Sondage À titre individuel, que faites-vous pour la planète?

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-8
12
mai
2020

On ne peut pas dire que ce que nous vivons aujourd’hui est une surprise. Il suffit de s’être intéressé quelque peu à l’actualité écologique de ces (dix, vingt) dernières années pour le savoir.

La destruction de l’habitat naturel des animaux et leur proximité forcée entre des espèces différentes et l’être humain, favorise la mutation de virus. Nous voyons le résultat.

Pourtant, si chacun y mettait un peu du sien, il y aurait pas mal de choses que nous pourrions faire. En voici quelques-unes, sans ordre précis.

Première solution, pas très compliquée, finalement. Manger moins - ou plus du tout - de viande. On sait par exemple que la quantité de terres nécessaires pour nourrir un bovin qui finira dans votre assiette est cinq à six fois plus importante que celle que nous pourrions utiliser pour des plantes à forte teneur en protéine. Ceux pour qui manger de la viande les rassure sur leur place dans la chaîne alimentaire, ils trouveront des débats de qualité qui leur conviendra sur reddit.

Deuxième solution, qui est une continuation de la première, stopper complètement sa consommation de viande, mais également de tous les produits dérivés des animaux, comme le lait. Si vous ne voyez pas le problème, c’est par là: https://www.youtube.com/watch?v=xOORdjvzLmE. L’étape suivante étant le Veganisme, qui rejette toute consommation de produits issues des animaux, comme bien sûr le cuir et la fourrure, mais aussi les œufs, le miel, etc.

Dans une mesure, certains font simplement attention à consommer des produits locaux, sans huile de palme, bio, responsables, etc. Comme disait si bien Francis, j’ai bien connu l’animal mort dans votre assiette

Troisième solution, comme certains, boycotter les transports en Avion, particulièrement les vols intérieurs. Alors il y a certainement matière à discussion, notamment la pertinence et le retour possible au transport ferroviaire nationalisé.

Si vous habitez dans une grande métropole, il y a de fortes chances que posséder un véhicule ne soit pas vraiment indispensable. Du coup, payer une voiture, l’entretien, le carburant, l’assurance, etc. Quand on peut profiter de la proximité chaleureuse des transports en commun, où est l’avantage?

En ces temps de (dé-)cloisonnement, je vous conseille également de regarder quelques vidéos d’Aurélien Barrau.

  • Je réduis ma consommation de viande :
    147
    (18.9 %)
  • Je suis végétarien ou végétalien :
    53
    (6.8 %)
  • Je suis Végan :
    13
    (1.7 %)
  • Je boycotte le transport aérien et tout transport inutile :
    84
    (10.8 %)
  • Je n'ai pas de voiture, je fais du covoiturage :
    57
    (7.3 %)
  • Je fais attention à ce que j'achète :
    223
    (28.7 %)
  • La technologie nous sauvera :
    52
    (6.7 %)
  • Je m'en fiche / Je passe le problème à mes enfants :
    82
    (10.5 %)
  • Autre chose (détaillez plus bas) :
    67
    (8.6 %)

Total : 778 votes

La liste des options proposées est volontairement limitée : tout l’intérêt (ou son absence) de ce type de sondage réside dans le fait de forcer les participants à faire un choix. Les réponses multiples sont interdites pour les mêmes raisons. Il est donc inutile de se plaindre au sujet du faible nombre de réponses proposées ou de l’impossibilité de choisir plusieurs réponses. 76,78 % des personnes sondées estiment que ces sondages sont ineptes.
  • # High tech

    Posté par  . Évalué à 4.

    Il manque les efforts à faire pour éviter la pollution "délocalisée", comme limiter ses achats de vêtements et d'appareils High Tech. D'après l'institut Carbone 4, le matériel High Tech est le poste d'émission d'équivalent CO2 qui a le plus augmenté en 20 ans (Terra Eco octobre 2011).

    • [^] # Re: High tech

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

      Il manque, en effet, le plus important.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: High tech

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      C'est la réponse « Je fais attention à ce que j'achète ».

    • [^] # Re: High tech

      Posté par  . Évalué à 5.

      le poste d'émission d'équivalent CO2 qui a le plus augmenté en 20 ans (Terra Eco octobre 2011).

      Ça ne donne pas beaucoup d'info sur l'ampleur du problème. Je n'ai pas trouvé l'info sur leur site (pas que je mette l'affirmation en doute: ils ont des dizaines d'articles/rapports, je n'ai pas creusé). Si ça a augmenté de 10,000% en 20ans pour atteindre 1% des émissions aujourd'hui, je dirais qu'on peut toujours faire des efforts, mais qu'ils pourraient être mal placés.

      Et c'est très difficile d'acheter du matériel high-tech local: l'offre est quasiment inexistante, et quand elle l'est, ce n'est pas tout-à-fait ça (un revendeur Clevo, c'est pas du local…).
      Acheter des vêtements locaux n'est pas toujours évident non plus dans les pays occidentaux.

      Je ne dis pas qu'on s'en fiche, mais "j'ai acheté mon ordi à la boutique du coin plutôt que le commander de Chine", je ne pense pas que ce sera efficace.

      Je peux me tromper, mais je dirais qu'acheter ses fruits et légumes frais localement, ça ça doit faire une bonne différence.

  • # J'ai une voiture, je ne l'utilise pas au quotidien, je me déplace à vélo

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Les choix sont volontairement limités, je sais. Mais « je n'ai pas de voiture, je fais du covoiturage », c'est très, très limité quand même.

    • [^] # Re: J'ai une voiture, je ne l'utilise pas au quotidien, je me déplace à vélo

      Posté par  . Évalué à 4.

      Parmi les options non proposées mais pour autant indiquées dans le texte en préambule, on peut aussi prendre les transport en commun ou les combiner vec le vélo. Bus, train, tout ca est assez écologique. Moi j'arrive à me passer d'une deuxième voiture pour notre famille de 4 personnes, mais la voiture principale pour se balader, partir en vacances, etc, elle reste assez difficile à remplacer pour ma part.

      • [^] # Re: J'ai une voiture, je ne l'utilise pas au quotidien, je me déplace à vélo

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

        Si on vit en ville, qu'on privilégie les modes doux et transports publiques pour la vie de tous les jours on se rend compte que louer une voiture de temps en temps coûte souvent moins cher que d'en posséder/entretenir/assurer/taxer/garer une.

        Faut qu'une des 4 personnes aille chercher la dite bagnole de location, etc etc. Il existe maintenant des services de location de bagnole entre particulier (le airbnb de la bagnole en somme) qui allègent encore les budgets et permettent aussi d'avoir des gens dans ton quartier qui mettent à disposition un véhicule si t'as pas une agence de location près de chez toi.

        Quand on paye en une fois la location d'un véhicule, ça fait toujours mal à la gueule en voyant le prix comparé au prix de l'essence qu'on aurait mis dans sa propre baggnole. Mais si on fait ses comptes à la fin de l'année et qu'on voit le gouffre que coûte un véhicule à l'année on relativise. En gros prends ton budget annuel verse mensuellement l'équivalent sur un compte ou un sous-compte bancaire et utilises celui-ci pour tes locations de véhicule. Normalement tu devrais avoir gardé un petit pécule, ou t'êtres fait du bien en louant un cabriolet par ici, une minibus par là.

        Par contre on perd pas mal en flexibilité, c'est indéniable et le frein numéro 1. Il faut prévoir ses déplacements. Quand j'habitais en Suisse j'aimais bien Mobility Car Sharing pour ça, tu louais ta bagnoles comme on loue une trottinette électrique. Ce serait bien qu'il y ait des équivalents partout dans le monde. Ç'est une aberration ces millions de véhicules qui ont généré une pollution à la fabrication et qui occupent un espace fou pour finalement être à l'arrêt 99% du temps.

  • # Je n'aime pas la réduction

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Je réduis ma consommation de viande, je réduis ma consommation d'électricité… Eh bien non, j'ai une consommation de viande et d'énergie qui est faible depuis un moment, et que je n'augmente ni ne réduis.

    Ça m'a toujours agacé, ces injonctions à réduire notre consommation, en particulier d'électricité, accompagnées de conseils… que j'ai toujours appliqués, et qui ne me permettraient donc en aucun cas de réduire ma consommation, mais simplement de la maintenir si je continue à les appliquer.

    • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

      Moi aussi ça m'agace pour les mêmes raisons.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

        Posté par  . Évalué à 2.

        Eh bien si ta consommation d électricité et de viande est ecocompatible il y a peut etre autre chose a faire.

        On est pas la pour moraliser. Mais je rappellerai cette maxime que je trouve très vrai "quand ca ne progresse pas, ça régresse, la stabilisation n est qu une illusion." c est vrai dans tous les domaines. Et cela s explique par le fait que le temps faisant son effet les choses se dégradent et les personnes en viellissant changent, il y a des naissances des décès…

        • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

          Posté par  . Évalué à 10.

          À titre personnel, j'ai bien des progrès à faire, mais je ne peux que comprendre le point de vue de Tanguy:
          Demander à faire plus à partir de là où tu es, c'est une recette bateau de grosse boite mal dirigée:

          Y'a u gars en haut qui veut faire des économies. Il rassemble les VPs de toutes les divisions, et il leur demande à tous de réduire leurs dépenses de 10%.
          Une division va commencer à couper les dépenses outrageuses inutiles et atteindre les 10% sans effort: "Bravo! Félicitations!"
          Une autre avait déjà une opération rationnelle calibrée jusqu'au dernier euro. Ben tu détruit juste 10% de la division, point barre! "Ouh là là mais tu nous a fait quoi là?? Aucune excuse, les autres ils ont bien réussi, non?"

          Quand tu dis que "tout le monde doit faire un effort", à quel point tu suis cette exacte même logique?

    • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      Après il est peu probable que ton emprunte environnementale soit suffisamment basse par rapport aux objectifs visés. Donc tu pourrais faire mieux mais pas forcément dans ce qui a été listé. ;)

      Par exemple ici le chauffage a été entièrement passé sous silence (alors que c'est un gros sujet à tous les niveaux). Baisser la température de croisière, changer de mode de chauffage, isoler, etc.

      • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        Par exemple ici le chauffage a été entièrement passé sous silence

        Un autre truc qui est complètement passé sous silence c'est simplement le fait d'avoir des enfants ou pas. Et si c'est le cas, combien ?
        Parce qu'une population mondiale de quasiment 8 milliards d'individus c'est bien ça la racine de tous les autres problèmes.

        • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

          Posté par  . Évalué à 10.

          À ce compte là, le fait d'être en vie est un problème aussi.

          « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

        • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

          Posté par  . Évalué à -4.

          non

        • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

          Posté par  . Évalué à 0.

          Non mais t'as pas compris, si tu veux pas d'enfant c'est que t'es pas normal, tu dois être dérangé. Si tu veux des enfants mais t'y refuses par conviction écologique c'est pire : t'es dérangé et masochiste !
          Les enfants c'est merveilleux, c'est l'Amour, t'es un mauvais citoyen si t'en veux pas ! Hein, qui va payer nos retraites après ?

          En fait, c'est un peu comme la croissance économique les enfants, il en faut toujours plus pour payer les retraites des anciens enfants, c'est la fuite en avant.

          nonas, sans enfant, par choix.

          • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            Chacun est libre d'en faire, ou pas.

            J'ai un peu de mal avec la vision malthusienne. D'avoir Malthus s'était planté car ne pouvant prévoir le futur, il ne pouvait prévoir qu'on trouverait des solutions aux limites qu'il avait identifié. Rien ne dit que cela se produira à nouveau, mais qui sait.

            Puis je trouve cela bizarre de dire ça depuis une zone où globalement la natalité ne permet pas de renouveler la population : pour maintenir la population on repose sur l'immigration. En somme, sans rien faire de spéciale, les pays occidentaux ont déjà une population en baisse avec les naissances sur le territoire.

            Donc il n'y a pas de raisons particulières pour que l'européen moyen fasse plus ou moins d'enfants pour résoudre le problème. Puis si le but est de ne plus faire d'enfants du tout, l'Humanité va s'éteindre : quel est le but de l'écologie si l'Humanité disparaît ? Cela ne fait pas vraiment de sens. :)

            Vous êtes libres de ne pas faire d'enfants pour la raison que vous voulez (personne ne devrait être forcé d'en avoir de toute façon). Mais dire que pour être écolo il ne faut pas en faire, cela ne me paraît pas fondé dans nos contrées.

            La démographie est cependant un vrai sujet, et comme la plupart des pays ont eu une transition démographique grâce aux mêmes facteurs, il faut fournir ces facteurs aux pays qui ne l'ont pas terminé. En somme éducation des femmes, systèmes de retraite, mise à disposition de la contraception, etc. Et cela suivra naturellement et en douceur.

            • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

              pour maintenir la population on repose sur l'immigration.

              Et en quoi est-ce un problème si on sait que la contraception est globalement mal gérée dans d'autres parties du monde. Du reste est-ce si important de maintenir la population, c'est plutôt le contraire qu'on chercherait dans l'idéal.

              • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8. Dernière modification le 13 mai 2020 à 13:04.

                Et en quoi est-ce un problème si on sait que la contraception est globalement mal gérée dans d'autres parties du monde.

                La solution est donc d'aider ces parties du monde à gérer cette transition démographique, pas faire pression sur une population qui est déjà en baisse d'elle même.

                Du reste est-ce si important de maintenir la population, c'est plutôt le contraire qu'on chercherait dans l'idéal.

                Idéalement, on aurait bien plus de possibilités sans détruire l'environnement si l'Humanité n'était que 500 millions d'individus et non 8 milliards. C'est certain. Mais y parvenir de manière trop brutale et à marche forcée pose aussi des problèmes qu'il ne faut pas écarter, que ce soit sur le plan éthique, des libertés individuelles ou encore les conditions de vie.

                • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

                  La solution est donc d'aider ces parties du monde à gérer cette transition démographique, pas faire pression sur une population qui est déjà en baisse d'elle même.

                  L'un n'empêche pas l'autre si ça permet :
                  1) de limiter la casse
                  2) d'apporter un peu de mixité, que ce soit culturel ou génétique, c'est bénéfique

        • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

          Posté par  . Évalué à 6.

          Parce qu'une population mondiale de quasiment 8 milliards d'individus c'est bien ça la racine de tous les autres problèmes.
          

          Ah non désolé, je m'inscris en faux. Tu peux avoir une population de taille quelconque, si elle vise une croissance économique constante, alors elle consomme des ressources de façon exponentielle et ce n'est pas soutenable.

          J'irais même plus loin, la croissance rend juste la chute beaucoup plus rapide, mais si on consomme même à rythme constant des ressources présentes en quantité finie, eh bien au bout d'un moment… il n'y en a plus, c'est bête comme chou. Et soyez sûrs qu'on consomme bien les ressources, y compris les métaux, quoi que veuillent vous faire croire les vendeurs d'économie circulaire. Pour les sceptiques, lisez Bihouix.

          Maintenant évidemment que plus on est nombreux plus on consomme de ressources. Mais au moins là c'est linéaire et pas exponentiel… En attendant je réfute que ce soit la racine du problème.

          • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

            Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 14 mai 2020 à 15:48.

            Moui, sauf que la dynamique des populations n’est pas du tout linéaire. Si il y a pas de prédation c’est une fonction logistique dans le temps (comme une épidémie dans le modèle SIR) : ça croit jusqu’au moment ou il n’y a plus assez de ressources pour nourrir encore plus de monde, et là ça atteint un plateau. (d’ailleurs le parallèle est fait par le site « images des maths » du CNRS https://images.math.cnrs.fr/Dynamique-des-populations.html )

            Mais le début de la courbe est exponentiel. Le soucis avec le besoin phrénétique de ressources qu’on a actuellement, c’est qu’en revenant à un monde plus sobre énergétiquement on risque d’avoir du mal à d’une part garder la même organisation urbaine et des villes monstres de plusieurs millions d’habitants à nourrir, et d’autre part à nourrir tout le monde avec les ressources dont on pourra disposer.

            • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              À un heureux détail prêt me semble-t-il : apparemment certaines populations, malgré des ressources extravagantes au regard de la moyenne, semblent cesser de croître naturellement. Il me semble que c'est ce qui s'observe dans bien des pays d'Europe. Paraît-il que ce serait les vertus de l'éducation ; qui sait. Toujours est-il qu'il semble bien qu'il y ait une possibilités d'échapper à la logique purement animal d'une population suivant une fonction logistique jusqu'à la catastrophe annoncée.
              S'en saisira-t-on ? Ça c'est une autre histoire. Peut-être que ça nécessiterait de partager (au moins partiellement) nos richesses et de ne plus exploiter l'avantage économique de nos nations pour exploiter nos congénères. Mais ça serait immoral paraît-il ; anti-capitaliste dit-on.

              « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

        Posté par  . Évalué à 4.

        Baisser la température de croisière, changer de mode de chauffage, isoler, etc.

        Là aussi il faut faire évoluer les mentalités, si on passe ce "isoler" en tête de la liste, on gagne sur tous les tableaux :

        • baisser la température de consigne sera d'autant plus bénéfique (encore moins de perte avec une bonne isolation)
        • changer de mode de chauffage ne résout pas le problème si c'est pour mettre toute l'énergie dehors
        • enfin le point le plus important pour certains : on gagne aussi en été !

        Avec nos passoires on commence à voir les mêmes conseils pour la clim : "diminuer la différence entre température intérieure/extérieure", "changer de clim/avoir une clim plus efficace". Si on isole, on gagne en hiver et on gagne aussi en été ! Sans compter que l'isolation à part les coûts de fabrication et d'installation, les coûts récurrents sont très limités.

        • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          changer de mode de chauffage ne résout pas le problème si c'est pour mettre toute l'énergie dehors

          Oui et non.
          Normalement il faut en effet isoler puis changer de mode de chauffage. Mais parfois à cause du coût de l'isolation total du logement et de la vétusté de la production de chauffage, il peut être préférable de le faire avant.

          Car en effet si on isole après coup, le moyen de production de chauffage sera surdimensionné et donc moins efficace et plus coûteux à l'usage (sans compter l'installation).

          Cependant passer d'un chauffage charbon / mazout à un chauffage gaz / pompe à chaleur / bois sans isolation préalable entraine déjà un gain important vis à vis des gaz à effet de serre. Ou ne serait-ce prendre une chaudière plus efficace sans changer le mode de production. Même si isoler reste nécessaire.

          Sans compter que l'isolation à part les coûts de fabrication et d'installation, les coûts récurrents sont très limités.

          Personnellement je suis en plein dans la démarche, il faut aussi reconnaître que le coût initial est très important et que c'est assez chronophage (audit, devis, prêts, urbanisme, etc.). Idéalement il faudrait que le politique aide encore plus (et contraigne) pour que cela se fasse plus massivement.

          Il y a aussi d'ailleurs comme sujet la cuisson des aliments et la production d'eau chaude (bien que cela soit souvent lié à la production de chauffage pour ce dernier).

          • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

            Posté par  . Évalué à 1.

            Il y a aussi d'ailleurs comme sujet la cuisson des aliments et la production d'eau chaude (bien que cela soit souvent lié à la production de chauffage pour ce dernier).

            Pour info, la cuisson des aliments est sans commune mesure avec le chauffage. Le gros du cout de cuisson, c'est de porter l'eau à ébullition. Tu gagnes sur le temps mis à atteindre cette température (le temps pendant lequel ta plaque tourne à fond), mais une fois à feu doux, les plaques en fontes et les plaques à induction sont aussi efficaces. Les gains existent, mais sont peu importants. Suffisant à mon avis pour partir sur une bonne plaque à l'achat, mais c'est compliqué d'un point de écologique de justifier un remplacement quand la plaque en fonte marche.

            C'est très souvent ça, d'ailleurs : la pollution à la production est telle que le gain à l'usage justifie rarement de remplacer l'objet consommateur avant sa fin de vie.

            Pour l'eau chaude, c'est soit c'est avec le chauffage, soit c'est un chauffe-eau électrique ou gaz normal, soit solaire, soit thermodynamique. Le solaire et le thermodynamique nécessitent de gros investissements qui les rendent inadaptés aux petits foyers. Pour les moyens foyers, les chauffe-eau thermodynamiques ont l'air pas mal, mais n'étant pas dans un tel foyer, je n'ai jamais vérifié plus que ça.

            • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              Pour info, la cuisson des aliments est sans commune mesure avec le chauffage. Le gros du cout de cuisson, c'est de porter l'eau à ébullition.

              Bien sûr car le chauffage est de doute façon le gros sujet à traiter avec le transport.
              Mais l'avantage de la cuisson des aliments, c'est que c'est plus facile à changer. Car moins coûteux et moins chiant à faire.

              Les gains existent, mais sont peu importants. Suffisant à mon avis pour partir sur une bonne plaque à l'achat, mais c'est compliqué d'un point de écologique de justifier un remplacement quand la plaque en fonte marche.

              Tu compares deux modes de cuisson électrique, mais tu oublies que beaucoup cuisinent au gaz, voire au charbon par certains. Remplacer ces dispositifs peut être donc intéressant justement.

              Mon but était surtout de montrer qu'on a beaucoup de possibilités d'améliorer sa situation même quand on a fait la plupart des gestes courants comme ceux cités plus haut. Et de toute façon, tôt ou tard il faudra s'y coller à traiter ces sujets.

    • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

      Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 12 mai 2020 à 21:44.

      Idem, je fais attention, je ne consomme pas plus que nécessaire, j'essaie de réutiliser et de recycler, j'achète un minimum de gadgets hi-tech et de vêtements (et pourtant j'adore ça), parce que c'est ce qui pollue le plus, mais je n'aime pas ce principe selon lequel pour être écologique, il faudrait "se repentir" (de consommer) et "faire pénitence".
      Faire des petits pas vers l'écologie c'est bien et tout le monde devrait le faire mais pour moi le problème de pollution des océans, de l'air, ne se résoudra qu'avec des solutions technologiques radicales.

      J'adhère totalement aux idées que Bruno Bonell expose dans cet article:
      https://www.lepoint.fr/politique/bruno-bonnell-le-localisme-c-est-la-version-terroir-du-populisme-25-04-2020-2372802_20.php

      Certaines personnes se veulent écologistes, mais achètent tout en Chine (pays qui ne respecte pas l'environnement) parce que c'est moins cher, se font tout livrer, se déplacent en uber et ne sont pas capables de trier correctement leurs déchets, mais souhaiteraient que le gouvernement/la commune/les grosses sociétés (en fait tout le monde mais pas eux) soit plus écologique, ça ça m'exaspère au plus haut point.

      • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

        Posté par  . Évalué à 3.

        Certaines personnes se veulent écologistes, mais achètent tout en Chine (pays qui ne respecte pas l'environnement) parce que c'est moins cher, se font tout livrer, se déplacent en uber et ne sont pas capables de trier correctement leurs déchets, mais souhaiteraient que le gouvernement/la commune/les grosses sociétés (en fait tout le monde mais pas eux) soit plus écologique, ça ça m'exaspère au plus haut point.

        Tout à fait d'accord, ça m'énerve aussi… J'ajouterais qu'une (grosse) partie du coût moins cher des produits délocalisés vient du fait que les pays producteurs n'ont pas ou peu de normes écologiques (en plus du gain sur les normes sociales) ! On parle des panneaux solaires ou des éoliennes qui ont le gros avantage (pour nous) de délocaliser la pollution sur le lieu de production (loin de chez nous) ?

        Et globalement, je suis aussi très gêné par les notions de patriotisme économique à la mode il y a quelques années, et les risques du localisme, même si à titre personnel j'essaye de consommer le plus possible local (j'ai la chance d'avoir un producteur maraîcher qui fait de la vente directe à 5 minutes à pieds de chez moi), et de faire vivre les commerces de mon village… Je fais aussi parti des quelques hurluberlus (vraiment, nous ne sommes pas beaucoup) de mon village qui se rend au travail en transports en commun, malgré les contraintes, j'ai même choisi mon lieu de vie pour avoir cette possibilité.

      • [^] # Re: Je n'aime pas la réduction

        Posté par  . Évalué à 5.

        Certaines personnes se veulent écologistes, mais achètent tout en Chine (pays qui ne respecte pas l'environnement) parce que c'est moins cher, se font tout livrer, se déplacent en uber et ne sont pas capables de trier correctement leurs déchets, mais souhaiteraient que le gouvernement/la commune/les grosses sociétés (en fait tout le monde mais pas eux) soit plus écologique, ça ça m'exaspère au plus haut point.

        D'un autre coté, pour certains trucs, trouver du "made in France" est juste impossible, et il vaut mieux un camion qui livre 100 clients que 100 clients qui se déplacent avec leur voiture individuelle pour leur petit achat…

  • # Rien

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

    La planète n'a pas besoin de moi, ni de personne. Elle existait bien avant que l'être humain, voire tout simplement la vie, apparaisse, elle survivra à son extinction.

    En revanche, je fais ce que je peux pour l'espèce humaine en particulier et les formes de vie qui y sont en général puissent continuer à exister sur cette planète et qu'elle n'y devienne pas hostile.

    La nuance est d'importance et c'est ça l'objet réel.

    « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Rien

      Posté par  . Évalué à 2.

      Oui et non, il n est pas totallement exclus que l homme puissse rendre la planète sterile avec des scenarii de bombes nucléaires ou d emballement de polution qui suprimerait l eau avex une température terrestre supérieur a 100 degré C.

      Le plus probable resterait tout de même qu une fois la terre rendue pratiquement inhabitable, l humanité disparaisse éventuellement mais pas la vie. Mais je pense que la population humaine pourait y survivre a un prix extrêmement lourd.

      • [^] # Re: Rien

        Posté par  . Évalué à -10.

        va voir un psy…

  • # je n'ai plus de voiture...

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

    J'ai revendu ma bagnole quand j'ai changé de pays, et comme j'ai choisis de vivre en centre ville, en partie par souçis écologique, je n'en ai pas racheté.

    Bon j'ai acheté par contre un gros (300cc) scooter d'occasion donc pas sûr que l'empreinte écologique soit meilleure. Mais bon je l'utilise peu. Si c'est à portée de jet de vélo et que je n'ai pas à le laisser dehors je prends le vélo.

    C'est quand même débile d'avoir plus peur de se faire voler ses vélos que sa bécane.

    • [^] # Re: je n'ai plus de voiture...

      Posté par  . Évalué à 1.

      C'est argument comme quoi en ville on serait plus écolo qu'en campagne me laisse songeur….

      Dans les faits le domaine qui pollue le plus c'est le transport, et comme les villes françaises ne produisent plus grand-chose de matériel. Il faut apporter et avant les transports de masses….

      Sur le transport en commun, il pollue moins que si a un certain niveau de remplissage est atteint. hors sur une journée entière, des transports polluants… il y en a … Je ne reviendrai pas non plus sur le scandale des bus diesel de la ville de paris, commander par un écolo…
      Le remplissage est la clef pour tous nos transports parce qu'ils sont étudiés pour les masses.
      Les trajets aussi sont très mal étudiés parce que statique et ne varie pas en fonction des besoins. et début et fin de journée vous avez besoin de transport qui va du lieu de vie au lieu de travail et vice-versa. Hors souvent les transports vont des extérieurs vers le centre. sans parler des absurdités comme les lignes des bus parallèles aux lignes de tram parce qu'il y a 300m à faire.
      Au final, entre les lignes pas adaptées les arrêts de bus parfois très proche et les temps d'attente, vous pouvez aller plus vite à pied dans un certain nombre de cas, même à Paris où les transports sont pléthoriques.

      Comme base de réflexion je propose ce document situé ici en page 169 et paris mis à part, j'en conclue que la ville ne pollue pas moins que les campagnes dans les transports. Les données datent de 2008 donc les choses on sans doute évolué, mais c'est certainement pas le bing bang non plus !

      Je ne pense pas que les villes soient au final plus écolos que les campagnes, du moins pas en France. Par contre, les plus gros électorats sont clairement dans les villes… Après si vous pouvez me prouver le contraire je suis ouvert.

      Personnellement je pense que la pollution dépend de nous et pas de l'endroit où on habite.
      Il y a un problème aussi de société, les entreprises qui font déplacer tout le monde pour faire un travail sur un grand site plutôt que plusieurs petits sites par exemple. Et quand cette entreprise décide de passer d'un côté de la ville à l'autre… et à une zone moins cher….

      Bon tapez pas trop fort SVP c'est n'est qu'un avis !!!!

      • [^] # Re: je n'ai plus de voiture...

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

        Disons que dans mon cas perso, j'utilise peu les transports en commun et je fais l'essentiel à pied ou à vélo. Donc vivre en ville permet à moi et mes enfants d'être à un jet de pierre de tout, sans devoir dépendre d'un véhicule, ce qui serait moins possible si on vivait dans un village ou une maison isolée, d'autant plus que fini est l'époque où nos parents étaient enfants et pouvaient à loisir traverser à travers champs. Maintenant tout est clôturé et si tu mets le pied dans une propriété privée on te cherche des noises.

        Je pense quand même que les bus le plus crasseux constituent une paille par rapport à tout le trafic qui s'effectue en véhicule individuel, que ce soit en ville ou à la campagne. D'ailleurs pendant la quarantaine les bus ont continué de tourner dans ma ville et la pollution tant en terme de qualité de l'air que sonore ont très largement baissés.

        • [^] # Re: je n'ai plus de voiture...

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je nie pas ton propos je mets juste en évidence que le bus en soit pollue pas moins qu'une voiture, ramené au passager oui . mais comme les lignes sont régulières et constante il est à ramener à la population pour qui il est prévu…

          Aussi si tu as 40 bus qui passent au pied de chez toi ils doivent être accordé à ton crédit de pollution (diviser par le nombre d'habitant de ton immeuble attention aux quartiers de maison individuelle)… que tu le prennes ou pas. Tu multiplies ça par le nombre de transport proposer pour la même zone d'habitation (tram, métro, licence taxi, trottinette électrique, voiture électrique, vélo, électrique ou par etc.) Et tu as un impact pas si neutre que ça. Le pire c'est que tu n'en pas le contrôles….

          Ensuite les infrastructures faut les fabriquer les maintenir etc., là encore en ville ils sont pléthoriques….

          Et comme dit précédemment il faut tout apporter à la ville. Un circuit court de la ville est plus longue qu'un circuit court en campagne…

          Ce qui est intéressant dans la référence de mon mail précédent c'est qu'il montre que le rejet CO2 lié aux transports est assez proche entre ville et campagne. Et oui tu as raison la voiture à un impact important, mais toutes les personnes habitant les villes et la fuyant pour les weekends et confinement ce n'est pas neutre non plus… Au final si j'ai compris le document les citadins voyage plus et sur de plus longue distance. Je dis pas que c'est ton cas mais sur l'ensemble des citadins???

          Bref je ne dis pas que la ville pollue plus que la campagne. Au final, ce qui fait la différence ce sont les efforts que nous faisons et nos modes de consommation pas le lieu ou on habite à mon sens.

  • # Marre des âneries

    Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 12 mai 2020 à 19:54.

    J'ai mis autre parce que…pas concerné

  • # autonomie

    Posté par  . Évalué à 4.

    Je tends vers l autonomie et donc pour ce faire, la première etape est de reduire ses besoins. J isole ma maison, je souhaite récupérer l eau de pluie…
    Et cette période de confinement a réveillé en moi ce désir de télétravail qui m evite de nombreux trajets en voiture.
    Je considere aussi mon soutiens a l open source comme faisant partie d un ecogeste car il évite de multiplier le travail et de financer des profits abusifs.

  • # J'ai boycotté la procréation

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Mais y'a pas la case.

    « J'ai pas Word, j'ai pas Windows, et j'ai pas la télé ! »

  • # Rien d'utile, sauf pour avoir bonne conscience.

    Posté par  . Évalué à 2.

    La seule solution ce n'est pas de manger moins de viande, c'est surtout de ne plus manger du tout.
    Avec les efforts insoutenables actuels : confinement partout, on a réussi à peine à rester dans les limites planifiées et acceptables d'un désastre planétaire (critères de la cop-21).
    La population augmente, les besoins et consommations aussi.
    La question est plutôt à mon avis et de ce que je comprends de savoir à quelle vitesse on souhaite s'écraser contre le mur.

  • # Impact de notre implication personnelle

    Posté par  . Évalué à 7.

    J'ai fortement réduit ma consommation de viande;
    J'achète des produits frais et locaux;
    J'ai investi dans des panneaux photovoltaïques et je produis plus d'électricité que je n'en consomme;
    Je privilégie les produits en vrac;
    Dans la mesure du possible, j'achète d'occasion;
    Si j'achète neuf, je n'achète pas du jetable;
    Je répare plutôt que ne remplace, je fais durer mon matériel;
    J'ai un composteur pour tout ce qui est organique (et des poules qui font aussi très bien le boulot);
    Pour l'avion, c'est difficile, je vis sur une île. Mais de toute façon elle est bouclée du fait de l'épidémie.

    Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que tout ça est négligeable, que l'impact de mes actions individuelles (nos actions, car nous sommes 4) ne pèsent pas bien lourd dans la balance de la lutte contre le réchauffement climatique.
    Je me rassure en me disant que plus nous sommes nombreux à changer nos habitudes de consommation et plus nous aurons d'impact sur les politiques qui seront menées au niveau national et international. Il n'y a qu'à voir notre président qui a commencé à (bien timidement) verdir son discours après les élections européennes. Mais je reste assez pessimiste, et j'ai vraiment l'impression parfois que tout cela ne sert pas à grand chose. Est-ce que tout cela ne servirait qu'à nous donner bonne conscience ?

    • [^] # Re: Impact de notre implication personnelle

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Je pense que c'est exactement l'attitude qui conviens. Sans être extrémiste ni chercher à convertir ou à culpabiliser autrui.

      Il est vrai qu'à titre individuel, ce n'est pas grand chose, mais si tout le monde prenais conscience que nos ressources sont limitées, ce serait déjà un espoir énorme.

      Soyons optimistes, mises à part quelques exceptions, la situation aura permis de faire évoluer quelque peu les mentalités vers une prise de conscience globale.

  • # Je mange des prosélytistes

    Posté par  . Évalué à 10.

    Plus efficace que toutes vos conneries : je mange des prosélytistes. Prosélytistes religieux, prosélytistes vegan, toutes sortes de prosélytistes.

    • [^] # Re: Je mange des prosélytistes

      Posté par  . Évalué à 10.

      Ceux pour qui manger de la viande les rassure sur leur place dans la chaîne alimentaire, ils trouveront des débats de qualité qui leur conviendra sur reddit.

      Ceux qui sentent le besoin de convaincre les autres de faire comme eux, ils trouveront des pigeons de qualité qui leur conviendra sur reddit

      Bordel, non seulement tu nous fait un truc bien paternaliste, bien moralisateur et à fond dans le prosélytisme, mais en plus tu te permet d'envoyer ailleurs tous ceux qui pourraient ne pas être d'accord avec toi ?

      • [^] # Re: Je mange des prosélytistes

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

        Il n'y a pas de volonté de convaincre qui que ce soit dans cette phrase. La majorité des gens pensent manger de la viande par nécessité, et c'est totalement compréhensible.

        Mais il existe aussi une minorité - habitués aux concours de bouffe du plus gros hamburger, du XXoz steak challenge, et autres débilités, qui pullulent sur internet en général et YouTube en particulier. C'est cette minorité dont je parlais, qui se rassurent sur leur virilité dans ces concours de bouffes onaniques. Cette sous-culture nous arrivant tout droit des U.S., où tout se fait dans la démesure, pour le plus grand bonheur des producteurs agro-alimentaires à l'échelle industrielle.

        Il existe effectivement une autre minorité, que l'on peut certainement qualifier d’extrémiste, jouant de culpabilisme et de prosélytisme, qui a malheureusement réussi à braquer les mentalités dès que l'on ose parler de réduction de consommation de viande, comme dans l'exemple ci-dessus.

        Heureusement, dans les deux cas, ce sont des minorité, mais comme d'habitude, ce sont celles que l'on voit le plus.

        Finalement, je suis surpris, non pas du tutoiement familier que vous avez employé sans aucune considération sur son bien fondé, mais sur la suite; que vous vous soyez senti attaqué. Il fallait bien lire la phrase, ce qui demande, j'en conviens, un petit exercice intellectuel qui vous semble inhabituel. À moins, bien sûr, que vous apparteniez - fièrement - à la première catégorie citée.

        • [^] # Re: Je mange des prosélytistes

          Posté par  . Évalué à 5.

          Il n'y a pas de volonté de convaincre qui que ce soit dans cette phrase.

          Pas dans cette phrase. Dans tout le paragraphe en question, ainsi que dans tout le suivant.

          La majorité des gens pensent manger de la viande par nécessité, et c'est totalement compréhensible.

          Je ne pense pas que les gens pensent encore qu'il est nécessaire de manger de la viande. On voit bien que la recrudescence des vegans n'a pas augmenté le taux de mortalité.

          Pour parler du seul exemple que je maitrise vraiment, moi, personnellement, je mange de la viande parce que j'aime ça. Je sais très bien que je pourrais vivre sans. J'en ai pas envie.

          Il existe effectivement une autre minorité, que l'on peut certainement qualifier d’extrémiste, jouant de culpabilisme et de prosélytisme, qui a malheureusement réussi à braquer les mentalités dès que l'on ose parler de réduction de consommation de viande, comme dans l'exemple ci-dessus.

          Diriez-vous que quelqu'un qui insinue dans un journal que les mangeurs de viande sont responsables de la pandémie fait partie de cette catégorie ?

          Heureusement, dans les deux cas, ce sont des minorité, mais comme d'habitude, ce sont celles que l'on voit le plus.

          Malheureusement, oui… Y'en a même qui viennent faire des journaux ici ! Dingue !

          Finalement, je suis surpris, non pas du tutoiement familier que vous avez employé sans aucune considération sur son bien fondé, mais sur la suite; que vous vous soyez senti attaqué.

          Je ne me suis pas senti attaqué (je ne pense pas avoir besoin de me rassurer sur ma "place dans la chaîne alimentaire"), j'ai juste été révulsé par le fait que vous vous permettiez d'aller promener à l'avance tout ceux qui pourraient oser exprimer une opinion différente

          Il fallait bien lire la phrase, ce qui demande, j'en conviens, un petit exercice intellectuel qui vous semble inhabituel.

          Merci de me traiter de con de façon aussi élégante !

          • [^] # Re: Je mange des prosélytistes

            Posté par  . Évalué à -1. Dernière modification le 22 mai 2020 à 20:35.

            Je ne pense pas que les gens pensent encore qu'il est nécessaire de manger de la viande. On voit bien que la recrudescence des vegans n'a pas augmenté le taux de mortalité.

            Appel à la popularité

            • [^] # Re: Je mange des prosélytistes

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Ce n'est pas forcément un appel à la popularité pour le coup.

              S'il y a de plus en plus de végans mais que le taux de mortalité (ou de certaines maladies) n'augmente pas significativement, cela démontre que vivre de manière végan n'est pas spécialement risquée pour le santé.

              Cependant je ne sais pas si une telle étude sérieuse a été déjà fournie à ce sujet.

              • [^] # Re: Je mange des prosélytistes

                Posté par  . Évalué à 3.

                S'il y a de plus en plus de végans mais que le taux de mortalité (ou de certaines maladies) n'augmente pas significativement, cela démontre que vivre de manière végan n'est pas spécialement risquée pour le santé.

                Cependant je ne sais pas si une telle étude sérieuse a été déjà fournie à ce sujet.

                Le problème c'est le on voit bien, comme si tout le monde le savait ou que les preuves irréfutables existent. Or tu confirmes bien qu'on en sait en fait rien du tout.

  • # Bouton radio ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Faire sa part globalement

    Comme tout le monde j’aime bien mon confort, mais j’essaie de faire attention à chaque geste que j’effectue au quotidien.
    Ce qui me dérange dans ce vote, c’est la proposition de sélectionner par bouton radio, pas de choix multiples ?
    En fait, faire attention à la planète, ce n’est pas se focaliser sur un sujet précis, mais recouvrir l’ensemble des sujets. Sinon cela donne des contradictions.

    Par exemple, si je fais le choix de limiter ma consommation d’huile de palme dans la nourriture, mais que parallèlement j’utilise la voiture chaque jour pour aller travailler, alors je vais consommer plus d’huile de palme que mon voisin qui s’en fout royalement mais qui utilise un transport en commun ou une mobilité active. (cf en Europe on consomme plus d’huile de palme sans forme de « biocarburant » que tous autres formes réunis.)

    Juste pour dire que je serais prêt à cocher au moins trois cases !

    • [^] # Re: Bouton radio ?

      Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 14 mai 2020 à 12:02.

      Il faut arrêter avec l'huile de palme. Ce n'est pas le problème, c'est le symptôme. Le problème c'est l'explosion de la consommation d'huile végétale dans son ensemble (due à l'augmentation de la consommation des produits transformés et aux biocarburants).

      La culture de palme, pour la production d'huile végétale, a de bien meilleurs rendements que d'autres oléagineux. Si on n'utilisait pas d'huile de palme, il faudrait bien plus déforester pour produire la même quantité d'huile végétale (qui serait toujours produite à l'autre bout du monde car moins cher).

  • # Du collectif, de la politique !

    Posté par  . Évalué à 4.

    À titre individuel, j'essaye de faire un peu comme tout le monde, je réduis la viande et je fais durer mes PC et smartphones (reconditionnés) jusqu'à ce qu'ils claquent. C'est vraiment peu de chose.
    Pour voir ce que je peux faire, je regarde une étude bien foutue qui regarde ce que concrètement rester sous les 1.5 degrés veut dire:
    http://bl-evolution.com/publications/nos-publications/

    Mais même si tout le monde s'y mettait, cela ne ferait que le quart de ce qu'il faudrait faire, 75% des efforts est dans le collectif et dépendent des politiques menées:
    https://reporterre.net/Climat-l-action-individuelle-ne-peut-pas-tout
    Même si le rapport pointé par reporterre est dû au bureau d'étude de Jancovici dont les positions pro-nucléaires sont connues, il a au moins le mérite d'être bien conçu (et le nucléaire n'est pas évoqué dans le rapport).

    Alors du coup je milite au sein d'Alternatiba, des réseaux d'éducations populaire, de désobéissance civile, de jardin et composts patagés, et je travaille dans l'organisme français de référence en terme de météo. Il faut que l'on soit ensemble on est plus efficace et moins tristes, et on arrive à avancer à plusieurs.

    Attention, je n'ai pas dit que l'on doit être univoque, en gommant tout conflit, toute vision politique qui sont souvent antagonistes…
    Multiplions les luttes sur nos territoires, regardons ailleurs lorsque l'on nous vends de la merde comme modèle.

    En restant dans notre coin et en luttant seul, on est condamné à l'usure et à l'impuissance, on ne peut pas faire le poids face au marketing et aux lobbies en tout genre. De plus ce n'est pas pour rien que les fabricant de bouteilles plastiques sont les premiers à insister sur la nécessité de trier les plastiques, parce que cela nous distrait du combat de faire interdire ces bouteilles, ce serait moins long et plus efficace, mais il faut le faire à plusieurs et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres…

  • # Autre: ne changer que quand c'est nécessaire

    Posté par  . Évalué à 3.

    En fait, je limite au maximum mes trajets parce que l’énergie économisée c'est l'énergie que l'on ne consomme pas. Hors tous les déplacements nécessite de l’énergie et des matières premières ( même à pied, mais faut bien garder la forme )….

    Je fais évidemment à ce que j'achète, plutôt des circuits court tant que faire se peut ce qui économise a minima du transport (encore que…) et surtout parce que les normes françaises et européennes sont plus orientées écologie… malheureusement la production est ailleurs. De plus, cela nécessite toujours de l'énergie et des matières premières.

    Il est à mon sens pas toujours sage d'acheter d'occasion, ça dépend des produits, une bonne batterie cuisine peut durer longtemps, par contre est vêtement c'est un peu la surprise. De plus, il faut bien des personnes qui achètent neuf au début… Ce type de commerce est à mon sens une excuse pour surconsommer.

    Au final le plus efficace à mon sens est de ne changer les produits que s'ils sont en panne et irréparables.

  • # Et pendant ce temps-là...

    Posté par  . Évalué à -5.

    Bonjour à toutes et à tous,

    Et pendant ce temps-là, personne ne parle de Lubrizol, d'AZF … des précédentes et des suivantes …

    Cordialement

    ludo

  • # Je répare, je dé-cloude et je vote

    Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 18 mai 2020 à 14:05.

    Je répare au maximum de mes possibilités mes affaires. Par exemple, mon kit d'enceintes de mon PC a 17 ans et j'ai déjà refait 3 fois certaines soudures qui s'usent à force de manipulations.
    Je réduis mon usage du cloud au minimum. Je considère que mes données n'ont pas à être répliquées dans des centaines de datacenters et qu'un ou deux est bien assez suffisant. Besoin d'avoir des données partout avec soi ? Une clé USB me permet d'avoir des dizaines de gigas toujours dans mon sac, sans souci.
    Je n'ai pas de voiture.

    Enfin, je vote pour des candidats qui ont des valeurs écologiques. En effet, faut pas se leurrer, les actions individuelles, même multiples, sont des grains de sable par rapport aux industries les plus polluantes. J'aurais même tendance à penser que nous sommes quelques uns des chiffres à droite de la virgule des stats de la pollution. Et je ne crois pas au en même temps, en ce qui concerne l'écologie.

  • # Sauver la planète ?

    Posté par  . Évalué à 8.

    Faut arrêter de dire tout le temps "sauver la planète", en vrai le seul objectif est "sauver l'humanité". Car la planète n'est ni mourante, ni même vivante. Donc pas besoin de la sauver, vu que ce n'est qu'un rocher dans l'espace. Sauver les animaux, faire attention au dérèglement climatique, limiter les pollutions… tout ça n'a de vrai but que de sauver les humains, ni plus, ni moins. Car si des espèces meurt d'autres en profite pour prendre leur place, la température les autres espèces soit s'adapte soit meurt, pour les pollutions pareil. Il n'y que les humains assez idiots pour tuer leur propre habitat et réserve de nourriture. Pour rappel, y a eut un astéroïde qui a détruit quasiment la totalité de la planète et elle a "survécu" sans que des gens le fasse pour elle. Donc faut pas se leurrer, la seul chose qu'on veut sauver, c'est notre postérieur.

  • # Retarder l'inévitable

    Posté par  . Évalué à 2.

    Le concept de base que l'on rencontre : limiter son action sur l'environnement afin de le préserver. C'est vrai, mais jusqu'où accepterons nous de limiter nos actions, déplacement, bref de contraindre notre liberté. Puis-je accepter ce travail à plus de 15km ? Manger de la viande ? Partir en Week-end ? Habiter une maison en marge de la métropole ou un appartement au centre ville ? Ne pas avoir de voiture ? faire du karting ? Aller rendre visite à un ami ? Acheter une barre de chocolat ? limiter mes déplacement dans les pièces pour ne pas gâcher de l'air ? Bref jusqu'où allons-nous… ça n'est pas une réponse binaire viande/pas viande, etc…

    C'est vrai qu'à bientôt 7 milliards d'individus, on peut commencer à se poser des questions. La théorie à laquelle j'adhère : limiter la population. Mais la question est taboue et renvoie immédiatement à l’extrémisme. Quand on voit qu'un pays n'est même pas capable de subvenir à ses besoins primaires on imagine mal comment généraliser ce cas à la planète.

    Bref pas beaucoup = beaucoup de libertés pour faible conséquences sur l'environnement.

    Il n'empêche que j'essaie de limiter les conséquences de mes actes sur l'environnement, mais ce n'est qu'un retardateur et non une solution.

  • # Je tente de détruire le capitalisme

    Posté par  . Évalué à 0.

    Et sinon, vegan c’est pas le mot anglais pour végétalien ?

    • [^] # Re: Je tente de détruire le capitalisme

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4. Dernière modification le 25 mai 2020 à 19:38.

      Végan c'est encore un cran au-dessus.

      Les végétaliens acceptent d'utiliser de la laine et le cuir. De même qu'ils n'ont rien contre les chiens d'aveugle par exemple, en fait ils sont centrés sur l'alimentation. Alors que les végans sont jusqu'auboutistes et dépassent largement le cadre alimentaire (et un bon nombre ignorent totalement les interactions et les inter-dépendances entre les espèces en général et les hommes et les animaux en particulier). Je parle des végans avec lesquels j'ai (essayé) d'échanger.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: Je tente de détruire le capitalisme

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 0.

        Oui il me semble qu'un vegan ne va pas avoir d'animal de compagnie et sera pour l'euthanasie de ceux-ci pour leur propre bien selon le critère qu'un animal en captivité est malheureux, et que ces espèces ne sont pas naturelles, inadaptées et invasives si tu les relâches dans la nature.

        En gros un vegan ne veux pas faire de mal aux animaux et à moins d'avoir en plus une grande conscience écologique est un adorateur des polymer et plastiques.

        • [^] # Re: Je tente de détruire le capitalisme

          Posté par  . Évalué à 1.

          Et qu'en est-il de l'usage ou la consommation de champignons, moisissures et bactéries?

          • [^] # Re: Je tente de détruire le capitalisme

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Les champignons, moisissures et bactéries ne font pas partie du règne animal.

            • [^] # Re: Je tente de détruire le capitalisme

              Posté par  . Évalué à 1.

              Donc ce sont des végétaux?

              • [^] # Re: Je tente de détruire le capitalisme

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                Non plus. Les champignons et les bactéries sont des règnes à part. Ce ne sont ni des animaux, ni des plantes. La définition de végétal est un peu plus flou, et inclue parfois les champignons.
                En ce qui concerne les moisissures, et bien ce sont des champignons.

                Le point commun entre les champignons et les animaux est d’être des eucaryotes. Mais les plantes en sont aussi. Par contre, les bactéries sont des procaryotes, loin donc des animaux.

                Les végans ne sont pas contre l’exploitation du monde vivant en général, seulement le monde animal. Je ne suis sûr s’ils incluent l’être humain, pourtant animal. Des produits issus de l’exploitation humaine, il y en a malheureusement énormément.

        • [^] # Re: Je tente de détruire le capitalisme

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Il ne me semble pas que la majorité des végans soit pour l’euthanasie de tous les animaux de compagnie. Même si ils peuvent être contre l’idée du commerce des animaux pour le seul plaisir des humains.

          En gros un vegan […] à moins d'avoir en plus une grande conscience écologique est un adorateur des polymer et plastiques.

          Peut-être comme la majorité des non-végans ?

    • [^] # Re: Je tente de détruire le capitalisme

      Posté par  . Évalué à -2. Dernière modification le 25 mai 2020 à 20:15.

      Presque, c'est "Végétarien". Les végétariens ne consomme aucune viande animal (ils ne mangent pas de poisson également) ni ce qui vient des animaux (lait, œuf…).
      Les végétaliens eux mangent des œufs (non fécondé bien entendu), du lait, et parfois (pour certains) du poisson.

  • # <mavie>

    Posté par  . Évalué à 4.

    Bon, arrêter la voiture totalement, c'est compliqué, surtout avec 3 enfants en banlieue parisienne. Mais déjà :

    • pendant plusieurs années, on n'a eu qu'une seule voiture (familiale, forcément). Je vais au travail en train/RER/métro/bus (oui, les 4, à chaque trajet), et je télétravaille de plus en plus (et le COVID va "aider" à ce niveau). Là, ma fille vient d'avoir le permis, donc on a pris une deuxième voiture, toute petite. Pas électrique, hélas, car pour le permis accompagné a priori ça ne valide pas la conduite sur une thermique (et c'est vrai que ça donne pas les réflexes nécessaires).

    • on réduit notre consommation de viande. On remplace par des légumes riches en protéines (salut les lentilles !) et par un peu de toffu (mariné pour avoir un minimum de goût). On ne jette plus rien d'alimentaire : les fanes de radis servent à la soupe, dès qu'on peut on fait des sacs de restes végétaux pour les poules de mon beauf, et sinon hop, au compost.

    • on privilégie le bio, de plus en plus, et tout ce qui vient soit de ma région, soit de France. Au revoir les fruits et légumes espagnols, marocains, polonais, … Ca réduit le choix, mais on s'en sort. Sauf les bananes, qu'on continue à consommer. Français certes, mais de Martinique. Quand quelqu'un de la famille va en Normandie, il ramène des fruits et légumes pour tout le monde à Paris (donc 3 ou 4 cagettes bien remplies).

    • on fait durer le matos électronique. On l'a toujours fait, mais plus encore. Et pour certains matos, on apprend à s'en passer. Au début du confinement, mon sèche-linge est mort. On a "réappris" à faire sécher tout le linge, et pas seulement "ce qui ne supporte pas le sèche-linge". Ma tondeuse électrique vient de me lâcher également ; coucou la tondeuse hélicoïdale à poussée humaine ! (bon, la première tonte de l'année, pas sûr que j'aille pas emprunter celle du voisin). J'ai 300m² de gazon, c'est pas énorme, mais c'est déjà bien bien long.

    • on fait gaffe à nos achats textiles. On évite les grosses merdes (les trucs à 2€ qui durent 2 jours), peu ou prou d'achat sur le web où la qualité peut vraiment être très mauvaise parfois. On revend sur Vinted plutôt que de laisser pourrir dans un placard.

    • on répare, on recycle. J'ai pas jeté de bois depuis des mois ; tout devient un pot, un élément de réparation, un objet décoratif, ou termine dans le poêle quand c'est vraiment trop pourri (de plus en plus rare, et de plus en plus petit !). Dernière trouvaille : mon tancarville a lâché, il tient à nouveau la route avec un morceau de bois et du scotch de réparation.

    • un trajet court, c'est à pied, à vélo ou à roller. On ne prend pas la voiture pour acheter du pain, même si la bonne boulangerie, celle où le pain est toujours chaud, est à 15 minutes de marche. En banlieue, on a la chance d'avoir presque tout à portée de pied, on en profite. Bon, pour les grosses courses, pour acheter 24 litres de lait, c'est voiture quand même. Et donc, on fait encore des courses en grande surface.

    • on évite ces putains d'emballages de merde qui font chier. Même les sacs "bio-dégradables en 15 jours", qui 3 mois après sont toujours en parfait état dans mon composteur. On fait nos yaourts natures et aux fruits nous même, pour réduire la quantité de pots non-recyclables. J'achète des bières au B&V du coin, avec consigne des bouteilles.

    Evidemment, c'est pas assez. Je mange encore trop de viande, je prends encore trop la voiture, je n'achète pas que du bio : ça coûte un bras, et on sait pas toujours si c'est bio, et quand c'est bio, c'est pas écologique, quand c'est écologique c'est pas bio.

    • le sucre roux bio qui a fait la moitiée de la planète en bateau, c'est pas écologique).
    • le sucre blanc issue de betterave française, c'est pas bio mais c'est "un peu" plus écologique

    Et en plus, je vote pas écolo aux élections. Mais bon, on fait ce qu'on peut !

    • [^] # Re: <mavie>

      Posté par  . Évalué à 2.

      Au début du confinement, mon sèche-linge est mort.

      J'ai eu le même coup (enfin, une semaine avant). Du coup, j'ai attendu la fin du confinement pour le faire réparer. Du coup, ça fait plus de deux mois que je fais sécher le linge sans sèche linge. Et je me rend compte que je suis bien content du climat pendant le confinement. Parce que c'est beaucoup plus facile de faire sécher le linge par 20°C, par contre, il aurait fait 4°C et 80% d'humidité pendant le confinement, ça aurait été une autre histoire.

      « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

      • [^] # Re: <mavie>

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        On se passe très bien d’un sèche-linge, même quand il fait 4 degrés et humide dehors, à moins de vivre sans aucun chauffage peut-être. Mais je vois mal une personne, pauvre ou même radicalement écolo, vivant dans un logement avec 4 degrés à l’intérieur, et avoir un sèche-linge.

    • [^] # Re: <mavie>

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Si tu cherches à faire brûler des trucs dans ton poêle, voici mes recettes :

      • tout ce qui est balayé va au feu ou au compost (sauf plastiques bien sûr)
      • idem cheveux, poils , ongles
      • tous les noyaux brûlent
      • le gras de viande et de jambon, la couenne vont au feu pour l'entretenir
      • les pelures d'oignons et d'ail font comme du tout petit bois
      • et pour allumer :
        • on essuie les poèles au sopalin, on récupère les graisses, les huiles et les mouchoirs dans un seau, ça fait d'excellent allumes-feux et le ramoneur n'y voit pas de problème
        • les huiles usagées imbibent du papier brouillon entortillé
        • les peaux d'agrûmes séchées
        • le café bien sec, éventuellement mêlangé à de la cire et façonné en buchette

      Avec tout ça et le compost, notre poubelle (à 5 personnes) se réduit à un petit seau de plage tous les 15 jours ou tous les mois selon ce qu'on mange.

      "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: <mavie>

        Posté par  . Évalué à 2.

        le gras de viande et de jambon, la couenne vont au feu pour l'entretenir

        on essuie les poèles au sopalin, on récupère les graisses, les huiles et les mouchoirs dans un seau, ça fait d'excellent allumes-feux et le ramoneur n'y voit pas de problème

        Ah, j'aurais tendance à éviter tout ce qui est gras pour ne pas risquer d'obstruer le conduit. De la même manière que tout ce qui est résineux. Par contre, en période de rhume effectivement les mouchoirs font la queue devant le poêle.

        J'utilise aussi les bouchons en liège pour alimenter le feu ; curieusement ça ne brûle pas si bien que ça. Les coquilles de noix sont pas mal par contre.

        Le café, on le garde pour le compost ou pour aller dans l'évier et nettoyer les canalisations (légende urbaine ou réalité - j'ai jamais vérifié).

        Malgré tout, on remplit encore un vrai sac (50L) par semaine. Surtout depuis que les emballages sont plus précis sur ce qui va au recyclage, et qu'on se rend compte que plein de choses n'y vont finalement pas. Du coup, on essaye d'affiner nos achats pour limiter ça, mais c'est vraiment compliqué.

        • [^] # Re: <mavie>

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Le café a un pouvoir de chauffe assez étonnant. Essaie, tu vas voir.
          Quant au gras, les ramoneurs n'en ont vu aucune trace dans le conduit, mais on fait des feux inversés et assez intense.

          Je brûle un max de choses et me rend compte à quel point on marche sur la tête à jeter aux ordures (même au compost) du "carburant" pour le chauffage. Par exemple aujourd'hui il fait froid, j'ai mis une semaine de poussières dans la cheminée, ça va réchauffer le conduit très très vite. Ensuite une buche sur laquelle je pose 2 morceaux moyens, une poignée d'écorces d'oranges, un peu de café, du papier gras pour allumer : ça part tout seul, sans petit bois.

          "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

          • [^] # Re: <mavie>

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Je brûle un max de choses et me rend compte à quel point on marche sur la tête à jeter aux ordures (même au compost) du "carburant" pour le chauffage.

            En quoi ?

            Les déchets sont globalement assez valorisés, et quand elles le sont, elles le sont mieux dans les dispositifs prévus pour à l'échelle de la collectivité que chacun chez soi.

            Par exemple avec l'incinération, on peut générer de l'électricité et de la chaleur pour le réseau urbain de chaleur. Non seulement le rendement est meilleur que de brûler cela chez soi, mais aussi un incinérateur peut filtrer ses fumées bien mieux que je ne le fait une maison.

            Et à l'échelle européenne d'ici 2025 les déchets organiques iront au compost. Donc il y a valorisation en biogaz et de matière organique pour faire de l'engrais avec une efficacité qu'un particulier ne pourra jamais atteindre.

            Pour le dernier point, certains pays le font déjà comme dans certaines régions belges par exemple.

            • [^] # Re: <mavie>

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Je brûle un max de choses et me rend compte à quel point on marche sur la tête à jeter aux ordures (même au compost) du "carburant" pour le chauffage.

              En quoi ?

              Parce qu'on achète du combustible qu'on a déjà chez soi. En particulier les allume-feux et allume-barbecues qui sont souvent « chimiques » et polluants.

              Pour le reste, je n'ai pas tes certitudes : dans mon coin de campagne il n'y a pas de dispositif de valorisation pour les déchets organiques (que je sache) et le mauvais rendement, c'est plus un problème de chauffage individuel contre collectif que de matière première, non ? Enfin 2025 on n'y est pas et j'attends de voir.

              "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

              • [^] # Re: <mavie>

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                le mauvais rendement, c'est plus un problème de chauffage individuel contre collectif que de matière première, non ?

                Le fait que ce soit collectif permet d'avoir des machines plus performantes pour extraire l'énergie des déchets. Mais pas que.

                Le particulier ne peut pas faire de la cogénération avec ses déchets (donc production de chaleur ET d'électricité). Car trop complexe.

                Le particulier ne peut pas filtrer ses fumées. Car trop cher et encombrant. Pourtant les déchets ne sont pas spécialement optimisés pour la combustion qui est donc assez polluante en particules.

                Le particulier ne peut pas produire du biogaz en plus du compost avec son compost personnel. Car pareil, pas assez de volume.

                Alors bien sûr si tu vis dans une zone où le traitement des déchets est naze (il y a des coins qui mettent en décharge, bien qu'en Europe de l'Ouest cela devienne rare pour les déchets ménagers), les brûler chez toi n'est pas forcément un problème. Mais de plus en plus les municipalités ont des traitement de ces déchets qui sont d'une grande efficacité et leur filer est bien plus intéressant que de les traiter soi même.

  • # Comme Elzéard Bouffier, je plante des plantes.

    Posté par  . Évalué à 1.

    Comme Elzéard Bouffier, je plante des plantes, dont des arbres. Mon rêve, acheter des hectares de champs de blé en agriculture conventionnelle pour en refaire de la forêt. Pourquoi pas en agroforesterie ?

  • # La planète est déjà morte

    Posté par  . Évalué à -2.

    Le véganisme est factuellement la chose la plus simple, la moins chère, et la plus efficace pour réduire amplement son empreinte carbone ainsi que la pollution de l'air de l'eau et de la terre. Sans compter la réduction des inégalités des richesses dans le monde. Les personnes qui se disent écolos ou concernés par l'écologie mais qui mangent de la viande, même une fois par semaine, sont de loin les personnes les plus hypocrites au monde.

    Je ne suis pas végane pour sauver la planète ou l'humanité, je le suis pour des questions d'éthique personnelle. L'humanité va détruire son environnement je n'ai malheureusement aucun doute là-dessus. Il y a plein d'autres choses à faire pour tenter d'arrêter la machine, mais si on ne devient pas végane en même temps, c'est de la branlette intellectuelle pour se donner bonne conscience, ni plus ni moins.

    L'humain est déjà trop égoïste pour protéger ses propres enfants. On leur laisse la merde que l'on crée, on l'a toujours fait et chaque génération doit vivre ou survivre avec les résultats des actions de la génération précédente. Alors je ne le vois pas s'inquiéter de ce qui pourra se passer dans un siècle et prendre des solutions efficaces aujourd'hui éviter le pire. Pas si ça implique le moindre changement d'habitude en tout cas.

    On a déjà lancé le processus d'extinction de l'humanité. On a peut-être même lancé le processus d'extinction de toute forme de vie sur terre. À moins d'une réelle prise de conscience individuelle et collective de l'ensemble de notre espèce, d'une réelle envie de protéger la vie, rien ne pourra arrêter la machine. On n'est pas simplement trop nombreux, on est surtout trop nombreux à ne penser qu'à notre petite personne.

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à -2. Dernière modification le 29 mai 2020 à 12:51.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # Circuit cours

    Posté par  . Évalué à 1.

    Depuis juillet 1979, je suis en circuit court et bio pour l'alimentaire (95%). (25% plus cher en moyenne mais depuis je mange beaucoup moins de protéines d'origine animale, ça le fait)

    Depuis juin 1999, j'ai le même contenant de 50 litres pour les emballages recyclables et papiers divers et variés pour une semaine et je tâche de ne pas aller au-delà. J'ai isolé mon logement afin de consommer le moins d'énergie possible pour le chauffage.

    C'est pas assez ?

    J'auto-héberge mon propre cloud, j'ai un serveur dns en local. Presque tous mes disques sont des SSD. Je bloque le pistage sur le web et le 4G (plus de 250000 sites).

    C'est ridicule ?

    Ok, je suis un boomer.

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