vpo a écrit 176 commentaires

  • [^] # Re: La légende urbaine vient peut être du faite que la norme a changé

    Posté par  . En réponse au journal Détruire une LégendeUrbaine à la vie dure : sans SIM, aucune urgence ne passe. Évalué à 1. Dernière modification le 07 février 2025 à 23:40.

    Petite précision. Par contre, le mobile lui, doit toujours pouvoir passer l'appel d'urgence. C'est le réseau qui va bloquer le routage de l'appel. Le mobile, lui, va quand même initier l'appel:

    https://www.gsma.com/newsroom/wp-content/uploads/NG.119-v1.1-1.pdf

    5 Emergency service
    5.1 Requirements
    Emergency communication requirements are listed hereafter:
    - Emergency call shall be established by dialling specific emergency numbers
    identified by the UE (User Equipment).
    - Emergency call shall be established by dialling specific emergency numbers
    identified by the network (and not by the UE).
    - Emergency call shall be established by using UE “red button”, without the need to
    dial a dedicated number in order to minimize miss-connection in roaming case.
    - Emergency call must be supported by UE without a Subscriber identity module/
    Universal Subscriber Identity Module (SIM/USIM/ISIM) being present.

    - Emergency call must be free of charge for the user.
    - Emergency calls shall be routed to the emergency services in accordance with
    national regulations where the subscriber is located.

  • # La légende urbaine vient peut être du faite que la norme a changé

    Posté par  . En réponse au journal Détruire une LégendeUrbaine à la vie dure : sans SIM, aucune urgence ne passe. Évalué à 1.

    La norme 3GPP définit des messages spécifiques pour l'émission d'appels d'urgence (emergency call setup) qui n'exigent pas d'authentification sur le réseau.
    Mais, car il y a un mais, la norme ne rend pas obligatoire de supporter les appels d'urgences s'il n'y a pas de carte SIM. Et ce sont les états qui décident, comme indiqué dans la norme.

    C'est écrit noir sur blanc dans la section dédiée aux appels d'urgence dans la norme qui définit les tests d'homologation du 3GPP: https://www.etsi.org/deliver/etsi_ts/122100_122199/122101/11.10.00_60/ts_122101v111000p.pdf page 23:

    The Emergency service is required only if the UE supports voice.
    NOTE 1: It will be left to the national authorities to decide whether the network accepts emergency calls without the SIM/USIM/ISIM

    Dans mon jeune temps, quand je débugais les mobiles sur lesquels je bossais, la norme GMS ne prenait pas en considération la présence ou non de la SIM. La norme disait que si le téléphone était en service limité (qu'elle qu'en soit la raison, dont l'absence de SIM) alors il fallait autoriser les appels d'urgence du moment qu'un réseau mobile était détecté. Bon je vulgarise hein. Pour ceux que ça intéresse le vrai texte c'était ça :

    20.21.14 R-GSM emergency calls
    20.21.14.1 Definition and applicability
    This test is applicable for R-GSM MSs supporting speech.
    20.21.14.2 Conformance requirement
    1. When in a limited service state, the MS shall be able to initiate emergency calls; GSM 05.08, 6.8.
    2. When in a limited service state and if not camped on a cell, the MS shall monitor the signal strength of all 194 RF channels, and search for a BCCH carrier which has C1>0 and which is not barred. When such a carrier is found, the MS shall camp on that cell, irrespective of the PLMN identity; GSM 05.08, 6.8.
    3. The MS shall perform cell reselection at least among the cells of the PLMN of the cell on which the MS has camped, according to the algorithm of GSM 03.22, 4.5 & 3.7, except that a zero value of CELL_RESELECT_HYSTERESIS shall be used; GSM 05.08, 6.8.

  • [^] # Re: J'ai du mal à aimer Gimp

    Posté par  . En réponse à la dépêche GIMP 3.0 RC2 est sorti. Évalué à 5. Dernière modification le 10 janvier 2025 à 18:58.

    En fait c'est valable pour tous les logiciels : une phase d'apprentissage est toujours nécessaire. Intuitif en la matière ne veut strictement rien dire, en admettant que cela signifie réellement quelque chose d'ailleurs.

    Oui l’intuition ce n'est qu'une mobilisation inconsciente de connaissances préalables face à un élément nouveau. La phase d'apprentissage est cependant plus ou moins compliquée selon que l'interface utilisateur sera similaire ou non à ce que l'utilisateur aura l'habitude d'utiliser.

    Tu vois une boîte avec un élément ressemblant à une roue, tu vas certainement tenter de prime abord de faire tourner la roue sur son axe plutôt que de la tirer ou de la pousser le long de son axe.

    En ergonomie des interface homme-machine, le principe de moindre surprise permet de raccourcir la courbe d'apprentissage.

    Exemple typique, cela fait belle lurette que nous n'avons plus de lecteur de disquette sur nos machines, et pourtant, c'est bien ce symbole de disquette qui reste associé à la sauvegarde dans bien des logiciels.
    Je vois une telle icône dans un logiciel, je me doute que c'est pour sauver. Quelqu'un y associerait un autre comportement, cela serait déroutant.

    Ou alors ctrl-x/c/v pour le couper/copier/coller ou ctrl-z pour undo est tellement usuel, que c'est déroutant d'avoir d'autres raccourcis.

    Il en va de même pour le design général d'une application. Que cela ne soit pas le plus optimal, que cela plaise ou non, les interfaces à la Photoshop ont été copiées par tous les logiciels du même type: Krita, Paint .Net, Affinity, Paint Shop Pro, Corel Draw, etc. Et avant photoshop, rappelons nous de Deluxe Paint pour ceux qui ont connu. IHM Deluxe Paint

    Et comme tous les autres animaux, les humains n'aiment pas qu'on leur change leurs habitudes. Et quand en plus la maîtrise d'une connaissance a nécessité des efforts importants, alors les gens sont encore moins enclins à changer leurs habitudes (*). Donc dévier trop fortement de l'IHM à la photoshop pour un logiciel de dessin / retouche, cela va rebuter tous les gens qui sont habitués à ces interfaces.

    (*): Exemple connu : les personnes à cheval sur l'orthographe qui crient au scandale quand une réforme est proposée alors qu'elles ont souffert pour apprendre toutes ses règles. Les changer, cela signifie que tous les efforts déployés pour maîtriser ces règles n'auront alors servi à rien.

    Je ne comprendrai jamais comment on trouve normal (ce qui l'est tout à fait) de devoir apprendre à se servir d'une machine, à conduire, à lire, etc. et qu'on trouve anormal de devoir apprendre à utiliser un logiciel parce que ça doit être "intuitif".

    Tout simplement par ce que les gens ne veulent pas lire les manuels et vont tenter d'utiliser leurs connaissances pré-existantes. Et objectivement, une voiture c'est toujours à peu près pareil à conduire (à la place du volant près et si la boite est automatique ou manuelle). Alors que les fonctions annexes, non standardisées, cela peut être parfois compliqué. Je me souviens d'avoir essayé une Opel en 2015 chez concessionnaire. Y avait des boutons partout, et cela m'a rebuté.

    Y en a partout

    A comparer à l'équivalent chez Nissan de 2015 toujours. Quelques boutons, puis le reste sur l'écran tactile.

    Plus clair non?

  • [^] # Re: Ma grille de mots croisés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Publication du numéro 8 du Lama déchaîné. Évalué à 3.

    Si ça avait été RV pourquoi pas ;-)

  • [^] # Re: Ma grille de mots croisés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Publication du numéro 8 du Lama déchaîné. Évalué à 2.

