Arthur Accroc a écrit 2067 commentaires

  • [^] # Le nom

    Posté par  . En réponse au journal Azul System sur un petit nuage. Évalué à 1.

    Que Ms ait choisi de déployer ça sur azure montre qu'ils ont encore du chemin dans leur opensource washing.

    Ou alors, c’est le nom : Azure, Azul…

    Si tu veux que ton produit soit déployé par Microsoft sur Azure, l’idée, c’est de l’appeler « Azut », lui ou ta société. Comme ça, si ça rate, tu pourras toujours dire « Ah zut ! ».

    Sinon, « azure » en anglais, « azul » en espagnol, signifient « azur » en français. Peut-être pour nous faire croire que malgré les clouds, le ciel s’éclaircit…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # À qui le tour ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 49 de l'année 2016. Évalué à 3.

    Pour la COP21, nos sympathiques dirigeants avaient fait arrêter et assigner à résidence des militants écologistes.

    Pour le sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, qui feront-ils arrêter ? Des militants des libertés ? Des informaticiens ???

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: [BFMtv] Le ministère de la Culture cède aux sirènes de Microsoft

    Posté par  . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 45 de l'année 2016. Évalué à 5.

    Soit ils étaient coincés sur Microsoft Office par des logiciels métiers… soit la minorité à s’accrocher à Microsoft Office était celle « qui compte », à commencer par la ministre.

    Dans le premier cas, l’explication aurait pu être fournie.

    En tout cas nos dirigeants font beaucoup… pour Microsoft. Pour la population, c’est moins flagrant…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: spoil ?

    Posté par  . En réponse au journal Élections américaines. Évalué à 4.

    Par contre, il y en a qui ont amassé des fortunes ces dernières années, qui n'ont cesse de tout faire pour payer le moins d'impôt possible, de faire du dumping social, sous prétexte d’efficacité économique. Eux, ils devraient commencé à réfléchir sur ce qui se passe, comprendre qu'ils sont entrain de détruire le tissu social des démocraties occidentales et d'en envisager les conséquences. C'est eux qui devraient avoir peur.

    Pourquoi ? Tu crois vraiment que l’extrême droite (si elle passe comme aux États Unis) s’attaquera à ces gens-là ?

    Eux n’y croient pas, sinon pourquoi leurs médias serviraient-ils de plus en plus la soupe au FN ? C’est une alternative qui les inquiète beaucoup moins qu’un parti (vraiment) de gauche (pas le PS), donc autant orienter vers eux les mécontents des partis de gouvernement habituels.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Vote utile ?

    Posté par  . En réponse au journal Élections américaines. Évalué à 6.

    mais bon, rien de nouveau, l'année prochaine Mélenchon et ses supporters (pareil pour les verts) diront que ce n'est pas leur faute du tout, aucune part de responsabilité tout sur les autres.

    Depuis 1983, le Parti « Socialiste » mène une politique libérale (avec notamment la désindexation des salaires sur l’inflation, des privatisations, la construction de l’Europe libérale avec paradis fiscaux intégrés…) avec un peu de vaseline (RMI) pour essayer de maintenir la paix sociale et quelques réformes sociétales (abolition de la peine de mort, mariage pour tous) pour avoir l’air « de gauche ».

    Et pour le reste, ils mènent une politique de plus en plus sécuritaire, dans le mauvais sens du terme (surveillance généralisée ; ils prétendent protéger des terroristes et assignent à résidence des écologistes — enfin quand ils n’en assassinent pas).

    Nous n’aurons jamais de gouvernement progressiste tant qu’ils n’auront pas été laminés aux élections.

    Évidemment, le Parti de Gauche n’a aucune chance de passer devant Les « Républicains » pour atteindre le second tour des prochaines élections (et encore moins les autres partis de gauche), donc ça ne risque pas d’arriver du premier coup.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # C’était pourtant facile de ne pas se trumper !

    Posté par  . En réponse au journal Élections américaines. Évalué à 6.

    Moi, j’aurais mis ça comme titre au journal. Un titre sérieux comme « Élections américaines », c’est gâcher.

