# cat /proc/version
Linux version 3.10.0-693.11.6.el7.x86_64 (builder@kbuilder.dev.centos.org) (gcc version 4.8.5 20150623 (Red Hat 4.8.5-16) (GCC) ) #1 SMP Thu Jan 4 01:06:37 UTC 2018
Difficile d’être sûr que Meltdown soit prise en charge, vu qu’il n’y a pas de ligne bugs dans /proc/cpuinfo (c’est un noyau relativement ancien…), mais ce serait quand même une curieuse coïncidence qu’ils aient sorti un nouveau noyau juste maintenant sans ce correctif.
Sous Ubuntu 16.04 LTS… rien pour l’instant :
# date
vendredi 5 janvier 2018, 03:06:35 (UTC+0100)
# apt update; apt list --upgradable
[…]
All packages are up to date.
En train de lister... Fait
# cat /proc/version
Linux version 4.10.0-42-generic (buildd@lgw01-amd64-007) (gcc version 5.4.0 20160609 (Ubuntu 5.4.0-6ubuntu1~16.04.5) ) #46~16.04.1-Ubuntu SMP Mon Dec 4 15:57:59 UTC 2017
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Mort, je n’ai pas suivi (enfin tu sais sûrement de quoi tu parles), mais instable et bogué, c’est clair : certaines pages ne fonctionnent pas ou pas complètement, d’autres le plantent net.
Il y a plein d'alternative cool à firefox. surf, qupzilla (falkon dans KDE), palemoon, …
Par contre, au niveau réactivité et consommation de ressources (sauf sur une page avec un javascript pourri, mais les autres navigateurs n’y échappent pas non plus) sur une machine peu puissante et avec peu de mémoire, les autres navigateurs censément légers que j’ai essayés (Qupzilla et au moins un autre dont le nom ne me revient plus) ne lui arrivent pas à la cheville. Dans les navigateurs graphiques que j’ai essayés, seule la version graphique de lynx ou (e)links (et dont je ne me rappelle plus le nom) était plus légère que Midori, mais peu de pages fonctionnaient avec.
Du coup, malgré les pages qui ne passaient pas, je regrette vraiment qu’il soit abandonné.
Note : Midori alloue pas mal de mémoire, mais en réalité, il en utilise peu (enfin comme je le disais, sauf si on charge une page avec un javascript pourri) — et de la façon dont le noyau gère ça, seule la mémoire réellement utilisée a un impact.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
En fait, la question qui se pose et dont la réponse ne m’est pas apparue clairement dans les articles que j’ai lus, c’est : la faille Spectre permet-elle d’accéder uniquement à la mémoire du processus courant ou plus largement à d’autres zones de mémoire ?
C’est probablement évident pour quelqu’un qui connaît bien le fonctionnement actuel de la MMU, mais je ne le connais pas assez bien pour que ça le soit pour moi.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Si je suis bien, ça implique pour les distributions, au minimum, de mettre à jour les paquets des compilateurs et de recompiler en priorité tous les logiciels susceptibles d’exécuter du code tiers (langages interprétés, navigateurs…).
Par contre, il y a un cas qui ne me semble pas couvert : qu’est-ce qui empêchera l’utilisateur (légitime ou qui a réussi à pirater un compte) d’un serveur accessible en ssh ou d’un VPS d’utiliser un code malveillant compilé par lui-même avec un compilateur non patché ?
S’il n’y a pas de solution à ce problème, ça veut quand même dire que tous les serveurs (ou au moins leurs processeurs) laissant plusieurs utilisateurs lancer librement des exécutables devront être changés avec de futurs processeurs non vulnérables.
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Cela dit, ça te protège de MeltDown. Il ne semble y avoir aucune solution en vue contre Spectre (à part peut-être ressortir un Pentium 1…). L’année commence bien !
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Les utilisateurs qui ont créé le forum et le site Linuxvillage voulaient se retrouver sur des espaces de communication bienveillants et non censurés (les règles de base restant la politesse et l'entraide).
Aujourd'hui, Linuxvillage c'est un site, un forum assez calme car peu connu mais toujours bienveillant.
C’est bien, ça manque dans notre monde de brutes.
Et tu es venue en parler sur… LinuxFr ???
Ici, la bienveillance, ce n’est pas tellement la marque de fabrique…
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
D’un côté, tu as le dirigeant irresponsable d’un pays bâti sur un génocide et qui a déjà utilisé l’arme nucléaire sur des civils, de l’autre côté, tu as le dictateur fou d’un pays affamé.
À mon sens, l’ONU serait assez avisée, pour décider de l’attitude à prendre par rapport aux pays qui ont l’arme nucléaire ou essaient de l’avoir, de créer un conseil formé uniquement de représentants de pays qui ne l’ont pas. Ça donnerait à mon sens plus de légitimité aux positions qu’il prendrait (sinon, il est facile pour un dictateur de considérer que le Conseil de sécurité est juste un club de pays qui ne veulent pas que les autres aient la même arme qu’eux) et aurait un côté si ce n’est apaisant, au moins moins conflictuel que des dirigeants de pays ayant l’arme nucléaire qui jouent à celui qui a la plus grosse.
Ce serait bien que les pays dirigés par des cinglés n’aient pas l’arme nucléaire. L’ennui, c’est que rien ne nous assure que ceux qui l’ont déjà ne soient pas un jour ou l’autre dirigés par des cinglés…
Alors 2018, l’année de la guerre nucléaire ?
Bonne année quand même…
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Tu penses, je suppose, que les « riches », enfin à l’abris de ces prélèvements sociaux insupportables, vont faire chauffer la CB, créer des entreprises en France (ou même en Europe…), par-là re-dynamiser toute l’économie et ainsi améliorer la vie de tous ?
Voilà… comme en Grèce.
Ah non, quand ça s’est cassé la gueule, les grecs riches se sont empressés de… mettre leur argent à l’abri à l’étranger.
Dans la théorie du ruissellement, il y a deux parties :
– on laisse les plus riches s’enrichir encore plus ;
– ils réinjecteront leurs gains dans l’économie.
Seule la première partie est vraie…
Je ne sais pas si tu penses vraiment ça, en tous cas c’est comme ça qu’EM a vendu son truc.
C’est un vieux mensonge qui marche encore : la preuve, il est président.
Alors que prétendre faire du socialisme en faisant du libéralisme, ça marche de moins en moins…
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Tu aurais pu parler des virus les plus violents, bien pire que le virus Trump, comme le virus Maduro
Euh… je suis censé réagir comme Mélenchon, c’est pour ça que tu sors cet exemple ?
Moi, si je cherche une source d’inspiration de gauche, je ne vais pas forcément aussi loin que le Venezuela.
Quant à comparer Trump et Maduro, il faudrait comparer le nombre de victimes après leur exercice du pouvoir. Si Trump finit par réussir à supprimer l’« Obamacare », la balance ne penchera pas forcément dans le sens que tu penses (cela dit, encore faudrait-il réussir à obtenir des chiffres fiables)…
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Il serait intéressant aussi de savoir ce que tu vois comme articles sur ce site (si tu voyais les mêmes que nous, ils te sembleraient sûrement aussi incompréhensibles que les tiens pour nous). Quoique pour y puiser des idées, ils nous manquerait sûrement, comme pour les tiens, le référentiel pour les comprendre.
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Il dégrade le fonctionnement de tous les services, il retire des ressources aux utilisateurs qui en ont peu pour en donner à ceux qui en ont déjà le plus…
Comme souvent, ce sont les utilisateurs qui l’ont introduit dans le système (alors que c’est contre leur intérêt pour la plus grande partie d’entre eux).
D’un sens, les virus Sarkozy et Hollande qui l’ont précédé faisaient déjà à peu près les mêmes choses que le virus Macron, mais il est encore plus virulent qu’eux.
Cela dit, d’autres pays ont attrapé des virus qui font encore plus de dégâts, comme le virus Trump.
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En l’occurrence, le 1E-17 est plus petit de 7 ordres de grandeurs que 2E-10 (si on prend en compte les valeurs absolues des résultats).
En effet, mais on ne peut pas vraiment s’étonner qu’à l’époque des machines 8 bits, on utilisait des flottants plus petits (donc moins précis) qu’avec les machines 64 bits actuelles (je dis « on utilisait », parce qu’il n’y avait pas de FPU, les calculs en flottants devaient être codés avec des instructions sur les entiers).
Quoiqu’entre les deux, la FPU historique des processeurs Intel (x87) utilise des flottants plus gros (80 bits dont 64 de mantisse) donc plus précis que le moderne jeux d’instructions SSE2 (64 bits) !
De nos jours, c’est la vitesse qui compte, la précision passe au second plan…
gUI en tenant son rôle de borné qui fait semblant de ne rien comprendre a berné tout le monde. Ça devenait un peu gros à la fin mais sinon, je pense que beaucoup de monde s'est laissé avoir par le réalisme du troll.
Sauf que finalement, en installant le paquet mpdecimal (nom sous Arch), j’obtiens des temps d’exécution similaires à ceux de gUI, c’est-à-dire un temps d’exécution avec le type Decimal très proche de celui avec les float (si j’exécute plusieurs fois, les temps varient, entre 2 et 50 % de plus pour le code en Decimal — pour plus de précision, il faudrait modifier le code avec un nombre d’itérations plus gros et fixe pour ne pas être influencé par les imprécisions des flottants). Le facteur 50 ou 60 était manifestement dû à l’utilisation de fonctions de secours en code pur Python.
Et là, ça remet tout en cause…
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Malheureusement, je n’arrive pas à me rappeler quelle pouvait être la représentation des nombres utilisée par les BASIC de l’époque (et je n’ai pas d’ordinateur 8 bits sous la main pour tester). Je ne serais pas surpris qu’ils aient utilisé systématiquement des flottants en BCD (et pas d’entiers), mais je peux me tromper…
Un test avec des émulateurs plus loin (en espérant qu’on puisse leur faire confiance là-dessus), finalement non.
En tout cas les BASIC du Commodore 64 et de l’Amstrad CPC (difficile d’être complètement sûr pour les autres sans les essayer) utilisent tous deux des flottants :
Accessoirement, vous remarquerez au passage comme l’émulateur de C64 fait un effort pour rendre la euh… « netteté » des écrans de l’époque…
Sinon, vous remarquerez aussi que les erreurs sont du même ordre de grandeur… mais différentes. Signe d’une époque où tout n’était pas standardisé (processeurs, flottants…).
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Il doit y avoir une erreur dans ton installation de python. Là tu nous sors l'implémentation en pure python, là où normalement tu devrais avoir une implémentation en C du module. Que te réponds cette commande :
>>> decimal.__libmpdec_version__
'2.4.2'
Bien vu, j’ai regardé de mon côté : une erreur.
En fouillant plus, le paquet mpdecimal n’était pas installé.
Si je l’installe, j’obtiens cette fois des résultats proches de ceux de gUI :
$ time /tmp/bench_float.py
real 0m0,083s
user 0m0,080s
sys 0m0,004s
$ time /tmp/bench_dec.py
real 0m0,091s
user 0m0,087s
sys 0m0,004s
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Il y a quand même une conclusion incontestable qui se dégage de cette discussion : les maths, ça n’adoucit pas les mœurs (ou alors peut-être de ceux qui les maîtrisent, mais si c’est pour se faire lyncher par les autres…) ! ;-)
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Faut reconnaitre que sur un exemple comme ça, ça fait tout de même tâche.
Plutôt « tache », en tout cas.
Ce n’est pas le même mot, leur signification est différente et ils ne se prononcent pas pareil en français (en parisien, je ne sais pas — « côte » et « cote » ne se prononcent pas pareil non plus, en français).
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J’obtiens des résultats similaires à ceux de snowball :
$ time /tmp/bench_float.py
real 0m0,087s
user 0m0,080s
sys 0m0,007s
$ time /tmp/bench_dec.py
real 0m4,767s
user 0m4,753s
sys 0m0,014s
$ /usr/bin/python3
Python 3.6.3 (default, Oct 24 2017, 14:48:20)
[GCC 7.2.0] on linux
Type "help", "copyright", "credits" or "license" for more information.
>>> 4.742/0.087
54.50574712643679
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Encore une sujet où on n'a pas avancé d'un iota depuis les années 80… c'est dommage.
Je ne dirais pas ça. Au début des années 80, on utilisait couramment le format BCD, d’abord dans les calculatrices, beaucoup plus répandues que les ordinateurs, mais les processeurs d’ordinateurs avaient aussi des instructions natives pour les traiter (pas en virgule flottante, il n’y avait pas encore de FPU, mais même s’il faut décomposer une opération en virgule flottante en opérations sur des entiers, à un certain stade, il faut effectuer l’opération en entiers sur les mantisses et si elles sont codées en BCD, mieux vaut qu’il y ait des instructions qui traitent directement ce format !).
Avantage du BCD : l’absence de surprise. Si un nombre semble tomber juste en décimal pour les humains (comme 1.8), c’est aussi le cas pour la calculatrice ou l’ordinateur. Si on fait 1/3, on obtient 0.3333… et on est conscient qu’on a une imprécision.
Quand on allumait les ordinateurs grand public de l’époque (des ordinateurs 8 bits, pas des PC ; au début des années 1980, les premiers IBM PC coûtaient une fortune, ce qui les réservait aux professionnels), en une poignée de secondes, on se trouvait sous BASIC. Malheureusement, je n’arrive pas à me rappeler quelle pouvait être la représentation des nombres utilisée par les BASIC de l’époque (et je n’ai pas d’ordinateur 8 bits sous la main pour tester). Je ne serais pas surpris qu’ils aient utilisé systématiquement des flottants en BCD (et pas d’entiers), mais je peux me tromper…
Si jamais j’ai raison là-dessus, il est inexact de dire qu’on n’a pas avancé depuis les années 80 sur le sujet qui t’intéresse (à savoir ne pas avoir des résultats imprécis en faisant des opérations sur des nombres qui nous semblent précis) : on a avancé… dans le mauvais sens.
Enfin il y a des sujets ou c’est pire. Au début des années 80, tu allumais ton ordinateur de poche et quelques secondes plus tard, tu pouvais directement programmer (c’était bien sûr valable aussi pour les ordinateurs 8 bits pas de poche).
Maintenant, ton ordinateur de poche permet de téléphoner, mais pour ce qui est de pouvoir le programmer, c’est beaucoup moins immédiat !
Je ne dis pas qu’il n’y a pas un tas de trucs mieux que dans les années 80 (Internet…), mais même dans le domaine technologique, il y a quelques points sur lesquels on en a perdu.
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Une règle de base de mes lointains débuts en informatique : ne jamais utiliser d’égalité (ou juste de différence, qui revient au même) comme règle d’arrêt, toujours utiliser une infériorité ou une supériorité.
r=0whiler<1:r+=0.1print('fini !')
Ça te garantit que ta boucle s’arrête.
Ça ne te garantit pas qu’elle s’arrête au tour attendu.
En l’occurrence :
print(r)1.0999999999999999
Conclusion personnelle : un programme qui utilise des flottants dans sa logique de contrôle et pas uniquement pour représenter des données a de forts risques d’être bogué (je ne dis pas que c’est toujours le cas, mais il faut vraiment savoir ce qu’on fait).
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Un ami a acheté un iPhone il y a quelques mois. Il a enregistré son empreinte, testé que ça se déverrouillait bien avec et m’a demandé d’essayer pour voir si c’était sûr. Résultat… ça s’est déverrouillé ! Bon, ça ne fonctionne pas deux fois de suite, et peut-être seulement parce qu’il a les mains assez moites et pas moi (ou alors ce lecteur en particulier est juste bigleux). Maintenant, quelqu’un de malintentionné se donnera plus de moyens, par exemple utiliser une bombe réfrigérante pour faire apparaître l’empreinte et un gant pour ne pas perturber avec la sienne.
Bon, ça fait longtemps qu’on sait qu’il y a moyen de ruser les lecteurs d’empreinte par appui et je suis sûr d’avoir vu passer des articles comme quoi même ceux à défilement n’étaient pas 100 % fiables (surtout des problèmes de faux négatifs, mais pas que, si je me rappelle bien).
Le reproche que je ferais au constructeurs, c’est de vendre ces machins comme s’ils étaient sûrs. La meilleure façon de n’avoir aucun souci avec le lecteur d’empreintes, c’est de ne pas en avoir. En plus, si un vrai méchant veux usurper ton authentification par empreinte, il fait simple : il te tue et te coupe le doigt. Avec une authentification par mot de passe, il est obligé de te garder en vie au moins un peu plus longtemps…
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Mon boulot viens de me fournir un Toshiba Tecra A50-C.
Et les touches ne laissent pas de marques sur l’écran ?
C’est le cas sur le Satellite Pro R50-C-15P, qui à voir le manuel semble une déclinaison (très) bas de gamme de la même base que le Tecra A50-C.
Certaines pièces doivent être communes avec le Tecra ou au moins avec le Satellite Pro A50-C, par exemple le clavier, pas trop désagréable pour un clavier chiclet et avec des leds dans les touches verrouillage majuscules et numérique (généralement la première chose économisée sur les bas de gamme).
Le pavé tactile, spécifique, est très mauvais :
– des fois il détecte deux doigts alors qu’on en utilise qu’un (et je n’ai pas de gros doigts), rendant le clic gauche par tapotement impossible (ça fait un clic droit) ;
– il y a des ratés dans la détection, causant des bonds dans un sens ou dans l’autre (on baisse tranquillement le volume sonore et il remonte à fond ou on le monte et il redescend à zéro) ;
– rien qu’au toucher, je peux dire que les boutons sont dotés d’un contacteur à membrane métallique (comme les manettes de jeu bas de gamme à l’époque de l’Amstrad ou de l’Amiga), à la fois désagréable et d’une fiabilité médiocre.
Globalement, ce portable semble un assemblage hétéroclite de pièces de qualité correcte et médiocre, voire très médiocre.
Il y a quatre prises USB dont deux USB 3, mais elles ne sont pas évasées (le métal autour) et les deux USB 2, situées à gauche, donnent l’impression de raboter la prise USB qu’on a l’optimisme d’y enfoncer (pourquoi ne pas en avoir mis moins, mais de meilleure qualité ?). Il y a un lecteur de cartes SD, mais si on l’utilise, on se retrouve avec des fichiers corrompus (à partir d’une carte SD de marque qui ne pose pas de problème sur d’autres lecteurs) ; peu, mais c’est toujours trop (à ce stade-là, pourquoi le mettre ?). Le ventilateur ventile tout le temps, même quand le processeur est à 25°C et il est plus bruyant que celui de mon ancien Compaq en ventilant moins (pourquoi ne pas avoir économisé le lecteur de carte pour mettre un ventilateur correct ou au moins une électronique de gestion correcte ?). Les plastiques, non peints, font cheap, mais ça, c’est une économie raisonnable.
Par contre, il est bien supporté sous Linux (composants tout Intel : processeur, puce graphique, Ethernet, Wi-Fi) : il fonctionne aussi mal sous Windows (pavé tactile, ventilateur…).
Ça paraît très difficile d’éviter Windows avec Toshiba, mais je ne l’ai pas sur mon PC fixe et j’en ai malheureusement besoin pour un truc (mise à jour d’un GPS — si seulement Microsoft proposait une version allégée pour ce genre d’utilisation).
L’écran ne fait qu’une résolution de 1366×768, mais ma vue n’étant plus ce qu’elle a été, je ne veux pas de Full HD pour un écran de portable (je vais encore attendre quelques années pour être sûr que tous les logiciels s’adaptent à la résolution). Il a le gros avantage d’être mat, c’est ce qui m’a décidé à acheter ce Toshiba quand mon vieux Compaq m’a finalement lâché (ça, et la promo à 379 €).
Est-ce que je rachèterai un Toshiba ? A priori, non (même si pour le prix, je ne peux pas trop me plaindre — heureusement que je ne l’ai pas payé le prix hors promo).
Je comprends bien que sur du matériel pas cher, on ait des pièces de qualité médiocre (après d’autres constructeurs font plus cohérent et évitent de monter des périphériques défectueux), mais le clavier qui laisse des marques sur l’écran, c’est un défaut de conception évitable (on est pas à 0,5 ou 1 mm d’épaisseur près pour un portable qui ne prétend pas être un haut de gamme ultrafin) et impardonnable (un peu plus de plastique, ça n’aurait pas fait exploser le coût), et rien ne garantit qu’ils n’en fassent pas d’autres de cet acabit, y compris sur des portables plus haut de gamme. Je serais justement curieux de savoir s’ils ont évité ce défaut sur le Tecra.
Bon, je voulais un portable que je n’hésite pas à emporter et de ce côté-là, c’est réussi : je me dis que s’il est cassé ou volé, j’achèterai un autre portable bas de gamme, mais fanless (même si ça implique moins de puissance et un écran brillant).
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Lors du test, j'avais sur ma machine que libreoffice, un fichier excel créé par mon application, qui est une extraction de base de donnée.
Fichier des 125 lignes avec une 15 de colonnes, aucun calcul dessus, mais des colonnes avec des cases contenant pas mal de texte.
Si tu enregistres le fichier au format .ods et que tu le rouvres, est-ce que ça met autant de temps ?
Par définition, le format Excel est le format natif d’Excel. Les autres logiciels doivent en plus convertir. Ça peut être intéressant de vérifier déjà que le problème ne vient pas du convertisseur.
Pour voir, j’ai généré un fichier TSV avec 125 lignes de 15 colonnes de chaînes aléatoires d’une longueur comprise entre 1000 et 10000 caractères (quand même long, quoi). L’ouverture prend trois secondes.
Je l’ai sauvegardé en .xlsx et rouvert. L’ouverture prend trois secondes aussi. Je ne sais pas pourquoi c’est lent dans ton cas.
Pour référence ma version de LibreOffice est la 5.3.7.2.0+ (d’après la fenêtre À propos) sous GNU/Linux, et voici le code que j’ai utilisé pour générer le fichier TSV :
Cela dit, je ne sais pas comment SeaMonkey se sort de toutes les évolutions récentes de Firefox (il n’y avait déjà qu’une partie des extensions pour Firefox qui étaient compatibles avec lui avant le changement du système d’extensions)…
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[^] # Linux prêt (pour Meltdown)
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Deux failles critiques : Meltdown et Spectre. Évalué à 8.
Parce que c’est déjà le cas pour Arch, CentOS 7, Debian…
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # CentOS 7, Ubuntu 16.04 LTS
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Ça sent pas bon chez Intel ?. Évalué à 2.
Sous CentOS 7, un noyau tout frais d’hier :
Difficile d’être sûr que Meltdown soit prise en charge, vu qu’il n’y a pas de ligne bugs dans /proc/cpuinfo (c’est un noyau relativement ancien…), mais ce serait quand même une curieuse coïncidence qu’ils aient sorti un nouveau noyau juste maintenant sans ce correctif.
Sous Ubuntu 16.04 LTS… rien pour l’instant :
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Midori…
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Fini Firefox, vive Midori !. Évalué à 2.
Mort, je n’ai pas suivi (enfin tu sais sûrement de quoi tu parles), mais instable et bogué, c’est clair : certaines pages ne fonctionnent pas ou pas complètement, d’autres le plantent net.
Par contre, au niveau réactivité et consommation de ressources (sauf sur une page avec un javascript pourri, mais les autres navigateurs n’y échappent pas non plus) sur une machine peu puissante et avec peu de mémoire, les autres navigateurs censément légers que j’ai essayés (Qupzilla et au moins un autre dont le nom ne me revient plus) ne lui arrivent pas à la cheville. Dans les navigateurs graphiques que j’ai essayés, seule la version graphique de lynx ou (e)links (et dont je ne me rappelle plus le nom) était plus légère que Midori, mais peu de pages fonctionnaient avec.
Du coup, malgré les pages qui ne passaient pas, je regrette vraiment qu’il soit abandonné.
Note : Midori alloue pas mal de mémoire, mais en réalité, il en utilise peu (enfin comme je le disais, sauf si on charge une page avec un javascript pourri) — et de la façon dont le noyau gère ça, seule la mémoire réellement utilisée a un impact.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Failles totalement couvertes ou pas ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Ça sent pas bon chez Intel ?. Évalué à 4.
En fait, la question qui se pose et dont la réponse ne m’est pas apparue clairement dans les articles que j’ai lus, c’est : la faille Spectre permet-elle d’accéder uniquement à la mémoire du processus courant ou plus largement à d’autres zones de mémoire ?
C’est probablement évident pour quelqu’un qui connaît bien le fonctionnement actuel de la MMU, mais je ne le connais pas assez bien pour que ça le soit pour moi.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Failles totalement couvertes ou pas ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Ça sent pas bon chez Intel ?. Évalué à 3.
Si je suis bien, ça implique pour les distributions, au minimum, de mettre à jour les paquets des compilateurs et de recompiler en priorité tous les logiciels susceptibles d’exécuter du code tiers (langages interprétés, navigateurs…).
Par contre, il y a un cas qui ne me semble pas couvert : qu’est-ce qui empêchera l’utilisateur (légitime ou qui a réussi à pirater un compte) d’un serveur accessible en ssh ou d’un VPS d’utiliser un code malveillant compilé par lui-même avec un compilateur non patché ?
S’il n’y a pas de solution à ce problème, ça veut quand même dire que tous les serveurs (ou au moins leurs processeurs) laissant plusieurs utilisateurs lancer librement des exécutables devront être changés avec de futurs processeurs non vulnérables.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Arch
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Ça sent pas bon chez Intel ?. Évalué à 3.
Dès aujourd’hui si tu veux.
J’ai lancé une mise à jour, le noyau 4.14.11 est déjà dans les dépôts.
Et il prend bien en compte la faille :
Cela dit, ça te protège de MeltDown. Il ne semble y avoir aucune solution en vue contre Spectre (à part peut-être ressortir un Pentium 1…). L’année commence bien !
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# Bienveillance
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Site linuxvillageois et contributions . Évalué à 4.
C’est bien, ça manque dans notre monde de brutes.
Et tu es venue en parler sur… LinuxFr ???
Ici, la bienveillance, ce n’est pas tellement la marque de fabrique…
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Et boom !
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal J'ai un virus Macron sur mon ordinateur !. Évalué à 6.
D’un côté, tu as le dirigeant irresponsable d’un pays bâti sur un génocide et qui a déjà utilisé l’arme nucléaire sur des civils, de l’autre côté, tu as le dictateur fou d’un pays affamé.
À mon sens, l’ONU serait assez avisée, pour décider de l’attitude à prendre par rapport aux pays qui ont l’arme nucléaire ou essaient de l’avoir, de créer un conseil formé uniquement de représentants de pays qui ne l’ont pas. Ça donnerait à mon sens plus de légitimité aux positions qu’il prendrait (sinon, il est facile pour un dictateur de considérer que le Conseil de sécurité est juste un club de pays qui ne veulent pas que les autres aient la même arme qu’eux) et aurait un côté si ce n’est apaisant, au moins moins conflictuel que des dirigeants de pays ayant l’arme nucléaire qui jouent à celui qui a la plus grosse.
Ce serait bien que les pays dirigés par des cinglés n’aient pas l’arme nucléaire. L’ennui, c’est que rien ne nous assure que ceux qui l’ont déjà ne soient pas un jour ou l’autre dirigés par des cinglés…
Alors 2018, l’année de la guerre nucléaire ?
Bonne année quand même…
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Moi aussi, j’ai un virus Macron
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal J'ai un virus Macron sur mon ordinateur !. Évalué à 10.
Voilà… comme en Grèce.
Ah non, quand ça s’est cassé la gueule, les grecs riches se sont empressés de… mettre leur argent à l’abri à l’étranger.
Dans la théorie du ruissellement, il y a deux parties :
– on laisse les plus riches s’enrichir encore plus ;
– ils réinjecteront leurs gains dans l’économie.
Seule la première partie est vraie…
C’est un vieux mensonge qui marche encore : la preuve, il est président.
Alors que prétendre faire du socialisme en faisant du libéralisme, ça marche de moins en moins…
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Moi aussi, j’ai un virus Macron
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal J'ai un virus Macron sur mon ordinateur !. Évalué à 3.
Euh… je suis censé réagir comme Mélenchon, c’est pour ça que tu sors cet exemple ?
Moi, si je cherche une source d’inspiration de gauche, je ne vais pas forcément aussi loin que le Venezuela.
Quant à comparer Trump et Maduro, il faudrait comparer le nombre de victimes après leur exercice du pouvoir. Si Trump finit par réussir à supprimer l’« Obamacare », la balance ne penchera pas forcément dans le sens que tu penses (cela dit, encore faudrait-il réussir à obtenir des chiffres fiables)…
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[^] # Monde parallèle (non, je ne vois que ça comme explication)
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal J'ai un virus Macron sur mon ordinateur !. Évalué à 10.
Disons que tes journaux précédents font sûrement sens dans le même monde parallèle que celui-ci.
Vu d’où tu es, est-ce que les Beatles se sont séparés ?
Il serait intéressant aussi de savoir ce que tu vois comme articles sur ce site (si tu voyais les mêmes que nous, ils te sembleraient sûrement aussi incompréhensibles que les tiens pour nous). Quoique pour y puiser des idées, ils nous manquerait sûrement, comme pour les tiens, le référentiel pour les comprendre.
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# Moi aussi, j’ai un virus Macron
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal J'ai un virus Macron sur mon ordinateur !. Évalué à 10.
… mais pas dans mon ordinateur, dans mon pays.
Il dégrade le fonctionnement de tous les services, il retire des ressources aux utilisateurs qui en ont peu pour en donner à ceux qui en ont déjà le plus…
Comme souvent, ce sont les utilisateurs qui l’ont introduit dans le système (alors que c’est contre leur intérêt pour la plus grande partie d’entre eux).
D’un sens, les virus Sarkozy et Hollande qui l’ont précédé faisaient déjà à peu près les mêmes choses que le virus Macron, mais il est encore plus virulent qu’eux.
Cela dit, d’autres pays ont attrapé des virus qui font encore plus de dégâts, comme le virus Trump.
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[^] # Finalement…
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 3.
En effet, mais on ne peut pas vraiment s’étonner qu’à l’époque des machines 8 bits, on utilisait des flottants plus petits (donc moins précis) qu’avec les machines 64 bits actuelles (je dis « on utilisait », parce qu’il n’y avait pas de FPU, les calculs en flottants devaient être codés avec des instructions sur les entiers).
Quoiqu’entre les deux, la FPU historique des processeurs Intel (x87) utilise des flottants plus gros (80 bits dont 64 de mantisse) donc plus précis que le moderne jeux d’instructions SSE2 (64 bits) !
De nos jours, c’est la vitesse qui compte, la précision passe au second plan…
Sauf que finalement, en installant le paquet mpdecimal (nom sous Arch), j’obtiens des temps d’exécution similaires à ceux de gUI, c’est-à-dire un temps d’exécution avec le type Decimal très proche de celui avec les float (si j’exécute plusieurs fois, les temps varient, entre 2 et 50 % de plus pour le code en Decimal — pour plus de précision, il faudrait modifier le code avec un nombre d’itérations plus gros et fixe pour ne pas être influencé par les imprécisions des flottants). Le facteur 50 ou 60 était manifestement dû à l’utilisation de fonctions de secours en code pur Python.
Et là, ça remet tout en cause…
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[^] # Le xkcd de circonstance
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 5.
N’oublions pas non plus qu’il faut savoir s’arrêter, pour son propre bien :
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[^] # Re: Années 80
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 6.
Un test avec des émulateurs plus loin (en espérant qu’on puisse leur faire confiance là-dessus), finalement non.
En tout cas les BASIC du Commodore 64 et de l’Amstrad CPC (difficile d’être complètement sûr pour les autres sans les essayer) utilisent tous deux des flottants :
Accessoirement, vous remarquerez au passage comme l’émulateur de C64 fait un effort pour rendre la euh… « netteté » des écrans de l’époque…
Sinon, vous remarquerez aussi que les erreurs sont du même ordre de grandeur… mais différentes. Signe d’une époque où tout n’était pas standardisé (processeurs, flottants…).
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[^] # Re: Petit résumé et tests dans la réalité
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 2.
Bien vu, j’ai regardé de mon côté : une erreur.
En fouillant plus, le paquet mpdecimal n’était pas installé.
Si je l’installe, j’obtiens cette fois des résultats proches de ceux de gUI :
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[^] # Pas la musique…
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 4.
Il y a quand même une conclusion incontestable qui se dégage de cette discussion : les maths, ça n’adoucit pas les mœurs (ou alors peut-être de ceux qui les maîtrisent, mais si c’est pour se faire lyncher par les autres…) ! ;-)
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[^] # Mot
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 5.
Plutôt « tache », en tout cas.
Ce n’est pas le même mot, leur signification est différente et ils ne se prononcent pas pareil en français (en parisien, je ne sais pas — « côte » et « cote » ne se prononcent pas pareil non plus, en français).
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[^] # Re: Petit résumé et tests dans la réalité
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 4.
J’obtiens des résultats similaires à ceux de snowball :
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[^] # Années 80
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 10.
Je ne dirais pas ça. Au début des années 80, on utilisait couramment le format BCD, d’abord dans les calculatrices, beaucoup plus répandues que les ordinateurs, mais les processeurs d’ordinateurs avaient aussi des instructions natives pour les traiter (pas en virgule flottante, il n’y avait pas encore de FPU, mais même s’il faut décomposer une opération en virgule flottante en opérations sur des entiers, à un certain stade, il faut effectuer l’opération en entiers sur les mantisses et si elles sont codées en BCD, mieux vaut qu’il y ait des instructions qui traitent directement ce format !).
Avantage du BCD : l’absence de surprise. Si un nombre semble tomber juste en décimal pour les humains (comme 1.8), c’est aussi le cas pour la calculatrice ou l’ordinateur. Si on fait 1/3, on obtient 0.3333… et on est conscient qu’on a une imprécision.
Quand on allumait les ordinateurs grand public de l’époque (des ordinateurs 8 bits, pas des PC ; au début des années 1980, les premiers IBM PC coûtaient une fortune, ce qui les réservait aux professionnels), en une poignée de secondes, on se trouvait sous BASIC. Malheureusement, je n’arrive pas à me rappeler quelle pouvait être la représentation des nombres utilisée par les BASIC de l’époque (et je n’ai pas d’ordinateur 8 bits sous la main pour tester). Je ne serais pas surpris qu’ils aient utilisé systématiquement des flottants en BCD (et pas d’entiers), mais je peux me tromper…
Si jamais j’ai raison là-dessus, il est inexact de dire qu’on n’a pas avancé depuis les années 80 sur le sujet qui t’intéresse (à savoir ne pas avoir des résultats imprécis en faisant des opérations sur des nombres qui nous semblent précis) : on a avancé… dans le mauvais sens.
Enfin il y a des sujets ou c’est pire. Au début des années 80, tu allumais ton ordinateur de poche et quelques secondes plus tard, tu pouvais directement programmer (c’était bien sûr valable aussi pour les ordinateurs 8 bits pas de poche).
Maintenant, ton ordinateur de poche permet de téléphoner, mais pour ce qui est de pouvoir le programmer, c’est beaucoup moins immédiat !
Je ne dis pas qu’il n’y a pas un tas de trucs mieux que dans les années 80 (Internet…), mais même dans le domaine technologique, il y a quelques points sur lesquels on en a perdu.
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[^] # Utilisation des flottants
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal [Humour] vers un monde différent. Évalué à 5.
Une règle de base de mes lointains débuts en informatique : ne jamais utiliser d’égalité (ou juste de différence, qui revient au même) comme règle d’arrêt, toujours utiliser une infériorité ou une supériorité.
Ça te garantit que ta boucle s’arrête.
Ça ne te garantit pas qu’elle s’arrête au tour attendu.
En l’occurrence :
Conclusion personnelle : un programme qui utilise des flottants dans sa logique de contrôle et pas uniquement pour représenter des données a de forts risques d’être bogué (je ne dis pas que c’est toujours le cas, mais il faut vraiment savoir ce qu’on fait).
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[^] # Les lecteurs d’empreintes, ça marche trop bien !
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Et ca continue encore et encore ... avec la pomme ... la grande rigolade. Évalué à 2.
Oui, trop !
Un ami a acheté un iPhone il y a quelques mois. Il a enregistré son empreinte, testé que ça se déverrouillait bien avec et m’a demandé d’essayer pour voir si c’était sûr. Résultat… ça s’est déverrouillé ! Bon, ça ne fonctionne pas deux fois de suite, et peut-être seulement parce qu’il a les mains assez moites et pas moi (ou alors ce lecteur en particulier est juste bigleux). Maintenant, quelqu’un de malintentionné se donnera plus de moyens, par exemple utiliser une bombe réfrigérante pour faire apparaître l’empreinte et un gant pour ne pas perturber avec la sienne.
Bon, ça fait longtemps qu’on sait qu’il y a moyen de ruser les lecteurs d’empreinte par appui et je suis sûr d’avoir vu passer des articles comme quoi même ceux à défilement n’étaient pas 100 % fiables (surtout des problèmes de faux négatifs, mais pas que, si je me rappelle bien).
Le reproche que je ferais au constructeurs, c’est de vendre ces machins comme s’ils étaient sûrs. La meilleure façon de n’avoir aucun souci avec le lecteur d’empreintes, c’est de ne pas en avoir. En plus, si un vrai méchant veux usurper ton authentification par empreinte, il fait simple : il te tue et te coupe le doigt. Avec une authentification par mot de passe, il est obligé de te garder en vie au moins un peu plus longtemps…
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[^] # Toshiba Satellite Pro R50-C
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Ordinateurs portables Dell sous Linux. Évalué à 3.
Et les touches ne laissent pas de marques sur l’écran ?
C’est le cas sur le Satellite Pro R50-C-15P, qui à voir le manuel semble une déclinaison (très) bas de gamme de la même base que le Tecra A50-C.
Certaines pièces doivent être communes avec le Tecra ou au moins avec le Satellite Pro A50-C, par exemple le clavier, pas trop désagréable pour un clavier chiclet et avec des leds dans les touches verrouillage majuscules et numérique (généralement la première chose économisée sur les bas de gamme).
Le pavé tactile, spécifique, est très mauvais :
– des fois il détecte deux doigts alors qu’on en utilise qu’un (et je n’ai pas de gros doigts), rendant le clic gauche par tapotement impossible (ça fait un clic droit) ;
– il y a des ratés dans la détection, causant des bonds dans un sens ou dans l’autre (on baisse tranquillement le volume sonore et il remonte à fond ou on le monte et il redescend à zéro) ;
– rien qu’au toucher, je peux dire que les boutons sont dotés d’un contacteur à membrane métallique (comme les manettes de jeu bas de gamme à l’époque de l’Amstrad ou de l’Amiga), à la fois désagréable et d’une fiabilité médiocre.
Globalement, ce portable semble un assemblage hétéroclite de pièces de qualité correcte et médiocre, voire très médiocre.
Il y a quatre prises USB dont deux USB 3, mais elles ne sont pas évasées (le métal autour) et les deux USB 2, situées à gauche, donnent l’impression de raboter la prise USB qu’on a l’optimisme d’y enfoncer (pourquoi ne pas en avoir mis moins, mais de meilleure qualité ?). Il y a un lecteur de cartes SD, mais si on l’utilise, on se retrouve avec des fichiers corrompus (à partir d’une carte SD de marque qui ne pose pas de problème sur d’autres lecteurs) ; peu, mais c’est toujours trop (à ce stade-là, pourquoi le mettre ?). Le ventilateur ventile tout le temps, même quand le processeur est à 25°C et il est plus bruyant que celui de mon ancien Compaq en ventilant moins (pourquoi ne pas avoir économisé le lecteur de carte pour mettre un ventilateur correct ou au moins une électronique de gestion correcte ?). Les plastiques, non peints, font cheap, mais ça, c’est une économie raisonnable.
Par contre, il est bien supporté sous Linux (composants tout Intel : processeur, puce graphique, Ethernet, Wi-Fi) : il fonctionne aussi mal sous Windows (pavé tactile, ventilateur…).
Ça paraît très difficile d’éviter Windows avec Toshiba, mais je ne l’ai pas sur mon PC fixe et j’en ai malheureusement besoin pour un truc (mise à jour d’un GPS — si seulement Microsoft proposait une version allégée pour ce genre d’utilisation).
L’écran ne fait qu’une résolution de 1366×768, mais ma vue n’étant plus ce qu’elle a été, je ne veux pas de Full HD pour un écran de portable (je vais encore attendre quelques années pour être sûr que tous les logiciels s’adaptent à la résolution). Il a le gros avantage d’être mat, c’est ce qui m’a décidé à acheter ce Toshiba quand mon vieux Compaq m’a finalement lâché (ça, et la promo à 379 €).
Est-ce que je rachèterai un Toshiba ? A priori, non (même si pour le prix, je ne peux pas trop me plaindre — heureusement que je ne l’ai pas payé le prix hors promo).
Je comprends bien que sur du matériel pas cher, on ait des pièces de qualité médiocre (après d’autres constructeurs font plus cohérent et évitent de monter des périphériques défectueux), mais le clavier qui laisse des marques sur l’écran, c’est un défaut de conception évitable (on est pas à 0,5 ou 1 mm d’épaisseur près pour un portable qui ne prétend pas être un haut de gamme ultrafin) et impardonnable (un peu plus de plastique, ça n’aurait pas fait exploser le coût), et rien ne garantit qu’ils n’en fassent pas d’autres de cet acabit, y compris sur des portables plus haut de gamme. Je serais justement curieux de savoir s’ils ont évité ce défaut sur le Tecra.
Bon, je voulais un portable que je n’hésite pas à emporter et de ce côté-là, c’est réussi : je me dis que s’il est cassé ou volé, j’achèterai un autre portable bas de gamme, mais fanless (même si ça implique moins de puissance et un écran brillant).
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[^] # Convertisseur ? Test
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Retour d'expérience d'une petite administration sous linux depuis 8 ans qui fait marche arrière. Évalué à 8. Dernière modification le 30 novembre 2017 à 06:02.
Si tu enregistres le fichier au format .ods et que tu le rouvres, est-ce que ça met autant de temps ?
Par définition, le format Excel est le format natif d’Excel. Les autres logiciels doivent en plus convertir. Ça peut être intéressant de vérifier déjà que le problème ne vient pas du convertisseur.
Pour voir, j’ai généré un fichier TSV avec 125 lignes de 15 colonnes de chaînes aléatoires d’une longueur comprise entre 1000 et 10000 caractères (quand même long, quoi). L’ouverture prend trois secondes.
Je l’ai sauvegardé en .xlsx et rouvert. L’ouverture prend trois secondes aussi. Je ne sais pas pourquoi c’est lent dans ton cas.
Pour référence ma version de LibreOffice est la 5.3.7.2.0+ (d’après la fenêtre À propos) sous GNU/Linux, et voici le code que j’ai utilisé pour générer le fichier TSV :
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[^] # En fait, ça existe déjà…
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal Le Firefox nouveau est arrivé !. Évalué à 2.
Et on l’appellerait SeaMonkey (ou juste Mozilla) ?
Cela dit, je ne sais pas comment SeaMonkey se sort de toutes les évolutions récentes de Firefox (il n’y avait déjà qu’une partie des extensions pour Firefox qui étaient compatibles avec lui avant le changement du système d’extensions)…
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