    Par contre la 16 Lmobirc (3), c'est la facilité.
    On peut trouver des définitions à presque tous les acronymes.
    J'aurais donc proposé Suis à bonne distance.

  • [^] # Re: Ma grille de mots croisés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Publication du numéro 8 du Lama déchaîné. Évalué à 2.

    Je dois m'habituer aux jeux de mots et au définitions qui reviennent de temps à autre car je n'ai pas eu trop de mal pour la grille du 7.

  • [^] # Re: Ils ont un accent ?

    Posté par  . En réponse au journal Démarchage robotisé. Évalué à 3.

    Il y a une autre façon de répondre.
    Je leur dit que moi aussi ça m'intéresserait… de faire comme eux.
    Quels sont les risques de se faire choper, combien ça rapporte d’arnaquer les gens.

    En général j'ai le droit ah "non mais non c'est pas une arnaque".
    Et là j'insiste "mais si, on le sait. allez sois sympa, moi aussi je veux me faire de la thune facile. file moi le tel du mec qui t'as recruté".

    Bizarrement ça raccroche vite.

  • [^] # Re: Si tu coupes la parole

    Posté par  . En réponse au journal Démarchage robotisé. Évalué à 1.

    Mon voisin ricain rigole : ce sont ton jardin et tes mines et tu ne peux pas en jouir à ta guise ? au moins chez Trump on peut tirer à vue sur toute bestiole qui s’aventure sur notre chez-soi !

    Pas le même pays, pas la même culture juridique.

    mettre hors la loi les militaires qui ont des barbelés (parfois électrifié) sur certaines enceintes ; les gens qui mettent des antivols sur leurs moyens de locomotion ;

    Quand je lis cette phrase, j'ai l'impression qu'il faut la comprendre ainsi : "La France interdit de piéger mortellement sa propriété privée, bientôt on va interdire aux gens de se protéger contre le vol de leur biens".

    Si mon impression est la bonne, alors nous sommes en présence d'un bel argument de l'homme de paille. Qui a dit que sous prétexte que la France interdit de piéger son jardin il y a un consensus chez les politiques (et les citoyens) pour interdire les cadenas et les serrures ?

  • [^] # Re: Si tu coupes la parole

    Posté par  . En réponse au journal Démarchage robotisé. Évalué à 2.

    Oui car nous sommes dans des dispositions d'ordre public. C'est le code pénal qui s'applique, pas le code civil.
    Il y a une différence entre tuer un cambrioleur et mentir à un démarcheur au téléphone. Le mensonge n'est pas illégal en France sauf dans des cas très spécifiques.
    Il y a d'ailleurs une vidéo récente à ce sujet sur Vous avez le droit : https://www.youtube.com/watch?v=wPeITtcVbxo

  • [^] # Re: Si tu coupes la parole

    Posté par  . En réponse au journal Démarchage robotisé. Évalué à 3.

    Mais oui, s'il y a besoin de le préciser, être victime d'une infraction n'a jamais donné droit à en commettre une à son tour (à moins que tu souhaites invoquer la légitime défense pour le démarchage téléphonique, bonne chance, je vais me chercher des pop-corn).

    On me démarche pour m'offrir un service. C'est donc le droit des contrats qui s'applique. Donc le code civil plus le code de la consommation pour les particuliers.

    Donc nous sommes dans du droit civil et non dans du droit pénal.

    Et donc je répondrais Nemo auditur propriam turpitudinem allegans et notion voisines !

    En gros tu ne peux pas invoquer ta propre faute pour exiger de l'autre partie une compensation de ta faute. Bref, je t'appelle illégalement alors que je ne tu ne m'as rien demandé.
    Je te propose de passer chez toi pour un devis.
    Tu me donnes une fausse adresse pour rire et je veux t'attaquer pour te faire me rembourser mon déplacement.
    Problème : si je n'avais pas eu de comportement fautif, je n'aurais pas eu le désagrément.

