Arthur Accroc a écrit 2075 commentaires

  • [^] # Féodalisme, propriété, Parti « Socialiste »

    Posté par  . En réponse au journal La propriété intellectuelle c'est le vol et la censure - Le changement c'est quoi ?. Évalué à 10.

    Au début était le féodalisme. La noblesse possédait les terres et les serfs qui les travaillaient devaient s’estimer heureux que leur seigneur leur laisse conserver à peu près de quoi manger. Le seigneur leur impose aussi un service militaire pour défendre ses possessions du seigneur voisin, ou entretient une armée professionnelle sur leur dos.

    Ensuite, vint le capitalisme, un féodalisme industriel. Des propriétaires possédaient les usines et les ouvriers devaient s’estimer heureux qu’on leur verse en salaire vaguement de quoi vivre ou survivre. Le rendement (différence entre le coût de la main d’œuvre et le gain) est déjà meilleur. Les citoyens du pays payent une police pour défendre la propriété des moyens de production.

    Maintenant, c’est la propriété intellectuelle, un féodalisme des idées. Des sociétés possèdent des brevets, sous-traitent la production dans des pays qui n’ont pas trop de normes sociales et environnementales et vendent les produits bien plus cher que le coût de production dans des pays où les citoyens moyens ont (encore) de l’argent. Encore mieux, les sociétés peuvent se contenter de faire payer une redevance pour leurs brevets et ne rien produire du tout. Le rendement est alors maximal. Quoi qu’il en soit, elles payent des armées d’avocats sur le dos des consommateurs et utilisent la justice financée par les contribuables pour défendre leur propriété.

    Bref, le féodalisme est toujours d’actualité, il assume moins la production, mais il capte plus de richesses.

    Il est dans l'intérêt général d'avoir des entreprises florissantes, et dans un monde avec une économie mondialisé.

    Voilà. Dans une économie mondialisée.

    Jusqu’au début du 19ème siècle, la concurrence était le prétexte pour payer une misère ceux qui assuraient la production, à tel point que ce n’était pas viable : pour prendre au vulgum pecum en tant que consommateur de l’argent qu’on ne lui donne pas en tant que travailleur, on développe le crédit, mais au stade où il est évident qu’il ne pourra jamais rembourser, on fait quoi ?

    Une crise économique et une guerre mondiales plus loin, ont été mises en place des règles pour obliger la classe dominante à permettre à la classe laborieuse de vivre décemment (en France, salaire minimum, sécurité sociale…) et à l’économie d’être viable au moins socialement (écologiquement, c’est une autre affaire).
    Évidemment, ça ne peut fonctionner que si tout le monde est soumis aux mêmes règles.

    Qu’ont fait nos dirigeants récents ? Ils ont mondialisé !
    Enfin le commerce… surtout pas les règles !

    Le discours de Fleur Pélerin s'inscrit dans ce cadre.

    À partir du moment où des règles sont dans l’intérêt général, et que l’économie mondialisée est construite pour les contourner, s’inscrire dans ce cadre est déjà contre l’intérêt général.

    Si l’on considère cela d’un point de vue politique, le discours de fleur Pellerin, s’inscrit effectivement dans le cadre d’un parti qui a libéralisé l’économie et les échanges internationaux (sous le premier septennat de Miterrand ; pour ceux qui n’ont pas connu, avant certains prix comme celui de l’essence ou du pain étaient fixés, les importations étaient soumises à des quotas stricts…), qui a désindexé les salaires de l’inflation, qui a massivement privatisé, qui a construit l’Europe libérale…
    C’est donc très cohérent, sauf le nom du parti, qui bizarrement n’est pas le « Parti Libéral », mais le « Parti Socialiste »…
    La question est : sont-ils corrompus ou idiots ?

    Pour revenir à ta vision de l’« intérêt général », dans le cas du féodalisme originel, je vois bien la cohérence du discours sur l’intérêt des serfs : le seigneur les protège ainsi que leur récolte de l’armée du seigneur voisin.

    Dans le cadre du capitalisme industriel, je vois bien aussi : le propriétaire des moyens de production permet aux ouvriers de gagner leur vie dans la limite imposée par la méchante concurrence.

