Il y a en ce moment pas mal d'activité autour de Ruby.
JRuby 1.5 et
Rubinius 1.0 ont été annoncés sur LinuxFr il y a quelques jours, et une troisième implémentation Ruby a franchi une étape importante récemment : MacRuby a atteint la version 0.6.
MacRuby est une implémentation de Ruby 1.9 (
sous licence GPL) qui repose sur les technologies
core de Mac OS X telles que
Objective-C,
LLVM et
Foundation. Les
premiers benchmarks montrent que MacRuby a des performances intéressantes à ce stade de développement, bien qu'en deçà de celles de Ruby 1.9.
Du côté du
Ruby Summer of Code, les 20 projets sélectionnés ont été annoncés. Ceux-ci sont très variés, allant de l'amélioration de points spécifiques dans Ruby on Rails aux extensions en C dans JRuby, en passant par la contribution à Camping et Hackety Hack, deux projets initiés par
Why the Lucky Stiff. À ce sujet, Smashing Magazine a publié
la légende de _Why, dont je vous recommande fortement la lecture, que vous souhaitiez découvrir le personnage ou vous remémorer ses actes les plus glorieux.
Rubygems, l'outil de gestion de paquets spécifiques à Ruby, est sorti en version 1.3.7. La principale nouveauté est que
rubygems.org devient le dépôt par défaut, remplaçant
gems.rubyforge.org, qui va continuer de fonctionner pendant encore un bout de temps pour assurer la migration.
Haml et
Sass sont deux projets Ruby liés pour des raisons historiques qui viennent de sortir en version 3 (
sous licence MIT). Le premier est un moteur de
templating qui permet d'écrire des
templates très concis. Le second est une extension de CSS3 pour faciliter la vie des personnes qui doivent écrire et maintenir des CSS : Sass offre des variables (c'est quand même fou que CSS ne le propose pas de base !), des sélecteurs imbriqués, des
mixins (plusieurs règles CSS regroupées sous un même nom que l'on peut utiliser à plusieurs endroits dans ses feuilles de style), et plein d'autres ajouts très utiles.
Pour finir, je souhaite parler de
TomDoc. C'est un document qui liste un ensemble de règles pour commenter du code en Ruby. Il va à l'encontre des règles de
RDoc, mais la syntaxe proposée par TomDoc me semble être une avancée suffisante pour que cela vaille la peine de marquer cette rupture. J'espère que les développeurs Ruby qui passent dans le coin seront du même avis que moi et vont se mettre à utiliser TomDoc.