la population à qui l'on s'adresse. Cela donne l'illusion d'un consensus, alors qu'il y a fondamentalement méprise ou quiproquo. C'est à la fois pathétique, voire comique mais aussi inquiétant: comment mettre en oeuvre des politiques communes sur un consensus complètement faussé, car reposant sur une méprise fondamentale à propos du sens des mots?

    Le fédéralisme? Tout le monde est pour.
    Seulement pour les Allemands (et les institutions dominantes au coeur de l'UE) fédéralisme signifie généralisation du projet ordo-libéral, qui consiste à imposer à tous des règles de "bonne gouvernance" économique: autrement dit l'imposition du modèle Allemand à tous les pays et une perte complète de souveraineté de la politique économique. Pour les Français - en tout cas ceux qui défendent cette idée - fédéralisme signifie mise en place d'institutions politiques et économiques, qui commencent avant tout par un vrai Parlement et un vrai gouvernement, c'est-à-dire un pouvoir supranational qui dépasse l'inter-gouvernementalité actuelle et doté d'un budget conséquent. Dans un tel projet, le contenu même des politiques économiques et sociales n'est pas prédéfini à l'avance, comme il l'est dans l'ordo-libéralisme: il dépendrait évidemment des majorités qui se dégageraient.

    La croissance? Elle revient en force, merci François. Seulement pour les Français, il s'agit vaguement de mettre en oeuvre les leviers keynésiens classiques sur le plan budgétaire et fiscal et celui des revenus (à défaut de pouvoir disposer du levier monétaire, définitivement entre les mains de la BCE), basés en gros sur les mécanismes multiplicateurs de la dépense publique.
    Pour les Allemands et les dirigeants actuels de l'UE, croissance signifie simplement l'approfondissement de la recherche de compétitivité-coût par des réformes "structurelles", méthodes pourtant appliquées déjà depuis plus d'une décennie par le biais de la "stratégie de Lisbonne". Drôle de consensus où tout le monde est d'accord, mais pour des mesures allant en dans le sens exactement opposé…

    La "démocratie sociale de marché", ou "le modèle social européen", vous voulez les préserver? Oui, mais là aussi, là où pour les Français on entend protection sociale de haut niveau et conjonction d'un systême assurantiel et assitanciel pour tous, assorti de services publics étendus ; pour les partisans de l'agenda ordo-libéral en Allemagne et ailleurs, on entend service minimum universel et filet de protection pour les plus pauvres, le reste étant confié à la «bonne gestion» du marché et des sociétés privées (fonds de pension, assurance etc…).

    Cette structure foncièrement dysfonctionnelle et asymétrique d'un tel langage entre la France et l'Allemagne, qui a perdu sa fonction première de communication (pour s'entendre, il faut commencer par s'entendre sur les mots) produit des effets politiques absolument désastreux car elle génère forcément des frustrations: si on peut faire recouvrir à un même mots deux significations contraires, deux faits contradictoires ne peuvent coexister. Or dans l'état du rapport de force politique du "couple franco-allemand", couple parfaitement dysfonctionnel malgré les dénégations répétées, c'est bien la vision allemande qui s'est imposée et qui continue de le faire dans l'UE.
    Et ce n'est pas parce que les uns seraient « méchants » et les autres trop « gentils »…

    En effet, l'établissement de ce consensus en faveur de l'Allemagne ne s'explique pas seulement par les rapports de puissance économique, ni par la bouffonnerie ou la pleutrerie supposée des dirigeants français (en particulier Sarkozy), mais par une hiérarchisation différente des priorités politiques des élites françaises et allemandes entre le maintien à tout prix du modèle national ou la recherche volontaire d'un consensus impliquant des concessions faites au partenaire.
    En France, le renoncement du PS à la radicalité à partir des années 1980, et la force d'une droite libérale ont clairement affaibli la croyance dans un modèle français de type keynésien et interventionniste, et l'approfondissement vers "plus d'Europe" est devenu pour les uns un moyen de trouver un projet politique de substitution (la gauche française n'étant plus de gauche, elle se distingue en étant très européenne), et pour les autres une bonne opportunité de faire avancer l'agenda libéral. Du coup, on était prêt à beaucoup de concessions.
    Face à un tel partenaire, l'Allemagne a conservé tout au long des 20 dernières années une hiérarchie des objectifs exactement inverse: maintien à tout prix du modèle économique allemand (monnaie forte et déflation par les salaires réels), toute avancée vers l'intégration européenne étant strictement soumise au respect de ces objectifs. Cela ne signifie pas qu'une partie des élites allemandes ne soient pas sincèrement fédéralistes, mais simplement pas au prix de renonciations inacceptables à leurs yeux.

    Il y a donc eu forcément des "cocus" dans l'histoire, et en l'espèce les Français, et la plupart des pays du Sud, à Etat fortement interventionniste, dans le sens ou leurs dirigeants leur ont effectivement fait prendre des vessies pour des lanternes durant 20 ans. Il n'y a pas d'autre interprétation à donner au non français de 2005. Ce n'est pas être anti-européen ni encore moins être germanophobe que de faire ce constat, c'est le simple établissement des faits historiques.

    Par un drôle de retournement du langage, une partie des élites « europhiles » tente de persuader tout le monde qu'en réalité, ce seraient les Allemands qui ont été piégés par le boulet des PIIGS, en acceptant de s'unir à des peuples dépensiers et braillards, réfractaires à toute réforme structurelle et incapables de prélever des impôts dans leur propre pays.
    Cette façon de présenter le prédateur en victime est largement fantaisiste : en réalité, les Allemands se sont piégés eux-mêmes avec l'euro. Car ils avaient pris leurs précautions. En verrouillant les traités de façon à ce que la discipline monétaire et budgétaire s'impose à tous, en laissant les mauvais payeurs à la merci des marchés, les allemands s'étaient assurés de la pérennité de leur modèle. En tout cas ils le croyaient, mais le dispositif s'est retourné contre lui-même depuis deux ans et la crise des dettes souveraines.
    En effet, ni les Allemands ni personne n'avait prévu une crise d'endettement de grande ampleur, qui menace de faillite plusieurs pays et l'ensemble du système financier avec eux. C'est ce qui se passe lorsqu'on prétend vouloir écraser une mouche avec un marteau : on prend le risque de briser la table avec. Les Allemands qui voyaient bien l'efficacité de la pression des marchés pour discipliner les Etats aux finances publiques défaillantes en régime «normal», avaient en revanche considérablement sous-estimé leur force de frappe en cas de défiance généralisée et de déchainement de la spéculation: les taux montent à l'infini et acculent ces pays à la faillite.
    S'ils avaient su que l'Union économique et monétaire les auraient amenés à la situation présente, ils n'auraient donc pas signé, et l'Euro serait encore dans les cartons à l'heure qu'il est, à l'état de projet.

    Encore une fois, compte tenu des hiérarchies mises en avant précédemment, il n'y a donc aucune raison de penser que l'Allemagne fasse à moyen terme des concession en ce sens : ce n'est pas de l'entêtement, c'est le fruit de la cohérence d'un modèle économique et social pour l'instant remarquablement solide, qui bénéficie d'un large soutien du peuple allemand lui-même, d'autant plus qu'il résulte d'un pacte reposant sur le sacrifice des travailleurs. Ce levier politique est extrêmement puissant, même s'il résulte d'une vision faussée : pourquoi « payer » pour les autres après nous être donné tant de mal pour réussir ?
    Cela suffit à comprendre qu'en cas de faillite de la Grèce et de contagion, les Allemands laisseront à coup sûr tomber la partie et refuseront avec la même fermeté les seules mesures permettant d'empêcher l'explosion de la zone euro. Et Hollande n'y pourra pas grand chose…

  • [^] # Re: en résumé

    Posté par  . En réponse au journal Crise grecque ? Crise européenne !. Évalué à 4.

    Elle a résisté à la Première Guerre Mondiale car elle était dans le camp des vainqueurs.
    Sinon, elle aurait fini comme le Second Empire de Napoléon III ou la République de Weimar en Allemagne.

  • [^] # Re: en résumé

    Posté par  . En réponse au journal Crise grecque ? Crise européenne !. Évalué à -2.

    Comme a dit De Gaulle, il y a plus de cinquante ans : "La France est monarchiste seulement, les citoyens veulent pouvoir élire celui qui sera leur roi."

    Mais c'est un cercle vicieux. Avant 1958, les Français hurlaient : "Booooooooh !!! C'est quoi cette république de merde. Les alliances politiques du au scrutin à la proportionnelle forment des gouvernement instables et le président ne sert à pas grand chose. Il nous faut un régime semi-présidentiel comme aux USA"
    Maintenant, c'est l'inverse : "Booooooooh !!! C'est quoi cette république de merde. On se croirait sous la Restauration avec un roi tout puissant et une Assemblée à sa botte. Un parti qui ne recueille qu'un peut plus d'un tiers des suffrage représente plus de la moitié du Parlement ! A bas la régime semi-présidentiel ! A bas le scrutin majoritaire uninominal à deux tours ! Vive la proportionnelle !!!"

  • [^] # Re: en résumé

    Posté par  . En réponse au journal Crise grecque ? Crise européenne !. Évalué à -3.

    Le problème de la Constitution est le même que celui de la vieille IVe République française.

    C'est à dire :

    • un président qui a très peu de pouvoirs. Comme disait Charles de Gaulle, "un président qui peut juste inaugurer les chrysanthèmes et encore seulement les années bissextiles." Si c'est pour avoir un président quasi inutile autant rétablir la monarchie.
    • le scrutin à la proportionnelle qui favorise le multipartisme avec des majorités par toujours gouvernable. Ce qui n'est pas le cas en france où l'UMP qui a recueilli 37,5% des voix en 2007 représente 55% de l'Assemblée Nationale.
  • # Zone euro: fédération ou éclatement

    Posté par  . En réponse au journal Crise grecque ? Crise européenne !. Évalué à 1.

    Ça a toujours été le destin de la zone euro. Je me souviens il y a sept ans on avertissait déjà de cela. Une union monétaire sans union politique, ça ne tient pas plus de 10 à 20 ans.

    La seule exception est le franc CFA, mais à vrai dire c'est plutôt sa dépendance au franc (puis à l'euro) qui fait son unité, donc question exemple on fait mieux.

    Il y a un article du journaliste de Libération : Zone euro: fédération ou éclatement.

  • [^] # Re: Meh

    Posté par  . En réponse au journal L'énergie électrique est moins cher en Allemagne qu'en France. Évalué à 0.

    Au Japon, ils peuvent abandonner l'énergie nucléaire au profit de l'Energie marémotrice. En France, je ne sais pas si c'est encore possible.

  • [^] # Re: Et avec LibreOffice

    Posté par  . En réponse au journal Le code source de Symphony va fusionner avec OpenOffice. Évalué à 4.

    Ma réponse après recherches sur Wikipedia.

    (J'ai tenté de résumer un maximum, tant c'était compliqué).

    Objectif premier : "Ratisser large"
    Multi-licencier un projet permet d'accepter plus de contributions, plus de code, je m'explique.

    Côté développeur
    Pour que son code soit accepté, un développeur doit se soumettre à la licence du logiciel auquel il fournit ce code. J'ai dû le faire également.
    Si un développeur d'une entreprise n'est habilité qu'à coder pour du MPL et bien la licence lui permettra. De même pour la LGPL. Ca met tout le monde d'accord.

    Côté utilisateur
    Un utilisateur (entreprise) peut choisir à quel type de licence il désire se conformer. Utile pour ne pas éventuellement contaminer le parc avec l'intégration d'une licence GPL par exemple.

    Réponse officielle
    Réponse (traduite) de Michael Stahl, développeur :
    "Tout le code de OpenOffice.org est UNIQUEMENT sous LGPLv3 et LibreOffice souhaite aller dans la direction de la MPLv2, donc nous devons nous assurer que le code spécifique à LibreOffice (c'est-à-dire non hérité de OpenOffice.org) est licencié sous dual-licence MPL-LGPL afin que:
    a) LibreOffice puisse être distribué sous LGPL
    b) et que le code relicencié de AOO puisse être fusionné dans LibreOffice (ce qui est nécessaire puisqu'Oracle n'a pas donné à la Document Foundation une license MPL) et que LibreOffice puisse être distribué en MPLv2"

    C'est un peu compliqué.
    Ce qu'il faut retenir, et je l'ai oublié dans mon explication de tout à l'heure, tout code inséré dans Apache OpenOffice est directement (avec un délai) réintégré à LibreOffice. (Dans pareil cas, Apache OpenOffice n'a plus aucune raison d'être.)

    C'est principalement pour la compatibilité avec le code d'AOO que le code est dual-licensed donc.

    (Notez que le projet OpenOffice.org tel qu'appelé initialement avec Sun n'existe plus et est bel et bien mort.)

  • [^] # Re: Et avec LibreOffice

    Posté par  . En réponse au journal Le code source de Symphony va fusionner avec OpenOffice. Évalué à 1.

    Impossible. Comme tu l'as dit ceux qui bossent sur LO soutiennent à 100% la licence GPL (licence avec copyleft). Si tu leur dis qu'ils se trompent et doivent changer utiliser une permissive type BSD, ils vont vite courir chercher l'eau bénite pour t'exorciser.

    "BSD sort de ce corps. Retourne vers le dieu des barbus et sa sainte parole la sacro-sainte GPLv3. Les licences permissives ne passeront pas."

  • [^] # Re: Et avec LibreOffice

    Posté par  . En réponse au journal Le code source de Symphony va fusionner avec OpenOffice. Évalué à 4.

    Actuellement LO est sous licence LGPLv3 comme l'était OOo auparavant.
    En choisissant une licence permissive sans copyleft, Apache OpenOffice s'est mis dans la même situation qu'OOo (LGPLv3) avec NeoOffice (GPLv3). C'est à dire que NeoOffice peut prendre autant qu'ils veulent du code d'OOo pour son logiciel mais pas l'inverse. Ça ne marche que dans un sens. Mais comme la Document Foundation ne veut pas passer pour les méchants de l'histoire, LO sera sous double licence LGPLv3 et aussi MPLv2 comme Firefox de sorte qu'AOO pourra aussi prendre du code de LO pour leur logiciel et inversement.

  • [^] # Re: Et avec LibreOffice

    Posté par  . En réponse au journal Le code source de Symphony va fusionner avec OpenOffice. Évalué à 1.

    Oui mais le projet Citrus UI manque cruellement de développeur contrairement à OpenOffice où plein de gens (ceux de chez IBM) bossent à améliorer l'interface.

  • [^] # Re: Et avec LibreOffice

    Posté par  . En réponse au journal Le code source de Symphony va fusionner avec OpenOffice. Évalué à 10.

    Depuis lors, je suis désormais de très près la Document Foundation: conférences FOSDEM, mais également les news officielles que les bruits de couloirs sur les chans IRC.

    1. Fusion entre les 2 projets

    La principale raison pour laquelle une éventuelle fusion entre les 2 projets est bonnement impossible, c'est pour raisons de licences (merci Oracle!) :
    - Apache OpenOffice (license Apache) ne peut reprendre le code de LibreOffice.
    - LibreOffice (dual-licence LGPLv3+ et MPLv2 )peut quant à elle reprendre le code de Apache OpenOffice.

    A cette conférence de Paris, ce que j'ai pu apprendre de développeurs et responsables (allemands) d'IBM était pour le point surprenant:

    La majeure partie des dev actuels de Apache OpenOffice Incubator sont fournis par IBM qui soutient d'ailleurs activement financièrement le projet. A terme, le but pour IBM est bel et bien de s'approprier AOO en lui injectant le code de Lotus Symphony, lui-même dérivé d'OpenOffice.org (la vraie raison).

    2. La version Cloud de LibreOffice (LOOL)

    J'ai pu par moi-même tester cette version en compilant à partir des sources et en suivant les conseils avisés de mon futur 'mentor' Michael Meeks. Pour moi, c'est assez fonctionnel, mis à part quelques crashs et les boites de dialogue 'Ouvrir' et 'Enregistrer' apparaissant parfois en dehors de l'espace accessible du navigateur Web (comme ça a été le cas à la FOSDEM 2012 )

    Ce projet vise principalement les entreprises qui ne désirent pas dépendre d'une autre pour les suites dans le Cloud (Google Docs ou MS Office Web Apps pour ne citer qu'eux). Ce projet est suffisamment mature que pour être disponible à la fin de cette année.

    3. La nouvelle interface

    Selon le wiki, pas avant 6 mois - 1 an, prévu pour LibO 4.0. Le projet Citrus UI est bel et bien en cours (rien encore dans la branche master de git).

    4. Reliance on Java

    Effectivement, le maximum des boites de dialogue et assistants se basant sur Java ont été remplacés par du Python ou du C++.
    Il reste encore à convertir Base codé majoritairement en Java, mais rien n'est prévu de ce côté.
    L'aide Windows requiert également Java pour fonctionner.

    5. La version mobile

    LibO a été porté sur Android dans sa version desktop, c'est à dire qu'aucune interface native n'a encore été développée.

    La philosophie de la Document Fondation est de conserver 90% du code de la version desktop et de développer une interface native pour chaque plateforme mobile (moins de travail).

  • [^] # Re: whaou

    Posté par  . En réponse au journal Cinéma en 3D : heu, combien de fois on me le fait payer ?. Évalué à 1. Dernière modification le 14 mai 2012 à 18:00.

    Je ne connais pas le prix du pop-corn dans les autres cinémas.
    Ici, c'est 1,50€ le petit, le 2,50€ le moyen et 5€ le grand.
    Et il y a les gens qui mangent comme des porcs. J'ai été voir "American Pie 4" la semaine dernière et à la fin du film, il y avait tout un tas de pop-corn étalé par terre. Celui qui a fait ça n'a même pas eu le courage de les ramasser pour les jeter.
    Le pire c'est les prix des boissons 2€ pour un petit gobelet avec du café ou du chocolat et 2,50€ pour une petite bouteille de 33 cl. Et les bars ! Avant avec ma grand-mère, on avait un verre de diabolo menthe pour 5F maintenant 2,50€.

  • [^] # Re: whaou

    Posté par  . En réponse au journal Cinéma en 3D : heu, combien de fois on me le fait payer ?. Évalué à 1.

    Sauf que j'ai remarqué que les gens commencent à manger leur pop-corn au début du film. Et puis ils en prennent par pleine poignée. C'est super désagréable d'entendre "chreuchreuchreu" pendant les dialogues.

  • [^] # Re: whaou

    Posté par  . En réponse au journal Cinéma en 3D : heu, combien de fois on me le fait payer ?. Évalué à 1.

    J'ajouterai qu'il y a rien de pire qu'un voisin qui bouffe son pop-corn pendant qu'on est en train d'apprécier un film.

  • [^] # Re: whaou

    Posté par  . En réponse au journal Cinéma en 3D : heu, combien de fois on me le fait payer ?. Évalué à 1.

    Pour ceux qui pensent que le ciné est trop cher. Faites comme ma mère louez le film en VOD pour 5€ et invitez des amis.

  • [^] # Re: whaou

    Posté par  . En réponse au journal Cinéma en 3D : heu, combien de fois on me le fait payer ?. Évalué à 3.

    Bien justement, quand je vois qu'à Bourges, ville de 67 000 habitants on payait 10 à 12€ pour voir un film. Maintenant qu'il y a un ciné chez, ils ont baissé leur prix à 8,70€.

  • [^] # Re: whaou

    Posté par  . En réponse au journal Cinéma en 3D : heu, combien de fois on me le fait payer ?. Évalué à 10.

    On peut aussi remonter aux années 70 où ma mère avait payé 5F pour voir "La Tour infernale"