    Dans le cadre de la propriété intellectuelle, je ne vois même plus.
    Les grosses sociétés s’accaparent les brevets, nous vendent cher, produisent à des endroits où elles payent des salaires très bon marché, font de l’optimisation fiscale avec les paradis fiscaux pour échapper majoritairement à l’impôt (et leurs actionnaires les plus riches aussi)…
    L’appauvrissement progresse en France. Les salaires ne suivent pas l’inflation, l’exclusion augmente… Si ça ne va pas plus vite, c’est juste grâce à l’inertie et parce qu’une bonne partie de l’économie n’est pas brevetable ou mondialisable (mais elle s’affaiblit avec la progression de l’appauvrissement).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # .Xmodmap

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Bépo en console inclus de base sous GNU/Linux. Évalué à 2.

    $ xmodmap /home/pikachu/.xmodmap.conf

    Sinon, il y a le fichier .Xmodmap qui est fait pour ça et normalement chargé à l’ouverture de session (selon les environnements, ça peut ne pas être le cas ou nécessité d’activer une option quelque part).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 2.

    Je parallélisais le démarrage avant systemd et c'est quand même plus rapide avec systemd. C'est valable avec un système sur SSD, sans SSD, le temps de démarrage est sensiblement le même.

    J’ai un bête disque dur, et pas une flèche (un vieux portable au boulot et un portable perso bas de gamme), l’impact du nombre de fichiers et de leur dispersion sur le disque est donc bien plus important qu’avec un SSD.
    On perd avec ça ce qu’on gagne à paralléliser plus.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 2. Dernière modification le 29 octobre 2013 à 20:23.

    T'es sûr?

    Oui.
    J’avais affaire à ce bug avec des messages du style :
    Error: chdir(/home/auto/afsuser) failed: Too many levels of symbolic links

    La description du bug est très liée à l’utilisation de celui qui l’a soumise.
    En fait, pour le déclencher à tous les coups, il suffisait de mettre pour un répertoire en automount avec autofs un programme quelconque qui y accédait régulièrement, mais moins souvent que le délai avant démontage automatique.
    Au bout de quelques montages (quelquefois dès le premier montage, d’autre fois au bout d’un certain nombre), le bug se déclenchait et plus moyen de remonter le même répertoire au même endroit.

    Le bug a donné lieu à un correctif, qui a finalement été backporté pour la version de systemd de la Fedora 17… au moment de la sortie de la Fedora 18.

    Essaie ça alors.

    Merci de la suggestion. J’avais utilisé ça avant e4rat, mais je n’ai pas pensé du tout à le remettre après (en même temps, c’était inutile, donc je l’avais enlevé).
    Je gagne environ 5 s (contre 10 s pour e4rat… quand il marchait), c’est déjà ça. Ça doit me remettre à peu près à mon temps de démarrage sans systemd.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 2.

    Tu es en train de sous entendre que c'est la faute a systemd.

    Non, du tout. Mais on tombe parfois sur un logiciel développé uniquement pour Ubuntu (tout comme il existe des logiciels libres développés uniquement pour Windows).
    Et là, le fait d’uniformiser plein de trucs entre les autres distributions n’empêchera pas qu’il faut adapter au moins une fois.

    Ensuite, tes commentaires lies au fait que systemd marche pas sur fedora version x ou y dans tel cas ou tel autre, ca ressemble plus a se plaindre de l'implementation que de systemd lui-meme.

    Oui, enfin rappel : systemd est le même partout. En l’occurrence, c’était une mauvaise version, mais pas une autre implémentation que systemd.

    Certes, c'est chiant, mais ca va se stabiliser.

    Enfin, j'ajouterais que se plaindre que Fedora n'est pas stable sur telle ou telle config me fait me poser la question sur ton choix de distrib.

    J’ai des utilisateurs qui veulent des versions très récentes de logiciels libres. D’autres qui veulent continuer d’utiliser des logiciels propriétaires datant de plusieurs années faute de payer les mises à jour, et même certains qui veulent les deux. Le tout en environnement client serveur.
    Pendant très longtemps, Fedora tenait très bien la route par rapport à de tels besoins (logiciels récents, bibliothèques de compatibilité pour les logiciels anciens, multilib, clairement prévue dès l’installateur pour être utilisée en environnement pro).
    Ça s’est un peu dégradé depuis quelques versions (avec la 17 qui est tombée très bas, mais ça a remonté depuis).

    Peut etre devrait tu changer de distrib pour une plus stable?

    Si je pars de CentOS ou Debian, il va falloir que je me tape la compilation d’une pelleté de trucs pour avoir des versions assez récentes (et encore, si ça veut bien compiler avec les bibliothèques qui son dessus). Donc bof…
    Sinon, que voyais-tu comme distrib plus stable ?

