arnaudus a écrit 5498 commentaires

  • [^] # Re: Fake information

    Posté par  . En réponse au journal Payer ses impôts en choisissant la date. Évalué à 5.

    Mais pour les gens avec qui elle aura jouer ça peut être vraiment emmerdant pendant un bon bout de temps.

    Justement, non. Tu es juste bon pour un déplacement en agence pour une banque traditionnelle, ou un formulaire en ligne autrement. Peut-être une lettre recommandée, mais je pense que ça n'est pas forcément nécessaire. Je cite Que Choisir : "Vous disposez d'un délai de 8 semaines après la date à laquelle les fonds ont été débités pour contester l’opération. La banque dispose de 10 jours ouvrables, à réception de la contestation, pour procéder au remboursement de l'opération ou pour vous informer de son refus de rembourser (elle doit dans ce cas faire elle-même la preuve du caractère abusif de la réclamation)."

    Personnellement j'ai pas que ça à faire d'aller récupérer ce qu'on m'a pris abusivement.

    Sérieux, ça n'arrive pas quand même tout le temps. Une fois tous les x années, tu vas remplir un formulaire et paf, tu es remboursé. C'est pareil que quand tu te fais piquer ta carte bleue.

    Note aussi que cette fameuse entreprise peut être en dépôt de bilan et donc plus solvable. Qui paye dans ce cas ?

    On s'en fout complètement, c'est la banque qui te rembourse, elle se démerde après. Je pense qu'il y a moyen d'annuler l'opération (les banques font ça tout le temps en cas d'erreur), ou au pire elles sont assurées pour ce genre de trucs. De toutes manières, ça n'est pas ton problème. Pareil que si on te pique ta CB.

    Le contribuable j'imagine.

    J'imagine que tu imagines n'importe quoi. Si la banque est assurée, c'est l'assurance qui paye. Évidemment, tu peux toujours penser que ce risque est mutualisé sur les clients, mais la banque peut te répondre que c'est sa marge qui prend, c'est pareil de toutes manières.

    Des amis m'ont raconté un jour qu'il y a une trentaine d'années…

    Une trentaine d'années… Félicitations, tu viens de démontrer le progrès apporté par les virements Sepa.

    Personnellement je ne suis pas pour.

    Sois contre, c'est ton droit. Emmerde-toi à faire tes virements à la main, ou des chèques, ou payer en espèces, ou en grammes d'or, ou en ce que tu veux. Ça n'est pas mon problème, c'est un problème entre toi et ton débiteur. Si le débiteur est un privé, il peut t'envoyer chier, c'est à toi de te trouver un fournisseur qui accepte ton argent. Si ton débiteur est un acteur public, alors ça ne me gêne pas non plus qu'il t'envoie chier (sérieux, tu t'attends à ce que les impôts te prélèvent plus que ce que tu dois? Qu'ils fassent faillite?), ou qu'il te facture le traitement particulier que tu demandes.

    c'est pas la boulangère qui se sert dans mon porte feuille

    Justement, ça ne te fait pas chier de sortir ton portefeuille, de chercher tes petites pièces, de prendre ton pain, de remettre les piècettes comme tu peux dans ta poche, que tout le monde tripote la monnaie puis les croissants, tout ça pour 1 euro et des brouettes? Je trouve que c'est l'exemple parfait de l'archaïsme des micro-paiments en liquide, tous les jours tu vas chercher ton pain, tous les jours tu manipules des petites pièces, il faut te rendre la monnaie, ça coûte de l'argent à la boulangerie de gérer tous ces fonds de caisse et de passer un temps fou à rendre la monnaie, à gérer les gens qui se pointent avec 50€ ou pas assez d'argent… Si ton truc c'est de dire qu'on s'en sortait très bien en 1950 et en 1820… Sauf qu'à ces époques, la plupart du temps, on ne fractionnait pas ses paiements comme ça. On payait le boulanger, le bar, la blanchisserie, etc. une fois de temps en temps ; tout le monde se connaissait et on réglait sa note de temps en temps. L'anomalie, c'est plus le système que tu connais, où tu passes un temps fou à faire des micro-paiements et des micro-prélèvements, où s'il te manque 10 centimes tu repars sans ton pain. Ce n'est pas parce que tu es habitué à un système foireux que c'est le meilleur!

  • # Fake information

    Posté par  . En réponse au journal Payer ses impôts en choisissant la date. Évalué à 7. Dernière modification le 13 février 2017 à 14:01.

    Je ne suis pas en désaccord avec le fond de ton journal, puisque ça m'est arrivé d'avoir un de ces p*** de virements rejeté parqu'il était tombé pile entre des transfers de sous mal synchronisés entre deux comptes. Ceci dit, ça ne te donne pas le droit d'écrire des absurdités :

    le prélèvement (SEPA Direct Debit) qui est une autorisation où une entreprise ou un état va piocher à son bon vouloir dans votre compte.

    C'est totalement faux. Le prélèvement est un droit de déclencher un virement de la part de l'entreprise, et il a plein d'avantages. Par exemple, le fait de prélever exactement ce qui est nécessaire (vécu aussi : il faut plusieurs mois et de multiples interventions humaines pour régler un problème aussi con qu'une inversion de chiffres dans les centimes sur un virement). Par principe même, l'entité qui fait l'appel de fonds est plus à même de savoir combien elle doit recevoir, non? Pour acheter une baraque sans appel de fonds, la procédure est de verser au notaire plus qu'il n'en faut réellement, le notaire fait ses millions de petits calculs incompréhensibles qui changent tous les 15 jours, et quelques mois après il te rembourse le trop-perçu. Super-pratique, en effet!

    Tu ne peux pas ignorer qu'une entreprise qui commence à jouer avec les prélèvements SEPA est très très mal barrée. Tu as un délai confortable pour dénoncer un prélèvement, qui est automatiquement annulé. Et la boîte a chaud aux fesses, par ex., EDF qui avait commencé à doubler les prélèvements par erreur le mois dernier s'est vue complètement bloquée (et donc incapable de réaliser les prélèvements simples) dans certaines banques…

    Au passage, le virement SEPA a forcément un coût, celui de la gestion des trop-perçus ou des retards de payement, avec les problèmes de trésorerie afférents. Parce que même si on te facture des frais pour retard, c'est loin de couvrir les coûts réels. Et en plus, tu finis par perdre le client. Bref, recevoir les payements au fil de l'eau est beaucoup plus contraignant que de planifier les prélèvements, pour la boîte et même pour toi. Il serait normal qu'on te facture tes lubies, non?

  • # Foireux et faignasse

    Posté par  . En réponse au journal [Journal Bookmark] Pourquoi et comment j’ai créé un canular sur Wikipédia - PasseurDeScience. Évalué à 10.

    Je n'ai même pas lu l'article tellement le sujet est éculé. Ça fait beaucoup plus de 15 ans que le problème est étudié, disséqué, et discuté, et la démarche de Pierre Barthélémy a déja fait l'objet de nombreuses analyses qui ont toutes conclu au fait qu'elle était inutile, nuisible, et contre-productive. Sérieusement, ça doit faire 10 ans que je ne participe plus à Wikipédia et des branquignolles qui vandalisaient les articles à des fins d'expériences pseudo-scientifiques, ça n'intéressait déja plus personne à l'époque. Bref, cette idée, des milliers de gens l'ont déja eue, ils ont déja obtenu des milliers de fois le même résultat, et ça n'apporte absolument rien. Le déguiser derrière un besoin de tester WP contre des "fake news", c'est juste un écran de fumée.

    En gros, si quelqu'un est intéressé par l'étude de l'existence, la proportion, et la durée de différents types de vandalismes sur Wikipédia, le protocole est très simple : il suffit d'étudier les millions de vandalismes déja existants, détectés, ou pas encore détectés éventuellement. Évidemment, ça demande une méthode de travail et une démarche scientifique rigoureuse, mais c'est comme ça qu'on bosse quand on veut faire quelque chose de sérieux.

    Son truc, ça revient à étudier les conséquences d'un acte antisocial sur la société et commettant soi-même cet acte antisocial. Non seulement ça n'est absolument pas éthique, mais en plus ça n'est même pas valable, puisque la motivation à commettre l'acte antisocial (et donc la manière de le faire et d'en assurer le suivi) est totalement différente de celle des vrais "vandales".

    Bref, c'est de la pseudoscience, et ça n'a aucun intérêt. Ça n'est presque pas grave si Wikipédia ne sait pas se protéger contre ce genre d'attaques, puisque ce n'est pas ce genre d'attaques que subit Wikipédia.

  • [^] # Re: L'original ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 4.9. Évalué à 7.

    D'après l'académie Française 1835, «Après bon vin, bon cheval, Quand on a un peu bu, on fait aller son cheval meilleur train; et, plus figurément, Quand on a un peu bu, on est plus hardi.»

    D'après l'internaute.com (vla la référence), «Ce proverbe signifie qu'après un bon repas on poursuit agréablement son chemin.»

    M. Quitard, 1842 écrit : «Le Duchat explique ainsi ce proverbe: Quand on a bu de bon vin on s'en ressent, et comme alors on ménage moins le cheval, il parait meilleur parce qu'il va plus vite.» Mais il poursuit par «Il me semble qu'on a du dire "après bon vin, bon cheval" pour signifier que lorsqu'on a bien bu, on a besoin d'un cheval qui ne bronche pas, et ne jette pas son cavalier à terre.»

    En gros, même en 1842, on avait déja perdu la signification du proverbe. C'est d'ailleurs assez incroyable qu'il ressorte encore en 2017, puisqu'il semble que ça fait environ 200 ans qu'on ne sait pas ce qu'il voulait dire.

  • [^] # Re: L'original ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 4.9. Évalué à 10.

    C'est quand même violent de dire que c'est moche et pas drôle, on reste un site convivial où tout le monde peut participer. Après tout, il y a aussi des journaux pas drôles et pas très intéressants, et on passe juste à autre chose.

    Ça me rappelle quand même un truc que j'ai vécu au moment où je m'intéressais un peu aux communautés autour des jeux libres. La pluralité des besoins (code, média, images, sons, ergonomie, interface…) fait que quand la taille de la communauté est petite, les arbitrages sont très compliqués, à la fois humainement et même techniquement. Par exemple, dès qu'on tape un peu dans le côté artistique (dessin des sprites ou musique d'ambiance), il faut non seulement prendre en compte la qualité objective (résolution, qualité du son…) des contributions, mais aussi leur qualité subjective (c'est beau/c'est moche), et surtout leur intégration dans l'existant (c'est beau mais ça jure avec l'ambiance du jeu). En gros, il faudrait que la même personne dessine l'ensemble des sprites du jeu, parce que la collaboration sur ce genre de choses, c'est très très compliqué. Et comme les gens qui jouent un peu dans le domaine artistique ont tendance à être quand même assez susceptibles (c'est certainement lié à la nature subjective de la critique dans ces domaines, hein…), c'est très compliqué à gérer. Quand c'est du code, on a quand même des arguments techniques à opposer pour un rejet de patch, quand c'est des dessins ou une bande son, à part que le chef de projet trouve ça moche, il n'y a pas beaucoup de discussions ou d'améliorations possibles.

    Tout ça pour dire que ce n'est pas comme si on avait plusieurs propositions pour illustrer les dépêches du kernel : soit on met l'image proposée bénévolement par quelqu'un qui a pris du temps pour le faire, soit on lui dit que ça ne nous intéresse pas. Je comprends très bien pourquoi on a l'image, même si je partage ta critique artistique.

  • [^] # Re: L'original ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 4.9. Évalué à 5.

    À côté du droit d'auteur, il y a aussi les considérations "bassement" morales ou éthiques, qui consistent à expliciter les clins d'œil (les clins d'œils? les clins de z-yeux? les clins d'yeux? «Il a fait deux clins d'œil» vs «Ils se sont fait des clins d'yeux»? Le mec qui a écrit les specs du français était vraiment bourré).

