Un accès internet, c'est tous les ports ouverts dans tous les sens, sans en bloquer certains parce que les neuneus ne savent pas comment marchent IP.
C'est une définition, mais elle n'a pas (encore) force de loi (tant que les RFC ne seront pas inscrites dans la Constitution [Européenne ?]). C'est regrettable, mais ça a aussi ses avantages.
Car on pourrait aussi bien se demander s'il est normal d'avoir des firewalls, qui par nécessité vont enfreindre des règles implicites de cohérence du réseau : ne pas répondre au ping, mais permettre des connexions TCP, par exemple.
On pourrait aussi dire que les seuls protocoles décrits dans des RFC (voire, des STD) sont admissibles.
Mais peu importe : selon cette définition, aussi peu solide soit-elle à défendre, Free fournit bien un accès Internet : le problème n'est pas dans les structures de Free puisque les dégroupés en souffriraient aussi.
Ils ont donc le droit de bloquouiller certains ports si ce qu'ils vendent n'est pas un "accès internet", sinon c'est de la publicité mensongère et de la tromperie sur la marchandise.
Faute de définition claire et indiscutable d'une part, et faute d'avoir un problème intrinsèque à Free, non.
Je suis à peu près sûr qu'un film n'aura pas du tout le même, disons esprit, que le livre. Ce dernier est fondé en grande partie les commentaires en "voix off" des auteurs, et ça ne passera pas terriblement bien sur écran.
Mais bon, ne boudons pas notre chance : entre HHGTTG (lui aussi annoncé, et avec un casting en cours d'élaboration) et GO, je vais retrouver le chemin du ciné.
Tiens, pourquoi pas Hugh Jackman pour Rampa ? Il a déjà une expérience de gentil méchant. Reste à trouver -- entre autres -- Aziraphale.
(tiens, l'avais oublié, justement) Pratchet a écrit, avec Gaiman "De Bons Présages", bouquin dans lequel on trouve une rélexion qui m'a bien fait rire, au sujet d'un ordinateur livré avec une licence d'utilisation dont Rampa [un Démon, un vrai, propriétaire dudit ordinateur] avait envoyé copie En Bas, au Service des Contrats, accompagnée d'un Post-It marqué "Les gars, vous avez encore à apprendre.".
Et Dick, Brunner, Zelazny, Brown, Niven, Van Vogt, c'est des charlots ? Et Pelot, Curval, Brussolo, des peintres ? Et Douglas Adams, c'est un expert-comptable ? Et encore, j'en oublie. :)
En l'occurence, le fait de remarquer la nature propriétaire des outils peut difficilement être considéré comme un acte innocent.
Ce serait sans doute mieux passé en disant "dommage qu'ils n'aient pas utilisé OpenOffice et son export PDF", par exemple : il y aurait eu non pas un possible sous-entendu contre une solution propriétaire mais une promotion explicite d'une solution libre. :)
par contre, petit bémole, je suis accro au silence et mon shuttle m'a déçu sur ce coup :/
Mon IDEQ 200T n'est pas trop mal de ce côté ; sans être silencieux, il est plutôt discret -- sauf au décoll^Wdémarrage, le temps que le contrôle auto des ventilos soit activé.
Et le contrôle c'est bien : quand le bruit augmente, c'est signe qu'il est temps de faire un top, voire un kill, parce qu'il y a un process qui bouffe 100% du CPU. :)
Il y a eu avant ça des Cobalt : des cubes de 20 cm dans les tons bleu. J'ai fait joujou avec ça là où je bossais vers 1999.
C'étaient des mini serveurs : pas d'interfaces type USB, IEEE ou autres, conçus pour fonctionner sans clavier, souris ni écran, mais en revanche, pourvus de plusieurs interfaces réseau et modem pour faire passerelle [et avec un Samba configué pour chercher (et réussir silencieusement) à devenir contrôleur du domaine, supplantant le serveur NT 3.51 déjà en place et empêchant tous les utilisateurs de se logguer. :)]
Les SFF sont par contre des PC, avec une multitude d'interfaces "grand public" : <style geek=on> Mon IDEQ 200t ne fait pas (beaucoup) de bruit, a deux USB, 1 iee1394, la sortie casque et l'entrée micro à l'avant, et encore 2 USB, 1 ieee et les entrées et sorties ligne à l'arrière. </style>. Sur un Cobalt, ça, y'avait pas. :)
Je dis que le compositeur, pour permettre aux interprètes d'exécuter son oeuvre, emploie un système codifié, et c'est la forme observable de ce code (une partition imprimée) que j'opposais à son fond audible (l'exécution de ladite).
Esthétiquement, voir une partition n'évoque d'émotion que pour un nombre très restreint de personnes, soit qu'elles soient hypersensibles aux formes en tant que telles, soit qu'elles soient capables d'associer mentalement la forme (partition) et le fond (oeuvre).
Pour faire un parallèle, il ne viendrait à l'idée de personne de juger que la pagination, la composition typographique d'une pièce de Racine soit un élément artistique. Ça n'ôte rien aux qualités littéraires de Racine, ni théâtrales de ses interprètes.
Programmer, ce n'est que le moyen créer l'oeuvre, c'est gâcher le plâtre, c'est mélanger les couleurs, c'est composer la musique.
Tiens, justement : le compositeur matérialise une oeuvre (musicale) par le biais d'un moyen (la notation) fortement codifié. (et fut un temps où l'oeuvre elle-même devait suivre un code, voir fugues par exemple).
La partition n'est pas une oeuvre ; son exécution l'est (sauf compositeurs ayant leur propre notation, notamment contemporains) ou ne l'est pas (si exécutée :) par un orchestre Bontempi).
La démarche peut donc avoir un objectif artistique sans que les moyens ou la réalisation soient artistiques.
Pour rester dans la musique, est-ce que toutes les musiques sont de l'art ? Perso, je chante en basse (baryton en réalité) dans une chorale. Nous chantons des chants qui ne sont que ça : des chants. Et puis il y a des oeuvres.
Idem dans la musique que nous (beurk) consommons tous les jours. Qui produit de la musique avec un but artistique en tête ?
Je parle de transmettre quelque chose à l'autre (pas forcément uniquement le codeur qui jugera mon boulot), lui faire rescentir qqchose. Essayez de faire une création artistique, de faire passer ce que vous avez au plus profond de vous. Ensuite revenez au codage, là vous verrez la différence.
Je pense que tu raisonnes en tautologie d'une part, et que tu ne te places pas au bon niveau d'autre part. Je m'explique :
Dire que la mission première d'un logiciel est la réalisation des fonctions qu'il assure, c'est prendre un parti non-artistique sur le sujet, comme dire qu'un bâtiment a pour fonction première d'avoir des occupants.
C'est là la tautologie : si tu pars de l'idée qu'un logiciel n'a pas de composante autre qu'utilitaire, tu conclus que les choix relatifs à l'interaction sont soit ergonomiques, soit arbitraires, mais certainement pas artistiques puisque le logiciel ce n'est pas de l'art et tu te confortes dans l'idée du soft non-artistique.
Mais si l'on considère qu'un logiciel a une composante artistique, alors on peut interpréter les choix d'ergonomie comme des décisions artistiques, et ce même si c'est codé en assembleur PowerPC.
De la même manière, la forme d'un siège conçu par un artiste sera choisie pour l'effet qu'il aura, et sa composition chimique exacte aura peu d'importance.
C'est là l'erreur de niveau : gâcher du plâtre, ce n'est pas de l'art, d'accord. Mais le sculpteur qui veut utiliser le plâtre va bien devoir en gâcher pour faire sa Vénus.
Définir l'art comme le fait de faire passer l'émotion de de l'artiste au spectateur (au sens large) me paraît restrictif.
Tous les artistes expriment (subliment, diront d'autres) leurs émotions intérieures, c'est entendu -- Voyez Wallace Wood, même quand il dessinait pour DC Comics :)
Cependant, il y a beaucoup d'artistes qui expriment clairement l'intention que l'observateur s'approprie l'oeuvre et que l'émotion soit suscitée, et non pas transmise ; il s'agit de déclencher, pas de diriger.
Tiens, pour retourner à l'info, Eliza, par exemple, est pour moi à la limite de l'oeuvre d'art, puisque spécifiquement destiné à provoquer l'émotion chez l'interlocuteur. Je dis "limite" parce que l'intention de l'auteur n'était pas l'acte artistique mais plutôt l'étude psy. Reste à savoir si l'art est nécessairement conscient.
Quant à lire du code et susciter ou transmettre l'émotion, tu pourrais regarder ceci :
Aparté : la lecture d'un code source peut provoquer une émotion chez un informaticien, depuis la fureur (c'est codé comme un goret !) jusqu'à l'admiration (la vache, ça respecte même la RFC 9999 sans dépasser 200 lignes !) voire l'ébahissement (p..., c'est commenté !).
Sérieux : l'utilisation de l'informatique génère des émotions, et pas des moindres. On peut détester un logiciel ou l'adorer, trouver un thème visuel à chier, pester contre l'anti-intuitivité d'une interface ou apprécier l'intelligence d'une aide en ligne. On s'émeut donc. On s'émeut dès lors qu'on s'approche d'un ordi.
On me dira : IHM ou ergonomie sont seulement des aspects du logiciel ; le logiciel en soi ne provoque pas d'émotion. Je répondrai : couleur des murs et largeur des portes ne sont qu'un aspect de l'architecture ; l'architecture en soi...
Si en plus on crie haut et fort qu'on est des artistes on ne pourra pas refuser le statut.
... mais du coup tes productions tomberaient sous le droit d'auteur commun, et tu conserverais les droits moraux. Dont le droit de repentir :
"Messieurs, vous avez intégré dans le produit XXX réalisé par votre SSII YYY pour le compte du client ZZZ un module de communication SNMP dont je suis l'auteur. Exerçant mon droit de repentir, je vous prie de bien vouloir détruire toutes les copies de ce module que vous avez produites."
Ben non, justement ; l'expérience est essentielle à ce type de comportement. C'est par comparaison, intuitive (quand on est doué) ou systématique (quand on est moins doué) qu'on trouve la bonne solution.
Je dirais même que ce qui manque beaucoup aux jeunes diplômés que je vois passer, c'est bien l'expérience. Mets-les face à une spurious interrupt sur un 68020 ou un code 386 qui vautre quand on le passe sur un 486 réputé identique et demande-leur s'ils ont une diée des causes possibles. :)
Cela dit, l'expérience est sans rapport avec le fait que l'informatique soit un art ou non. Pour ma part, je classe bien ça comme un art (la part de choix arbitraire dans la conception, le style de codage...) et une technique (les "trucs" propres à un domaine, outil, un langage, un matériel...)
[^] # Re: Yelp ?
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche GNOME 2.6 est disponible. Évalué à 1.
[^] # Re: Le logiciel qui me manque sous Linux (ou le(s) logiciel(s) existant ne me plait pas)
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse au sondage Le logiciel qui me manque sous Linux (ou le(s) logiciel(s) existant ne me plait pas). Évalué à 1.
[^] # Re: Free et le p2p
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse au journal Free et le p2p. Évalué à 1.
C'est une définition, mais elle n'a pas (encore) force de loi (tant que les RFC ne seront pas inscrites dans la Constitution [Européenne ?]). C'est regrettable, mais ça a aussi ses avantages.
Car on pourrait aussi bien se demander s'il est normal d'avoir des firewalls, qui par nécessité vont enfreindre des règles implicites de cohérence du réseau : ne pas répondre au ping, mais permettre des connexions TCP, par exemple.
On pourrait aussi dire que les seuls protocoles décrits dans des RFC (voire, des STD) sont admissibles.
Mais peu importe : selon cette définition, aussi peu solide soit-elle à défendre, Free fournit bien un accès Internet : le problème n'est pas dans les structures de Free puisque les dégroupés en souffriraient aussi.
Ils ont donc le droit de bloquouiller certains ports si ce qu'ils vendent n'est pas un "accès internet", sinon c'est de la publicité mensongère et de la tromperie sur la marchandise.
Faute de définition claire et indiscutable d'une part, et faute d'avoir un problème intrinsèque à Free, non.
[^] # Re: Mandrake Linux 10.0 Community est lancée !
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche Mandrake Linux 10.0 Community disponible au téléchargement. Évalué à 1.
Y'a des gens dans le coin qui auraient essayé magicdev et k3b ?
[^] # Re: Je suis
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse au sondage Je suis. Évalué à 2.
[^] # Re: Mon type de livre préféré
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse au sondage Mon type de livre préféré. Évalué à 1.
Mais bon, ne boudons pas notre chance : entre HHGTTG (lui aussi annoncé, et avec un casting en cours d'élaboration) et GO, je vais retrouver le chemin du ciné.
Tiens, pourquoi pas Hugh Jackman pour Rampa ? Il a déjà une expérience de gentil méchant. Reste à trouver -- entre autres -- Aziraphale.
[^] # Re: Mon type de livre préféré
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse au sondage Mon type de livre préféré. Évalué à 3.
(tiens, l'avais oublié, justement) Pratchet a écrit, avec Gaiman "De Bons Présages", bouquin dans lequel on trouve une rélexion qui m'a bien fait rire, au sujet d'un ordinateur livré avec une licence d'utilisation dont Rampa [un Démon, un vrai, propriétaire dudit ordinateur] avait envoyé copie En Bas, au Service des Contrats, accompagnée d'un Post-It marqué "Les gars, vous avez encore à apprendre.".
:)
[^] # Re: Mon type de livre préféré
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse au sondage Mon type de livre préféré. Évalué à 2.
[^] # Re: MandyDrake
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche Mandrake vs Mandrake. Évalué à 3.
Bien sûr, ça les obligerait à passer du bleu au rouge, -gore oblige.
Et là, bien sûr, Redhat leur tomberait dessus.
P..., c'est compliqué les affaires.
:)
[^] # Re: L'OSDL a sorti le Linux Technical Capabilities 1.0
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche L'OSDL a sorti le Linux Technical Capabilities 1.0. Évalué à 2.
Ce serait sans doute mieux passé en disant "dommage qu'ils n'aient pas utilisé OpenOffice et son export PDF", par exemple : il y aurait eu non pas un possible sous-entendu contre une solution propriétaire mais une promotion explicite d'une solution libre. :)
[^] # Re: Gna! pour l'hébergement de développement libre
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche Gna! pour l'hébergement de développement libre. Évalué à 1.
[^] # Re: Les "small form factors"
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse au sondage Les "small form factors". Évalué à 1.
Mon IDEQ 200T n'est pas trop mal de ce côté ; sans être silencieux, il est plutôt discret -- sauf au décoll^Wdémarrage, le temps que le contrôle auto des ventilos soit activé.
Et le contrôle c'est bien : quand le bruit augmente, c'est signe qu'il est temps de faire un top, voire un kill, parce qu'il y a un process qui bouffe 100% du CPU. :)
[^] # Re: Les "small form factors"
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse au sondage Les "small form factors". Évalué à 1.
C'étaient des mini serveurs : pas d'interfaces type USB, IEEE ou autres, conçus pour fonctionner sans clavier, souris ni écran, mais en revanche, pourvus de plusieurs interfaces réseau et modem pour faire passerelle [et avec un Samba configué pour chercher (et réussir silencieusement) à devenir contrôleur du domaine, supplantant le serveur NT 3.51 déjà en place et empêchant tous les utilisateurs de se logguer. :)]
Les SFF sont par contre des PC, avec une multitude d'interfaces "grand public" : <style geek=on> Mon IDEQ 200t ne fait pas (beaucoup) de bruit, a deux USB, 1 iee1394, la sortie casque et l'entrée micro à l'avant, et encore 2 USB, 1 ieee et les entrées et sorties ligne à l'arrière. </style>. Sur un Cobalt, ça, y'avait pas. :)
# Re: LEN : Grogne des fournisseurs d'accès à Internet
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche LEN : Grogne des fournisseurs d'accès à Internet. Évalué à 1.
Pour info, Free n'est plus membre de l'AFA depuis un certain temps déjà.
[^] # Re: ICANN vs. Verisign ?
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche ICANN vs. Verisign ?. Évalué à 3.
[^] # Re: Mandrake annonce un accord avec Shuttle
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche Mandrake annonce un accord avec Shuttle. Évalué à 3.
Aha... Des pointeurs ou des expériences quant à l'apect silencieux ? Je suis en quête de la solution la moins bruyante *et* encombrante possible.
[^] # Re: La programmation est un art
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche La programmation est un art. Évalué à 1.
Je dis que le compositeur, pour permettre aux interprètes d'exécuter son oeuvre, emploie un système codifié, et c'est la forme observable de ce code (une partition imprimée) que j'opposais à son fond audible (l'exécution de ladite).
Esthétiquement, voir une partition n'évoque d'émotion que pour un nombre très restreint de personnes, soit qu'elles soient hypersensibles aux formes en tant que telles, soit qu'elles soient capables d'associer mentalement la forme (partition) et le fond (oeuvre).
Pour faire un parallèle, il ne viendrait à l'idée de personne de juger que la pagination, la composition typographique d'une pièce de Racine soit un élément artistique. Ça n'ôte rien aux qualités littéraires de Racine, ni théâtrales de ses interprètes.
Donc, pour clarifier :
[^] # Re: La programmation est un art
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche La programmation est un art. Évalué à 2.
Tiens, justement : le compositeur matérialise une oeuvre (musicale) par le biais d'un moyen (la notation) fortement codifié. (et fut un temps où l'oeuvre elle-même devait suivre un code, voir fugues par exemple).
La partition n'est pas une oeuvre ; son exécution l'est (sauf compositeurs ayant leur propre notation, notamment contemporains) ou ne l'est pas (si exécutée :) par un orchestre Bontempi).
La démarche peut donc avoir un objectif artistique sans que les moyens ou la réalisation soient artistiques.
Pour rester dans la musique, est-ce que toutes les musiques sont de l'art ? Perso, je chante en basse (baryton en réalité) dans une chorale. Nous chantons des chants qui ne sont que ça : des chants. Et puis il y a des oeuvres.
Idem dans la musique que nous (beurk) consommons tous les jours. Qui produit de la musique avec un but artistique en tête ?
[^] # Re: La programmation est un art
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche La programmation est un art. Évalué à 1.
Je pense que tu raisonnes en tautologie d'une part, et que tu ne te places pas au bon niveau d'autre part. Je m'explique :
Dire que la mission première d'un logiciel est la réalisation des fonctions qu'il assure, c'est prendre un parti non-artistique sur le sujet, comme dire qu'un bâtiment a pour fonction première d'avoir des occupants.
C'est là la tautologie : si tu pars de l'idée qu'un logiciel n'a pas de composante autre qu'utilitaire, tu conclus que les choix relatifs à l'interaction sont soit ergonomiques, soit arbitraires, mais certainement pas artistiques puisque le logiciel ce n'est pas de l'art et tu te confortes dans l'idée du soft non-artistique.
Mais si l'on considère qu'un logiciel a une composante artistique, alors on peut interpréter les choix d'ergonomie comme des décisions artistiques, et ce même si c'est codé en assembleur PowerPC.
De la même manière, la forme d'un siège conçu par un artiste sera choisie pour l'effet qu'il aura, et sa composition chimique exacte aura peu d'importance.
C'est là l'erreur de niveau : gâcher du plâtre, ce n'est pas de l'art, d'accord. Mais le sculpteur qui veut utiliser le plâtre va bien devoir en gâcher pour faire sa Vénus.
[^] # Re: La programmation est un art
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche La programmation est un art. Évalué à 2.
Tous les artistes expriment (subliment, diront d'autres) leurs émotions intérieures, c'est entendu -- Voyez Wallace Wood, même quand il dessinait pour DC Comics :)
Cependant, il y a beaucoup d'artistes qui expriment clairement l'intention que l'observateur s'approprie l'oeuvre et que l'émotion soit suscitée, et non pas transmise ; il s'agit de déclencher, pas de diriger.
Tiens, pour retourner à l'info, Eliza, par exemple, est pour moi à la limite de l'oeuvre d'art, puisque spécifiquement destiné à provoquer l'émotion chez l'interlocuteur. Je dis "limite" parce que l'intention de l'auteur n'était pas l'acte artistique mais plutôt l'étude psy. Reste à savoir si l'art est nécessairement conscient.
Quant à lire du code et susciter ou transmettre l'émotion, tu pourrais regarder ceci :
http://iis1.cps.unizar.es/Oreilly/perl/prog/ch08_06.htm(...)
... ou rechercher 'perl poetry' dans Google. :)
[^] # Re: La programmation est un art
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche La programmation est un art. Évalué à 4.
Aparté : la lecture d'un code source peut provoquer une émotion chez un informaticien, depuis la fureur (c'est codé comme un goret !) jusqu'à l'admiration (la vache, ça respecte même la RFC 9999 sans dépasser 200 lignes !) voire l'ébahissement (p..., c'est commenté !).
Sérieux : l'utilisation de l'informatique génère des émotions, et pas des moindres. On peut détester un logiciel ou l'adorer, trouver un thème visuel à chier, pester contre l'anti-intuitivité d'une interface ou apprécier l'intelligence d'une aide en ligne. On s'émeut donc. On s'émeut dès lors qu'on s'approche d'un ordi.
On me dira : IHM ou ergonomie sont seulement des aspects du logiciel ; le logiciel en soi ne provoque pas d'émotion. Je répondrai : couleur des murs et largeur des portes ne sont qu'un aspect de l'architecture ; l'architecture en soi...
[^] # Re: La programmation est un art
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche La programmation est un art. Évalué à 2.
Ah tiens. :)
Albert, ingénieur en informatique industrielle diplômé en 1988 de l'Institut National des Arts Appliqués de Toulouse.
[^] # Re: La programmation est un art
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche La programmation est un art. Évalué à 1.
... mais du coup tes productions tomberaient sous le droit d'auteur commun, et tu conserverais les droits moraux. Dont le droit de repentir :
"Messieurs, vous avez intégré dans le produit XXX réalisé par votre SSII YYY pour le compte du client ZZZ un module de communication SNMP dont je suis l'auteur. Exerçant mon droit de repentir, je vous prie de bien vouloir détruire toutes les copies de ce module que vous avez produites."
Adressé à YYY et ZZZ pour suites à donner.
:)
[^] # Re: La programmation est un art
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche La programmation est un art. Évalué à 3.
Je dirais même que ce qui manque beaucoup aux jeunes diplômés que je vois passer, c'est bien l'expérience. Mets-les face à une spurious interrupt sur un 68020 ou un code 386 qui vautre quand on le passe sur un 486 réputé identique et demande-leur s'ils ont une diée des causes possibles. :)
Cela dit, l'expérience est sans rapport avec le fait que l'informatique soit un art ou non. Pour ma part, je classe bien ça comme un art (la part de choix arbitraire dans la conception, le style de codage...) et une technique (les "trucs" propres à un domaine, outil, un langage, un matériel...)
[^] # Re: Libre, la BBC est libre !
Posté par Albert ARIBAUD . En réponse à la dépêche Libre, la BBC est libre !. Évalué à 2.
Normal, les Trolls n'aiment pas l'eau. :)