Parce que j'imagine déjà le référendum fait à la va-vite avec une campagne électorale réduite au minimum, alors qu'on est abreuvé de pubs en anglais depuis des décennies.
Ouais, donc en fait tu n'es pas contre demander l'avis des gens, mais il faut qu'ils soient du même avis que toi, autrement c'est qu'ils ont été désinformés.
L'anglais est une langue plutôt intéressante, très multiculturelle, et elle m'a permis d'échanger énormément, surtout avec des gens pour qui ça n'est pas la langue maternelle non plus. Personnellement, je n'ai pas envie d'apprendre une langue artificielle mal foutue, avec des diacritiques, des déclinaisons, et une structure de phrase non familières.
En fait, il faut choisir ses combats. Il me semble qu'il y a des problèmes plus importants que d'essayer d'imposer une nouvelle langue universelle. La langue de communication internationale a toujours été imposée de manière tout a fait naturelle par la culture dominante à chaque époque, les mécanismes qui l'expliquent sont tellement puissants que ça revient à essayer de remonter une cascade à la rame. D'ailleurs, il est tout à fait possible que le chinois remplace progressivement l'anglais dans un certain nombre d'échanges, et quelque chose d'autre remplacera le chinois, etc. Ça n'est pas forcément pratique ou même raisonnable, mais certaines choses sont inévitables, et au final, pas très graves.
C'est vrai, mais c'est aussi inapplicable en pratique. Pour reprendre ton exemple des gros, si tu es un chef d'entreprise pragmatique, tu vas vouloir éviter d'embaucher des gros, ou alors tu voudras moins les payer. Bien sûr, il peut exister tout un arsenal juridique pour essayer de t'empêcher de discriminer les gros, mais n'empêche : tu passeras ton temps à essayer de trouver une combine pour optimiser tes revenus, et tu auras toujours un coup d'avance sur l'arsenal législatif.
L'économie de marché a quand même un avantage, c'est qu'elle a un côté rationnel. Si la productivité d'un gros (je n'ai rien contre les gros, remplacez par "roux", "noir", "femme", "syndicaliste", ou n'importe quel terme qui n'est pas politiquement correct, le raisonnement est toujours le même) est de 90% par rapport à un non-gros, la seule manière de s'assurer que les gros aient du boulot, c'est de compenser cette perte. Soit tu acceptes qu'ils soient payés 10% de moins, soit tu acceptes qu'ils doivent travailler 10% de plus, soit l'État verse une subvention équivalente aux entreprises, soit tu fais payer une taxe équivalente aux entreprises qui n'ont pas leur quota de gros. Mais si tu ne fais rien de particulier, alors le déséquilibre va toujours exister.
Bref, on s'en contre-fout de l'optimisation de l'entreprise de l'employeur
C'est ce qu'aimerait la CGT, mais c'est faux. Ça pourrait être vrai dans une économie planifiée et/ou dans les situations de monopole. Mais dans les situations concurrentielles, ça ne fonctionne pas, parce qu'il y aura un avantage aux entreprises qui ne jouent pas le jeu, et que les entreprises qui jouent le jeu vont couler, laissant le marché aux boîtes non-humanistes. D'ailleurs, c'est probablement exactement ce qui s'est passé au cours du XXe siècle, les entreprises brutales et inhumaines actuelles ne sont pour la plupart pas des entreprises humanistes qui se sont transformées, ce sont des entreprises nouvelles dont les méthodes de gestion des RH "optimisées" ont rayé de la carte les entreprises traditionnelles. Bon, dans les faits, les pires boîtes sont celles qui veulent violemment changer de modèle et singer les méthodes agressives mais qui savent tellement peu le faire qu'elles se détruisent elles-mêmes (EDF, la Poste, Orange, etc).
Personnellement, je considère que le capitalisme, c'est comme la gravité ou la sélection naturelle : c'est une forme de loi de la nature. Les pommes tombent, les inadaptés ne se reproduisent pas, le pognon va au pognon avec sa logique propre. Il est bien sûr possible de faire voler des avions, de traiter les malades pour qu'ils survivent, ou de réguler l'économie de marché, mais ça demande en permanence de l'énergie, ça a un coût humain et matériel, et si on arrête de fournir cet effort, ça revient automatiquement dans l'état où ça aurait été si on n'avait pas activement contré le mécanisme.
Du coup, il vaut mieux comprendre et accompagner le phénomène, éventuellement même en tirer parti qaund c'est possible, plutôt que de s'acharner à lutter contre lui sur tous les fronts. Dire que " cette entreprise doit avant tout s'inscrire dans les objectifs de l'humanité ", c'est comme dire que les objets ne devraient pas tomber. Je trouve aussi que le capitalisme, c'est nul ; mais je trouve également par exemple que la mort, c'est nul aussi, peut-être même pire que le capitalisme. Mais je peux m'énerver autant que je veux, brasser du vent, faire des lois qui interdisent de mourir, ça ne va pas changer grand chose. Par contre, si tu peux faire en sorte que l'accomplissement des objectifs d'une entreprise coïncident dans une certaine mesure avec les objetifs de l'humanité, alors tout devient possible. Ça revient à utiliser la logique et le moteur du capitalisme, mais en l'orientant dans la direction souhaitée.
pavé tactile qui s'use rapidement ;
touches du clavier peu réactives, ce qui est pour moi le gros point négatif.
C'est un peu HS, mais j'ai eu des expériences similaires avec des PC de "marques" : on te colle du bas de gamme tout pourri pour des composants critiques pour l'interface, un trackpad médiocre par exemple, sur des machines de milieu de gamme. Ça me dépasse complètement, une souris ou un clavier qui fonctionnent mal, ça représente 1% du prix de la machine mais ça te pourrit complètement ton expérience utilisateur. Je ne peux pas imaginer qu'on puisse faire des économies sur ces composants (ou alors, ça veut dire que tous les autres composants sont tellement tirés vers le bas qu'il ne reste plus que ça, ce qui est vaguement inquiétant…)
C'est un peu comme pour tout : tu as une part d'inné et une part d'acquis.
L'avancement des connaissances et des concepts a quand même permis d'aller nettement plus loin que ça, et de s'extirper du gloubuiboulga inné-acquis.
Plus précisément, les psychologues se sont pendant longtemps posé une question absurde : «j'observe un comportement C (disons, pour l'exemple, une évaluation de l'intérêt d'un individu pour les FPS), quelle est la part d'inné et quelle est la part d'acquis dans ce comportement». Cette question ne peut pas être résolue, elle n'a pas de sens. Si par exemple Mr Dupont a un intérêt de 0.8 pour les FPS par rapport à un jeu d'échecs, et que Mme Michu à un intérêt de 0.4, il est impossible de déterminer la part d'inné et la part d'acquis dans chacune de ces mesures. La mesure est (ou peut être) pertinente, mais la question est stupide. C'est comme se demander la part jouée par les roues et la part jouée par le moteur dans la vitesse d'une voiture.
Ce qu'on peut déterminer, c'est la part attribuable aux différents facteurs dans la variation d'une mesure au sein d'un échantillon. Avec des méthodes statistiques de décomposition des variances, on peut dire que 50% de la variation dans les scores d'intérêt aux FPS dans l'échantillon est expliquable par le facteur "sexe", par exemple. Mais cet effet peut à son tour être décomposé en une variance génétique et une covariance génétique-environnement, qui pour le coup est très compliquée à évaluer sans établir un protocole expérimental (élever la moitié des filles comme des garçons paraitrait adéquat), ce qui pose parfois des problèmes éthiques quand on veut appliquer ça à des humains.
Bref, le plus simple est de balancer l'idée inné/acquis, qui ne correspond pas à la manière dont les choses se passent (puisque l'acquis arrive sur un terrain génétique particulier, il ne peut pas exister d'effet "aquis" qui ne soit pas dépendent de l'inné).
Tu confonds corrélation et causalité. Tu recherches un lien de causalité alors que personne n'en a parlé, et tu inventes un débat qui n'a pas lieu d'être. Quand on dit que X est la personnalité préférée des français, personne n'imagine que le fait d'être français est la cause de la préférence (ça n'a même aucun sens).
Ceci dit, la mention "sélection des filles de l'association Truc Machin" me semble plus pertinente que le texte original.