    … à expliciter les références, reformulerais-je. Autrement, ça donne vraiment l'impression que ça donne à tout le monde : les auteurs du dessins essayent de faire passer pour leur blagounette quelque chose qu'ils ont pompé, alors qu'ils essayaient probablement de faire un clin d'… une référence à une blague connue de la culture geek, mais probablement pas assez connue pour qu'il soit évident que ça n'est pas une tentative de plagiat.

    Au passage, c'était quand même plus drôle sur xkcd, et les geekscottes me manquent…

  • [^] # Re: par defaut non ?

    Posté par  . En réponse au message Optimiser sa batterie de smartphone. Évalué à 2.

    de nombreux électroniciens conseilleront de ne pas charger les batteries li-ion à plus de 80% afin d'optimiser les cycles de charge

    Mouais, j'ai surtout l'impression que de nombreux électroniciens conseillent de brancher le machin quand on peut et de laisser l'électronique gérer le reste. Les batteries finissent de toutes manières par tomber, à des dates peu prévisibles et, j'ai l'impression, de manière assez aléatoire par rapport à l'utilisation qu'on en fait.

  • [^] # Re: Sceptique ?

    Posté par  . En réponse au journal Création d'une revue scientifique libre et sceptique. Évalué à 8.

    Il faut quand même arrêter avec le mythe des 80h par semaine. Les gens qui prétendent bosser 80h par semaine sont ceux qui ne savent pas compter leur temps de travail.

    Sérieusement, 80h par semaine ça fait 11h30 de temps de travail par jour, week-end compris. Tu arrives au labo à 9h le matin, et tu pars donc à 21h30 (la pause méridienne étant décomptée du temps de travail), tous les jours, y compris le samedi et le dimanche? Ça n'est pas tenable une semaine, tu as les temps de transport en plus, et les mille trucs de la vie quotidienne à faire. Par exemple, les gens qui bossent beaucoup chez eux, le soir et le week-end, prennent souvent sur leur temps de travail de la journée pour régler des trucs perso (problèmes administratifs, aller chez le coiffeur, etc).

    Déja, travailler de manière effective (je n'ai pas écrit "efficace") 50h par semaine, c'est vraiment beaucoup. Au-delà, ça n'est probablement pas faisable en rythme de croisière.

    J'ai lu un billet de blog intéressant à ce sujet il y a peu de temps (https://dynamicecology.wordpress.com/2014/02/04/you-do-not-need-to-work-80-hours-a-week-to-succeed-in-academia/). Il semble que le mythe des 80h par semaine viennent des USA, où c'est comme une légende urbaine (et pas que dans l'académie). On pourrait aussi citer certaines cultures asiatiques (Japon, Corée) où ces histoires de temps de travail démesurés font partie de la vie quotidienne.

    Dans le monde académique en France, d'après mon expérience, les doctorants "zombies" ne réussissent pas. En fait, ils tentent de compenser un problème (capacité de concentration, impression de ne pas maîtriser leur sujet, mauvaise prodictivité, manque de confiance en eux) par des horaires abusifs. En général, c'est un cercle vicieux : quand tu augmentes tes heures pour compenser un travail de piètre qualité, tu n'améliores pas la qualité du boulot. Et comme en sciences la qualité prévaut largement sur la quantité, tu vas t'enfermer dans ce rôle, et tes collègues diront de toi que tu as le profil d'un bon technicien. Inversement, les doctorants qui ne font pas leurs heures (il y en a) ont un problème de motivation, et aucune méthode de management ne peut les ramener dans une carrière académique.

    Au final, l'impression que j'ai, c'est que tout le monde se fout de tes heures. On te demande de faire ton taf, que tu sois chercheur, directeur de recherche, maitre de conf, ou doctorant. Tant que le taf est fait, que les projets avancent, que les articles sortent à un rythme régulier, on se fout totalement de la manière dont tu t'organises. Si tu arrives à faire tout ça en bossent 30h par semaine, tant mieux pour toi. S'il te faut 60 heures, tant pis pour toi. Par contre, si tu merdoies et qu'en plus tu ne fais pas tes heures, alors bye bye la carrière. Si tu es précaire tu changeras de job, si tu es déja titulaire tu seras placardisé et tu devras gérer les rapports défavorables, les remarques de tes collègues sur le fait que tu devrais peut-être aller plomber les stats de publication d'un autre labo, etc. On peut dire que c'est une bonne vie de fonctionnaire planqué, mais si le placard était épanouissant, ça se saurait.

  • [^] # Re: Sceptique ?

    Posté par  . En réponse au journal Création d'une revue scientifique libre et sceptique. Évalué à 9.

    Parce que comme ailleurs, ils cherchent surtout plus de pouvoir

    Vu la galère que c'est de trouver des candidats pour devenir directeur d'unité, c'est pas la majorité… Par contre, du coup, ceux qui cherchent le pouvoir le trouvent facilement, et ça se voit.

    d'argent

    Dans la fonction publique? Traite-les de cons directement. Parmi les milliers de manières de devenir riche, je ne pense pas qu'il en existe beaucoup qui impliquent de devenir fonctionnaire, surtout au vu de la précarité des dix premières années de carrière…

    et moins bosser

    J'ai l'impression que tu as comme un passif, je me trompe? Soit tu es tombé dans un labo très bizarre, soit la douleur t'égare, soit tu ne fais que relayer des "éléments de langage" issus du bistro du coin (ou des think tanks libéraux, parfois c'est difficile de faire la différence) sans expérience de ce dont tu parles.

  • [^] # Re: Sceptique ?

    Posté par  . En réponse au journal Création d'une revue scientifique libre et sceptique. Évalué à 3.

    C'est triste, ton avis sur les bassistes.

    C'est pas triste, c'est juste que c'est quand même super rare d'être bassiste et leader du groupe. C'est peut-être un problème technique, hein, qui fait que c'est dur de chanter et d'assurer le tempo en même temps, mais d'une manière générale le bassiste n'est pas sous les feux de la rampe.

    Au passage, il n'y a rien de triste à être un homme de l'ombre ; mieux vaut être le mec qui administre les serveurs et qu'on ne voit jamais parce que tout marche bien plutôt que le gusse qui passe son temps en réunion et qui encaisse les demandes débiles des utilisateurs…

  • [^] # Re: Sceptique ?

    Posté par  . En réponse au journal Création d'une revue scientifique libre et sceptique. Évalué à 10.

    Et puis, ce n'est pas toujours les mêmes 80% de toutes manières. Tu peux être chef d'entreprise et discret dans les fêtes de famille, tu peux être maire de ton bled et bassiste dans ton groupe de rock… C'est une histoire de composition de groupe, en fait. Tu prends des leaders, tu en fais un groupe, tu vas te retrouver avec 80% de suiveurs. Ça marche pareil chez les rats, ça n'est pas qu'une question de personnalité, c'est une histoire de rôle à jouer dans un groupe.

  • [^] # Re: Intéressante évolution…

    Posté par  . En réponse au journal Remboursement de Windows 10 sur un PC portable Asus. Évalué à 10.

    Pour ma culture personnelle, quelle discussion a déja avancé quand on répond aux questions par des questions?

  • [^] # Re: Financement annulé

    Posté par  . En réponse au journal Création d'une revue scientifique libre et sceptique. Évalué à 9.

    Ah zut, j'avais écrit un nouveau commentaire-fleuve pour te décourager :-)

    Pour être un peu constructif, tu as confondu le logiciel qui pourrait servir de base au workflow d'un journal scientifique, et le journal en question. Actuellement, les grands éditeurs ont chacun leur solution logicielle pourrie, et c'est toujours une plaie de soumettre un article. Il pourrait être utile d'avoir un système de soumission libre et souple (même s'il risque d'être beaucoup utilisé par des éditeurs prédateurs pas sérieux).

    Tout ça n'a rien à voir avec l'idée de monter un journal, chose que visiblement tu as totalement sous-estimé (par plusieurs ordres de grandeur).

  • [^] # Re: Feedback

    Posté par  . En réponse au journal Création d'une revue scientifique libre et sceptique. Évalué à 10.

    Je suis seul sur ce projet donc je serais l'éditeur dans un premier temps mais toute publication passant la revue par les pairs sera publié.

    Waouh, tu vas être l'éditeur pour les articles de sciences sociales et ceux de physique théorique en même temps? Tu fais une confiance aveugle aux reviewers, sur la base d'une inscription sur un site? Et comment tu feras quand tu auras une review positive et une review négative?

    Là, pour le coup, c'est vraiment novateur : un journal sans editorial board, même les chinois n'osent pas.

    Il y a des templates latex et libre office pour la mise en page.

    Euh, donc si je comprends bien, pas de relecture, pas de mise en page, pas de vérification de la biblio, tu mets directement l'article sur ton site web, éventuellement après avoir vaguement vérifié que le style du journal a été appliqué? Si on te refile un document MS Word, tu fais comment, tu l'ouvres dans Libre Office avec le style, un coup de pdf, et voila?

    il est très facile d'obtenir un score permettant de payer 100 euro

    Je suis d'accord avec ton constat sur le fait que 2000€ pour publier dans une revue OpenAccess traditionnelle, c'est cher payé, mais est-ce que 100€ pour publier dans ton journal, ça n'est pas cher payé non plus? Tu comptes commanditer deux revues par des relecteurs forcément choisis aléatoirement (puisqu'il n'y a pas d'éditeur) et prendre des décisions éditoriales sans rien comprendre du contenu des papiers, puis d'appliquer (ou de demander aux auteurs d'appliquer) des styles de document sans passage par un "publishing editor". Pour être franc, j'ai l'impression que tu es largement sous les prestations des moins pires journaux chinois, et que tu serais classé comme "predatory publisher" sur la liste de Beall.

    Je sais pas comment montrer que je ne propose pas un journal bidon qui fait des fausses prétention

    En fait, c'est assez documenté.

    1) Comités éditoriaux réels et prestigieux (internationaux, profs des grandes universités européennes et US)
    2) Processus de peer-review réel et sélectif ( => Taux de rejet "raisonnable" )
    3) Bases académiques (adresse dans une université ou un institut de recherche) ou dans le monde de la publication académique (filiale d'un grand éditeur de contenu scientifique…) afin de justifier d'un savoir-faire.
    4) Indexation par les bases de données avec des critères d'inclusion (Scopus / ISI-Reuters…), les bases de données thématiques (e.g. pubmed pour la biologie). Moteurs de recherche sans critères (e.g. Google Scholar) largement insuffisants. Cela va sans dire, il faut aussi une existence officielle (registre du commerce ou association, ISBN, possibilité de donner des DOI, etc). Avoir des bureaux physiques (et pas une PO Box) et de vrais employés, héberger ses serveurs.
    5) Comportement sain (pas de spam, pas de pression sur les taux d'acceptation auprès des éditeurs, pas d'invention d'index bidons ou de reconnaissances académiques frelatées…)
    6) Débit de publication raisonnable (plusieurs papiers par éditeur et par an, donc au final plusieurs dizaines d'articles par journal thématique).

    J'espère attiré les bons travaux scientifiques qui ne sont pas forcement révolutionnaire voir nouveaux (réplication d'expériences par exemple)

    Je te rassure, à part quelques gros journaux, peu d'entre eux sont capables de sélectionner les travaux révolutionnaires! La plupart des journaux spécialisés se contenent d'une review technique et scientifique, et publient même les articles qui semblent peu novateurs. Récemment, tous les gros éditeurs ont mis en place des journaux de type "voiture-balai", dans lesquels sont publiés les articles qui ne conviennent pas aux journaux phares à fort IF. PLoS One par exemple publie des milliers d'articles qui ne sont que des réplications d'expériences ou des trucs de qualité discutable mais qui sont suffisamment sérieux pour mériter d'être gardés pour la postérité moyennant quelques milliers d'euros.

    augmenter l’interaction entre le publique et les scientifiques par le biais de ce journal

    Sur la base de quelques articles très spécialisés et probablement trop confidentiels pour espérer être publiés dans les journaux traditionnels? Qu'est-ce que le public va bien tirer des discussions telles que "La méthode de Tartempion-Müller est biaisée quand les données sont issues d'un échantillonnage discret. / Nous remercions le reviewer pour cette remarque et nous citons maintenant Tartempion and Müller 1986. D'après DaSilva 1990, le biais est inférieur à 1% quand la périodicité des mesures est de l'ordre de la milliseconde, ce qui est le cas ici. Nous avons mesuré l'index de Milosevic et la distance de Dostoievsky après une procédure de rééchantillonnage (Daratamimolarivaya 2008), et ils sont tous les deux inférieurs à 0.02. Ces résultats sont résumés dans la table supplémentaire 47."? Dans la plupart des domaines, la discussion entre reviewer et auteurs peut parfois n'être compréhensible que par une centaine, voire une dizaine, de personnes dans le monde. OK, le grand public va pouvoir accéder à des pages et des pages de discussion jargonnante, mais qu'est-ce que ça va apporter? Tu vas aussi archiver les anciennes versions des articles pour qu'on puisse suivre la discussion? Ça, par exemple, en tant qu'auteur, je détesterais, parce que ça veut dire que tu publie éventuellement des trucs faux, indexés par les moteurs de recherche. "Publier", ça a un sens, et autant on peut assumer les erreurs passées à travers du processus éditorial, autant je ne trouve pas ça normal de devoir assumer les erreurs qu'on a corrigées par la suite, ou même un historique de publication compliqué (conflits entre auteurs avec modification tardive de l'ordre ou de la liste des noms, données retirées pour être publiées ailleurs…). Où ça va s'arrêter? On va publier le premier jet, la page blanche qu'on avait avant de commencer à taper l'article? La review, c'est un processus confidentiel, où les auteurs peuvent se faire allumer, parfois à raison, parfois à tort ; la plupart du temps, c'est d'ailleurs chiant comme la pluie (liste de fautes d'orthographe ou de mots à mettre en italique…).

    Après, ça ne regarde que moi : je ne publierai jamais dans ton journal, et je déconseillerais à tout le monde de le faire. On n'a pas besoin de nouveaux journaux, on a besoin d'éditeurs professionnels, honnêtes, on a besoin d'une concurrence saine qui permettrait d'abaisser les marges et rapprocher les coûts de publis des coûts de revient. Mais on a surtout besoin de moins de journaux ; la sélection naturelle commence déja à éliminer les milliers de petits journaux créés par des éditeurs cupides, les scientifiques deviennent moins naïfs quand ils se font inviter à des comités éditoriaux bidons. Mais le problème, c'est certainement qu'il y a trop de production scientifique publiée, pour une qualité moyenne assez médiocre, surtout dans les journaux créés "from scratch" sans communauté derrière, et sans réel besoin.

  • [^] # Re: Sceptique ?

    Posté par  . En réponse au journal Création d'une revue scientifique libre et sceptique. Évalué à 3.

    Mouais, ça n'est quand même pas une position très originale dans le monde académique, hein…

  • # Feedback

    Posté par  . En réponse au journal Création d'une revue scientifique libre et sceptique. Évalué à 10.

    Je pense être dans ton "public", donc je me permets de te répondre.

    Ces journaux sont régulièrement critiqués pour plusieurs raisons telles que le prix pour lire ou soumettre une publication

    Certes. Disons que quelque soit le modèle choisi (payer pour lire ou pour publier), les marges semblent rester très impressionnantes, et c'est d'autant plus regrettable qu'il s'agit souvent d'argent public.

    le droit d'auteur souvent conservé par les maisons d'éditions

    Deux modèles sont à distinguer. Dans le modèle traditionnel, les maisons d'édition demandent un transfert de copyright, et monnaient la vente des abonnements à la revue. Dans le modèle "Open Access", les maisons d'édition demandent de payer pour publier, mais dans ce cas, les auteurs gardent les droits d'auteur, avec souvent une publication sous une licence CC. On ne peut quand même pas mélanger les deux, une grande partie (voire une majorité maintenant) des travaux scientifiques sont publiés sous licence libre ou pseudo-libre (comme CC-NC).

    le fait que la revue par les pairs consiste en un échange privé entre les relecteurs et les auteurs

    J'ai rarement entendu des critiques là-dessus. Il y a quelques journaux qui publient les commentaires des reviewers, mais la règle générale, c'est que le processus éditorial reste confidentiel (discussions reviewers/éditeur/auteur). Il y a plein de raisons qui peuvent le justifier, par exemple le fait que l'éditeur puisse désavouer un reviewer (ce que le reviewer n'est pas censé savoir), le fait que des erreurs puissent avoir été corrigées (et donc plus pertinentes pour le lecteur). Bref, parfois, le lecteur est en droit d'être curieux, mais rendre public et transparent la totalité du processus éditorial revient quand même un peu à publier les brouillons de l'article, et ça n'est pas forcément souhaitable non plus (sans compter que ça peut être particulièrement chiant à lire et totalement inétéressant dans 99% des cas).

    l'utilisation d'une métrique appelée facteur d'impact.

    Là, les journaux n'y sont pas pour grand chose, ce sont les processus d'évaluation des carrières et de recrutement par les académiques eux-mêmes qui ont besoin de métriques pour quantifier l'importance des travaux de leurs collègues. Et puis, on peut reprocher beaucoup de choses au facteur d'impact, mais ça représente bien quand même l'impact du journal, la difficulté qu'on a à y publier, et donne une estimation grossière du nombre de citations que risque d'attirer l'article. Ça serait stupide d'en faire le seul critère, mais ça donne une indication si la personne joue en première division (on dit Ligue 1 en foot, hein?) ou en division d'honneur départementale.

    The consequences of the use of these two metrics by the institution puts the money focus on fast « applied sciences » and takes the money from the slow « fundamental sciences ».

    Je pense que ton analyse est fausse. L'IF est utilisé pour classer les candidats à l'intérieur d'une discipline, mais pas entre disciplines (c'est trop différent). Un bon IF en maths n'a rien à voir avec un bon IF en bio-médical. Par ailleurs, il suffit d'ouvrir un numéro de Nature ou Science (les journaux généralistes à l'IF le plus élevé) pour voir qu'il ne s'agit pas du tout de recherche appliquée la plupart du temps.

    En tant que libriste, sceptique et amateur de science j'ai commencé le développement d'un journal à revue par les pair sous forme de site web (sous licence libre) ayant pour but de s'attaquer aux problèmes listés précédemment. Je souhaite également augmenter la compréhension de la méthode scientifique et de la revue par les pairs par le public.

    Quels sont tes arguments pour te différencier des zillions de journaux plus ou moins bidons lancés ces dix dernières années pour officiellement désinfecter le monde de l'édition, et officieusement tenter de conquérir des parts de marché dans un monde où les marges sont très importantes?

    Ton journal, il est disciplinaire? Il parle de tout? De n'importe quoi? Quelles sont les limites, les critères pour y publier? Tu as un ISBN, tu es indéxé dans les bases de données? Tu as un editorial board? Qui sont les éditeurs? Comment vas-tu trouver des reviewers, sont-ils anonymes, accepteront-ils de voir leurs reviews publiées? Combien ça va coûter de publier? Qui va mettre les articles en page, qui assure la sauvegarde/archivage des articles, la pérénnité du site et des noms de domaine?

    A lot of scientists are sick of this system. They rightfully call it « publish or perish » and want to change it.

    C'est évidemment caricatural de te répondre ça, et je suis conscient du caractère trollifère de ma réponse, mais honnêtement, qui veut changer le système? Principalement, les gens qui pensent faire de la bonne science et qui se font jeter tous les papiers. Pourquoi se font-ils jeter? Ce sont peut-être des génies incompris, mais la plupart du temps, c'est surtout qu'ils font de la mauvaise science.

    S'il y a quelque chose à changer en priorité dans le monde de la recherche, c'est le système de financement, qui permet de se spécialiser dans l'attraction du pognon sans faire de science derrière, sans publier, et sans rendre des comptes. Le système de publication a de gros défauts, le principal étant de siphonner beaucoup de pognon public alors qu'il n'y en n'a pas des masses, mais il n'est pas vicié : les bons travaux scientifiques sont publiés dans de bons journaux, qui sont très lus, et les travaux mauvais ou tellement spécialisés que personne ne les comprend sont publiés dans des journaux confidentiels, qui restent accessibles pour la postérité.

    L'impression que j'ai, c'est que tu devrais peut-être essayer de comprendre un peu les tenants et les aboutissants du modèle de publication scientifique avant de tenter de le révolutionner, parce que tu es en train de lever des fonds pour mettre en place une solution qui ne correspond à aucun besoin. S'il s'agit d'offrir une plateforme pour publier sans revue des travaux "bruts de décoffrage", alors il y a déja arxiv qui est bien implanté dans le paysage. Si tu veux faire payer quelques centaines d'euros pour gérer le processus éditorial avec des reviewers complaisants et des trucs publiés à tous les coups, tu es sur le créneau de milliers de journaux Chinois et Indiens, ça n'est pas du tout innovant. Si tu veux publier des vrais travaux scientifiques intéressants, alors de toutes manières ton initiative est vouée à l'échec, puisqu'il faut vraiment être tombé bien bas et s'être fait jeter du journal de Mickey pour publier dans un journal en ligne sans facteur d'impact. Honnêtement, tu crois vraiment que des responsables d'équipes scientifiques vont se dire "pfff, j'en ai marre de publier dans Nature, je vais publier mes prochains travaux majeurs dans une archive gratuite sur Internet et le monde entier reconnaitra la valeur de mes résultats scientifiques?".

    Quand j'écris ce genre de commentaires, j'ai toujours l'impression de jouer à décourager les bonnes volontés. En gros, peut-être que tu ne sais pas que ce que tu essayes de faire est impossible, et c'est même ça qui pourrait te faire réussir. Mais ton approche me semble tellement naïve et désorganisée que je ne vois pas comment le site pourrait même s'ouvrir et être fonctionnel, sans même parler d'attirer des travaux scientifiques. Quand on voit le nombre de journaux qui coulent faute de contributions alors qu'ils sont lancés par des maisons d'édition qui mettent des ronds derrière pour la pub, le marketting, la communication, et le réseautage, j'ai vraiment l'impression que tu ne sais pas où tu mets les pieds.

  • [^] # Re: Intéressante évolution…

    Posté par  . En réponse au journal Remboursement de Windows 10 sur un PC portable Asus. Évalué à 4.

    La qualité a un prix

    Certes, mais un truc plus cher n'est pas forcément de meilleure qualité. Je n'ai jamais eu d'Audi ni de Fiat, et a priori, je n'ai aucune raison de penser intrinsèquement qu'Audi fournit des voitures de meilleure qualité que Fiat, ce que le post initial semblait impliquer par défaut. La question n'était pas de savoir si la qualité était identique, la question était de savoir s'il était légitime de faire une comparaison (et donc, je souhaitais réfuter l'idée qu'"on ne peut pas comparer"). Si justement, on peut comparer, et on doit comparer. On va probablement trouver qu'Audi fournit de meilleures prestations, mais à quel point ça nous intéresse, et à quel point la différence de prix est justifiée?

    c'est aussi vrai dans le code

    Du coup, le code d'un logiciel libre distribué gratuitement est forcément d'une qualité moindre que celui d'un logiciel propriétaire vendu à prix d'or? Je ne suis pas sûr de comprendre l'argument.

  • [^] # Re: Intéressante évolution…

    Posté par  . En réponse au journal Remboursement de Windows 10 sur un PC portable Asus. Évalué à 10.

    Comparer HP et Clevo sur le segment du portable c'est un peut comme comparer Fiat et Audi sur le segment de la berline.

    Je ne comprends pas trop le raisonnement, tu veux dire que la comparaison n'est pas légitime? C'est exactement ce qu'Audi souhaiterait entendre, mais ça n'est pas le rôle des consommateur que de répéter le discours commercial des marques de luxe sans esprit critique.

    Une Audi et une Fiat, elles ont toutes les deux quatre roues, un moteur, des sièges, un volant, bref, il est probable qu'un extra-terrestre les classifierait toutes les deux dans la même catégorie, et ne prêterait pas beaucoup plus d'attention aux différences de finition qu'aux différences de couleur, par exemple. D'un point objectif, il est tout à fait probable que ces différences de finition (qualité des matériaux, puisssance du moteur, service-après-vente) ne justifie pas l'écart des prix (pourquoi acheter trois fois plus cher une voiture qui ne dure que 50% plus longtemps, par exemple?).

    Bref, l'argument de "oui, mais c'est de meilleure qualité" peut justifier une différence de prix. Par contre, personne n'a jamais l'air de se poser la question de quelle différence de prix est justifiable par quelle qualité de prestation, et qu'est-ce qui est du ressort de l'objectif par rapport au subjectif goût du luxe? Pourquoi est-ce que la noblesse des matériaux devrait être importante sur une voiture, sur un ordinateur, plus que sur une machine à laver ou une bosse pour toilettes?

  • [^] # Re: Pas mieux

    Posté par  . En réponse au message Les avantages du VPN. Évalué à 5.

    C'est quoi cet esprit sur une forum tel que linuxfr ???

    Ça s'appelle l'esprit rationnel. Tu ne peux pas faire des promesses empiriques sans en expliciter les bases théoriques.

    Ton argument, c'est le même que si tu essayais de vendre la Jouvence de l'Abbé Machin à l'académie de Médecine sur la seule base de l'argument "je l'ai essayé et ça marche vraiment". Ça fonctionne peut-être sur Facebook, mais si tu interviens sur un site où les gens cherchent à comprendre ce qui se passe, ça ne va pas marcher. D'ailleurs, ce n'est pas propre à Linuxfr, tu te fais défoncer sur le forum de Free aussi.

    Tu ne discutes jamais avec des gens dans la vie de tous les jours ?

    Si.

    Ils ont toujours le même point de vue que toi ?

    Non, mais on peut avoir des points de vue différents tout en s'accordant sur le mode de discussion (échange d'arguments rationnels, accord sur des observations de base, etc). Là, tu essayes de me vendre un truc douteux avec des arguments à triple tiroir (style "Je fais passer 4Mbps sur une ligne 1Mbps" qui se transforme peu à peu en "la navigation semble plus fluide"), il est quand même normal que mon cerveau se rebiffe, et n'importe quel consommateur devrait se rebiffer (et celui qui ne se rebiffe pas est un pigeon).

    Et ça, ça fonctionne même si ton truc marche vraiment. Même si les débits en streaming augmentent en passant par ton VPN mais que ton explication reste "gna gna gna buffer gna gna gna UDP gna gna gna 4Mbps", je pense que tu dois des explications à tes clients. En gros, si mon banquier me propose un placement à 7%, et qu'en effet il semble que j'engrange 7% d'intérêts, tu crois que ça me suffit pour que je ne me pose pas de questions? Est-ce légal, est-ce risqué, est-ce stable dans le temps, est-ce que d'autres banques ne me proposeraient pas mieux, comment est-ce possible?

    Car à voir tes réactions, tu dois en venir aux mains assez souvent…

    Il ne me semble pas du tout avoir été agressif. J'ai juste essayé de débunker un discours commercial qui me semble techniquement peu crédible, et qui est basé sur les mêmes principe que tous les vendeurs de rêves : "je l'ai essayé et ça marche", "les experts n'en reviennent pas et ils ne veulent pas admettre la supériorité de ma solution", "ça fonctionne parce que jargon technique qui mélange un peu tout, mais ça n'est pas important puisque ça marche", "si vous n'y croyez pas restez avec votre solution pourrie moi je m'en fous", "regardez j'ai imprimé des graphiques en couleur, mes adversaires n'ont pas de graphiques en couleur", "je ne suis pas là pour faire de la pub, je suis là pour vous proposez de multiplier l'efficacité d'un service par 4"… Avec ça, tu peux vendre des éoliennes de toit, des convecteurs électriques avec un super-rendement, quelques kilos de gelée royale, des patates de Noirmoutiers bio à 12€ le kg mais si tu prends une demi-tonne tu as 10% de réduc… Donc ces gens là, je n'en viens pas aux mains, mais en effet, je les fous physiquement hors de chez moi.

  • [^] # Re: Pas mieux

    Posté par  . En réponse au message Les avantages du VPN. Évalué à 2. Dernière modification le 17 janvier 2017 à 09:44.

    Y a pas de sorcellerie là-dedans… c'est purement technique et logique.

    C'est bien ce que tout le monde te dit : non seulement ça n'est pas sorcier, mais en plus ça n'est même pas particulièrement original. C'est juste ta manière de présenter les choses qui est super énervante, parce que tu annonces des gains de débits et tu présentes ta solution comme un truc magique (sur le forum de Free, tu annonces des gains de l'ordre de x10 à x20, c'est vraiment du foutage de tronche) alors que ton truc, une fois ça va marcher et une fois ça ne va pas marcher, ça dépend de la qualité de la ligne, du taux de pertes de paquets, de la taille des paquets… Ton site annonce le même genre de conneries, style "Passez par notre VPN et le streaming sera fluide". Sans dec, vous vous engagez contractuellement à ça, ou c'est juste pour les pigeons?

    Par exemple, j'aimerais bien savoir si tes gains de débit de x10 en UDP sur des connexions pourries ne seraient pas associés à des pertes de paquets, par exemple? Genre, tu ne reçois que 50% des paquets, mais tu les reçois vite? Parce que là, forcément, c'est tout de suite moins glamour, et le débit TCP apparait lent parce qu'il redemande tous les paquets.

    On pourrait aussi se demander ce qui se passe quand tu passes par ton VPN alors que mémé est en train de surfer directement. Je n'y connais vraiment rien en protocole réseau, mais du peu que je sais, les perfs d'UDP s'effondrent quand il y a de la concurrence dans les tuyaux. Quid de la concurrence avec la TV ou le téléphone sur les box triple-play?

    Donc ta page se chargera plus vite.

    Avec une connexion ADSL et un appareil peu performant (tablette, notebook…), je doute toujours que le débit descendant soit le principal goulot d'étranglement sur la plupart des pages courantes. Mais bon, on ne va pas régler la question, donc je suggère de mettre un terme à cette discussion un peu ridicule. Continue à vendre ta solution qui augmente le débit par 4, tu vas continuer à te faire traiter de charlatan, et puis le monde va continuer de tourner.

  • [^] # Re: Pas mieux

    Posté par  . En réponse au message Les avantages du VPN. Évalué à 3. Dernière modification le 16 janvier 2017 à 17:51.

    Mouais, dans le post en question vous vous faites traiter de tous les noms parce que rien n'est honnête dans la présentation de cette méthode miraculeuse. Et comme la présentation est très mystérieuse, ça énerve tout le monde. Un peu la même chose qu'ici. C'est de la prestidigitation, tout est fait pour qu'on ne comprenne pas le "truc", alors qu'en fait il n'est pas spécialement ingénieux. On peut même se demander pourquoi les FAI ne le font pas, la raison est peut-être que personne n'aimerait l'idée que les FAI commencent à tripoter les paquets.

    Si j'ai bien compris, le principe est que le VPN a une grosse bande passante, qu'il bufferise et renvoie tout d'un bloc, ce qui optimise le débit quand on doit reçoivoir plein de petits paquets d'un coup (typiquement, ouverture d'une page web avec de la pub et des machins qui clignottent?). Par contre on reste évidemment dans les limites de la connexion, donc avec une connexion 1Mbps on a au max une connexion de 1Mbps, et c'est là qu'est l'arnaque. C'est juste que quand tu ouvres une page avec plein de trucs, ça va beaucoup moins vite que 1Mbps, alors que le VPN te permet de te rapprocher du débit max. C'est presque étonnant que certains outils de calcul du débit se fassent avoir ; en tout cas, je ne comprends pas comment ils peuvent remonter des débits qui semblent supérieurs aux capacités physiques de la ligne, c'est forcément un artéfact.

    Après, pour la navigation, je ne comprends pas vraiment où est le problème. Même derrière un wifi et une connexion ADSL moyenne, la navigation va en général très vite, et c'est souvent le navigateur qui a du mal à suivre, surtout si on est sur une tablette ou un portable peu performant. Quand on charge une page "normale" avec de la pub, des popups, des tonnes de javascript et des requêtes à des zillions de traqueurs, il y a forcément des serveurs qui ont un coup de chaud à ce moment là et qui répondront après les autres, et ça, le VPN n'y peut rien. Au boulot j'ai une connexion de dingue, et pourtant pour la navigation ça vaut bien chez moi…

    Et au passage, passer par un VPN fait sauter le cache du FAI. C'est sûr qu'avec la généralisation des pages personnalisées et des logins automatiques, c'est moins intéressant, mais ça vaudrait probablement le coup d'évaluer l'impact du cache du FAI sur une session de navigation "normale".

  • [^] # Re: HP

    Posté par  . En réponse au message Cherche imprimante multifonctions. Évalué à 2.

    Ah oui, j'oubliais un truc : sur Ubuntu, l'interface hplip-gui n'est pas très bavarde (genre une croix affichée s'il y a un problème), il vaut mieux se lever et aller voir l'affichage sur l'imprimante. Ça doit être bricolable, mais dans les faits ça n'a aucun intérêt, puisque quel que soit le problème (plus de papier, plus d'encre, bourrage, …), ça ne peut jamais être réglé à distance.

    il me semble que le laser revient beaucoup plus cher que le jet d'encre

    Ça dépend du volume à imprimer, mais pour un usage perso, surtout si on cherche la flexibilité (scanner/photocopie/impression N&B et couleur et photo à l'occasion), le jet d'encre reste une option intéressante.

  • [^] # Re: HP

    Posté par  . En réponse au message Cherche imprimante multifonctions. Évalué à 4.

    Idem, bonne expérience avec une HP jeu d'encre R/V ; bon support Linux (réseau, wifi, et même une application Android qui fonctionne très bien), information fiable ("attention, plus de jaune, j'imprime quand même? Oui/Non").

    Côté négatif, un système d'envoi des documents scannés par email merdissimal (passage par un serveur HP avec un mot de passe à taper sur l'imprimante plutôt que d'utiliser un smtp sortant), et évidemment de l'encre qui coûte plus cher que du Chanel. Cartouches low-cost possibles et supportées, mais quand on paye du low-cost, on a du low-cost (genre, cartouche qui fuit, qui bave, qui bouge un peu dans son logement, etc).

  • [^] # Re: Ta chaîne est complète ?

    Posté par  . En réponse au message type de codage. Évalué à 3.

    Mouais, tu es chez toi, c'est ton serveur, c'est tes ressources, tu fais ce que tu veux. Accéder gratuitement à un site, ça n'est quand même pas un droit (c'est quelque chose à laquelle on s'attend parce que c'est habituel, mais on a le droit de restreindre l'accès à un site si on veut).

    C'est aussi avec ce genre de remarques qu'on décourage les gens de faire des trucs bénévolement. Ça n'a aucune limite, on peut très bien dire "Tu publies ton code sous GPL, tu pourrais quand même corriger les bugs quand on te les remonte", ou "Tu pourrais quand même internationaliser ton soft pour qu'il soit utilisable par les Chinois", voire "Tu héberges ton site qui a du succès, ça laggue, tu pourrais te payer un serveur dédié et une bande passante plus grosse". Bah non, c'est gratuit, c'est bénévole, ça peut même coûter de l'argent au mec qui fait ça gratuitement, donc si ça l'arrange de bannir les IP russes parce que c'est le moyen rapide/efficace de maintenir son service sans risquer de se faire attaquer, bah je ne vois pas où est le problème.

  • [^] # Re: logique pour Google

    Posté par  . En réponse au journal Grumpy : un nouveau concurrent à pythran. Évalué à 0.

    Conserver les commentaires, ça peut être folklo, quand même. Si ton commentaire explique une pythonnerie, il risque d'être plus perturbant qu'autre chose en go…