Nouvelles du noyau : Git et modèle de développement

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9
août
2005
Noyau
LinuxFr a largement couvert l'affaire qui avait conduit à l'abandon de la version gratuite de BitKeeper par BitMover. BitKeeper était alors utilisé par les développeurs du noyau pour gérer les sources de ce dernier. Ceux-ci, autour d'un prototype développé par Linus Torvalds ont créé leur propre système de gestion des sources, adapté à leurs besoins : Git.

Depuis, le développement de cet outil a suivi son cours, s'améliorant, se voyant doté d'interfaces graphiques ou de scripts évolués. Linus Torvalds a décidé fin juillet de passer la main pour la maintenance et l'évolution de cet outil à Junio Hamano. En effet, Linus a expliqué qu'il avait « toujours dit qu'il ne voulait pas vraiment le maintenir sur le long terme ». Ceux qui s'intéressent à Git pourront lire le Kernel Hackers' Guide to git, suivre la liste de discussion, ou même consulter la toute nouvelle homepage du projet.

Par ailleurs, depuis le Kernel Summit, également couvert sur LinuxFr, Linus a décidé de modifier sensiblement le modèle de développement du noyau. Désormais, suite à la sortie d'une version du noyau, des ajouts de fonctionnalités et modifications importantes ne seront acceptés que pendant deux semaines. Au delà de ce délai, et jusqu'à la sortie de la prochaine version, le travail des développeurs sera consacré à la correction de bugs.

Enfin, toujours suite aux discussions ayant eu lieu durant le Kernel Summit, Andrew Morton, mainteneur de la branche -mm, a publié son weekly report. Dans celui-ci, il liste les grands changements qui sont intégrés pour la prochaine version du noyau, ainsi qu'une estimation de la date de sortie de ce dernier. Il doit permettre aux mainteneurs des différents sous-systèmes du noyau d'être mieux tenus au courant des évolutions en cours.

Derrière vos distributions et logiciels favoris...

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10
août
2005
Communauté
La popularité des blogs croissant de jour en jour, de nombreux développeurs ou utilisateurs de Logiciels Libres tiennent aujourd'hui de tels journaux. Grâce à RSS, ces blogs peuvent être agrégés en Planet, regroupant les dernières entrées de blogs ayant un thème commun.

Grâce à ces Planet, on peut suivre l'actualité de certaines distributions ou logiciels en lisant les impressions, les expériences, les idées de développeurs ou utilisateurs. On y trouve souvent des informations intéressantes, inédites et on y découvre ainsi parfois ce qui se déroule derrière notre distribution ou logiciel favori.

Ainsi, du coté des distributions, on trouvera Planet Debian, Planet Debian Fr, Planet Gentoo, Planet Mandriva, Planet Fedora, Planet SuSe ou Planet Ubuntu. Du coté des logiciels, on trouvera par exemple Planet Gnome, Planet Gnome Fr, Planet KDE, Planet Mozilla, Planet Apache, Kernel Planet ou Planet OpenOffice.org. On trouvera également des Planet autour de langages, comme Planet Python ou Planet Perl.

La plupart de ces sites sont basés sur Planet, un agrégateur de flux RSS. Ces Planet génèrent également un flux RSS auquel il est possible de s'abonner pour recevoir tous les billets postés par les personnes enregistrées sur une planète.

Wikipédia envisagerait de renforcer le contrôle éditorial

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7
août
2005
Internet
NdM : L'information serait inexacte. Voir en fin de dépêche.

Dans une interview accordée au journal allemand Sueddeutsche Zeitung, Jimmy Wales, le fondateur de Wikipédia, a déclaré qu'il fallait trouver un équilibre entre la protection de l'information contre les abus et l'ouverture nécessaire pour l'amélioration du contenu. Ces mesures sont semblent-ils devenues nécessaires en raison du vandalisme ayant lieu dans l'encyclopédie libre.

Wales a annoncé « qu'il pourrait bientôt y avoir des contenus stables. Dans ce cas, nous bloquerions les pages dont la qualité est indisputée. » Le fondateur de Wikipédia a donné l'exemple de la page consacrée au nouveau pape, qui a été vandalisée par une personne ayant remplacé la photo par une photo de l'empereur du mal de Star Wars. Bien qu'elle ne soit restée qu'une minute, Wales estime que cela peut ennuyer le lecteur qui arrive à ce moment là, et peut diminuer la crédibilité de Wikipédia. Il s'agit en effet d'un des principaux arguments des détracteurs de l'encyclopédie libre.

Dans le reste de l'actualité de l'encyclopédie, il y a bien entendu Wikimania 2005, la première conférence internationale Wikipédia. Cette conférence a lieu en ce moment et jusqu'au 8 août à Frankfurt am Main en Allemagne. Ceux qui ne peuvent pas s'y rendre pourront toutefois bénéficier du streaming en direct des conférences ou des enregistrements.

Mise à jour : Selon le "Lessig Blog" et Ars Technica ceci se révélerait inexact. L'information a été déformée de traduction en citations. Jimbo Wales n'envisagerait pas de modifier la manière actuelle de travailler sur Wikipédia. Il recherche les façons d'améliorer Wikipédia. Lire les liens ci-dessus (en anglais) pour tous les détails. Merci à A.Kauffmann et Hank Lords pour ces précisions.

Journal Dossier sur le LL dans Politis

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2
août
2005
Cher Journal,

[Non, ce n'est pas un double de http://linuxfr.org/~durandal/18935.html(...) mais plutôt un complément]

Un dossier sur le Logiciel Libre est paru dans Politis la semaine dernière, mais les deux libraires avoisinant mon domicile ne reçoivent malheureusement pas cet hebdomadaire, et le site de Politis ne met en ligne que l'introduction dudit dossier.

Maintenant que le numéro de Politis concerné n'est plus en vente dans les kiosques, est-ce qu'un LinuxFrien muni d'un scanner ou d'un autre outil de numérisation adapté (…)

Version 3 de la GPL : les coulisses de l'adoption

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22
juin
2005
GNU
Dans un article intitulé GPL Version 3: Background to adoption, Richard Stallman et Eben Moglen proposent un court historique de la GPL et donnent quelques informations sur le processus de rédaction de la version 3 de cette licence.

Tout d'abord, l'article revient sur le processus du passage de la version 1 à la version 2 de la licence en 1991, effectué sans débat public formel et avec une courte période de transition. Richard Stallman et Eben Moglen précisent que le processus de passage à la version 3 est bien différent aujourd'hui, puisque des dizaines de milliers de logiciels utilisent la GPL et pas seulement des composants du projet GNU.

Ensuite, ils rappellent que la GPL est une licence de droit d'auteur mondiale : il n'existe pas de version spécifique à chaque pays. La version 3 de la GPL devrait aller encore plus dans cette direction, en s'approchant au plus de l'idéale et inaccessible licence de droit d'auteur mondiale.

Richard Stallman et Eben Moglen présentent ensuite la GPL comme un code de conduite pour les distributeurs de logiciels libres puis comme une Constitution pour le Mouvement du logiciel libre.

Les deux responsables de la Free Software Foundation discutent ensuite le processus de rédaction de la version 3. Ils précisent qu'ils n'ont pas cessé d'envisager des modifications et ont consulté, de manière formelle ou informelle, de nombreux participants de la communauté du Logiciel Libre et de l'industrie, du milieu académique et du garage. La Fondation publiera un brouillon de discussion de la version 3, mais avant cela, elle précisera le processus qui permettra de rassembler les opinions et les suggestions.

Pour terminer, l'article précise que la FSF reconnaît que le changement de version de la GPL est un moment crucial dans l'évolution de la communauté du Logiciel Libre et la Fondation entend remplir ses engagements vis-à-vis des fabricants, des distributeurs et des utilisateurs de Logiciels Libres. Toutefois, Richard Stallman et Eben Moglen rappellent que leur premier souci demeure, comme c'est le cas depuis le début, la création et la protection de la liberté.

Une traduction française de l'article a été réalisée par Cédric Corazza et est disponible sur le site de la FSF.

Agenda du Libre: faites connaître vos évènements!

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6
juin
2005
Communauté
Dans le passé, Rodolphe Quiedeville maintenait le site agenda.lolix.org, un agenda des évènements français concernant le Logiciel Libre. Depuis la fermeture de ce site, il n'existait plus d'agenda pour ces évènements. Bien que LinuxFr.org publie régulièrement des dépêches de seconde page sur les évènements locaux, ceux-ci disparaissent rapidement de la page d'accueil, alors que d'autres sont tout simplement refusés car trop récurrents.

Pour combler ce manque a été créé aujourd'hui le site agendadulibre.org, qui reprend en totalité l'esprit de l'Agenda de Rodolphe Quiedeville. Il permet de se tenir au courant, soit par l'interface Web, soit par l'intermédiaire de flux RSS, des évènements concernant le Logiciel Libre ayant lieu dans votre région ou sur un plan national.

Groupes d'utilisateurs de Logiciels Libres de France et de Navarre, n'hésitez pas à y publier des annonces pour vos rencontres, bouffes, install-parties ou conférences !

Sortie de l'émulateur Qemu 0.7.0

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31
mai
2005
Noyau
Après plus de 6 mois de développement, une nouvelle version de Qemu est sortie fin avril. Qemu est un émulateur fonctionnant dans deux modes différents. Le premier mode permet d'émuler une architecture matérielle complète : le processeur ainsi que les périphériques matériels comme les disques, les cartes réseau, les ports séries, etc. Ce mode permet d'exécuter un système d'exploitation complet, et se rapproche de ce que permet l'émulateur Bochs. Le second mode, fonctionnant sous GNU/Linux uniquement permet d'exécuter des binaires prévus pour une architecture donnée sur une autre architecture : l'émulation n'a lieu que pour un processus particulier.

Le premier mode permettant d'exécuter un système d'exploitation complet, il est parfait pour tester de nouveaux systèmes, réaliser le débogage de modules noyau ou simuler des réseaux composés de machines virtuelles. Le second mode permet par exemple aux possesseurs d'architectures non-x86 d'exécuter des applications propriétaires compilés pour x86 lorsque cela est nécessaire.

Qemu étant indépendant du processeur émulé, il supporte l'émulation de différentes plateformes. L'émulation des processeurs x86 et PPC est complète, et l'émulation des processeurs x86_64, ARM ou SPARC sont à des états plus ou moins avancés. D'autre part, Qemu utilise une technique de traduction dynamique, qui consiste à transformer le code binaire de l'architecture cible en code binaire pour l'architecture hôte. Cette traduction étant effectuée une fois pour toutes pour chaque partie de code, la vitesse d'émulation est grandement améliorée par rapport à un émulateur classique comme Bochs.

Par ailleurs, la version 0.7.0 permet d'utiliser un module noyau, kqemu qui permet d'accélérer encore plus l'émulation, en permettant l'exécution de parties du code directement sur le processeur. Ce module ne fonctionne que si l'on émule un PC sur un PC et est livré sous licence propriétaire. Son auteur, Fabrice Bellard, qui est aussi le développeur principal de Qemu, recherche en effet un sponsor pour le développement de Qemu et kqemu. L'utilisation de cette licence propriétaire a provoqué de vives discussions sur la liste, certains défendant le bien-fondé de la démarche du développeur, d'autres la rejetant. Parallèlement, Paul Brooks a créé un projet expérimental pour développer un module aux fonctionnalités similaires à kqemu, mais distribué sous licence GPL: qvm86.

En dehors de ce support de kqemu, la version 0.7.0 apporte quelques nouveautés ou améliorations comme le support initial de l'architecture x86_64, une amélioration du support SPARC qui permet maintenant de démarrer Linux, le support de l'émulation du port parallèle, des instructions MMX, SSE, SSE2 et PNI, l'amélioration du support ARM, et l'intégration d'un code émulant une unité de calcul en virgule flottante.

Nouveau rebondissement dans l'affaire du pilote PWC

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31
mai
2005
Noyau
Le début de l'affaire du pilote pwc remonte à août 2004. Jusqu'à cette époque, la partie libre de ce pilote pour webcams basés sur des chipsets Philips était disponible dans la version officielle du noyau Linux. Toutefois, ce pilote ne permettait de gérer que les modes de basse qualité des webcams, un module supplémentaire propriétaire, pwcx, étant nécessaire pour accéder aux modes évolués qui nécessitaient des routines de décompression.

En août 2004, un différent opposa les développeurs du noyau Linux au développeur du pilote. En effet, le module libre mettait en place un hook spécifique dans le noyau permettant au module non-libre de mettre à disposition ses fonctionnalités avancées de décompression. Or, les développeurs noyau, et en particulier Linus Torvalds, ne souhaitaient pas mettre à disposition un hook particulier pour les besoins d'un module propriétaire : "if a change is needed to be made to the kernel in order to get a closed source module to work, that module must be made opensource".

L'auteur du pilote a alors fait savoir que ce hook existait depuis longtemps et qu'il ne comprenait pas cette décision. Au final, la discussion a amené l'auteur à demander le retrait du pilote.

Le noyau Linux ne disposait alors plus de pilote pour les webcams à base de composants Philips, pourtant très répandues. Heureusement, un français, Luc Saillard, a repris le développement de ce dernier. À la mi-septembre 2004, il envoie un patch contenant une nouvelle version du pilote, entièrement libre, et permettant d'utiliser certains modes de décompression qui n'étaient auparavant utilisables qu'avec le module propriétaire, grâce à de l'ingénierie inverse. Tout semblait donc s'arranger.

Mais, tout récemment, nouveau coup de théâtre : le développeur originel du pilote demande de nouveau le retrait de ce dernier, arguant du fait que le pilote de Luc Saillard aurait été réalisé plus par décompilation du pilote propriétaire que par ingénierie inverse. Après une investigation plus poussée, Alan Cox a trouvé que les remarques de l'auteur originel étaient recevables. Il a par ailleurs eu une discussion amicale avec Philips qui a abouti au retrait du code litigieux des décompresseurs.

À ce jour, le noyau Linux supporte donc toujours les webcams à base de composants Philips, mais uniquement dans les modes basiques. Toutefois, ce rebondissement n'est certainement pas le dernier dans cette saga, et l'espoir de disposer un jour d'un pilote complètement libre et dégagé de tout problème reste présent.

Accord entre la FSF et les développeurs OpenOffice au sujet de l'utilisation de Java

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18
mai
2005
Bureautique
En mars, une dépêche sur ce site faisait part de la colère montante chez de nombreux utilisateurs et développeurs de Logiciels Libres au sujet de l'utilisation croissante de Java dans OpenOffice.org 2.0. Dans les versions actuelles d'OpenOffice, Java n'est indispensable que pour des fonctionnalités mineures. Dans la version 2 de la suite bureautique, Java deviendrait indispensable pour un grand nombre de fonctionnalités. Cette décision avait fait resurgir le débat autour du pouvoir de Sun sur le projet OpenOffice ainsi que sur les problèmes posés par l'utilisation de Java : disponibilité sur architectures non-x86 et sur systèmes non-Linux.

En réponse, Richard Stallman avait lancé un appel à contribution pour réaliser une version non-dépendante de Java de la suite bureautique, afin de sortir de ce qu'il appelle le Java trap, c'est-à-dire la dépendance d'un Logiciel Libre sur un logiciel non-libre. Face à cet appel, Scott Carr, Documentation and QA Co-Lead du projet OpenOffice.org a démarré un dialogue avec la FSF pour aboutir à une solution plus pertinente qu'un fork. Il a ainsi précisé que le projet OpenOffice accepterait volontiers les contributions de la FSF, a demandé « comment il pouvait aider à créer une meilleure relation entre la communauté OOo et la FSF», en concluant qu'«il aimerait que tous puissent travailler sur OpenOffice pour en faire un meilleur produit plutôt que de créer de multiples forks».

RMS a ensuite appris qu'OpenOffice était sur le point de fonctionner avec GCJ, une implémentation libre de Java. Il a précisé à Scott Carr qu'il souhaitait pouvoir distribuer une version d'OpenOffice sans devoir encourager à l'utilisation de logiciels non-libres. Scott Carr a donc suggéré que la FSF se concentre sur les questions de compatibilité avec GCJ, mais qu'elle participe également à l'amélioration du logiciel en reportant des bugs au sujet de toutes les fonctionnalités inopérantes avec les versions libres de Java.

Richard Stallman est encore sceptique et souhaiterait qu'une position plus claire soit prise par les développeurs d'OpenOffice. Il aimerait par exemple que la compatibilité avec les versions libres de Java soit directement inclue dans les bonnes conduites de développement (guidelines). En tout cas, RMS a depuis mis à jour son appel à contribution, précisant qu'il cherchait des développeurs pour faire fonctionner OpenOffice.org avec GCJ.

Repas du Libre à Toulouse le 11 mai 2005

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4
mai
2005
Communauté
Un groupe d'utilisateurs de Logiciels Libres de Toulouse propose aux amateurs de ces logiciels de se retrouver le mercredi 11 mai 2005 à 20 heures au restaurant Chez Pierre, 3, rue Delacroix à Toulouse (05-34-40-67-17).

Ce repas sera avant tout l'occasion d'échanger autour du Logiciel Libre afin de mieux nous connaître (et mettre une tête sur une adresse e-mail ou un nickname), de discuter de nos projets respectifs, et pourquoi pas de lancer des initiatives locales autour du Libre.

Nous demandons aux personnes intéressées de s'inscrire, pour que l'on puisse réserver le restaurant en conséquence. Prévoir 10 à 15 Euros pour le repas.

Journal GNU/Linuxiens à Colomiers, Blagnac, Tournefeuille, Toulouse Ouest ?

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23
avr.
2005
Salut,

Je suis récemment arrivé sur Toulouse. Je me suis donc tout naturellement tourné vers le Culte (http://www.culte.org(...) ) pour trouver d'autres amateurs de Logiciels Libres. Malheureusement, le Culte est plutôt basé sur Toulouse Sud et Ramonville.

Je voulais savoir si il y avait des Linuxfriens du coté de Colomiers, Blagnac, Tournefeuille, Toulouse Ouest et autres, voir si y'avait moyen d'organiser des choses (bouffes, rencontres, ...).

A+

Thomas

La réaction de Richard Stallman aux récents évènements autour de BitKeeper

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25
avr.
2005
GNU
Comme plusieurs dépêches l'ont déjà mentionné durant les dernières semaines, les développeurs du noyau Linux n'utilisent plus BitKeeper pour gérer leur code source, mais un outil libre développé spécifiquement pour cette tâche. Ce changement fait suite à l'arrêt de la distribution gratuite du client BitKeeper par l'entreprise BitMover.

Jusqu'à alors, Richard Stallman n'avait pas réagi à ces évènements et c'est dans un article de NewsForge que paraît sa première réaction. Il est satisfait de ce changement et précise que « pour la première fois de sa vie, il voudrait remercier Larry McVoy », le principal interlocuteur de BitMover auprès des développeurs du noyau.

Il rappelle que le mouvement du Logiciel Libre agit depuis 15 ans pour promouvoir la Liberté et non la gratuité, « Think of free speech, not free beer ». Selon lui, McVoy faisait le contraire : « il proposait aux développeurs de se concentrer sur la gratuité et non sur la liberté ». RMS pense que des « activistes du Logiciel Libre » aurait rejeté cette proposition, mais « ceux qui dans la communauté placent les avantages techniques au dessus de la Liberté » y ont été réceptifs.

Il profite de l'article pour réaffirmer que le système s'appelle GNU/Linux et non Linux, et pour parler de la nécessité de disposer de pilotes de périphériques libres, de BIOS libres et bien sûr de programmes libres.

Il conclut : « Nous ne devons pas oublier la leçon que nous avons apprise : les programmes non-libres sont dangereux pour vous et votre communauté. Ne les laissez pas prendre une place dans votre vie ».

IBM pour une réforme de la brevetabilité

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21
avr.
2005
Justice
D'après ZDNet, le vice-président des standards et de la propriété intellectuelle d'IBM, Jim Stallings, a vivement critiqué le processus actuel de validation des brevets à New York il y a deux semaines. Selon lui, les méthodes actuellement utilisées par l'office américain des brevets ne fonctionnent pas. Le nombre de brevets déposés devient de plus en plus important, surtout aux États-Unis, et d'après le responsable d'IBM, les examinateurs des brevets ne peuvent plus vérifier correctement les brevets. Un biais s'est créé en faveur de la validation de trop nombreux brevets.

Jim Stallings pense que la tâche de validation du brevet et d'inspection de l'état de l'art ne devrait pas être confiée seulement à un examinateur. Il propose par exemple que la communauté scientifique ou d'autres bénévoles puissent donner leur avis en ce qui concerne la nouveauté d'un brevet. Selon lui, les « brevets logiciels sont importants, mais ils ne devraient être validés que pour des choses réellement nouvelles ».

Toujours sur le front des brevets logiciels, un article du Stanford Law Journal propose de marquer les logiciels brevetés pour permettre au public de se rendre compte du nombre de brevets et d'obliger les entreprises déposant des brevets logiciels de respecter les mêmes règles que les détenteurs d'autres types de brevets.

Enfin, Gavin Hill, un étudiant en cinématographie, a réalisé un petit film de 4 minutes intitulé How software patents actually work. Ce film présente les dangers des brevets logiciels, aussi bien pour les individus que pour les entreprises.

Fortinet réagit suite aux accusations de violation de la GPL

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21
avr.
2005
GNU
Suite à l'injonction préliminaire obtenue par Harald Welte au tribunal de Munich à l'encontre de la société Fortinet pour violation de la GPL, l'entreprise a récemment réagi en faisant parvenir à ses revendeurs et intégrateurs un document présentant leur position sur le sujet.

Le document, une présentation de 7 pages dont 3 inutiles, montre que l'entreprise ne comprend pas ce qu'est la GPL. Dans le troisième transparent, il est question de «l'organisation "projet Open Source GPL"» et de «politique GPL». Le quatrième transparent précise que seule «une toute petite partie du firmware FortiOS contenait du code GPL», et en même temps, accuse plus ou moins Harald Welte de racket auprès des sociétés utilisant des logiciels sous GPL.

Dans le sixième transparent l'entreprise parle « d'équipe GPL » qui a «pris la mauvaise habitude de poursuivre les entreprises en forte croissance et ayant le vent en poupe, comme Fortinet, afin de servir leurs propres intérêts et pas nécessairement ceux du secteur». Elle évoque également l'action d'Harald Welte annoncée au CeBit, en nommant Harald Welte «le GPL».

Toutefois, Fortinet semble avoir compris qu'il était nécessaire de distribuer les codes sources. Elle précise dans le cinquième transparent qu'elle va modifier son «End User Licence Agreement» pour se mettre en conformité avec la GPL.

La source du document souhaite rester anonyme.

La sortie d'OpenOffice retardée en raison d'un manque de développeurs

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20
avr.
2005
Bureautique
Un article de Computer World, repris par Linux Weekly News, rapporte quelques unes des discussions ayant eu lieu à la mini-conférence annuelle OpenOffice à Canberra. D'après Ken Foskey, un développeur d'OpenOffice, le principal problème est le manque de développeur, et une base de code qui est trop importante. OpenOffice.org contiendrait en effet 10 millions de lignes de code, et serait assez délicat à compiler.

En dehors des 50 développeurs de Sun travaillant sur OpenOffice.org en Allemagne, et des 10 développeurs de Novell, seuls 4 contributeurs de la communauté sont réellement actifs.

La responsable marketing a indiqué que la sortie d'OpenOffice.org 2.0 n'aurait lieu qu'en juin ou juillet et qu'ils songeaient à un cycle de release plus court, avec moins de fonctionnalités apportées à chaque fois, pour stimuler le développement communautaire.

L'«évangéliste technique en chef » pense que le principal problème vient de la taille du code, pas du pouvoir de Sun dans le développement d'OpenOffice et précise que toutes les contributions sont les bienvenues. Toutefois, comme le soulignent les commentaires sur Linux Weekly News, tout contributeur à OpenOffice.org doit signer un accord qui prévoit que les contributions deviennent la propriété commune de Sun et du contributeur. Sun peut donc les utiliser à loisir dans son produit propriétaire StarOffice.