    J’aime mieux être à ma place qu’à celle des américains pour les temps qui viennent, mais ne nous moquons pas trop d’eux : l’évolution de notre société n’est pas brillante non plus et on ne sait pas ce que nous allons ramasser l’année prochaine (vu déjà nos trois derniers présidents)…

    Bon, si on a de la chance, Trump fera peut-être au moins capoter TAFTA.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Au contraire

    Posté par  . En réponse au journal Campagne de financement pour PulseAudio. Évalué à 10.

    PA avait pleins de bugs et system on critique surtout ces choix (je dis pas qu'il n'a pas de bug, mais que ce n'est pas l'essentiel de la critique).

    C’est bizarre, je dirais exactement l’inverse.

    En ce qui concerne systemd, son architecture me semble bien vue, mais j’ai essuyé beaucoup de plâtres… À la limite, c’est plutôt au niveau du choix de remplacer d’autres éléments du système par des trucs qui ne font que la moitié du boulot (l’automontage…) que le choix me paraît beaucoup plus discutable.

    Concernant PulseAudio, par contre, je pense au contraire que le choix d’architecture est mauvais à la base : ajouter une usine à gaz à la pile sonore (plutôt que d’en remplacer un élément), qui tourne sans priorité spécifique (même si c’était heureux quant PA se mettait à prendre 100 % du temps CPU…), alors que le son est l’exemple typique de ce qui doit absolument fonctionner en temps réel (une vidéo, ce n’est pas continu à la base, si c’est un peu plus saccadé, c’est juste un peu désagréable, alors que pour un son, c’est tout de suite très pénible).

    Évidemment, quand on veut sortir sur une machine distante plus de sons simultanés que sa carte son ne gère de canaux, et pas échantillonnés dans la même fréquence, on ne peut pas éviter un certain nombre de traitements. Mais quand on joue un bête son unique sur la carte son locale, ça devrait passer aussi directement que possible.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Ubuntu a bon dos

    Posté par  . En réponse au journal Campagne de financement pour PulseAudio. Évalué à 10.

    Si PulseAudio avait au départ une mauvaise réputation, c'était principalement dû à des bugs plus bas niveau (dans les pilotes matériel) et à une mauvaise intégration dans certaines distributions (Ubuntu).

    Ubuntu a bon dos (et je dis ça alors que je n’en suis pas tellement fan) ; en vrai, PulseAudio était calamiteux aussi sous Fedora.

    Par moments, il se mettait à prendre 100 % du CPU, sans forcément réussir à jour du son, parfois sans même qu’on en ait envoyé.

    Il y avait aussi son comportement en condition de stress mémoire.
    Quand la machine swappait trop, il pouvait arriver qu’il soit bloqué (jusque là, ce n’est pas de sa faute, si ce n’est qu’en envoyant le son en direct sur Alsa, ça tient mieux parce que ça demande nettement moins de ressources).
    À partir de là, deux comportements raisonnables étaient possibles :
    – reprendre le son là où ça en était (avantage : on ne perd rien, inconvénient : risque de perte de synchro) ;
    – jeter la partie de son correspondant à l’intervalle de blocage (inconvénient : on perd du son, avantage : pas de perte de synchro).
    Ce que PulseAudio faisait, c’était de jouer le son en retard en compressé sur à peu près une seconde ! Il n’y avait que Lennart pour trouver une solution aussi « géniale ». Ça donnait des bruits atroces !

    Je confirme l’expérience d’alenvers : la réponse typique était « oui, mais tu n’as pas la dernière Fedora, il n’y a plus de problèmes ». En vrai, quand je passais à la dernière Fedora (bah non, à l’époque la mise à jour de la Fedora n’était pas trop fiable et je ne réinstallais pas tous les six mois)… j’avais toujours les mêmes problèmes.

    Alors ça s’est arrangé pour moi :
    – plus de mémoire sur ma machine du boulot, sur laquelle j’utilise en fait le son assez rarement ;
    – une distribution qui me permet de ne pas mettre PulseAudio sur mon portable personnel (de toute façon, la consommation de CPU, c’est autant d’autonomie en moins, autant ne pas en gâcher avec un truc dont les fonctionnalités ne me sont pas utiles).

