Lien What’s wrong with the current Linux desktop accessibility - GNOME Accessibility

Hello.
Depuis maintenant quelques années, j'utilise pas mal le mind-mapping pour organiser mes idées. Je suis assez satisfait de cette méthode (bien que de mon point de vue, celle-ci nécessite un certain temps d'adaptation et présente quelques faiblesses, mais c'est un autre débat).
Je voulais utiliser le mind mapping pour organiser les idées afin d'écrire une petite page d'introduction à Forth, et je me suis servi de l'outil freeplane. Sous Ubuntu, je peux avoir une version native, et une version (…)
Le projet fedora propose toolbox pour pouvoir créer facilement des boites à outils indépendantes du système. C'est notemment utile apour disposer de tous les outils disponibles via dnf sans avoir besoin d'être root ou sans passer par rpm-ostree sous silverbox et pouvoir tout supprimer en un clin d'oeil une fois les tests/developpement terminé.
Néamoins ce n'est pas fait pour faire tourner des applications graphiques, et ne propose pas de sandboxing pour isoler par exemple le homedir de l'utilisateur. Et c'est (…)
Bonjour, Nal.
La plupart d'entre vous savent déjà que paramétrer Firefox de façon à limiter le pistage, préserver sa vie privée, voire augmenter sa sécurité est aussi important que laborieux (voir à ce sujet une excellente dépêche en cours de rédaction, à laquelle vous pouvez contribuer).
L'actualité récente illustre l'inutilité de contre-mesures passant par des extensions ou par une configuration de Firefox, dès lors s'il existe une faille dans ce dernier. Il reste néanmoins possible de limiter les (…)
En 2015, Linux n'est toujours pas prêt pour le desktop ? Pas grave, le desktop est mort.
Nous passons la majorité de notre temps dédié à l'informatique dans un navigateur, à utiliser des applications et des services Web. GMail, Google Drive, Google Docs, Facebook, Google Inbox, Overleaf, Office365 et j'en passe sont très populaires.
Il faut dire que les avantages de cess applications sont nombreux : pas d'installation nécessaire, pas de mises à jour et elles facilitent la collaboration entre (…)
J'ai un petit problème, et j'aimerais votre avis sur comment le résoudre. Je vous propose également une solution que j'ai réalisée (mais avec certaines limitations). Mon cas d'utilisation est simple. Je viens de cloner un projet depuis son dépôt Git, je l'ai compilé, et j'aimerais éviter de faire un make install
bien crade.
Pourquoi c'est crade ? Déjà parce que tous les projets ne fournissent pas toujours un make uninstall
, et qu'ensuite, il n'y a aucune façon de bien vérifier (…)
Capsicum a été évoqué sur LinuxFr.org une première fois en 2011. C'est un projet de chercheurs de Cambridge concernant de nouvelles primitives de gestion des droits pour les systèmes UNIX, très prometteur et en passe d'être intégré à FreeBSD.
Voyons quels sont les mouvements autour de ce projet.
Utilisez-vous pour vos développements professionnels ou privés une solution d'intégration continue à la Jenkins ? Un tel logiciel permet d'accélérer le développement du code en le testant plus régulièrement, en le soumettant automatiquement à des tests unitaires.
Mais que se passe-t-il si un vilain© soumet du code dangereux pour votre système d'intégration continue ? Si votre logiciel d'intégration continue se contente de compiler du code, vous pensez qu'il est protégé ? Quid d'une faille dans votre compilateur, ou d'un problème à l'exécution (…)
En ce moment, le principe de moindre privilège pour sécuriser les applications UNIX, c'est un peu mon dada. J'en ai parlé dans une dépêche sur Capsicum, qui est un modèle de sécurité très riche et très intéressant mais pas encore porté sous Linux (il est maintenant disponible dans FreeBSD par contre), une dépêche sur seccomp-filter, une autre technologie pour Linux beaucoup plus bas niveau mais (secrètement) reliée, et indirectement dans le troll sur le modèle de sécurité de (…)
Ceci est une traduction de mon entree de blog recente. Quelques remarques avant de commencer:
- mon biais: je travaille chez Mozilla Corporation sur WebGL.
- desole pour (…)
Les développeurs de Google sont toujours à la recherche de solutions permettant d'améliorer la sécurité du navigateur web Google Chrome (ou son implémentation libre Chromium), ou de leur projet ChromeOS. Dans la dépêche à ce sujet, je vous avais raconté leur participation au projet Capsicum, qui apporte une gestion très fine des privilèges d'un processus, maintenant intégré dans FreeBSD.
Bien que les techniques mises en place par Capsicum soient pensées pour tous les systèmes inspirés d'UNIX, il n'y a pas grand espoir aujourd'hui qu'un port Linux soit accepté par les développeurs noyau ; Capsicum est un projet externe qu'il faudrait d'abord intégrer, ré-exprimer en terme des fonctionnalités existantes dans le noyau ; et les mainteneurs sont notoirement mécontents de la multiplication des solutions de sécurité (les Linux Security Modules en particulier) et ne verraient pas d'un bon œil l'apparition d'un nouveau candidat. Les développeurs Chromium utilisent sous Linux le primitif système de sandboxing seccomp
, bien qu'il soit beaucoup moins flexible que Capsicum et donc nettement plus pénible et difficile à utiliser.
Depuis 2009, les développeurs Chrome essaient d'étendre les capacités de seccomp
pour mieux répondre à leurs besoins. Les changements se sont révélés beaucoup plus difficiles à faire accepter que prévu : la situation a semblé bloquée à de nombreuses reprises et n'a pas évolué pendant de nombreux mois. Après plusieurs tentatives infructueuses, Will Drewry vient de proposer une nouvelle approche qui pourrait obtenir l'approbation des développeurs noyau ; mais rien n'est encore gagné…
Le projet Capsicum, lancé l'année dernière, tente d’adapter le modèle de sécurité par capacités (« capabilities ») aux systèmes UNIX. En deux mots, il s’agit de permettre aux applications de faire tourner certaines parties de leur code dans des « sandboxes » (bacs à sable) aux droits très restreints, gérés finement, avec la possibilité de recevoir ou de déléguer dynamiquement une partie de ces droits.
C’est une approche de la sécurité qui mise sur la flexibilité et l’intégration directe dans les applications (au contraire de politiques externes décidées par l’administrateur système, comme avec SELinux) pour respecter le Principle of Least Authority, qui recommande qu’un bout de programme donné fonctionne avec seulement les droits dont il a besoin pour accomplir sa tâche. Ainsi, les conséquences d’une faille sont réduites et les vecteurs d’attaque diminuent énormément. Par exemple, je ne veux pas que le logiciel qui lit mes fichiers PDF ait le droit de lire le contenu de mon répertoire personnel et d’envoyer des e-mails.
Capsicum introduit de nouveaux appels et objets système, qui demandent une (relativement petite) modification du noyau, ainsi qu’une bibliothèque logicielle en espace utilisateur pour utiliser ces nouveaux appels système. FreeBSD a déjà fait les modifications nécessaires, et les chercheurs ont pu facilement convertir plusieurs applications au modèle Capsicum : tcpdump
, dhclient
, gzip
et, avec l’aide d’un développeur Google, le navigateur Web chromium
.
Capsicum peut ainsi renforcer considérablement la sécurité des applications UNIX classiques, sans demander de les recoder entièrement. Reste à voir si les développeurs du monde du Libre seront convaincus par ces approches compartimentées, et prêts à les prendre en compte lors de la conception de leurs logiciels.