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 4.

    Et vu son adoption en masse j’ai l’impression qu’il est déjà bien mature.

    Ubuntu aussi est utilisée en masse. Et pourtant upstart essaie de démarrer ypbind sans le réseau.
    Le fait que quelque chose soit utilisé en masse dans un contexte personnel ne garantit pas que ce soit prêt « à la sortie de la boîte » pour un environnement plus exigeant.

    Est-ce qu’on gueule parce que Linux n’est pas en Bash et qu’on peut pas le modifier facilement?

    Avant, je ne pouvais pas facilement corriger un bug dans Linux, mais facilement dans le système de démarrage.
    Maintenant, c’est aussi difficile pour le système de démarrage. De ce point de vue-là, c’est une régression.

    Par contre, si tu dois modifier un fichier de configuration ou une unité c’est tout à fait acceptable vu que c’est fait pour ça.

    Oui, et j’ai dû en modifier un ou deux, mais je suis justement tombé sur un cas où ça ne suffisait pas.

    Si tu dois modifier le code du système d’initialisation c’est qu’il est mal foutu.

    Ah ? Moi, j’avais seulement dit que systemd manquait de maturité…

    Chez moi et chez la plupart des gens c’est plus rapide.

    C’est parce que vous ne parallélisiez pas le démarrage avant.

    En plus je vois pas ce que ça fait qu’il y ai plusieurs fichiers, comme si l’init à la BSD ou SystemV c’était pas plusieurs fichiers.

    Le nombre de fichiers entre un init BSD et toutes les micro-unités de SystemD n’a rien à voir.

    Donc je ne pense pas que ça soit ça; essaie de faire systemd-analyze blame ou systemd-analyze plot > graphe.svg, ça te donnera une idée de ce qui ralentit le démarrage.

    Perte de temps, l’activité disque est à fond, c’est tout.
    Le truc qui remettait les deux systèmes de démarrage au même niveau (et dans le sens de l’amélioration pour les deux), c’est e4rat, mais les versions récentes foirent le système de fichier…
    De toute façon, je n’ai pas dit que c’est une catastrophe, juste que c’est moins rapide.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 2. Dernière modification le 28 octobre 2013 à 08:02.

    Je serais curieux de savoir quelle est la « distribution récente sous sysvinit » de Raphaël R qui n’a pas défini de dépendance au réseau pour ntpd.

    Le seul cas de ce style que j’ai vu, ce n’est pas une init System V mais upstart : la dernière Ubuntu LTS (pas regardé les autres versions) ne définit pas dé dépendance au réseau pour ypbind…

    Cela dit, les dernières versions de ntpd sont tolérantes au fait que le réseau ne soit pas connecté (il n’y a même pas à l’avertir de la disponibilité du réseau comme c’est le cas pour chrony ; je ne comprends pas que Fedora soit passé récemment à chrony par défaut), mais il faut peut-être quand même que l’interface réseau soit démarrée.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 4.

    Peut-être avec en personnalisant nfsd.service ?

    Non, puisque là, on est sur les postes clients et qu’il n’est pas lancé.
    C’est autofs qui est lancé et il est bien stoppé au bon moment… sauf qu’il reste parfois des répertoires encore montés derrière.

    J’ai ajouté un appel à umount avant l’arrêt du réseau et ça marche… sauf quand il traîne des verrous sur des fichiers.
    Peut-être faut-il que j’utilise l’option KillUserProcesses dans logind.conf. C’est ce que j’avais essayé avant d’ajouter le umount (avec un résultat moins convaincant) et ça ne suffisait pas, mais je vais peut-être réessayer les deux en même temps.

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  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 9.

    Merci pour tes indications, je connaissais déjà (à part pour le coup du truc.service.d), mais j’espère que ça pourra servir à d’autres.

    Bref : que ce soit pour l'automontage, la gestion de l'énergie ou le format des logs, l'utilisateur a le choix.

    Je ne dis pas le contraire, mais je répondais à l’affirmation « on ne réinvente pas la roue ».

    Après, si Lennart réécrit une bonne partie des services pour qu’ils s’interfacent mieux avec systemd, pourquoi pas. Pour journald, c’est assez réussi, puisqu’il fait le boulot des syslogs traditionnels, mais permet en plus d’avoir des traces du tout début du démarrage.

