C'est finalement plutôt positif, la majorité des Français ne souscrit donc pas à un préjugé sexiste rétrograde, même s'il reste du chemin à parcourir.
A mon humble niveau, il me semble que l'on trouve désormais d'avantage d'étudiantes dans ces filières que par le passé, il y a seulement quelques années il n'était pas rare de voir une promo de master génie logiciel avec moins de 10% de femmes.
Par contre une inconnue, ce sont les derniers écarts de salaire net à l'embauche. Les derniers chiffres que j'avais (de l'observatoire de la formation et insertion professionnelle de la plus grosses université de ma région) datent d'avant 2018, pour le même diplôme de master il y avait ~250€ d'écart entre hommes et femmes, en défaveur des femmes.
Le problème c'est l'asymétrie de la représentation nécessaire pour avoir un impact significatif sur les décideurs.
Par exemple il faut la convergence de milliers (ou plus) d'acteurs du logiciel libre, des tas d'actions, de pétitions, de souscriptions pour couvrir des frais de justice etc… pour tenter de contrer l'action d'un ou deux influenceurs représentant une multinationale comme MS.
Article qui fait plaisir à lire en ces temps où les bonnes nouvelles ne sont pas si fréquentes, étant originaire de la région et connaissant bien le bassin minier ça me touche.
Bonjour,
Si plus de monde pensait comme vous dans le monde académique et dans la presse, nous ne serions pas submergés de papiers au mieux inutiles, au pire de "scoops" s'avérant faux après coup, et certains mandarins-malandrins poussés par la quête sans fin du "h-index" maximal n'auraient pas atteint le pouvoir de nuisance qu'ils ont actuellement.
Cette affaire est une énième démonstration de la nocivité de ce système "publish or perish".
Comme vous le rappelez si bien "on n'est pas là pour faire du chiffre", c'était d'ailleurs un slogan ironique de matheux du mouvement "Sauvons la Recherche" il y a ~15 ans…
Bonjour,
Je comprends votre point de vue et merci d'avoir apporté ces précisions sur le dispositif.
Cependant l'INRIA est/était un établissement publique, un EPST comme le CNRS, l'INSERM etc…(oui je continue à dire "l'INRIA" en dépit de tous les efforts de cabinets et services de comm' qui voudraient omettre le "l" apostrophe et promouvoir cet établissement comme une marque).
Et il semble que de vouloir en faire un "hôtel à projets" géant, une "agence de moyens", ou un "incubateur" ce n'est pas dégradant mais c'est le sortir de sa mission principale de service publique qui est de produire avant tout du savoir, au service de la société. (remarque: les autres EPSTs souffrent du même mal)
Tout cela s'accompagnant (comme dans d'autres secteurs) d'une vision managériale à court terme, de désengagement de l'Etat, de recherche de financements plutôt que de recherche tout court, de contrats précaires…
Ceci étant dit (désolé pour le hors-sujet un peu politique), pour en revenir au sujet c'est tout à son honneur que l'institut soit un contributeur fidèle et important au logiciel libre, et qu'il communique là-dessus est plutôt positif semble-t-il.
Dans le 7eme paragraphe l'auteur affirme que même si le modèle économique d'Uber finissait par fonctionner et commencer à rapporter de l'argent rien n'empêcherait un concurrent encore plus redoutable d'arriver sur le marché et de lui tailler ses profits. En théorie sans doute mais en pratique il semble que dans ce genre d'activité lorsqu'une entreprise et sa "marque" s'est établie aussi vite (même en perdant des sommes colossales) et a fait le vide autour, elle fini par tout prendre, faire partie du paysage et devient omniprésente et incontournable dans l'opinion publique, il ne me vient pas de contre-exemple où un concurrent est arrivé à bousculer l'ordre établi.
(Ceci étant, la nocivité de ces plateformes n'est plus à démontrer en terme d'impact sociétal, droit du travail, commerces et services de proximité)
J'espère avoir tort, et que ce système va s'effondrer comme le pense l'auteur.
Bonjour,
La solution la plus "simple" c'est de rajouter un disque virtuel, le partitionner/formater dans le filesystem voulu et le monter(je pars du principe qu'il reste de la place dans le système de fichier utilisé par l'hyperviseur pour allouer des VMs).
Pour un exemple concret, de mémoire il m'est arrivé la chose suivante: la VM est un serveur web et il n'y a plus assez de place dans le /var/www. Pour minimiser les tracas, j'ai ajouté un disque virtuel, formaté, arrêté le service web quelques minutes, le temps de synchroniser le /var/www sur le nouveau disque, vérifier rapidement les droits, j'en ai profité pour faire une sauvegarde et la mise à jour de la VM (tant qu'à faire ça mange pas de pain), modifié le fstab pour monter mon nouvel espace web du nouveau disque sur /var/www, et redémarré.
Sinon, élargir une partition primaire est possible mais plus délicat. Il faut absolument faire un backup de la VM avant, car la manoeuvre peut rendre la VM inutilisable en cas de pépin.
Sur CentOS il me semble que le filesystem par défaut est xfs, et il y a une commande xfs_growfs pour que le filesystem puisse être élargi à la taille de la partition.
Mais d'abord il faut agrandir la partitio, et ça, pour une partition primaire je redis c'est risqué, backup tout ça…
Voici un lien détaillant le procédé: https://www.golinuxcloud.com/extend-resize-primary-partition-non-lvm-linux/
Pour ma part je préfère ne pas agir sur le filesystem vivant, mais plutôt redémarrer la VM sur une iso type "sysrescue" ou l'iso d'un liveCD centOS ou autre, faire les extension de partition depuis ce "liveCD", prier pour que ça marche (c-a-d: on est dans la situation idéale où la partition qu'on cherche à élargir est la dernière).
Au pire, si ça foire je restaure le backup précédent de la VM.
J'ai mal lu ou bien c'est vraiment notre Arash Derambarsh international qui représente le plaignant?
A-t-il googlé qwanté le nom de son avocat au préalable?? :-)
Bonjour,
A priori au moment où je poste ce commentaire il n'est pas encore possible de commander ces machines pour la France, on peut juste renseigner un formulaire de contact pour être informé lorsque cela sera possible.
Apparemment il y aurait moyen d'exploiter des gisements de minerais d'humains pas chers et locaux. Selon les pays ou les cultures ça s'appelle "bagne", "goulag", ou "lao-gai".
C'est assez efficace, et les managers en sont satisfaits :-)
Cette phrase de Coluche je la retourne dans ma tête presque chaque jour.
Peut-être que John Deere est en situation de quasi monopole aux US, la marque est présente aussi en France, j'en ai vu dans les manifs de la FNSEA, chez les céréaliers principalement. Ce modèle économique fonctionne sur les grosses exploitations, à une échelle industrielle on peut comprendre que le propriétaire se contrefiche de payer quelques milliers ou dizaines de milliers d'€ par an pour des licences et de la maintenance effectuée par le constructeur.
Pour des fermes de moindre taille, ça n'a pas de sens, les agriculteurs de chez nous sont pour la plupart bricoleurs et mécaniciens dans l'âme. D'ailleurs il existe un CAP et un bac pro "mécanique agricole".
Si vous suivez le youtubeur/réparateur de Mac Louis Rossman, qui est un ardent défenseur du "droit de réparer", il a parlé à plusieurs reprises des arguments fallacieux utilisés par John Deere entre autres sur la "sécurité", arguments en tous points semblables et tout aussi réfutables transposés aux téléphones "intelligents" et ordinateurs en tous genres de la marque à la pomme.
Pourquoi continue-t-on à acheter ces m..des? Il semble que plusieurs milliards d'€ dépensés par les marques dans la communication commerciale et quelques astuces psychologiques pompeusement appelés "neuromarketing", conjugués à notre propre paresse intellectuelle portent leurs fruits.
Bonjour,
Pour une fois, au risque d'aller à contre courant, j'ai eu la perception inverse, malgré la formule maladroite concernant le passage "employé d'IBM à 100% du temps" dans le message.
Est-ce qu'en fait il ne s'agirait pas d'un code initié ou largement supporté par IBM, qui salarie donc des développeurs pour y contribuer? S'agissant d'une activité professionnelle, IBM souhaite que l'adresse de messagerie utilisée par ses employés concernés soit leur adresse professionnelle et non leur adresse personnelle.
Dans ce cas ça ferait sens, sinon c'est insupportable.
Durant son temps libre, par définition, un salarié n'est pas payé par l'employeur et donc non subordonné au règlement intérieur de la boîte. Le salarié sur son temps libre est donc bien entendu libre de vaquer à toute occupation (dans les limites du cadre législatif général bien sûr). Sinon vous imaginez un salarié de la grande distribution qui pourrait être inquiété pour ses activités bénévoles à la Banque Alimentaire le week-end ?
(On a pris l'habitude du pire et ça, ça m'inquiète quand même beaucoup…)
C'est vrai, et puis ce n'est qu'une première mesure avant d'autres car il va falloir passer à la caisse, il faut bien payer la dette causée par la crise.
La fortune des milliardaires français n'a augmenté que de 40% entre Mars 2020 et Mars 2021, c'est beaucoup trop peu, bien loin derrière celle des GAFAM!
Si nous voulons rester compétitifs, il nous faudra bien des milliardaires beaucoup plus riches, avec des fortunes atteignant les Tera€. Car plus le sommet de la richesse est élevé plus le torrent du ruissellement est puissant, non?
Ensemble (derrière Bernard Arnault, Françoise Bettencourt, François Pinault,Alain Wertheimer, Emmanuel Besnier, Patrick Drahi, Rodolphe Saadé….), tout devient possible!
Bonjour,
Il faut aussi prendre en compte le "coût environnemental" de l'approvisionnement en combustible et de son enrichissement, cf cet ancien reportage sur FranceCulture, les mines au Niger (le scandale Uramin) etc…
Dans le cas du Limousin, je ne retrouve plus le papier mais il y avait aussi une histoire de pollution chimique liée à la méthode d'extraction ou de lavage qui requérait l'usage de grosses quantités d'acide sulfurique.
Concernant les éoliennes, bien que d'un niveau de danger ou de complexité moindre, apparemment ce n'est pas aussi simple de remettre en état les sols lorsqu'une éolienne est hors d'usage ou démontée, il reste la partie bétonnée dans le sol dont le retrait est complexe et coûteux.
