Nuxeo a annoncé hier son intention de proposer Nuxeo Core, le « cœur » de sa plate-forme de gestion documentaire et de gestion de contenu (ECM — Enterprise Content Management) open source, Nuxeo EP, à la Fondation Eclipse.
Le projet, appelé pour l'instant « ECR » (Eclipse Enterprise Content Repository), a donc fait l'objet d'une proposition, conformément au processus de création de nouveaux projets Eclipse. Toutes les personnes intéressées par le projet sont invitées à s'exprimer dans le fil de discussion du forum Eclipse ouvert à cet effet.
Le périmètre du projet ECR recouvrira celui de Nuxeo Core — dépôt documentaire adossé à une base SQL, qui gère les types de documents structurés et semi-structurés, leur stockage, leur cycle de vie, les autorisations d'accès, les conversions d'un format à un autre, et les requêtes — auxquelles seront ajoutés l'API Web d'accès au contenu (selon le standard CMIS) et une API REST de plus haut niveau développées par Nuxeo, ce qui correspond sensiblement à la distribution actuelle de Nuxeo EP baptisée Nuxeo Core Server.
Le projet ECR pourra ainsi, comme le souligne Ian Skerett, l'un des responsables de la Fondation Eclipse, renforcer l'offre de la Fondation autour de la technologie OSGi et de son implémentation Equinox. Plus d'informations sur le projet Nuxeo sont disponibles sur le site nuxeo.org.
NdM : Le projet est en Java (c'est mentionné dans l'annonce française), et la licence est une licence libre compatible avec le projet Eclipse (mentionné dans la proposition, 2ème lien).
L'année 2010 du Hurd
Eh oui, le Hurd est encore vivant ! Le Hurd est un projet de noyau pour le système GNU. Le but du projet est de créer un noyau viable, qui convienne pour tous les usages et donne aux utilisateurs autant de pouvoir que possible sur leur système.
D'un point de vue technique, il s'agit d'un système multi-serveur à base de micro-noyau : concrètement, cela veut dire que les services habituellement rendus par le noyau (systèmes de fichiers, réseau, pilotes...) sont implémentés dans des applications normales (en espace utilisateur) qui reposent sur un noyau minimal, GNU Mach.
GNU/Hurd n'est pas encore assez opérationnel pour devenir votre système d'exploitation de tous les jours. Mais il avance chaque année.
Quoi de neuf en 2010, donc ? Au menu : Xen, pilotes de périphériques en espace utilisateur, nouvel installateur pour Debian GNU/Hurd, Arch Hurd ou encore procfs.
Vous pouvez tester par vous-même facilement en utilisant Debian GNU/Hurd ou Arch Hurd, ou en téléchargeant l'image QEmu prête à l'emploi. Vous pouvez aussi consulter la liste des tâches à faire et la liste des bogues sur Savannah, ainsi que la page « Comment contribuer ? ».
D'un point de vue technique, il s'agit d'un système multi-serveur à base de micro-noyau : concrètement, cela veut dire que les services habituellement rendus par le noyau (systèmes de fichiers, réseau, pilotes...) sont implémentés dans des applications normales (en espace utilisateur) qui reposent sur un noyau minimal, GNU Mach.
GNU/Hurd n'est pas encore assez opérationnel pour devenir votre système d'exploitation de tous les jours. Mais il avance chaque année.
Quoi de neuf en 2010, donc ? Au menu : Xen, pilotes de périphériques en espace utilisateur, nouvel installateur pour Debian GNU/Hurd, Arch Hurd ou encore procfs.
Vous pouvez tester par vous-même facilement en utilisant Debian GNU/Hurd ou Arch Hurd, ou en téléchargeant l'image QEmu prête à l'emploi. Vous pouvez aussi consulter la liste des tâches à faire et la liste des bogues sur Savannah, ainsi que la page « Comment contribuer ? ».
ChiliProject: Redmine forké
Redmine, la forge-logicielle libre bâtie sur Ruby on Rails, a été forkée. Initialement lancé en 2006 par Jean-Philippe Lang, ce projet a vite trouvé sa place grâce à ses capacités multi-projets, manquant au vénérable Trac.
Le torchon a brûlé entre JP Lang et les développeurs de la communauté : « intégration sporadique des patchs, manque de réactivité » sont les arguments avancés par les fondateurs de ce fork.
Le torchon a brûlé entre JP Lang et les développeurs de la communauté : « intégration sporadique des patchs, manque de réactivité » sont les arguments avancés par les fondateurs de ce fork.
Les EFL (Enlightenment Foundation Libraries) sont sorties en version 1.0.0
Après plusieurs réécritures et 10 années de développement, les EFL (Enlightenment Foundation Libraries) sortent en version 1.0 un peu moins de trois mois après la sortie de la version bêta. Cette phase de bêta ayant été mise à profit pour supprimer un maximum de bogues et s'assurer au mieux de la portabilité des EFL.
C'est ainsi que la première version stable de ces Enlightenment Foundation Libraries, les bibliothèques logicielles utilisées par le très attendu E17, est enfin arrivée. Ces bibliothèques se veulent très optimisées afin de fonctionner même sur des appareils peu performants.
Les bibliothèques sont écrites en C et sous licence BSD (sauf la bibliothèque Eina qui est sous LGPL 2.1).
Cette sortie arrive une semaine avant le FOSDEM 2011 où il y aura un stand de l'association francophone et 2 discussions concernant Enlightenment et les EFL :
NdM : Merci à Xavier Claude qui a proposé une autre dépêche qui est venue compléter celle-ci.
C'est ainsi que la première version stable de ces Enlightenment Foundation Libraries, les bibliothèques logicielles utilisées par le très attendu E17, est enfin arrivée. Ces bibliothèques se veulent très optimisées afin de fonctionner même sur des appareils peu performants.
Les bibliothèques sont écrites en C et sous licence BSD (sauf la bibliothèque Eina qui est sous LGPL 2.1).
Cette sortie arrive une semaine avant le FOSDEM 2011 où il y aura un stand de l'association francophone et 2 discussions concernant Enlightenment et les EFL :
- Modularité d'Enlightenment, par Michael Bouchaud, un des développeurs d'Ordissimo, qui montre qu'Enlightenment peut être utilisé autrement que comme un gestionnaire de fenêtres classique ;
- Utilisation des EFL dans l'embarqué, par Cédric Bail, développeur chez Free, créateur d'Elixir, bibliothèque utilisant les EFL et permettant d'écrire en JavaScript des jeux pour la Freebox.
NdM : Merci à Xavier Claude qui a proposé une autre dépêche qui est venue compléter celle-ci.
Ne ratez pas le FOSDEM édition 2011 !
Le FOSDEM est la conférence européenne qui réunit le plus de développeurs de Logiciels Libres. Elle se tient une fois par an à Bruxelles et ce sera le week-end des 5 et 6 février pour l'édition 2011 (l'entrée est gratuite). Il sera précédé du Beer Event le vendredi soir, une des rares occasions de voir le Beer Distribution Algorithm v3.2 (stable) mis en application.
Un certain nombre d'associations tiendront des stands, et vous aurez l'occasion d'assister à des présentations sur 20 thèmes :
Et pour ne pas déroger à la tradition, voici les entretiens d'une sélection de conférenciers pour se mettre dans l'ambiance :
Ne ratez pas cet événement incontournable sur le développement de Logiciels Libres en Europe.
Un certain nombre d'associations tiendront des stands, et vous aurez l'occasion d'assister à des présentations sur 20 thèmes :
- Accessibility
- BSD
- Configuration & Systems Management
- Crossdesktop
- CrossDistro
- Data Analytics
- Embedded
- Free Java
- GNU
- Jabber & XMPP
- LibreOffice
- Mono
- Mozilla
- MySQL & friends
- New challenges in Virtualization
- Open Source Telephony
- Perl
- PostgreSQL
- Security & hardware crypto
- World of GNUstep
Et pour ne pas déroger à la tradition, voici les entretiens d'une sélection de conférenciers pour se mettre dans l'ambiance :
- Jonathan Corbet (Linux kernel)
- Eben Moglen (software freedom)
- James Turnbull (DevOps)
- Boudewijn Rempt (Calligra)
- Gratien D'haese (Rear)
Ne ratez pas cet événement incontournable sur le développement de Logiciels Libres en Europe.
ConFoo 2011: Une Conférence à Montréal sur les Technologies Web et Mobile
L'équipe de ConFoo est fière de dévoiler le programme de la conférence ConFoo qui aura lieu du 7 au 11 mars 2011 à Montréal. Prenez note que le tarif de pré-vente prend fin le 29 janvier.
Avec près de 150 présentations réparties dans 8 salles ainsi que 3 formations, ConFoo vous apporte le meilleur du développement Web.
Avec près de 150 présentations réparties dans 8 salles ainsi que 3 formations, ConFoo vous apporte le meilleur du développement Web.
Redo, un remplaçant de choix pour Make
Make est l'outil le plus couramment utilisé pour automatiser la production d'un fichier à partir de règles. L'exemple typique est la compilation d'un logiciel à partir de ses sources. Mais Make a des inconvénients de taille, dont :
Daniel J. Bernstein, l'auteur de qmail et djbdns, a proposé une alternative à Make qu'il a appelée redo, mais celle-ci se présente sous forme de notes et non pas de code.
Avery Pennarun a trouvé ses notes et en a écrit une version en Python sous licence LGPL.
Redo fonctionne avec des scripts shell avec l'extension .do et chacun de ces fichiers décrit une règle. Par exemple, le fichier default.o.do qui servirait à générer des fichiers .o à partir des sources .c correspondantes s'écrirait de cette façon :
- La syntaxe sujette aux erreurs ;
- Les appels récursifs à make posent problème ;
- Le manque de modularité ;
- L'absence d'atomicité de l'application des règles.
Daniel J. Bernstein, l'auteur de qmail et djbdns, a proposé une alternative à Make qu'il a appelée redo, mais celle-ci se présente sous forme de notes et non pas de code.
Avery Pennarun a trouvé ses notes et en a écrit une version en Python sous licence LGPL.
Redo fonctionne avec des scripts shell avec l'extension .do et chacun de ces fichiers décrit une règle. Par exemple, le fichier default.o.do qui servirait à générer des fichiers .o à partir des sources .c correspondantes s'écrirait de cette façon :
redo-ifchange $1.c
gcc -MD -MF $3.deps.tmp -c -o $3 $1.c
DEPS=$(sed -e "s/^$3://" -e 's/\\//g' <$3.deps.tmp)
rm -f $3.deps.tmp
redo-ifchange $DEPS
Note : $1 est le nom du fichier cible sans l'extension et $3 le nom du fichier temporaire qui deviendra le fichier cible ($3 sera renommé à la fin de la règle, évitant ainsi de laisser un fichier cible corrompu si quelque chose devait mal se passer). redo-ifchange est une commande servant à déclarer une dépendance.
Plusieurs projets sémantiques incubés chez Apache
La fin de l’année dernière a été riche en nouvelles incubations de projets liés aux technologies sémantiques au sein de la Fondation Apache.
Le projet FISE, annoncé fin août sur LinuxFr, a été intégré dans un projet plus vaste baptisé Apache Stanbol, en incubation depuis novembre 2010.
Stanbol est le principal résultat du projet de R&D européen IKS, qui vise à produire une « stack » de services permettant d’améliorer les solutions actuelles de gestion de contenu par des technologies sémantiques : « semantic lifting » (extraction d'information sémantique à partir d'informations « brutes »), « linked open data », raisonnement et présentation contextuelle
D’autres projets, déjà bien établis, sont également passés récemment en incubation chez Apache :
Dans un blog récent, « Mining Wikipedia with Hadoop and Pig for Natural Language Processing », Olivier Grisel, l’un des principaux développeurs de FISE et Stanbol, fait la liaison entre ces projets, ainsi qu’avec Hadoop, un autre projet Apache, consacré au calcul distribué. Ces résultats exploitent également des résultats du projet SCRIBO.
Le projet FISE, annoncé fin août sur LinuxFr, a été intégré dans un projet plus vaste baptisé Apache Stanbol, en incubation depuis novembre 2010.
Stanbol est le principal résultat du projet de R&D européen IKS, qui vise à produire une « stack » de services permettant d’améliorer les solutions actuelles de gestion de contenu par des technologies sémantiques : « semantic lifting » (extraction d'information sémantique à partir d'informations « brutes »), « linked open data », raisonnement et présentation contextuelle
D’autres projets, déjà bien établis, sont également passés récemment en incubation chez Apache :
- openNLP, qui produit, en Java, des outils pour l’analyse du texte à base de machine learning ;
- Et Jena, base de données RDF et framework Java pour le développement d’applications sémantiques développées à l’origine par le HP Lab.
Dans un blog récent, « Mining Wikipedia with Hadoop and Pig for Natural Language Processing », Olivier Grisel, l’un des principaux développeurs de FISE et Stanbol, fait la liaison entre ces projets, ainsi qu’avec Hadoop, un autre projet Apache, consacré au calcul distribué. Ces résultats exploitent également des résultats du projet SCRIBO.
Gérez vos projets avec Redmine
Redmine est une forge logicielle sous licence GPL. Ses concurrents se nomment Trac, Retrospectiva, Django Projector ou encore InDefero, mais Redmine se défend très bien et offre un ensemble de fonctionnalités difficile à égaler :
Redmine est écrit en Ruby on Rails et vient de sortir en version 1.1. Vous pouvez l'essayer sur le site officiel ou sur la demo.
- Prise en charge de plusieurs projets ;
- Contrôle d'accès avec un modèle flexible de rôles ;
- Gestion avancée des tickets ;
- Diagramme de Gantt et calendrier ;
- Publication de news, documents et gestionnaire de fichiers ;
- Notifications par emails et flux ATOM ;
- Wiki et forums par projet ;
- Outil de suivi du temps ;
- Champs personnalisables pour les tickets, suivi de temps, projets et utilisateurs ;
- Intégration avec plusieurs SCM : SVN, CVS, Git, Mercurial, Bazaar et Darcs ;
- Création de tickets par email ;
- Possibilité de se brancher sur de multiples annuaires LDAP pour l'authentification ;
- Traduction dans 34 langues dont le français ;
- Extensible grâce à ses greffons ;
- Et plein d'autres choses encore...
Redmine est écrit en Ruby on Rails et vient de sortir en version 1.1. Vous pouvez l'essayer sur le site officiel ou sur la demo.
Nouvelle version de JSLint
JSLint est un outil sous licence MIT qui permet de vérifier la qualité d'un programme JavaScript. Écrit par Douglas Crockford il y a 10 ans, JSLint continue d'évoluer pour prendre en compte les nouveaux usages et les avancées de la standardisation d'ECMAScript. Une nouvelle version vient d'ailleurs d'être publiée et le code est disponible depuis peu sur GitHub.
JSlint tourne partout où JavaScript ou Java est disponible et peut notamment être utilisé directement depuis le site officiel. Il prend du code JavaScript en entrée et en vérifie la qualité en fonction d'un certain nombre de règles configurables.
Vous le trouverez probablement trop strict au départ, mais suivre ces recommandations permet d'améliorer sensiblement la qualité et la lisibilité du code JS que vous écrivez. Par exemple, il vous forcera à éviter les variables globales et à utiliser les accolades {} avec if, for et while.
JSlint tourne partout où JavaScript ou Java est disponible et peut notamment être utilisé directement depuis le site officiel. Il prend du code JavaScript en entrée et en vérifie la qualité en fonction d'un certain nombre de règles configurables.
Vous le trouverez probablement trop strict au départ, mais suivre ces recommandations permet d'améliorer sensiblement la qualité et la lisibilité du code JS que vous écrivez. Par exemple, il vous forcera à éviter les variables globales et à utiliser les accolades {} avec if, for et while.
GNU Smalltalk 3.2.3 et VisualGST 0.8.0
GNU Smalltalk (http://smalltalk.gnu.org/) est une machine virtuelle qui permet d'exécuter des programmes écrit dans le langage Smalltalk.
Smalltalk est un langage objet, dynamique typé et hautement réflexif. La dernière version de GNU Smalltalk a un meilleur support du générateur du binding pour GTK+, le support des Announcements (un système d'événements). GNU Smalltalk peut aussi être utilisé en tant que langage de script sans interface graphique.
VisualGST est l'interface de GNU Smalltalk. Cette version améliore encore l'interface avec une meilleure intégration des outils comme les implémenteurs/émetteurs dans la fenêtre principale, mais aussi l'utilisation des onglets pour les différents navigateurs.
Smalltalk est un langage objet, dynamique typé et hautement réflexif. La dernière version de GNU Smalltalk a un meilleur support du générateur du binding pour GTK+, le support des Announcements (un système d'événements). GNU Smalltalk peut aussi être utilisé en tant que langage de script sans interface graphique.
VisualGST est l'interface de GNU Smalltalk. Cette version améliore encore l'interface avec une meilleure intégration des outils comme les implémenteurs/émetteurs dans la fenêtre principale, mais aussi l'utilisation des onglets pour les différents navigateurs.
Attempto Controlled English
Attempto Controlled English (ACE) est un sous ensemble de l'anglais conçu pour être non ambigüe. Il est constitué d'un petit ensemble de règles syntaxiques, sémantique et d'interprétation. Il est aussi conçu pour être un langage logique du premier ordre. Constitué d'un ensemble d'outils permettant d'exprimer et de manipuler du texte en anglais, l'outil principal Attempto Parser Engine (APE) est capable de fournir une représentation logique d'une phrase en anglais ACE.
Ecrit en Swi-Prolog, APE est capable rendre un ensemble de phrases sous forme logique en utilisant la représentation DRS (Discourse representation structures). Cette représentation est disponible sous différents formats (Prolog, XML, OWL, etc.) et APE peut être utilisé en tant que webservice, serveur web ou en simple ligne de commande.
Quelques outils gravitent autour du projet. Citons ACE editor qui permet d'écrire des phrases compatible ACE, RACE (ACE reasoner) qui permet de réaliser des déductions sur du texte ACE, ACEWiki un wiki sémantique.
ACE est un projet de l'université de Zurich mené depuis 1996 et est distribué en LGPL. ACE a été choisi comme anglais controllé par le projet de l'Union Européenne "EU Network of Excellence REWERSE (Reasoning on the Web with Rules and Semantics)"
Ecrit en Swi-Prolog, APE est capable rendre un ensemble de phrases sous forme logique en utilisant la représentation DRS (Discourse representation structures). Cette représentation est disponible sous différents formats (Prolog, XML, OWL, etc.) et APE peut être utilisé en tant que webservice, serveur web ou en simple ligne de commande.
Quelques outils gravitent autour du projet. Citons ACE editor qui permet d'écrire des phrases compatible ACE, RACE (ACE reasoner) qui permet de réaliser des déductions sur du texte ACE, ACEWiki un wiki sémantique.
ACE est un projet de l'université de Zurich mené depuis 1996 et est distribué en LGPL. ACE a été choisi comme anglais controllé par le projet de l'Union Européenne "EU Network of Excellence REWERSE (Reasoning on the Web with Rules and Semantics)"
Agrémentez votre JavaScript avec CoffeeScript 1.0
CoffeeScript est un langage qui se compile en JavaScript (licence MIT). Il vise à proposer une syntaxe alternative, plus agréable, au JavaScript, mais reste très proche de celui-ci au niveau de la sémantique.
Par exemple, le code coffee suivant :
se compilera de la façon suivante en JavaScript :
Ainsi, CoffeeScript permet d'éliminer les caractères ou constructions disgracieuses du JavaScript pour n'en garder que les bonnes parties. Une autre volonté derrière CoffeeScript est de rester proche du JavaScript. Cela permet de débugger facilement du JavaScript généré par coffee, d'autant plus que le code en question est correctement indenté et passe JS Lint sans avertissement.
CoffeeScript existe depuis un an et vient de passer en version 1.0 pour Noël. Son utilisation se répand (exemples de projets écrits avec CoffeeScript : un client Riak, une bibliothèque pour scanner des chaînes de caractères, un équivalent de Rack pour Node.js et un jeu de tanks). Le succès de CoffeeScript est tel que le comité d'EcmaScript, Brendan Eich en tête, travaille à améliorer la syntaxe du JavaScript en s'inspirant de CoffeeScript de manière ouverte.
Par exemple, le code coffee suivant :
square = (x) -> x * x
square 42
se compilera de la façon suivante en JavaScript :
square = function(x) {
return x * x;
};
square(42);
Ainsi, CoffeeScript permet d'éliminer les caractères ou constructions disgracieuses du JavaScript pour n'en garder que les bonnes parties. Une autre volonté derrière CoffeeScript est de rester proche du JavaScript. Cela permet de débugger facilement du JavaScript généré par coffee, d'autant plus que le code en question est correctement indenté et passe JS Lint sans avertissement.
CoffeeScript existe depuis un an et vient de passer en version 1.0 pour Noël. Son utilisation se répand (exemples de projets écrits avec CoffeeScript : un client Riak, une bibliothèque pour scanner des chaînes de caractères, un équivalent de Rack pour Node.js et un jeu de tanks). Le succès de CoffeeScript est tel que le comité d'EcmaScript, Brendan Eich en tête, travaille à améliorer la syntaxe du JavaScript en s'inspirant de CoffeeScript de manière ouverte.
Whippet : un langage de script sans prétentions
Après un an de développement en solo, un dépôt public git est disponible pour le projet whippet ainsi qu'une première version fonctionnelle.
Mais qu'est-ce que le projet whippet ? Whippet est un langage de script généraliste totalement écrit en C++. L'objectif de ce projet est de fournir un langage de script au code totalement portable (aucune ligne de code n'est spécifique à la plateforme d'exécution) et facilement extensible grâce à des interfaces prévues à cet effet.
On retrouve dans ce langage tous les aspects classiques d'un langage procédural "actuel" :
Le langage a prévu la possibilité de fonctionner dans la langue de l'utilisateur. Mais, chose particulière, la langue est fixée une bonne fois pour toutes à la compilation, évitant l'utilisation de variables d'environnement. En raison de la petite jeunesse du projet, seuls l'anglais et le français sont actuellement disponibles.
Afin de montrer les possibilités offertes par ce langage et, plus modestement, sa syntaxe, des scripts d'exemples sont fournis. Cependant, ces derniers ne sont pas encore exhaustifs et de plus amples démonstrations sont en préparations. Des pages de documentation devraient suivre. Le projet, publié en GPL version 3, compte sur des contributeurs du libre pour continuer à évoluer.
Mais qu'est-ce que le projet whippet ? Whippet est un langage de script généraliste totalement écrit en C++. L'objectif de ce projet est de fournir un langage de script au code totalement portable (aucune ligne de code n'est spécifique à la plateforme d'exécution) et facilement extensible grâce à des interfaces prévues à cet effet.
On retrouve dans ce langage tous les aspects classiques d'un langage procédural "actuel" :
- structures if-else-endif ;
- Switch-case (l'élément suivant "case" peut être une variable...) ;
- Boucles for, while et until ;
- Ainsi que tout ce qui est indiqué sur la page du projet et qui n'a pas besoin d'être répété...
Le langage a prévu la possibilité de fonctionner dans la langue de l'utilisateur. Mais, chose particulière, la langue est fixée une bonne fois pour toutes à la compilation, évitant l'utilisation de variables d'environnement. En raison de la petite jeunesse du projet, seuls l'anglais et le français sont actuellement disponibles.
Afin de montrer les possibilités offertes par ce langage et, plus modestement, sa syntaxe, des scripts d'exemples sont fournis. Cependant, ces derniers ne sont pas encore exhaustifs et de plus amples démonstrations sont en préparations. Des pages de documentation devraient suivre. Le projet, publié en GPL version 3, compte sur des contributeurs du libre pour continuer à évoluer.
Apprendre un langage de programmation par an
Un de mes livres d'informatique préférés est The Pragmatic Programmer, from journeyman to master. Dedans, on y trouve une foultitude de conseils, dont l'un m'a particulièrement marqué : il est souhaitable d'apprendre un nouveau langage de programmation tous les ans pour parfaire son portfolio de connaissances.
L'année 2011 va bientôt arriver et je souhaite partager avec vous quelques suggestions de langages pour ceux qui voudraient suivre ce conseil :
Au fait, je n'ai pas encore choisi quel langage j'allais étudier en 2011, donc n'hésitez pas à défendre votre langage favori dans les commentaires ;-)
L'année 2011 va bientôt arriver et je souhaite partager avec vous quelques suggestions de langages pour ceux qui voudraient suivre ce conseil :
- Ruby (disponible sous Licence Ruby et GPL) reste mon langage préféré et je ne saurais trop vous conseiller de le découvrir !
- Reia (disponible sous licence MIT) est un langage avec une syntaxe inspirée de Ruby qui tourne au-dessus de la machine virtuelle d'Erlang, permettant ainsi de profiter du meilleur des deux mondes.
- Go (disponible sous Licence BSD) est un langage assez jeune mais déjà très intéressant, avec notamment la programmation concurrente à base de Goroutines.
- Io (disponible sous Licence BSD) est un langage de programmation qui s'appuie sur les prototypes, avec des inspirations venant de Smalltalk, Self, Lisp et Lua.
- Scala (disponible sous Licence BSD) pourrait être le futur pour les développeurs Java et propose déjà des avancées très pertinentes comme son modèle d'Actors ou son travail sur le typage.
- F# (disponible sous Licence Apache) est un langage de programmation fonctionnelle, fortement inspiré d'OCaml et issu des laboratoires de Microsoft.
Au fait, je n'ai pas encore choisi quel langage j'allais étudier en 2011, donc n'hésitez pas à défendre votre langage favori dans les commentaires ;-)