Guillaume Knispel a écrit 2474 commentaires

  • [^] # Re: Abuse

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi il ne faut pas adhérer à Oxyradio. Évalué à 3.

    ceux qui n'acceptent pas cette définition bien précise...

    ... ont un comportement absurde. Un langage est fait pour communiquer (je suis d'accord qu'il influe sur la pensée, néanmoins vu le niveau du débat je considère que les parties prenantes sont capables de s'abstraire du biais). Si tu as besoin d'un concept subtilement différent et que la différence sémantique te gène pour t'exprimer voir pour raisonner rapidement, il suffit d'inventer un autre mot au lieu de nager à rebours du consensus préalablement établi. Tu peux même donner tout un tas d'arguments si ta thèse est que pour la musique ton concept est meilleurs à celui de "libre" dans la société actuelle, et cela sans qu'on te fusille.
  • [^] # Re: Abuse

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi il ne faut pas adhérer à Oxyradio. Évalué à 2.

    Tu fais semblant de ne pas comprendre qu'il parle de musique libre ? Si l'on s'accorde à dire que la FSF a défini les 4 libertés fondamentales pour le logiciel en créant le consensus, pourquoi ne s'accorderait pas à dire que Creative Commons en a fait de même avec son logo "approved for free culture" ? De toutes manières le fond a déjà été largement débattu dans d'autres journaux récents.
  • [^] # Re: Choqué

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Notre échelle de valeurs. Évalué à 2.

    avant de pouvoir y installer un mouchard, tu vas devoir te casser un peu la tête

    bof
    exploit + rootkit, ou encore sniffeur hard sur le clavier, ou tout simplement tempest

    Mais effectivement tu rends ainsi la vie plus difficile de ceux qui veuillent surveiller.
  • [^] # Re: Simplicité

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de formater plusieurs fois son disque dur. Évalué à 2.

    À ce compte là tu peux inventer d'autres transformations obscurcifiant l'information et diminuant la récupérabilité des données avec des algorithmes moins couteux qu'une compression qui appliquée sur un document chiffré ne compresserait de toute manière pas.
  • [^] # Re: ouf

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de formater plusieurs fois son disque dur. Évalué à 2.

    euh je crois que tu te fourvoies sur "dd"
  • [^] # Re: Attention

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de formater plusieurs fois son disque dur. Évalué à 2.

    Effectivement ça n'est des fois pas juste un remplissage de zero ; tous les disques modernes stockent des métadonnées internes pour des blocs de secteurs, inaccessibles depuis l'interface IDE/SATA/whatever. On peut faire l'hypothèse raisonnable que pour certains modèles au moins, l'outil dédié de formattage bas niveau fait de la magie à ce niveau là.
  • [^] # Re: Attention

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de formater plusieurs fois son disque dur. Évalué à 4.

    En fait certains vendeurs de disque fournissent des utilitaires qui permettent de faire des formatages bas-niveau. Mais ça reste un concept vague d'autant plus que très propriétaire : si ça se trouve chez certains vendeurs ça n'écrase pas une bonne partie des données, chez d'autres si.

    Quant au formatage bas-niveau d'antant, il s'agissait initialement de l'époque ou les HD étaient presque indépendant de leur carte contrôleur, et cette dernière assurrait en ces temps reculés la fonction de codage MFM, RLL ou autre. Puis il y a eu probablement un temps ou l'on pouvait toujours faire un reformatage bas-niveau même si le contrôleur était lié au disque. Et aujourd'hui c'est peut-être bien encore le cas sur certains disque moyennant le fameux outil proprio, mais je doute que le fabriquant te le dise si tu lui demande.
  • [^] # Re: Pas convaincu...

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de formater plusieurs fois son disque dur. Évalué à 1.

    Interpolation ?
  • [^] # Re: Simplicité

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de formater plusieurs fois son disque dur. Évalué à 5.

    La compression va rendre en fait la chose BEAUCOUP BEAUCOUP BEAUCOUP plus difficile (et encore je suis gentil)
  • [^] # Re: Simplicité

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de formater plusieurs fois son disque dur. Évalué à 3.

    Alors la recherche du header ELF ou tout autre truc est impraticable.

    Tu confonds avoir des bits à une position prédéfinie corrects (et le reste totalement aléatoire), ce qui n'est pas le cas ici, et avoir 87% des bits corrects sauf que tu ne connais pas ceux qui sont corrects et ceux qui ne le sont pas.

    En ce qui concerne un header ELF, j'ai l'intuition que sa localisation probabliste se ferait avec un degré de confiance en fait pas si mauvais que ça ; qui se dévoue pour faire les maths pour confirmer / infirmer ? :)
  • [^] # Re: Simplicité

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de formater plusieurs fois son disque dur. Évalué à 2.

    Sans erreur oui. Avec ton raisonnement aucun code correcteur d'erreur ne fonctionnerait d'ailleur.

    Mais on sait très bien recouvrir certaines erreurs. Ou simplement faire avec le fait qu'il y a des erreurs mais profiter néanmoins de l'information qu'on a recueilli.

    87% de proba qu'un bit soit juste est pour certains usages une quantité d'information tout simplement énorme. Sans même être un expert en la matière je peux déjà imaginer une espèce de distance de hamming probabiliste qui permettrait d'accélerer le cassage de clef par force brute. Un expert trouverait peut-être des tas d'applications encore plus puissantes.
  • [^] # Re: Simplicité

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de formater plusieurs fois son disque dur. Évalué à 2.

    Bien sûr que si ça aide énormement, pour de multiples raisons. D'abord ton texte en ascii c'est principalement des codes de 32 à 126 plus quelques codes de contrôle. En conjuguant ça avec la nouvelle info sur la proba des bits tu boost encore un peu plus ta connaissance du texte. Ensuite en conjuguant de plus ça avec la probabilité d'occurrence d'un caractère donné (si tu connais à l'avance la langue du texte, ça sera assez précis) et enfin en considérant que les caractères ne sont pas indépendants les uns des autres, tu as de fortes chances de pouvoir récupérer au moins des fragments de texte. Par contre sur une archive compressée par exemple, c'est douteux que tu en tires grand chose.
  • [^] # Re: Simplicité

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilité de formater plusieurs fois son disque dur. Évalué à 2.

    Mais aussi d'où la dangerositer de stocker des clefs de chiffrements ou autre matériel sensible ou encore de ne pas pratiquer de chiffrement du disque complet, ou tout autre subtilité ; puis de jeter le disque après ne l'avoir que nonchalament effacé : un attaquant pourrait tout à fait profiter de connaissance probabiliste sur chaque bit pour accélérer énormément ses attaques par force brute voire par une technique plus intelligente.
  • [^] # Re: Le business de l'insécurité routière.

    Posté par  . En réponse au journal Internet, circonstance aggravante. Évalué à 2.

    C'est vrai que c'est bien mieux quand c'est un vieux qui roule à 200 km/h en grosse cylindrée et sans le A à l'arrière.
  • [^] # Re: publicité mensongère

    Posté par  . En réponse au journal L'eau en bouteilles. Évalué à 3.

    Il y a aussi les gens qui font de leur cas personnel une généralité (attention ça fonctionne souvent dans les deux sens :p ).
  • [^] # Re: Choqué

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Notre échelle de valeurs. Évalué à 2.

    La police fait évoluer ses moyens en accord avec l'évolution des technologies et usages et je ne vois pas où tu as vu qu'elle pouvait demander n'importe quoi avec l'assurance de l'obtenir (ni même avec l'espoir de l'obtenir si c'est vraiment trop n'importe quoi).

    L'évolution est nécessaire afin que les vilains pas gentils bouh qu'ils sont méchants ne puissent se contenter d'acheter le communicator 3000 avec l'assurance qu'ils pourront dorénavant converser confidentiellement à l'abri de toute enquête et pour les siècles des siècles.

    Je trouve que l'installation de circuits vidéos dans les rues est bien plus stupide lorsqu'elle est disproportionnée, ce qu'elle est probablement plus souvent que la décision d'un juge.
  • [^] # Re: Et surtout, le libre.

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilitée de la créative Commons ND & NC. Évalué à 5.

    Je pense que tous ceux qui s'offusquent de la qualification d'art libre de l'art NC ou ND et objectent que ça n'est pas dans "l'esprit du libre" ne visent pas spécialement à définir le sens du mot quelque soit le contexte, ce qui serait de toute façon évidemment complètement ridicule concernant un mot définissant une idée si abstraite et vague et n'ayant d'ailleurs pas de rapport très fort avec l'idée désignée par le même mot quand il concerne les hommes.

    "Esprit du libre" est un abus de langage désignant sur ce site et d'autres quels sont les limites acceptables de restriction artificielle des libertés de ce qu'on peut faire des œuvres immatérielles en tant que telles, s'en avoir obligation à en référer au préalable à qui que ce soit y compris à l'auteur.

    Il me semble que l'on est en droit d'avoir l'opinion que cet "esprit du libre" doit en ce qui concerne l'immatériel inclure la possibilité de faire du commerce ou des modifications ; il faut bien comprendre que l'on parle ici de la liberté en tant que qualité des œuvres et non pas des auteurs.

    Je vois un avantage évident à adopter des sémantiques pour les mots gratuits, redistribuables et libres concernant les œuvres immatérielles qui soient différentes entre chaque mot. Cet avantage est encore plus grand si on a pas des définitions subtilement différentes selon que l'œuvre immatérielle en question à une destionation plutôt habituellement utilitaire ou habituellement artistique. Une telle approche n'est pas un jugement de valeur mais du pragmatisme cherchant à harmoniser les significations que l'on attribue aux mots afin de faciliter la communication, eviter les ambiguïtés, etc.

    Et pour finir j'aimerai bien que quiquonque puisse exprimer cette opinion en toute simplicité sans que l'on lui objecte qu'il veut redéfinir le dictionnaire ou être plus extrème-libriste que la FSF...
  • [^] # Re: Et surtout, le libre.

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilitée de la créative Commons ND & NC. Évalué à 6.

    Oui, enfin libre tel que tu l'entends, c'est uniquement dans le cadre de l'informatique.

    Que la notion de logiciel libre inclut nécessairement la possibilité d'en faire commerce (ou des modifications) et que l'art ne soit pas du logiciel n'implique pas que la notion de liberté pour l'art ne doit pas inclure la possibilité d'en faire commerce (ou des modifications). Je pense qu'il existe un mot très bien pour décrire en première approche de l'art sous CC-BY-SA-NC-ND : gratuit.
  • # c'est pas libre :p

    Posté par  . En réponse au journal De l'utilitée de la créative Commons ND & NC. Évalué à 4.

    NC pour moi veut dire, je veux pas que mon objet soit utilisé dans une unité de production qui m'est totalement étranger sans mon accord, voir rémunération. Je veux bien qu'on diffuse sans me payer, mais je ne veux pas qu'on exploite ce travail pour obtenir de l'argent. Je veux être maitre de la vente de mon objet, parce que j'ai travaillé dessus, et je veux pas forcement voir ma musique ou mes films illustré une commande (que souvent les auteurs trouverai pathétiques).

    C'est très compréhensible et même respectable, mais je propose de faire une petite expérience de pensée : oubliez totalement la définition du LL l'espace d'un instant (de toute façon on ne parle de logiciel) et demandez vous si c'est "libre" ou non. Lorsque je fais ça j'ai tendance à répondre que même si ça l'est bien plus qu'une musique produite par une major ça n'est pas totalement libre, et ça l'est d'autant moins si la raison poussant l'auteur à faire ce choix est justement celle citée (l'idée de se poser en dictateur des usages pouvant être fait de l'œuvre, même en oubliant toute notion d'argent, est fondamentalement étrangère à la liberté de cette dernière)

    Je parle de cela car une partie du débat sur l'autre journal portait sur la définition et qualification de libre pour l'art.
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Et bien, ça me parait évident, non ? Que ferions nous de libertés sans libre arbitre ?

    On les exercerait de manière chaotiquement déterministe ?
  • [^] # Re: Pour la flexibilité

    Posté par  . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 3.

    Erreur, c'est l'usage courant qui en est fait qui diffère. Rien ne m'interdit de prendre un code source, de l'imprimer pour construire une toile géante dans le but de démontrer artistiquement l'absurde de la tentative de catégoriser un objet en fonction de son usage courant.

    Bah c'est pratique de catégoriser en fonction de l'usage courant. De toute manière si on par de l'hypothèse que tout est flou et qu'on ne peut donc rien déduire binairement, et qu'on pousse l'idée à l'extrême, on risque de ne plus faire grand chose au prétexte que rien n'a de sens, etc.

    Il y a tout de même une tendance générale chez les humains et d'après leur production et en faisant des généralisation, approximations, etc., à voir les logiciels comme plus utilitaires et les tableaux, photos, etc comme plus artistique. Ce n'est qu'une tendance générale, et elle n'existe effectivement que conjointement à la société telle qu'elle est concrètement constituée et dans son état courant, et non pas en tant qu'attribut des objets abstraits "logiciel" ou "tableau", mais au diable cette distinction puisque c'est précisément pour ces humains dans cette société et avec ces généralisations qu'on légifère et crée ces contrats dont les objets abstraits n'ont cure.

    Si par la suite l'on souhaite "détourner" l'usage d'une œuvre, on se place par définition dans un cas non courant et il est alors moins coûteux de faire du cas par cas (et contacter l'auteur au besoin, même si effectivement il y a des inconvénients, mais bon dans la vie il y a des compromis à faire il faut discrétiser le flou)
  • [^] # Re: Moauis

    Posté par  . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Me poser en dictateur de mon prochain sur ce qu'il peut faire ou non d'une œuvre que je publie ne me convient donc pas.

    Dans ce cas seul le domaine public semble être convenable.
  • [^] # Re: La musique

    Posté par  . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Et tu courras tout nu dans des champs de fleurs enchantés alors que des anges lourons tes bienfaits sur la terre comme au ciel pour les siècles des siècles.
  • [^] # Re: La license CC-BY-NC un retour au origine ?

    Posté par  . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    En effet doit on interdire à une association à but non lucratif de vendre de la musique CC-BY-NC ? Doit on interdire la reprise lors de concert ?

    Pour le "Doit-on", je n'en sais rien, je ne suis pas dans l'esprit des auteurs qui imagineraient ce qu'ils attendraient d'une clause NC, et je doute qu'ils imaginent tous la même chose de toute façon.

    Par contre ce que je sais, c'est que dans la 2.0 cela à toutes les chances d'être interdit, sauf peut-être si le concert est gratuit (et encore, il faudrait mieux qu'il n'ait pas non plus de sponsor pour limiter tous les risques)

    http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/legalcod(...) :
    [...]
    4. c. L'Acceptant ne peut exercer aucun des droits conférés par l'article 3 avec l'intention ou l'objectif d'obtenir un profit commercial ou une compensation financière personnelle.
    [...]


    J'ai un léger doute quant à la force de l'aspect intentionnel de la chose telle que la clause est rédigé d'ailleurs. Du point de vue de l'applicabilité, sonder l'esprit de l'Acceptant me parait audacieux, et il faudrait demander à un juriste de quel côté cette incertitude a le plus de chance de pencher (ptet que pour pimenter le tout avec un peu plus de chaos, c'est une incertitude instable, d'ailleurs :p )
  • [^] # Re: La license CC-BY-NC un retour au origine ?

    Posté par  . En réponse au journal De la paranoïa du NC et de l'égoïsme du ND. Évalué à 2.

    Bah, on peut parler de culture libre au sens de "libéré des perversions du droit d'auteur" :)