    Pour info, il n'y a pas besoin de signer un papier pour conclure un contrat. C'est ce que nous faisons tous les jours en allant faire nos courses en magasin.

    Cela ne s'applique pas en droit pénal français par contre. C'est pour ça que tu n'as pas le droit de zigouiller un cambrioleur qui s'introduit chez toi, même si c'est par un piège et que tu avais averti que ta maison était piégée. Il te faut prouver que tu étais en état de légitime défense pour t'exonérer de ta responsabilité pénale. Aux USA la loi autorise les gens à tirer sur quelqu'un qui commet une violation de propriété privée. C'est pour cela que l'on peut voir des vidéos de gens tirer sur des personnes traversant leur jardin. Avec une pancarte "No Trespassing", faut faire attention, c'est un coup à trépasser :-)

  • [^] # Re: Point d'exclamation à la ligne :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Place aux femmes dans la publication du Lama déchaîné numéro 6 !. Évalué à 5.

    En tant que simple lecteur qui ne connaît donc pas l'historique (et le passif qui semble exister) et ce qu'il se passe dans l'espace de modération, j'ai été étonné par ton message initial. Ce n'est que mon avis mais je l'ai trouvé extrêmement sec.

    Il m'a d'autant plus étonné qu'il ne reflète justement pas la tonalité de tous tes autres messages qui parsèment linuxfr. Je me suis même demandé si en fait ce n'était pas de l'humour à froid pour se moquer gentiment des ultra puristes de la typographie.

    En tout cas, moi, simple lecteur anonyme qui commente de temps en temps quelques articles, j'ai plaisir à lire tes contributions sur linuxfr. C'est toujours très intéressant et tes dépêches sont de grandes qualités ! Bref, merci ! (avec des espaces simples devant le point d'exclamation ;-) )

  • [^] # Re: Mots croisés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Publication du numéro 4 du Lama Déchaîné. Évalué à 2.

    Ahhhhh!
    Mon cerveau avais remis les lettres de la définition dans l'ordre :-)
    Une fois les lettres trouvées via les autre définitions, j'ai cherché AEC service gagnant. Et en effet, j'étais tombé sur ACE Service Gagnant mais l'ordre des lettres ne correspondait pas, forcement, puisque je n'avais pas détecté la dyslexie clavière !

    Merci

    (nb: c'est du logiciel libre, on a accès au source et aux solutions)

    Je viens de chercher sur le site de l'April et sur la page des mots croisés, je ne trouve pas les sources et les solutions.
    En inspectant la page on retrouve facilement la section avec les mots. Mais alors cela perd son charme si l'on triche !!!

  • [^] # Re: Mots croisés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Publication du numéro 4 du Lama Déchaîné. Évalué à 1.

    Pour la 42, Service Gagnant, je n'ai pas la ref. Je ne pense pas que cela ait avoir avec l'attestation d'études collégiales. Quelqu'un peut-il éclairer ma lanterne ?

  • [^] # Re: dénote != détonne

    Posté par  . En réponse à la dépêche GIMP 3.0 RC1 est sorti. Évalué à 3.

    En tout cas c'est vrai que ça serait bien si un modérateur pouvait corriger :

    l’apparence plus détaillée de Wilber dénote sur les ordinateurs de bureau modernes.

    Par :
    l’apparence plus détaillée de Wilber détonne sur les ordinateurs de bureau modernes.

  • [^] # Re: Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 2.

    De la fraude à l'impôt sur les société. Et quand on voit les trésors d'ingéniosité dont font preuve les entreprises pour optimiser l'IS, c'est que cela doit être bien plus rentable que la TVA, non ?

  • [^] # Re: Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1.

    J'ai surtout l'impression que sous couvert de lutte contre la fraude à la TVA, l'état veut surtout lutter contre les non-déclarations d'une partie du chiffre d'affaire dans les magasins qui brassent encore beaucoup de liquide.

    J'habite dans une zone touristique. C'est de notoriété publique que plein de restos ne déclarent pas tout leur chiffre d'affaire et qu'ils paient d'ailleurs une partie des salaires de la main à la main avec le liquide encaissé et non enregistré dans la caisse. Certains ont aussi de mystérieux feu de cuisine à 3h du matin quand ils ont oublié de payer les gentils messieurs en chaussures bicolores venus les voir quelques jours auparavant. Les charmes de la côte d'azur…

    Je vois pas mal de petits restos qui sont encore avec le facturier papier. En cas de contrôle ça risque de leur coûter cher !

  • [^] # Re: Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 2.

    J'ai cherché la norme sur le site de l'AFNOR, impossible de la trouver.
    Par contre, ça m'en a listé plein avec pour certaines un gros logo rouge "application obligatoire".
    Donc oui, il faut payer pour l'obtenir et c'est obligatoire.

    Mais bon, souvent, la norme ne fait que codifier les obligations que l'Etat t'impose.
    Pour la norme NF525, elle a beau être citée dans cette page : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/professionnels-logiciels-caisse elle n'est pourtant pas mentionnée explicitement dans l'article 286 du Code Général des Impôts :

    un logiciel ou un système satisfaisant à des conditions d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d'archivage des données en vue du contrôle de l'administration fiscale, attestées par un certificat délivré par un organisme accrédité dans les conditions prévues à l'article L. 433-4 du code de la consommation ou par une attestation individuelle de l'éditeur, conforme à un modèle fixé par l'administration

    Je ne me suis pas amusé à fouiner dans tous les décrets d'application liées à l'article en question du CGI.

    Donc en gros, soit tu appliques la normes et en cas de contrôle c'est plus facile. Soit tu n'appliques pas la norme, et en cas de contrôle, tu va devoir démontrer que tu respectes bien tous les critères exigés par l'état.

    Il y a un PDF de près 60 pages du Laboratoire National de Métrologie et d'Essais sur comment certifier un logiciel de caisse respectant les obligations du Code Général des Impôts. Rien que de survoler le document, c'est rébarbatif. Mais il y a toute une section sur ce que le logiciel de caisse doit faire et toute la documentation qu'il faut produire pour le justifier.

    https://www.lne.fr/sites/default/files/bloc-telecharger/referentiel-certification-systemes-caisse.pdf

    A la limite, la barrière à l'entrée, ce n'est pas d'acheter la norme et de payer une certification. C'est plutôt les centaines voire les milliers d'heures pour la paperasse qu'il faut produire en plus des lignes de code…

  • [^] # Re: Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?

    Posté par  . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1.

    Oui, je suis bien conscient que quelques milliers d'euros ce n'est pas négligeable pour un particulier ou une toute petite boîte. Donc oui, il y a des secteurs d'activité qui ne sont pas accessible à un indépendant ou à une TPE du fait de la réglementation.

    Tiens, je vais te donner un exemple. Des amis ont monté une boîte avec une plateforme en ligne qui doit s'interfacer avec des logiciels métiers propriétaires et ils gèrent des paiements pour le compte de leur client, ce que l'on appelle de la facturation pour compte de tiers.

    Ils rémunèrent les éditeurs de logiciels pour que ces derniers développent les interface avec leur plateforme en ligne. Et ils ont dû obtenir un agrément de l'ACPR. Cela leur a coûté des milliers d'euros. Sans cela, pas possible d'adresser leur marché.

    Et encore ils ne sont pas opérateurs de paiement. Ils passent par un prestataire dont c'est le métier et qui, lui, a payé les audits extérieurs nécessaires et sans lesquels il est impossible de prélever sur un compte bancaire.

    Dès que tu développes une activité en lien avec de la facturation ou du paiement, l'état exige que tu montres patte blanche et a tendance à durcir la réglementation surtout si une affaire médiatique sur le sujet éclate. Car un fait divers, une loi. Et même si la loi ne va pas résoudre le problème.

    Autre exemple tout con. Un comité d'entreprise qui organise un voyage pour ses salariés à intérêt à passer par une agence de voyage plutôt que de tout faire par lui-même pour réduire les coûts. Car en en choisissant des prestations séparément (transport, hébergement…), il doit obtenir un agrément de tourisme. En cas d'accident durant le voyage, et sans l'agrément, les membres du CSE peuvent risquer gros. Encore une barrière à l'entrée qui limite la concurrence. Et qui n'arrange pas les petits CSE avec un budget œuvre sociale minuscule…

  • [^] # Re: Quel est le rapport avec le libre?

    Posté par  . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1. Dernière modification le 08 novembre 2024 à 11:58.

    Sur un PC sous Windows par exemple, les binaires des applications/des drivers peuvent être signés avec des certificats appartenant à l’éditeur du soft/du driver sur un principe similaire à ce qui permet au navigateur de vérifier l'authenticité d'un site web en HTTPS. Et quand tu installes un binaire non signé, Windows va émettre un avertissement. Sous Windows, dans les propriété du binaire, tu as un onglet pour voir les signatures numériques.

    Donc tu peux vérifier si oui ou non le binaire vient bien de la source légitime. Si quelqu'un change le source et recompile, comme il n'aura pas les clés pour signer les binaires, ça se verra.

    Les stores d'application Android/iOS exigent aussi des clés et certificats pour télécharger une application dessus.

    Dans l'embarqué, il y a aussi carrément des machines virtuelles qui tournent sur des processeurs ARM avec des couches matérielles qui assurent que la VM ne soit pas corrompue dans ton dos. Ce sont les Trusted Execution Environments. Désolé y a que en anglais sur Wikipedia: https://en.wikipedia.org/wiki/Trusted_execution_environment.

    Je ne suis pas un mega expert du domaine pour expliquer tout ça en détail, et oui bien sûr, il peut y avoir des failles, des backdoors, et tutti quanti. Mais en tout cas il y a des moyens qui permettent de dire si oui ou non tu fais tourner un logiciel dont tu peux raisonnablement savoir si c'est celui qui est attendu ou si un petit malin l'a changé par sa propre version.

  • [^] # Re: Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?

    Posté par  . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 2.

    Mais je ne pense pas que les lois ne sont rédigés que par les législateurs.
    Au contraire même, elle sont souvent rédigées/appuyées par les lobbys. Sachant qu'un lobby ça peut très bien être Total comme Bloom.

    Mais ici, je ne vois pas quel serait le méchant groupe de pression qui comploterait pour sortir les éditeurs de logiciels libres spécifiquement du marché des caisse enregistreuse.

    D'après cette étude de marché, https://www.marketresearchfuture.com/fr/reports/electronic-cash-register-market-4708, le marché des caisses enregistreuses c'est 6.6 milliards de dollar dans le monde centré essentiellement sur l'Asie et le Pacifique.
    Les acteurs clés du marché c'est Forbes Technoss (Inde), Olivetti S.P.A (Italie), Citag Co Ltd (Allemagne), Fujitsu Ltd (Japon), Posiflex Technology Pvt. Ltd (Taiwan).

    Tu crois sérieusement que ces boîtes se sont dit "vite vite, tuons le logiciel libre des caisses enregistreuses en France, cela représente tellement de profits potentiels pour nous si les logiciels libres de caisses enregistreuses ne sont plus utilisables en France" ? C'est quoi les parts de marché des logiciels libres de gestion de caisse en France et dans le monde ?

    Et encore une fois, une PME qui ne fait même pas 2.5 millions de CA est capable de se faire certifier. Donc la barrière à l'entrée est quasi inexistante pour une PME. La certif doit coûter quelques milliers d'euros à peine. Bref en l'espèce, à la question "Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?", la réponse est probablement Personne.

  • # Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 2.

    Présumez toujours l'incompétence avant de rechercher un complot.

    Il me semble que souvent le législateur ne se pose pas la question de savoir si la contrainte réglementaire est proportionnée au but recherché, et donc que le surcoût qu'elle engendre le soit pour une bonne raison.

    Alors oui, plus un cadre réglementaire est strict, plus c'est coûteux.
    Ces certifications ont un coût et donc forcément, c'est payé sous une forme ou sous un autre par celui qui achète le produit/service soumis à réglementation.

    Et donc en fonction du secteur d'activité, les contraintes réglementaires sont telles que seuls de très gros acteurs peuvent opérer.

    Mais bon, les normes existent aussi pour de bonnes raisons.
    Est-ce que vous accepteriez de monter dans un avion dont les normes de sécurité seraient édictées par les constructeurs eux-même ? Déjà qu'avec les normes, on a des catastrophes aériennes, alors sans…

    J'ai lu les différents commentaires de cet article. Un des arguments, c'est que les logiciels libres de caisse sont développés par des petits acteurs et que leur imposer une certification par un tiers va les tuer. Il a déjà été relevé que ce n'est pas propre au logiciel libre, puisque des petits acteurs développent aussi des solutions propriétaires.

    J'ai regardé ce que proposent les éditeurs de logiciels de caisse. Nombreux sont ceux qui ont choisi l'attestation individuelle, forcément plus simple et moins chère qu'un audit externe.

    J'ai trouvé au moins une boîte qui a fait certifier son logiciel de caisse par un auditeur externe. Elle a un chiffre d'affaire de moins de 2.5 millions d'euros avec entre 20 et 49 salariés et elle est rentable comme l'indique ses comptes sur pappers.fr.
    Donc c'est bien la preuve qu'une PME peut arriver à être profitable tout en ayant une certification par un auditeur externe.

    Et pour finir, je dirais que c'est un grand classique. L'état veut rajouter une contrainte réglementaire. Les concernés hurlent que ça va leur coûter du temps et de l'argent. L'état va alors convenir d'un délai avant que cela ne s'applique et va peut-être même proposer des moyens simplifiés pour respecter la contrainte réglementaire. Et puis petit à petit il va durcir la contrainte.

    Je suppose que la PME que j'ai trouvée a anticipé ce qui allait arriver et qu'elle a pris les devants. En se faisant certifier elle a transformé une contrainte réglementaire en avantage compétitif, surTout si les autres acteurs de son marché n'ont pas eu le même réflexe. PESTEL, SWOT, toussa…

    Et pour finir comme j'ai commencé

    Gouverner, c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte.

    PS: Commentaire initialement posté par erreur ici. Si quelqu'un peut l'effacer, merci.

  • [^] # Re: Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?

    Posté par  . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1.

    Je m'a trompé.
    Je voulais poster mon commentaire sur la dépêche… Je ne sais pas si un modérateur peut effacer mon message précédent et celui-ci.

  • # Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?

    Posté par  . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1.

    Présumez toujours l'incompétence avant de rechercher un complot.

    Il me semble que souvent le législateur ne se pose pas la question de savoir si la contrainte réglementaire est proportionnée au but recherché, et donc que le surcoût qu'elle engendre le soit pour une bonne raison.

    Alors oui, plus un cadre réglementaire est strict, plus c'est coûteux.
    Ces certifications ont un coût et donc forcément, c'est payé sous une forme ou sous un autre par celui qui achète le produit/service soumis à réglementation.

    Et donc en fonction du secteur d'activité, les contraintes réglementaires sont telles que seuls de très gros acteurs peuvent opérer.

    Mais bon, les normes existent aussi pour de bonnes raisons.
    Est-ce que vous accepteriez de monter dans un avion dont les normes de sécurité seraient édictées par les constructeurs eux-même ? Déjà qu'avec les normes, on a des catastrophes aériennes, alors sans…

    J'ai lu les différents commentaires de cet article. Un des arguments, c'est que les logiciels libres de caisse sont développés par des petits acteurs et que leur imposer une certification par un tiers va les tuer. Il a déjà été relevé que ce n'est pas propre au logiciel libre, puisque des petits acteurs développent aussi des solutions propriétaires.

    J'ai regardé ce que proposent les éditeurs de logiciels de caisse. Nombreux sont ceux qui ont choisi de l'attestation individuelle, forcément plus simple et moins chère qu'un audit externe.

    J'ai trouvé au moins une boîte qui a fait certifier son logiciel de caisse par un auditeur externe. Elle a un chiffre d'affaire de moins de 2.5 millions d'euros avec entre 20 et 49 salariés et elle est rentable comme l'indique ses comptes sur pappers.fr.
    Donc c'est bien la preuve qu'une PME peut arriver à être profitable tout en ayant une certification par un auditeur externe.

    Et pour finir, je dirais que c'est un grand classique. L'état veut rajouter une contrainte réglementaire. Les concernés hurlent que ça va leur coûter du temps et de l'argent. L'état va alors convenir d'un délai avant que cela ne s'applique et va peut-être même proposer des moyens simplifiés pour respecter la contrainte réglementaire. Et puis petit à petit il va durcir la contrainte.

    Je suppose que la PME que j'ai trouvée a anticipé ce qui allait arriver et qu'elle a pris les devants. En se faisant certifier elle a transformé une contrainte réglementaire en avantage compétitif, surout si les autres acteurs de son marché n'ont pas eu le même réflexe. PESTEL, SWOT, toussa…

    Et pour finir comme j'ai commencé

    Gouverner, c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte.

  • [^] # Re: Quel est le rapport avec le libre?

    Posté par  . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1.

    Je ne vois pas comment il serait possible de certifier l'installation et le paramétrage des logiciels tout en laissant la liberté à l'utilisateur final de distribuer le code et de modifier le code.

    Il y a plein de normes dans l'industrie où l'on doit prouver la traçabilité entre les spécifications, les documents d'architecture, le code source, les binaires générés, les tests et les résultats de tests. Et dans les spécifications, il y en a qui spécifient aussi comment ça doit se comporter en cas de dysfonctionnement, que l'on doit être capable d'identifier le binaire de façon certaine, etc.

    Les binaires sont signés numériquement.
    Et tout ça est audité par des auditeurs externes qui ont pignon sur rue.
    Bien sûr c'est cela n'empêche pas les fraudes, la corruption, etc. Mais cela la limite grandement.

    Donc avec un tel système, libre à toi de changer le code, mais ça ne sera plus la version audité et l'agent du fisc pourra le voir. Libre à toi de changer le moteur de ta voiture pour un plus puissant. Mais si tu ne repasses pas au service des mines, tu n'as pas le droit de rouler sur route ouverte.

    Et oui cela peut coûter très cher selon le niveau de criticité du système.
    Je vais oser une analogie, qui vaut ce qu'elle vaut. Le DPE pour vendre un maison c'est quelques centaines d'euros. La certification pour qu'un avion ne tombe pas comme une pierre, certainement plusieurs millions d'euros.

  • # Petite faute d'accord

    Posté par  . En réponse à la dépêche La conquête de l’espace : une affaire féminine, deuxième partie les missions Apollo. Évalué à 2. Dernière modification le 24 octobre 2024 à 15:14.

    Les langages de programmation les plus courants à l’époque était le Cobol et le FORTRAN pour lequel des personnes comme Frances Allen avaient été recrutées afin de former des chercheurs, parfois réticents, au langage.

    Je suggère plutôt :

    Les langages de programmation les plus courants à l’époque étaient le Cobol et le FORTRAN pour lequel des personnes comme Frances Allen avaient été recrutées afin de former des chercheurs, parfois réticents, au langage.