    Je suppose que PulseAudio s’est quand même amélioré globalement, parce que ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu prendre 100 % du temps CPU (sur ma machine du boulot), alors que ça lui arrivait sans même jouer de son.

    Pour le reste, je serais curieux de voir ce que ça donne en conditions de stress mémoire, mais pas assez jusqu’à maintenant pour prendre le temps de recréer de telles conditions et de faire le test.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Très légère simplification

    Posté par  . En réponse au journal Inverser les couleurs d'un thème GTK/Qt. Évalué à 4. Dernière modification le 05 novembre 2016 à 07:58.

    Merci !

    Fixer une lampe (c’est en gros ce à quoi regarder un écran revient), c’est fatiguant pour les yeux, autant utiliser de meilleurs abat-jours.

    Entre le cassage régulier des thèmes pour Gtk 3, mon allergie à CSS (sa syntaxe absconse me rappelle celle du fichier de configuration de Sendmail…) et les innombrables couleurs à changer, ce script devrait m’être bien utile (jusque là, ma solution était d’éviter autant que possible les applications Gtk 3…).

    Le plus beau, c’est que les thèmes à la mode — fond blanc pétant, surlignage bleu — donnent, une fois inversés, les résultats les plus reposants pour les yeux.

    Je suggérerais juste une toute petite simplification : dans

    # Exchange black and white keywords
    sed -i 's/black/w_h_i_t_e/g' $FILES
    sed -i 's/white/b_l_a_c_zk/g' $FILES
    sed -i 's/w_h_i_t_e/white/g' $FILES
    sed -i 's/b_l_a_c_k/black/g' $FILES

    il y a à mon sens une étape superflue, ça doit suffire :

    # Exchange black and white keywords
    sed -i 's/black/w_h_i_t_e/g' $FILES
    sed -i 's/white/black/g'     $FILES
    sed -i 's/w_h_i_t_e/white/g' $FILES

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Privacy badger et Ghostery

    Posté par  . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 3.

    C’était plus une critique du fait d’utiliser un logiciel privateur alors qu’il y a des alternatives meilleurs tel Privacy Badger.

    L’utilises-tu ? Son mécanisme n’empêche-t-il pas de fonctionner les sites qui utilisent un content delivery network ou qui dépendent fonctionnellement d’api.google.com ou d’un autre truc du genre ? (Ce n’est pas que je trouve ça bien, mais des fois, on a besoin d’accéder à un site, même s’il est complètement pourri.)

    Ça m’a fait bizarre de voir un logiciel non-libre qui espionne sur une interview pour un livre qui parle de surveillance://.

    Effectivement, c’est bon à savoir.

    J’en ai également profité pour faire un jeu de mots avec “Non mais allô quoi” et…

    Amusant, mais ça brouillait un peu le message principal.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Le but et les moyens

    Posté par  . En réponse au journal Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa. Évalué à 10.

    Intéressant, mais ce n’est qu’un moyen, l’important est l’axiome de base de nos partis de gouvernement.
    Leur axiome de base, c’est au pire de servir ou au mieux de ne pas déranger les puissants (la finance, les grosses entreprises — y compris étrangères comme Microsoft —, les très riches).

    Dans la mesure où le capitalisme libéral fonctionne comme le Monopoly, ça permet à ceux-ci de capter de plus en plus de la masse monétaire (rappelons que l’intérêt de la monnaie pour une société est d’améliorer la vie de ses membres en facilitant leurs échanges — parce que le troc, ce n’est pas très pratique — ; la captation par une petite minorité est un effet indésirable).

    Ça implique que la masse monétaire disponible pour la population, l’État et l’économie réelle s’assèche (les mécanismes pour lutter contre ça étaient l’impôt progressif et la création monétaire, mais les puissants échappent au premier — optimisation ou niches fiscales — et la seconde empire les choses depuis le principe de l’emprunt par l’État à des banques privées).

    D’où l’augmentation du chômage et de l’exclusion, l’augmentation de l’âge de la retraite, les fermetures de services hospitaliers, de collèges… (avec moins… on fait moins, il n’y a aucune chance que ça aille autrement).

    À partir de là, le peuple lésé pourrait légitimement se rebeller. Le but de nos dirigeants politiques est donc de maîtriser la masse pendant qu’elle se fait piétiner. Le mensonge politique (avec le Parti Socialiste, ça commence à « Socialiste » et avec les Républicains à « Républicains »), les lois instaurant la surveillance, le fichage et la répression (les terroristes étant bien pratiques pour les justifier), et l’algocratie ne sont que des moyens pour atteindre ce but.

    Il semble malheureusement que la seule ambition des élites des grandes écuries politiques soit personnelle : être en charge de l’intendance de l’oligarchie plutôt que quelqu’un d’autre.

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  • [^] # Jeu de mots ! comme disait Maître Capello

    Posté par  . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 4.

    Je pense que c’était plus un jeu de mots sur le titre (ghost / Haloween) qu’une critique…

    Sinon, au niveau des extensions, j’ai pour ma part réduit la voilure pour gagner de la mémoire et du temps au démarrage (un navigateur, c’est mieux quand il bouge encore un peu et qu’éventuellement, on peut aussi lancer d’autres logiciels en même temps…).
    Adblock Plus et Ghostery, les deux plus gourmandes, en ont fait les frais au profit de uBlock Origin (avec entre autres la liste de Disconnect), sachant que j’ai aussi par ailleurs Noscript et Seft Destructing Cookies ou CookieKeeper.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Ce n’est pas un clavier

    Posté par  . En réponse au journal Le courage de l'innovation. Évalué à 7.

    Il y a une certaine ironie à nommer Tactus un « clavier » qui n’offre justement pas la sensation tactile des touches.

    Ce genre de gadget, c’est peut-être bien pour ceux qui travaillent sur certaines applications spécifiques (modélisation 3D ? traitement d’images ?), pour peu que celles-ci soient capables de mapper leurs fonctions dessus avec les icônes qui vont bien, mais pour taper « à l’aveugle », franchement, c’est zéro.

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  • [^] # Si, du neuf (enfin de 2014)

    Posté par  . En réponse au journal Vie privée et appel téléphonique. Évalué à 9.

    J'imagine que le truc "nouveau" c'est qu'ils te pompent ton numéro quand tu les appelles, ce qui n'est pas très élégant et qui reste un peu différent de le revendre quand tu leur donne de ton plein gré.

    Là, c’est une boîte concurrente qui l’a appelé.
    Si on considère comme probant le fait que le même appel depuis un autre téléphone a donné le même résultat, on peut penser que l’opérateur prévient l’assurance concurrente quand on appelle son assurance ou que l’assurance concurrente a mis un mouchard chez la sienne.

    Donc on atteint effectivement un autre niveau (notamment du point de vue de la vie privée) que juste revendre ton numéro à des démarcheurs (ce qui est déjà bien pénible).

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  • [^] # Processeurs Intel, matériel fermé

    Posté par  . En réponse au journal Point d’étape sur le matériel et nos libertés. Évalué à 4.

    Si on prend un cas d'analyse tel que celui-ci : why!
    Il y a un processeur Intel

    Justement !

    avec le chip graphique ou une implémentation libre de ces composants est faite dans Linux.

    Oui, mais non : Linux ne tourne pas sur le processeur maître, c’est-à-dire l’Intel Management Engine.

    Qu'est ce que je risque et qu'est ce que je ne peux pas faire avec que je pourrais faire avec la solution Power du projet Talos ?

    Pour la dernière question, sûrement rien.

    Par contre, l’IME permet l’accès à distance et fait tourner un logiciel propriétaire.
    Normalement, il y a des moyens de sécuriser l’accès (sur les modèles où personne n’a trouvé de faille), il reste que cet espèce de rootkit matériel est totalement opaque et qu’Intel a pu se réserver les accès qu’il voulait.

    Alors si tu ne veux pas sacrifier d’argent pour avoir un matériel qui n’agit pas dans ton dos (en tout cas pas à un tel niveau), tu peux peut-être sacrifier de la puissance : dans la même marque, ce modèle (moins cher) contient un processeur basse consommation qui d’après le descriptif d’Intel ne contiendrait pas le package vPro, dont fait partie l’Intel Management Engine (troisième paragraphe de l’article Wikipédia).
    Espérons que c’est vrai (si quelqu’un a plus d’infos…) et que de tels processeurs continuent à être fabriqués.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Théorie du complot

    Posté par  . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 7.

    Vous faites ça pour obtenir mon adresse.

    C’est pire !
    Du fait que nombre d’individus suspects fréquentent LinuxFr, le site est ciblé par la CIA.
    Elle a menacé les administrateurs du site pour obtenir l’identité des individus les plus suspects (bah oui, l’espionnage électronique, c’est la NSA, la CIA est dans des méthodes plus directes).
    Craignant pour leurs vies, les administrateurs ont donc décidé d’utilisé un appât bien ciblé pour attirer ceux-ci et obtenir leurs noms et adresses.

    En ce qui te concerne, c’est trop tard : tu as posté un commentaire qui a été bien noté (si aucun lecteur ne l’a pertinenté, les administrateurs ont pu monter la note eux-mêmes).
    Si tu acceptes le livre, la CIA aura ton adresse tout de suite et ses agents viendront poser des micros chez toi.
    Si tu refuses, ils sauront que tu as quelque chose à te reprocher et dès qu’ils t’auront trouvé, ils t’embarqueront directement à Guantanamo !

    Une seule solution, fuis !

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Et Facebook ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 2.

    Y convertir tes amis, ce n’est déjà pas facile (sauf si tu n’as pas d’amis et qu’en plus ils ne sont pas sur FaceBook — du coup, ça exclut clairement les « amis FaceBook »).

    Mais si c’est comme ZeroHeure pour tenir un commerce, il faut bien s’installer dans les rues où les gens passent, même si elles sont remplies de caméras de surveillance (et si les caméras permettent de repérer les clients, ça ne nuit sûrement pas)…

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  • [^] # Pourquoi acheter ailleurs que chez Amazon (surtout des livres)

    Posté par  . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 10. Dernière modification le 28 octobre 2016 à 11:54.

    Parce qu’un livre électronique Amazon n’est pas vraiment votre propriété, au mieux une concession susceptible de disparaître d’un jour à l’autre.

    Parce que certains livres papier ne sont pas disponibles chez Amazon (seulement auprès de vendeurs tiers de la plate-forme, à un prix plus élevé pour le neuf que le prix officiel), alors qu’ils le sont sur une autre librairie en ligne (au prix normal).

    Parce qu’on peux recevoir une contrefaçon (notamment pour les clés USB et cartes mémoire), même en achetant bien à Amazon et pas à un vendeur tiers (une arnaque apparemment classique consiste pour les contrefacteurs à acheter un produit à Amazon et en demander le remboursement en renvoyant une contrefaçon… qui est alors remise en stock et vendue à quelqu’un d’autre — là, ce n’est pas de la faute d’Amazon, mais ce n’est pas agréable pour autant, surtout qu’on peut ne s’en apercevoir qu’après l’avoir remplie à un certain niveau, sauf à avoir testé la clé USB aussitôt avec f3).

    Parce qu’Amazon impose des conditions de travail inadmissibles, même dans les bureaux.

    Parce qu’Amazon pratique l’optimisation fiscale.

    Parce qu’Amazon pratique la guerre des brevets.

    Parce que si la concurrence meurt, Amazon sera en position de monopole et pourra imposer toutes ses conditions, quelles qu’elles soient.

    Parce qu’il est contradictoire d’acheter un livre sur la surveillance chez un gros acteur américain qui trace vos habitudes (il suffit de l’utiliser un peu pour vous rendre compte qu’il ne mémorise pas seulement vos commandes passées, mais aussi tous les produits que vous avez juste regardés — d’ailleurs, si vous avez cliqué sur le second lien et si vous aviez des cookies d’Amazon vous identifiant, ils ont sans doute noté votre intérêt pour ce livre…).

    Enfin, comme pour le livre de Tristan Nitot, le public de LinuxFr doit déjà être plus ou moins au courant de tout ça (la plupart des points ont déjà été abordés ici).