Bah, le problème est quand même surtout que la connotation des deux termes est différente. Dogmatique ou puriste, c'est plutôt négatif (sauf dans certaines communautés religieuses ou équivalent—je viens de me rendre compte que le librisme avait des propriétés communes avec les religions), alors que pragmatique, c'est plutôt positif. Dans un entretien d'embauche, si on vous demande votre qualité principale, vous êtes mal barré si vous répondez "dogmatique". Par contre, "pragmatique", c'est une qualité.
Le paradoxe, c'est peut-être que la réalilté est exactement le contraire. Un informaticien qui se prétend pragmatique risque de multilier les mauvaises pratiques ; on accepte les erreurs de syntaxe ou les comportements indéterminés tant que ça compile et ça exécute correctement, on utilise des goto ou des variables globales parce que tant que ça marche c'est pas un problème, etc. D'un point de vue "scientifique", le pragmatisme peut réellement être un défaut.
Oui, le code est imbittable, parce que ça n'est pas vraiment du C++, c'est plein de macros qui définissent un nouveau dialecte, et quand on mit le code, ça ne respecte pas la grammaire du langage.
Ceci dit, non, ça n'est pas non plus un pur troll, puisque l'auteur du journal semble comprendre sa technologie et même arriver à en vivre. D'ailleurs, dans le journal précédent, certaines discussions techniques semblaient confirmer que plusieurs personnes comprenaient le principe.
Pour moi, c'est de l'informatique abstraite: tu as des trucs qui font des surcouches à une autre techno qui modifie du code dans un autre langage qui va te générer du HTML qu'il va falloir lire avec un navigateur, tu as besoin d'un quadricoeur avec 4Go de RAM rien que pour un "Hello Word", mais soi-disant ça accélère le développement. Je ne comprend pas l'utilité d'une telle complexité, mais je dois être dépassé…
À mon avis, il faudrait l'avis d'un expert comptable. Si ton activité professionnelle est basée sur des dons, ça m'étonnerait que le fisc laisse passer ça. Techniquement, pour du bug hunting par exemple, si tu promets 100€ en échange de la correction d'un bug, ça ne ressemble pas du tout à un don. Ou alors, il faut accepter qu'il soit légal de faire un don de 100€ à un plombier en échange du colmatage d'une fuite. Bref, ce truc, c'est du travail dissimulé, et non seulement jouer avec de telles choses peuvent mener à un redressement fiscal, mais on risque en plus des poursuites…
J'imagine que si l'on veut avoir une activité basée sur "dis-moi ce que tu veux que je fasse à ton logiciel, je te fais un devis, et si tu es d'accord je le fais", il faut mettre en place une structure adaptée (l'autoentreprenariat pourrait fonctionner, par exemple). On émet des devis, des factures, on a une relation contractuelle entre la personne qui paie et celle qui effectue le boulot, c'est assez propre. D'après une discussion récente, recevoir des dons pour une entreprise n'est pas une bonne idée, parce que (de manière très logique) 1) c'est imposé à bloc, 2) c'est totalement incongru, vu qu'il existe des cadres bien plus adaptés pour injecter des liquidités dans une boîte, et 3) ça crée une distorsion de la concurrence et ça peut couler une filière.
Si on est plus dans l'esprit "don sans retour", par exemple quand on donne à Wikipédia ou à la MoFo, une association semble toute indiquée. Une association peut d'ailleurs aussi payer des salariés pour faire le job, et le fait que ça soit non-lucratif permet de définir un cadre avec un certain nombre de limites éthiques et fiscales.
Ça n'a pas forcement a être déficitaire, c'est un investissement qui peut devenir même lucratif après une durée donnée
Si c'était si lucratif que ça, tu aurais déja la fibre.
Visiblement, il faut compter environ 100€ du ml pour la pose. Imaginons un village de n foyers, touts raccordés à la fibre, à 1km du NRA. Ça te fait 100k€ à amortir. Rien que pour payer les intérêts, il faut rentrer 2k€ par an, plus l'amortissement sur 20 ans (c'est long, 20 ans, rien ne te dit qu'il ne faudra pas installer une nouvelle techno d'ici là), ça te fait 7k€. Je ne sais pas quelle part d'un abonnement fibre peut aller dans l'amortissement du matériel, mais si on compte 5€ (ce qui semble déja beaucoup), il te faut déja environ 120 foyers abonnés, donc déja environ 500 habitants, voire plus parce qu'à la campagne, la fibre, c'est loin d'intéresser tout le monde. Et on s'est mis dans de très bonnes situations! Moi, en grande couronne relativement dense, je suis à 3 km du NRA, ça veut dire que fibrer mon bled est + ou - rentable vers 1500 habitants. Il en fait à peine plus, et on commence tout juste à parler de fibre, donc les ordres de grandeurs se tiennent (en plus, s'il faut fibrer plusieurs rues, la facture grimpe).
Si tu as un bled de 1000 pékins en pleine cambrousse avec 5 km de fibre à tirer, ça ne sera jamais rentable, c'est à peine si tu peux espérer couvrir les intérets de l'investissement.
Il n'y a rien de gratuit dans ce bas monde. Si tu veux fibrer à perte les petits patelins, alors c'est les gros qui vont payer à leur place. Vu le risque que la techno soit dépassée d'ici 5 ans, je ne vois pas vraiment l'intérêt de faire des trous dans les routes pour ça.
Pour moi c'est la même problématique que les transports en commun. Le coût d'exploitation augmente quand la densité diminue (distances plus longues), alors que les revenus baissent. Il faut aussi voir que la fibre n'est qu'une évolution technologique, ça n'est pas une révolution. Pour amener l'électricité ou le téléphone, tu n'as pas le choix, il faut passer des cables, autrement tu n'as pas de service. Or, quand on parle de fibre, c'est très souvent pour remplacer un ADSL moyen, qui permet souvent déja de regarder une chaîne à la télé en téléchargeant une iso Ubuntu. Tu n'es pas du tout dans le dilemme électricité / bougie, c'est plus une histoire de confort, voire de luxe. Bref, aucune logique économique, aucune logique écologique.
Beaucoup de femmes reprennent ce genre d'expressions à leur compte, et je trouve ça plutôt rigolo. Quand on dit «on se gèle les couilles», c'est sexiste? Ou «jouer petite bite»? Quand quelqu'un se fait «fermer le bec», c'est discriminant envers les non-oiseaux?
Posté par arnaudus .
En réponse au journal Internet, 5G et chantage.
Évalué à 10.
Dernière modification le 11 juillet 2016 à 18:41.
Mais pour ça il faut éviter de baisser son froc devant les FAIs et avoir un minimum de volonté politique,
Mouais, il faut aussi que l'État fasse les investissements non-rentables pour ensuite louer les infrastructures en dessous du prix de revient, afin que les FAI fassent une marge sur les abonnements (ce qui est tout à fait normal, au passage). Ce que tu appelles "volonté collective", c'est de nationaliser les activités déficitaires et de privatiser les activités qui génèrent des bénéfices, c'est ce qu'on fait depuis 30 ans et qui explique en grande partie les abysses des déficits publics.
Soit dit en passant, il n'y a pas 50 alternatives. L'autre possibilité est d'accorder des monopoles par "paquet", par exemple de confier l'exploitation de zones du territoires indivisibles aux opérateurs de manière à ce qu'ils doivent obligatoirement mélanger activités rentables et non-rentables. Ça marche assez mal, puisqu'on ne peut pas forcer une boîte à assurer un service de qualité contre sa volonté, ça va trainer des pieds et ça va se voir.
On peut aussi faire payer les coûts réels aux gens qui veulent à la fois le haut débit et des voisins à 3 km. Ça n'a pas l'air juste, mais c'est un peu pareil que le parisien qui voudrait voir la voie lactée et respirer l'air des montagnes sans franchir le périph.
Bref, l'économie ça n'est pas quelque chose d'absolument mystérieux. Si c'est rentable de poser la fibre chez toi (autrement dit, si ton abonnement correspond au coût du service qu'on te rend), tu vas avoir la fibre. Si ça n'est pas rentable, tu n'auras pas la fibre. Et demander à l'État, à la commune, ou à une boîte privée de te la poser quand même, c'est une faveur, ça n'est pas un droit.