Le photovoltaïque, c'est relativement énergivore et polluant lors de la production et de l'élimination des panneaux. Sans compter les projets délirants de "routes solaires" voués à l'échec (mettre des panneaux dont le rendement est intrinsèquement faible sous une épaisse résine, le tout dans le sol sous la poussière, la boue et soumis aux contraintes mécaniques de véhicules roulant dessus, c'est vraiment un gâchis incroyable), ou d'autre qui ne trouvent pas d'autres endroits pour les installer que des forêts (qu'il faut raser), on atteint des sommets de bêtise criminelle.
Mais tout cela est aussi à mettre en perspective de l'effort de R&D qu'on veut bien investir dans les différentes technologies. Dans la durée, les investissements dans la filière nucléaire ont été colossaux durant plus d'un demi-siècle en France, avec une certaine réussite (avant qu'on ne commence à perdre la maîtrise d'oeuvre suite à la vente à la découpe de multiples services et entreprises clés de cette industrie).
Un des principaux problèmes des énergies dites renouvelables est l'intermittence de la production.
En France on a aussi des gens qui travaillent sur le stockage de l'énergie, cf le réseau RS2E.
Reste à savoir si l'investissement humain et matériel dans ces labos et structures est à la mesure de l'enjeu.
Enfin, la meilleure énergie c'est celle qu'on n'utilise pas. On a notamment des dizaines de milliers de bâtiments publics (écoles, lycées, universités, bâtiments administratifs, mairies etc…) qui pourraient être mieux isolés ou conçus et qui sont encore trop énergivores. Et donc une grosse marge de progrès possible pour la puissance publique si telle était la volonté politique de montrer l'exemple.
Je me souviens de ça! ça date du plan informatique des années 80, le Bull "Micral" et les SILZ-16, les Leanord, qui servaient de tête de réseau sur les nanoréseaux reliant nos glorieux Thomson TO7-70 et MO5 dans les salles dédiées des écoles primaires et collèges. Enfin, à condition qu'un instituteur ou un prof (de maths le plus souvent) un peu nerd se fût porter volontaire pour faire tourner le bazar…
Pour certains ça a été payant pour… leurs carrières politiques!
Je crois que Jean-Christophe Cambadélis avait fait ses premières armes dans un parti trotskiste (? Chez Pierre Lambert ?) avant de rallier le PS avec nombre de militants.
Bonjour,
On s'écarte un peu du sujet, mais l'idée d'un parlement ou d'un pouvoir tiré au sort n'est pas complètement inintéressante. Si l'échantillon de population tirée au sort est suffisamment grand au moins on aurait un "congrès" assez représentatif de la population.
Bien entendu c'est assez éloigné en termes de pouvoir de décision et de construction de ces panels de 35 ou 150 personnes dont au final le président ne tient pas compte des avis lorsqu'ils vont à l'encontre du dogme.
Bonjour,
A ma connaissance non ou bien je m'y suis mal pris, j'ai utilisé pitivi ce vendredi en tout cas, pour retraiter une video trop longue, j'ai essayé de faire maigrir une séquence (en accélérant le son et la vidéo séparément en essayant de jouer sur le frame rate des séquences, mais pas réussi).
Comme je n'avais rien de plus compliqué à faire que des coupes, des "avances rapides", shotcut a fait le job. Mais a priori, même si shotcut est sympa et simple à utiliser, il y a bien plus d'outils intégrés dans pitivi il me semble (une multitude de filtres videos et audios par exemple, fondus-enchainements, ajustement bande son, synchro etc. la liste est longue mais n'étant pas spécialiste). Pour avoir testé pitivi, avidemux, shotcut et cinelerra, ce dernier semble le plus imposant en fonctionnalités, mais pour un débutant comme moi qui va devoir bidouiller 3 pauvres vidéos filmées au smartphone ou avec une "action cam" à tout casser sur un an, c'est beaucoup plus simple avec pitivi (ou shotcut dernièrement).
Pitivi semble un bon compromis entre fonctions d'éditions, simplicité, formats et codecs d'entrées/sorties utilisable sans y passer 10 ans par un néophyte.
En tout cas merci et félicitations à toute l'équipe derrière ce projet, qui, (pas si lentement que ça en fait) mais sûrement, progresse.
Oui c'est malheureusement ainsi dans l'ESR, et dans l'éducation nationale également, malgré la très forte implication d'un nombre non négligeable d'agents, la technostructure, les décideurs torpillent les bonnes iniatives quand il y en a.
Ainsi dans mon établissement, alors que des agents mettaient dans l'urgence (la semaine précédant le confinement en Mars) en place des services type "Big Blue Button", jitsi et compagnie sur des serveurs récupérés de bric et de broc, et avec un certain succès compte tenu du peu de moyen tant humais que matériel dont ils disposaient, les décideurs loin de les soutenir ont acheté des licences zoom ou autres…
C'est à désespérer.
Pour l'anecdote j'ai essayé d'être un bon citoyen, et bien que très réticent et très méfiant je me suis fait violence et ai donc installé cette application sur mon FP2 âgé de 4 ans. Et bien ça ne fonctionne pas, "Support BLE insuffisant".
Ite missa est.
C'est tout à fait vrai, et c'est souvent mentionné ici par ailleurs, il en va de même des usages immodérés de la bande passante. Ce qui ne va pas sans problème par ailleurs, quand au niveau professionnel on voit des collègues et des élèves ingénieurs lancer des applis à distance au travers d'un VPN (IDE, suites bureautiques, progiciels de calcul/simulation numérique etc…) car nous avons collectivement perdu la bataille de l'apprentissage de la sobriété(rusticité) numérique.
D'abord, le postulat économique qui rend "impossible" la création de pistes cyclables est semble-t-il erroné.
Il y a plusieurs études assez sérieuses pour qu'on puisse prendre le postulat inverse: le retour sur investissement est prouvé.
Par exemple celle-ci: Economic Benefits of Increased Cycling
Ensuite, il y a plein d'endroits en France où la densité moyenne est très élevée, et la topologie des lieux à peu près comparable à la Belgique et aux Pays-Bas.
Par exemple, le Nord et le Pas-de-Calais sont assez semblables aux pays mentionnés précédemment en termes de dénivelés, et comptent de l'ordre de 4.2M d'habitants. Le seul bassin minier rassemble plus d'1M d'habitants sur une toute petite surface, avec un maillage urbain très dense, la plus grande concentration de surfaces commerciales de France, et pour autant très peu d'infrastructures cyclables, et comme dans toutes les zones urbaines et périurbaines, des trottoirs envahis de véhicules à moteurs en stationnement.
Il n'y a pas d'obstacles financièrement ni naturellement infranchissables empêchant d'y construire des infrastructures cyclables de bonne qualité. Ce serait souhaitable même pour des raisons sanitaires, dans une région qui compte une surmortalité importante liée entre autres aux maladies cardiovasculaires.
Il faudrait recréer des vélo-écoles avec des interventions conjointes de la sécurité routière et de la police en milieu scolaire, comme cela a existé dans ma jeunesse.
Sans compter des intérêts touristiques et économiques, par exemple de nombreuses aires faciles à réadapter comme les chemins de halages des canaux (cela se pratique déjà en d'autres régions avec succès: Loire, Bourgogne, Midi-Pyrénées, Alsace…).
In fine, sans vouloir transformer tout le pays en voie cyclable et devenir des talibans du vélo, il y a donc de multiples endroits faciles à aménager en priorité, il faudrait déjà commencer par arrêter de transformer tout le pays en gigantesque parking/autoroute.
Accessoirement, (et l'on retombe presque ainsi sur un sujet cher aux lecteurs de ce site) dans le cadre du déploiement des réseaux à haut-débit (fibre, câble) un peu partout, des milliers de kilomètres de routes vont être ou sont déjà en travaux. Le surcoût pour y réaliser quelques aménagements cyclables serait sans doute très faible.
# 59% des Français ne pensent pas que les hommes soient plus doués que les femmes pour la tech
Posté par bistouille . En réponse au lien 41% des Français pensent que les femmes ne sont pas aussi douées que les hommes pour travailler dans. Évalué à 6.
C'est finalement plutôt positif, la majorité des Français ne souscrit donc pas à un préjugé sexiste rétrograde, même s'il reste du chemin à parcourir.
A mon humble niveau, il me semble que l'on trouve désormais d'avantage d'étudiantes dans ces filières que par le passé, il y a seulement quelques années il n'était pas rare de voir une promo de master génie logiciel avec moins de 10% de femmes.
Par contre une inconnue, ce sont les derniers écarts de salaire net à l'embauche. Les derniers chiffres que j'avais (de l'observatoire de la formation et insertion professionnelle de la plus grosses université de ma région) datent d'avant 2018, pour le même diplôme de master il y avait ~250€ d'écart entre hommes et femmes, en défaveur des femmes.
[^] # Re: TL;DR.. Yet
Posté par bistouille . En réponse au lien Appareil législatif européen : persistance des coups tordus d'ayants droits insatiables. Évalué à 7.
Le problème c'est l'asymétrie de la représentation nécessaire pour avoir un impact significatif sur les décideurs.
Par exemple il faut la convergence de milliers (ou plus) d'acteurs du logiciel libre, des tas d'actions, de pétitions, de souscriptions pour couvrir des frais de justice etc… pour tenter de contrer l'action d'un ou deux influenceurs représentant une multinationale comme MS.
# bravo Cliss XXI!
Posté par bistouille . En réponse au lien À Liévin, Cliss XXI installe des logiciels libres pour un monde plus éthique. Évalué à 2.
Article qui fait plaisir à lire en ces temps où les bonnes nouvelles ne sont pas si fréquentes, étant originaire de la région et connaissant bien le bassin minier ça me touche.
[^] # Re: Vitesse
Posté par bistouille . En réponse à la dépêche Retour sur l’affaire des « patchs hypocrites » de l’Université du Minnesota. Évalué à 9.
Bonjour,
Si plus de monde pensait comme vous dans le monde académique et dans la presse, nous ne serions pas submergés de papiers au mieux inutiles, au pire de "scoops" s'avérant faux après coup, et certains mandarins-malandrins poussés par la quête sans fin du "h-index" maximal n'auraient pas atteint le pouvoir de nuisance qu'ils ont actuellement.
Cette affaire est une énième démonstration de la nocivité de ce système "publish or perish".
Comme vous le rappelez si bien "on n'est pas là pour faire du chiffre", c'était d'ailleurs un slogan ironique de matheux du mouvement "Sauvons la Recherche" il y a ~15 ans…
[^] # Re: Et en même temps
Posté par bistouille . En réponse au lien Inria et le logiciel libre : un soutien sans faille depuis près de vingt ans. Évalué à 4.
Bonjour,
Je comprends votre point de vue et merci d'avoir apporté ces précisions sur le dispositif.
Cependant l'INRIA est/était un établissement publique, un EPST comme le CNRS, l'INSERM etc…(oui je continue à dire "l'INRIA" en dépit de tous les efforts de cabinets et services de comm' qui voudraient omettre le "l" apostrophe et promouvoir cet établissement comme une marque).
Et il semble que de vouloir en faire un "hôtel à projets" géant, une "agence de moyens", ou un "incubateur" ce n'est pas dégradant mais c'est le sortir de sa mission principale de service publique qui est de produire avant tout du savoir, au service de la société. (remarque: les autres EPSTs souffrent du même mal)
Tout cela s'accompagnant (comme dans d'autres secteurs) d'une vision managériale à court terme, de désengagement de l'Etat, de recherche de financements plutôt que de recherche tout court, de contrats précaires…
Ceci étant dit (désolé pour le hors-sujet un peu politique), pour en revenir au sujet c'est tout à son honneur que l'institut soit un contributeur fidèle et important au logiciel libre, et qu'il communique là-dessus est plutôt positif semble-t-il.
# "winner takes all"
Posté par bistouille . En réponse au lien The Big Lie that keeps the Uber bezzle alive ~ pluralistic.net. Évalué à 4.
Dans le 7eme paragraphe l'auteur affirme que même si le modèle économique d'Uber finissait par fonctionner et commencer à rapporter de l'argent rien n'empêcherait un concurrent encore plus redoutable d'arriver sur le marché et de lui tailler ses profits. En théorie sans doute mais en pratique il semble que dans ce genre d'activité lorsqu'une entreprise et sa "marque" s'est établie aussi vite (même en perdant des sommes colossales) et a fait le vide autour, elle fini par tout prendre, faire partie du paysage et devient omniprésente et incontournable dans l'opinion publique, il ne me vient pas de contre-exemple où un concurrent est arrivé à bousculer l'ordre établi.
(Ceci étant, la nocivité de ces plateformes n'est plus à démontrer en terme d'impact sociétal, droit du travail, commerces et services de proximité)
J'espère avoir tort, et que ce système va s'effondrer comme le pense l'auteur.
# ajout de disque virtuel, ou aggrandir une partition (xfs?)
Posté par bistouille . En réponse au message Problème espace disque . Évalué à 1.
Bonjour,
La solution la plus "simple" c'est de rajouter un disque virtuel, le partitionner/formater dans le filesystem voulu et le monter(je pars du principe qu'il reste de la place dans le système de fichier utilisé par l'hyperviseur pour allouer des VMs).
Pour un exemple concret, de mémoire il m'est arrivé la chose suivante: la VM est un serveur web et il n'y a plus assez de place dans le /var/www. Pour minimiser les tracas, j'ai ajouté un disque virtuel, formaté, arrêté le service web quelques minutes, le temps de synchroniser le /var/www sur le nouveau disque, vérifier rapidement les droits, j'en ai profité pour faire une sauvegarde et la mise à jour de la VM (tant qu'à faire ça mange pas de pain), modifié le fstab pour monter mon nouvel espace web du nouveau disque sur /var/www, et redémarré.
Sinon, élargir une partition primaire est possible mais plus délicat. Il faut absolument faire un backup de la VM avant, car la manoeuvre peut rendre la VM inutilisable en cas de pépin.
Sur CentOS il me semble que le filesystem par défaut est xfs, et il y a une commande xfs_growfs pour que le filesystem puisse être élargi à la taille de la partition.
Mais d'abord il faut agrandir la partitio, et ça, pour une partition primaire je redis c'est risqué, backup tout ça…
Voici un lien détaillant le procédé:
https://www.golinuxcloud.com/extend-resize-primary-partition-non-lvm-linux/
Pour ma part je préfère ne pas agir sur le filesystem vivant, mais plutôt redémarrer la VM sur une iso type "sysrescue" ou l'iso d'un liveCD centOS ou autre, faire les extension de partition depuis ce "liveCD", prier pour que ça marche (c-a-d: on est dans la situation idéale où la partition qu'on cherche à élargir est la dernière).
Au pire, si ça foire je restaure le backup précédent de la VM.
# Arash Derambarsh avocat du plaignant?
Posté par bistouille . En réponse au lien Eric Leandri, cofondateur de Qwant, cité à comparaitre pour violation du secret des correspondances. Évalué à 1.
J'ai mal lu ou bien c'est vraiment notre Arash Derambarsh international qui représente le plaignant?
A-t-il
googléqwanté le nom de son avocat au préalable?? :-)# Commandes pas encore ouvertes pour la France
Posté par bistouille . En réponse au lien The Framework Laptop is now shipping (ordi réparable, à partir de 999$). Évalué à 1. Dernière modification le 24 juillet 2021 à 16:04.
Bonjour,
A priori au moment où je poste ce commentaire il n'est pas encore possible de commander ces machines pour la France, on peut juste renseigner un formulaire de contact pour être informé lorsque cela sera possible.
[^] # Re: Je trouve le sujet souvent caricatural
Posté par bistouille . En réponse au journal Je veux pas y retourner. Évalué à 2.
Apparemment il y aurait moyen d'exploiter des gisements de minerais d'humains pas chers et locaux. Selon les pays ou les cultures ça s'appelle "bagne", "goulag", ou "lao-gai".
C'est assez efficace, et les managers en sont satisfaits :-)
[^] # Re: "quand tu penses...
Posté par bistouille . En réponse à la dépêche Du tracteur logiciel non réparable au risque pour la sécurité alimentaire américaine ?. Évalué à 4.
Cette phrase de Coluche je la retourne dans ma tête presque chaque jour.
Peut-être que John Deere est en situation de quasi monopole aux US, la marque est présente aussi en France, j'en ai vu dans les manifs de la FNSEA, chez les céréaliers principalement. Ce modèle économique fonctionne sur les grosses exploitations, à une échelle industrielle on peut comprendre que le propriétaire se contrefiche de payer quelques milliers ou dizaines de milliers d'€ par an pour des licences et de la maintenance effectuée par le constructeur.
Pour des fermes de moindre taille, ça n'a pas de sens, les agriculteurs de chez nous sont pour la plupart bricoleurs et mécaniciens dans l'âme. D'ailleurs il existe un CAP et un bac pro "mécanique agricole".
Si vous suivez le youtubeur/réparateur de Mac Louis Rossman, qui est un ardent défenseur du "droit de réparer", il a parlé à plusieurs reprises des arguments fallacieux utilisés par John Deere entre autres sur la "sécurité", arguments en tous points semblables et tout aussi réfutables transposés aux téléphones "intelligents" et ordinateurs en tous genres de la marque à la pomme.
Pourquoi continue-t-on à acheter ces m..des? Il semble que plusieurs milliards d'€ dépensés par les marques dans la communication commerciale et quelques astuces psychologiques pompeusement appelés "neuromarketing", conjugués à notre propre paresse intellectuelle portent leurs fruits.
# droit du travail et contributions à un projet de l'entreprise
Posté par bistouille . En réponse au lien You are an IBM employee 100% of the time.. Évalué à 8. Dernière modification le 20 avril 2021 à 14:06.
Bonjour,
Pour une fois, au risque d'aller à contre courant, j'ai eu la perception inverse, malgré la formule maladroite concernant le passage "employé d'IBM à 100% du temps" dans le message.
Est-ce qu'en fait il ne s'agirait pas d'un code initié ou largement supporté par IBM, qui salarie donc des développeurs pour y contribuer? S'agissant d'une activité professionnelle, IBM souhaite que l'adresse de messagerie utilisée par ses employés concernés soit leur adresse professionnelle et non leur adresse personnelle.
Dans ce cas ça ferait sens, sinon c'est insupportable.
Durant son temps libre, par définition, un salarié n'est pas payé par l'employeur et donc non subordonné au règlement intérieur de la boîte. Le salarié sur son temps libre est donc bien entendu libre de vaquer à toute occupation (dans les limites du cadre législatif général bien sûr). Sinon vous imaginez un salarié de la grande distribution qui pourrait être inquiété pour ses activités bénévoles à la Banque Alimentaire le week-end ?
(On a pris l'habitude du pire et ça, ça m'inquiète quand même beaucoup…)
[^] # Re: C'est pas si dramatique
Posté par bistouille . En réponse au lien Les entreprises pourront bientôt imposer à leurs salariés la date de 8 jours de congés payés. Évalué à 8.
C'est vrai, et puis ce n'est qu'une première mesure avant d'autres car il va falloir passer à la caisse, il faut bien payer la dette causée par la crise.
La fortune des milliardaires français n'a augmenté que de 40% entre Mars 2020 et Mars 2021, c'est beaucoup trop peu, bien loin derrière celle des GAFAM!
Si nous voulons rester compétitifs, il nous faudra bien des milliardaires beaucoup plus riches, avec des fortunes atteignant les Tera€. Car plus le sommet de la richesse est élevé plus le torrent du ruissellement est puissant, non?
Ensemble (derrière Bernard Arnault, Françoise Bettencourt, François Pinault,Alain Wertheimer, Emmanuel Besnier, Patrick Drahi, Rodolphe Saadé….), tout devient possible!
[^] # Re: tl;dr
Posté par bistouille . En réponse au lien Non, le nucléaire n’est pas un investissement durable selon les critères de l’Union européenne. Évalué à 8.
Bonjour,
Il faut aussi prendre en compte le "coût environnemental" de l'approvisionnement en combustible et de son enrichissement, cf cet ancien reportage sur FranceCulture, les mines au Niger (le scandale Uramin) etc…
Dans le cas du Limousin, je ne retrouve plus le papier mais il y avait aussi une histoire de pollution chimique liée à la méthode d'extraction ou de lavage qui requérait l'usage de grosses quantités d'acide sulfurique.
Concernant les éoliennes, bien que d'un niveau de danger ou de complexité moindre, apparemment ce n'est pas aussi simple de remettre en état les sols lorsqu'une éolienne est hors d'usage ou démontée, il reste la partie bétonnée dans le sol dont le retrait est complexe et coûteux.
Le photovoltaïque, c'est relativement énergivore et polluant lors de la production et de l'élimination des panneaux. Sans compter les projets délirants de "routes solaires" voués à l'échec (mettre des panneaux dont le rendement est intrinsèquement faible sous une épaisse résine, le tout dans le sol sous la poussière, la boue et soumis aux contraintes mécaniques de véhicules roulant dessus, c'est vraiment un gâchis incroyable), ou d'autre qui ne trouvent pas d'autres endroits pour les installer que des forêts (qu'il faut raser), on atteint des sommets de bêtise criminelle.
Mais tout cela est aussi à mettre en perspective de l'effort de R&D qu'on veut bien investir dans les différentes technologies. Dans la durée, les investissements dans la filière nucléaire ont été colossaux durant plus d'un demi-siècle en France, avec une certaine réussite (avant qu'on ne commence à perdre la maîtrise d'oeuvre suite à la vente à la découpe de multiples services et entreprises clés de cette industrie).
Un des principaux problèmes des énergies dites renouvelables est l'intermittence de la production.
En France on a aussi des gens qui travaillent sur le stockage de l'énergie, cf le réseau RS2E.
Reste à savoir si l'investissement humain et matériel dans ces labos et structures est à la mesure de l'enjeu.
Enfin, la meilleure énergie c'est celle qu'on n'utilise pas. On a notamment des dizaines de milliers de bâtiments publics (écoles, lycées, universités, bâtiments administratifs, mairies etc…) qui pourraient être mieux isolés ou conçus et qui sont encore trop énergivores. Et donc une grosse marge de progrès possible pour la puissance publique si telle était la volonté politique de montrer l'exemple.
[^] # Re: Mitra, Bull ?
Posté par bistouille . En réponse à la dépêche Alice Recoque pionnière de l’informatique et de l’intelligence artificielle. Évalué à 5.
Bonjour,
Je me souviens de ça! ça date du plan informatique des années 80, le Bull "Micral" et les SILZ-16, les Leanord, qui servaient de tête de réseau sur les nanoréseaux reliant nos glorieux Thomson TO7-70 et MO5 dans les salles dédiées des écoles primaires et collèges. Enfin, à condition qu'un instituteur ou un prof (de maths le plus souvent) un peu nerd se fût porter volontaire pour faire tourner le bazar…
[^] # Re: L'entrisme est-il une stratégie payante ?
Posté par bistouille . En réponse au journal Faites comme je dis mais pas comme je fais. Évalué à 1.
Pour certains ça a été payant pour… leurs carrières politiques!
Je crois que Jean-Christophe Cambadélis avait fait ses premières armes dans un parti trotskiste (? Chez Pierre Lambert ?) avant de rallier le PS avec nombre de militants.
[^] # Re: Avoir un avis sur tout, même quand on n'y connait rien
Posté par bistouille . En réponse au journal genre, ils nous prendraient pour des neuneux ?. Évalué à 5.
Bonjour,
On s'écarte un peu du sujet, mais l'idée d'un parlement ou d'un pouvoir tiré au sort n'est pas complètement inintéressante. Si l'échantillon de population tirée au sort est suffisamment grand au moins on aurait un "congrès" assez représentatif de la population.
Bien entendu c'est assez éloigné en termes de pouvoir de décision et de construction de ces panels de 35 ou 150 personnes dont au final le président ne tient pas compte des avis lorsqu'ils vont à l'encontre du dogme.
[^] # Re: Qu'est-ce que Patrick vient faire là ?
Posté par bistouille . En réponse au sondage Craindre la balkanisation du Web…. Évalué à 3.
Patoche aimant aussi très fort la surveillance, tant que c'est lui qui l'exerce aux dépends des autres, y'a aussi un lien :-)
[^] # Re: Et donc l'accélération d'un clip est-elle possible ?
Posté par bistouille . En réponse à la dépêche Pitivi 1.0 (en fait : 2020.09) est sorti, après 16 ans de développement !. Évalué à 2.
Bonjour,
A ma connaissance non ou bien je m'y suis mal pris, j'ai utilisé pitivi ce vendredi en tout cas, pour retraiter une video trop longue, j'ai essayé de faire maigrir une séquence (en accélérant le son et la vidéo séparément en essayant de jouer sur le frame rate des séquences, mais pas réussi).
Comme je n'avais rien de plus compliqué à faire que des coupes, des "avances rapides", shotcut a fait le job. Mais a priori, même si shotcut est sympa et simple à utiliser, il y a bien plus d'outils intégrés dans pitivi il me semble (une multitude de filtres videos et audios par exemple, fondus-enchainements, ajustement bande son, synchro etc. la liste est longue mais n'étant pas spécialiste). Pour avoir testé pitivi, avidemux, shotcut et cinelerra, ce dernier semble le plus imposant en fonctionnalités, mais pour un débutant comme moi qui va devoir bidouiller 3 pauvres vidéos filmées au smartphone ou avec une "action cam" à tout casser sur un an, c'est beaucoup plus simple avec pitivi (ou shotcut dernièrement).
Pitivi semble un bon compromis entre fonctions d'éditions, simplicité, formats et codecs d'entrées/sorties utilisable sans y passer 10 ans par un néophyte.
En tout cas merci et félicitations à toute l'équipe derrière ce projet, qui, (pas si lentement que ça en fait) mais sûrement, progresse.
[^] # Re: Rien de neuf sous le soleil
Posté par bistouille . En réponse à la dépêche La Commission européenne dévoile sa stratégie sur le logiciel libre pour 2020-2023. Évalué à 5.
Oui c'est malheureusement ainsi dans l'ESR, et dans l'éducation nationale également, malgré la très forte implication d'un nombre non négligeable d'agents, la technostructure, les décideurs torpillent les bonnes iniatives quand il y en a.
Ainsi dans mon établissement, alors que des agents mettaient dans l'urgence (la semaine précédant le confinement en Mars) en place des services type "Big Blue Button", jitsi et compagnie sur des serveurs récupérés de bric et de broc, et avec un certain succès compte tenu du peu de moyen tant humais que matériel dont ils disposaient, les décideurs loin de les soutenir ont acheté des licences zoom ou autres…
C'est à désespérer.
[^] # Re: Bof… le peuple n’a juste pas confiance
Posté par bistouille . En réponse au journal De l'inutilité de débattre de la confidentialité de l'application StopCovid. Évalué à 3.
Pour l'anecdote j'ai essayé d'être un bon citoyen, et bien que très réticent et très méfiant je me suis fait violence et ai donc installé cette application sur mon FP2 âgé de 4 ans. Et bien ça ne fonctionne pas, "Support BLE insuffisant".
Ite missa est.
# cyber chess-boxing
Posté par bistouille . En réponse à la dépêche Stockfish 12 est sorti. Évalué à 2.
Et le pire dans tout ça c'est que si Boston Dynamics s'y met, les humains se feront aussi écraser en chess-boxing :-)
[^] # Re: Réduire le volume de données...
Posté par bistouille . En réponse au journal Un compresseur par ci, un compresseur par là. Au temps de l'algo des hackeurs.. Évalué à 3.
Bonjour,
C'est tout à fait vrai, et c'est souvent mentionné ici par ailleurs, il en va de même des usages immodérés de la bande passante. Ce qui ne va pas sans problème par ailleurs, quand au niveau professionnel on voit des collègues et des élèves ingénieurs lancer des applis à distance au travers d'un VPN (IDE, suites bureautiques, progiciels de calcul/simulation numérique etc…) car nous avons collectivement perdu la bataille de l'apprentissage de la sobriété(rusticité) numérique.
# Même pas cap', Zuckerberg!
Posté par bistouille . En réponse au lien Facebook menace de se retirer d'Europe si on ne le laisse pas faire à sa façon. Évalué à 5.
Ah mais comment va-t-on survivre sans fecesbook ni instacame?
Allez Mark, chiche?
Si tu veux, on peut t'aider à faire tes valises :-)
[^] # Re: Les pistes cyclables partout c'est possible
Posté par bistouille . En réponse au journal Accidentologie, sécurité routière et cyclisme. Évalué à 5. Dernière modification le 21 septembre 2020 à 13:53.
Bonjour,
D'abord, le postulat économique qui rend "impossible" la création de pistes cyclables est semble-t-il erroné.
Il y a plusieurs études assez sérieuses pour qu'on puisse prendre le postulat inverse: le retour sur investissement est prouvé.
Par exemple celle-ci:
Economic Benefits of Increased Cycling
Ensuite, il y a plein d'endroits en France où la densité moyenne est très élevée, et la topologie des lieux à peu près comparable à la Belgique et aux Pays-Bas.
Par exemple, le Nord et le Pas-de-Calais sont assez semblables aux pays mentionnés précédemment en termes de dénivelés, et comptent de l'ordre de 4.2M d'habitants. Le seul bassin minier rassemble plus d'1M d'habitants sur une toute petite surface, avec un maillage urbain très dense, la plus grande concentration de surfaces commerciales de France, et pour autant très peu d'infrastructures cyclables, et comme dans toutes les zones urbaines et périurbaines, des trottoirs envahis de véhicules à moteurs en stationnement.
Il n'y a pas d'obstacles financièrement ni naturellement infranchissables empêchant d'y construire des infrastructures cyclables de bonne qualité. Ce serait souhaitable même pour des raisons sanitaires, dans une région qui compte une surmortalité importante liée entre autres aux maladies cardiovasculaires.
Il faudrait recréer des vélo-écoles avec des interventions conjointes de la sécurité routière et de la police en milieu scolaire, comme cela a existé dans ma jeunesse.
Sans compter des intérêts touristiques et économiques, par exemple de nombreuses aires faciles à réadapter comme les chemins de halages des canaux (cela se pratique déjà en d'autres régions avec succès: Loire, Bourgogne, Midi-Pyrénées, Alsace…).
In fine, sans vouloir transformer tout le pays en voie cyclable et devenir des talibans du vélo, il y a donc de multiples endroits faciles à aménager en priorité, il faudrait déjà commencer par arrêter de transformer tout le pays en gigantesque parking/autoroute.
Accessoirement, (et l'on retombe presque ainsi sur un sujet cher aux lecteurs de ce site) dans le cadre du déploiement des réseaux à haut-débit (fibre, câble) un peu partout, des milliers de kilomètres de routes vont être ou sont déjà en travaux. Le surcoût pour y réaliser quelques aménagements cyclables serait sans doute très faible.