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  • [^] # Sinon…

    Posté par  . En réponse au journal Qu'arrive-t-il à Planet-libre ? [edit: en fait tout va bien]. Évalué à 7.

    Avant de conclure qu’un site a disparu du web, ça peut être bien d’essayer là (par exemple).

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  • [^] # Re: Dommage…

    Posté par  . En réponse à la dépêche KDE est vingtenaire. Évalué à 5.

    Ça a peut-être changé, mais il y a déjà quelques années, on pouvait montrer que dès que quelques amplis sont lancés, les environnements intégrés (KDE, Gnome) redeviennent plus léger que les bureaux plus minimalistes, grâce justement aux services et bibliothèques partagés.

    Plus légers en mémoire et à condition d’utiliser les applications dédiées. Effectivement, c’est ce que j’avais constaté concernant KDE, notamment à l’époque où Konqueror tenait la route comme navigateur.

    Par contre, au niveau réactivité, à utiliser sur une machine virtuelle ou un Atom de quelques années, LXDE passe comme une lettre à la poste, Xfce s’en sort bien, mais Gnome rame atrocement et KDE… on peut prendre une pause café pendant l’ouverture de la session.

    Quant aux applications dédiées de KDE, utilisées à part, elles sont plus lourdes à cause des services KDE dont elles causent le lancement (et qui ne se terminent pas forcément après qu’on ait quitté l’application).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Dommage…

    Posté par  . En réponse à la dépêche KDE est vingtenaire. Évalué à 3.

    Qu'est-ce que KDE aurait dû privilégier ? :)

    Déboguer plus, changer moins, utiliser directement les services du système plutôt que de lancer à l’ouverture de session tout un tas de services qui la ralentissent.

    Évidemment, ça aurait voulu dire être moins à la pointe et être moins portable (en particulier sur Windows), ce qui est probablement contraire aux objectifs du projet.

    Je ne suis manifestement pas le public cible de KDE. Heureusement pour moi, d’autres projets ont des objectifs proches de mes attentes (Xfce, MATE, LXDE…). C’était plus dur à l’époque de KDE 2 (à sa sortie, j’étais retourné sous FVWM, jusqu’à ce que Gnome 2 sorte).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Dommage…

    Posté par  . En réponse à la dépêche KDE est vingtenaire. Évalué à 3.

    J’ai utilisé une des premières versions de KDE, celle de la Mandrake 5.1, il me semble que c’était une préversion de la 1.0.

    KDE 1 était pratique à utiliser (il n’y avait pas d’équivalent sous Linux à l’époque) et rapide, même sur le matériel de l’époque. Franchement une belle réussite. Le seul reproche que je pouvait lui faire était son manque de stabilité (de temps en temps, la session plantait ; enfin elle tenait quand même plusieurs jours, en général). Tout ce que j’attendais était une correction des bugs.

    La version 2 est sortie, avec plus de fonctionnalités, facilement autant de bugs (voire plus, au moins au début ; peut-être pas exactement les mêmes), et une ouverture de session plus lente. J’ai arrêté d’utiliser KDE à ce moment-là.

    Il semble que la version 3 ait été de meilleure qualité (mais avec un temps d’ouverture de session éliminatoire pour moi), mais la 4 a clairement prouvé que les objectifs des développeurs de KDE divergent par rapport à mes attentes (un environnement pratique, mais rapide et fiable, pas forcément qui fasse le café).

    Quant aux applications, certaines ont l’air vraiment bien, mais pas forcément stables et certaines sont quelquefois cassées très longtemps lors de la sortie d’une nouvelle version de KDE. Par conséquent, j’évite d’en dépendre, donc de les utiliser.

    Dommage. Un KDE léger et stable, ça aurait été tellement bien.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Souris verticale, trois contents

    Posté par  . En réponse au journal Quel Périphérique de pointage ?. Évalué à 3.

    Passé quelques jours d'adaptation (notamment pour éviter de heurter le bouton « retour » à chaque fois que je remets la main dessus … grrr), je trouve ça réellement plus confortable que la souris ordinaire. Et finies les douleurs au poignet.

    Je confirme.

    J’ai essayé différents périphériques de pointage à un moment où j’avais des douleurs au poignet : la souris verticale (un ancien modèle de même forme que celle-ci) les a stoppées net (dans le sens où j’avais une petite douleur même avec la main au repos, mais pas sur cette souris — ça a mis plus de temps pour que les douleurs disparaissent tout à fait).

    Un touchpad était moins efficace, mais pas trop mal quand même, un trackball à peine mieux qu’une souris standard (l’origine du problème).

    Depuis, j’en reste aux mêmes types de périphériques de pointage : souris verticale ou touchpad.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Souris verticale, un content

    Posté par  . En réponse au journal Quel Périphérique de pointage ?. Évalué à 4.

    PS - dans un moment de stupeur consommatrice j'ai acheté une souris verticale, parce que j'avais lu que Jamie Zawinski écrivait des poèmes à propos de la sienne (flemme de retrouver le lien) ben en fait c'est nul, de l'avis général. Indice : c'est pas seulement ton doigt qui appuie su'l bouton, la gravité aide beaucoup plus qu'on ne l'imagine.

    Sérieusement, c'est la même, la Anker à 10€ sur Amazon, je me demande comment tu fais, moi (et toute ma famille, mes potes, ça fait du monde quand même) ça passe pas du tout, ça m'épuise, mon poignet déteste.

    Il ne faut pas s’étonner qu’une souris à 10 € de marque inconnue soit construite avec les mêmes pièces que les souris pas verticales, même quand elles ne sont pas adaptées…
    À voir la photo, enfoncer le bouton implique aussi de tordre un peu le plastique, ça n’aide peut-être pas.

    L’Evoluent 4 a des boutons bien plus doux, soit que les contacteurs sont plus adaptés, soit qu’ils ont joué sur le bras de levier. Elle a plutôt le problème inverse : les boutons prennent toute la hauteur et c’est difficile de ne pas cliquer par inadvertance en serrant un peu trop la souris. Au moins est-elle bien verticale (c’est mieux selon moi et autant ne pas faire les choses à moitié). Je n’ai pas testé leur dernier modèle ; à le voir, il semble avoir moins le problème de la 4, mais peut-être des boutons moins doux (plastique à tordre).

    La 3M a les boutons principaux sous le pouce, ça soulage clairement l’index. Bémol : tout ce qui est prévu en guise de molette, c’est que le troisième bouton (situé sous le majeur et l’annulaire) passe la souris en mode défilement, mais ce bouton, on en a déjà besoin sous Linux ! C’est dommage, cette souris est clairement le top pour limiter le risque de syndrome du canal carpien : pas de sollicitation du poignet, peu de sollicitation des doigts hormis le pouce. Par contre, il ne faut pas avoir une tendinite du pouce ou de l’épaule (plus sollicitée pour les déplacements) !

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Référence

    Posté par  . En réponse à la dépêche Six nouveaux services chez Framasoft (30 au total). Évalué à 10.

    Une remarque de forme : la symbolique du village d'Astérix est pas un peu francocentrée ?

    À mon avis, c’est pour le côté village qui résiste à un empire puissant, pas pour l’exactitude géographique (accessoirement, Astérix ne fait pas preuve d’une grande rigueur historique, il faudrait prévenir l’éditeur…).

    Les québécois et autres africains francophones sont tout aussi concernés par la googlisation et peuvent très bien bénéficier des services de framasoft.

    J’aurais tendance à penser qu’ils connaissent aussi la bande dessinée en question.

    Cela dit, c’est le genre de référence que tu fais às tes risques et péril, vu la rapacité des détenteurs des droits et l’efficacité de leurs avocats. Au moins les gens de Framasoft n’ont-ils pas commis la plus grosse erreur : utiliser un mot se finissant par « -ix » (heureusement qu’ils promeuvent GNU/Linux et pas Unix). Mobilix (pour mobile Unix) a été condamné pour plagiat…

    Après, si tu as une référence sympa et plus exacte à leur proposer, ça les intéressera sûrement.
    Moi-même, je regrette le risque juridique qu’ils prennent et que ça fasse de la pub pour les intérêts de gens peu sympathiques, mais je n’ai rien trouvé de mieux à leur proposer, alors…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone