Oui, je suis bien conscient que quelques milliers d'euros ce n'est pas négligeable pour un particulier ou une toute petite boîte. Donc oui, il y a des secteurs d'activité qui ne sont pas accessible à un indépendant ou à une TPE du fait de la réglementation.
Tiens, je vais te donner un exemple. Des amis ont monté une boîte avec une plateforme en ligne qui doit s'interfacer avec des logiciels métiers propriétaires et ils gèrent des paiements pour le compte de leur client, ce que l'on appelle de la facturation pour compte de tiers.
Ils rémunèrent les éditeurs de logiciels pour que ces derniers développent les interface avec leur plateforme en ligne. Et ils ont dû obtenir un agrément de l'ACPR. Cela leur a coûté des milliers d'euros. Sans cela, pas possible d'adresser leur marché.
Et encore ils ne sont pas opérateurs de paiement. Ils passent par un prestataire dont c'est le métier et qui, lui, a payé les audits extérieurs nécessaires et sans lesquels il est impossible de prélever sur un compte bancaire.
Dès que tu développes une activité en lien avec de la facturation ou du paiement, l'état exige que tu montres patte blanche et a tendance à durcir la réglementation surtout si une affaire médiatique sur le sujet éclate. Car un fait divers, une loi. Et même si la loi ne va pas résoudre le problème.
Autre exemple tout con. Un comité d'entreprise qui organise un voyage pour ses salariés à intérêt à passer par une agence de voyage plutôt que de tout faire par lui-même pour réduire les coûts. Car en en choisissant des prestations séparément (transport, hébergement…), il doit obtenir un agrément de tourisme. En cas d'accident durant le voyage, et sans l'agrément, les membres du CSE peuvent risquer gros. Encore une barrière à l'entrée qui limite la concurrence. Et qui n'arrange pas les petits CSE avec un budget œuvre sociale minuscule…
Sur un PC sous Windows par exemple, les binaires des applications/des drivers peuvent être signés avec des certificats appartenant à l’éditeur du soft/du driver sur un principe similaire à ce qui permet au navigateur de vérifier l'authenticité d'un site web en HTTPS. Et quand tu installes un binaire non signé, Windows va émettre un avertissement. Sous Windows, dans les propriété du binaire, tu as un onglet pour voir les signatures numériques.
Donc tu peux vérifier si oui ou non le binaire vient bien de la source légitime. Si quelqu'un change le source et recompile, comme il n'aura pas les clés pour signer les binaires, ça se verra.
Les stores d'application Android/iOS exigent aussi des clés et certificats pour télécharger une application dessus.
Dans l'embarqué, il y a aussi carrément des machines virtuelles qui tournent sur des processeurs ARM avec des couches matérielles qui assurent que la VM ne soit pas corrompue dans ton dos. Ce sont les Trusted Execution Environments. Désolé y a que en anglais sur Wikipedia: https://en.wikipedia.org/wiki/Trusted_execution_environment.
Je ne suis pas un mega expert du domaine pour expliquer tout ça en détail, et oui bien sûr, il peut y avoir des failles, des backdoors, et tutti quanti. Mais en tout cas il y a des moyens qui permettent de dire si oui ou non tu fais tourner un logiciel dont tu peux raisonnablement savoir si c'est celui qui est attendu ou si un petit malin l'a changé par sa propre version.
Mais je ne pense pas que les lois ne sont rédigés que par les législateurs.
Au contraire même, elle sont souvent rédigées/appuyées par les lobbys. Sachant qu'un lobby ça peut très bien être Total comme Bloom.
Mais ici, je ne vois pas quel serait le méchant groupe de pression qui comploterait pour sortir les éditeurs de logiciels libres spécifiquement du marché des caisse enregistreuse.
D'après cette étude de marché, https://www.marketresearchfuture.com/fr/reports/electronic-cash-register-market-4708, le marché des caisses enregistreuses c'est 6.6 milliards de dollar dans le monde centré essentiellement sur l'Asie et le Pacifique.
Les acteurs clés du marché c'est Forbes Technoss (Inde), Olivetti S.P.A (Italie), Citag Co Ltd (Allemagne), Fujitsu Ltd (Japon), Posiflex Technology Pvt. Ltd (Taiwan).
Tu crois sérieusement que ces boîtes se sont dit "vite vite, tuons le logiciel libre des caisses enregistreuses en France, cela représente tellement de profits potentiels pour nous si les logiciels libres de caisses enregistreuses ne sont plus utilisables en France" ? C'est quoi les parts de marché des logiciels libres de gestion de caisse en France et dans le monde ?
Et encore une fois, une PME qui ne fait même pas 2.5 millions de CA est capable de se faire certifier. Donc la barrière à l'entrée est quasi inexistante pour une PME. La certif doit coûter quelques milliers d'euros à peine. Bref en l'espèce, à la question "Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?", la réponse est probablement Personne.
Présumez toujours l'incompétence avant de rechercher un complot.
Il me semble que souvent le législateur ne se pose pas la question de savoir si la contrainte réglementaire est proportionnée au but recherché, et donc que le surcoût qu'elle engendre le soit pour une bonne raison.
Alors oui, plus un cadre réglementaire est strict, plus c'est coûteux.
Ces certifications ont un coût et donc forcément, c'est payé sous une forme ou sous un autre par celui qui achète le produit/service soumis à réglementation.
Et donc en fonction du secteur d'activité, les contraintes réglementaires sont telles que seuls de très gros acteurs peuvent opérer.
Mais bon, les normes existent aussi pour de bonnes raisons.
Est-ce que vous accepteriez de monter dans un avion dont les normes de sécurité seraient édictées par les constructeurs eux-même ? Déjà qu'avec les normes, on a des catastrophes aériennes, alors sans…
J'ai lu les différents commentaires de cet article. Un des arguments, c'est que les logiciels libres de caisse sont développés par des petits acteurs et que leur imposer une certification par un tiers va les tuer. Il a déjà été relevé que ce n'est pas propre au logiciel libre, puisque des petits acteurs développent aussi des solutions propriétaires.
J'ai regardé ce que proposent les éditeurs de logiciels de caisse. Nombreux sont ceux qui ont choisi l'attestation individuelle, forcément plus simple et moins chère qu'un audit externe.
J'ai trouvé au moins une boîte qui a fait certifier son logiciel de caisse par un auditeur externe. Elle a un chiffre d'affaire de moins de 2.5 millions d'euros avec entre 20 et 49 salariés et elle est rentable comme l'indique ses comptes sur pappers.fr.
Donc c'est bien la preuve qu'une PME peut arriver à être profitable tout en ayant une certification par un auditeur externe.
Et pour finir, je dirais que c'est un grand classique. L'état veut rajouter une contrainte réglementaire. Les concernés hurlent que ça va leur coûter du temps et de l'argent. L'état va alors convenir d'un délai avant que cela ne s'applique et va peut-être même proposer des moyens simplifiés pour respecter la contrainte réglementaire. Et puis petit à petit il va durcir la contrainte.
Je suppose que la PME que j'ai trouvée a anticipé ce qui allait arriver et qu'elle a pris les devants. En se faisant certifier elle a transformé une contrainte réglementaire en avantage compétitif, surTout si les autres acteurs de son marché n'ont pas eu le même réflexe. PESTEL, SWOT, toussa…
Et pour finir comme j'ai commencé
Gouverner, c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte.
PS: Commentaire initialement posté par erreur ici. Si quelqu'un peut l'effacer, merci.
Présumez toujours l'incompétence avant de rechercher un complot.
Il me semble que souvent le législateur ne se pose pas la question de savoir si la contrainte réglementaire est proportionnée au but recherché, et donc que le surcoût qu'elle engendre le soit pour une bonne raison.
Alors oui, plus un cadre réglementaire est strict, plus c'est coûteux.
Ces certifications ont un coût et donc forcément, c'est payé sous une forme ou sous un autre par celui qui achète le produit/service soumis à réglementation.
Et donc en fonction du secteur d'activité, les contraintes réglementaires sont telles que seuls de très gros acteurs peuvent opérer.
Mais bon, les normes existent aussi pour de bonnes raisons.
Est-ce que vous accepteriez de monter dans un avion dont les normes de sécurité seraient édictées par les constructeurs eux-même ? Déjà qu'avec les normes, on a des catastrophes aériennes, alors sans…
J'ai lu les différents commentaires de cet article. Un des arguments, c'est que les logiciels libres de caisse sont développés par des petits acteurs et que leur imposer une certification par un tiers va les tuer. Il a déjà été relevé que ce n'est pas propre au logiciel libre, puisque des petits acteurs développent aussi des solutions propriétaires.
J'ai regardé ce que proposent les éditeurs de logiciels de caisse. Nombreux sont ceux qui ont choisi de l'attestation individuelle, forcément plus simple et moins chère qu'un audit externe.
J'ai trouvé au moins une boîte qui a fait certifier son logiciel de caisse par un auditeur externe. Elle a un chiffre d'affaire de moins de 2.5 millions d'euros avec entre 20 et 49 salariés et elle est rentable comme l'indique ses comptes sur pappers.fr.
Donc c'est bien la preuve qu'une PME peut arriver à être profitable tout en ayant une certification par un auditeur externe.
Et pour finir, je dirais que c'est un grand classique. L'état veut rajouter une contrainte réglementaire. Les concernés hurlent que ça va leur coûter du temps et de l'argent. L'état va alors convenir d'un délai avant que cela ne s'applique et va peut-être même proposer des moyens simplifiés pour respecter la contrainte réglementaire. Et puis petit à petit il va durcir la contrainte.
Je suppose que la PME que j'ai trouvée a anticipé ce qui allait arriver et qu'elle a pris les devants. En se faisant certifier elle a transformé une contrainte réglementaire en avantage compétitif, surout si les autres acteurs de son marché n'ont pas eu le même réflexe. PESTEL, SWOT, toussa…
Et pour finir comme j'ai commencé
Gouverner, c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte.
Je ne vois pas comment il serait possible de certifier l'installation et le paramétrage des logiciels tout en laissant la liberté à l'utilisateur final de distribuer le code et de modifier le code.
Il y a plein de normes dans l'industrie où l'on doit prouver la traçabilité entre les spécifications, les documents d'architecture, le code source, les binaires générés, les tests et les résultats de tests. Et dans les spécifications, il y en a qui spécifient aussi comment ça doit se comporter en cas de dysfonctionnement, que l'on doit être capable d'identifier le binaire de façon certaine, etc.
Les binaires sont signés numériquement.
Et tout ça est audité par des auditeurs externes qui ont pignon sur rue.
Bien sûr c'est cela n'empêche pas les fraudes, la corruption, etc. Mais cela la limite grandement.
Donc avec un tel système, libre à toi de changer le code, mais ça ne sera plus la version audité et l'agent du fisc pourra le voir. Libre à toi de changer le moteur de ta voiture pour un plus puissant. Mais si tu ne repasses pas au service des mines, tu n'as pas le droit de rouler sur route ouverte.
Et oui cela peut coûter très cher selon le niveau de criticité du système.
Je vais oser une analogie, qui vaut ce qu'elle vaut. Le DPE pour vendre un maison c'est quelques centaines d'euros. La certification pour qu'un avion ne tombe pas comme une pierre, certainement plusieurs millions d'euros.
Les langages de programmation les plus courants à l’époque était le Cobol et le FORTRAN pour lequel des personnes comme Frances Allen avaient été recrutées afin de former des chercheurs, parfois réticents, au langage.
Je suggère plutôt :
Les langages de programmation les plus courants à l’époque étaient le Cobol et le FORTRAN pour lequel des personnes comme Frances Allen avaient été recrutées afin de former des chercheurs, parfois réticents, au langage.
Sans la validation, je n'aurais pas tout trouvé. Merci pour ce moment de détente !
2 petites remarques:
- Le 15 et le 23 mériteraient une petite barre pour montrer que c'est en deux mots.
- Le 30 commence sous la 4e lettre du 28. Par conséquent la 4e case du 28 forme donc un mot avec la 1e case du 30. Il lui faudrait une définition. Pourquoi pas "L'âge d'or d'ATARI" ?
Et puis la grammaire, c'est bien utile pour la compréhension d'un texte.
Je parle de texte, pas de conversation.
Il semble que les smileys et l'exemple volontairement choisi sur le point de vue du créancier et du débiteur n'aient pas été suffisant pour faire passer le ton humoristique.
il y a peu de monde pour le relever : tu es un grand malade
Etant moi-même un subvocalisateur, je connaissais "subvocaliser". D'où mon étonnement quand, en me citant, vous eûtes substitué icelui par "sous-vocaliser" très cher :-p
Question grammaire et orthographe, faudrait que j'essaie grammalecte car je ne me relis pas assez. Et je suis toujours surpris du nombre de fautes de grammaire (et d'orthographe d'ailleurs) que je peux faire en tapant sur un clavier alors que je ne les ferais pas avec un stylo ! Des participes passés qui deviennent des infinitifs et vice versa, de pluriels sans "s", etc. Et certaines restent même après première relecture, en témoigne celui-ci qui en est particulièrement farci.
Et puis la grammaire, c'est bien utile pour la compréhension d'un texte.
Il y a une subtile nuance entre "oui, je te rembourserai…" et "oui, je te rembourserais…" ;-) Pourtant les deux propositions sont sans faute d'orthographe et grammaticalement justes…
Si je suis le créancier je préfère la première, si je suis le débiteur, je préfère la seconde :-)
Faire passer le ton dans un écrit, c'est toujours compliqué.
C'était un commentaire étonné pas autoritaire.
La grammaire c'est un ensemble de règle et d'habitudes partagées pas les usagers d'une langue.
Et à titre perso, j'estime que les habitudes ça ce change. Comme disait Grévisse, le bon usage d'une langue c'est ce qu'en font ses locuteurs. Et de toute façon ça a toujours été le cas depuis des millénaires, n'en déplaisent aux académicien⋅nes!
A titre perso, je subvocalise dans ma tête quand je lis, donc ce n'est pas pratique du tout à lire le point médian. Mais il faut vivre dans une caverne pour ne pas comprendre en 2024 un texte qui l'utiliserait.
Bref pour reformuler:
Je ne comprenais pas pourquoi ton usage du point médian devait changer la forme féminine de "locuteur". La règle communément admise pour l'usage du point médian étant de mettre la forme féminine du mot juste après sa forme masculine. Sinon, ça fait encore une exception grammaticale à se farcir. Ou alors soyons cohérent, on décide une bonne fois pour toute que tous les féminin de mot en "eur" c'est "eure" et on est tranquille :-)
Selon:
- Le W3C: "L' encodage de caractères est la clé qui structure les points de code en octets dans la mémoire de l'ordinateur"
- Un site nommé Grafikart: "UTF-8 est un système d'encodage"
- le robert: "Action d'encoder. Encodage des caractères."
- le larousse: "Action d'encoder ; production d'un message ; codage.(…) Informatique Transcription de données d'un format dans un autre : L'encodage d'une vidéo pour le Web, d'un texte en PDF."
Bref, pour le codage des caractères, on parle souvent d'encodage :-)
Non, le problème concerne principalement les «langues actives», c'est-à-dire avec des locuteur⋅es vivant⋅es.
Un locuteur, une locutrice, pas une locuteure.
Donc si tu veux écrire avec des points médians, soit, mais pourquoi changer la forme féminine ?
Avec 'rice' pour le féminin c'est même bien plus simple à prononcer puisque on peut écrire en forme inclusive, "locuteurices".
D'ailleurs, auteure est un non-sens grammatical. C'est autrice qui est la forme logique. Cela vient de auctrixe attesté au 16e siècle.
Je me souviens avoir créé une adresse gmail il y a moins d'un an sans numéro de téléphone.
Le numéro de téléphone obligatoire est il un pré-requis récent?
J’utilisais gmx.fr à un moment donné et yahoo.fr. Reste à savoir si on peut encore créer un compte chez eux sans numéro de mobile.
La description du Cray XMP parle en effet de cycle d'horloge, mais en ce qui concerne celle du Cray 2, il y a bien une coquille puisque c'est "fréquence d'horloge" et non de "cycle d'horloge" qui est employé sur le site cité en référence.
D'ailleurs, aux arrondis près, un cycle de 4.1 nanoseconde, cela fait 244 MHz et non 283 MHz. A 283 MHz, le cycle d'horloge ne prendrait que 3.5 ns.
Il avait une architecture vectorielle à quatre processeurs, la plus grosse mémoire centrale jamais vue sur un ordinateur : 256 millions de mots mémoire de 64 bits et une fréquence d’horloge de 4,1 nanosecondes.
Ah non, une fréquence c'est en Hertz unité qui est l'inverse mathématique d'une seconde (s-1). Donc une fréquence ne peut pas être en nanoseconde.
Oui, il est question de « mots »
Mais dans mon jeune temps, j'ai appris en lisant les cours d'assembleur 68k de ST Magazine que 1 octet = 8 bits, 1 mot c'est 16 bits et un long mot c'est 32 bits. Purée ça ne me rajeunit pas…
Tout dépend le domaine dans lequel tu vends tes produits.
1.2 milliards de dollars d'amende plus les dommages et intérêts pour indemniser les victimes, tout ça par ce que personne n'a testé que le tapis de sol ne bloque pas une pédale, ça fait cher l'absence de test…
Ok, ce n'est pas du soft, mais tu changes "tapis de sol ne bloque pas une pédale" par "le régulateur de vitesse ne plante pas et n'interdise jamais le freinage" et ça marche.
Plus récemment, Boeing et ses avions qui perdent des pièces ou ont des bugs en vols avec des conclusions plus ou moins funestes… Donc tester que tout fonctionne bien, du test unitaire jusqu'au test end to end, ça peut permettre d'économiser énormément d'argent…
.. je lis de plus en plus vite sur écran que sur papier.
Ou plutôt devrais-je dire que ma vitesse de lecture sur écran reste constante alors que celle sur papier ralenti…
Car sur papier, je n'ai pas encore trouvé le moyen de changer la taille de la police de caractère dynamiquement. Ce qui est bien pratique quand la presbytie se fait de plus en plus sentir en plus de l’hypermétropie, les deux se cumulant.
Et ce malgré les verres progressifs. Sauf à en changer tous les 6 mois, ce qui commence à faire un beau budget à 400 balles le verre vue ma correction… mais je m'égare :-)
Oui bien sûr que c'est le contexte qui permet de lever (souvent) les ambiguités. Et parfois même avec le contexte on ne peut pas la lever. C'est ce qui permet aussi de faire de belles énigmes dans des polars par exemple !!!
Réclamer des anglophones qu'ils inventent un nouveau mot parce que l'actuel ne nous convient pas c'est spécial…
On parle d'introduire des nouveaux pronoms dans la langue pour rajouter une notion de "je ne connais pas le genre de cette personne" ou de "ce groupe est constitué de plusieurs genre et je veux un moyen de l'indiquer sans équivoque".
L'usage de tous ces pronoms n'est pas encore fixé dans la population, il n'est même pas accepté par tout le monde. Un tel ajout dans la langue est même violemment combattu par certains. A tord ou à raison, je ne rentre pas dans le débat, ce n'est pas l'objet de ce commentaire.
Donc moins point c'est que tant que l'usage n'est pas encore établi de manière pérenne autant proposer un mot qui évite les quiproquos.
Mais surtout le "they" singulier est utilisé depuis au moins le 15e siècle sans problème particulier.
Absolument pas, c'est justement l'inverse de ce qu'explique l'oxford dictionary.
With an antecedent that is grammatically singular, but refers collectively to the members of a group, or has universal reference (e.g. each person, everyone, nobody).
Traduction:
Avec un antécédent grammaticalement singulier, mais qui fait référence collectivement aux membres d'un groupe, ou qui a une référence universelle (par exemple chaque personne, tout le monde, personne).
Il est donc clairement expliqué que They est dans ce cas là bien utilisé dans le sens d'un pluriel et non d'un singulier.
Certes, sauf que They est usuellement utilisé depuis des lustres majoritairement pour parler le 3e personne du pluriel. L'usage comme marqueur de la 3e personne du singulier c'est nouveau.
Quitte à choquer les oreilles sensibles il suffisait d'inventer un nouveau pronom comme en frnaçais ou en suédois. Et il n'y avait plus d'erreur d'interprétation possible.
Oui j'en ai un. Et pourtant je suis sensibilisé au sujet avec un enfant non binaire anglophone qui plus est et qui utilise they/them depuis des années. Et j'emploie they/them/their pour parler de lui en anglais.
Dans ma boîte il est d'usage que le manager du manager demande aux subordonnés leur avis sur le manager. Et aussi le manager de gens avec qui on travaille souvent.
On peut aussi mettre nos préférences de pronoms dans nos profils slack, en signature de mails, etc.
Pour faire cette demande de retour, il n'y a pas de mail type cependant, en tout cas pas à ma connaissance puisque les mails de demandes diffèrent d'une personne à l'autre.
J'ai reçu ainsi un mail du chef de mon chef avec ce type de phrases:
I am reaching out to XXX’s direct reports for their valuable appraisal feedback. It is essential to receive a complete overview of their performance
Ici on a un their qui est bien pluriel puisque c'est le pronom pour reprendre "direct reports"
Par contre le "their" dans "their performance" est pour parler de XXX. Donc un their pour du singulier neutre.
(…)
Please give an example of a process/workflow that they created or enhanced. How it was recognized, what they did about it, who they worked with, and the organizational impact.
Idem, ici "they" parle bien de XXX.
Et bien au début j'étais totalement largué. Le premier "their" était bien pour un pluriel, j'ai enquillé tout le mail en mode "they/their/them" = pluriel.
Je ne comprenais pas de qui le mail parlait. Je pensais au début qu'il parlait de l'équipe au global. Mais ça n'avait pas de sens puisque les retour sont bien entendu pour un individu et non une équipe, d'autant plus que je fais partie de cette équipe. On ne va pas me demander de juger la performance globale de l'équipe dans ce type de demande. C'est hors sujet.
Il m'a fallu un bon moment pour percuter.
Alors moi qui suis sensibilisé depuis des années, utilise they/them ou iel en français, moi qui me suis habitué très vite à entendre des mots comme "auditeurices" pour prononcer auditeurs.rices (*), il m'a fallu un bon moment pour comprendre. Je peux aisément comprendre que quelqu'un qui ne connait pas "they/them" pour le neutre puisse être donc totalement largué.
Ce n'est pas par ce que "they" au singulier est attesté au 15e siècle que c'est un usage répandu et connu de tous à notre époque. Quand on m'a enseigné l'anglais dans les années 80, on m'enseignait que "they" c'était pour le pluriel.
Et que le "it" était utilisé pour décrire des choses ou des animaux sauf les animaux domestiques type chat/chien considérés comme membre de la famille. Rarement un anglophone utiliserait "he/she" pour un mouton ou une vache.
D'ailleurs pour parler d'un chien errant tout moche je me souviens que dans un reportage la personne avait dit "it". Et un anglophone utilisera souvent "she" pour les chatons (kitten) indépendamment du sexe, et même parfois un chat adulte mâle.
Bref tout ça c'est juste une histoire de convention partagée entre celui qui écrit/parle et celui qui lit/écoute. Quand la convention n'est pas partagée, le message peut ne pas être compris. Et quand la convention utilise un mot employé dans un contexte pour un autre contexte, et bien il peut y avoir des erreurs d'interprétation. En français, avec iel qui est un nouveau mot, pas de risque de se tromper. On devine que c'est un singulier sans le 's' à la fin. Sauf que en anglais, avec he/she, un "hshe" est imprononçable. Et bien soyons créatif et proposons par exemple un 'heshe' ou un 'hesh'.
Après qu'une telle évolution de la langue soit acceptée ou non, c'est une autre histoire.
Note:
(*) contrairement à cette personne je trouve cela ingénieux et que ça passe très bien à l'oreille. Le bon usage de la langue c'est ce qu'on en fait comme disait Grevisse, alors inventer un nouvel accord pour marquer le genre neutre ça ne me gêne pas, c'est juste une habitude comme une autre. Si on m'avait enseigné une telle règle à l'école primaire et que j'avais entendu tout le monde autour de moi le faire depuis ma naissance je suppose que cela ne m'aurait donc jamais surpris.
[^] # Re: Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?
Posté par vpo . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1.
Oui, je suis bien conscient que quelques milliers d'euros ce n'est pas négligeable pour un particulier ou une toute petite boîte. Donc oui, il y a des secteurs d'activité qui ne sont pas accessible à un indépendant ou à une TPE du fait de la réglementation.
Tiens, je vais te donner un exemple. Des amis ont monté une boîte avec une plateforme en ligne qui doit s'interfacer avec des logiciels métiers propriétaires et ils gèrent des paiements pour le compte de leur client, ce que l'on appelle de la facturation pour compte de tiers.
Ils rémunèrent les éditeurs de logiciels pour que ces derniers développent les interface avec leur plateforme en ligne. Et ils ont dû obtenir un agrément de l'ACPR. Cela leur a coûté des milliers d'euros. Sans cela, pas possible d'adresser leur marché.
Et encore ils ne sont pas opérateurs de paiement. Ils passent par un prestataire dont c'est le métier et qui, lui, a payé les audits extérieurs nécessaires et sans lesquels il est impossible de prélever sur un compte bancaire.
Dès que tu développes une activité en lien avec de la facturation ou du paiement, l'état exige que tu montres patte blanche et a tendance à durcir la réglementation surtout si une affaire médiatique sur le sujet éclate. Car un fait divers, une loi. Et même si la loi ne va pas résoudre le problème.
Autre exemple tout con. Un comité d'entreprise qui organise un voyage pour ses salariés à intérêt à passer par une agence de voyage plutôt que de tout faire par lui-même pour réduire les coûts. Car en en choisissant des prestations séparément (transport, hébergement…), il doit obtenir un agrément de tourisme. En cas d'accident durant le voyage, et sans l'agrément, les membres du CSE peuvent risquer gros. Encore une barrière à l'entrée qui limite la concurrence. Et qui n'arrange pas les petits CSE avec un budget œuvre sociale minuscule…
[^] # Re: Quel est le rapport avec le libre?
Posté par vpo . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1. Dernière modification le 08 novembre 2024 à 11:58.
Sur un PC sous Windows par exemple, les binaires des applications/des drivers peuvent être signés avec des certificats appartenant à l’éditeur du soft/du driver sur un principe similaire à ce qui permet au navigateur de vérifier l'authenticité d'un site web en HTTPS. Et quand tu installes un binaire non signé, Windows va émettre un avertissement. Sous Windows, dans les propriété du binaire, tu as un onglet pour voir les signatures numériques.
Donc tu peux vérifier si oui ou non le binaire vient bien de la source légitime. Si quelqu'un change le source et recompile, comme il n'aura pas les clés pour signer les binaires, ça se verra.
Les stores d'application Android/iOS exigent aussi des clés et certificats pour télécharger une application dessus.
Dans l'embarqué, il y a aussi carrément des machines virtuelles qui tournent sur des processeurs ARM avec des couches matérielles qui assurent que la VM ne soit pas corrompue dans ton dos. Ce sont les Trusted Execution Environments. Désolé y a que en anglais sur Wikipedia: https://en.wikipedia.org/wiki/Trusted_execution_environment.
Je ne suis pas un mega expert du domaine pour expliquer tout ça en détail, et oui bien sûr, il peut y avoir des failles, des backdoors, et tutti quanti. Mais en tout cas il y a des moyens qui permettent de dire si oui ou non tu fais tourner un logiciel dont tu peux raisonnablement savoir si c'est celui qui est attendu ou si un petit malin l'a changé par sa propre version.
[^] # Re: Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?
Posté par vpo . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 2.
Mais je ne pense pas que les lois ne sont rédigés que par les législateurs.
Au contraire même, elle sont souvent rédigées/appuyées par les lobbys. Sachant qu'un lobby ça peut très bien être Total comme Bloom.
Mais ici, je ne vois pas quel serait le méchant groupe de pression qui comploterait pour sortir les éditeurs de logiciels libres spécifiquement du marché des caisse enregistreuse.
D'après cette étude de marché, https://www.marketresearchfuture.com/fr/reports/electronic-cash-register-market-4708, le marché des caisses enregistreuses c'est 6.6 milliards de dollar dans le monde centré essentiellement sur l'Asie et le Pacifique.
Les acteurs clés du marché c'est Forbes Technoss (Inde), Olivetti S.P.A (Italie), Citag Co Ltd (Allemagne), Fujitsu Ltd (Japon), Posiflex Technology Pvt. Ltd (Taiwan).
Tu crois sérieusement que ces boîtes se sont dit "vite vite, tuons le logiciel libre des caisses enregistreuses en France, cela représente tellement de profits potentiels pour nous si les logiciels libres de caisses enregistreuses ne sont plus utilisables en France" ? C'est quoi les parts de marché des logiciels libres de gestion de caisse en France et dans le monde ?
Et encore une fois, une PME qui ne fait même pas 2.5 millions de CA est capable de se faire certifier. Donc la barrière à l'entrée est quasi inexistante pour une PME. La certif doit coûter quelques milliers d'euros à peine. Bref en l'espèce, à la question "Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?", la réponse est probablement Personne.
# Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 2.
Il me semble que souvent le législateur ne se pose pas la question de savoir si la contrainte réglementaire est proportionnée au but recherché, et donc que le surcoût qu'elle engendre le soit pour une bonne raison.
Alors oui, plus un cadre réglementaire est strict, plus c'est coûteux.
Ces certifications ont un coût et donc forcément, c'est payé sous une forme ou sous un autre par celui qui achète le produit/service soumis à réglementation.
Et donc en fonction du secteur d'activité, les contraintes réglementaires sont telles que seuls de très gros acteurs peuvent opérer.
Mais bon, les normes existent aussi pour de bonnes raisons.
Est-ce que vous accepteriez de monter dans un avion dont les normes de sécurité seraient édictées par les constructeurs eux-même ? Déjà qu'avec les normes, on a des catastrophes aériennes, alors sans…
J'ai lu les différents commentaires de cet article. Un des arguments, c'est que les logiciels libres de caisse sont développés par des petits acteurs et que leur imposer une certification par un tiers va les tuer. Il a déjà été relevé que ce n'est pas propre au logiciel libre, puisque des petits acteurs développent aussi des solutions propriétaires.
J'ai regardé ce que proposent les éditeurs de logiciels de caisse. Nombreux sont ceux qui ont choisi l'attestation individuelle, forcément plus simple et moins chère qu'un audit externe.
J'ai trouvé au moins une boîte qui a fait certifier son logiciel de caisse par un auditeur externe. Elle a un chiffre d'affaire de moins de 2.5 millions d'euros avec entre 20 et 49 salariés et elle est rentable comme l'indique ses comptes sur pappers.fr.
Donc c'est bien la preuve qu'une PME peut arriver à être profitable tout en ayant une certification par un auditeur externe.
Et pour finir, je dirais que c'est un grand classique. L'état veut rajouter une contrainte réglementaire. Les concernés hurlent que ça va leur coûter du temps et de l'argent. L'état va alors convenir d'un délai avant que cela ne s'applique et va peut-être même proposer des moyens simplifiés pour respecter la contrainte réglementaire. Et puis petit à petit il va durcir la contrainte.
Je suppose que la PME que j'ai trouvée a anticipé ce qui allait arriver et qu'elle a pris les devants. En se faisant certifier elle a transformé une contrainte réglementaire en avantage compétitif, surTout si les autres acteurs de son marché n'ont pas eu le même réflexe. PESTEL, SWOT, toussa…
Et pour finir comme j'ai commencé
PS: Commentaire initialement posté par erreur ici. Si quelqu'un peut l'effacer, merci.
[^] # Re: Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?
Posté par vpo . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1.
Je m'a trompé.
Je voulais poster mon commentaire sur la dépêche… Je ne sais pas si un modérateur peut effacer mon message précédent et celui-ci.
# Mais est-ce que quelqu'un veut vraiment la peau des logiciels libres ?
Posté par vpo . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1.
Il me semble que souvent le législateur ne se pose pas la question de savoir si la contrainte réglementaire est proportionnée au but recherché, et donc que le surcoût qu'elle engendre le soit pour une bonne raison.
Alors oui, plus un cadre réglementaire est strict, plus c'est coûteux.
Ces certifications ont un coût et donc forcément, c'est payé sous une forme ou sous un autre par celui qui achète le produit/service soumis à réglementation.
Et donc en fonction du secteur d'activité, les contraintes réglementaires sont telles que seuls de très gros acteurs peuvent opérer.
Mais bon, les normes existent aussi pour de bonnes raisons.
Est-ce que vous accepteriez de monter dans un avion dont les normes de sécurité seraient édictées par les constructeurs eux-même ? Déjà qu'avec les normes, on a des catastrophes aériennes, alors sans…
J'ai lu les différents commentaires de cet article. Un des arguments, c'est que les logiciels libres de caisse sont développés par des petits acteurs et que leur imposer une certification par un tiers va les tuer. Il a déjà été relevé que ce n'est pas propre au logiciel libre, puisque des petits acteurs développent aussi des solutions propriétaires.
J'ai regardé ce que proposent les éditeurs de logiciels de caisse. Nombreux sont ceux qui ont choisi de l'attestation individuelle, forcément plus simple et moins chère qu'un audit externe.
J'ai trouvé au moins une boîte qui a fait certifier son logiciel de caisse par un auditeur externe. Elle a un chiffre d'affaire de moins de 2.5 millions d'euros avec entre 20 et 49 salariés et elle est rentable comme l'indique ses comptes sur pappers.fr.
Donc c'est bien la preuve qu'une PME peut arriver à être profitable tout en ayant une certification par un auditeur externe.
Et pour finir, je dirais que c'est un grand classique. L'état veut rajouter une contrainte réglementaire. Les concernés hurlent que ça va leur coûter du temps et de l'argent. L'état va alors convenir d'un délai avant que cela ne s'applique et va peut-être même proposer des moyens simplifiés pour respecter la contrainte réglementaire. Et puis petit à petit il va durcir la contrainte.
Je suppose que la PME que j'ai trouvée a anticipé ce qui allait arriver et qu'elle a pris les devants. En se faisant certifier elle a transformé une contrainte réglementaire en avantage compétitif, surout si les autres acteurs de son marché n'ont pas eu le même réflexe. PESTEL, SWOT, toussa…
Et pour finir comme j'ai commencé
[^] # Re: Quel est le rapport avec le libre?
Posté par vpo . En réponse au lien Qui veut la peau des logiciels libres de caisse ?. Évalué à 1.
Il y a plein de normes dans l'industrie où l'on doit prouver la traçabilité entre les spécifications, les documents d'architecture, le code source, les binaires générés, les tests et les résultats de tests. Et dans les spécifications, il y en a qui spécifient aussi comment ça doit se comporter en cas de dysfonctionnement, que l'on doit être capable d'identifier le binaire de façon certaine, etc.
Les binaires sont signés numériquement.
Et tout ça est audité par des auditeurs externes qui ont pignon sur rue.
Bien sûr c'est cela n'empêche pas les fraudes, la corruption, etc. Mais cela la limite grandement.
Donc avec un tel système, libre à toi de changer le code, mais ça ne sera plus la version audité et l'agent du fisc pourra le voir. Libre à toi de changer le moteur de ta voiture pour un plus puissant. Mais si tu ne repasses pas au service des mines, tu n'as pas le droit de rouler sur route ouverte.
Et oui cela peut coûter très cher selon le niveau de criticité du système.
Je vais oser une analogie, qui vaut ce qu'elle vaut. Le DPE pour vendre un maison c'est quelques centaines d'euros. La certification pour qu'un avion ne tombe pas comme une pierre, certainement plusieurs millions d'euros.
# Petite faute d'accord
Posté par vpo . En réponse à la dépêche La conquête de l’espace : une affaire féminine, deuxième partie les missions Apollo. Évalué à 2. Dernière modification le 24 octobre 2024 à 15:14.
Je suggère plutôt :
Les langages de programmation les plus courants à l’époque étaient le Cobol et le FORTRAN pour lequel des personnes comme Frances Allen avaient été recrutées afin de former des chercheurs, parfois réticents, au langage.
[^] # Re: MOTS-CROISÉS
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Le Lama déchaîné ou la nouvelle campagne de soutien financier de l'April . Évalué à 4.
Parce que ce n'est pas la 23 mais la 29 !!!
Confondre un 3 et 9, la prochaine étape ce n'est plus des lunettes qu'il me faudra mais un chien :-)
29: Dit du contrat entre Microsoft et le ministère des Armées (7)
C'est en deux mots.
[^] # Re: MOTS-CROISÉS
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Le Lama déchaîné ou la nouvelle campagne de soutien financier de l'April . Évalué à 4.
Sans la validation, je n'aurais pas tout trouvé. Merci pour ce moment de détente !
2 petites remarques:
- Le 15 et le 23 mériteraient une petite barre pour montrer que c'est en deux mots.
- Le 30 commence sous la 4e lettre du 28. Par conséquent la 4e case du 28 forme donc un mot avec la 1e case du 30. Il lui faudrait une définition. Pourquoi pas "L'âge d'or d'ATARI" ?
[^] # Re: Enfin!
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Unicode en version 16.0.0, le plein de hiéroglyphes égyptiens et de symboles informatiques. Évalué à 2.
Je parle de texte, pas de conversation.
Il semble que les smileys et l'exemple volontairement choisi sur le point de vue du créancier et du débiteur n'aient pas été suffisant pour faire passer le ton humoristique.
[^] # Re: Enfin!
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Unicode en version 16.0.0, le plein de hiéroglyphes égyptiens et de symboles informatiques. Évalué à 3. Dernière modification le 04 octobre 2024 à 22:33.
Etant moi-même un subvocalisateur, je connaissais "subvocaliser". D'où mon étonnement quand, en me citant, vous eûtes substitué icelui par "sous-vocaliser" très cher :-p
Question grammaire et orthographe, faudrait que j'essaie grammalecte car je ne me relis pas assez. Et je suis toujours surpris du nombre de fautes de grammaire (et d'orthographe d'ailleurs) que je peux faire en tapant sur un clavier alors que je ne les ferais pas avec un stylo ! Des participes passés qui deviennent des infinitifs et vice versa, de pluriels sans "s", etc. Et certaines restent même après première relecture, en témoigne celui-ci qui en est particulièrement farci.
Et puis la grammaire, c'est bien utile pour la compréhension d'un texte.
Il y a une subtile nuance entre "oui, je te rembourserai…" et "oui, je te rembourserais…" ;-) Pourtant les deux propositions sont sans faute d'orthographe et grammaticalement justes…
Si je suis le créancier je préfère la première, si je suis le débiteur, je préfère la seconde :-)
[^] # Re: Enfin!
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Unicode en version 16.0.0, le plein de hiéroglyphes égyptiens et de symboles informatiques. Évalué à 2.
Objection votre honneur (oui je sais, on ne dit pas ça dans le système pénal français :-)), mais subvocaliser ça existe
[^] # Re: Enfin!
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Unicode en version 16.0.0, le plein de hiéroglyphes égyptiens et de symboles informatiques. Évalué à 3.
Faire passer le ton dans un écrit, c'est toujours compliqué.
C'était un commentaire étonné pas autoritaire.
La grammaire c'est un ensemble de règle et d'habitudes partagées pas les usagers d'une langue.
Et à titre perso, j'estime que les habitudes ça ce change. Comme disait Grévisse, le bon usage d'une langue c'est ce qu'en font ses locuteurs. Et de toute façon ça a toujours été le cas depuis des millénaires, n'en déplaisent aux académicien⋅nes!
A titre perso, je subvocalise dans ma tête quand je lis, donc ce n'est pas pratique du tout à lire le point médian. Mais il faut vivre dans une caverne pour ne pas comprendre en 2024 un texte qui l'utiliserait.
Bref pour reformuler:
Je ne comprenais pas pourquoi ton usage du point médian devait changer la forme féminine de "locuteur". La règle communément admise pour l'usage du point médian étant de mettre la forme féminine du mot juste après sa forme masculine. Sinon, ça fait encore une exception grammaticale à se farcir. Ou alors soyons cohérent, on décide une bonne fois pour toute que tous les féminin de mot en "eur" c'est "eure" et on est tranquille :-)
[^] # Re: norme de CODAGE des caractères
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Unicode en version 16.0.0, le plein de hiéroglyphes égyptiens et de symboles informatiques. Évalué à 4.
Selon:
- Le W3C: "L' encodage de caractères est la clé qui structure les points de code en octets dans la mémoire de l'ordinateur"
- Un site nommé Grafikart: "UTF-8 est un système d'encodage"
- le robert: "Action d'encoder. Encodage des caractères."
- le larousse: "Action d'encoder ; production d'un message ; codage.(…) Informatique Transcription de données d'un format dans un autre : L'encodage d'une vidéo pour le Web, d'un texte en PDF."
Bref, pour le codage des caractères, on parle souvent d'encodage :-)
[^] # Re: Enfin!
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Unicode en version 16.0.0, le plein de hiéroglyphes égyptiens et de symboles informatiques. Évalué à 8.
Un locuteur, une locutrice, pas une locuteure.
Donc si tu veux écrire avec des points médians, soit, mais pourquoi changer la forme féminine ?
Avec 'rice' pour le féminin c'est même bien plus simple à prononcer puisque on peut écrire en forme inclusive, "locuteurices".
D'ailleurs, auteure est un non-sens grammatical. C'est autrice qui est la forme logique. Cela vient de auctrixe attesté au 16e siècle.
# Consternant
Posté par vpo . En réponse au journal les emails soit-disant gratuits. Évalué à 2.
J'ai vu que Laposte.net exige un numéro de téléphone mobile et un identité numérique La Pote active.
https://aide.laposte.net/contents/comment-creer-une-boite-aux-lettres-laposte-net
On n'arrête pas le "progrès"…
Je me souviens avoir créé une adresse gmail il y a moins d'un an sans numéro de téléphone.
Le numéro de téléphone obligatoire est il un pré-requis récent?
J’utilisais gmx.fr à un moment donné et yahoo.fr. Reste à savoir si on peut encore créer un compte chez eux sans numéro de mobile.
[^] # Re: Coquille
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Heinlein : du papier carbone sur la Lune et une IA. Évalué à 3. Dernière modification le 07 août 2024 à 17:09.
La description du Cray XMP parle en effet de cycle d'horloge, mais en ce qui concerne celle du Cray 2, il y a bien une coquille puisque c'est "fréquence d'horloge" et non de "cycle d'horloge" qui est employé sur le site cité en référence.
D'ailleurs, aux arrondis près, un cycle de 4.1 nanoseconde, cela fait 244 MHz et non 283 MHz. A 283 MHz, le cycle d'horloge ne prendrait que 3.5 ns.
# Coquille
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Heinlein : du papier carbone sur la Lune et une IA. Évalué à 5.
Ah non, une fréquence c'est en Hertz unité qui est l'inverse mathématique d'une seconde (s-1). Donc une fréquence ne peut pas être en nanoseconde.
Mais dans mon jeune temps, j'ai appris en lisant les cours d'assembleur 68k de ST Magazine que 1 octet = 8 bits, 1 mot c'est 16 bits et un long mot c'est 32 bits. Purée ça ne me rajeunit pas…
[^] # Re: Tests différents (ou partiels)
Posté par vpo . En réponse à la dépêche Arrêtons de (dé)tester nos applications web. Évalué à 3.
Tout dépend le domaine dans lequel tu vends tes produits.
1.2 milliards de dollars d'amende plus les dommages et intérêts pour indemniser les victimes, tout ça par ce que personne n'a testé que le tapis de sol ne bloque pas une pédale, ça fait cher l'absence de test…
Ok, ce n'est pas du soft, mais tu changes "tapis de sol ne bloque pas une pédale" par "le régulateur de vitesse ne plante pas et n'interdise jamais le freinage" et ça marche.
Plus récemment, Boeing et ses avions qui perdent des pièces ou ont des bugs en vols avec des conclusions plus ou moins funestes… Donc tester que tout fonctionne bien, du test unitaire jusqu'au test end to end, ça peut permettre d'économiser énormément d'argent…
# En vieillissant...
Posté par vpo . En réponse au sondage Lit-on plus vite sur papier ou sur écran ? . Évalué à 2.
.. je lis de plus en plus vite sur écran que sur papier.
Ou plutôt devrais-je dire que ma vitesse de lecture sur écran reste constante alors que celle sur papier ralenti…
Car sur papier, je n'ai pas encore trouvé le moyen de changer la taille de la police de caractère dynamiquement. Ce qui est bien pratique quand la presbytie se fait de plus en plus sentir en plus de l’hypermétropie, les deux se cumulant.
Et ce malgré les verres progressifs. Sauf à en changer tous les 6 mois, ce qui commence à faire un beau budget à 400 balles le verre vue ma correction… mais je m'égare :-)
[^] # Re: Tout le monde aime le Milkshake Duck
Posté par vpo . En réponse au lien Changement de gouvernance pour le navigateur indépendant Ladybird . Évalué à 1. Dernière modification le 05 juillet 2024 à 20:12.
Oui bien sûr que c'est le contexte qui permet de lever (souvent) les ambiguités. Et parfois même avec le contexte on ne peut pas la lever. C'est ce qui permet aussi de faire de belles énigmes dans des polars par exemple !!!
On parle d'introduire des nouveaux pronoms dans la langue pour rajouter une notion de "je ne connais pas le genre de cette personne" ou de "ce groupe est constitué de plusieurs genre et je veux un moyen de l'indiquer sans équivoque".
L'usage de tous ces pronoms n'est pas encore fixé dans la population, il n'est même pas accepté par tout le monde. Un tel ajout dans la langue est même violemment combattu par certains. A tord ou à raison, je ne rentre pas dans le débat, ce n'est pas l'objet de ce commentaire.
Donc moins point c'est que tant que l'usage n'est pas encore établi de manière pérenne autant proposer un mot qui évite les quiproquos.
D'ailleurs il existe des alternatives:
https://blog.hubspot.com/marketing/gender-neutral-pronouns
Ils proposent par exemple "Ver/vir/vis".
[^] # Re: Tout le monde aime le Milkshake Duck
Posté par vpo . En réponse au lien Changement de gouvernance pour le navigateur indépendant Ladybird . Évalué à 2.
Absolument pas, c'est justement l'inverse de ce qu'explique l'oxford dictionary.
Traduction:
Avec un antécédent grammaticalement singulier, mais qui fait référence collectivement aux membres d'un groupe, ou qui a une référence universelle (par exemple chaque personne, tout le monde, personne).
Il est donc clairement expliqué que They est dans ce cas là bien utilisé dans le sens d'un pluriel et non d'un singulier.
[^] # Re: Tout le monde aime le Milkshake Duck
Posté par vpo . En réponse au lien Changement de gouvernance pour le navigateur indépendant Ladybird . Évalué à 2.
Certes, sauf que They est usuellement utilisé depuis des lustres majoritairement pour parler le 3e personne du pluriel. L'usage comme marqueur de la 3e personne du singulier c'est nouveau.
Quitte à choquer les oreilles sensibles il suffisait d'inventer un nouveau pronom comme en frnaçais ou en suédois. Et il n'y avait plus d'erreur d'interprétation possible.
[^] # Re: Tout le monde aime le Milkshake Duck
Posté par vpo . En réponse au lien Changement de gouvernance pour le navigateur indépendant Ladybird . Évalué à 6.
Oui j'en ai un. Et pourtant je suis sensibilisé au sujet avec un enfant non binaire anglophone qui plus est et qui utilise they/them depuis des années. Et j'emploie they/them/their pour parler de lui en anglais.
Dans ma boîte il est d'usage que le manager du manager demande aux subordonnés leur avis sur le manager. Et aussi le manager de gens avec qui on travaille souvent.
On peut aussi mettre nos préférences de pronoms dans nos profils slack, en signature de mails, etc.
Pour faire cette demande de retour, il n'y a pas de mail type cependant, en tout cas pas à ma connaissance puisque les mails de demandes diffèrent d'une personne à l'autre.
J'ai reçu ainsi un mail du chef de mon chef avec ce type de phrases:
Ici on a un their qui est bien pluriel puisque c'est le pronom pour reprendre "direct reports"
Par contre le "their" dans "their performance" est pour parler de XXX. Donc un their pour du singulier neutre.
(…)
Idem, ici "they" parle bien de XXX.
Et bien au début j'étais totalement largué. Le premier "their" était bien pour un pluriel, j'ai enquillé tout le mail en mode "they/their/them" = pluriel.
Je ne comprenais pas de qui le mail parlait. Je pensais au début qu'il parlait de l'équipe au global. Mais ça n'avait pas de sens puisque les retour sont bien entendu pour un individu et non une équipe, d'autant plus que je fais partie de cette équipe. On ne va pas me demander de juger la performance globale de l'équipe dans ce type de demande. C'est hors sujet.
Il m'a fallu un bon moment pour percuter.
Alors moi qui suis sensibilisé depuis des années, utilise they/them ou iel en français, moi qui me suis habitué très vite à entendre des mots comme "auditeurices" pour prononcer auditeurs.rices (*), il m'a fallu un bon moment pour comprendre. Je peux aisément comprendre que quelqu'un qui ne connait pas "they/them" pour le neutre puisse être donc totalement largué.
Ce n'est pas par ce que "they" au singulier est attesté au 15e siècle que c'est un usage répandu et connu de tous à notre époque. Quand on m'a enseigné l'anglais dans les années 80, on m'enseignait que "they" c'était pour le pluriel.
Et que le "it" était utilisé pour décrire des choses ou des animaux sauf les animaux domestiques type chat/chien considérés comme membre de la famille. Rarement un anglophone utiliserait "he/she" pour un mouton ou une vache.
D'ailleurs pour parler d'un chien errant tout moche je me souviens que dans un reportage la personne avait dit "it". Et un anglophone utilisera souvent "she" pour les chatons (kitten) indépendamment du sexe, et même parfois un chat adulte mâle.
Bref tout ça c'est juste une histoire de convention partagée entre celui qui écrit/parle et celui qui lit/écoute. Quand la convention n'est pas partagée, le message peut ne pas être compris. Et quand la convention utilise un mot employé dans un contexte pour un autre contexte, et bien il peut y avoir des erreurs d'interprétation. En français, avec iel qui est un nouveau mot, pas de risque de se tromper. On devine que c'est un singulier sans le 's' à la fin. Sauf que en anglais, avec he/she, un "hshe" est imprononçable. Et bien soyons créatif et proposons par exemple un 'heshe' ou un 'hesh'.
Après qu'une telle évolution de la langue soit acceptée ou non, c'est une autre histoire.
Note:
(*) contrairement à cette personne je trouve cela ingénieux et que ça passe très bien à l'oreille. Le bon usage de la langue c'est ce qu'on en fait comme disait Grevisse, alors inventer un nouvel accord pour marquer le genre neutre ça ne me gêne pas, c'est juste une habitude comme une autre. Si on m'avait enseigné une telle règle à l'école primaire et que j'avais entendu tout le monde autour de moi le faire depuis ma naissance je suppose que cela ne m'aurait donc jamais surpris.