The Lord of the Rings

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19
déc.
2001
Cinema
Cela faisait longtemps qu'on (un peu tout le monde en fait) attendait ça : que quelqu'un s'attaque à l'adaptation de cette oeuvre mythique de JRR Tolkien.
Et effectivement il fallait "attaquer" pour parvenir à restituer la moëlle de ce récit. Peter Jackson (Braindead, Bad Taste, Créatures Célestes) a réussi ce tour de force. Pourtant, savoir quels passages supprimer (indispensable pour ne pas faire un film de 7h) et que rajouter au récit pour le rendre compréhensible aux non fans semblait une tâche insurmontable, et le récit avait la réputation d'être inadaptable... jusqu'à aujourd'hui !

Les acteurs jouent leur rôle avec passion, les décors sont somptueux, certaines scènes formidables (la rivière, les scènes de bataille...), tout cela fait qu'on est captivé par le film (pourtant, il dure 2h45), et qu'on ne se demande qu'une chose en sortant : Comment vais-je pouvoir attendre le prochain ?

Une petite ombre au tableau : la musique, que j'ai trouvée un peu gonflante :)

Woody: enfin là !

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Fabien Penso.
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5
déc.
2001
Cinema
Les films de Woody Allen, c'est comme le beaujolais nouveau: ça revient chaque année. Dans son dernier opus cinématographique, l'auteur de Annie Hall nous propose un hommage aux comédies Hollywoodiennes des années 40 jouant sur l'opposition mutuelle d'un homme et d'une femme (aaaaahhh Franck Capra).

CW Briggs est le détective privé d'une compagnie d'assurance. Il n'apprécie pas la maniêre d'agir d'une nouvelle comptable (intérprétée par Helen Hunt) chargée d'améliorer l'efficacité de la société. Pourtant, tous les deux vont se retrouver hypnotisés durant une soirée . Ils seront alors sous l'influence d'un magicien qui leur ordonnera de jouer aux cambrioleurs.

Bon, ce n'est pas le woody allen de Manhattan mais il reste encore jeune le papy. Woody a encore ce talent pour nous faire rire avec ces petites phrases ou ses mimiques. Par contre, il y a une sous-exploitation des autres acteurs (notamment Dan Akroyd).

P.S: je présente mes excuses aux debianophiles pour ce titre accrocheur mais je suis un homme d'une bassesse lamentable qui tente par des procédés douteux de racoler le plus de monde sur son post sans interêt.

Mulholland Drive

Posté par  . Modéré par Fabien Seisen.
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28
nov.
2001
Cinema
vu pour vous (!!) Mulholland Drive, le dernier David Lynch
Dans la lignée de Lost Highway, un film qui nous présente des sentiments plutôt qu'un scénario volontairement TRES elliptique.
Linch a l'art de nous faire réflechir, on élabore un scénario sur les scènes que l'on voit sans avoir à aucun moment la certitude d'avoir raison (je ne parle pas de la fin naturellement...)
comme dirait une critique fort juste, Linch manie plus des idées, des métaphores que des personnages. Il en reste une expérience inoubliable, très loin des constructions connues...

Mulholland Drive a obtenu le prix de la mise en scène à Cannes 2001.

Couple de stars

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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9
nov.
2001
Cinema
Ce soir j'ai vu couple de star

un film avec au menu : Julia Roberts, Billy Crystal, Catherine Zeta-Jones ... et le DOC de Retour vers le Futur

Bon ça commence doucement et ça fini fort.
Malheureusement il n'y a que 1/2 heure vraiment rigolote. Tout le reste du temps on attend les blagues et rien ne vient.
Si vous aimez Julia Roberts ou Catherine Zeta-Jones (ou même les deux) vous allez être un peu déçu. Leur personnage n'ont pas un rôle à la mesure de leur talent.
Un bon téléfilm, mais un film un peu juste.
On reste sur sa faim..

Film : A I

Posté par  (site web personnel) . Modéré par oliv.
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6
nov.
2001
Cinema
Je sais, ça fait quelques semaines que c'est sorti mais comme il n'y avait rien au sujet de ce film...

Le dernier Spielberg tant attendu par beaucoup... mais par qui ?

Ce réalisateur a repris un scénario étudié au préalable par Stanley Kubrick : une adaptation très modernisée de Pinocchio.
Le premier enfant robot a du mal à rivaliser avec son "demi-frère" humain lui à 100% ... enfin physiquement. (;

Le résultat est décevant à cause d'un scénario sans surprise. La réalisation compte beaucoup de longueurs même si les images sont très belles. Seul le jeune acteur Haley Joel Osment a un vrai rôle dans ce film. N'attendez en effet que très peu de sentiments de la part de Jude Law puisqu'il y joue un robot.
En sortant, on se dit que c'est un conte pour enfants et que c'est pour cela qu'on a été déçu mais certaines scènes sont tout de même à déconseiller à un public trop jeune.

S'abstenir donc à moins d'aimer les contes pour enfants ... inhumains ! (;

Sword Fish (Opération Espadon)

Posté par  . Modéré par Val.
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30
sept.
2001
Cinema
Opération Espadon est un super film pour aller se détendre au cinéma. C'est l'histoire d'un hacker -- gentil pirate en fait -- tout juste sorti de prison qui se fait approcher par un espion excentrique et richissime (John Travolta) pour pirater un super système sensé être inviolable. On notera au passage qu'un autre pirate avait été contacté pour l'affaire, au nom et à l'origine bizarres : Alex Torvalds, Finlande ;-)

Bon, donc on trouve dans ce film de l'action, de l'aventure, et surtout, toute une série de phrases et de réparties absolument tordantes : des fois, c'est fait exprès -- et cela n'en est que meilleur --, d'autres fois, c'est la vulgarisation informatique, les termes employés, l'affreux patchwork de mots soi-disant crypto-informatiques... Poilant =). Je vous passe les codages sur 128, puis 512 et 1024 bits -- << ... et là meme moi je ne peux rien faire... >>.

En bref, un bon film d'action qui vous fera en plus bien rire -- impossible de ne pas éclater de rire quand on voit la tête du soi-disant hacker-de-la-mort quand il entre dans la pièce contenant un ordinateur avec pas moins de 7 écrans plats, capable d'accéder à << 7 réseaux différents >>; il fait le gars super impressionné alors que bon, c'est juste des écrans plats, faut pas s'emballer.

L'intrigue en elle-même n'est pas trop mal ficelée, on se fait même surprendre un petit peu à la fin... Dommage que le réalisateur ait absolument voulu mettre un épilogue, on s'en serait bien passé.

(Le lien sur Allociné permet d'accéder aux bandes-annonces, interviews, making-off, etc. en WMP et Real. Si vous n'êtes jamais allé voir des vidéos sur Allociné, par défaut, c'est le WMP qui essaye de se charger. Changez les préférences dans la fenêtre de lecture du film (lien Préférences) et mettez Real.)

Planet of the Apes

Posté par  (site web personnel) . Modéré par oliv.
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27
août
2001
Cinema
Et oui, Tim Burton nous présente enfin "Planet of the Apes"... mais ce n'est pas du pur Tim Burton (on lui en a fait la commande, j'imagine) ... Malgré tout, le film est bon, à part une fin attendue et niaise. On retrouve comme toujours un héros qui n'en est pas un, une gentille chez les méchants, ... et une belle blonde frustrée par son héros ( Ca c'est du Tim !). Les personnages sont donc intéressants mais je pense que cela ne vaut pas le premier "Planète des Singes" des années 70 au niveau du scenario. A voir tout de même !

Note du modérateur: le premier date de 1968, et la série (3° lien) de 1974. Hélas, pas grand chose de visualisable dans ces liens :-( (wine?)

Final Fantasy

Posté par  (site web personnel) . Modéré par orebokech.
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20
août
2001
Cinema
Final Fantasy est un film d'animation americano-japonnais dont le graphisme est epoustouflant. Les seuls defauts sont sur la mimique des visages. En effet, la colere ou la haine n'est pas extremement bien representee sur les visages. On notera l'absence totale de sang et de larme. Le Scenario est du genre "5e element" :
L'heroine, biologiste, est a la recherche de toute forme de vie pour trouver les 8 esprits capables de terrasser les revenants arrives par milliers sur la terre ainsi devastee. Malheureusement, les dirigeants ne sont pas de cet avis et comptent utiliser une arme si puissante qu'elle risque d'aneantir la terre dont l'Esprit est "Gaia".
Un film a voir rien que pour la prouesse technique : le travail sur les cheveux, les yeux et les couleurs...

Swordfish

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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13
août
2001
Cinema
Voila le film que Jean-Kevin doit aller voir (vous savez, le Jean-Kevin de Zipiz, le stéréotype du hacker r3b3llator boutonneux de 15 ans). Il y a là-dedans tous les ingrédients qui lui plairont : du hack, de la techno, de la fesse, des flingues.
Résumons l?histoire (ça va aller assez vite) : un hacker (genre Mitnick en plus beau, qui n?a plus le droit de toucher à un clavier, voyez) est employé par un vrai-faux truand (Travolta, bouffi) pour faire un casse en hackant une sorte d?agence BNP à Los Angeles. Notre Jean-Kevin va se régaler : quand le hacker se met a hacker, c?est avec de beaux logiciels graphiques (rassurez-vous ça ne tourne ni sous ni Linux ni sous Window$) et le comble du comble : un « worm tool kit v1.2 » (c?est marqué sur l?écran) qui permet d?assembler et de visualiser le « worm » : une espèce de Rubik?s Kub censé permettre le vol de 10 milliards de dollars ! Il tape très vite sur son clavier : ça veut dire que c?est un expert. Parfois, il pianote sur son clavier debout (et pour moi ça veut dire beaucoup...)
Jean-Kevin pourra s?adonner également à l?onanisme, puisque l?ingrédient « sexe » y est très présent (tous les personnages féminins se retrouvent à moitié à poil au moins une fois.) Il y a même une scène mémorable ou notre héros a pour challenge d?entrer sur le site de la CIA en craquant un mot de passe DES 128 bits en se faisant faire une gâterie par une blonde (z?avez déjà fait ça ?)
Enfin Jean-Kevin se régalera avec la bande-son techno (bien sûr... les hackers n?écoutent que ça, c?est écrit dans le « Hollywood?s scenarist handbook »), aussi agréable que le bruit du marteau-piqueur à six heures du matin.
Bref, le vrai film de r3b3lz, qui garantit « qu?aucun animal n?a été blessé, maltraité ou tué », mais qui ne donne pas beaucoup de valeur à la personne humaine. À chaque nouveau film d?action (je pense qu?on va avoir une longue série de films dans le genre « hacking » après avoir eu notre série de films sur fond de génétique), les producteurs en rajoutent : le scénario a été écrit sous LSD, les images sont moches (la mise au point laisse a désirer, les filtres ocres donnent un genre... vomitif), on ne comprend rien à l?histoire (de toute façon...) et on fait tout péter.
Mais surtout ce qu?il y a de bien avec ce genre de films, c?est que cela permet de justifier la surveillance du Net par nos gouvernements, parce que vous voyez, madame Michu, on peut vider facilement votre compte Télé-Achat avec le « worm toolkit v1.2 »...

Shrek

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17
juil.
2001
Cinema
Pour ceux qui l'ignorent, Shrek est un film d'animation : ce n'est pas un dessin animé, mais un film complètement en images de synthèse, produit par les studios DreamWorks (Small Soldiers, FourmiZ, Le prince d'Egypte, Gladiator...)

L'histoire est digne des meilleurs classiques : une princesse est retenue dans un château gardé par un dragon, un prince veut l'épouser pour devenir roi, et envoit un ogre faire le sale travail...

Un classique genre Disney ? Pas du tout. Shrek est le type de l'anti-héro : il est sale, rote et effraie tout le monde. Le monde de la féérie médiévale est tourné en dérision (mais pas en ridicule), et le résultat est assez jubilatoire : un âne parlant avec la voix surexitée d'Eddy Murphy, une belle princesse qui réagit comme Lara Croft sur le coup de la colère, des références permanentes (et tournées en ridicule cette fois) aux "grands classiques" Disney, le tout agrémenté d'une musique plus rock'n'roll que moyen-âgeuse. En fait, c'est complètement délirant.

Naturellement, il y a une morale : ne vous fiez pas aux apparences. Le gros sale n'est pas forcément mauvais, la jolie princesse romantique n'est pas forcément nunuche, ni celle que l'on croit...

Bref, un très bon moment pour les "grands", et les "petits" devraient également y trouver leur compte - même sans remarquer toutes les références, c'est quand même aussi destiné aux enfants. Dernier mot pour la petite histoire, DreamWorks utilise massivement Linux pour ses gigantesques calculs...

Panic

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6
juil.
2001
Cinema
Allons droit au but pour les pressés : Panic est une excellente surprise. Arrivé sans faire de bruit, sans grande campagne de pub environnant sa sortie en salles, il sait réveiller l'intérêt du cinéphile assommé par les habituelles grandes productions, rivalisant souvent de niaiserie et de manque de profondeur. Ici, l'atmosphère est accrochante, et on tombe sous le charme des personnages...
Au centre des événements, Alex, homme à la vie réglée et monotone : femme, enfant, travail de comptable, assassinats sur commande pour le compte de son père. Mais la crise de la quarantaine l'amène à aller se confier à un psychiatre; il rencontrera dans la salle d'attente Sarah, une jeune femme de 23 ans dont il tombera amoureux...

Tomb Raider

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27
juin
2001
Cinema
Je reviens de l'avant première au méga CGR de Clara (près de Perpignan).

Tomb Raider est un film sans surprise, puisqu'on connaît aussi bien l'histoire que les personnages. Mais il tient ses promesses et va jusqu'à reprendre des scènes animées du jeu. De superbes effets spéciaux rendent cette adaptation d'un grand classique du jeu vidéo vers le cinéma au rang des meilleures (à mon avis bien meilleure que Mario Bross, Street Fighter ou Mortal Kombat.) Angelina Jolie reprend tout le charme de Lara, comme son tempérament bagarreur. A voir, sauf si vous n'avez pas aimé le jeu.

Les portes de la gloire

Posté par  . Modéré par Fabien Seisen.
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23
juin
2001
Cinema
Benoît Poelvoorde est de retour. 10 ans et seulement 8 films après le légendaire "c'est arrivé près de chez vous", il nous sert, avec 2 autres complices, un film dans la droite lignée de "les convoyeurs attendent". Drôle et tellement humain.
L'histoire est simple. Le quotidien de vendeurs de portes à portes, essayant de "refourguer" une encyclopédie.
Des personnages incroyablement pathétiques et sympathiques se croisent, interprétés par de fantastiques acteurs. Jean Luc Bideau campe un beauf parfait de goujaterie qui a réussi dans le porte à porte. Benoît Poelvoorde est un chef d'équipe dont toute la vie gravite autour de son métier et du "pont de la rivière Kwai". Ils sont aidés par Michel Duchaussoy, Etienne Chicot, Yvon Back et Julien Boisselier tous excellents.
A voir.

Antitrust

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19
juin
2001
Cinema
Je reviens d'une avant-première du film "Antitrust". L'histoire est assez simple : un homme qui dirige une énorme entreprise ("Nurv") de logiciels, accusé d'être en position de monopole. D'un autre côté un groupe de jeunes informaticiens doués dont des fervents partisants du libre, qui projettent de monter une start-up. Nurv développe un messager universel pour faire transiter et jouer toutes sortes de données (texte, audio, vidéo) par satellite vers différents terminaux. Or les jeunes développent justement une compression/amélioration de la transmission de données multimédia. Nurv cherche donc à embaucher les jeunes en question...

Scénario très simple, sans surprise. Néanmoins ça se laisse regarder. A noter la belle phrase "Le code source appartient au patrimoine de l'humanité".

PS : nurv = never underestimate radical vision

Le rat

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14
juin
2001
Cinema
Un drame en N&B, une ambiance qui derange...


L'histoire: Un vieil homme qui n'arrive pas à se remettre de la mort de sa mère quand il était enfant attire des jeunes femmes et les tue pour ne garder qu'un élément de leur personne. Dans sa chambre, un rat l'observe.


Le film est sans paroles, mais l'intrigue est facile à suivre. On peut noter l'importance de la bande son: un fond sonore correspond a chaque personnage.


Réalisateurs: Christophe Ali et Nicolas Bonilauri.




Allez voir le site, il correspond bien au film.