Renault a écrit 7156 commentaires

  • [^] # Re: Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa. Évalué à 0.

    C'est la version électorale du « si elle ne souhaitait réellement pas être violée elle [insérer une idée d'un autre siècle ici, elle n'aurait pas mis de jupe par exemple] ».

    Tu vas bien loin dans la comparaison.
    La politique, c'est de la communication. C'est intrinsèquement liée, si tu veux faire de la politique, tu dois communiquer et notamment démentir les propos qu'on te fait tenir (que ce soit par une contre communication ou la voie judiciaire si adaptée).

    De fait, quand tu t'engages en politique, tu consens à cette activité, une femme lambda ne consent pas à avoir des rapports sexuels par défaut. Ta comparaison est donc un non sens.

    L'État a la responsabilité d'organiser des élections juste, impartiale etc. Parce qu'il est de sa responsabilité de défendre la démocratie.

    Et il le fait. La France est quand même l'un des pays les plus stricts sur le processus électoral ce qui permet à tout le monde de pouvoir s'exprimer face à la nation même quand tu es petit et d'éviter pas mal de biais. Cela fait rire pas mal de pays étrangers (notamment sur l'embargo des résultats intermédiaires durant la journée du scrutin avant 20h). Mais c'est une réalité, l'État peut difficilement faire mieux pour offrir à tous une équité totale (qui de toute façon est inatteignable).

    S'il n'assume pas sa responsabilité à 100%, c'est pas la faute des victimes ! Alors oui, naturellement, tout biais de l'État pourrait être compensé par une communication adaptée de la part des candidats lésés

    L'État n'a pas à faire le gendarmes sur les éventuels biais des discours que les médias peuvent traduire. C'est hors de son champs de compétence. Déjà il y a un principe de droit de réponse si tu es lésé auprès d'un média (qui te prête des propos que tu n'as pas dit par exemple ou hors contexte), tu as la possibilité de saisir la justices pour pas mal de cas également.

    Puis il est bien entendu de la responsabilité de chaque candidat de s'assurer que le processus électoral et que les discours qu'on retient d'eux est correct. Le CSA contrôle ce qui est dans son pouvoir (le temps de parole et le fait très bien), aux partis de s'assurer que le message transmis correspond à ce qu'ils voulaient. Car après tout, personne d'autre ne peut réellement fait ce travail qu'eux même, c'est le rôle de chaque communicant de s'assurer que le message correspond.

    Et sur leur site Internet et les professions de foi, ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Niveau possibilité de contredire les médias, c'est open-bar. S'ils ne le font pas et préfèrent répéter inlassablement le discours d'origine, c'est bien qu'ils ne trouvent pas grand chose à redire, non ?

    bsolument pas de les laisser parlé (typiquement, un candidat de gauche qui se fait agresser par un Pujadas qui veut lui faire dire que les syndicalistes sont des voyous va compter exactement de la même manière que celui qui a un tapis rouge pour exposer ses âneries).

    Mais il peut répondre, il peut montrer à tous que le journaliste est un connard fini s'il le veut avec des méthodes pas clean.
    De toute façon le problème sera le même quand le candidat sera élu, les journalistes de tout bord voudront faire cracher la petite phrase ou détourner la parole. Si en tant que candidat il ne sait pas gérer cette situation, il ne tiendra pas en tant qu'élu, c'est évident.

    Et cette obligation de respect de temps d'antenne n'est valable que pendant un temps (trois mois de mémoire ?), le reste du temps c'est free style.

    Pas vraiment, la télé et la radio doivent respecter une certaine neutralité des opinions, tu verras d'ailleurs très souvent que les sujets politiques ont rarement un politique qui parlent, souvent plusieurs de tout bord. Oui, le point de vue des communistes se fera plus rare à l'écran que ceux de de LR / PS, mais ils s'expriment aussi régulièrement et les gens les entendent.

    Après tout, si tu veux une égalité du temps de parole hors période électoral, tu auras des biais / dérives importants aussi.

    Est-ce que tu te rend compte du poids médiatique de l'UMP et du PS ?

    Oui.

    Est-ce que c'est la seule habilité à la communication de ces partis qui l'explique ?

    Non, je pense aussi que la population est pour l'essentielle satisfaite de ces partis ou de leurs positions. Je pense que la population glisse son bulletin dans l'urne de manière suffisamment éclairée (ou avec la capacité assez raisonnable de l'être).

    Les compétences de ses membres ?

    Je pense que oui, les gros partis ont de meilleurs communicants. Pour avoir paluché pas mal de programmes politiques dans ma vie, ils tiennent compte de l'évolution des médias, des méthodes nouvelles de communications pour avoir un impact important. Les petits partis sont souvent très / trop austère dans leur communication. Et ne renouvellent pas leur communication ce qui ne les aide pas.

    Le fait est que les médias appartiennent en grande majorité soit à des riches, soit à l'état (contrôlé par le PS et l'UMP), et que les uns comme les autres utilisent les outils dont ils se sont doté pour que rien ne change ?

    C'est un soucis, que je ne nie pas.
    Cependant, je ne pense pas que ce soit le facteur prépondérant à la situation. Et je pense même qu'avec l'heure d'Internet et donc des communications alternatives et plus larges / ouverts que les radios, journaux ou chaines de télévision, que cela est de moins en moins le cas aujourd'hui.

  • [^] # Re: Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa. Évalué à -4.

    Oui mais en fait c'est un peu plus compliqué que ça : la méthode de vote influe sur le paysage politique global et les chances de succès des différents candidats.

    C'est évident, cependant comme tu le mentionnes, il n'y a aucun système démocratique parfait. Chaque système de vote ou de désignation du pouvoir (notamment le tirage au sort) ont leur lot d'avantages mais aussi d'inconvénients. Il n'y a pas de meilleur absolu. Après on doit choisir le scrutin qui correspond le mieux aux envies des français. Et je pense que le scrutin actuel contente pas mal de monde en réalité.

    Devant l'impossibilité d'avoir un système parfait, il faut se contenter de ce qui est possible et d'essayer de pallier les limitations du système employé. Par exemple les primaires des grands partis sont un palliatif intéressant pour éviter le phénomène de vote utile.

    Il faut quand même être d'une mauvaise foi crasse pour prétendre que la population française n'a pas de choix dans ses politiques. On a souvent à l'échelon national une dizaine de candidatures, la plupart des gens connaissent l'ensemble des noms et le gros de leur tendance (il faut dire que l'équité du temps de parole dans les médias, la distribution de toutes les professions de foi, le plafonnement dans les budgets de campagne et autres aident à cette situation).

    Si après on considère que l'avis de la population est biaisée, il faut alors que les petits candidats réinventent leur communication pour contrer les idées reçues qu'on a sur leur programme et leurs idées. Après tout les médias sont obligés de les laisser parler, ils peuvent mettre ce qu'ils veulent sur leur profession de foi et site Internet pour justement inverser la tendance. S'ils ne le font pas, c'est soit que la retranscription des médias traditionnelle leur convient, ou alors que ce sont de très mauvais communicants et qu'ils ne tiendraient pas une journée à la tête d'un État (activité qui demande de communiquer en permanence).

    Personnellement, quand je lis certains programmes, au hasard ceux de l'extrême gauche, à part quelques mots ou acronymes qui ont changé, c'est le même discours, ce sont les mêmes idées et la même manière de les aborder. Peut être qu'une remise en question au sein de ces petits partis seraient le bienvenue s'ils veulent fédérer un peu.

  • [^] # Re: Peut être pas la bonne approche ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 5.

    Je doute vraiment que ce soit ta pensée :-)

    Et pourtant, ce n'est pas si loin.
    Ce n'est pas que le chiffrement ne soit pas la solution et la politique le soit. Le chiffrement est une solution temporaire, voire définitive selon le contexte.

    En effet, si tu as peur de l'État, le tout chiffrement n'est pas une solution. Car cela exclu la question des métadonnées pourtant essentielle dans la question pour le gouvernement. Puis cela oublie que l'État a des moyens importants pour contourner certains mécanismes de chiffrement et que la répression en dehors du cercle numérique ne pourra aller que croissant avec cette réponse.

    Le chiffrement est cependant une solution adaptée à certain problème, comme une certaine décentralisation de l'hébergement, la confidentialité de certaines données vis à vis d'un citoyen extérieur à l'échange ou d'une entreprise. Pour tout cela, le chiffrement est une réponse suffisante et adaptée.

    Mais contre l'État, j'en doute, ni même contre les grandes entreprises du net comme les GAFAM qui eux peuvent avoir des moyens similaires aux États, qui possèdent la collection de données et veulent les monétiser à un certain degré. Pour lutter contre les dérives de ces entités, la réponse ne peut être que politique. C'est avec une réponse politique qu'on peut rétablir un équilibre des 3 pouvoirs pour limiter les effets nocifs d'une surveillance étatique. C'est grâce aussi à la politique qu'on peut voir émerger des champions européens du net pour contrebalancer ceux basés aux USA avec l'idéologie et le cadre juridique qui les accompagnent. C'est grâce à la politique qu'on peut instituer des lois favorables à la protection des consommateurs au détriment des entreprises. Avec du chiffrement, tu ne peux rien faire de tout cela, ou de manière marginale. En tout cas je n'ai pas trouvé de réponse probante à ces questions sur l'impact du chiffrement sur ces questions.

  • [^] # Re: Peut être pas la bonne approche ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 4.

    Je pense que justement, nous devons nous inquiéter et nous comporter que vis à vis du pays où nous vivons. Il est illusoire de croire que quoique tu fasses te met à l'abri de tous les pays du monde vois-tu.

    Car si je ne suis pas ravi de la surveillance américaine qui concerne le monde entier, les USA ne vont pas me faire un procès ou m'envoyer à Guantanamo si je suis en France. Et je ne suis pas très concerné par la bonne santé de la société et de la démocratie américaine (qui est selon moi un problème américain, après tout je n'ai pas de droits et les connaissances aux USA pour y changer quoique ce soit).

    Par contre, les services de renseignement français, et la société française (voire européenne), j'y suis concerné, j'y ai des droits et j'y ai des pouvoirs aussi pour y effectuer certains changements. Donc je vais chercher à me protéger et à changer ces institutions ou ces lois. Le fait que Internet soit mondial ne change rien, cela incite par contre à favoriser l'émergence de champions locaux pour que le droit français et européens s'y appliquent pleinement. Et j'ai bien plus peur de notre gouvernement que celui des USA car son pouvoir de nuisance sur ma vie et ma société y est plus grande.

    Car de toute façon, de par ce que je soutiens, défends ou je fais, il y a probablement pas mal de pays dans le monde où il pourrait s'il le voulait m'arrêter de manière totalement arbitraire. des pays du genre au Moyen-Orient, la Corée du Nord, certaines autres dictatures africaines et j'en passe. Et je en cherche pas à me protéger d'eux et je pense que pas grand monde ici ne se soucis que ses propos ne soient pas une injure envers certains dirigeants de pays que j’ai mentionné précédemment car on sait bien qu'en France on ne risque rien pour cela. Par contre tu éviteras peut être de te rendre dans ces pays pour y éviter des problèmes.

    Ton analogie avec les armes en est un exemple. Il te semble normal en tant que français de ne pas porter d'arme à la ceinture pour te sentir protégé. Va en parler avec un texan…

    Qui justement montre que de s'armer numériquement n'est qu'une fuite en avant. Malgré les armes très répandues dans la population américaines, cela conduit à un taux d'homicide par arme à feu particulièrement élevé (donc plutôt que d'établir une sécurité, cela conduit à une insécurité) et cela ne protège absolument pas la population des bavures policières ou des agressions gouvernementales type surveillance généralisée.

    Donc faire du chiffrement généralisé, c'est pareil, c'est une solution à court terme, mais pas la solution définitive à ce problème. Ce qui est mon ce que je défends.

  • [^] # Re: Prix unique et ISBN

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 3.

    Je ne comprends pas comment cette situation est possible, étant donné que la loi impose un prix unique pour chaque livre, avec une autorisation de remise de 5% maximum (or ici, le prix public semble être de 9,49 €, ce qui, avec application d'une telle remise, autorise la pratique d'un prix supérieur ou égal à 9,006 €, et ne devrait donc pas permettre le prix de 9,00 € pratiqué par l'éditeur).

    Hum, honnêtement pour le prix, pas dit que tu aies raison. Le prix public conseillé est peut être 9,50€, comme tu peux remiser à 5% maximum (mais sans minimum), la plupart des vendeurs appliquent un prix psychologique à 9,49€.
    Cela serait cohérent avec le prix à 9,00€ de l'éditeur au lieu de 8,99€ qui témoigne de la non volonté d'appliquer un prix psychologique à ses produits (donc 9,50€ de base).

    La remise tient compte ou pas de la TVA dans la loi ? Car cela change pas mal de choses dans le calcul en fait. En tout cas je pense que l'éditeur est dans les clous.

    D'après ce que j'ai trouvé, un ISBN doit obligatoirement figurer sur tous les bouquins soumis au dépôt légal, ce qui est certainement le cas de celui-ci. J'ignore en revanche s'il est obligatoire de mentionner l'ISBN pour un vente en ligne.

    Ça doit figurer sur le bouquin, oui, mais qu'en est-il quand tu n'as pas le bouquin sous les yeux ? ce n'est pas clair.
    En tout cas comme tu recevrais le livre chez toi, avec l'ISBN dessus, ça devrait correspondre. S'il n'y en a pas ou qu'il y a tromperie, tu pourras le retourner sans frais. Donc je ne vois pas de soucis de ce côté (de la même façon que sur la plupart des sites de vente en ligne, tu n'as pas la mention de toutes les normes obligatoires type CE, NF ou d'autres autorités de certification ; pourtant affichés sur les produits vendus).

  • [^] # Re: Peut être pas la bonne approche ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 7.

    Le chiffrement massif (TLS Obligatoire pour HTTP/2 par exemple) a pour but rendre la surveillance massive économiquement insupportable. Et je pense que Tristan Nitot cherche ce but.

    Je comprends le principe, mais c'est une fuite en avant.
    Si tu cherches à rendre la surveillance non efficace, sans chercher à résoudre le problème politique, tu vas forcément assister à la réalisation d'un état totalitaire car l'armement va aller crescendo que ce soit dans les ressources allouées à la surveillance comme dans l'arsenal législatif. Et ce n'est pas bon.

    D'autant plus que le tout chiffrement n'est pas invulnérable, beaucoup trop de systèmes utilisent des clés ou algorithmes vérolés ou dépassés. Les agences d'espionnage ont un arsenal d'exploits pour contourner ce genre de limitations ou peuvent même limiter la puissance des algorithmes ou programmes notamment en étant présent lors de la normalisation ou en sabotant le système de certificats.

    Pour finir, le chiffrement protège souvent les données en eux même, le message, mais rarement les métadonnées qui sont souvent autant voire plus intéressantes que les données elles mêmes. Donc cela reste insuffisant pour une protection totale.

    Être surveiller parce que je fais l'objet d'une enquête de police, oui. Car à priori je vais rentrer dans une procédure judiciaire où le juge est garant de mon intérêt. Si je deviens accusé, il me donnera même la possibilité de démontrer où le procureur a tord (je suis innocent par défaut, il faut qu'il prouve que je suis coupable).

    Tout à fait, et c'est là où je veux en venir, si le tout chiffrement est une réponse partielle au problème, elle n'est pas totale ni à long terme. La réelle solution est le retour du plein état de droit, en supprimant toutes les exceptions législatives à un procès et une enquête équitable.

    "Une société où tu dois sortir en armure pour te sentir en sécurité est inquiétante" (reproduction de mémoire d'un intervant? Bayart, Nitot?)

    C'est benjamin Bayart qui utilise régulièrement cette analogie. Et il précise toujours qu'il ne croit pas lui non plus au tout chiffrement comme une solution au problème, il ne croit qu'en une solution politique à terme également.

  • [^] # Re: Peut être pas la bonne approche ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 5.

    En effet, je suis à fond pour un internet décentralisé mais je vois bien qu'en pratique il y a aussi besoin de redondance (car mon PC est souvent éteint et que ma connections n'est pas forcément la bonne) et qu'il est plus facile d'avoir de contenus statiques (moins de maintenance, hébergement moins cher, peer to peer). La magie de OpenPGP/GnuPG c'est de me permettre de partager sans que l'hébergeur ai accès a mon contenu.

    Personne n'a dit, et sûrement pas moi, que le chiffrement était inutile. Notamment pour le cas d'usage que tu cites qui en a naturellement besoin. Mais pas tant pour la surveillance généralisée par ailleurs (car à priori la plupart des données que tu héberges chez toi sont à priori publics) mais pour la confidentialité des données sensibles type mot de passe surtout pour les hébergeurs ou particuliers externes plus que l'État.

    Bref personnellement je pense qu'une grosse avancée serait de réussir un effort pédagogique autour des outils GnuPG, et d'autres concept pour simplifier son utilisation.

    Même si on peut simplifier l'usage du chiffrement idéal, on va rester sur des mécanismes par essence complexe. Nous savons très bien que la sécurité, en posant des verrous dans l'usage d'un produit, va induire une complexification du dit produit à l'utilisation. C'est très difficilement d'introduire du chiffrement sans que cela ait un impact dans l'utilisabilité du logiciel.

    Du coup, pour que le chiffrement soit vraiment efficace, il faudra que l'utilisateur accepte de comprendre un peu plus comment sa machine fonctionne et ce n'est pas gagné.

  • [^] # Re: alternative crédible

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le courage de l'innovation. Évalué à 6.

    Sans cette capacité à enfermer leurs clients, je pense que bon nombre aurait déjà été voir ailleurs. Combien ont acheté un mac pour l'OS et non le hardware ?

    L'un des atouts de macOS réside dans… son lien avec le matériel.
    Avec peu de produits et une maîtrise de la chaîne de bout en bout, Apple a une certaine maitrise de l'expérience utilisateur. Les pilotes sont donc de qualités, bien adaptés, le système peut utiliser des hypothèses fonctionnels sur le matériel et en exploiter toutes les fonctionnalités.

    C'est beaucoup plus dur de faire cela pour Linux et Windows, car la variété du matériel disponible est immense et qu'il est compliqué d'exploiter au maximum tout ce que propose le matériel en dessous. Du coup une intégration avec l'interface graphique moins bonne, pilotes de qualité plus douteuses, fonctionnalités non présentées (car en dehors du plus petit dénominateur commun des périphériques supportés).

  • [^] # Re: Peut être pas la bonne approche ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 8.

    Je ne pense pas que cela soit un monde de bisounours, je pense que c'est surtout la seule chose à viser à terme.
    On en doit pas vivre dans un État, ou une société, qui agit ainsi. Ce n'est souhaitable pour personne. Et s'armer numériquement ainsi sans chercher de solution au delà, c'est le meilleur moyen que le problème perdure.

    De la même façon que je ne sors pas armé dehors, que j'ai une peur légitime ou pas pour ma vie. On ne devrait pas à agir ainsi. Ici c'est pareil mais dans l'espace numérique, on n'a pas à adopter des comportements pour se protéger de quelque chose dont normalement on ne devrait pas avoir à se protéger. Même si, en l'état actuel des choses, il faut le faire, temporairement. Mais cela ne doit pas être une vision à long terme.

    De toute façon il faut être pédagogique, si on publie des aides pour protéger le citoyen normal, cela signifie de manière évidente que les criminels peuvent le faire voire le font depuis longtemps. Il faut donc montrer par là l'incohérence des mesures sécuritaires : la répression ne parvient pas à lutter contre les moyens de contournements de la surveillance. Donc la surveillance est inutile et ne concerne finalement que ceux dont la surveillance est à priori une arme inutile (car appliquée à des citoyens qui ne sont pas la cible annoncée des dites lois).

    Il faut inculquer cela à la population, qu'elle comprenne les enjeux pas que pour eux mêmes mais pour la société entière. Pour ensuite régler le problème politiquement, à terme.
    Si tu considères qu'il n'y a rien à faire, que cela ne changera jamais, alors on peut déjà considérer qu'on a perdu. Personnellement je ne pense pas que tout soit déjà fichu, et ce sans mener une révolution sanglante à côté. Faut communiquer, encore et encore. Bizarrement même les grandes compagnies, qu'on critique beaucoup, défendent nombre de mesures qui sont en faveur de la fin de cette surveillance généralisée. Comme Apple et Google avec le chiffrement, Google pour la neutralité du net, etc. Cela laisse largement une possibilité d'une amélioration sur ce terrain.

  • # Peut être pas la bonne approche ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 10.

    Je n'ai pas lu le bouquin en dehors des extraits du Standblog, si cela se trouve je vais dire une grosse connerie.

    Mais je ne suis pas convaincu que la méthode de tout chiffrer et d'essayer d'être moins facilement surveillé soit la plus efficace.
    Je suis d'accord que cela reste quelque chose de nécessaire, à un certain degré, mais être sur la défensif sur le sujet permet au mieux de reculer l'inévitable de la surveillance généralisée si rien n'est fait en amont. Car je suis convaincu que ce problème ne peut être résolu que de manière politique et non techniquement. C'est pas terrible de vivre dans un monde où tu dois avoir peur de ton gouvernement ou d'une entreprise privée. De la même façon que ce n'est pas terrible à devoir sortir dehors armé pour se sentir en sécurité.

    La solution ultime est de faire en sorte que les communications en clair ne soient pas considérées comme lues par défaut. Il faut donc redonner à la justice sa capacité de contrôle indépendante du bien fondé des collectes divers et variés. Il faut également soutenir les lois qui permettent de limiter les capacités des entreprises à traiter les données personnelles n'importe comment. Soutenir également toute mesure en faveur de la neutralité du Net ou pouvant permettre l'émergence de services nationaux ou continentaux de qualité pour diluer la concentration des informations personnelles.

    En faisant cela politiquement, on revient à une situation qu'on pourrait juger de normal : on vit sans protections particulières car il n'y en aurait pas besoin. Un monde qui serait ainsi plus stable car non basé sur la méfiance.

    Nitot a sans doute exprimé des éléments politiques, ou pouvant aboutir à des résultats politiques au niveau de la population. Mais de la communication qui en a été faite, c'est très / trop axé sur la protection que sur le changement qui rendrait ces protections caduques, au moins partiellement. Pour aller plus loin, il faut aussi expliquer que les mesures participant à cette surveillance sont inutiles. En effet, beaucoup de gens sont prêts à sacrifier de la vie privée pour éviter des attentats et autres et du coup ils acceptent ces mesures liberticides sans broncher ou en se contentant à côté d'une légère protection.

    Il faut mettre en avant que ces mesures sont en plus d'être nuisibles, elles sont inefficaces. Le risque zéro n'existe pas, et n'existera hélas jamais. Et ce n'est pas en votant des mesures d'exceptions plus nombreuses que les gens auront ce qu'ils veulent. Il faut casser cette dynamique, expliquer à ces gens que ce qu'ils souhaitent est inatteignable et que ces mesures sont bien plus nuisibles envers des personnes lambdas qu'envers des gens qui menacent réellement la société (car ces gens là savent contourner la surveillance suffisamment longtemps).

    Après, chaque chose en son temps, il faudra des dizaines d'années pour inverser la tendance durablement je pense, car cela nécessite un long apprentissage sur la nécessité de la vie privée d'une part, mais aussi de l'inefficacité de ces mesures d'autres part. Pour qu'ensuite, enfin, la population rejette ces mesures et réclame même une suppression de nombre d'entre elles. Et cette éducation demande du temps, on a pu le voir avec Snowden qui malgré ses révélations fracassantes et bien relayées, la population ne s'est toujours pas emparée du sujet. Au contraire même.

  • [^] # Re: Merci

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 4.

    Sans oublier ceux qui sont convaincus que c'est une bonne chose.
    Malgré tout, beaucoup de gens sont réellement persuadés que la surveillance actuelle leur apporte plus de bienfaits que de méfaits.

  • [^] # Re: undefined behaviour

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Gestion des erreurs d’allocation mémoire en C. Évalué à 2.

    L'OOM Killer est un score, l'admin système peut moduler ce score sur une échelle d'environ 20000 pour chaque processus de son système.

    Bref, il y a largement de quoi gérer les cas critiques…

  • # Mélange des deux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Gestion des erreurs d’allocation mémoire en C. Évalué à 10.

    Personnellement, je n'utilise pas l'une ou l'autre méthode en permanence, je panache les deux dans un même programmes.

    Si l'allocation est de petite taille, type doit stocker une chaîne de caractères de taille modeste genre moins de 1 Kio, l'approche de considérer par avance que l'allocation a réussi comme pertinente. Si cela n'est pas le cas, cela crashera.
    Après tout, si ton programme a vraiment peu d'espace de disponible, les possibilités d'actions sont réduites. Donc crasher ou tenter de faire quelque chose ne donnera rien de bien pertinent.

    Dans le cas où la taille est plus volumineuse potentiellement, genre le résultat d'un fichier en entrée, l'approche de gérer proprement l'erreur est meilleure. L'application peut fonctionner malgré cet échec, en utilisant un fichier de taille plus modeste en entrée par exemple. Il faut cependant indiquer à l'utilisateur l'erreur et comment y remédier si possible.

    Après aussi, tout dépend du programme aussi. Si c'est un petit programme de test / prototype ou un produit industriel dans un domaine critique, cela peut imposer le style de fait à tout le programme.

  • [^] # Re: De la difficulté à obtenir un rendu [...] HTML, cohérent entre les différentes plateformes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la difficulté à obtenir un rendu SVG, voire HTML, cohérent entre les différentes plates‐formes. Évalué à 10.

    D'autant qu'il y a un soucis de taille.
    Pour avoir lu des normes industrielles, très souvent tu as des points volontairement non définis pour simplifier la mise en œuvre. Tu retrouves cela dans plein de langage comme le C ou C++ par exemple pour simplifier la réalisation des compilateurs. Et parfois des codeurs vont s'appuyer sur des comportements indéfinis qui marchent chez X mais pas chez Y qui gère la même situation autrement.

    Sans compter que quand tu as des normes qui font des milliers de pages (ce que doit représenter le porte feuille du W3C), tu as des erreurs de formulations qui introduisent des interprétations différentes de la même fonction. Et à part en comparant le résultat entre différentes implémentations, tu ne le sais pas que cela était un soucis car ça paraissait souvent évident à tous comment ça doit être fait (mais chaque évidence est différente de l'autre).
    Et je passe sur les erreurs possibles des normes en eux mêmes, ou des erreurs d'implémentations qui peuvent arriver.

    Et cela est valable quelque soit l'industrie, pour peu que le sujet ne soit pas trivial. En tout cas je n'ai pas trouvé le monde parfait où ces éléments ne sont jamais intervenus.

  • [^] # Re: wikileak n'a plus aucune credibilite

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Wikileaks a retrouvé une partie des mails de Hillary Clinton. Évalué à 3.

    La différence est que quand "on perd", on quitte le parti et on se présente contre celui choisi, ce qui a pour effet de virer le candidat le "plus proche" de soit, ce qui fait gagner le parti le moins proche de soit.

    Ça c'est un problème de mentalité de la vie politique d'un pays, tu peux avoir n'importe qu'elle organisation de scrutin que tu veux, si tout le monde veut faire chier tout le monde, ça sera le bordel.

    Aux USA, Sanders s'est mis explicitement derrière Clinton et les autres candidats des républicains se mettaient pas contre Trump à défaut d'être très motivés (les lâchages du moment sont juste parce que la partie est terminée, ça ne compte pas vraiment).

    Mouais, je ne trouve pas que le cas de Trump cette année soit une preuve de la réussite de ce modèle. D'autant que typiquement, la primaire socialiste de 2012 a parfaitement fonctionné. Ceux qui se sont présentés et ont perdu ne se sont pas présentés derrière et ont soutenu la candidature d'Hollande (même s'ils ne voulaient pas finir dans son gouvernement comme Aubry).

    Bref, le modèle à deux tours français est clairement préférable pour permettre l'éclosion de partis alternatifs. Le premier tour montre clairement que les électeurs savent qu'il y a plein de candidats et qu'ils peuvent les choisir. Aux USA, c'est très discutable. Sans compter que la campagne américaine est débridée d'un point de vue médiatique et financier ce qui n'est pas à l'avantage des alternatifs.

    En France, presque tout le monde connaissait Besancenot et les idées clés de son programme, car c'était forcément diffusé comme les autres à un moment de la campagne. Pour les deux concurrents de Trump et de Clinton, j'émets des doutes sur cette possibilité. Après tout pas mal de médias refusent d'ouvrir des portes, faute d'intérêt pour ces candidatures alors qu'en France ils sont un minimum présents.

    C'est d'ailleurs Lessing qui vantait le mérite de la régulation de campagne à la française.

  • [^] # Re: wikileak n'a plus aucune credibilite

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Wikileaks a retrouvé une partie des mails de Hillary Clinton. Évalué à 1.

    Et pour les USA, ils ont les primaires justement (et sans devoir être à fond dans le parti : Sanders et Trump "pas du serail", mais chez nous on préfère flinguer la présidentielle l'égo étant plus important que le sort de la France).

    Il y a des primaires aussi en France chez les deux partis majoritaires.
    Donc je ne vois pas réellement la différence.

  • [^] # Re: au deux precedents

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Activer Wayland dans debian sid. Évalué à 3.

    wayland se lance bien avant celui-ci puisqu'il va remplacer le systeme X11 pour gerer l'affichage graphique,

    Rien n'empêche à GDM par exemple d'être sous Wayland pour lancer GNOME avec X11 ou inversement.
    C'est d'ailleurs ce qui est fait depuis Fedora 21-22 avec GDM en Wayland par défaut mais X11 pour la session GNOME.

  • [^] # Re: Motivations ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Wikileaks a retrouvé une partie des mails de Hillary Clinton. Évalué à 3.

    et respecte bien plus le droit international que nous.

    Si l'Occident n'est pas tout blanc, la Russie a fait autant voire pire.
    Car bon, le Caucase, l'Ukraine, le viol des espaces aériens tout ça, niveau respect du droit international c'est pas terrible.

  • [^] # Re: wikileak n'a plus aucune credibilite

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Wikileaks a retrouvé une partie des mails de Hillary Clinton. Évalué à 3.

    Ils ont aucune chance → ça sert à rien que j’aille voter pour eux même si je les trouves moins pires que les deux autres → personne ne vote pour eux → ils n’ont aucune chance…

    C'est tout le soucis d'un scrutin à un tour, et d'un scrutin avec grands électeurs qui ne sont pas choisis à la proportionnelle.

    Avec un seul tour de vote, la notion de vote utile prend tout son sens (contrairement à la France). Si jamais ton candidat préféré est un petit, tu seras incité à choisir entre Trump et Clinton car tu as sans doute une préférence entre les deux et comme ce sont ceux qui ont le plus de chance de passer ton vote a plus de chance à choisir un moins pire candidat que quand tu choisi ton préféré.

    Bien sûr, cela instaure un cercle vicieux malheureux. Mais cela n'a lieu que parce que le scrutin n'a qu'un tour. En France, aucun parti n'excède réellement les 30% au premier tour de manière nationale. Cela permet d'avoir un premier tour qui fait sens : tu choisi ton préféré, et ensuite on choisi le moins pire. Aux USA, c'est plus compliqué de fait.

  • [^] # Re: Deframatisons Internet!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Six nouveaux services chez Framasoft (30 au total). Évalué à 6.

    Boarf, ça ne change rien
    À une époque, pour les gens Google était le fournisseur d'accès à Internet et le navigateur web (avant Google Chrome hein).
    Bien entre eux seraient infichus de te dire l'OS ou la marque de leur machine, même si c'est Windows et Mac OS…

  • [^] # Re: Stabilité qui a pris du temps ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche KDE Plasma 5.8 LTS. Évalué à 3.

    Suse, je connais de nom, comme tout le monde, mais quelle est la différence par rapport à Debian? Je me pose la même question pour RHL… enfin, la Fedora avec support… peu importe ça, je suis débrouillard.

    Tu ne vois pas de différences entre Suse, RHEL et Debian ? Sincèrement ?

    En fait, le sujet est trollesque, mais ma question est réelle: existe-t-il un endroit ou il soit possible de comparer les distro en fonction de leurs points forts & faibles, de manière relativement objective?*

    Pas vraiment.
    Le meilleur moyen de se renseigner, c'est lire les pages web officiels où ils expliquent leurs objectifs propres.

    Car c'est là que se fait essentiellement la différence entre distribution, les objectifs. Des objectifs découlent pas mal de choses qui permettent de déduire si telle ou telle distribution est faite pour toi ou pas.

    Typiquement Ubuntu a un objectif centré sur l'utilisateur final et souhaite simplifier à fond l'interface et les concepts pour l'attirer. Fedora veut être une vitrine technologique du libre, avec des programmes novateurs et attirer plutôt le développeur / contributeur sans concession sur les question de licences (ce qui n'est pas forcément le cas de Ubuntu par exemple).

    Tu peux décliner ça pour chaque distribution et faire ainsi le choix qui convient le mieux. Les différences purement techniques (du genre RPM vs DEB) n'ont souvent aucun intérêt pour personne. Même si dans la mise en place technique il y a des différences entre distributions, de part l'historique ou la culture du projet. Typiquement si l'interface d'Unity t'intéresse, Ubuntu serait sans doute plus pertinent, si tu aimes particulièrement l'environnement GNOME, Fedora pourrait être la référence, pour KDE ce serait plus vers Suse / Mageia… Mais ces éléments là sont difficile à qualifier objectivement et à les connaître et faire connaître.

  • [^] # Re: TypeMatrix - bof

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Cherche bon clavier pour coder. Évalué à 3.

    Je pense, car j'ai le clavier depuis ses débuts, à part la protection tout va bien.

  • [^] # Re: Donc pour résumer…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 5.

    Ce que tu oublies, ou plutôt que la notion de Turing complet, ne met pas en exergue, c'est que ton langage peut être Turing complet mais ne pas pouvoir tel quel faire n'importe quel programme informatique.

    Typiquement, je crois que SQL est Turing complet dans certaines version, tu ne pourras pas créer des pages Web, dessiner des interfaces graphique ou faire un OS en te reposant uniquement sur ce langage.

    Un système d'exploitation, surtout le noyau, demande de faire des choses assez inhabituelles que de nombreux langages ne peuvent pas faire naturellement. Par exemple, faire de l'assembleur, accéder à une zone mémoire physique précise (registres de composants ou une adresse mémoire particulière).

    Certains langages sont de toute façon assez inaptes à faire cela car ils dépendent par exemple d'un Garbadge Collector non prédictible (que ce soit le moment où il s'exécute comme la durée) ce qui n'est pas souhaitable lors du traitement d'interruptions par exemple.

    Beaucoup de langages, surtout les langages jouets ou petits, ne peuvent pas non plus faire certaines applications car ils n'ont aucune possibilité d'utiliser l'API du système sur lequel ils sont.

    Donc si d'un point de vue théorique la notion de Turing complet permet de tout faire, en pratique cela n'est pas vrai. Car notre ordinateur n'est pas une vraie machine de Turing d'une part (la RAM n'est pas infinie), et que pour exploiter la machine il y a des contraintes que n'a pas la machine théorique.

  • [^] # Re: personnalisable (non, là, je plaisante, en revanche) ha bon

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.22 Karlsruhe : A Land Far, Far Away. Évalué à 3.

    n'importe quelle extension supportant MPRIS mais du coup, c'est aussi une extension sur les autres bureaux.

    Depuis GNOME 3.20, c'est disponible dans la zone de notification.

  • [^] # Re: What happens if I don't choose a license?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Projet GitHub sans licence ! (shoot'em up OpenGL Prototype). Évalué à 2.

    Vu la discussion trouvée sur liste de diffusion Game de Freedesktop.org on peut raisonnablement considérer le travail de Ron Bunce comme du domaine public, donc compatible avec la majorité des licences libres et open source.

    Cela reste floue, ce n'est pas assez clair. Si jamais l'auteur souhaite se retourner contre vous, il le pourra car vous manquez clairement de preuves pour démontrer que c'est du domaine public, cela reste qu'une intuition ce qui ne tient pas au tribunal.

    De toute façon, domaine public ou pas, accoler au projet une licence MIT unilatéralement n'a pas de valeur légale. Vous pouvez contribuer en MIT (en admettant que c'est du domaine public ce dont je doute), mais les contributions ultérieures elles ne le sont pas. Il faut que cela soit clair à ce sujet dans le dépôt de toute façon.