    Le problème avec une partie des autres, c’est qu’il faudrait en finir un avant d’en ajouter d’autres. Un automount suffisant sauf si on en a vraiment besoin, une gestion de l’ACPI suffisante sauf si on en a vraiment besoin, c’est quand même dommage. Autant en faire moins, mais les faire jusqu’au bout.

    On me prend pour un anti-systemd primaire parce que j’ose émettre des critiques, mais ce n’est pas le cas. Quand systemd ou ses services associés peuvent faire le boulot, je les utilise de préférence, ne serait-ce que par souci de cohérence ou pour limiter le nombre de services en jeu.

    Après, quand Lennart prétend remplacer l’ACPI, sauf que pour avoir les fonctionnalités qu’on peut attendre de l’ACPI, on finit avec une double configuration, une pour désactiver l’utilisation de son service et une autre pour l’ancien, ce n’est pas une amélioration par rapport à l’ancienne situation.

    D’un côté, on a systemd qui remplace le système d’init en faisant aussi le café et la vaisselle, d’un autre, on a des services associés qui ne font que la moitié de leur boulot. Il ne sont pas à la hauteur.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 4.

    J’ai jeté un coup d’œil, et je dirais qu’il doit gérer ça grâce à sa dépendance à network.target et au service NetworkManager-wait-online.service, défini « before network.target », et qui attend que Network Manager signale que c’est bon.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 3.

    Peut-être attendre que l’interface ait une adresse (je dis ça, mais je ne sais pas s’il le fait).

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 5.

    hum… De nos jours, un poste client redémarre aussi souvent qu'un serveur.

    De nos jours, il y a encore des logiciels qui n’existent que sous Windows.
    Donc sur un poste en double boot…

    hum… De nos jours, un poste client redémarre aussi souvent qu'un serveur.

    Quand tu mets à jour le noyau ou la glibc, il faut bien le redémarrer. Si tu peux le faire proprement sans que ça bloque, c’est bien aussi.

    Conneries

    Toujours aussi poli.

    personne ne force à utiliser systemd

    Si tu veux toutes les fonctionnalités de certains logiciels (notamment des environnements graphiques), tu ne peux pas vraiment faire autrement.

    Ubuntu? Tu parles des gens qui essayent d'imposer Mir la… Ce n'est pas un argument

    Ils font des conneries, donc les gens qui utilisent leur distribution, même nombreux, ne comptent pas ?

    Et le pire dans ce que tu dis, c'est qu'en quelques ligne tu dis une chose est son contraire : "quasiment plus possible d’éviter systemd" puis "la distribution la plus populaire n’a pas adopté systemd", désolé mais quand la disstribution la plus populaire n'adopte pas x, j'ai du mal à imagine que tu ne peux pas éviter x, suffit de prendre la plus populaire (la popularité d'un distro t'étant importante dans ton argumentation, ça devrait aller).

    C’est-à-dire que tu peux éviter systemd soit en acceptant de te passer de fonctionnalités qui existaient avant (notamment celles liées auparavant à console kit, que systemd a remplacé aussi), soit en développant comme Ubuntu ce qu’il faut pour simuler son API, soit en utilisant Ubuntu, la distribution avec un système d’init plus merdique que systemd.
    En gros, tu as le choix de ne pas utiliser systemd en ayant moins bien que ce qui existait avant. Pas terrible.

    Il remplace (hormis le système d’init) l’automontage (mal), la gestion de la veille (sans fournir toutes les fonctionnalités non plus), les journaux système…
    ben oui, c'est lié… Pareil, on n'est plus en 1990, les besoins ont évolués.

    Je ne vois pas le rapport avec le point auquel tu réponds.
    Mais tu veux dire qu’avant, on pouvait vouloir que son portable éteigne juste l’écran quand on le replie alors qu’il est sur secteur, et qu’il mette le portable en hibernation si on est sur batterie, mais qu’en 2013 ce n’est plus un besoin légitime ?

    C’est facile de dire que les besoins ne sont plus les mêmes qu’en 1990.
    Déjà, c’est de la mauvaise foi, puisque les besoins comme les fonctionnalités ont évolué entre 1990 et l’avènement de systemd, et d’autre part, les besoins existent toujours pour une bonne partie. Il y a plus de portables, mais les postes fixes en réseau sont encore nombreux en environnement professionnel.