Dans ce cas, il suffit d'écouter ce que le capteur envoie, et d'émettre le même message pendant qu'on le dégomme à coups de talons.
C'est d'ailleurs pour ça qu'il est aussi facile d'ouvrir une bagnole sans le "blip blip". Il suffit d'enregistrer le message et de le réémettre. Je trouve d'ailleurs que la comparaison est très bonne : on accepte que nos voitures soient commandées par des dispositifs relativement peu sécurisés (d'ailleurs, ça m'est déja arrivé d'ouvrir une autre bagnole du même modèle sur un parking, soit le dispositif est un peu trop tolérant aux erreurs, soit le nombre de signaux est fini et assez petit pour que ça puisse arriver de temps en temps). Pourquoi, alors qu'on pourrait demander un max de sécurité, les voitures étant couramment volées? Simplement parce que le niveau de sécurité est suffisant pour ce qui est nécessaire. Le but est qu'un quidam ne puisse pas ouvrir une bagnole quand ça lui chante trop facilement. S'il est assez motivé pour acheter un dispositif adéquat, à enregistrer le signal, ou a émettre tous les signaux possibles jusqu'à ce que la voiture se déverrouille, alors il sera assez motivé pour péter une fenêtre, agresser le conducteur, on monter la voiture sur une dépanneuse.
Je pense que le même raisonnement s'applique aux dispositifs domotiques. Si votre truc est assez sécurisé pour empêcher un cambrioleur motivé et équipé de rentrer chez vous en douceur en votre absence, alors vous allez vous retrouver saucissonné dans votre cave, et vous allez vous prendre des coups de barre de fer dans les genoux jusqu'à cracher le code de votre coffre.
Une question certainement très naïve, mais est-il réellement possible d'encoder un seul bit d'information correctement? Par exemple, tu as un capteur de fenêtre, qui ne fonctionne qu'en émission. À intervalle de temps régulier, le capteur envoie un signal radio "je suis la fenêtre n°3 et je suis fermée". Existe-t-il réellement des technologies qui permettent d'empêcher quelqu'un de malveillant de bousiller le capteur et de se faire passer pour lui, par exemple? Ça voudrait dire que le capteur possède une très longue clé "en dur", que la centrale connaisse cette clé mais soit la seule, que la centrale sache se resynchroniser quand des signaux ont été loupés, etc. Évidemment, si les objets communiquent avec un protocole, échangent des infos en permanence, etc., du coup c'est plus facile, mais ça a un coût.
Au final, OK, un bête réseau domotique vulnérable rend possible aux services secrets suréquipés de rentrer chez toi sans faire sonner ton capteur de porte à 10€. Mais à part jouer au parano, est-ce bien important? Combien de cambrioleurs sont équipés de brouilleurs, d'ordinateurs portables, etc?
Du reste, même si tu postulais que le binaire comporte un élément de création propre, alors il pourrait passer dans le domaine public après le code source, mais certainement pas avant.
Sauf que le binaire peut éventuellement être publié avant les sources, mais certainement pas après. Tu vois les avocats d'Apple admettre que le code sources des premiers OS tombent dans le domaine public dans 30 ans? À mon avis, la logique "pure" va constituer à différencier le binaire (qui n'a aucun intérêt 70 après) et le code source (qui va contenir éventuellement des trucs que la marque n'a pas tellement intérêt à publier, comme des backdoors, des gros bugs, etc).
Si tu veux parler d'une séparation frontend/backend, ou client/serveur, ça existe quand même depuis très très longtemps sous une diversité de formes impressionnate. D'une manière générale, je pense que peu de gens contestent l'utilité de séparer les algorithmes du logiciel et l'interface utilisateur.
Après, qu'il faille recompiler la partie UI ou modifier le code pour modifier l'interface, ça dépend un peu du type de logiciel, mais ça ne me semble pas forcément primordial. J'ai du mal à voir ce que ça change en termes de maintenabilité du code, par exemple. Si tu as un code super-complexe qui te génème une interface graphqiue à partir de fichiers XML super complexes, tu vas avoir des bugs de partout, et il est très improbable de motiver les gens à apprendre le "framework". Typiquement, pour un logiciel libre, ça veut dire que tu te coupes de la possibilité de recevoir des patches ; un utilisateur ne va pas passer plusieurs mois à se former sur ton framework pour corriger un bug.
L'isolement technologie a un coût, spécialement pour du logiciel libre. Si tu utilises un binding gtk pour perl, tu as de grandes chances que beaucoup de bricoleurs puissent en un coup d'œil comprendre ce que tu fais. Par ailleurs, être capable de faire tourner ton soft sans passer 3 jours à installer l'environnement de travail peut aussi aider. Au contraire, si le saut technologique est important, cette première étape est rédibitoire. Par exemple, j'ai été faire un tour sur ton github, juste pour cliquer sur quelques fichiers C++ au hasard. Clairement, ton code C++ n'est pas du C++, c'est une sorte de dialecte du C++ qui repose sur des appels de macro dans tous les sens. C'est peut-être justifié, mais ma réaction, c'est "qu'est-ce que c'est que ce bordel, c'est même pas du C++ ce truc". Entre ça et le code généré, j'ai l'impression que comprendre la logique de ton framework nécessite plusieurs semaines de travail. Si en plus tu n'arrives pas à expliquer l'intérêt d'utiliser ce type de technologie, tu vas galérer pour trouver une base d'utilisateurs à mon avis.
Répondre de manière semi-agressive aux commentaires ne risque pas forcément d'aider non plus, d'ailleurs. Tu t'attendais peut-être à ce que les gens te répondent "c'est génial ton truc, comment personne n'y a jamais pensé avant", mais visiblement, s'ils te disent qu'ils n'ont pas compris et que ça ne leur paraissait pas spécialement nouveau ni même intéressant, ça n'est pas dans le but de te blesser. Si tu es dans l'état d'esprit de répondre "vous êtes tous des cons qui n'y connaissez rien", ça ne va pas être très constructif. Il ne faut pas non plus que ça bride ton entousiasme, si tu penses que ton truc vaut le coup, fonce. Mais n'oublie pas "eat your own dog food": Si ta techno permet de développer sans effort des logiciels super facilement, alors le mieux est de fournir ces logiciels toi-même, jusqu'à ce que les gens se demandent "mais comment ce type peut-il maintenir autant de softs de qualité?", ce qui les amènera sur le côté technique. L'approche inverse me semble au contraire très risquée, pusiqu'il est normal pour quelqu'un de sain mentalement de rejeter une nouvelle technologie sans avoir une bonne raison de s'y intéresser.
Je ne trouve pas que la communauté du libre est particulièrement reconnaissance à un des rares hommes politiques à avoir compris son combat.
C'était quand même quelqu'un qui prenait énormément de recul par rapport à la vie politique quotidienne, et l'un des rares qui faisait ce métier par conviction. J'aime beaucoup la lucidité de cette citation, qui en dit beaucoup sur l'intelligence du type, et beaucoup aussi sur notre naïveté :
Le métier politique consiste à revendiquer le pouvoir, lequel a deux fonctions principales dans la société. Un, c’est d’y exercer le monopole public de la violence pour ne pas la laisser à la violence privée – il y faut de la police – ou à la violence internationale – il y faut se défendre. Et deux, de canaliser la circulation de l’argent. On touche au sale, par définition. Et on se salit quand on touche au sale, même si les motifs sont propres. Et quiconque prétend faire de la politique en négligeant ces deux aspects est un amateur, et tant qu’angélique il est dangereux.
Visiblement, je ne suis pas le seul à ne pas avoir compris ce qu'était Epeios, ce qu'il est censé faire, ce qu'il fait pour l'instant, ni même comment ça fonctionne. Plus bas tu dis que tu ne sais pas comment décrire le paradigme, que tu connais peu les alternatives existantes. Mais tu promets que tout plein de choses sont faisables, même si pour l'instant ça n'est pas fait.
Honnêtement, pour moi qui ne suis pas spécialiste de ces histoires de surcouches et de cascades de technologies, le concept de "framework" ne me dit rien. Visiblement, pour d'autres qui savent de quoi ils parlent, ils n'ont pas non plus compris l'intérêt du logiciel, et ils trouvent les technos un peu ringardes.
On est peut-être tous un peu cons, mais c'est aussi peut-être que tu as mal expliqué, non? Si au bout de deux pages on ne comprend pas ce que le logiciel est censé faire et comment il le fait, ça risque d'être compliqué de motiver les gens à télécharger un binaire Windows pour l'essayer (sous wine? Parce qu'ici c'est quand même un site dédié à Linux).
C'est peut-être un problème de timing, si tu n'as pas de brique de base qui fournit un service (un agenda tout bête par exemple), il est peut-être trop tôt pour essayer de communiquer.
Aussi peu qu'il fasse, ça m’étonnerait que ce soit faisable avec des scripts, qu'ils soient à la con ou pas.
Moi j'avais compris qu'il s'agissait de fournir un agenda au format HTML, et ça, bah si, c'est faisable avec des scripts. Si c'est fournir un framework qui transforme des fichiers XML en code C++, peut-être que ça n'est pas faisable, mais comme je ne sais pas à quoi ça peut servir, bah voila, quoi.
En gros, il y a peut-être des gens qui ont besoin de tels outils, mais ça n'est visiblement pas mon cas. Ce que j'ai compris, c'est que si je cherche un agenda, bah ça n'est pas ça du tout que fait ton logiciel.
Ça pourrait vraiment ressembler à un débat sur le fond en droit. Imagine par exemple que le code source ne soit publié que 10 ans après le binaire, est-ce que la date de retombée dans le domaine public est décalée pour le code source? Et si le source n'est jamais publié?
Pour un film issu d'un roman, par exemple, les deux sont indépendants. Pourtant, l'œuvre originale est plus ou moins le code source du film. J'aurais tendance à considérer qu'il s'agit de deux choses distinctes, mais c'est vrai que de toutes manières, techniquement, le binaire n'ets pas une œuvre de l'esprit, c'est une transformation mathématique du code source qui lui est une œuvre de l'esprit. On est dans un domaine du droit hyper bancal, de toutes manières, où on a essayé de faire rentrer quelque chose de nouveau dans l'existant, assez rapidement (du fait des enjeux économiques), sans prendre le temps d'une reflexion approfondie sur le sujet.
Sauf que la GPL ne te permet pas de le faire. Tu es obligé ici de conserver la GPL, même pour tes modifications.
Il peut toujours mettre son code en double licence. Comme ça, quelqu'un qui ne reprend qu'un bout de son code (sans les bouts sous GPL) peut le faire au choix sous les conditions de la GPL ou de la WTFPL.
Dans le cadre d'un logiciel proprio, c'est pas évident de savoir ce qu'on appelle la date de publication, parce que je ne suis pas certain du tout que la date de commercialisation du binaire conditionne quoi que ce soit au niveau du code source.
Non, ça n'est pas un agenda, c'est pour l'instant un logiciel qui ne fait rien. Il est juste développé pour montrer la faisabilité du projet (c'est ce que j'ai compris).
Du coup, euh, ouais, d'accord. C'est un truc qui convertit des données en fichiers XML qui sont transformés en HTML par des moulinettes XSLT, et il y a aussi une histoire de fichiers XML qui servent à créer des fichiers C++ qui doivent être compilés pour faire un truc, euh. Et les fonctionnalités du logiciel sont apportées par des plug-in.
Je pense que je suis parfois un peu perdu par la complexité de tels méta-projets qui empilent les couches. L'objectif, c'est d'accéder et modifier des données à travers une interface. À moins de faire partie d'une enpreprise avec des millions de collaborateurs, il n'y a pas des To de données d'agendas, est-ce qu'un langage de script à la con ne pourrait pas gérer ça?
Après, c'est sûr, «J'ai écrit devant le match de foot un script perl qui me sort une page d'agenda en HTML à partir d'un fichier texte à trois colonnes "jour date text"», c'est moins vendeur. M'enfin, du coup, on aurait un agenda, pas un framework vide dont les technos semblent tellement tarabiscotées que la phase 1 du projet est d'essayer de mettre en place un truc qui ne fait rien pour prouver la faisabilité du truc qui fera quelque chose…
Le problème existe dans toutes les disciplines et dans tous les milieux : tu peux utiliser beaucoup de jargon et de termes techniques qui peuvent passer pendant un certain temps pour un problème de niveau de communication, simplement parce que si tu es en dehors de ce milieu, le discours semble avoir l'apparence du discours habituel dans la discipline.
La différence entre les disciplines scientifiques et les disciplines pseudoscientifiques, c'est que les spécialistes n'ont aucun problème pour détecter l'arnaque dans le premier cas, et en sont incapables dans le deuxième cas. L'informatique étant une discipline scientifique, il ne fait aucun doute que "Nous proposons de compiler les variables du driver dans un plug-in afin de contourner le firewall du processeur" n'a aucun sens, alors que tous les mots pris individuellement en ont un, et que la phrase passerait pour quelque chose de potentiellement sensé pour une grande partie du public, voire des décideurs.
C'est trop d'honneur fait à ce genre de charlatans (fous ou malhonnêtes) que d'essayer d'interpréter leur charabia pour essayer d'y trouver un sens.
Posté par arnaudus .
En réponse au message ecoute bébé et onde.
Évalué à 4.
Dernière modification le 29 juin 2016 à 11:07.
Sans étude sérieuse sur les conséquences médicales, c'est de la discussion de comptoir.
Sans prendre en compte les milliers d'édudes médicales existantes qui n'ont jamais pu démontrer aucun effet du rayonnement électromagnétique à faible énergie sur la santé au delà de l'erreur statistique, c'est de la discussion de comptoir.
Arrêtez de dire qu'il n'existe pas d'études épidémiologiques sérieuses sur la question, c'est un mensonge insupportable : au contraire, c'est un domaine hyper-étuidié, il y a des milliers et des milliers d'études sur le sujet depuis des dizaines d'années. Par contre, il n'existe en effet aucune preuve d'un effet sur la santé, malgré les centaines de millions de dollars investi dans cette question (les classements ne vont jamais au-delà du groupe "peut-être cancerogène"). Combien de millions d'études faudra-t-il pour enfin admettre que les OEM n'ont pas d'impact sur la santé? Au bout d'un moment, pourquoi faut-il jeter toujours autant d'argent public pour essayer de confirmer une superstition qui est vraisemblablement sans fondement scientifique?
Du point de vue scientifique, 0 n'est ni plus ni moins élevé que 0, donc il me semble compliqué de dire que c'est moins nocif.
Jusqu'à preuve du contraire, le seul aspect nocif connu des ondes électromagnétiques, c'est l'énergie des rayons à courte longueur d'onde (gamma, X, UV), qui cassent les molécules (notamment l'ADN) et produisent des radicaux libres. L'effet potentiel sur la santé des longueur d'onde plus grande que le visible, à des niveaux d'exposition courant, c'est de la superstition.
Sur le fond, les gens qui ne veulent pas de wifi chez eux, ils font ce qu'ils veulent. C'est comme les végétariens, les naturistes, ou n'importe quoi d'autre, on vit dans des pays libres, et on vit comme on veut. Là où ça commence à craindre, c'est quand les plus fervents commencent à te gonfler avec des arguments comme "oh mon Dieu tu exposes tes enfants aux Ondes, c'est très dangereux", ou des histoires de complots politico-économies à la mord-moi-le-nœud qui vont généralement avec. Et là où ça commence à devenir insupportable, c'est quand on demande à la collectivité de s'adapter à ces comportements irrationnels (problèmes de couverture GSM, etc), puisqu'on sort du niveau "délire privé" pour venir pourrir la vie des autres.
[^] # Re: Pas si internationale
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche État de l’espéranto sous GNU/Linux. Évalué à -3.
Ouais, donc en fait tu n'es pas contre demander l'avis des gens, mais il faut qu'ils soient du même avis que toi, autrement c'est qu'ils ont été désinformés.
L'anglais est une langue plutôt intéressante, très multiculturelle, et elle m'a permis d'échanger énormément, surtout avec des gens pour qui ça n'est pas la langue maternelle non plus. Personnellement, je n'ai pas envie d'apprendre une langue artificielle mal foutue, avec des diacritiques, des déclinaisons, et une structure de phrase non familières.
En fait, il faut choisir ses combats. Il me semble qu'il y a des problèmes plus importants que d'essayer d'imposer une nouvelle langue universelle. La langue de communication internationale a toujours été imposée de manière tout a fait naturelle par la culture dominante à chaque époque, les mécanismes qui l'expliquent sont tellement puissants que ça revient à essayer de remonter une cascade à la rame. D'ailleurs, il est tout à fait possible que le chinois remplace progressivement l'anglais dans un certain nombre d'échanges, et quelque chose d'autre remplacera le chinois, etc. Ça n'est pas forcément pratique ou même raisonnable, mais certaines choses sont inévitables, et au final, pas très graves.
[^] # Re: Dans le même genre ...
Posté par arnaudus . En réponse au journal Une charade. Évalué à 3.
Ah mais c'est du québécois, pas du français! Ça me rassure :-)
[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 8. Dernière modification le 10 août 2016 à 18:31.
C'est vrai, mais c'est aussi inapplicable en pratique. Pour reprendre ton exemple des gros, si tu es un chef d'entreprise pragmatique, tu vas vouloir éviter d'embaucher des gros, ou alors tu voudras moins les payer. Bien sûr, il peut exister tout un arsenal juridique pour essayer de t'empêcher de discriminer les gros, mais n'empêche : tu passeras ton temps à essayer de trouver une combine pour optimiser tes revenus, et tu auras toujours un coup d'avance sur l'arsenal législatif.
L'économie de marché a quand même un avantage, c'est qu'elle a un côté rationnel. Si la productivité d'un gros (je n'ai rien contre les gros, remplacez par "roux", "noir", "femme", "syndicaliste", ou n'importe quel terme qui n'est pas politiquement correct, le raisonnement est toujours le même) est de 90% par rapport à un non-gros, la seule manière de s'assurer que les gros aient du boulot, c'est de compenser cette perte. Soit tu acceptes qu'ils soient payés 10% de moins, soit tu acceptes qu'ils doivent travailler 10% de plus, soit l'État verse une subvention équivalente aux entreprises, soit tu fais payer une taxe équivalente aux entreprises qui n'ont pas leur quota de gros. Mais si tu ne fais rien de particulier, alors le déséquilibre va toujours exister.
C'est ce qu'aimerait la CGT, mais c'est faux. Ça pourrait être vrai dans une économie planifiée et/ou dans les situations de monopole. Mais dans les situations concurrentielles, ça ne fonctionne pas, parce qu'il y aura un avantage aux entreprises qui ne jouent pas le jeu, et que les entreprises qui jouent le jeu vont couler, laissant le marché aux boîtes non-humanistes. D'ailleurs, c'est probablement exactement ce qui s'est passé au cours du XXe siècle, les entreprises brutales et inhumaines actuelles ne sont pour la plupart pas des entreprises humanistes qui se sont transformées, ce sont des entreprises nouvelles dont les méthodes de gestion des RH "optimisées" ont rayé de la carte les entreprises traditionnelles. Bon, dans les faits, les pires boîtes sont celles qui veulent violemment changer de modèle et singer les méthodes agressives mais qui savent tellement peu le faire qu'elles se détruisent elles-mêmes (EDF, la Poste, Orange, etc).
Personnellement, je considère que le capitalisme, c'est comme la gravité ou la sélection naturelle : c'est une forme de loi de la nature. Les pommes tombent, les inadaptés ne se reproduisent pas, le pognon va au pognon avec sa logique propre. Il est bien sûr possible de faire voler des avions, de traiter les malades pour qu'ils survivent, ou de réguler l'économie de marché, mais ça demande en permanence de l'énergie, ça a un coût humain et matériel, et si on arrête de fournir cet effort, ça revient automatiquement dans l'état où ça aurait été si on n'avait pas activement contré le mécanisme.
Du coup, il vaut mieux comprendre et accompagner le phénomène, éventuellement même en tirer parti qaund c'est possible, plutôt que de s'acharner à lutter contre lui sur tous les fronts. Dire que " cette entreprise doit avant tout s'inscrire dans les objectifs de l'humanité ", c'est comme dire que les objets ne devraient pas tomber. Je trouve aussi que le capitalisme, c'est nul ; mais je trouve également par exemple que la mort, c'est nul aussi, peut-être même pire que le capitalisme. Mais je peux m'énerver autant que je veux, brasser du vent, faire des lois qui interdisent de mourir, ça ne va pas changer grand chose. Par contre, si tu peux faire en sorte que l'accomplissement des objectifs d'une entreprise coïncident dans une certaine mesure avec les objetifs de l'humanité, alors tout devient possible. Ça revient à utiliser la logique et le moteur du capitalisme, mais en l'orientant dans la direction souhaitée.
[^] # Re: Avis personnel
Posté par arnaudus . En réponse au message linux sur des portables LDLC. Évalué à 3.
C'est un peu HS, mais j'ai eu des expériences similaires avec des PC de "marques" : on te colle du bas de gamme tout pourri pour des composants critiques pour l'interface, un trackpad médiocre par exemple, sur des machines de milieu de gamme. Ça me dépasse complètement, une souris ou un clavier qui fonctionnent mal, ça représente 1% du prix de la machine mais ça te pourrit complètement ton expérience utilisateur. Je ne peux pas imaginer qu'on puisse faire des économies sur ces composants (ou alors, ça veut dire que tous les autres composants sont tellement tirés vers le bas qu'il ne reste plus que ça, ce qui est vaguement inquiétant…)
[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 9.
L'avancement des connaissances et des concepts a quand même permis d'aller nettement plus loin que ça, et de s'extirper du gloubuiboulga inné-acquis.
Plus précisément, les psychologues se sont pendant longtemps posé une question absurde : «j'observe un comportement C (disons, pour l'exemple, une évaluation de l'intérêt d'un individu pour les FPS), quelle est la part d'inné et quelle est la part d'acquis dans ce comportement». Cette question ne peut pas être résolue, elle n'a pas de sens. Si par exemple Mr Dupont a un intérêt de 0.8 pour les FPS par rapport à un jeu d'échecs, et que Mme Michu à un intérêt de 0.4, il est impossible de déterminer la part d'inné et la part d'acquis dans chacune de ces mesures. La mesure est (ou peut être) pertinente, mais la question est stupide. C'est comme se demander la part jouée par les roues et la part jouée par le moteur dans la vitesse d'une voiture.
Ce qu'on peut déterminer, c'est la part attribuable aux différents facteurs dans la variation d'une mesure au sein d'un échantillon. Avec des méthodes statistiques de décomposition des variances, on peut dire que 50% de la variation dans les scores d'intérêt aux FPS dans l'échantillon est expliquable par le facteur "sexe", par exemple. Mais cet effet peut à son tour être décomposé en une variance génétique et une covariance génétique-environnement, qui pour le coup est très compliquée à évaluer sans établir un protocole expérimental (élever la moitié des filles comme des garçons paraitrait adéquat), ce qui pose parfois des problèmes éthiques quand on veut appliquer ça à des humains.
Bref, le plus simple est de balancer l'idée inné/acquis, qui ne correspond pas à la manière dont les choses se passent (puisque l'acquis arrive sur un terrain génétique particulier, il ne peut pas exister d'effet "aquis" qui ne soit pas dépendent de l'inné).
[^] # Re: Tiptop le sexisme
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Ouverture du site Libre Games Initiatives. Évalué à 10.
Tu confonds corrélation et causalité. Tu recherches un lien de causalité alors que personne n'en a parlé, et tu inventes un débat qui n'a pas lieu d'être. Quand on dit que X est la personnalité préférée des français, personne n'imagine que le fait d'être français est la cause de la préférence (ça n'a même aucun sens).
Ceci dit, la mention "sélection des filles de l'association Truc Machin" me semble plus pertinente que le texte original.
[^] # Re: chromium only
Posté par arnaudus . En réponse au journal 'Epeios organizer' : nouveaux types de champs (widgets jQuery) et onglets. Évalué à 7.
Bah, le problème est quand même surtout que la connotation des deux termes est différente. Dogmatique ou puriste, c'est plutôt négatif (sauf dans certaines communautés religieuses ou équivalent—je viens de me rendre compte que le librisme avait des propriétés communes avec les religions), alors que pragmatique, c'est plutôt positif. Dans un entretien d'embauche, si on vous demande votre qualité principale, vous êtes mal barré si vous répondez "dogmatique". Par contre, "pragmatique", c'est une qualité.
Le paradoxe, c'est peut-être que la réalilté est exactement le contraire. Un informaticien qui se prétend pragmatique risque de multilier les mauvaises pratiques ; on accepte les erreurs de syntaxe ou les comportements indéterminés tant que ça compile et ça exécute correctement, on utilise des goto ou des variables globales parce que tant que ça marche c'est pas un problème, etc. D'un point de vue "scientifique", le pragmatisme peut réellement être un défaut.
[^] # Re: xdhbrwq/xdhbrwq XDHTML/orgnzqxdh
Posté par arnaudus . En réponse au journal 'Epeios organizer' : l'interface Web. Évalué à 5.
Oui, le code est imbittable, parce que ça n'est pas vraiment du C++, c'est plein de macros qui définissent un nouveau dialecte, et quand on mit le code, ça ne respecte pas la grammaire du langage.
Ceci dit, non, ça n'est pas non plus un pur troll, puisque l'auteur du journal semble comprendre sa technologie et même arriver à en vivre. D'ailleurs, dans le journal précédent, certaines discussions techniques semblaient confirmer que plusieurs personnes comprenaient le principe.
Pour moi, c'est de l'informatique abstraite: tu as des trucs qui font des surcouches à une autre techno qui modifie du code dans un autre langage qui va te générer du HTML qu'il va falloir lire avec un navigateur, tu as besoin d'un quadricoeur avec 4Go de RAM rien que pour un "Hello Word", mais soi-disant ça accélère le développement. Je ne comprend pas l'utilité d'une telle complexité, mais je dois être dépassé…
[^] # Re: Merci
Posté par arnaudus . En réponse au journal Lancement de mes pages Tipeee et Liberapay. Évalué à 6.
À mon avis, il faudrait l'avis d'un expert comptable. Si ton activité professionnelle est basée sur des dons, ça m'étonnerait que le fisc laisse passer ça. Techniquement, pour du bug hunting par exemple, si tu promets 100€ en échange de la correction d'un bug, ça ne ressemble pas du tout à un don. Ou alors, il faut accepter qu'il soit légal de faire un don de 100€ à un plombier en échange du colmatage d'une fuite. Bref, ce truc, c'est du travail dissimulé, et non seulement jouer avec de telles choses peuvent mener à un redressement fiscal, mais on risque en plus des poursuites…
J'imagine que si l'on veut avoir une activité basée sur "dis-moi ce que tu veux que je fasse à ton logiciel, je te fais un devis, et si tu es d'accord je le fais", il faut mettre en place une structure adaptée (l'autoentreprenariat pourrait fonctionner, par exemple). On émet des devis, des factures, on a une relation contractuelle entre la personne qui paie et celle qui effectue le boulot, c'est assez propre. D'après une discussion récente, recevoir des dons pour une entreprise n'est pas une bonne idée, parce que (de manière très logique) 1) c'est imposé à bloc, 2) c'est totalement incongru, vu qu'il existe des cadres bien plus adaptés pour injecter des liquidités dans une boîte, et 3) ça crée une distorsion de la concurrence et ça peut couler une filière.
Si on est plus dans l'esprit "don sans retour", par exemple quand on donne à Wikipédia ou à la MoFo, une association semble toute indiquée. Une association peut d'ailleurs aussi payer des salariés pour faire le job, et le fait que ça soit non-lucratif permet de définir un cadre avec un certain nombre de limites éthiques et fiscales.
[^] # Re: Difficile à lire
Posté par arnaudus . En réponse au journal Internet, 5G et chantage. Évalué à 10.
Si c'était si lucratif que ça, tu aurais déja la fibre.
Visiblement, il faut compter environ 100€ du ml pour la pose. Imaginons un village de n foyers, touts raccordés à la fibre, à 1km du NRA. Ça te fait 100k€ à amortir. Rien que pour payer les intérêts, il faut rentrer 2k€ par an, plus l'amortissement sur 20 ans (c'est long, 20 ans, rien ne te dit qu'il ne faudra pas installer une nouvelle techno d'ici là), ça te fait 7k€. Je ne sais pas quelle part d'un abonnement fibre peut aller dans l'amortissement du matériel, mais si on compte 5€ (ce qui semble déja beaucoup), il te faut déja environ 120 foyers abonnés, donc déja environ 500 habitants, voire plus parce qu'à la campagne, la fibre, c'est loin d'intéresser tout le monde. Et on s'est mis dans de très bonnes situations! Moi, en grande couronne relativement dense, je suis à 3 km du NRA, ça veut dire que fibrer mon bled est + ou - rentable vers 1500 habitants. Il en fait à peine plus, et on commence tout juste à parler de fibre, donc les ordres de grandeurs se tiennent (en plus, s'il faut fibrer plusieurs rues, la facture grimpe).
Si tu as un bled de 1000 pékins en pleine cambrousse avec 5 km de fibre à tirer, ça ne sera jamais rentable, c'est à peine si tu peux espérer couvrir les intérets de l'investissement.
Il n'y a rien de gratuit dans ce bas monde. Si tu veux fibrer à perte les petits patelins, alors c'est les gros qui vont payer à leur place. Vu le risque que la techno soit dépassée d'ici 5 ans, je ne vois pas vraiment l'intérêt de faire des trous dans les routes pour ça.
Pour moi c'est la même problématique que les transports en commun. Le coût d'exploitation augmente quand la densité diminue (distances plus longues), alors que les revenus baissent. Il faut aussi voir que la fibre n'est qu'une évolution technologique, ça n'est pas une révolution. Pour amener l'électricité ou le téléphone, tu n'as pas le choix, il faut passer des cables, autrement tu n'as pas de service. Or, quand on parle de fibre, c'est très souvent pour remplacer un ADSL moyen, qui permet souvent déja de regarder une chaîne à la télé en téléchargeant une iso Ubuntu. Tu n'es pas du tout dans le dilemme électricité / bougie, c'est plus une histoire de confort, voire de luxe. Bref, aucune logique économique, aucune logique écologique.
[^] # Re: HS
Posté par arnaudus . En réponse au journal Code source de Apollo 11. Évalué à 10.
Beaucoup de femmes reprennent ce genre d'expressions à leur compte, et je trouve ça plutôt rigolo. Quand on dit «on se gèle les couilles», c'est sexiste? Ou «jouer petite bite»? Quand quelqu'un se fait «fermer le bec», c'est discriminant envers les non-oiseaux?
[^] # Re: Difficile à lire
Posté par arnaudus . En réponse au journal Internet, 5G et chantage. Évalué à 10. Dernière modification le 11 juillet 2016 à 18:41.
Mouais, il faut aussi que l'État fasse les investissements non-rentables pour ensuite louer les infrastructures en dessous du prix de revient, afin que les FAI fassent une marge sur les abonnements (ce qui est tout à fait normal, au passage). Ce que tu appelles "volonté collective", c'est de nationaliser les activités déficitaires et de privatiser les activités qui génèrent des bénéfices, c'est ce qu'on fait depuis 30 ans et qui explique en grande partie les abysses des déficits publics.
Soit dit en passant, il n'y a pas 50 alternatives. L'autre possibilité est d'accorder des monopoles par "paquet", par exemple de confier l'exploitation de zones du territoires indivisibles aux opérateurs de manière à ce qu'ils doivent obligatoirement mélanger activités rentables et non-rentables. Ça marche assez mal, puisqu'on ne peut pas forcer une boîte à assurer un service de qualité contre sa volonté, ça va trainer des pieds et ça va se voir.
On peut aussi faire payer les coûts réels aux gens qui veulent à la fois le haut débit et des voisins à 3 km. Ça n'a pas l'air juste, mais c'est un peu pareil que le parisien qui voudrait voir la voie lactée et respirer l'air des montagnes sans franchir le périph.
Bref, l'économie ça n'est pas quelque chose d'absolument mystérieux. Si c'est rentable de poser la fibre chez toi (autrement dit, si ton abonnement correspond au coût du service qu'on te rend), tu vas avoir la fibre. Si ça n'est pas rentable, tu n'auras pas la fibre. Et demander à l'État, à la commune, ou à une boîte privée de te la poser quand même, c'est une faveur, ça n'est pas un droit.
[^] # Re: ZWave
Posté par arnaudus . En réponse au message Domotique via TCP/IP(v6?) Wi-Fi standard ?. Évalué à 2. Dernière modification le 06 juillet 2016 à 11:10.
Dans ce cas, il suffit d'écouter ce que le capteur envoie, et d'émettre le même message pendant qu'on le dégomme à coups de talons.
C'est d'ailleurs pour ça qu'il est aussi facile d'ouvrir une bagnole sans le "blip blip". Il suffit d'enregistrer le message et de le réémettre. Je trouve d'ailleurs que la comparaison est très bonne : on accepte que nos voitures soient commandées par des dispositifs relativement peu sécurisés (d'ailleurs, ça m'est déja arrivé d'ouvrir une autre bagnole du même modèle sur un parking, soit le dispositif est un peu trop tolérant aux erreurs, soit le nombre de signaux est fini et assez petit pour que ça puisse arriver de temps en temps). Pourquoi, alors qu'on pourrait demander un max de sécurité, les voitures étant couramment volées? Simplement parce que le niveau de sécurité est suffisant pour ce qui est nécessaire. Le but est qu'un quidam ne puisse pas ouvrir une bagnole quand ça lui chante trop facilement. S'il est assez motivé pour acheter un dispositif adéquat, à enregistrer le signal, ou a émettre tous les signaux possibles jusqu'à ce que la voiture se déverrouille, alors il sera assez motivé pour péter une fenêtre, agresser le conducteur, on monter la voiture sur une dépanneuse.
Je pense que le même raisonnement s'applique aux dispositifs domotiques. Si votre truc est assez sécurisé pour empêcher un cambrioleur motivé et équipé de rentrer chez vous en douceur en votre absence, alors vous allez vous retrouver saucissonné dans votre cave, et vous allez vous prendre des coups de barre de fer dans les genoux jusqu'à cracher le code de votre coffre.
[^] # Re: ZWave
Posté par arnaudus . En réponse au message Domotique via TCP/IP(v6?) Wi-Fi standard ?. Évalué à 2.
Une question certainement très naïve, mais est-il réellement possible d'encoder un seul bit d'information correctement? Par exemple, tu as un capteur de fenêtre, qui ne fonctionne qu'en émission. À intervalle de temps régulier, le capteur envoie un signal radio "je suis la fenêtre n°3 et je suis fermée". Existe-t-il réellement des technologies qui permettent d'empêcher quelqu'un de malveillant de bousiller le capteur et de se faire passer pour lui, par exemple? Ça voudrait dire que le capteur possède une très longue clé "en dur", que la centrale connaisse cette clé mais soit la seule, que la centrale sache se resynchroniser quand des signaux ont été loupés, etc. Évidemment, si les objets communiquent avec un protocole, échangent des infos en permanence, etc., du coup c'est plus facile, mais ça a un coût.
Au final, OK, un bête réseau domotique vulnérable rend possible aux services secrets suréquipés de rentrer chez toi sans faire sonner ton capteur de porte à 10€. Mais à part jouer au parano, est-ce bien important? Combien de cambrioleurs sont équipés de brouilleurs, d'ordinateurs portables, etc?
[^] # Re: Ironique
Posté par arnaudus . En réponse au journal Bibliothèque d'Alexandrie des logiciels libres. Évalué à 3.
Sauf que le binaire peut éventuellement être publié avant les sources, mais certainement pas après. Tu vois les avocats d'Apple admettre que le code sources des premiers OS tombent dans le domaine public dans 30 ans? À mon avis, la logique "pure" va constituer à différencier le binaire (qui n'a aucun intérêt 70 après) et le code source (qui va contenir éventuellement des trucs que la marque n'a pas tellement intérêt à publier, comme des backdoors, des gros bugs, etc).
[^] # Re: Troll
Posté par arnaudus . En réponse au journal 'Epeios organizer' : le commencement. Évalué à 4.
Si tu veux parler d'une séparation frontend/backend, ou client/serveur, ça existe quand même depuis très très longtemps sous une diversité de formes impressionnate. D'une manière générale, je pense que peu de gens contestent l'utilité de séparer les algorithmes du logiciel et l'interface utilisateur.
Après, qu'il faille recompiler la partie UI ou modifier le code pour modifier l'interface, ça dépend un peu du type de logiciel, mais ça ne me semble pas forcément primordial. J'ai du mal à voir ce que ça change en termes de maintenabilité du code, par exemple. Si tu as un code super-complexe qui te génème une interface graphqiue à partir de fichiers XML super complexes, tu vas avoir des bugs de partout, et il est très improbable de motiver les gens à apprendre le "framework". Typiquement, pour un logiciel libre, ça veut dire que tu te coupes de la possibilité de recevoir des patches ; un utilisateur ne va pas passer plusieurs mois à se former sur ton framework pour corriger un bug.
L'isolement technologie a un coût, spécialement pour du logiciel libre. Si tu utilises un binding gtk pour perl, tu as de grandes chances que beaucoup de bricoleurs puissent en un coup d'œil comprendre ce que tu fais. Par ailleurs, être capable de faire tourner ton soft sans passer 3 jours à installer l'environnement de travail peut aussi aider. Au contraire, si le saut technologique est important, cette première étape est rédibitoire. Par exemple, j'ai été faire un tour sur ton github, juste pour cliquer sur quelques fichiers C++ au hasard. Clairement, ton code C++ n'est pas du C++, c'est une sorte de dialecte du C++ qui repose sur des appels de macro dans tous les sens. C'est peut-être justifié, mais ma réaction, c'est "qu'est-ce que c'est que ce bordel, c'est même pas du C++ ce truc". Entre ça et le code généré, j'ai l'impression que comprendre la logique de ton framework nécessite plusieurs semaines de travail. Si en plus tu n'arrives pas à expliquer l'intérêt d'utiliser ce type de technologie, tu vas galérer pour trouver une base d'utilisateurs à mon avis.
Répondre de manière semi-agressive aux commentaires ne risque pas forcément d'aider non plus, d'ailleurs. Tu t'attendais peut-être à ce que les gens te répondent "c'est génial ton truc, comment personne n'y a jamais pensé avant", mais visiblement, s'ils te disent qu'ils n'ont pas compris et que ça ne leur paraissait pas spécialement nouveau ni même intéressant, ça n'est pas dans le but de te blesser. Si tu es dans l'état d'esprit de répondre "vous êtes tous des cons qui n'y connaissez rien", ça ne va pas être très constructif. Il ne faut pas non plus que ça bride ton entousiasme, si tu penses que ton truc vaut le coup, fonce. Mais n'oublie pas "eat your own dog food": Si ta techno permet de développer sans effort des logiciels super facilement, alors le mieux est de fournir ces logiciels toi-même, jusqu'à ce que les gens se demandent "mais comment ce type peut-il maintenir autant de softs de qualité?", ce qui les amènera sur le côté technique. L'approche inverse me semble au contraire très risquée, pusiqu'il est normal pour quelqu'un de sain mentalement de rejeter une nouvelle technologie sans avoir une bonne raison de s'y intéresser.
# Hommage pas terrible
Posté par arnaudus . En réponse au journal Michel Rocard est bronsonisé. Évalué à 5.
Je ne trouve pas que la communauté du libre est particulièrement reconnaissance à un des rares hommes politiques à avoir compris son combat.
C'était quand même quelqu'un qui prenait énormément de recul par rapport à la vie politique quotidienne, et l'un des rares qui faisait ce métier par conviction. J'aime beaucoup la lucidité de cette citation, qui en dit beaucoup sur l'intelligence du type, et beaucoup aussi sur notre naïveté :
[^] # Re: Troll
Posté par arnaudus . En réponse au journal 'Epeios organizer' : le commencement. Évalué à 3.
Visiblement, je ne suis pas le seul à ne pas avoir compris ce qu'était Epeios, ce qu'il est censé faire, ce qu'il fait pour l'instant, ni même comment ça fonctionne. Plus bas tu dis que tu ne sais pas comment décrire le paradigme, que tu connais peu les alternatives existantes. Mais tu promets que tout plein de choses sont faisables, même si pour l'instant ça n'est pas fait.
Honnêtement, pour moi qui ne suis pas spécialiste de ces histoires de surcouches et de cascades de technologies, le concept de "framework" ne me dit rien. Visiblement, pour d'autres qui savent de quoi ils parlent, ils n'ont pas non plus compris l'intérêt du logiciel, et ils trouvent les technos un peu ringardes.
On est peut-être tous un peu cons, mais c'est aussi peut-être que tu as mal expliqué, non? Si au bout de deux pages on ne comprend pas ce que le logiciel est censé faire et comment il le fait, ça risque d'être compliqué de motiver les gens à télécharger un binaire Windows pour l'essayer (sous wine? Parce qu'ici c'est quand même un site dédié à Linux).
C'est peut-être un problème de timing, si tu n'as pas de brique de base qui fournit un service (un agenda tout bête par exemple), il est peut-être trop tôt pour essayer de communiquer.
Moi j'avais compris qu'il s'agissait de fournir un agenda au format HTML, et ça, bah si, c'est faisable avec des scripts. Si c'est fournir un framework qui transforme des fichiers XML en code C++, peut-être que ça n'est pas faisable, mais comme je ne sais pas à quoi ça peut servir, bah voila, quoi.
En gros, il y a peut-être des gens qui ont besoin de tels outils, mais ça n'est visiblement pas mon cas. Ce que j'ai compris, c'est que si je cherche un agenda, bah ça n'est pas ça du tout que fait ton logiciel.
[^] # Re: Ironique
Posté par arnaudus . En réponse au journal Bibliothèque d'Alexandrie des logiciels libres. Évalué à 2.
Ça pourrait vraiment ressembler à un débat sur le fond en droit. Imagine par exemple que le code source ne soit publié que 10 ans après le binaire, est-ce que la date de retombée dans le domaine public est décalée pour le code source? Et si le source n'est jamais publié?
Pour un film issu d'un roman, par exemple, les deux sont indépendants. Pourtant, l'œuvre originale est plus ou moins le code source du film. J'aurais tendance à considérer qu'il s'agit de deux choses distinctes, mais c'est vrai que de toutes manières, techniquement, le binaire n'ets pas une œuvre de l'esprit, c'est une transformation mathématique du code source qui lui est une œuvre de l'esprit. On est dans un domaine du droit hyper bancal, de toutes manières, où on a essayé de faire rentrer quelque chose de nouveau dans l'existant, assez rapidement (du fait des enjeux économiques), sans prendre le temps d'une reflexion approfondie sur le sujet.
[^] # Re: Pull request ?
Posté par arnaudus . En réponse au message Comment forker un projet (bonne conduite). Évalué à 2.
Il peut toujours mettre son code en double licence. Comme ça, quelqu'un qui ne reprend qu'un bout de son code (sans les bouts sous GPL) peut le faire au choix sous les conditions de la GPL ou de la WTFPL.
[^] # Re: Ironique
Posté par arnaudus . En réponse au journal Bibliothèque d'Alexandrie des logiciels libres. Évalué à 2.
Dans le cadre d'un logiciel proprio, c'est pas évident de savoir ce qu'on appelle la date de publication, parce que je ne suis pas certain du tout que la date de commercialisation du binaire conditionne quoi que ce soit au niveau du code source.
[^] # Re: Troll
Posté par arnaudus . En réponse au journal 'Epeios organizer' : le commencement. Évalué à 10.
Non, ça n'est pas un agenda, c'est pour l'instant un logiciel qui ne fait rien. Il est juste développé pour montrer la faisabilité du projet (c'est ce que j'ai compris).
Du coup, euh, ouais, d'accord. C'est un truc qui convertit des données en fichiers XML qui sont transformés en HTML par des moulinettes XSLT, et il y a aussi une histoire de fichiers XML qui servent à créer des fichiers C++ qui doivent être compilés pour faire un truc, euh. Et les fonctionnalités du logiciel sont apportées par des plug-in.
Je pense que je suis parfois un peu perdu par la complexité de tels méta-projets qui empilent les couches. L'objectif, c'est d'accéder et modifier des données à travers une interface. À moins de faire partie d'une enpreprise avec des millions de collaborateurs, il n'y a pas des To de données d'agendas, est-ce qu'un langage de script à la con ne pourrait pas gérer ça?
Après, c'est sûr, «J'ai écrit devant le match de foot un script perl qui me sort une page d'agenda en HTML à partir d'un fichier texte à trois colonnes "jour date text"», c'est moins vendeur. M'enfin, du coup, on aurait un agenda, pas un framework vide dont les technos semblent tellement tarabiscotées que la phase 1 du projet est d'essayer de mettre en place un truc qui ne fait rien pour prouver la faisabilité du truc qui fera quelque chose…
[^] # Re: j'ai lu leur site
Posté par arnaudus . En réponse au journal Urbit - Le nouveau MultiDeskOS aka le retour de Jayce ?. Évalué à 7.
Le problème existe dans toutes les disciplines et dans tous les milieux : tu peux utiliser beaucoup de jargon et de termes techniques qui peuvent passer pendant un certain temps pour un problème de niveau de communication, simplement parce que si tu es en dehors de ce milieu, le discours semble avoir l'apparence du discours habituel dans la discipline.
La différence entre les disciplines scientifiques et les disciplines pseudoscientifiques, c'est que les spécialistes n'ont aucun problème pour détecter l'arnaque dans le premier cas, et en sont incapables dans le deuxième cas. L'informatique étant une discipline scientifique, il ne fait aucun doute que "Nous proposons de compiler les variables du driver dans un plug-in afin de contourner le firewall du processeur" n'a aucun sens, alors que tous les mots pris individuellement en ont un, et que la phrase passerait pour quelque chose de potentiellement sensé pour une grande partie du public, voire des décideurs.
C'est trop d'honneur fait à ce genre de charlatans (fous ou malhonnêtes) que d'essayer d'interpréter leur charabia pour essayer d'y trouver un sens.
[^] # Re: Ha les incohérences... :)
Posté par arnaudus . En réponse au message ecoute bébé et onde. Évalué à 4. Dernière modification le 29 juin 2016 à 11:07.
Sans prendre en compte les milliers d'édudes médicales existantes qui n'ont jamais pu démontrer aucun effet du rayonnement électromagnétique à faible énergie sur la santé au delà de l'erreur statistique, c'est de la discussion de comptoir.
Arrêtez de dire qu'il n'existe pas d'études épidémiologiques sérieuses sur la question, c'est un mensonge insupportable : au contraire, c'est un domaine hyper-étuidié, il y a des milliers et des milliers d'études sur le sujet depuis des dizaines d'années. Par contre, il n'existe en effet aucune preuve d'un effet sur la santé, malgré les centaines de millions de dollars investi dans cette question (les classements ne vont jamais au-delà du groupe "peut-être cancerogène"). Combien de millions d'études faudra-t-il pour enfin admettre que les OEM n'ont pas d'impact sur la santé? Au bout d'un moment, pourquoi faut-il jeter toujours autant d'argent public pour essayer de confirmer une superstition qui est vraisemblablement sans fondement scientifique?
[^] # Re: Ha les incohérences... :)
Posté par arnaudus . En réponse au message ecoute bébé et onde. Évalué à 6.
Du point de vue scientifique, 0 n'est ni plus ni moins élevé que 0, donc il me semble compliqué de dire que c'est moins nocif.
Jusqu'à preuve du contraire, le seul aspect nocif connu des ondes électromagnétiques, c'est l'énergie des rayons à courte longueur d'onde (gamma, X, UV), qui cassent les molécules (notamment l'ADN) et produisent des radicaux libres. L'effet potentiel sur la santé des longueur d'onde plus grande que le visible, à des niveaux d'exposition courant, c'est de la superstition.
Sur le fond, les gens qui ne veulent pas de wifi chez eux, ils font ce qu'ils veulent. C'est comme les végétariens, les naturistes, ou n'importe quoi d'autre, on vit dans des pays libres, et on vit comme on veut. Là où ça commence à craindre, c'est quand les plus fervents commencent à te gonfler avec des arguments comme "oh mon Dieu tu exposes tes enfants aux Ondes, c'est très dangereux", ou des histoires de complots politico-économies à la mord-moi-le-nœud qui vont généralement avec. Et là où ça commence à devenir insupportable, c'est quand on demande à la collectivité de s'adapter à ces comportements irrationnels (problèmes de couverture GSM, etc), puisqu'on sort du niveau "délire privé" pour venir pourrir la vie des autres.