Yohan_B a écrit 66 commentaires

  • [^] # Re: "logiciel privateur"

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ce que pensent Stallman, Torvalds, Brown et Zemlin de Microsoft. Évalué à 3.

    Si on continue dans la voie poétique, on peut libérer un logiciel pour lui permettre de vivre sa propre vie, de prendre son envol, de s'épanouir... S'il n'est pas libre, il est donc captif. « Logiciel captif » c'est plus joli que « logiciel privateur » non ? Comment ça c'est encore moins clair ?
  • [^] # Re: "logiciel privateur"

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ce que pensent Stallman, Torvalds, Brown et Zemlin de Microsoft. Évalué à 4.

    Employer le terme "liberté" à "quelque chose", je trouve çà à la fois inapproprié et stupide [...].

    Je pensais la même chose avant et j'employais la phrase suivante pour remplacer « ce logiciel est libre » :
    « ce logiciel est ouvert et les sources sont disponibles. »
    C'est un peu dans le même esprit que « formats ouverts » et cela ressemble à « open source ». Je pense que cela met un peu en évidence la culture hacker aussi.

    J'employais aussi la version longue :
    « Vous pouvez, pour un usage personnel, l'utiliser, l'étudier et le modifier sans restrictions. Vous pouvez également, au minimum (voir la licence), redistribuer (voir la définition donnée par la licence) des copies, des versions modifiées et des travaux dérivés sous la même licence. »

    Mais finalement, « logiciel libre » me parait très élégant, pris dans le sens poétique : en personnifiant le logiciel. Il est possible d'imaginer le logiciel comme un « être » qui veut être étudié, modifié, amélioré et se répandre au maximum. Cela permet de comprendre pourquoi le copyleft ne l'empêche pas d'être « libre ». Malheureusement, si c'est poétique, ce n'est clair que pour ceux qui connaissent déjà la définition in extenso (et encore)... Cependant, j'aime bien l'interpréter de cette façon.
  • [^] # Re: Un petit oubli...

    Posté par  . En réponse au journal De retour sous Mandriva après 6 ans : compte rendu détaillé.. Évalué à 1.

    C'est tout à fait acceptable, comme difficulté pour mettre à jour, je trouve.

    Pour Fedora, j'ai trouvé cela :
    https://fedoraproject.org/wiki/Tools/yum/YumUpgradeFaq

    Upgrading Fedora Using Yum
    Caution
    Although upgrades with yum have been tested and work, live upgrades are not recommended by the Fedora Project. [...] With a typical installation, this method usually works well, but it can break third-party packages not available in the Fedora repositories.


    et https://fedoraproject.org/wiki/SIGs/LiveUpgrade

    Live Upgrade Special Interest Group
    Live upgrade SIG is a team of Fedora developers and users interested in making upgrades via yum work smoothly.
    Mission
    [...]
    Help convince the Fedora team to make live upgrades a well supported option.


    Je ne sais pas quoi en conclure... Quelqu'un ici a-t-il enchainé des mises à jour comme baud123 mais avec Fedora ? À quel point est-ce difficile ?
  • # Fedora ou Mandriva ?

    Posté par  . En réponse au journal De retour sous Mandriva après 6 ans : compte rendu détaillé.. Évalué à 2.

    Fedora m'a beaucoup plus, mais trop avant gardiste pour mes besoins.
    Soit.

    Mais techniquement Fedora n'a rien de plus que Mandriva à mon humble avis...
    Cela dépend du sens que l'on donne à « techniquement » et de ce que l'on recherche comme fonctionnalités. Il me semble tout de même que Fedora est souvent en avance technologiquement.

    j'adore Perl.
    « Non draco sit mihi dux
    Vade retro satana
    Nunquam suade mihi vana
    Sunt mala quae libas [...]. »


    Mais draklive est pour moi l'exemple typique d'un programme Perl illisible : presque aucun commentaire, abus des hash de hash, nom de variables trompeurs. Une approche plus modulaire voir objet aurais pu rendre une documentation obsolète ...[...] La liste des draktools est longue, mais c'est pour moi LA killer feature de Mandriva.

    Heureusement que l'outil de partitionnement n'est pas codé comme draklive ; quoique cela donnerait un sens intéressant à « killer feature ».

    J'ai utilisé Mandrake en distribution principale quand je débutais avec Linux. Après la Mandrake 8.1, j'ai changé pour Debian Sid. De façon moins intensive mais régulière, j'utilise des distributions Fedora, Mandriva et Debian stable.
    Je déteste perdre du temps à administrer : ce qui m'a fait choisir Debian stable pour les autres ordinateurs que j'administre (des serveurs et PC de bureau à moi et mes proches).

    Actuellement, je réfléchis à changer de distribution pour mon système principal ; j'aime avoir les dernières nouveautés et l'excellence technique or, si je compile des versions de développement pour certains logiciels (KDE par exemple), je n'envisage clairement pas d'intégrer moi-même des éléments comme SELinux, upstart... Debian Sid ne me convient donc plus. J'ai pensé à Fedora ou Mandriva parce que je les connais et qu'elles pourraient correspondre. Pour l'instant, je penche vers Fedora : surtout pour l'excellence technique. Mais je connais mieux Mandriva et j'utilise KDE même si je le compile en général. En bref, j'hésite...

    Ce qui me retient pourtant encore à ma Debian Sid c'est que je n'ai jamais eu besoin de la réinstaller : j'ai toujours copié le système sur le nouveau matériel. Vu le niveau de configuration que j'utilise, il n'est pas question de réinstaller à chaque nouvelle version.
    Est-il possible, sur le long terme, de mettre à jour une Fedora ou une Mandriva sans trop de difficultés par rapport à une Debian Sid (qui est en évolution permanente) ?
  • [^] # Re: Fake ?

    Posté par  . En réponse au journal [Totalement HS] Qui veut du pop-corn ?. Évalué à 3.

    Non, je conteste également l'estimation de 1W reçu par le grain pour les portables, mais j'aurais dû le préciser clairement, en détaillant les points, il est vrai. Je n'ai pas fait attention qu'il s'agissait de la valeur finale convertie en chaleur estimée pour les téléphones.
    Quelques points très rapidement :
    1) Ce n'est pas parce que 1W arrive sur le grain qu'il l'absorbe (sous forme d'énergie de rotation moléculaire) et converti l'énergie intégralement en chaleur. Et, non, la différence n'est aucunement négligeable.

    2) J'ai expliqué une erreur de raisonnement cela n'implique en aucun cas que je cautionne le reste des calculs (que je n'avais même pas lu en détail)...

    3) Pour avoir une estimation correcte de la puissance arrivant sur le grain, il faudrait déjà prendre en compte la géométrie du rayonnement et surtout l'angle solide sous lequel est vu le grain. 1W ce n'est pas du tout le bon ordre de grandeur.

    4) Je maintiens que dans le cas qui nous intéresse le grain dissipe la totalité de l'énergie reçue : multiplier par le temps d'exposition n'a strictement aucun sens et c'est uniquement ce point que j'ai eu envie d'aborder dans mon premier commentaire. Et, sans réflecteur, 50 secondes à 1W reçu par grain de pop-corn ne résulterai aucunement en une augmentation d'énergie de 50J au final et ne conduirai pas à l'éclatement du grain. J'espère que c'est plus clair à présent.

    Je vois que j'ai du mal à me faire comprendre mais je n'ai pas envie de passer plus de temps à détailler mes réponses, car ce que je rejette, c'est le principe même du calcul erroné et simpliste du commentaire auquel je répondais : ce raisonnement ne peut en aucun cas mener à une estimation correcte. Partir sur des calculs dans ce cas ne présente pas d'intérêt. Une modélisation doit être rigoureuse et le raisonnement qui la suit aussi ; sinon, même tenter de le réfuter est une perte de temps. Bien sûr, faire des calculs c'est toujours amusant mais c'est mieux quand ils ont un sens.
  • [^] # Re: Fake ?

    Posté par  . En réponse au journal [Totalement HS] Qui veut du pop-corn ?. Évalué à 3.

    1) Négliger la dissipation thermique n'est pas une hypothèse favorable : c'est une erreur fondamentale de modélisation pour ce cas.

    2) Je n'ai pas envie de les faire pour un cas aussi évident (pour moi) mais cela n'empêche personne de se convaincre en faisant les calculs si nécessaire. Je signale une erreur rapidement, il me semble que c'est tout à fait pertinent.

    3) Le pop-corn dissipe son énergie également dans un micro-onde. Mais le micro-onde est beaucoup plus puissant : c'est le sens même de mon commentaire. En conséquence, l'énergie est absorbée plus rapidement qu'elle ne peut se dissiper pour des températures usuelles.

    4) Le grain éclate parce qu'il a atteint sa pression critique tout simplement...


    Ah oui ... "N'importe quoi ...", c'est le titre de ton message ?

    Soit, je m'excuse donc puisqu'il semble que ces mots aient suffi à vexer. Néanmoins cela ne rend pas mon commentaire inutile à mon sens.
  • [^] # Re: Fake ?

    Posté par  . En réponse au journal [Totalement HS] Qui veut du pop-corn ?. Évalué à 2.


    Ceci signifie qu'il faut 50 Joules par grain de pop-corn, soit 50 secondes à 1W par grain de pop-corn. L'ordre de grandeur semble bon.


    N'importe quoi...
    Le grain de pop-corn dissipe son énergie et ceci d'autant plus vite que la différence de température avec l'air extérieur est élevée. Jamais le grain n'atteindra 180°C de cette façon : c'est l'évidence même. Et quand bien même le grain serait parfaitement isolé du milieu extérieur, avec, en plus, des réflecteurs parfaits tout autour, il ne pourrait pas éclater avec une montée en température aussi lente (le grain n'est pas parfaitement étanche à toute pression inférieure à la pression critique).
  • [^] # Re: EEEPC 901

    Posté par  . En réponse au journal Combien vaut WinXP OEM ? Réponse avec l'EEEPC. Évalué à 3.

    Si cela se déroule comme pour l'EEEPC 900, ce n'est pas aussi formidable qu'il n'y parait : la version Linux n'est toujours pas disponible dans beaucoup de pays (en Europe surtout) et elle sera disponible en quantité nettement plus limitée que la version Windows. Si ce n'est pas pour forcer la vente avec Windows...
  • [^] # Re: j'ai fait le test

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Tester les intuitions morales. Évalué à 2.

    Ils ont changé le test parce que je n'ai pas répondu à une seule question sur des « arrangements familiaux » ou faisant intervenir un « poulet froid ».
    Le questionnaire auquel j'ai répondu était assez pertinent et la logique derrière les questions visible (problème de la responsabilité, dimension émotionnelle...). Il y avait une page résultat (accessible par un bouton à la fin) et le bouton exit fonctionnait.

    C'est dommage, s'ils changent complètement le test on ne discute plus de la même chose...
  • [^] # Re: Cas 1 et 3...

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Tester les intuitions morales. Évalué à 2.

    Accidentelle ? L'accident c'est toi qui le provoques exprès et cela s'appelle un meurtre.
    J'ai lu que l'explication de la différence de réponse (chez la plupart des personnes) provient de la proximité physique imaginée et donc de la dimension émotionnelle.
    C'est la même raison qui fait qu'il est plus facile de tuer quelqu'un en aveugle en appuyant sur un bouton pour lancer un missile sur la personne (ou pour lancer le compte à rebours de la chaise électrique), que de devoir l'étrangler à mains nues et de voir en détail la personne mourir.

    Comme détaillé à la fin de ce journal, il y a une variante du cas 1 qui propose de faire basculer à la main l'inconnu du haut d'un pont qui surplombe la voie pour qu'il se fasse écraser par le train ce qui suffirait à l'arrêter. Heureusement les réponses s'inversent dans ce cas...
  • [^] # Re: réponses

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Tester les intuitions morales. Évalué à 1.

    Joli l'exemple

    Bof, non, pas terrible : Il ajoute des implications personnelles.
    Personnellement, je raisonne un peu comme l'initiateur de ce fil et je ne ferai pas de choix (si j'ai le droit de ne rien faire) entre la vie d'un inconnu et une infinité non dénombrable de vies d'inconnus ; par contre, s'il s'agit de ma planète et qu'il y a ne serait-ce qu'un habitant dessus qui va mourir, j'irai volontiers étrangler moi-même un inconnu si c'est nécessaire à empêcher la destruction.
  • # Résultat

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Tester les intuitions morales. Évalué à 3.

    « Your statistic is 2.4. So far, the average statistic for subjects on this test is 4.3. »
    Sachant que le résultat est compris entre 1 et 6, cela fait beaucoup comme différence. Y a-t-il d'autres psychopathes ici ?
  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse au journal Étude de satisfaction : Voyages-sncf.com. Évalué à 5.

    Sinon, je recommande http://voyages-sncf.mobi/.

    Je l'utilise également quand c'est possible mais, malheureusement, il ne gère que 112 destinations en trajets directs comme indiqué sur le site. En l'occurrence ma destination n'était pas disponible.
  • [^] # Re: Windows ET Linux ? Bonne nouvelle.

    Posté par  . En réponse au journal Eeepc et Linux le remariage ?. Évalué à 1.

    Attention tout de même, le PDG d'Asus précise explicitement que la version avec XP sera équipée d'1Go de RAM :
    the 8GB machine will run Windows XP and the 12 or the 20GB will be a Linux based. The Windows XP machine will have 1GB of RAM. The screen resolution on each of these will be 1024 x 600.

    Il n'est pas certain que la version avec Linux ne restera pas avec les 512Mo initiaux.
  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse au journal A propos du reportage "le monde selon Monsanto". Évalué à 2.

    Pour une « mini-bombe » à fission dite « atomique », il suffit par exemple de bombarder la matière fissile avec des neutrons (extérieurs à la matière fissile mais pas forcément à la « bombe ») en quantité suffisante pour forcer le passage en configuration super-critique.
    Dans le cas d'une « mini-bombe à fusion », au Laser MégaJoule à Bordeaux par exemple, une petite capsule sphérique de deutérium et de tritium est comprimée très fortement et très rapidement par des lasers. Évidemment, vu le nombre et la taille des lasers et l'énergie nécessaire, ce n'est pas un dispositif très portable : mais tout dépend ce que l'on appelle une « mini-bombe ».
  • [^] # Re: Au cas où...

    Posté par  . En réponse au journal NIN met son dernier album sous CC et explose RadioHead. Évalué à 1.

    Je viens de m'apercevoir que le mot « découvreur » est noté comme vieilli dans certains dictionnaires. Pourtant c'est le mot le plus logique conformément au sens du verbe. En plus le mot inventeur pour un trésor est signalé comme utilisé uniquement en langage administratif. Ce n'est pas très clair tout cela. Je dois être vieux et mon entourage également : ce mot me semblait très courant.
  • [^] # Re: Au cas où...

    Posté par  . En réponse au journal NIN met son dernier album sous CC et explose RadioHead. Évalué à 0.

    J'avais bien compris. Mais j'ajoute que l'on emploie de manière nettement plus courante « découvreur » pour un trésor.
    Par exemple sur http://fr.wiktionary.org/wiki/découvreur : « Le découvreur d’un trésor ». C'est le sens principal. Il en est de même pour le Littré, le Robert, le Larousse, le TLFI...
  • [^] # Re: Au cas où...

    Posté par  . En réponse au journal NIN met son dernier album sous CC et explose RadioHead. Évalué à 2.

    En effet, mais étonnamment il n'est pas fait mention de cet usage pour le verbe inventer dans tous les dictionnaires que j'ai pu consulter.
    Comme précisé sur wiktionary et sur le Trésor de la langue française informatisé, il s'agit de langage administratif uniquement. Se baser sur ce cas très particulier pour nier le sens principal du verbe inventer (« trouver quelque chose de nouveau, par la force de son esprit, de son imagination »), comme l'a fait Mathieu Stumpf dans le commentaire auquel je répondais, est pour le moins spécieux.
  • [^] # Re: Au cas où...

    Posté par  . En réponse au journal NIN met son dernier album sous CC et explose RadioHead. Évalué à 2.


    Si par inventer tu veux dire "faire sortir du néant", alors oui, c'est bien ce que je pense.


    Pour inventer quelque chose selon le sens couramment accepté, il n'est nul besoin de sortir une œuvre du néant. Quelqu'un qui est, à priori, le premier à fabriquer une machine dans un but précis et en comprenant son fonctionnement, est qualifié d'inventeur, même s'il se base entre autres sur les travaux de théoriciens qui en décrivent les principes de fonctionnement.


    Inventer ce n'est qu'un synonyme de découvrir lorsqu'on pense être le premier à faire cette découverte.


    Inventer fait référence à un travail de l'esprit. Découvrir est plus général. Il suffit d'ouvrir un dictionnaire. La théorie de la radioactivité est une invention et une découverte. La radioactivité naturelle est une découverte.

    On dit "j'ai inventé la grotte de Lascaux" ou "j'ai inventé des fossiles de dinosaure dans mon jardin".

    Il faudrait peut-être prévenir tout le monde, j'ai l'impression que l'académie française et la majorité des gens ne sont pas au courant de ces « inventions linguistiques ». Au fait, c'est qui « on » ?

    Redéfinir exprès le mot inventer pour qu'il ne puisse plus être employé et qu'il devienne inutile est assez absurde. Par ailleurs, les humains aiment à « s'approprier » leurs découvertes aussi bien que leurs inventions, dans la mesure du possible. Par exemple, la découverte d'un territoire s'accompagne en général de sa prise de possession. Par contre, dans le cas des découvertes scientifiques, la radioactivité naturelle par exemple, il est d'usage de laisser chacun profiter de ces connaissances sans restrictions (c'est très relatif en fait). Il en est de même pour les « inventions scientifiques » comme les théories ou les modèles.

    La réflexion n'est donc pas à faire entre découvertes et inventions mais entre ce qui est considéré comme pouvant faire l'objet d'un monopole et ce qui ne l'est pas. La tendance semble être à un élargissement lent vers la science (brevets sur des algorithmes notamment dans le domaine de l'informatique, brevets sur des molécules naturelles découvertes en biologie, etc).
  • [^] # Re: Vente Liée : GNU/Linux préinstallé sans choix d'un autre OS

    Posté par  . En réponse à la dépêche Point sur l'EeePC, 3 semaines après son lancement. Évalué à 4.

    Bon, cela dit, un des buts de la loi anti-vente liée et autres dans le même genre, c'est d'empêcher les distorsions de concurrence.

    C'est aussi pour protéger le consommateur.

    Sinon, question en passant : qu'est-ce qu'on veut dire quand on dit que Xandros est "vendue" avec l'eeePC ? Ce n'est pas la licence qui est vendue, vu qu'elle est gratuite.

    Xandros est une distribution payante. De plus, Asus a payé pour faire développer un système très personnalisé. Un employé de « Xandros » raconte comment cela s'est passé sur son blog.
  • [^] # Re: Smack

    Posté par  . En réponse au journal Nouvelles du noyau Linux : SMACK, PSS, mais pas de kgdb. Évalué à 5.


    Tu mélanges. Avec l'infrastructure de Gnome tu peux tout faire.

    C'était une comparaison clairement humoristique. Par ailleurs, Smack était comparé à Gnome et non pas à « l'infrastructure de Gnome ». La comparaison n'a pas besoin d'être pertinente pour être drôle.

    J'ajoute qu'avec « l'infrastructure de Gnome », on ne peut pas tout faire, si on se limite à celle-ci et que l'on exclut de patcher cette même infrastructure sans quoi cette phrase est sans intérêt. Je m'empresse d'ajouter qu'avec « l'infrastructure de Kde » on ne peut pas tout faire non plus. Étonnant, non ?


    Le bureau Gnome se veut simple et avec des choix de configuration raisonnables. C'est ce qui est vu par défaut par l'utilisateur.

    Indéniablement.


    Ça n'implique pas que Gnome ne peut pas en faire plus ou que la "mécanique interne" de Gnome est "pauvre".

    Ni l'inverse d'ailleurs. Les développeurs (disons la majorité) ne cachent pas qu'ils souhaitent que le code source de Gnome (et de son « infrastructure ») reste simple pour en faciliter la maintenance et le développement. Il n'y a pas à en avoir honte. Ce n'est pas un secret que le Gnome actuel n'a plus le seul but originel de copier Kde. Il y a eu une simplification drastique de Gnome y compris au niveau des « fonctionnalités de la mécanique interne » : le code source est toujours là pour le prouver. Ajoutons que maintenant, à moins de s'appeler Linus Torvalds (et encore), il est difficile de faire inclure officiellement deux malheureux patchs ajoutant des fonctionnalités (même en les cachant dans un obscur fichier de configuration), si le nombre d'utilisateurs concernés est trop faible. Telle est la politique actuelle qui n'a rien de scandaleuse (personne n'est obligé d'utiliser Gnome) et qui semble même connaître un franc succés.

    Personnellement, cette politique ne me convient pas : j'ai des exigences trop spécifiques en termes d'interfaces et je n'ai pas l'intention de maintenir continuellement une série de patchs. Évidemment, la politique de Kde n'est pas parfaite non plus et conduit facilement, entre autres, à du code très difficile à maintenir. Néanmoins, elle convient à ceux qui, avant toute chose, souhaite une « mécanique interne » plus riche que celle de Gnome.
  • [^] # Re: Et en libre ?

    Posté par  . En réponse au journal Quel sont selon vous les meilleurs morceaux de musique classique ?. Évalué à 2.

    aux initiatives récentes de certains orchestres de "libérer" leurs enregistrements (il y a eu ça pour l'œuvre intégrale de Mozart, pour fêter ses 250 ans, je me demande si c'est ce dont il s'agit ici : [http://www.classiccat.net/mozart_wa/]).
    J'avais bien compris. Effectivement, il faudra que je reprenne le temps de faire un état des lieux de ce que l'on peut trouver, mais pour l'instant, je n'ai jamais trouvé d'enregistrements de très bonne qualité disponibles gratuitement et légalement. Je ne dis pas que ces enregistrements sont vraiment mauvais ou inutiles (et je remercie ces musiciens pour leur ouverture d'esprit), mais je pense que quand on aime vraiment un morceau on n'hésite pas longtemps à aller acheter les meilleurs enregistrements disponibles (qui sont déjà loin d'être parfaits).

    Et je ne vois pas pourquoi ces initiatives participeraient à la loudness war, car j'imagine mal que leur objectif soit d'être écoutés via des écouteurs dans le métro, ou des autradios couverts par le bruit du moteur.
    Bien sûr, c'était seulement un apparté pour dire que malheureusement la fidélité n'était pas exactement la préoccupation principale des grandes maisons de disques pour la musique en général.

    Bon après, il y a le problème de la compression en mp3 (déjà moins gênant que les problèmes déjà cités, mais quand-même).
    Personnellement, mon équipement hi-fi n'est pas de qualité suffisante pour qu'un mp3 avec un bon bitrate (il y a un minimum quand même) soit très dérangeant. La différence s'entend, c'est sûr, mais rien de catastrophique (sauf peut-être parfois dans les aigus). Ceci dit, par principe j'utilise uniquement des formats sans perte (flac) mais ce n'est pas le problème principal.
    Par contre, j'entends très bien les défauts des enregistrements et les différences entre les interprétations (surtout le piano) et c'est ce qui me gène le plus. Ce commentaire, que j'approuve, illustre ce que je veux dire en ce qui concerne l'interprétation (mais c'est du même acabit et même pire pour l'enregistrement) http://linuxfr.org//comments/903038.html#903038 .
  • [^] # Re: Et en libre ?

    Posté par  . En réponse au journal Quel sont selon vous les meilleurs morceaux de musique classique ?. Évalué à 3.

    La qualité de la restitution est très importante avec la musique classique. Il n'est déjà pas facile de trouver des enregistrements de très bonne qualité en achetant (cher) de la musique pas libre. Par exemple, quand il n'y a qu'un instrument, le moindre défaut d'enregistrement s'entend même pour une oreille inexercée et sur du matériel hi-fi de faible qualité. Pour les orchestres, la prise de son n'est pas facile et si on n'y prend garde on peut acheter des enregistrements absolument abominables (souffle, son assourdi...). Un des « problèmes » avec la musique classique c'est que les variations du volume sonore sont très importantes. D'ailleurs, sans se limiter à la musique classique, on peut aisément remarquer (avec audacity par exemple) qu'une mode détestable a cours qui consiste à diminuer artificiellement l'amplitude des variations sonores pour améliorer la qualité d'écoute sur les téléphones et baladeurs au mépris de la fidélité.

    Comme beaucoup de personnes, j'écoute le plus souvent de la musique, non avec mon matériel hi-fi, mais avec des écouteurs. J'aimerais bien écouter de la musique classique avec ceux-ci, mais la qualité de la restitution et la fidélité sont vraiment trop mauvaises pour l'apprécier.
    J'utilise les enregistrements que l'on peut facilement trouver sur internet uniquement pour découvrir de nouveaux morceaux puis je me renseigne sur les meilleurs enregistrements et j'en achète souvent plusieurs. J'ajouterais le site http://pianosociety.com à la liste. Sinon le mieux est encore d'aller à des concerts ( http://www.concertclassic.com ).

    En ce qui concerne les enregistrements passés dans le domaine public, ils sont souvent de piètre qualité (forcément), et, malheureusement, difficiles à trouver sur internet ce qui est fort curieux.
  • # L'Homme et la nature

    Posté par  . En réponse au journal Et apres, certains ont encore espoir que l'homme trouvera une solution. Évalué à 3.


    Et apres, certains ont encore espoir que l'homme trouvera une solution

    L'espoir c'est compatible avec la vie, c'est même un comportement qui offre un avantage sélectif. L'Homme trouve des solutions tous les jours. Quelle est donc la formulation de ce problème dont on aurait démontré l'absence de solutions ?


    et je cite ce qui me permet de dire que tout espoir peut etre considéré comme futile :

    Absolument tout peut-être « considéré » comme futile : l'utilité c'est subjectif.


    Or it was living, until researchers had to kill it to determine the clam's age

    Décrivons l'affaire. Des représentants de l'espèce humaine ont tué par curiosité un représentant de l'espèce Arctica islandica. Comment cela est-il possible ? Peut-être que l'empathie envers les mollusques n'est pas un avantage sélectif.

    Pendant ce temps des chats sans pitié s'amusent avec des souris agonisantes qu'ils ne mangeront même pas. Des lions inhumains (étonnant, non ?) tuent des grenouilles par curiosité et pour s'amuser. Certains ne prennent même pas la peine de tuer leur proie avant de la dévorer. Des lionnes font même tout leur possible pour maintenir leurs malheureuses proies en vie pour que leurs lionceaux puissent apprendre en la torturant joyeusement.

    Mais quelle est donc cette nature impitoyable où sévit la loi du plus fort et la sélection naturelle ? Pourquoi des espèces immorales sont elles sélectionnées ? Cette nature immorale doit assurément disparaître !


    j'espere que la nature fera bien les choses et que l'espèce qui nous remplacera, ne trouvera aucune trace de notre minable existence,


    L'espèce qui nous remplacera ? C'est à dire une espèce qui prendrait notre place dominante ? Une espèce qui ferait partie de la nature tout en lui étant extérieure ? Une espèce dont toute la sagesse consiterait à renier et à exprimer son dégoût de la nature et donc d'elle-même ?


    bonne agonie à vous,

    Halte à l'anthropocentrisme !
    L'Homme fait partie de la nature et chacun de ses actes, sa vie entière et son agonie ne peuvent survenir qu'à la suite d'un processus s'inscrivant dans l'incroyable « complexité » de fonctionnement de celle-ci. Il serait d'ailleurs bien inspiré d'être admiratif et humble en contemplant ce système dont il n'est qu'une partie minuscule et éphémère.

    Voilà que l'Homme juge la nature, mais elle n'en est pas affectée : elle l'a fait naître, elle l'a fait vivre et c'est elle qui l'enterrera...
  • [^] # Re: Balkanisation des licences

    Posté par  . En réponse à la dépêche KDE veut changer de licence. Évalué à -1.

    Et bien dans le débat des licences, le coté plus ou moins libre correspond pour moi a l'axe vertical


    "Plus ou moins libre" ? Il n'y a pas de quantité de "liberté" pour la licence d'un logiciel d'après la définition communément utilisée. Le "libre" logiciel ce n'est pas un idéal que l'on ne peut atteindre et ce n'est pas non plus la "Liberté". Un logiciel libre c'est un logiciel dont la licence respecte les critères booléens du "logiciel libre" énoncés par Stallman et soutenus par la FSF. On ne peut donc pas classer les licences libres selon ces critères : elles les respectent par définition.

    Par contre, effectivement, on peut tenter de les classer par importance des contraintes. Par exemple la GPLv3 possède clairement plus de contraintes que la BSD. Cependant une telle classification est très subjective : on peut très bien imaginer qu'une licence non-libre soit moins contraignante pour une catégorie de personnes que la AGPLv3 par exemple.

    Je trouve par ailleurs très pertinente la comparaison avec "le gène égoïste".