    Donc leur système actuel ne répond pas à leur besoin ("simple", ha ha ha) ok :)

    Simple, ce n’est pas la même chose que facile.
    C’est peut-être plus facile pour l’utilisateur d’une distribution Linux de configurer ses services avec systemd, mais si je veux comprendre entièrement le système d’init en lisant son code, j’aurai beaucoup plus vite fait avec un init BSD. Si je maintenais un système Unix non Linux, j’aurais aussi beaucoup moins de mal à avoir un init BSD que de me coltiner l’adaptation du noyau à systemd ou l’inverse.
    Donc je persiste : l’init BSD est plus simple.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: C’est du propre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Entretien avec François Tigeot, développeur DragonFly BSD. Évalué à 10.

    Je me permets de répondre à sinma et à xcomcmdr dans le même commentaire, parce que mes éléments de réponse sont en partie liés.

    sinma :

    Maintenant on a un truc qui est utilisé par beaucoup plus de monde (Fedora, openSUSE, Arch Linux, Frugalware, etc) dont potentiellement moins bugué,

    « Potentiellement », oui ; systemd est encore jeune. Peut-être atteint-il maintenant un stade assez mature, mais pas depuis très longtemps.
    La version pourrie qui était sur la Fedora 17 causait des dysfonctionnement d’autofs.
    Je sais que systemd a une fonctionnalité d’automontage, mais elle n’est pas à la hauteur d’autofs : pas de possibilité de charger les points de montage d’une table NIS ou d’un annuaire LDAP, ni d’auto-démonter après un certain temps sans utilisation.

    xcomcmdr :

    Myth: systemd is not debuggable.
    False. Some people try to imply that the shell was a good debugger. Well, it isn't really. In systemd we provide you with actual debugging features instead. For example: interactive debugging, verbose tracing, the ability to mask any component during boot, and more. Also, we provide documentation for it.

    Ça, c’est quand le bug est dans l’enchaînement du démarrage ou dans les composants eux-mêmes. Pour les dysfonctionnements d’autofs, qui impliquaient un traitement spécial au niveau de systemd lui-même (autofs est un service qui monte des répertoires pour d’autre utilisateurs que celui sous lequel il tourne ; apparemment, ça rentre mal dans les cases des cgroups), les développeurs de Fedora avaient marqué le bug en « fix next release ». Sachant que les versions plus récentes de systemd le corrigeaient, mais que les développeurs de Fedora conservaient sa version d’origine dans la 17 (probablement pour éviter des modifications trop importantes du système, les définitions des unités systemd ayant beaucoup évolué entre la version de Fedora 17 et celle qui corrigeait le problème ; c’est ce qui m’a dissuadé de résoudre le problème en remplaçant moi-même la version de systemd), il n’y avait pas d’issue.

    sinma :

    alors qu’avant c’était chacun son truc donc potentiellement plus bugué et surtout, il fallait réapprendre pour chaque distribution.

    Ben c’est-à-dire que quand un script d’init de quelques dizaines de lignes était pourri, je pouvais le déboguer moi-même. S’il faut déboguer systemd (je parle bien de l’exécutable de systemd, pas des unités) pour un problème non trivial, c’est cuit.

    Bon, maintenant, Fedora fait en sorte de mettre à jour systemd. Je ne sais pas dans quelle mesure ça leur fait un boulot important ou pas, mais c’est certainement plus raisonnable que d’essayer de backporter des modifications de systemd dans une version plus ancienne.

    xcomcmdr :

    On y gagne énormément en échange. Quelques exemples :
    * Démarrage bien plus rapide

    Ou pas. Sur mon portable sous Arch, avant systemd, je démarrais les quelques services dont dépendent vraiment les autres séquentiellement, puis quasiment tout en parallèle. Au début (quand systemd n’était que dans les contributions), systemd démarrait aussi rapidement, mais avec la multiplication des micro-unités et des fichiers de configuration, ça demande plus d’accès disques et c’est finalement plus lent.

    À l’opposé, sur un serveur, le démarrage parallélisé, voire à la demande, rend plus difficile de vérifier que tous les services ont démarré correctement.

    • Compatibilité avec les shellscripts

    C’est une fonctionnalité de systemd, mais pas un gain. Les systèmes de démarrage basés sur le shell n’avaient pas trop de problèmes de compatibilité avec les scripts shells.

    • Arrêt bien plus fiable des services (fini les zombies) grâce aux cgroups du kernel

    C’est bien sur un serveur.
    En pratique, sur un poste client que tu veux redémarrer, c’est moins clair.
    Il arrive que des points de montage NFS restent après l’arrêt du réseau (léger souci dans l’enchaînement quand même… et ça, c’est sous Fedora 19 avec un systemd récent, sur les versions plus anciennes, ce genre de problème était plus fréquent et bien plus long) et alors systemd patine pendant un certain temps dessus… Alors que de toute façon, il ne se produira pas de miracle pour finir une hypothétique opération sur un système de fichier réseau sans le réseau, et que tout ce que tu veux, c’est redémarrer.

    D’un autre côté, si on considère que l’alternative actuelle dans les distributions populaires, c’est upstart, finalement systemd fonctionne quand même plus facilement avec des services réseau…

    • Intégration avec Linux (comme l'init BSD est fait pour BSD)

    Non, l’intégration avec le système, pour le meilleur (meilleure gestion du hotplug, que tu cites) ou le pire (quasiment plus possible d’éviter systemd), c’est une nouveauté de systemd.
    Avec un Unix normal, le système d’init est globalement indépendant du noyau. Il suffit de voir la Slackware avec un init BSD ou la Debian/BSD avec un init System V.

    • unification des unit files (plutôt que d'avoir 36 variantes du script d'init pour un même logiciel, un par distrib'…)

    Avec le bémol que la distribution la plus populaire n’a pas adopté systemd.

    • on ne réinvente pas la roue : systemd utilise linux, udev, d-bus, tout ce qui existait déjà.

    Il remplace (hormis le système d’init) l’automontage (mal), la gestion de la veille (sans fournir toutes les fonctionnalités non plus), les journaux système…

    Bref, systemd n’est pas dépourvu d’intérêt, mais tout n’est pas rose non plus.
    Si tout ce que veulent les développeurs des *BSD, c’est un système d’init simple et fiable et pas autre chose, ils sont certainement mieux avec leur système actuel.

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  • [^] # Déjà Vu

    Posté par  . En réponse à la dépêche Étude de Mozilla comparant les taux de compression de différents formats d'images. Évalué à 3.

    Un autre format, qui n’a pas été pris en compte, c’est le DjVu.
    Même s’il est destiné en priorité aux documents scannés, d’après son site, il serait très supérieur au JPEG, même pour les photos.

    Par contre, d’après le Wikipédia anglais, même s’il y a une implémentation open source, il y a des brevets dessus.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Laptop Mode Tools

    Posté par  . En réponse au journal Obsolescence programmée ou pas ?. Évalué à 1.

    Pour ma part, je gère ce problème depuis longtemps avec les Laptop Mode Tools. Une fois configuré, ça te met le niveau de gestion d’énergie (hdparm -B) que tu veux pour ton disque, pour le fonctionnement sur secteur et sur batterie, au démarrage, à la sortie de veille, au changement de source d’alimentation…

    Par contre, un systemd plus loin, ça ne semble plus fonctionner correctement. Soit que systemd ne le lance pas au bon moment, soit qu’il fasse sa propre tambouille avec les disques tellement il va bientôt remplacer tout le système…

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  • [^] # Avril

    Posté par  . En réponse au journal Obsolescence programmée ou pas ?. Évalué à 4.

    J'ai été surpris d'apprendre qu'il y a du btrfs dans la nature depuis avril 2013 comme ça.

    Quelqu’un a dû leur dire le 1ᵉʳ du mois que BTRFS était prêt à être utilisé en production…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Disques externes (ou tout est relatif)

    Posté par  . En réponse au journal Obsolescence programmée ou pas ?. Évalué à 2.

    Gni ?! Je suppose que tu parles des blocs réfrigérants qu'on utilise généralement dans les glacières.

    En effet.

    Mais avec la condensation c'est humide non ?

    Je mets le pain de glace dans un sac plastique, et une bonne partie de la condensation reste dedans. Le dessus du boîtier devient un peu humide, mais pas de là à ce que l’eau coule.

    C'est pas dangereux  ?

    Ça n’est alimenté qu’en 12 V.
    Quant au danger pour le disque, de toute façon, c’est ça ou je finirai par le cramer par surchauffe…
    La bonne solution aurait été évidemment de ne pas acheter ce truc.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Champs

    Posté par  . En réponse au journal Obsolescence programmée ou pas ?. Évalué à 3.

    Ce n’est pas forcément clair, mais « Old_age » et « Pre-fail » indiquent les types de valeurs. C’est-à-dire que quand les valeurs associées ne sont pas bonnes (et uniquement dans ce cas), c’est que le disque est usé ou prêt à tomber en panne.

    L’augmentation anormale de certaines valeurs peut indiquer un souci (comme le parquage des têtes trop fréquent), mais pas forcément inquiétant à court terme. Par contre, quand tu as quelque chose dans le champ WHEN_FAILED, il faut vraiment s’inquiéter !

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • # Disques externes (ou tout est relatif)

    Posté par  . En réponse au journal Obsolescence programmée ou pas ?. Évalué à 2. Dernière modification le 24 octobre 2013 à 10:43.

    Le cas des disques externes est curieusement différent, surtout pour les non-ventilés.

    Là un Western Digital Elements Desktop que j’ai mis au cul de ma box :

    Model Family:     Western Digital Caviar Green (AF, SATA 6Gb/s)
    Device Model:     WDC WD20EARX-32PASB0
    ID# ATTRIBUTE_NAME          FLAG     VALUE WORST THRESH TYPE      UPDATED  WHEN_FAILED RAW_VALUE
      4 Start_Stop_Count        0x0032   099   099   000    Old_age   Always       -       1051
      9 Power_On_Hours          0x0032   089   089   000    Old_age   Always       -       8278
    193 Load_Cycle_Count        0x0032   199   199   000    Old_age   Always       -       4229
    194 Temperature_Celsius     0x0022   125   104   000    Old_age   Always       -       25
    

    Bien que ce soit un Green, le Load_Cycle_Count reste dans la limite du raisonnable (même si je préférerais pouvoir limiter encore sa progression).
    C’est encore heureux, vu qu’il ne semble pas supporté par l’utilitaire de Western Digital, que ni hdparm -J ni idle3ctl ne réussissent à y accéder à travers l’interface USB, et que le boîtier n’est clairement pas fait pour être démonté.
    À noter que la température maximale qu’il ait atteint est 46°C (il faut soustraire de 150 les valeurs des colonnes VALUE et WORST).

    Là, un Seagate non ventilé (je ne retrouve plus le nom commercial et les modèles actuels sont un peu différents) que j’utilise pour faire des sauvegardes :

    Model Family:     Seagate Barracuda 7200.14 (AF)
    Device Model:     ST2000DM001-9YN164
    ID# ATTRIBUTE_NAME          FLAG     VALUE WORST THRESH TYPE      UPDATED  WHEN_FAILED RAW_VALUE
      9 Power_On_Hours          0x0032   100   100   000    Old_age   Always       -       496
    190 Airflow_Temperature_Cel 0x0022   076   044   045    Old_age   Always   In_the_past 24 (0 24 24 20 0)
    193 Load_Cycle_Count        0x0032   100   100   000    Old_age   Always       -       1839
    194 Temperature_Celsius     0x0022   024   056   000    Old_age   Always       -       24 (0 18 0 0 0)
    

    Le Load_Cycle_Count est assez élevé par rapport au nombre d’heures de fonctionnement. Heureusement, il a le bon goût de supporter à peu près hdparm -B (juste, s’il faut le refaire à chaque fois…).
    Mais le pire, c’est la température (cette fois, il faut soustraire de 100 les valeurs des colonnes VALUE et WORST pour la ligne Airflow_Temperature_Cel, alors que pour Temperature_Celsius, elles sont directement lisibles.).
    La première fois que je l’ai utilisé (c’était pour une opération assez longue), je l’ai trouvé chaud. smartctl a confirmé mes craintes : il est monté à 56°C !
    Depuis, quand je fais une opération un peu conséquente avec, je mets un pain de glace dessus…
    En plus, il réussit à être bruyant malgré l’absence de ventilateur.

    Du coup, pour avoir un disque externe discret, je préfère sans hésiter le Western Digital : même si le disque utilisé est le moins fiable de la marque, il ira sûrement plus loin qu’un autre disque qui surchauffe…

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  • [^] # Tests équivalents pour les CD et pour les DVD

    Posté par  . En réponse au journal Qualite des disques blu-ray enregistrables pour l’archivage des donnees numeriques. Évalué à 2.

    Tu peux te reporter aux études équivalentes qu’ils ont faites pour le DVD et pour le CD.

    Dans les deux cas, certains supports sont beaucoup plus résistants que d’autres aux tests de vieillissement accéléré et ce ne sont pas les plus courants en magasin.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Pôle emploi

    Posté par  . En réponse au journal Droite et gauche unies pour défendre la FNAC face à Amazon. Évalué à 6. Dernière modification le 10 octobre 2013 à 00:37.

    Désolé, les gens qui ont conçu Pôle Emploi sont des gros nuls.

    Je te rappelle que Pôle Emploi a été restructuré sous un gouvernement qui n’aimait pas les chômeurs, sauf comme boucs émissaires.

    Le système est tellement pourri que les salariés à la base qui ne demanderaient qu'à aider (il y en a) ne peuvent rien faire pour vous.

    Moi, je pense que c’est une réussite par rapport aux buts poursuivis.
    Il reste malheureusement des péquins de base qui ne rentrent pas dans le moule et voudraient aider les chômeurs plutôt que de les faire chier, mais l’excellence de l’organisation fait qu’ils n’y arrivent pas.

    Bon, il faut se dire que ça aurait pu être plus grave, le gouvernement de l’époque aurait pu s’attaquer aussi au système de santé.
    Ah m… !

    Heureusement, tout rentrera dans l’ordre grâce à l’alternance.
    Ah m… !

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: ème

    Posté par  . En réponse au journal Mon petit jeu pour navigateur et (pas grand chose de) plus. Évalué à 2.

    Super, mais peut être que les mises à jour ne sont pas encore valide car au moment ou j'écris, ria ne passe toujours pas pourtant il est dans le dico.

    Je pense que les mises à jour sont effectives : « dol », « abot »… je viens de découvrir ces mots que je n’avais jamais vu avant y compris sur Begglo, et ça m’étonnerait que je ne sois pas encore tombé sur un choix de lettres avec D O L dedans.

    Par contre, j’ai quand même eu le dico sur « oud », qu’il n’a pas.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Re: Pôle emploi

    Posté par  . En réponse au journal Droite et gauche unies pour défendre la FNAC face à Amazon. Évalué à 5.

    Mais depuis que je me suis fait radié fin juillet sans la moindre sommation

    Désolé.

    N'attribuez jamais à la malice ce qui s'explique très bien par l'incompétence.

    Oui, enfin une bonne organisation aide beaucoup :
    – prévoir tout un tas de procédures complexes pour le maintien des droits,
    – automatiser leur suppression (dans le cas où l’une des procédures en question n’aurait pas été suivie),
    – surcharger les personnels…

    Il ne faut pas sous-estimer l’impact de la volonté politique sur les services publics, dans le bon sens (quand VGE avait décidé que la majorité des foyers français devait être équipée du téléphone, ça s’était fait très vite, alors qu’auparavant ça patinait sérieusement) comme dans le mauvais, plus habituel de nos jours…

    Lorsqu’il était ministre, Éric Woerth a déclaré « Le problème que nous avons en France, c’est que les gens sont contents des services publics. »
    À partir du moment où nos dirigeants estiment problématique que les services publics soient satisfaisants, il ne faut pas s’étonner qu’ils fassent en sorte qu’ils fonctionnent de plus en plus mal…

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone

  • [^] # Sites français

    Posté par  . En réponse au journal Droite et gauche unies pour défendre la FNAC face à Amazon. Évalué à 3.

    Il y a aussi de bons sites français de vente en ligne de ligne, comme Chapitre.com.

    La dernière fois, j’y ai notamment trouvé un ou deux livres qu’Amazon n’avait pas dans son propre stock (ils ne les proposaient que comme intermédiaire ; avec ce système, on se retrouve avec un frais de port pour chaque livre). Pas mieux pour la Fnac.
    Il y avait aussi Alapage qui était au moins mieux que la Fnac. Quand leur activité est passée sur Rue du Commerce, j’ai eu l’impression d’un moins bien, mais il faut peut-être leur laisser un peu de temps.

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  • # Pôle emploi

    Posté par  . En réponse au journal Droite et gauche unies pour défendre la FNAC face à Amazon. Évalué à 4.

    Au hasard, nous sommes dans une crise extrêmement sévère et le service national chargé de la riposte à la crise, Pôle Emploi, effectue à peu près toutes les missions qui lui sont imparties de manière lamentable.

    Oui, mais là tu parles des missions affichées.
    Depuis au moins la fusion des Assedic et de l’ANPE en Pôle emploi, tout ce qu’en attendent les gouvernements de la droite décomplexée ou de la droite complexée (dite « Parti Socialiste ») qui se succèdent, c’est la radiation d’un maximum de chômeurs, et il mettent la pression dans ce sens. Non, parce que ça fait quand même chier l’élite de payer pour tous ces pauvres qui ne foutent rien.
    Même si en vrai, la plupart des gens de notre caste dominante ne payent pas beaucoup d’impôts grâce aux niches fiscales que leur ont préparées leurs amis.

    « Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone